Produire de l’énergie avec les déchets nucléaires ?

La start-up Transatomic Power est parvenue à développer un réacteur nucléaire à sels fondus, pouvant être alimenté uniquement par les déchets nucléaires des autres centrales.

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Centrale nucléaire du Tricastin (Crédits : Sancio83, Image libre de droits)

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Produire de l’énergie avec les déchets nucléaires ?

Publié le 16 février 2014
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Par Aymeric Pontier.

Centrale nucléaire du Tricastin (Crédits : Sancio83, Image libre de droits)Trois anciens étudiants du MIT (Russ Wilcox, Mark Massie et Leslie Dewan) ont conçu un réacteur nucléaire capable de produire d’énormes quantités d’électricité rien qu’en consumant les déchets radioactifs issus des centrales conventionnelles, tout en réduisant leur durée de vie radioactive. Pour promouvoir cette solution, ils ont créé en 2010 leur entreprise : Transatomic Power.

Pour comprendre comment ils s’y sont pris, il est nécessaire de rappeler que les centrales nucléaires classiques ne sont en mesure d’extraire qu’une infime partie de l’énergie contenue dans l’uranium, en moyenne 3 à 5 %. C’est justement cette caractéristique qui rend les déchets nucléaires aussi dangereux : l’énergie qu’ils renferment est considérable.

En exploitant cette énergie résiduelle, la technologie de Transatomic Power permettrait de multiplier par 75 l’électricité produite par tonne d’uranium extrait.

Et ce tout en réduisant la durée de vie radioactive des déchets de plusieurs centaines de milliers d’années à quelques centaines d’années. Certes, on pourra objecter que c’est encore trop, mais une division par 1000 de la durée de conservation des déchets ce n’est pas rien en matière de coût sur le long terme ! Loin s’en faut…

La conception design du réacteur est basée sur d’anciennes recherches américaines datant des années 1950 et 1960. Époque à laquelle les réacteurs à sels fondus avaient été envisagés pendant un temps avant d’êtres abandonnés au profit des réacteurs à eau pressurisée, devenus la norme partout dans le monde depuis les années 1980.

L’équipe de Transatomic Power a amélioré l’idée de départ en modifiant certains des matériaux employés. Un modérateur en hydrure de zirconium au lieu du graphite entraîne une réduction de la taille et donc du coût de construction du réacteur. Et en remplaçant le Flibe par des fluorures de lithium et d’uranium, la combustion d’un uranium très faiblement enrichi devient possible.

Cela a deux conséquences majeures sur le fonctionnement du réacteur à sels fondus.

D’une part, étant miniaturisé, il peut désormais être construit à côté des centrales existantes, afin de s’alimenter en déchets nucléaires directement à la source. Ce qui éviterait le fort problématique transport des déchets d’un endroit à un autre…

D’autre part, lorsqu’il n’a plus de déchets à sa disposition, il fonctionne sur le même modèle que les réacteurs conventionnels, à la différence qu’il accepte de l’uranium enrichi à moins de 2 %. Et si jamais l’uranium venait à manquer, le réacteur peut aussi être alimenté en thorium !

Avec les centaines de milliers de tonnes de déchets nucléaires déjà stockées, les futurs réacteurs de Transatomic Power seraient en mesure de produire assez d’électricité pour la planète entière pendant 72 ans au rythme actuel de consommation. Sans même compter les déchets nucléaires qui seront produits d’ici là et l’uranium encore disponible dans le sous-sol ! Quant au thorium, les ressources sur Terre sont suffisantes pour les milliers d’années à venir.

Côté prix, ces ingénieurs-entrepreneurs pensent pouvoir abaisser le coût de production de l’énergie nucléaire d’au moins un tiers en se basant sur l’architecture habituelle des centrales, ce qui rendrait l’électricité nucléaire moins chère que celles issues des centrales à charbon. Associée à la diminution du coût du stockage/retraitement des déchets et d’autres innovations, cette technologie pourrait engendrer d’ici quelques années des économies bien plus importantes encore, réduisant le coût de l’électricité nucléaire de moitié voire davantage.

Bref, ils mettent à notre disposition une solution qui nous débarrasse des déchets nucléaires, et qui est susceptible de produire massivement de l’électricité bon marché.

Voici une vidéo de présentation où Leslie Dewan explique en détail le fonctionnement du réacteur :


Sur le web.

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  • Association Ma Zone Contrôlée
    Condition de travail et de vie des sous-traitants de cette industrie qui participent à la production de l’électricité, réalisent la conduite et la maintenance de certaines installations, réalisent le démantèlement de nos vieilles installations et conditionnent les déchets .
    http://www.ma-zone-controlee.com/
    D’avance merci à tous de votre soutien

    • Ils devraient commencer par récupérer chez Tepco la chaleur perdue sous les réacteurs explosés de Fukushima qui empêche de congeler le sol pour bloquer les écoulements d’eau très radioactive vers la mer !!

      Quelques pour cents, sont des frifelins alors que nous perdons sur nos toits et parkings toute l’énergie solaire thermique énorme en été qui pourrait être utilisée pour nous chauffer en hiver, comme à http://www.dlsc.ca !!! gratuit et perpétuel !!

      simple : on conserve la chaleur solaire de l’été gaspillée sur nos toits et parkings pour avec se chauffer en hiver, avec un stockage sous terre de cette chaleur qui garde cette chaleur sur des mois, juste fait avec des perçages de tuyaux tous les deux mètres dans la terre ou la roche gratuite sous nos pieds.
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Communaut%C3%A9_solaire_de_Drake_Landing
      Aucune pompe à chaleur pour cette géothermie peu profonde à recharge solaire thermique simple en été qui fournit en hiver la chaleur d’été conservée.

  • Une filiaure étudié depuis des années comme précisé ds l’article les contraintes techniques sont tjrs là malheureusement

    • Étudiée depuis des années certes, mais une des filières les moins sérieusement envisagées pour des raisons diverses (notamment certains intérêts nationaux… La prédominance du sodium… Etc.).

      Il s’avère qu’elle possède des avantages intéressant quand on parle de brûler les déchets.

  • Encore ces bons vieux effets d’annonce sur un futur réacteur littéralement « magique ». Il est vrai que les gens sont tellement désinformés sur le nucléaire (on n’est pas en France pour rien) qu’ils peuvent croire que, comme on jette une bûche dans la cheminée, on pourra saisir les déchets nucléaires et les « enfourner » tels quels dans ce machin miraculeux.

    Et puis même mettre du thorium tant qu’on y est ! Peu importe que le thorium ne soit pas fissile, que les grands pays nucléarisés se cassent les dents depuis des décennies : nos trois étudiants ont tout réglé…

    Au fait, ils ont aussi découvert le monstre du Loch Ness et le Yéti…

    • Le thorium devient fissile une fois transmuté en isotope d’uranium par simple exposition à des neutrons, exactement de la manière dont le réacteur présenté dans cet article devrait déjà traiter les déchets nucléaires.

      Moi je demande à voir.

      • Par « simple » exposition à des neutrons.

        Oui, si « simple » que tous les grands pays nucléarisés s’y cassent les dents depuis 50 ans !!!

        En France, les nucléocrates ont même fait passé leur échec tonitruant avec Superphénix pour une « concession faite au Verts ». Comme si les Verts avaient jamais obtenu quoi que ce soit en se compromettant avec les partis pronucléaires !!! Ridicule…

        • Vous déblatérez des conneries plus grosses que vous. Le thorium n’a pas été sérieusement étudié pour une raison simple : tant que l’uranium est aussi bon marché, ça ne vaut pas le coup.

          Super phénix n’a jamais été conçu pour fonctionner en cycle thorium, par ailleurs. Signe que vous aimez bien gesticuler dans tous les sens et mélanger un peu les faits pour avoir l’air de savoir de quoi vous parlez…

        • La majorité des arrêts de superphoenix étaient administratifs.

        • Vous êtes d’une ignorance totale manifeste du sujet…

          Un réacteur qui transmute une partie de son combustible pour le rendre fissile, ça s’appelle un « breeder reactor » et c’est un principe de fonctionnement très courant puisque cela permet d’économiser la grande majorité de l’uranium que l’on utilise: l’U235 instable sert à produire l’énergie initiale autant qu’à transmuter l’U238 en plutonium-239, ce qui transforme un métal non-fissile mais dit « fertile » en combustible nucléaire fissile, ensuite utilisé dans un second réacteur (voire dans le même, c’est le cas des surgénérateurs).

          Et pour votre information (on peut toujours essayer), ce principe de fonctionnement appliqué au Thorium (le Th232 est fertile et se transmute en U233 fissile) fonctionne depuis les années 60 et il est encore utilisé aujourd’hui (des réacteurs au Thorium sont en service, principalement en Inde).

        • Produire de l’U233 n’est vraiment pas le problème des RSF… Le problème des RSF c’est qu’on ne peut vraiment pas faire de plutonium militaire avec. C’est très difficile d’initier une filière sans agiter l’appât de la force nucléaire aux politiques. Une fois la technologie en place la plupart des pays s’équipent en achetant sur catalogue, donc des réacteurs à eau classique, issu des réacteurs expérimentaux qui produisaient surtout du plutonium.

        • Autant les réacteurs à sels fondus que l’utilisation du Thorium à la place de l’Uranium sont connus depuis belle lurette. C’est bien qu’une startup ait cherché à y apporter quelques améliorations technologiques, mais on est très loin d’un design industriel.
          Superphénix, réacteur à neutrons rapides, aurait pu servir d’incinérateur à déchets si un gouvernement de gauche ne s’était pas compromis avec des Verts, en leur concédant l’arrêt de ce réacteur qui était une réelle réussite technologique. Et tant mieux s’ils ont politiquement payé cher cette compromission. Il est probable que l’actuel pouvoir Rose/Vert en a tiré les leçons et n’ira pas au bout de ses déclarations, tant mieux pour l’économie de notre pays.
          Ceci étant rappelé, il faut encourager à développer uen solution industrielle d’incinération des déchets des réacteurs REP actuels, c’est à notre portée (on y serait déjà si Voynet etc…). Cela simplifierait grandement la problématique des déchets, et améliorerait encore l’acceptation du nucléaire par nos concitoyens.

