Quel est le vrai bilan carbone des éoliennes ?

Les études scientifiques sur le bilan carbone des éoliennes (Life Cycle Assessments) n’en dressent pas un portrait flatteur.

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Eoliennes

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Quel est le vrai bilan carbone des éoliennes ?

Publié le 16 février 2014
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Vous avez sûrement déjà entendu parler des études environnementales d’analyse du cycle de vie (ACV), appelées plus communément Life Cycle Assessments (LCA) par les experts. Comme leur nom l’indique, ces études consistent ni plus ni moins à quantifier l’ensemble des impacts environnementaux d’un objet ou d’un processus, de sa conception jusqu’à sa fin de vie, généralement en matière de quantité de matériaux brutes ou d’énergie utilisés ou encore de gaz à effet de serre (GAS) émis.

Eolien : un bilan carbone largement étudié par les scientifiques

Un simple coup d’œil aux publications scientifiques actuelles vous apprendra que ces études sont de plus en plus en vogue. Si l’exercice est le plus souvent trop exhaustif, et malgré tout imprécis, il arrive quelquefois que certaines publications viennent chambouler les préjugés profondément ancrés dans nos sociétés pour peu qu’on s’attarde à en interpréter les résultats.

Ainsi, en se basant sur les travaux du Professeur Crawford de l’Université de Melbourne, fervent défenseur de la transition énergétique – je tiens à le préciser – nous avons aujourd’hui une assez bonne compréhension des matériaux et des émissions de gaz à effet de serre inhérents au cycle de vie d’une éolienne1 :

Life Cycle Assesment éoliennes
Figure 1 : Matériaux nécessaires à la construction d’une éolienne de 850 kW et 3000 kW.

 

Comme on peut le voir ci-dessus et contrairement à l’idée reçue, la construction d’une éolienne nécessite des travaux de génie civil important ainsi que des quantités de matériaux non-négligeables, rien de surprenant quand on connaît les dimensions gigantesques de certaines d’entre elles.

Le bilan carbone des éoliennes est assez largement négatif. Pourquoi ?
L’éolienne silencieuse by Stéphane DEMOLOMBE(CC BY-SA 2.0)

Évidemment, la conception et l’érection de ces engins s’accompagnent d’émissions de gaz à effet de serre. Émissions que Crawford évalue à 1 763 tonnes de CO2eq pour une éolienne de 850 kW et 5 530 tonnes de CO2eq pour une éolienne de 3 000 kW (voir ligne 1 et 2 du tableau 7 de son papier2).

Que les éoliennes émettent du CO2 durant leur construction et leur fin de vie, voilà un constat évident et somme toute banal. À vrai dire, toutes les formes de production d’énergie ont des rejets de gaz à effet de serre associés. Ce qui importe ici, c’est de savoir comment performent les éoliennes en matière de ratio gaz à effet de serre émis par kWh fourni.

Quelle production d’énergie pour une éolienne ?

Heureusement, grâce aux diverses expériences en matière d’énergies renouvelables en Europe, nous avons aujourd’hui une bonne idée de la production énergétique que l’on peut attendre d’une éolienne. Regardons donc de plus près les résultats de l’expérience allemande, pour la simple et bonne raison que nos voisins teutons ont massivement investi dans l’éolien ces dernières années, de sorte que l’Allemagne est aujourd’hui parsemée d’éoliennes. Ainsi, d’après les chiffres publiés par nos voisins allemands, l’éolienne allemande moyenne a un facteur de charge de 16,9%. Concrètement cela veut dire que l’éolienne allemande produit en moyenne seulement 16,9% de la puissance électrique pour laquelle elle a été conçue. Pire, une étude anglaise confirme ce que l’on craignait : l’usure du temps fait chuter ce ratio de plus de moitié en 15 ans ! D’après le professeur Gordon Hughes, auteur de l’étude, le facteur de charge moyen passe de 24%, durant les 12 premiers mois, à 11% quinze ans plus tard pour 3 000 éoliennes terrestres analysées.

En France, pays où les éoliennes sont bien moins nombreuses et plus jeunes que chez nos voisins, le facteur de charge calculé s’établit en ce moment à seulement 22% pour le parc éolien (voir Bilan Électrique 2013 du RTE). Malheureusement, bien que déjà bas, ce facteur est appelé à diminuer au fur et à mesure que le pays investira dans l’éolien car les emplacements les plus propices aux éoliennes sont déjà largement exploités.

Pour simplifier les calculs à suivre, supposons un facteur de capacité de 20% tout au long de la vie de l’éolienne et une durée de vie de 20 ans. Par clémence, passons outre les questions d’usure de l’équipement et d’emplacement peu venteux. Ainsi, nous pouvons maintenant dresser le tableau suivant afin de calculer le bilan carbone d’une éolienne :

Bilan carbone éolien

Maintenant que nous avons le bilan carbone de nos éoliennes, il s’agit de l’interpréter. Que veulent dire 52 ou 59 grammes de CO2eq par kWh ? À titre de comparaison, combien émet un kWh d’une centrale thermique, nucléaire ou encore hydroélectrique ? Voilà des questions auxquelles la littérature scientifique a plusieurs fois tenté de répondre.

Pour ce qui est du nucléaire, on se référera à l’excellent papier de V. Nian et al. de la National University of Singapore3, qui résume les résultats d’une cinquantaine d’études d’analyse du cycle de vie pour l’énergie nucléaire :

Bilan carbone nucléaire
Figure 3 : Résumé d’études ACV de centrales nucléaires à travers le monde tiré du tableau A1 de la publication citée précédemment (à noter que 1 tCO2eq/GWh = 1 gr CO2eq / kWh).

 

Si les résultats que l’on trouve dans la littérature scientifique varient du simple au centuple (de 1,8 gCO2eq/kWh à 200 gCO2eq/kWh), cela s’expliquant par la méthodologie employée et le cas spécifique étudié, la plupart des publications tendent à prouver que l’impact réel du nucléaire en matière d’émissions de gaz à effet de serre est compris entre 20 et 50 gCO2eq/kWh.

Passons à l’énergie hydro-électrique maintenant. On se basera ici sur le papier de Lerche Radaal et al. qui regroupe les résultats de 39 études sur les émissions de gaz à effet de serre liées aux barrages hydroélectriques4.

Bilan carbone hydroélectricité
Figure 4 : Graphique tiré du papier cité précédemment regroupant 39 études sur les émissions de GAS des barrages hydroélectriques. À gauche on retrouve les résultats pour les ouvrages ayant un réservoir et dont l’impact sur les zones inondées en matière de GAS à été évalué dans l’étude, au milieu les ouvrages avec réservoir mais dont l’impact n’a pas été quantifié dans l’ACV, et enfin, à droite les ouvrages sans retenue d’eau.

 

Comme on peut le voir ci-dessus, bien que les résultats varient là aussi énormément d’une étude à l’autre, la majorité des scientifiques ayant travaillé sur le sujet s’accorde pour dire qu’un ouvrage hydroélectrique – ce même en prenant en compte les émissions de GAS liées au possible terres inondées – a un impact d’environ 35 gCO2eq par kWh produit tout au long de sa vie.

Au tour des centrales thermiques maintenant. Débutons avec le charbon et le très bon papier de Whitaker et al. sur la question5. Dans cette publication, Whitaker et ses collègues passent en revue et tentent d’harmoniser la dizaine d’études ACV traitant de la production d’électricité au charbon.

figure 5
Figure 5 : Émissions de GAS le long du cycle de vie d’une centrale au gaz naturel suivant le type de centrale en question.

 

Comme précédemment, l’impact estimé en matière de GAS diverge suivant la méthodologie ou le type de technologie de combustion utilisée. Néanmoins, comme l’indique clairement le graphique ci-dessus, la majorité de la communauté scientifique s’accorde sur des émissions tournant plus ou moins autour de 1 000 g CO2eq par kWh produit.

Pour ce qui est du gaz naturel, on se servira des travaux du même Whitaker sur la question :

figure 6
Figure 6 : émissions de GAS le long du cycle de vie d’une centrale au gaz naturel suivant le type de centrale en question.

 

Là encore, les résultats varient en fonction des études, mais la majorité de la communauté scientifique trouve des valeurs comprises entre 400 et 800 g CO2eq par kWh produit en fonction du type de centrale étudié.

Conclusion sur le bilan carbone des éoliennes

Comme le lecteur perspicace l’aura déjà probablement remarqué, les énergies fossiles carbonées – gaz naturel et charbon – ont des émissions de GAS très largement supérieures aux autres sources d’électricité qui composent le parc de production français.

Mais que ceux qui se soucient du réchauffement climatique se rassurent, le charbon et le gaz naturel ne représentent que 9,5% de la production électrique française, le restant étant principalement assuré par nos centrales nucléaires et hydro-électriques, peu émettrices de GAS comme on l’a vu  précédemment. Bref, la production d’électricité française n’émet en réalité quasiment rien en matière de gaz à effet de serre.

Cependant, si on écoute les discours de certains politiciens, l’urgence serait à la « transition énergétique » afin d’essayer d’abaisser encore les émissions de gaz à effet de serre. Admettons qu’il y ait urgence en matière de réchauffement climatique et passons sous silence les surcoûts astronomiques liés aux énergies renouvelables, qui sont je le rappelle entre 71% et 858% plus chères à la production par rapport au kWh conventionnel.

Supposons donc, l’espace d’un instant, que la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre soit l’objectif principal guidant notre politique énergétique.

Première observation : les éoliennes ne sont en aucun cas nettement moins émettrices de gaz à effet de serre que les barrages et les centrales nucléaires le long de leur cycle de vie (les panneaux solaires aussi d’ailleurs, même si le sujet n’a pas été abordé ici). Pire, en utilisant des facteurs de charge réels, mesurés sur le terrain, et non les statistiques douteuses fournies par les fabricants d’éoliennes eux-mêmes, on obtient des niveaux d’émissions de gaz à effet de serre supérieurs aux centrales nucléaires ou hydroélectriques.

Deuxième observation : malgré leur rentabilité pathétique, on pourrait cependant s’accrocher à l’idée de développer l’éolien en France pour des raisons écologiques si seulement l’énergie éolienne pouvait nous débarrasser de nos centrales au charbon et au gaz. Seulement voilà, c’est tout le contraire !

Rappelons que l’existence même de centrales au gaz et au charbon en France ne s’explique que pour des raisons de lissage de la production électrique. Concrètement, nos centrales nucléaires étant incapables de suivre les variations pendulaires de la consommation d’énergie des ménages, EDF utilise l’énergie fossile et hydroélectrique afin de répondre au pic d’utilisation (le matin et le soir pour faire simple).

Or, l’énergie éolienne est par nature complètement imprédictible et donc complètement inutilisable quand il s’agit de fournir un appoint au réseau à un moment bien précis. En fait, partout où l’éolien ou le solaire a pris une place importante dans le mix électrique, on a assisté à une dépendance accrue aux énergies fossiles de manière à contrebalancer la fourniture d’énergie complètement imprévisible de ces sources d’énergie.

Vouloir augmenter la part de l’éolien, ou du solaire d’ailleurs, dans le mix énergétique, c’est vouloir augmenter la part du charbon et du gaz naturel et donc in fine les émissions de gaz à effet de serre, qu’on le veuille ou non.