    • Oui oui, 3 « étudiants »: http://transatomicpower.com/team.php

      Je vois surtout une personne qui a cofondé sa première boite en 1997 revendue pour plusieurs centaines de millions de dollars, et une autre nommée parmi les 30 personnalités de l’année 2013 par Time magazine.

      Désolé, mais il va falloir trouver un autre angle d’attaque que l’âgisme et l’ad hominem…

    • Tien le guignol est de sortie, niant l’évidence, le proto de RSF a bouffé du plutonium dans les années 60 sans broncher, ça deviendrai impossible maintenant. Vous êtes pathétique, admettez enfin que vous travaillez pour le lobby du pétrole et du charbon.

    • Observatoire du Nucléaire devrait avoir le courage de s’appeler: « site anti-nucléaire ».
      D’ailleurs fidèle à sa posture, ses jugements sont toujours aussi superficiels qu’injustifiés: continuez ainsi, vous faites de plus en plus de pro-nucléaires en France (Cf les sondages… malgré le martèlement médiatique du plus haut de l’Etat au dernier des médias… Bravo.
      D’ailleurs un regard vers l’étranger devrait leur faire voir le gouffre qui s’ouvre sous ses pieds: 71 centrales nucléaires en construction dans le monde et chaque année ce chiffre augmente: il n’y en a jamais eu autant dans l’Histoire.
      Les réacteurs à sels fondus sont en cours de développement en Inde et en Chine: Quand la moitié de l’humanité assoiffée d’énergie sérieuse s’y met, ce ne sont certainement pas les petits perroquets hexagonaux qui sont dans le vrai.. Ah! Ah!

  • Petite question naïve : les surgénérateurs ne sont-ils pas des réacteurs à sels fondus aussi ? Il me semble que super phénix utilisait du sodium…

    • Le sodium est un métal, pas un sel.

    • Votre question est du même genre que :
      Les voitures ne sont elles pas des véhicules fonctionnant au diesel ?

      En l’occurrence, il y a des voitures qui fonctionnent au diesel, d’autres pas.

      Un surgénérateur est un réacteur avec un ratio de conversion supérieur à 1, c’est à dire qu’il transforme les matériaux dits fertiles (ex. uranium 238, thorium 232) en matières fissiles dans des proportions qui dépassent sa propre consommation de matière fissile : on « fabrique plus de combustible que l’on produit ».

      La filière la plus citée pour les surgénérateurs est la filière sodium — ça ne fait pas de tous les surgénérateurs des réacteurs au sodium !

      Pour info, comme le dit Jesrad :

      Sodium seul : métal

      Il existe des sels de sodium dans lequel le sodium est à l’état ionique (à perdu un électron « dérobé » par un autre élément), comme le chlorure de sodium que vous utilisez tous les jours pour saler vos plats.

      Ils ont des propriétés chimiques différentes.

    • Il y a plein de façons de faire de la fission nucléaire. Un surgénérateur peut fonctionner sur le cycle Uranium238 – Plutonium239 avec un combustible solide et refroidi au sodium. Mais un surgénérateur avec un combustible LIQUIDE fonctionnant sur le cycle Thorium232 – Uranium233 est une alternative beaucoup plus attractive.

  • une avancée qui rend les verts encore plus verts …. de rage

    • Au contraire, si l’avenir du nucléaire est dans une chambre d’étudiant, alors tout va bien.

      De toute façon, les données sont claires concernant la part du nucléaire dans l’électricité mondiale :

      – 17,1% en 2001
      – 15,7% en 2004
      – 13,8% en 2007
      – 12,9% en 2010 (tout ça avant Fukushima !)
      – 11,7% en 2011
      – 9% aujourd’hui (estimation en attendant la parution annuelle)
      Données AIE, document annuel Key world stat energy

      Le reste, c’est bla bla bla, bla bla bla…

      • C’est bizarre, excusez moi de vous demander pardon si je fais une mauvaise analyse … mais j’ai l’impression que vous n’aimez pas le « nucéaire ».

        Mais je peux me tromper évidemment.

      • Vos données cachent l’arrêt de 50 réacteurs au Japon et la grosse montée du charbon notamment en Chine.

        • Non :

          – l’effondrement du nucléaire a commencé en 2001, bien avant Fukushima
          – toutes les autres énergies progressent, les renouvelables mais aussi le charbon : on peut le déplorer mais le fait est que les énergéticiens (qui ne sont pas dirigés par des antinucléaires !) ne font pratiquement plus de nucléaire, pour une seule raison : TROP CHER !

          • Trop cher? Allez expliquez ça aux chinois. L’argument du prix ne tien que parce que personne n’assument le cout de la pollution du charbon. D’autre par RSF, fusion aneutronique, ITER, des voix royales sont des les tuyaux, aussi bien dans des projets gouvernementaux que privée. Votre délire écolo-bobo est en train de s’effondrer en Allemagne.

            • Dans un débat de comparaison des énergies, il ne faut pas négliger que l’ensemble du marché des énergies fossiles est fondé sur la violence et l’agression. La vaste majorité des marchés de l’énergie fossile sont affectés par des enjeux géopolitiques militaires. Quand les pays qui mettent en marché la ressource ne sont pas directement occupés par nos armées, ils sont dirigés par des gouvernements fantoches sinon nos États agressent leur liberté de commerce à coups d’embargots et de sanctions économiques. Qu’est-ce alors qu’un libre-marché dans ces conditions?

              Si l’occident cessait sa domination par la violence pour le contrôle des ressources fossiles, le marché deviendrait tel qu’il serait probablement rentable de faire tourner les générateurs avec des ânes.

            • @Karg

              Ce qui est le plus étonnant, c’est que les Chinnois ne sont certainement pas les plus en pointe sur la lutte contre la pollution par le charbon, qu’ils ont des réserves à ne pas savoir qu’ne faire, et probablement de la main d’oeuvre à bas prix pour encore pas mal d’année. Mais ils investissent dans le nucléaire et sont à la pointe sur les RSF.

              Pour l’argument prix, je dirais en outre qu’il y a plus de progrès à faire sur le rendement du nucléaire que sur celui du charbon (surtout s’il faut filtrer les particules et piéger le CO2 pour faire plaisir aux écolos) et que donc l’avenir est plus à la fission nucléaire même si ce n’est qu’une transition en attendant la fusion.

            • @Pragma: les chinois prennent des décisions à plusieurs niveaux: court, moyen et long terme. Ça peut paraître étrange dans nos vieilles démocraties dégénérées pilotées aux sondages, mais c’est comme ça que devrait être dirigé un pays. Ils savent qu’ils n’ont pas encore une maîtrise suffisante pour embrayer sur un développement massif nucléaire souverain, alors ils achètent à droit à gauche, basculant petit à petit vers leur technologie. A court terme ils doivent maintenir leur croissance, coûte que coûte, donc c’est le charbon, par contre à moyen terme ils vont imposer des normes de rejets de plus en plus stricte pour réduire la pollution. A plus long terme le choix du nucléaire est évident, d’où le programme MSR.

      • @Observatoire du nucléaire : vos chiffres montrent la progression des combustibles fossiles (surtout le charbon), pas le recul du nucléaire. Etes-vous en faveur du changement climatique ?

      • vous avez les données pour l’éolien/solaire ?

      • Vous venez vous féliciter de l’augmentation drastique de la production d’électricité à l’aide de charbon et de gaz de schiste, c’est pas beau ça? Faux écologiste, vrai pollueur.

        • Je m’inquiète de plus en plus du niveau intellectuel des pronucléaires, qui touche au zéro absolu.
          Par exemple, lorsqu’on leur fourni les chiffres officiels qui montrent l’effondrement de la part du nucléaire, ils s’écrient « mais alors vous êtes pour le charbon, pour le co2 »

          Ils ne comprennent pas que les antinucléaires n’y sont pour rien, c’est seulement parce que le nucléaire est trop cher qu’il ne se développe pas.

          De toute façon, les pays nucléarisés sont AUSSI les premiers émetteurs de co2, y compris la France (dont 75% de la conso d’énergie sont couverts par le trio pétrole-gaz-charbon).

          • « De toute façon, les pays nucléarisés sont AUSSI les premiers émetteurs de co2 »

            Je vous conseille d’aller vivre en Afrique :
            – vous pourrez y trouver l’état de nature idéal au fin fond de la brousse,
            – ça vous remettra peut-être les idées en place question croissance, économie, richesse, niveau intellectuel et espérance de vie.

            • Quand t’es rendu à inviter un compatriote à aller vivre ailleurs et que tu caresses si amoureusement l’envie de déporter ceux qui ne pensent pas comme toi, c’est que t’es un fasciste.

            • Je ne déporte personne, chacun est libre d’aller vivre où il veut. Et le fait de passer un certain temps dans un pays pauvre est une bonne chose pour comprendre que les problêmes franco-français sont TRES relatifs.

          • Quelle pantalonnade, l’Observatoire de l’antinucléaire qui parlent de niveau intellectuel, à mourir de rire. Lire vos interventions ne provoque pas d’inquiétude au sujet de vos facultés intellectuelles, nous savons qu’elles sont extrêmement limité, par contre elles prouvent aussi votre pensée est fondamentalement malade. Vous n’êtes pas seulement un imbécile, vous êtes un fou et un mythomane. Et je vais le prouver.