  1. C. Crawford, « Life cycle energy and greenhouse emissions analysis of wind turbines and the effect of size on energy yield », Renewable and Sustainable Energy Reviews, n° 113, pp. 2653-2660, 2009.
  2. ibid
  3. V. Nian, S. Chou, B. Su et J. Bauly, « Life cycle analysis on carbon emissions from power generation – The nuclear energy example », Applied Energy, n° 1118, pp. 68-82, 2014.
  4. H. L. Raadal, L. Gagnon, I. S. Modahl et O. J. Hanssen, « Life cycle green house gas (GHG) emissions from the generation of wind and hydro power », Renewable and Sustainable Energy Reviews, n° 115, pp. 3417-3422, 2011.
  5. M. Whitaker, G. A. Heath, P. O’Donoughue et M. Vorum, « Life Cycle Greenhouse Gas Emissions of Coal-Fired Electricity Generation – Systematic Review and Harmonization », Journal of Industrial Ecology, vol. 16, n° S1, pp. 53-72, 2012. 
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  • Si les émissions de CO2 n’ont qu’une importance réduite dans la problématique du climat pourquoi se fixer là-dessus? Les études LCA et autres bilans carbone sont une sorte de comptabilité plus « fun » que la commerciale mais qui entérinent le dogme CO2=réchauffement catastrophique.
    Et attention: tous bilan se fait sans un certain périmètre à l’intérieur duquel exactitude et précision peuvent être dérisoirement futiles.

    Si les énergies alternatives permettent de manière économique, non biaisées par des subventions directes ou cachées, de se libérer de la dépendance de régions productrices de carburants fossiles qui nous tiennent en otage de leurs conflit locaux et de leur culture incompatible avec la nôtre, alors que ces énergies soient!
    Pour les liquides stockables dans les réservoirs des automobiles les biotech vertes ont un avenir (bio-éthanol de 2ème ou Xème génération).
    Pour l’électricité gardons et développons un nucléaire sûr.
    Et si elles ne sont pas compétitives alors qu’elles disparaissent !

    • tout à fait, le co2 n’est nocif ni pour la santé ni pour le climat.
      arrêtons d’employer des moyens qui coûtent cher et qui ne marchent pas pour lutter contre des problèmes qui n’existent pas.

    • Pourquoi ? Parce qu’il faut réfuter les mythes écolos les uns après les autres, point par point, et démontrer que chaque point de l’ensemble est une escroquerie.

    • Tant qu’à faire de la sémantique, arrêtez de parler de «bio» éthanol ou de «bio» carburants, le mot précis est «agro» carburant, qui montre beaucoup mieux l’origine de la matière, qui en général relève plus de l’agriculture intensive que de l’agriculture bio. Qualifier un carburant de «bio», c’est pratiquer une novlangue du même niveau que celle qui remplace la vidéosurveillance par de la vidéo «protection».

      • Il serait quand-même temps de dire la vérité sur les bio-agro-écolo carburants. Quand on jette l’argent par les fenêtres pour être vertueux en émission de CO2, ça nous regarde. Mais quand on détourne les productions alimentaires pour faire rouler les voitures des riches en affamant les pays pauvres de la planête, on passe au niveau supérieur de l’ineptie.

      • et si c’est fait avec des algues?

  • il me semble qu’un centrale à gaz à cycle combiné tournant régulièrement produit moins de CO2 qu’un couple éolien / centrale gaz (cette dernière moins performante à cause des multiples arrêts/ redémarrages engendrés par les éoliennes

    et quant au bilan économique n’en parlons pas ….

    • Exact. C’est assez similaire à une voiture qui a son plus haut rendement à son régime de couple max, et si on la garde à vitesse constante à ce régime, c’est la qu’elle consomme le moins. Une turbine est, bien sur, un type de moteur entièrement différent, cependant, elle a aussi un régime de rendement optimal, et la garder constante à ce régime assure le meilleur rendement gaz brulé / MWh produit.

      Mais ce n’est pas tout.

      Le plus haut rendement est de récupérer la chaleur de l’échappement pour faire tourner une turbine à vapeur, c’est ce qu’on appelle cycle combiné. On arrive déormais à un rendement de 60% de cette façon. Or, si elle doit arrêter et démarrer sans cesse, alors, on n’a jamais la chance de lancer la partie vapeur. Donc ça se fait avec des turbines à gaz seules, à rendement bien moindre.

      Combinez ces deux facteurs et vous comprendrez l’étendue des dégats.

    • La production de courrant est un faux problême. Le vrai problême est le stockage pour lisser la consommation et le coût de production.

      En France, on n’a pas de problême actuel grâce au parc nucléaire et hydro-électrique. On pourrait en revanche diminuer la consommation d’hydrocarbures en accroissant la production électrique et diminuant les coûts (chauffage électrique, véhicules électriques …)

      Mais je le répête : le problême est le coût et le stockage et les éoliennes ne répondent en aucun cas à cette problématique. Bien au contraire puisque la production est fluctuante, notre capacité de régulation hydro-électrique est réduite alors que pour économiser les hydrocarbures, il faudrait l’augmenter. N’y a-t’il pas des sites naturels qui permettraient de faire du pompage-turbinage à grande échelle ?

      Les éoliennes sont donc mauvaises pour le CO2, pour nos importations, pour notre économie, pour notre indépendance énergétique, pour notre compétitivité. On crée de vrais problêmes pour résoudre de faux problêmes.

  • Les évaluations sur l’impact climatique des éoliennes commencent à sortir (1). C’est pas la gloire sauf pour les promoteurs qui continuent à engranger de confortables bénéfices sur argent public. La situation devient de moins en moins tolérable et défendable.
    Il faut donc virer rapidement les Verts pour commencer enfin à réfléchir sérieusement sur notre futur énergétique et ne pas sombrer dans la déraison (2).

    1. NATURE COMMUNICATIONS | 5:3196 | DOI: 10.1038/ncomms4196 | http://www.nature.com/naturecommunications
    2. Jean de Kervasdoué. Ils ont perdu la raison, Editions Robert Laffont, 2014

    • « Il faut donc virer rapidement les Verts pour commencer enfin à réfléchir sérieusement sur notre futur énergétique »

      C’est toute notre économie qui est sabordée par les verts : rentabilité, croissance, infrastructures, richesses naturelles, technologie. Et encore, je ne parle même pas des problêmes annexes dont ils se mêment (éducation, immigration, société, redistribution …).

  • Les papiers portant sur la quantité de CO2 émis par kWh produits prend-elle en compte :
    – le process de démantèlement des centrales ?
    – le process de retraitement des déchets nucléaires ?

    Il me semble que cet article est un tantinet orienté pro nucléaire/anti éolien. Alors que la comparaison avec d’autres sources d’énergie est basée sur des articles qui reprennent des dizaines d’études donnant ainsi une fourchette, il n’est choisi qu’une seule étude pour l’éolien. Pourquoi ne pas adpoter la même rigueur qu’avec les autres énergies ? Pourquoi avoir précisément choisi cette étude ?

    • 1/ oui, le démantèlement est pris en compte
      2/ le but de cette article est justement de calculer le vrai bilan carbone d’une éolienne, pas de prendre les mesures bidons données par l’industrie avec des facteurs de charge de 35%, des durées de vie de 30 ans et aucune usure.

      • « le démantèlement est pris en compte »…
        le doute est permis, non ? à votre avis, combien coutera Brennilis, quand elle sera démantelée ? ça fait déjà presque trente ans que c’est en route, comment savez vous tout cela ? vous êtes très fort, je vous le concède.
        areva quand tu nous tiens…

  • Comme pour toute analyse, les hypothèses de base conditionnent les résultats. Quel périmètre choisit-on? Si une éolienne ne peut être dissociée d’un moyen de « backup » pour son fonctionnement (une centrale à flamme, un barrage) doit -on le prendre en compte dans le cycle de vie ? Peut-on comparer un système qui produit de manière autonome et à la demande, avec un système qui produit quand il veut et qui nécessite un dispositif « compensatoire »?
    Bref, le réseau mix français produit un kWh à 78g CO2 environ (compris pertes en ligne). Donc au premier abord l’ACV tendrait à montrer que les éoliennes produisent à un niveau inférieur. Mais si le fait d’utiliser des éolienne, « oblige » à recourir à des centrales à flamme à 300g CO2 pour équilibrer le réseau (même sur des périodes relativement courtes), alors le bilan global est forcément moins bon. C’est une analyse plus globale qui permettrait de faire des constats cohérents (avec plusieurs jeux d’hypothèses)…un lourd travail

  • Cet article, accumulé à celui sur le cout de l’éolien démontre que cela enchérit encore le cout de la tonne non émise de CO2.

    Keevan nous donne le chiffre de 59gr/Kwh, mais si on tient compte de l’usure, etc, on devrait arriver plutôt à un chiffre de l’ordre de 80gr/kwh…
    Cela enchérit encore cette soi disant politique de transition énergétique, qui sera inefficace, si on tient compte en plus des centrales backup…

    Et on peut parler de ce qui se voit et ne se voit pas : les moyens dépensés à construire et entretenir ces éoliennes, ce sont des moyens qui ne servent plus à financer d’autres choses comme par exemple renouveler les centrales nucléaires, moderniser le parc conventionnel, les voitures, l’industrie… Modernisation qui diminue naturellement les émissions de ces gaz, diminue la consommation d’énergie…
    Ou encore de la distorsion du marché à cause de ces énergies subventionnées et protégées qui rendent les énergies concurrentes artificiellement moins compétitives. Les centrales à gaz sont en faillite, le charbon se rabat sur des matières meilleurs marché comme la lignite…

    Ici encore, on verra que les idéologies aboutissent au résultat inverse de l’intention…

  • Cet article n’est en aucun cas un bilan sur les éoliennes mais bien un plaidoyer pour le nucléaire !

    Et au final ça ne tient pas, l’avenir des éoliennes est principalement en mer, là où la place et le vent manquent peu et sont donc une alternative on ne peut plus importante.

    Personne ne dit que l’éolien doit devenir la source d’énergie unique, mais les performances augmentent, tout comme celles des cellules photovoltaïques.
    Bien entendu le nucléaire est prometteur, mais pas celui que l’on nous sert aujourd’hui, les recherches continuent et c’est très bien ! En attendant, il faut multiplier les sources afin de se débarrasser de nos vielles centrales.

    • pourquoi se débarrasser des vieilles centrales nucléaires aujourd’hui pour les remplacer aujourd’hui par de l’éolien plus cher et moins productif et avec des problèmes d’intermittence ? débarrassons nous en quand elles seront moins rentables que l’éolien, dans quelques années. il n’y a aucune urgence à se précipiter aujourd’hui pour perdre de l’argent. attendons le moment où ça permettra d’en gagner.
      en attendant, il y a un truc qui gagnerait de l’argent : le gaz de schiste.

      • Tant que les bobos-écolos ne seront pas eux-mêmes touchés par la crise, il y aura toujours des gens prêts à dépenser l’argent du contribuable et bloquer toute solution pour satisfaire leurs lubies.