            Le nucléaire trop cher? Utiliser cet argument est à double tranchant, car il rendrait nécessaire d’exclure les énergies renouvelables car toute sont plus coûteuse que le charbon. Le nucléaire pourrait être moins coûteux que le charbon si on bascule vers les RSF ou qu’on maîtrise la fusion. Les ENR (hors biomasse et hydro, mais ces deux n’ont pas un potentiel sans limite) ne pourront jamais lutter, c’est impossible à cause de la fluence qui rend la production ingérable au delà d’un seuil navigant entre 10 et 25% de la production annuel: arrêt forcé, stockage de l’énergie, perte diverse, tout cela augmente le cout réelle de ces énergies bien au delà du prix payé à la sortie de l’éolienne ou du panneaux solaire.

            J’ai réalisé le calcul pour l’Allemagne, les chiffres ne mentent pas:
            ttp://www.air-defense.net/forum/topic/12391-energies-renouvelables-projets-et-conséquences/?p=736700
            Le cout réel des ENR est en réalité 3 fois plus élevé que le prix moyen: le tarif imposé au consommateur allemand s’explique par un cout réelle des ENR de près de 450 euro par MWh. A ce tarif là il faut rallumer Superphoenix de toute urgence.

            La seconde preuve concerne votre mythomanie, vous prétendez que 75% de la conso énergétique provient du pétrole, gaz, et charbon en France? C’est totalement faux. En réalité en énergie primaire nous utilisons un peu moins de 50% d’après l’INSEE. Aucun autre pays comparable en terme de niveau de vie n’atteint cette performance.
            L’Allemagne, sans nucléaire, c’est effectivement 79.8% d’énergie fossile.

            sources:
            http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=nattef11347
            http://www.ag-energiebilanzen.de/index.php?article_id=29&fileName=ageb_pressedienst_08_2013_pev_jahr.pdf

            En plus d’être un esprit malade, incompétent, vous êtes un menteur patenté. Vous n’avez pas honte ?

          • Observatoire du nucléaire : « Ils ne comprennent pas que les antinucléaires n’y sont pour rien »

            L’hôpital qui se fout de la charité. En Allemagne arrêt complet (pays les plus polluant d’Europe mais bon)
            mais en France et ailleurs aucun effet ma bonne dame. 40 ans de lutte et d’actions, blocage, lobbying, pas un frémissement sur les couts et les projets. (lol)

            La question à 2 euro c’est pourquoi vous vous fatiguez si ça meurt tout naturellement et qu’aucune de vos action n’a jamais eu d’impact ?

  • Sympa la pub pour cette entreprise, bien que nous sommes conscient que cet article a juste pour but de convaincre les indécis que le nucléaire est en bonne voie et représente l’avenir.

    S’eut été bien d’avoir un avis neutre d’un spécialiste du nucléaire plutôt que de tourner cet article en plaidoirie en faveur du nucléaire.

  • Ce qui m’étonne, c’est qu’une startup puisse proposer des réacteurs nucléaires.

    S’agit-il d’un appel à financement destiné à des grands groupes ou peut-on réellement construire un réacteur nucléaire dans son garage et se procurer le combustible sur Internet ?

    Rudolf Diesel avait déja eu toutes les peines du monde à réaliser un prototype avec l’appui d’un industriel. La, il y a un détail qui m’échappe.

    • Russ Wilcox avait sans doute déjà de quoi investir, au moins en partie, avec les sous de sa boite cofondée en 1997 (vendue 450 millions de dollars en 2009) : http://transatomicpower.com/team.php

      • Je conçois bien que l’on développe un prototype d’écran tactile dans un petit labo et qu’on le fasse produire en Chine ou ailleurs pour le vendre à Amazon. Mais comment on fait ça avec des réacteurs nucléaires ?

        • On fait de l’ingénierie. Comme toute l’ingénierie moderne : en chambre et sur écran. Ensuite on multiplie par 10 les dimensionnement, par sécurité. Puis on fait le tour des gens que ça peut intéresser, par tout moyens, donc internet, de nos jours.

        • Depuis 2010, ils se sont basés sur les recherches des années 1960, et ont travaillé à améliorer le réacteur à sels fondus de l’époque en testant divers matériaux. Désormais, ils pensent avoir trouvé les bons outils, et désirent construire leur prototype. Et donc, ils font le tour des grandes entreprises comme Google, qui organise les conférences « Solve for x » dédiées aux technologies émergentes, pour récolter les 200 millions de dollars nécessaires. Je ne sais pas combien ils leur manquent encore sur cette somme, sans doute peu. Ils se donnent jusqu’à 2020 pour valider définitivement leur concept. Leur principal concurrent pour l’instant est le gouvernement chinois qui a déjà investi 350 millions de dollars dans une technologie similaire.

          • Est-ce qu’il y a beaucoup de projets privés ou est-ce une exception ?

            • La plupart des entreprises d’ingénierie nucléaire sont des filiales de sociétés étatiques, ou de groupes privés proches de l’Etat. Première fois que j’entends parler d’une start-up désirant se lancer sur ce marché, mais il peut y en avoir d’autres qui n’ont pas eu la chance d’avoir un gigantesque coup de pub offert par le Time, le MIT et Google.

            • C’est une approche intéressante (privatiser la recherche). Si les entreprises d’état sont entravées par des considérations politiques et militaires ou de simples questions de rentabilisation des fillières existantes, il y a un probablement un potentiel énorme de progès technologue à réaliser ainsi.

  • Sources de production d’électricité dans le monde en térawatts-heures (TWh)
    TWh 2000 2002 2004 2015 2030
    Charbon 5 989 6 241 6 917 10 609 14 703
    Pétrole 1 241 1 181 1 161 1 195 940
    Gaz 2 676 3 070 3 412 5 236 7 790
    Nucléaire 2 586 2 654 2 740 3 108 3 304
    Hydrauli 2 650 2 610 2 809 3 682 4 749
    Autres 249 318 369 986 2 264
    Total 15 391 16 074 17 408 24 816 33 750
    (source AIE via futura)

    le nucléaire va continuer à progresser mais moins que le gaz et le charbon, les autres englobent ensemble la biomasse l’éolien et le solaire qui resteront anecdotiques les 3 7% en 2030 ….

    le frein au nucléaire est entre autres la lourdeur des filières actuelles (voir l’Iran), un nucléaire pouvant se décliner sur de petites installations avec peu ou pas de déchets (thorium) verrait si son coût est compétitif vs charbon/gaz sa production s’envoler

    NOta : il semble que les étudiants du MIT ont inventé l’eau chaude le CEA a déjà envisagé la transition de la filière nationale de l’eau pressurisée vers les sels fondus en brûlant les déchets notamment le plutonium

    http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9acteur_nucl%C3%A9aire_%C3%A0_sels_fondus

    • Mais pourquoi parlez-vous d’étudiants?

      Un seul d’entre eux est encore doctorant au MIT, les deux autres ne le sont plus, et avaient une carrière professionnelle bien avant de monter cette boite (le CEO a monté sa première entreprise en 1997).

      En tous cas, les commentaires de cet article transpirent le mépris pour la jeunesse, c’est génial pour faire avancer la discussion…

    • Amusant de ne donner que des « augmentations » futures et donc virtuelles, alors que les données RÉELLES montrent elles un effondrement du nucléaire.

      A tel point que la WNA a carrément censuré son propre document annuel, supprimant la courbe de la part du nucléaire dans l’électricité mondiale : elle est en chute libre !

      cf http://observ.nucleaire.free.fr/obsdunuc-corrige-censure-WNA.pdf

      • Observatoire du nucléaire : « Amusant de ne donner que des « augmentations » futures et donc virtuelles, alors que les données RÉELLES montrent elles un effondrement du nucléaire. »
        ——————————
        Les données RÉELLES ne montrent PAS d’effondrement, ne mens pas aussi effrontément. Elles montrent que mondialement, depuis 2000, la capacité nucléaire (en GWe) est en hausse et la production (en TWh) reste inchangée : cf graphique 3e page de l’IAEA ( http://www.iaea.org/INPRO/5th_Dialogue_Forum/Thursday,_30.08.2012/20120829MycleSchneider-IAEA-Seoul-LD.pdf ).
        Il y a une baisse en 2012 post-Fukushima mais elle est temporaire vu que les Japonais redémarrent leur centrales dès cet été. Il y a un « effondrement » du nucléaire dans l’UE27 à cause de l’hystérie et la propagande mensongère des escrolos, mais bon, on s’en fout, s’il n’y avait que ça qui s’effondre sur le vieux continent !

        Donc vu les dizaines de réacteurs nucléaires que les Chinois, Russes, Coréens, Américains, Indiens… mettent en marche, tu peux toujours rêver et affabuler sur un « effondrement », tes voeux pieux ne changent rien à la réalité.

        • Passer de 17% à 9%, c’est un effondrement, et ce n’est pas fini car les quelques réacteurs (et non des dizaines !) qui vont péniblement être mis en service (10 ans pour un pauvre réacteur !) ne compenseront même pas les nombreuses fermetures (5 aux USA ces derniers mois).

          Comme, pendant ce temps, toutes les autres énergies progressent, la part du nucléaire va continuer à couler !

          • Observatoire du nucléaire : « Passer de 17% à 9%, c’est un effondrement,  »
            ———————————
            La production nucléaire est passée de 1500 TWh en 2000 à 1500 TWh en 2012, le nombre de réacteurs est passé de 450 en 2000 à 460 en 2012 donc NON, ce n’est pas un « effondrement ».

            Observatoire du nucléaire : « ce n’est pas fini car les quelques réacteurs (et non des dizaines !) qui vont péniblement être mis en service (10 ans pour un pauvre réacteur !)  »
            —————————————–
            Bah non, il n’y a pas quelques réacteurs mais bien des dizaines de réacteurs prochainement mis en service. Rien qu’en 2013, il y a eu 13 réacteurs de plus (même en comptant les fermetures) et 14 GWe nucléaires ajoutés. Tu as beau mentir, et encore mentir, ça ne change rien à la réalité.

            Observatoire du nucléaire : « les nombreuses fermetures (5 aux USA ces derniers mois). »
            ———————————————–
            Les USA ferment de vieilles centrales nucléaires (et ils en construisent de nouvelles, chose que tu « oublies » de signaler) simplement, parce que le prix du gaz y est 3x moins cher qu’en Europe, ça s’appelle du simple bon sens. Si tu y vois le signe de quelque chose d’autre, il faut pas oublier de prendre tes médocs.

          • Je vais te dire pourquoi la part du nucléaire a baissé.

            Dans les pays developpés, la mouvance écologiste a tout fait pour saboter toutes formes d’énergie autres que les éoliennes et panneaux solaires ces dernières années. En agitant les peurs et en rendant les débats constructifs impossibles, la plupart des pays de l’OCDE n’ont pas mis un réacteur en service ces dernières années. À la place on s’est retrouvé avec des éoliennes, des panneaux solaires et un paquet de centrales au charbon et au gaz pour absorber l’énorme augmentation de la demande d’électricité de ces 20 dernières années.

            Mais désolé de te decevoir, la tendance actuelle est en faveur d’un retour au nucléaire. Le Japon s’y remet, la Finlande, l’Angleterre aussi, etc. Et l’Allemagne s’y remettra surement bientôt tellement leur transition énergétique s’avère être une catastrophe totale. Chez les BRICS pareil, en Chine et en Inde, on a bien compris que le nucléaire représentait une chance fordimable et on investit dedans massivement. Bref, que tu le veuilles ou non, la capacité de génération nucléaire va exploser à moyen terme (10 – 15 ans).

    • « Le CEA a déjà… »

      Oui, mais seulement envisagé. Le CEA se concentre sur d’autres filières (rapide Sodium et rapide Gaz).

      Je rappelle qu’originellement le réacteur à sels fondus est une invention américaine qui date de la fin des années 40. Pas la peine de faire cocorico, sur le coup.

  • Un réacteur de ce type a fonctionné pendant 4 ans à OakRidge, et bien qu’il s’agissait d’un prototype ,il a fourni 1Mw avec un facteur de charge de 80% sur cette période.
    C’était tellement souple à conduire que pour de longs WE, ils arrêtaient le réacteur et le remettaient en route à leur retour.
    Plusieurs pays misent sur ce procédé, dont la Chine(avec l’aide des USA ) qui y consacre de gros budgets.
    Mais en France on s’en fout, on aura des réserves de gaz de schistes pour l’éternité

    Nucléaire, pesticides, OGM,ondes maléfiques, pluies acides, acidification des océans….blablabla, la mouvance ressasse toujours les bobards, sur le principe qu’un mensonge suffisament répété, prend des aires de vérité.

    des enclumes

  • Si c’est vrai c’est un progrès, un tournant majeur.

    Parallèlement, les deux tiers de l’énergie sont « perdus » en chaleur.

    Il y a donc, théoriquement, la possibilité d’augmenter le rendement global, de le doubler.

    • joletaxi : « Un réacteur de ce type a fonctionné pendant 4 ans à OakRidge »
      ————————————————
      Un réacteur qui brûle les déchets nucléaire, qui consomme plus de 99% de l’énergie du minerais uranium (au lieu des 0,7% actuels), et qui a fonctionné et produit de l’électricité pendant 30 ans sans un seul incident, existe DEJA.
      Ca s’appelle l’EBR II, aux laboratoires Argonne. Toute la technologie du réacteur, toute la filière de purification intégrée du combustible par électrolyse, tous les automates… ont été testés et éprouvés et prêts à la commercialisation. Tout est au point, il n’y a plus aucun obstacle théorique, technique ou économique à lever, contrairement au vaporware de Transatomic Power (dont le choix du modérateur à base d’hydrure de zirconium au lieu du classique graphite de Terrestrial Energy n’a jamais été validé techniquement).

      Donc la techno produisant de l’énergie ultra bon marché et illimitée existe déjà dès les années 60, elle a simplement été tuée brutalement par Clinton & Al Gore en 1994, de manière purement idéologique. Mais bon, ce n’est pas la première fois qu’Al Carbone nous plante un poignard dans le dos.

      • bonsoir minitax

        tu n’aurais pas un lien sur ce réacteur?

        merci d’avance

      • Je te trouve un peu dur avec des gens qui viennent de publier ce qui n’est encore qu’un concept (mis ensemble intelligemment).

        EBR-II n’as pas résolu toutes les questions concernant le retraitement du combustible. C’est une des parties les plus coûteuses d’un réacteur en cycle fermé. Dans un réacteur à combustible solide, il y un horizon limite qui est la durée de vie du combustible sous irradiation, après quoi tu dois nécessairement le sortir du réacteur, et le retraiter. C’est là un des avantages du combustible liquide : tu dois régulièrement retraiter une partie du combustible, mais l’essentiel de l’inventaire peut rester dans le coeur indéfiniment…

        Par ailleurs, pour l’application spécifique des déchets, il existe d’autres limites pour les réacteurs rapides à combustible solide : les combustibles avancés (nitrures, carbures) sont pyrophoriques, cela rend leur manipulation compliquée, surtout avec des actinides mineurs qui ont une production de chaleur importante.
        Finalement, le part de déchets dans le coeur est limitée par deux autres questions : 1) dans une couverture dédiée, on peut en mettre ~20%; mais après, on a des problèmes potentiels pour le refroidissement 2) dans tout le réacteur en mode homogène, ce qui limite la part à quelques pourcents, après quoi on risque un coefficient de vide positif (!).

        • Polybertarian : « EBR-II n’as pas résolu toutes les questions concernant le retraitement du combustible. »
          ———————————-
          Quelle question non résolue ?
          Toute la filière de retraitement par électrolyse de l’EBR II est au point, tout est fonctionnels et a fonctionné pendant 30 ans sans poser aucun problème.
          Notez que je ne dis pas que l’EBR-II est supérieur ou non (je pense comme vous que le réacteur à sels fondus & thorium est infiniment meilleur), je dis que l’EBR-II est 100% au point, tant d’un point de vue technique que commercial, et je ne vois pour l’instant rien qui contredise ce fait.

          @joletaxi
          pour les infos sur l’EBR II et toute la filière IFR (integral fast reactor), regarde sur Wiki puis les liens associés.

          • L’EBR reste un réacteur à combustible solide, donc forcément il est limité par rapport aux réacteurs à sels fondus:
            – en sûreté, les MSR sont totalement immunisés contre la fonte et la surchauffe.
            – la retraitement est séquentielle, ce qui réduit le taux d’utilisation réelle du combustible (même si j’admet que passer de 0.7 à 40% ça serai déjà fantastique)
            – il ne permettra pas d’embrayer sur le cycle thorium sans reconstruire une nouvelle filière avec un nouveau type de réacteur: le thorium nécessite le retraitement en ligne.

            • @Karg se

              sur l’EBR, le retraitement est continu et non séquentiel justement grâce à un réacteur pool à pression atmosphérique (en fait avec une légère surpression pour détecter les fuites). Le système de changement de combustible en continu a été testé et éprouvé sur des dizaines de milliers de barres. Pour donner une idée de la fiabilité du système, le réacteur avait un taux de disponibilité de 80% malgré le fait que c’est une installation de test et qu’il servait à tester l’irradiation des combustibles. Pour plus détails, cf ici : http://www.thesciencecouncil.com/dr-john-sackett/171-operating-and-test-experience-for-the-experimental-breeder-reactor-ii-ebr-ii.html

              Donc on a quasiment le même avantage que les MSR en terme de faible inventaire de combustible. Sans l’inconvénient d’une grosse cuve de sels radioactifs (puisque le sodium « sale » est juste dans les crayons, en petite quantité, et non dans le circuit primaire). Fait notable, maintenant que la cuve de l’EBR II a été entièrement vidée du sodium : on ne constate pas une seule trace de corrosion, après 30 ans de fonctionnement ! Si ce n’est pas une technologie éprouvée, je ne sais pas comment il faudrait la qualifier.

              Quant à l’utilisation du thorium dans l’EBR, il n’y a aucune raison pour dire que ça ne peut pas se faire facilement. On a la preuve que ça marche puisque l’irradiation du thorium en U233 a toujours été faite jusqu’à présent dans des réacteurs à coeurs solides (par ex. dans des réacteurs Candu chez les Indiens ou dans les classiques PWR par Lightbridge) et non dans les réacteurs à sel fondu. De plus, le recyclage en cycle fermé par électrolyse, une technique infiniment plus simple que le retraitement classique, a été étudié et documenté longuement dans l’EBR, ce qui n’est pas le cas pour les réacteurs à sel fondus.

            • @miniTAX: ça n’est pas la même chose qu’un vrai retraitement en ligne, dans un MSR le combustible est en permanence propre, dans un EBR il faut retirer un assemblage, le retraiter (donc le dissoudre etc.), puis refaire le combustible solide dans son assemblage. Le sel du MSR permet de traiter directement, sans étape de préparatoire. Hors si on veut traiter du thorium il faut forcément faire du retraitement en ligne. D’autre part un EBR n’aura jamais la sureté d’un MSR: l’enceinte de confinement liquide est imparable, même en cas de destructions de la cuve les rejets seront contenu dans le site nucléaire. Politiquement parlant c’est difficile de vendre l’idée de tremper du plutonium dans du sodium. Le Flibe et ses dérivés sont stables à l’air et à l’eau.

            • Ce serait quand même bien de faire un peu concurrence à la Chine sur les RSF.

              Sans préjuger que d’autres solutions soit plus performantes ou plus directement industrialisables, les technologies à sel fondu me semblent les plus « politiquement vendables » au public. Non ?