        • S’il n’y avait pas cette pression pour sortir du nucléaire actuel, aucun investissement sérieux ne serait fait pour trouver des alternatives.
          Il est là le nœud du problème, et les entreprises rechignant à investir tentent de démontrer par tous les moyens que le nucléaire est la seule solution.

          Du coup, je pense qu’il est utile de maintenir une pression pour sortir de notre aire nucléaire.

          • Chacun fait des recherches et investit dans son domaine de compétence : Total dans les pétrole ou les gaz de schistes, EDF le CEA dans les fillières nucléaires, Alstom dans les turbines, les éoliennes ou les réseaux. Il n’y a pas de complot mondial.

            Fabriquer un moulin à vent est à la portée de n’importe qui. Fabriquer le moteur à eau à la portée de personne.

            Encourager la recherche est une chose. Imposer des solutions dont on sait à l’avance qu’elles ne tiennent pas la route et enterrer le rapport de la Court des Comptes au moment de faire le bilan est la démonstration que le socialisme et l’écologie sont des fléaux.

            • Euh c’est dingue ça, à vous lire on dirait que le nucléaire ne pose aucun problème !

              Ouhououuuu ! Il faudrait se réveiller à un moment !
              Non les entreprises du marché de l’électricité ne vont pas investir si on les laisse se complaire dans le nucléaire qui est très rentable pour ELLES et seulement ELLES !
              Car l’électricité a toujours couté de plus en plus cher même après que les centrales aient été amorties (par le contribuable) et avant qu’on ne passe aux certificats verts la libéralisation n’a rien arrangé !

            • cela devient pénible ton goulbigoulba

            • « Non les entreprises du marché de l’électricité ne vont pas investir si on les laisse se complaire dans le nucléaire qui est très rentable pour ELLES et seulement ELLES ! »

              Faut attérir de temps en temps : ces entreprises appartiennent à l’état.

              EDF : capital 50 Milliards, revenu pour l’état (actionnaire à 84%) 2 milliards en 2012.
              Quand l’état investit dans des éoliennes non rentables, il fait baisser la valeur du capital et ses propres revenus futurs (qui seront compensés par des impôts)

              Pareil pour Framatome, moins pour GDF.

            • Désolé, j’habite en Belgique et les chiffres ne sont pas les mêmes.

              Et dans un marché concurrentiel il n’y a pas qu’un acteur que je sache.
              Le nucléaire actuel pose des problème de sécurité et de gestion des déchets, c’est un vrai problème.
              Le fait qu’il soit très rentable fait que les entreprises et même l’Etat d’ailleurs ont forcément tendance à se complaire dedans, car pour des actionnaires habitants bien loin des centrales, le plus intéressant financièrement c’est bien le nucléaire…

              Peut on en vouloir à des actionnaires de vouloir faire le maximum de bénéfices ? Donc il faut bien mettre une certaine pression quelque part pour pousser la recherche afin d’améliorer nos systèmes non ?

          • Seb : « les entreprises rechignant à investir tentent de démontrer par tous les moyens que le nucléaire est la seule solution. »
            ——————————-
            Les entreprises du nucléaire tentent de démontrer que le nucléaire est la seule solution. Les entreprises du charbon que le charbon est la seule solution. Du pétrole, du gaz, des éoliennes, du PV idem…
            Qu’est ce qu’il y a là dedans que vous ne comprenez pas ?

  • Ca ressemble vraiment à une publication du lobby nucléaire.
    Je possède des parts dans une éolienne citoyenne en Belgique.
    Cette éolienne était donnée pour 25% de facteur de marche et ce facteur est dépassé.
    Cela fait 3 ans qu’elle tourne et elle ne perd pas de capacité.
    Le calcul de la durée de vie est faux car après 20 ou 25 ans, les fondations sont encore neuve, le mat ne demande sans doute qu’une peinture, l’alternateur-réducteur peux être refondu et reconstruit et seul les pales en matériaux composite sont à changés…

    • sans faire de mauvais esprit, c’est quoi une éolienne « citoyenne » ?

    • ce qui est extraordinaire avec cette escroquerie, c’est que cela fait des années que les gens qui maîtrisent la conduite d’un réseau, expliquent tous les aléas que l’on constate partout où cela a été implanté.
      L’Allemagne, le Danemark, l’Espagne, bien que impliqués à fond dans cette filière, littéralement assommés par les coûts, commencent à fortement réduire leurs subventions.
      car, que l’on ne s’y trompe pas, sans les subventions, et surtout, l’obligation d’achat par le réseau, ces filières seraient toutes rendues à ce qu’elles n’auraient jamais du cesser d’être, des jouets pour bobos verts.

      Joseph nous fait part des performances de son éolienne citoyenne.Bravo Joseph, quand allez-vous vous déconnecter du réseau?
      En attendant, vous touchez des dividendes servis par la communauté, et votre éolienne n’a pas économisé un litre de fuel de gaz, 1 kg de charbon.
      Ce qui est en train de se passer est catastrophique, dans la mesure où les acteurs institutionnels du secteur sont en grande « précarité » financière ,les sociétés actives dans le renouvelable en grande « précarité » de faillite le consommateur en grande « précarité » énergétique, et le réseau en grande « précarité » tout court.

      Mais rien ne saurait ébranlé une enclume verte, ils nous conduiront à la faillite et accuseront le capital, les lobbys, les turbocapitalistes etc,

      • C’est marrant de voir des gens qui n’ont comme unique source que les média libéraux prétendre cerner le problème qu’un acteur de ce marché qui vous offre un témoignage…

        Bref, continuez les gars, vous êtes au top !

        • effectivement, Jospeh semble être un meilleur gestionnaire que tous les acteurs qui gèrent des parcs de milliers d’éoliennes, et la sienne a des taux de plus de 30 % là où les allemands par exemple sont à 18 %.
          Joseph a aussi une éolienne invincible, car les autres acteurs eux ont quelques soucis.