            • Karg se : « ça n’est pas la même chose qu’un vrai retraitement en ligne, dans un MSR le combustible est en permanence propre, dans un EBR il faut retirer un assemblage, le retraiter (donc le dissoudre etc.), puis refaire le combustible solide dans son assemblage. »
              ————————————————-
              Sauf que le « vrai retraitement en ligne » dans un MSR n’existe que sur papier (ce n’est pas difficile d’un point de vue technique mais d’un point de vue politique, c’est un énorme handicap) alors que le traitement (quasiment) en ligne de l’EBR existe, a parfaitement fonctionné et a été maîtrisé de bout en bout.
              Le MSR nécessite une unité de traitement chimique principalement en phase gazeuse, ce qui n’est pas si évident par rapport au procédé de purification en phase liquide de l’EBR. Il faut situer le contexte : une purification est facile pour un centre de retraitement comme La Hague ou Sellafield, mais pas forcément pratique à l’échelle d’une centrale électrique (question de personnel, de savoir-faire, de mise à l’échelle…).
              C’est la raison même pour laquelle Leblanc propose un MSR bien plus réaliste à base d’uranium dénaturé, où l’on ne traite PAS en ligne pendant plusieurs années, hormis un bullage pour dégazer du xénon.

              Là encore, je ne discute pas de la supériorité (théorique puisque l’unité de traitement n’existe pas encore) du MSR de FLIBE par rapport à l’EBR, je compare la maturité des deux technos, qui n’ont d’ailleurs aucune raison de s’exclure.

            • « dans un EBR il faut retirer un assemblage »
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              Dans l’EBR, les crayons sont broyés directement, gaine et coeur mélangés, puis dissous dans un bain à 500°C, le combustible nucléaire est extrait ensuite par électrolyse. Le combustible retraité n’a pas besoin d’être propre, tout se fait dans la zone de manipulation radioactive avant d’être retourné dans le réacteur. Donc c’est bien plus simple qu’une fabrication de crayons classique non fissionné. Et ça marche parfaitement, même avec la techno primitive des robots des années 60.

      • D’apres wikipedia :

        Advantages

        Breeder reactors (such as the IFR) could in principle extract almost all of the energy contained in uranium or thorium, decreasing fuel requirements by nearly two orders of magnitude compared to traditional once-through reactors, which extract less than 0.65% of the energy in mined uranium, and less than 5% of the enriched uranium with which they are fueled. This could greatly dampen concern about fuel supply or energy used in mining. In fact, seawater uranium extraction could provide enough fuel for breeder reactors to satisfy our energy needs indefinitely, thus making nuclear energy as sustainable as solar or wind renewable energy.[3]

        La dernière phrase explique pourquoi Clinton et Gore ont coule le truc. Il ne faut pas oublier qu’ils sont avides de pognons. Alors comment tu vas justifier que tu peux fabriquer de électricité de manière quasi illimité pour pas cher. Tu coules la filière gaz, charbon, la filière essence est réduite aux gros véhicules (avion, bateau, camion ?) et comme ils se servent massivement aux passages (taxes et autres pot de vins) et ils n’ont aucun intérêt a voir une techno comme ça sortir.

        C’est un peu comme l’histoire des premières ampoules qui avaient une durée de vie quasi illimitée…

        • encore un complot, mince.

          Moi, ce que je ne m’explique toujours pas, c’est pourquoi, si cette technologie existe depuis tant de dizaines d’années, d’autres pays ne l’ont pas reprises.
          Alors si on peut dire de la France et la GB qu’ils n’ont rien fait car vassaux des USA, qu’en est il de l’URSS qui n’en avait rien, mais absolument rien à faire?
          De plus, si la France a développé Superphénix et a claqué tout ce pognon en vain, pourquoi n’est elle pas plutôt allée sur ces magnifiques réacteurs?
          non, encore un truc, comme le thorium, qui paraît peut être bien mais qui, en réalité, est irréalisable, sauf dans l’esprit de qques complotistes…

          • philippe913 : « De plus, si la France a développé Superphénix et a claqué tout ce pognon en vain, pourquoi n’est elle pas plutôt allée sur ces magnifiques réacteurs? »
            ———————————————–
            Parce que ces magnifiques réacteurs sont américains et qu’ils sont classifiés et que les Ricains, comme n’importe qui d’autres ne vont pas donner leur savoir-faire au premier venu, pardi !
            Et Superphénix n’a pas claqué du pognon en vain, il aurait pu produire en toute sécurité de l’énergie bon marché pendant des décennies, comme Phénix ou le BN-600, s’il n’avait pas été fermé par Dominique Voynet par idéologie et par obscurantisme.

            Superphénix, comme l’IFR ou la filière thorium & sels fondus ont été tués par les politiciens (et par les militaires pour les deux derniers car ils ne permettent pas de produire du plutonium), ça n’a strictement rien à voir avec la technique et tout à voir avec les magouilles politiciennes et la propagande nucléophobique.

            • donc, une technologie développée par les USA dans les années 60, personne n’a été capable de la reproduire depuis?
              et, autant que je sache, Clinton et Gore, dans les années 60, ils étaient encore au Lycée? Alors pourquoi, alors qu’à cette époque les ricains étaient, pour le moins, super pro nucléaires, ont ils laissé cette magnifique solution en sommeil?
              désolé, mais ça ne tient absolument pas la route….

            • philippe913 : « désolé, mais ça ne tient absolument pas la route…. »
              ——————————————————-
              Quand tu te seras informé un minimum sur le sujet au lieu de balancer des insinuations débiles, tu reviendras nous donner ton avis sur ce qui « tient la route » ou pas.

            • des insinuations débiles? Je crois que c’est toi le débile miniTAX, tu me dis que c’est la faute à Clinton et à Al Gore si une technologie des années 60 n’a pas été mise en oeuvre dans les années 90, sans m’expliquer pourquoi, pendant plus de 30 ans, personne ne l’a utilisée et l’aurait même cachée, alors que ça leur aurait permis d’avoir un avantage énorme sur le reste du monde, que c’est miraculeux et qu’il n’y a pas d’inconvénients.
              Tu m’excusera, mais ça ne tient pas la route, et juste le fait de dire que je ne suis pas renseigné ne suffit pas à asseoir ton affirmation.

  • Les américains construisent une nouvelle centrale à Aiken en Caroline du Sud, spécialement pour retraiter 22000 têtes nucléaires militaires dans le cadre du traité de non prolifération.
    Areva en est et développe d’autres nombreux projets dans le monde, notamment en Chine.
    Les industriels français commencent à comprendre que leur avenir n’est plus en France, alors ils déménagent en quasi statique, mais ils déménagent.

  • Pour plus d’information sur les combustibles nucléaires LIQUIDES et le thorium :
    http://energieduthorium.fr

  • Ce réacteur semble proche de ce que propose le CNRS de Grenoble, à savoir un RSF à spectre non modéré (mais pas vraiment rapide non plus) qui consomment des déchets nucléaires. Le réacteur seraient à l’équilibre, consommant régulièrement des TRU et rejetant des produits moins dangereux.

    • Attention : le WAMSR de TAP (concept dans l’article) est au contraire bien modéré (Hydrure de Zirconium).

      • Je doute que ça modère autant que de l’eau ou du graphite, mais si je me souviens bien le problème du spectre modéré en surgénérateur c’était l’élimination drastique des déchets en continue, d’ou le basculement vers le spectre rapide dans le projet du CNRS. En spectre rapide il faut 6 mois pour renouveler le sels, en spectre thermique quelques jours…

        • L’effet modérateur de l’eau vient de l’hydrogène qui est le meilleur modérateur du fait de sa masse proche de celle du neutron (perte d’énergie élevée par collision). L’Hydrure de Zirconium modère mieux que l’eau dans le sens que sa densité d’Hydrogène est très élevée, et donc un petit volume modère beaucoup.

          L’argument pour le spectre rapide, c’est effectivement le ratio de sections efficaces plus favorable (fission/capture parasite) qu’en spectre rapide; ainsi que, comme vous le mentionnez, les captures plus faibles.

          Maintenant, en spectre thermique, il y a d’autres avantages :
          – contrôle du réacteur plus aisé (argument de peu de poids pour les RSF)
          – dommages dûs aux neutrons sur les matériaux plus faibles -> recyclage quasi-direct de la technologie issue des années 60-70 à Oak Ridge, là où avec le MSFR de Grenoble il faut obtenir de nouveaux alliages à cause de :
          – irradiation
          – plus haute température de sortie du coeur (un réacteur en spectre rapide a besoin d’une masse fissile plus élevée, cela nécessite pour un RSF une proportion molaire plus élevée et donc, généralement, un point de fusion plus élevé. Ajoutez la marge de sécurité contre le gel intempestif du sel + l’augmentation de température du coeur (~ 100 degrés, + haut = + mieux, seulement limité par les matériaux))

          Qui plus est, un des facteurs limitant pour la vitesse de retraitement du sel, c’est le ratio de conversion que vous souhaitez. MSBR (thermique régénérateur d’Oak Ridge) ou MSFR visent un tel ratio légèrement supérieur à 1 (pour pouvoir démarrer un second réacteur avec le combustible en trop du premier dans un temps raisonnable). Cette contrainte n’existe pas vraiment dans un brûleur de déchet (vous ne cherchez pas à régénérer, juste à rester critique !)

          Finalement, l’utilisation d’Hydrure de Zirconium peut potentiellement résoudre certains problèmes du graphite (gros coeur, tenue sous irradiation, durée de vie, démantellement…)

          Non, en tant que spécialiste, je pense que leur approche peut valoir le coup. À suivre, donc !

          • On peut vraiment gagner 100°C sans changer l’alliage? Le CNRS parle aussi de ce point, et pense faire tester un alliage avec du titane pour gagner en température, jusqu’à 900°C facile.