          Bref je conseille à Jospeh de postuler, il a un vrai boulevard.

          par contre, ce que j’expose plus haut, c’est la réalité( et encore fort édulcorée, car je ne vois pas un gouvernement qui a fait les poches des citoyens à coups de milliards pour satisfaire la mouvance,se risquer à exposer la fête au slip à laquelle ils ont malgré eux contribué)
          Si cela continue, et il semble qu’il y aie des amateurs, cela finira par un blackout total,que les zozos verts attribueront à un complot des lobbys.

          Pour la nième fois, cherchez sur Google, ingénieur Pellen,et ses articles sur le sujet.

          bof, un ingénieur, encore un bouffon ,laquais du grand capital….

          • Tu as discuté avec un de ces gestionnaires de parc ?

            Car là, tu as l’occasion de discuté directement avec quelqu’un d’impliqué mais tu rejetes ce qu’il dit pensant mieux connaître que lui parce que tu as lu sur des sites débiles tel que celui sur lequel on discute que l’éolien c’était le mal !

            Tiens, simple question, irais tu habiter à coté d’une centrale ? (^_^)’

            • les sites débiles?
              je sais bien que la croyance aveugle mais là on tombe sur un cas d’école.
              les sites débiles, ce sont les agences gouvernementales en charge de l’énergie dans différents pays.
              Et toutes concluent comme la court des comptes, que cela te plaise ou non.

              et il n’est pas question de faire un plaidoyer pour le nucléaire,il est question de s’interroger sur la viabilité technique et économique d’une filière.

              Et tout le monde, y compris les politiques commence à s’interroger, enfin pas tout le monde, pas les enclumes vertes.

            • Bien sur… Le rendement garanti par les subventions…
              Et après, tu viens dire que le problème de la dette, ce n’est pas la dépense publique…

            • « Bien sur… Le rendement garanti par les subventions…
              Et après, tu viens dire que le problème de la dette, ce n’est pas la dépense publique… »

              J’ai plaidé pour une pression soutenue sur la sortie du nucléaire, je n’ai pas plaidé pour les subventions débiles qui ont été faites.
              Mais mélanger tout ne fait RIEN avancer, et je dis débile car ce site ne fait que de la désinformation et ce n’est clairement pas ainsi que l’on va avancer !

              Si les articles sont de mauvaises foi et d’une malhonnêteté intellectuelle caractérisée comment peut on espérer un effet constructif ?
              Les partis sont pris à 100% dans chaque article, il n’y a pas la moindre neutralité dans aucun, le ton est donné depuis le titre jusqu’à la conclusion !

              Ce n’est pas ainsi que l’on « tire les gens vers le haut » !

            • Le nucéaire, combien de morts ? Chiffres, données, sources, liens ?

              Et l’éolien ? http://www.contrepoints.org/2011/08/06/38674-la-mort-verte

            • Effectivement, le nombre de morts à cause du nucléaire est inchiffrable tellement il y en a et tellement il est complexe à cause de ses effets à long terme.

              Par contre, on peut facilement compter le poignée d’accidents causés par les éoliennes…

            • « Mais mélanger tout ne fait RIEN avancer, et je dis débile car ce site ne fait que de la désinformation et ce n’est clairement pas ainsi que l’on va avancer !

              Si les articles sont de mauvaises foi et d’une malhonnêteté intellectuelle caractérisée comment peut on espérer un effet constructif ? »

              Allons, allons, un peu de contradiction ne fait jamais de mal contre le lavage de cerveaux de la fabrique à crétins et des MSM…

              « Les partis sont pris à 100% dans chaque article, il n’y a pas la moindre neutralité dans aucun, le ton est donné depuis le titre jusqu’à la conclusion ! »

              L’impartial, c’est celui qui est de mon avis… D’ailleurs, j’approuve objectivement ce que je dis.

            • « Effectivement, le nombre de morts à cause du nucléaire est inchiffrable tellement il y en a et tellement il est complexe à cause de ses effets à long terme. »

              N’importe quoi. Le nucléaire en France a 0 mort à son actif. On peut pas en dire autant du couple éoliennes/centrales au charbon qui bousillent nos paysages et polluent notre athmosphère avec des substances hautement néfastes pour la respiration.

              « irais tu habiter à coté d’une centrale ? »

              Sans problème. D’ailleurs des millions de personnes en France vivent à proximité des centrales francaises avec aucun incident à signaler jusqu’à aujourd’hui. On peut pas vraiment dire la même chose pour ce qui est du charbon et des moulins à vent par contre.

              Encore raté,Seb, meilleure chance la prochaine fois.

        • La Court des Comptes est pour vous un media libéral et les opportunistes qui se font financer des éoliennes ou des panneaux solaires par les autres consommateurs seraient des « acteurs de marché » ?

          Je suppose que vous roulez aussi en Prius financée par l’état.

          Je crois que vous n’avez qu’une idée assez vague des réalités du monde.

        • On parle à l’échelle mondiale, et chaque fois qu’il y a un accident c’est une vraie catastrophe.

          Avant que les éoliennes ne rattrapent le nombre de morts et de cancers causé par le nucléaire on a une sacrée marge.

          Pour le charbon tu ne me verras jamais prôner cette énergie…

          Du coup c’est toi qui a tout faux, mais je sais que tu vas retenter, t’entêtant à démontrer que les centrales actuelles sont merveilleuses et crée des arcs-en-ciel et la paix dans le monde.