            Effectivement pour le recyclage j’avais pas pris en compte le ratio de régénération, là on va chercher un ratio neutre à négatif, c’est très différent du projet MSBR.

            Sans indiscrétion vous travaillez dans le milieu du nucléaire?

          • Polybertarian : « Finalement, l’utilisation d’Hydrure de Zirconium peut potentiellement résoudre certains problèmes du graphite (gros coeur, tenue sous irradiation, durée de vie, démantellement…)  »
            ————————
            C’est ce genre d’affirmation qui me fait douter de la « bonne » idée de Transatomic Power. L’hydrure de zirconium est beaucoup moins étudié que le graphite, un des matériaux nucléaires les plus solides, les plus stables (fusion à 3000°C) les mieux étudiés et dont la fabrication industrielle est la mieux maîtrisée.

            L’argument de la compacité est irrecevable (car de toute façon, un RSF est deux à 3 fois plus compact qu’un réacteur à neutrons rapide & sodium) comparé aux inconvénients de l’hydrure de zirconium : risque de création d’H2, très peu de données d’expérience, notamment en matière d’usure, la preuve,
            ses promoteurs n’ont aucune assurance sur une durée de vie opérationnelle garantie.

            Un concept de réacteur à sel fondu basé sur des technos éprouvées comme celui proposé par Terrestrial Energy est bien plus réaliste et crédible. Il vaut mieux préférer un solide savoir-faire (David Leblanc est un spécialiste de la question et Richard Engel, un membre du board de Terrestrial Energy, s’occupait directement de la techno de l’uranium dénaturé à l’époque du laboratoire de Oak Ridge), plutôt que des annonces marketing pour financer pour un vaporware.

            Ce qui me dérange avec Transatomic Power, ce n’est pas tant qu’ils brassent beaucoup de vent. Pas plus après tout que le réacteur nucléaire sur ordinateur de Bill Gates qui faisait un max de buzz il y a 3 ans (le fumeux travelling wave reactor). Ce qui m’énerve le plus, c’est qu’ils font croire qu’il reste encore des études à faire pour soutirer encore et toujours de l’argent public pour produire uniquement de jolis slides alors que la techno est parfaitement prête et qu’il suffit de laisser le marché décider de la meilleure solution. Ce sont les parfaits idiots utiles des escrolos qui pourront dire, voyez, encore une autre promesse du nucléaire qui débouche sur rien.

            • Comme MiniATX je reste septique sur le concept, je considère par exemple le projet du CNRS comme plus intéressant car il permet de recycler les TRU tout en étant capable de fournir l’U233 pour une éventuelle filière thorium. Après parler d’escroquerie, bof, je serai plus inquiété si aucun entrepreneur n’avait d’idée et de projet, ce qui était le cas il y a une quinzaine d’année. Les choses bougent, il va y avoir de la casse, mais il y aura des gagnants, c’est certain.

              Le MSR originel était un engin polyvalent, capable de se satisfaire de tout les combustibles nucléaires connus, il faut rester sur ce concept, ça évitera de devoir développer à grand frais une nouvelle filière si la fusion arrive trop tard pour faire la jonction après la fin du stock de TRU. On voit très bien avec le blocage autour de la GEN IV que le prochain réacteur à fission devra être le plus polyvalent possible étant donnée le temps et l’argent (pas dans l’absolu, c’est peanut’s par rapport à d’autres dépenses, mais il est difficile d’obtenir des financements) ne permettront pas de concevoir des engins trop spécialisés dans des usages précis.

            • Karg: Croyez-vous vraiment à ces histoire de fusion, même à long terme ? Même en sachant que les États s’en mêlent ; ? Est-ce vraiment utile au vu des perspectives ouvertes par les diverses technologies de fission évoquées par la brochette d’experts nucléaires qui ont commenté cet article ?

            • Pour le ZrH moins étudié : certes, mais il a tout de même été utilisé de par le passé dans certains réacteurs soviétiques.

              Le graphite n’est pas dénué de désavantages : son comportement sous irradiation (le fait qu’il rétrécisse puis gonfle ensuite, le tout dépendant de la température et de la fluence de neutrons), son expansion souvent anisotrope qui rend le calcule des coefficients de contre-réactivité parfois difficile ou incertain. Un des désavantages du MSBR est que son coefficient de contre-réactivité graphite était potentiellement positif.

              Pour la création d’H2, si la quantité totale dans le coeur est en dessous d’une certaine limite, ce n’est pas vraiment un problème. La durée de vie sous irradiation à haute température est effectivement une question ouverte. Des tests dans une boucle à haute température dans le réacteur du MIT sont prévus…

              Je connais LeBlanc, et son intérêt pour le DMSR; c’est effectivement un concept intéressant aussi. Une autre raison de sa mise au point (à part le faire de dénaturer l’U233 pour des raisons de prolifération, et de ne pas faire de retraitement compliqué trop souvent) était de faire survivre le graphite pour une durée opérationnelle de 30 ans. C’est à dire qu’on diminue la densité de puissance au point de faire tomber la fluence assez bas pour que le graphite survive. Le DMSR originel avait une taille de coeur de 10m de haut et 10m de diamètre, pas loin d’un RBMK. Ce n’est pas vraiment « 2 à 3 fois plus petit qu’un SFR »…

              Je vous trouve tout de même très dur (‘vaporware’ ? sérieusement ?) avec TAP pour quelqu’un qui n’est pas du domaine. TAP a le soutien de Charles Forsberg (c’est un peu M. Sels Fondus aux U.S.), Michael Corradini (président de l’American Nuclear Society/ANS jusque l’an dernier), et Lester qui est à la tête du NSE du MIT…

              Vous allez un peu vite en besogne. Nous verrons bien ce que l’avenir donnera.

            • @Polybertarian,
              On discute de différents réacteurs, il faut préciser duquel on parle : un réacteur MSR flibe peut être (relativement) compact, bien plus qu’un MSR avec de l’uranium dénaturé.
              Les problèmes que vous évoquez concernant le graphite n’en sont pas dans un réacteur flibe où il n’y a pas de neutrons rapides ou dans le réacteur de Leblanc où l’irradiation est beaucoup moins forte. De même, le propre d’un réacteur flibe, c’est de présenter un milieu liquide homogène, d’être à température constante (sa capacité de suivi de charge automatique est intrinsèque) et à flux constant donc les contraintes physiques ou neutroniques (en particulier, le coef de contre-réactivité) n’ont rien d’inconnu ou insurmontable. On le sait puisque le réacteur de Oak Ridge était modéré au graphite. Même un petit labo comme celui de Grenoble par exemple a un code MCNP du comportement neutronique du graphite de leur flibe (vu les moyens ridicules qu’on leur donne, c’est à pleurer de rage).

              Le graphite est un matériau nucléaire très largement utilisé et étudié, en tant que réflecteur ou de modérateur, non seulement dans les RBMK ou la filière graphite gaz mais aussi dans les réacteurs pebble bed.
              Peut-on le dire autant pour l’hydrure de zirconium ? Absolument pas ! (du reste, quand j’évoquais le problème de H2, ce n’est pas tant celui de la production du gaz et le risque d’explosion associé que de la dégradation de l’hydrure de zirconium). Et ce n’est pas que là le problème de Transatomic Power, faut pas oublier qu’ils ont fait un choix de réacteur à sel fondu, mais avec des neutrons rapides et non thermiques. Donc c’est carrément un autre animal que celui d’Oak Ridge, avec ce que ça signifie comme inconnus, on est très très loin de la validation du concept !

              – Si on veut un réacteur à sels fondus, il y a le flibe, qui a permis de valider tous les choix techniques et qui a déjà fonctionné pendant 6 ans (les Chinois ont budgetté plus de 250 M$ pour le développer).
              – Si on veut brûler les déchets nucléaires des centrales actuelles, il y a l’EBR II et toute la filière de l’IFR, qui a déjà fonctionné pendant 30 ans : un réacteur comme PRISM (un EBR II à l’échelle x10) est prêt à la vente depuis les années 90, avec tout l’argent gaspillé dans les c.nneries renouvelables, les ricains auraient pu en construire des centaines.
              – Si on veut de jolis powerpoints d’un concept (car pour l’instant, ça reste un concept, d’accord, je retire le terme de vaporware) qui prétend pouvoir faire les deux, on a Transatomic Power. C’est lâcher la proie pour l’ombre.
              Mais bon, c’est pas la première fois qu’un gros buzz de la « révolution » énergétique finit en bouse.

          • C’est fou ce qu’on apprend à la lecture de Contrepoints !

            • Croire? ce n’est pas une attitude scientifique, ce qui est certain c’est que 100% des solutions techniques non testés et étudiés n’aboutissent pas. La fusion semble contrôlable, notamment aneutronique, ce qui permet de convertir directement l’énergie en électricité. Si on a la fusion aneutronique l’humanité aura fait un grand pas.

            • Fucius (qui n’est pas un con, ça va de soi) :
              « la brochette d’experts nucléaires qui ont commenté cet article ».
              Si c’est Fucius qui le dit…

  • @Observatoireantinucléaire:
    Vous allez bientôt sentir le choc du mur de la réalité, car en ignorant les chiffres vous faites le choix de l’échec. Notre problème c’est le CO2. Sans nucléaire il n’y a pas de solution:

    http://www.manicore.com/documentation/serre/kaya.html

    Etre contre le nucléaire c’est soutenir activement le RCA et la pollution atmosphérique.

    • Vous avez tout faux, « notre » problème n’est pas le co2 :

      – Le co2 est UN des gaz à effet de serre
      – le changement climatique est UN de nos principaux problèmes
      – le nucléaire aussi est un de nos principaux problèmes
      – même si nous décidions stupidement de jouer le nucléaire contre les émissions de co2, ce serait un échec total car le nucléaire = 2% de la consommation mondiale d’énergie, une part infime et en déclin
      – une fois de plus, les antinucléaires ne sont pratiquement pour rien dans l’échec du nucléaire (il faut être lucide !), c’est le prix exorbitant du nucléaire qui le condamne.

      • Vous semblez avoir beaucoup de problèmes et peu de solutions.

        D’autre part, votre discours est peu logique : si pour vous le problême du nucléaire est sa rentabilité, il faut faire des recherches et même que l’état aide au financement de ces recherches.

        Et le sujet de l’article est bien cela : lever des capitaux pour multiplier la rentabilité des réacteurs nucléaires.

        • Vous ne lisez pas ce que j’écris.

          Pour MOI, les problèmes du nucléaire sont les catastrophes, les déchets, le pillage du Niger par la France pour lui voler l’uranium, etc

          Mais pour LES ÉNERGÉTICIENS, qui se contrefoutent des catastrophes et des déchets, le problème du nucléaire est qu’il est trop cher.

          Et ce sont bien les énergéticiens (et non moi) qui abandonnent le nucléaire en rase campagne. Même les Chinois ne visent que 5% de leur électricité avec le nucléaire, c’est à dire à peine 1% de leur consommation d’énergie.

          • – Catastrophe: combien de mort? Autant qu’une semaine d’accident de la route. Vous allez sans doute nous sortir les chiffres bidons de Tchernobyl, nous expliquant la décroissance démographique au fin fond de la Sibérie par les effets des radiations. lol
            – Déchets: les déchets nucléaires n’ont pas d’impact parce qu’on sait comment les mettre en sécurité, c’est ce que nous avons apprit du réacteur nucléaire naturel d’Oklo
            – Le Niger pillé? Encore un argument stupide, si l’uranium ne doit pas finir dans un réacteur nucléaire, il ne sert à rien, donc il n’y a pas d’exploitation. Le Niger c’est 17 millions d’habitants, vous croyez vraiment qu’une mine d’uranium va suffire pour développer le pays en entier?
            – Trop cher? comme l’éolien et le solaire.
            – La Chine a un plan pour les prochaines décennies, et leur plan repose sur un déploiement massif du nucléaire.

      • – Le CO2 est de loin la principale cause du forçage radiatif, et c’est aussi la plus cumulative à l’inverse d’autres GES comme le méthane qui disparaissent en quelques décennies. Le CO2 lui ne se dégrade pas sous l’effet des UV.
        – Non c’est le problème numéro un au niveau écologique. De nombreuses civilisations ont disparu suite à des changements climatiques, même très localisés.
        – Vous n’apportez aucun élément, si on applique le même raisonnement aux ENR il faut arrêter tout de suite, elles ne servent à rien.
        – L’argument du prix est contredit partout, je ne connais pas de centrale atomique abandonné à cause du cout. C’est cher à l’investissement mais ça rapporte. Là encore si on applique cet argument aux ENR il marche très bien et interdit leur développement.

        J’en conclus que vous êtes payés par l’industrie du pétrole, du gaz et du charbon pour empêcher le développement d’une alternative crédible. Je vous c**** à la g******

        • Haine et insultes de la part d’un pronucléaire, rien que de très normal.

          Moi, je suis contre la peste (nucléaire) ET contre le choléra (charbon, pétrole, gaz), vous êtes pour la peste.

          Si j’étais payé par l’industrie du pétrole (qui serait donc masochiste), je toucherais plus que mon pauvre smic. Et toi, t’es payé combien (et par qui) pour insulter ?

          • Ce ne sont pas des insultes, mais des qualificatifs factuels. Je travail dans l’énergie biomasse, et je t’*******. Je sais reconnaître nos ennemies. La peste nucléaire? Retourne dans les arbres si tu a peur du feux et que tu n’arrive pas à comprendre que ta position fait gagner l’industrie des énergies fossiles. L’ennemie n’est pas celui contre qui on se bat mais celui qui profite des dégâts. Et qui a gagné après Fukushima? les éoliennes et les panneaux solaires? Non, les charbonnages Allemands qui extraient plus vite que jamais la lignite radioactive et bourré de métaux lourds. Très écologique.

            En mentant et diffamant contre le nucléaire vous êtes allié de fait de l’industrie qui détruit le climat et fait courir un risque majeur à la civilisation humaine. Vous êtes un complice, et un jour on vous rasera la tête.

            • L’absurdité insondable d’un « raisonnement » pronucléaire : « Et qui a gagné après Fukushima? les charbonnages Allemands »

              Mais QUI a causé la catastrophe de Fukushima ? Les antinucléaires peut-être ? Non : les pronucléaires et leurs satanées centrales.

            • Observatoire du nucléaire : « Mais QUI a causé la catastrophe de Fukushima ? Les antinucléaires peut-être ? Non : les pronucléaires et leurs satanées centrales. »
              ———————————–
              Ce qui a causé la catastrophe de Fukushima, c’est le tsunami + la propagande nucléophobique des escrocs anti-nucléaires (dont certains, comme Busby, le chéri des escrolos, qui a cherché même à vendre aux Japonais des pillules détoxifiantes !).
              La centrale nucléaire, elle, n’a pas provoqué un seul mort, pas un seul civil irradié, pas un seul arbre couché, pas une seule herbe brûlé, pas une seule victime animale, pas une seule égratignure, pas une brûlure de peau, pas un seul cancer. Nada, que dalle.
              On attend que les charlatans comme toi nous montrent un mort, UN SEUL, de la « catastrophe » nucléaire de Fukushima. On attend toujours…

            • @miniTAX : écrivez-pous ceci par simple stupidité ou bien est-ce du révisionnisme assumé ?

            • Observatoire du nucléaire : « écrivez-pous ceci par simple stupidité ou bien est-ce du révisionnisme assumé ? »
              ——————–
              Et toi, tu violes ta fille ou tu bats ta femme ?

            • Observatoire du nucléaire : « Mais QUI a causé la catastrophe de Fukushima ? Les antinucléaires peut-être ? Non : les pronucléaires et leurs satanées centrales. »

              Ah tu n’es pas au courant non plus pour le séisme qui a tué 20’000 personnes ?

              Et pour les millions de tonnes de produits polluant répandu par le séisme qui a pulvérisé des centaine d’usines, des milliers de cuves, réservoirs, maison tu en pense quoi ?

        • Le Monde.fr avec AFP | 10.12.2013

          Détection d’un nouveau gaz à effet de serre hautement résistant

          Un nouveau gaz à effet de serre hautement résistant a été détecté dans l’atmosphère par des chercheurs de l’université de Toronto qui l’ont annoncé lundi 9 décembre. Le perfluorotributylamine (PFTBA) est un gaz artificiel, utilisé notamment dans la fabrication d’équipements électriques et électroniques. Selon les analyses des chercheurs des universitaires, le PFTBA a l’effet radiatif le plus puissant de tous les gaz que l’on retrouve dans l’atmosphère.
          Le PFTBA n’a pas été répertorié jusqu’à présent dans la famille des gaz à effet de serre persistants, dont fait notamment partie le dioxyde de carbone (CO2), mais en comparaison, sur une période de cent ans, son impact sur le réchauffement climatique est de loin supérieur au CO2, avancent ces chercheurs.

          AUCUN AGENT CAPABLE DE L’ÉLIMINER
          Une seule molécule de PFTBA dans l’atmosphère a le même effet que 7 100 molécules de CO2, remarque notamment Cora Young, une chimiste de l’université de Toronto. De plus, ce gaz a une très longue durée de vie dans la basse atmosphère avant de se dissiper dans les couches les plus élevées et on ne connaît aucun agent capable de l’éliminer, affirment les cinq scientifiques responsables de cette étude.
          D’après cette étude publiée dans la revue Geophysical Research Letters, le PFTBA s’inscrirait dans une nouvelle classe de gaz effet de serre persistants. Ils préconisent une étude plus approfondie pour établir leur impact réel sur le climat.

          • Concentration dans l’air du PFTBA: 0.18 ppb
            Concentration dans l’air du CO2: 400ppm
            Ratio d’effet: 7100/1
            Conclusion: l’effet du CO2 est 313 fois plus important que celui du PFTBA
            CQFD

            Vous voyez la différence entre un fou et un esprit rationnel? Par un simple calcul je prouve que vous avez tord. Tout les calculs existant montre que c’est bien le CO2 issu des énergies fossiles qui explique 80% du forçage radiatif.

            • Pour Karg l’ignorant :

              http://www.observatoire-electricite.fr/La-consommation-d-energie-en

              Le nucléaire, c’est 75% de l’électricité, soit environ 18% de la consommation française d’énergie. Qui est à 70% pétrole-gaz-charbon (tenir compte de 12% de l’électricité, soit environ 3% de plus)

              Verdict : même dans le pays le plus nucléarisé, le trio pétrole-gaz-charbon est ultra majoritaire, ce qui montre bien que le nucléaire ne combat pas les énergies carbonées, il les accompagne.

              D’ailleurs, Total est actionnaire d’Areva et réciproquement…

            • « sur une période de cent ans, son impact sur le réchauffement climatique est de loin supérieur au CO2 »

            • Observatoire du nucléaire : « Verdict : même dans le pays le plus nucléarisé, le trio pétrole-gaz-charbon est ultra majoritaire, ce qui montre bien que le nucléaire ne combat pas les énergies carbonées, il les accompagne. »
              —————————————————
              Verdict, dans le pays le plus « vert » comme l’Allemagne ou le Danemark, le trio pétrole-gaz-charbon est ultra majoritaire, ce qui montre bien que les conneries renouvelables ne combattent pas les énergies carbonnées, elles les encouragent : explosion de la conso de lignite en Allemagne et explosion des prix du kWh suite à la décision stupide de fermer les centrales nucléaires allemandes, merci à l’escrolo de service.