          • Oups c’était en réponse à Kevan Saab un poil plus haut…

          • le dernier exemple en date, « fukushima », a fait un mort, décès par crise cardiaque, que l’on a attribué au nucléaire parce que le nucléaire ça fait peur alors ça provoque des crises cardiaques. des catastrophes nucléaires qui provoquent 1 décès éclipsent dans votre esprit des raz de marées qui font des dizaines de milliers de victimes par noyade… ça n’a rien de rationnel, c’est juste une phobie…

          • Seb : »Avant que les éoliennes ne rattrapent le nombre de morts et de cancers causé par le nucléaire on a une sacrée marge. »
            ——————————–
            Arrête de mentir effrontément, il n’y a jamais eu un seul mort de cancer causé par le nucléaire. Les escrolos n’ont jamais pu citer un seul nom, PAS UN SEUL depuis qu’on le leur demande.
            Par contre, il y a des millions de gens sauvés du cancer par la médecine nucléaire, mais visiblement, cette réalité, ça ne veut rien dire pour toi.

            • OMG ! Je mens effrontément ! Tout ça moi ! /o-O\’

              (…me dit il en prétendant que le nucléaire n’a jamais causé de cancer)

              (^_^)’

            • ben si quand meme, ça tue  » le nucléaire » , et notamment avec des appareils de radiotherapies, il y a aussi les cancers de la thyroides mais à part ça….
              ramené au kwh produit….

            • Pauvre Seb. C’est dur la réalité hein ?

            • En cas d’accident ça tue plus que n’importe quelle source d’énergie, et le risque est loin d’être proche du zero, le fait qu’il n’y a pas eu d’incident majeur chez nous ne fait qu’augmenter la chance d’en avoir un sous peu 😉

              Du coup, oui il faut fermer nos vielles centrales au plus vite, ne vous en déplaise, c’est pas comme si on n’avait pas une étoile assez grande pour la terre hein ! (^_^)’

            • Au fait Seb, un petit conseil en passant, pour votre crédibilité. Évitez d’utiliser d’utiliser des expressions et des smiley qui trahissent votre âge.
              ( OMG, /o-O\, (^_^), etc)
              La petite vingtaine à tout casser n’est-ce pas ? 🙂

            • « le fait qu’il n’y a pas eu d’incident majeur chez nous ne fait qu’augmenter la chance d’en avoir un sous peu »

              Oula ! Un grand spécialiste des probabilités qui veut donner des leçons aux physitiens quantiques.

    • Avec un prénom comme ca on est forcement de goooche lol

      (je sais c’est mal de critiquer un prénom… On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille. On choisit pas non plus les trottoirs de Manille De Paris ou d´Alger) relol

  • une étude sur l’éolien irlandais prenant en compte tout y compris les émissions de CO2 montre que au delà d’un pourcentage éolien de 20% en moyenne le bilan est négatif

    http://erc.ucd.ie/files/theses/Eleanor%20Denny%20-%20A%20Cost-Benefit%20Analysis%20of%20Wind%20Power.pdf

    notons que l’Irlande est plus favorisée que la France en matière de vent

    Remarquons aussi que au Danemark champion des moulins à vents le pourcentage en éolien ne dépasse pas 20% et que je crois qu’on n’ira pas au delà car les gens en ont marre de ces mâts qui polluent les paysages engendrent des nuisances sonores sous évaluées lors des études et tuent oiseaux et chauves souris

  • L’état n’en a rien à faire de l’éolien (et du renouvelable en général) par contre les éoliennes l’intéresse car leur réalisation crée du travail subventionné par le citoyen contribuable de façon légale. (voir évite la disparition d’activité non concurrentielles genre chantiers de l’atlantique à st Nazaire)
    l’avenir si l’état lâche ce nième marché « pas comme les autres », c’est le micro nucléaire local (avec ou sans thorium) et l’état lâchera le marché sinon les entreprises et le travail iront voir ailleurs.
    Cela fonctionne sur les bateau et les sous marins,pourquoi pas sur terre

  • Toute la philosophie du calcul du cycle de vie consiste à s’interroger jusqu’où s’arrêter:
    – construction
    – exploitation / maintenance
    – démantèlement
    – traitement des déchets

    Au final, le chiffre donné dans l’étude ne s’intéresse qu’à la construction. Il serait intéressant d’avoir une étude comparative trouvée dans la littérature sur l’ensemble du cycle de vie (from cradle to cradle) filière par filière.

    De même, on pourrait trouver dans la littérature une étude comparative des coûts par MWh si l’on prend en compte l’ensemble du processus de la construction jusqu’au démantèlement/ traitement des déchets, qu’il soient issues d’une éolienne, d’un barrage hydro, d’une centrale thermique à une centrale nucléaire.

    Bien à vous

  • Les néolibéraux semblent particulièrement attachés aux énergies fossiles quand ils ne sont pas carrément hostile à l’écologie …enfin l’écologie qui a un coût surtout parce que c’est çà l’essentiel : le pognon.Le reste , on s’en fout … bon …si y a moyen de se donner bonne conscience en plus , çà fait un ptit plus …

    Donc en bon pro-nucléaire une petite comparaison sur l’émission de CO2 s’imposait forcément vu que le nucléaire en dégage relativement peu ( quoique qu’avec l’extraction de l’uranium çà reste à voir…)

    Donc c’est quoi la conclusion , le nucléaire est une énergie propre , sans risque de catastrophes , sans production de déchets , renouvelable … et l’éolien une énergie polluante et non renouvelable ?

  • @Seb
    Vous nous parlez d’éoliennes « citoyennes ».
    Et les éoliennes bio-équitables alors ????? Faut pas les oublier !

  • Article passionnant.
    Je suis contre l’éolien de masse pour trois raisons dont chacune est suffisante
    – La rentabilité médiocre
    – L’enlaidissement des paysages
    – L’impact sur les oiseaux

    Il faut cesser cette folie dirigiste tant que, et dans la mesure où, ces points ne sont pas résolus.

  • Cet article est intéressant et montre combien les productions d’électricité renouvelable par les éoliennes et par les panneaux solaires sont de fausses « bonnes solutions » en ce qui concerne la réduction des gaz à effet de serre : càd par rapport au bilan des émissions de grCO2/kWh.

    Mais le nucléaire serait-il vraiment une solution plus avantageuse de ce point de vue, comme semble le préconiser l’auteur de cet article, si l’on y ajoutait le coût réel du démantèlement inéluctable des centrales nucléaires, ainsi que le traitement des déchets radioactifs, dont il n’est nullement question dans cet article, ni dans les études sur lesquelles l’auteur se base. Quel est le lobby qui lui a commandé cet article ?

    Mais ce qui m’a surtout interpellé en lisant cet article ce sont les données de la Fig.4 concernant la production d’hydroélectricité. En effet, si l’on exclu d’emblée les coûteux et envahissants barrages hydroélectriques du temps passé, on constate que l’option des turbines au fil de l’eau (« Run-on-river » cité dans la Fig.4) est la solution la plus avantageuses du point de vue des émissions de Carbone dans l’atmosphère.

    La construction progressive d’un nombre croissant de versions modernes des roues à aube de nos ancêtres, sont de loin les plus économes de ce point vue, et pourrait suivre progressivement la demande en énergie.

    Les turbines coûtent moins cher à la construction et à l’entretien que les grands barrages, que les centrales nucléaires. Elles consument une ressource naturelle (l’eau de pluie et de source) qui est renouvelable, inépuisable et bon marché.

    Cet antique moyen de produire de l’électricité de manière non-centralisée le long de nos ruisseaux et rivières permettrait de réduire simplement le coût de la distribution du kWh électrique dans tout le pays, et ceci sans la polluer nullement les cours d’eau du Royaume.

    Pourquoi donc avons-nous abandonné cette méthode ancestrale et efficace de produire de l’énergie jour et nuit 365 j/an?
    Poser la question c’est y répondre: l’eau de nos ruisseaux était et est encore une ressource naturelle non-commercialisable, comme le charbon, le gaz (naturel, bio ou de schiste), le pétrole, ou l’uranium.

    • « Pourquoi donc avons-nous abandonné cette méthode ancestrale et efficace de produire de l’énergie jour et nuit 365 j/an? »

      Qui sait ? Peut-être pour la même raison qui nous a fait abandonner la charrue tirée pas des boeufs pour l’agriculture.

  • Ce serait bien de se documenter sérieusement sur la tenue dans le temps des éoliennes.

    Un résumé … http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0960148113005727

    avec le pdf pour le document complet.

    Une étude sur 282 parcs éoliens construits entre 1991 et 2012.

    Depuis 1991, la technologie a fait de grands progrès.

    • Le nucléaire est certainement un source d’énergie intéressante du point de vue des émissions de GAS, avec un coût de production qui semble, jusqu’à présent, assez faible……… Mais si l’on regarde les coûts engendrés par le peu de centrales en cours d’assainissement, on constate qu’ils sont considérablement supérieurs à ce qu’il avait été prévu. On ne parle pas de 20% ou 30% de plus mais de multiples de 3 à 10 fois les budgets prévus…. Comment la France va-t-elle gérer cette situation ?

      Après Tchernobyl, dont le monde entier fustigeait la technologie de pays de l’est, on voit que celle des pays de l’ouest (américaine) n’est pas meilleure avec Fukushima… Il ne reste plus que la France à être convaincue de maitriser mieux que tout le monde… Mais si elle aussi se trompait… Combien cela couterait ?

      Mais bon, si l’on fait abstraction des conséquences dramatiques pour les populations concernées par de tels accidents c’est certain que l’arrêt de toute activité humaine sur un rayon de 50 Km autour d’une centrale doit être plutôt positif d’un point de vue des émissions de GAS…

  • Un truc que je comprends pas, ce qui coûte cher dans une éolienne, c’est bien la production, l’installation, le démontage et le recyclage et l’entretien et pas le combustible.
    Alors pourquoi produire toujours des éolienne plus grande, plus cher, avec certes un rendement légèrement meilleur mais de toute façon limité à un maximum. Surtout que ce gros investissement vous rapporte peanuts quand y’a pas de vent… A mon avis il y a une mauvaise analyse du risque de ces investissements du fait des subventions qui encourage les grosse productions.
    Pourquoi ne pas faire des éolienne de moins bonne qualité et plus petite, mais beaucoup moins cher à produire, installer, entretenir et démonter en pièce détaché et ainsi améliorer le rendement de l’investissement initial ?
    L’objectif n’est pas de produire le plus d’énergie possible, c’est complètement illusoire de croire que l’éolien peut nous fournir la majorité de notre énergie, mais de produire une énergie rentable économiquement.
    En fait, je penses qu’en euro constant on pourrait démontrer qu’un moulin à vent au moyen age est un bien meilleurs investissement qu’une éolienne de maintenant.

  • Excellent article, vous exposez clairement les chiffres et les faits.
    Très bon point de rappeler l’intermittence de la production des ENR qu’un réseau électrique ne peut pas accepter, d’où la nécessité de centrales thermiques fossiles.

    Pour rebondir la dessus, le jour où les ENR auront un facteur de charge plus intéressant, avec l’avènement de vraie grosses batteries pour stocker le surplus de production et le rebalancer sur le réseau en cas de manque de vent (par exemple), on pourra peut-être se passer un peu plus de centrales thermiques. Mais ça c’est pas pour tout de suite…

    Si seulement les « écolos » pouvaient apprendre et comprendre ça…

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