            • Vous vous autocitez, après avoir écrit des chiffres bidons? Sans déconner, vous vous rendez compte? Vous me faites penser à cette expérience avec trois fous qui se prenait pour le Christ: tous les trois étaient capable admettez que les deux autres étaient évidemment des imposteurs, mais pas eux. Vous êtes fous, mais vous ne le savez pas, alors vous croyez que les autres le sont.

            • « sur une période de cent ans, son impact sur le réchauffement climatique est de loin supérieur au CO2″
              Non visiblement vous n’avez pas compris que le chiffre de potentiel de réchauffement prend en compte la durée de vie du produit.

            • Observatoire du nucléaire : « Conclusion: l’effet du CO2 est 313 fois plus important que celui du PFTBA »
              Observatoire du nucléaire : « Pour Karg l’ignorant :  »

              Karg t’a pulvérisé avec un calcul et toi tu réponds hors sujet ? :mrgreen:

              Diagnostique: Troll.

            • @Ilmryn : troll? non c’est un fanatique, c’est un prêcheur de l’apocalypse, un millénariste, haïssant le génie humain, le progrès, la vie. C’est le dernier des hommes, version on remonte dans les arbres.

              Au moins le dernier des hommes nietzschéen avait le confort, le dernier des hommes écologistes se sacrifiera pour sauver une « nature », concept idiot, contre sens même de la réalité: dans monde sauvage la survie de l’un ne se fait très souvent au détriment de la vie de l’autre.

            • Karg écrit n’importe quoi et toi tu aurais bien besoin d’un neurone (deux tu ne saurais pas t’en servir)

            • « dans monde sauvage la survie de l’un ne se fait très souvent au détriment de la vie de l’autre. »

              Je me suis fait traiter de fascho pour avoir conseillé à l’observateur en chef de faire un tour en Afrique !

              Dans les pays ruraux sous-développés, la société fait peu de commerce et vit pauvrement de la culture et d’un peu d’élevage. Les échanges entre les villages sont peu développés et les ethnies ne sont pas brassées. Tous les 50 km, vous changez d’ethnie qui déteste ses voisins de façon atavique. Le moindre conflit d’intérêt débouche sur un combat à la machette. Impossible d’avoir un pouvoir central sans coercition car le dirigeant appartiendra à une ethnie et sera rejetté par les autres.

              Les pauvres fuient les campagnes pour se regrouper dans des bidon-villes (sans perdre leur conscience « ethnique » pour autant). Ils deviennent une source d’instabilité pour l’économie en développement qui ne peut les intégrer assez rapidement ou ils cherchent à émigrer, transposant le problême chez nous. Il est essenciel que ces pays pauvres puissent se développer rapidement et consommer de l’énergie. Notre idéal de « retour à la nature » est non seulement utopique, mais il risque d’avoir de graves conséquences en freinant le développement des pays pauvres, si celui-ci n’est pas stimulé par notre propre consommation.

              Et quand on parle de victimes de telle ou telle technologie, j’invite chacun à mesurer les ordres de grandeur avec les famines, catastrophes naturelles faute d’organisation et infrastructures, guerres civiles et autres génocides dans ces pays pauvres.

            • Observatoire du nucléaire « Karg écrit n’importe quoi et toi tu aurais bien besoin d’un neurone (deux tu ne saurais pas t’en servir) »

              Karg a fait un simple calcul qui t’a pulvérisé. T’es ennuyé et tu n’as que l’insulte comme réponse ?

              Ce n’est pas toi qui te plaignait plus haut des « insultes des pro-nucléaire… » ? :mrgreen:

            • « Verdict, dans le pays le plus « vert » comme l’Allemagne ou le Danemark, le trio pétrole-gaz-charbon est ultra majoritaire, ce qui montre bien que les conneries renouvelables ne combattent pas les énergies carbonnées, elles les encouragent »

              Ceci est la triste vérité (confirmée d’ailleurs par la cour des comptes). Les protocoles de Kioto ou autres ont servis de prétextes aux écolo anti-nucléaires pour imposer leurs vues. (Alors que d’autres écolos comme l’internationnal de Hockey Michael Mann sont pro-nucléaire !). Au final, on saborde notre économie pour rien (Alstom est dans le rouge à cause de l’indécision sur les investissements). On est arrivé à saturation sur le nombre d’éolienne digérables pour le réseau. On a augmenté les coûts de production et réalisé des investissements douteux. Les rejets de CO2 baissent à cause du ralentissement économique, mais repartiront à la hausse à moins que la crise s’amplifie.

            • Karg a fait une affirmation aussi gratuite que fausse

              Qui plus est vous n’avez que faire du climat, la seule chose qui vous importe est d’être les intégristes de votre religion, l’atome.

            • Observatoire du nucléaire : « Qui plus est vous n’avez que faire du climat, la seule chose qui vous importe est d’être les intégristes de votre religion, l’atome. »
              —————————
              Toi non plus, tu n’en as rien à faire du climat, puisque tu ne trouves rien à redire que l’Allemagne explose ses émissions de CO2 en remplaçant des centrales nucléaires parfaitement sûres par des centrales qui crament de la lignite, le charbon le plus polluant qui puisse exister. Tout ce qui t’intéresse, c’est mentir et exagérer pour maintenir ta propagande anti-nucléaire.
              Seulement, en bon tartuffe, tu es trop hypocrite pour le reconnaître.

            • @Gerbatoiredelalignite: gratuite et fausse? Vous comprenez au moins le sens de ces mots?

        • Plusieurs articles ont dégonflé ici la baudruche de la lutte contre le CO2.
          L’effet du CO2 sur le climat n’est pas démontré (optimum médiéval etc.)
          L’impact négatif du réchauffement climatique n’est pas avéré.
          Le rapport coût/efficacité des politiques de lutte contre le CO2 est calamiteux.
          Enfin, le CO2 sera absorbé par la végétation comme il l’a toujours été, surtout s’il réchauffe effectivement le climat (immensités sibériennes et canadiennes…)
          En somme, les rejets de CO2 sont un enjeu environnemental marginal – d’autant plus que les enjeux environnementaux urgents ne manquent pas…

          Le nucléaire n’a pas besoin de cet argument – même si c’est de bonne guerre.

          • – Rie n’est certain en science, mais il y a un faisceau de preuves
            – Ca dépend pour qui mais une montée des eaux seraient quand même couteuse pour les cités au bord de la mer
            – Oui car ce ce sont de mauvaise politique qui s’appuie sur des ENR fluentes et très coûteuses
            – Non il faudrait pour cela que la biomasse végétal soit dans une phase de stockage intensif, ce n’est pas le cas
            – Les polluants associés aux énergies fossiles sont au moins aussi dangereux que le RCA, c’est vrai pour le charbon et le pétrole, moins pour le gaz.

            • « il faudrait pour cela que la biomasse végétal soit dans une phase de stockage  »

              L’atmosphère initiale était faire de N2 et de CO2, c’est la photosynthèse qui a remplacé celui-ci par l’O2: Il est donc établi que qu’elle viendra à bout du CO2 quelle qu’en soit la concentration.

            • Sauf que l’environnement actuel n’a rien à voir avec le carbonifère, la biomasse végétal est presque partout exploité et sa surface réduite. Elle n’a pas les coudés franche, même si on mesure des gains réels grâce à l’augmentation du taux de CO2.

            • – Remplacer des centrales nucléaires par des centrales au charbon à cause de Fukushima n’a pas de sens : il faut éliminer les centrales dangereuses et adopter des technologies qui éliminent les risques avérés, et conserver une industrie nucléaire dont on a besoin pour l’avenir et la gestion des déchets.
              – Remplacer les centrales nucléaires par des éoliennes sans avoir des coûts réalistes et des infrastructures pour le stockage n’a pas de sens : cela tue l’économie et met en péril l’avenir de la technologie nucléaire, la maîtrise de l’existant et notre capacité à gérer le problême des déchets.
              – Engager des « transitions énergétiques » à grand frais qui ne répondent que et seulement partiellement à la production électrique n’a pas de sens.
              – Réduire les émissions de CO2 avec des perspectives à 20 ans alors que l’évolution des températures d’ici 5 ans peut nous montrer que c’est inutile ou du moins non urgent n’a pas de sens.
              – Faire la promotion de la décroissance ou des « ressources naturelles » dans un monde où la plupart des habitants sont pauvres, n’aspirent qu’à augmenter leur niveau de vie et ne cesseront de se tailler à la machette que quand ils auront atteint ce niveau de vie n’a pas de sens.

              Il est facile de trouver de problêmes, mais plus difficile de trouver des solutions.

  • MiniTax, le 27/01/2014 à 16H00 :
    « Un alternateur de 550 t doit faire moins de 30 MW, c’est donc relativement « petit », ça doit aller dans une petite centrale au gaz. Les alternateurs de centrales hydroélectriques sont bien plus monstrueux, et ne parlons même pas de ceux des centrales nucléaires qui font 1 GW électrique. »

    Et ça cause technique, réacteur nucléaire et toussa.

  • Dans « Observatoire du nucléaire » il y à le mot observation. Elle se fait à travers des lunettes vertes très opaques, et certainement avec la bénédiction de Greenpeace grande ONG humaniste comme chacun sait.

  • Moi je trouve qu’elle a un beau sourire un peu naive dans ses propositions car elle enfonce des portes ouvertes de plus elle négligent quelques milliers de problèmes technologiques. En résumer aimable blague de potaches mais rien de nouveau sous le soleil….
    Si contrairement à la plupart des commentaires mon nom apparait dans le mien, c’est que je suis quelqu’un de modeste et compétent qui n’avance pas masqué , si si je vous assure.

    • Si vous n’avez aucune connaissance du sujet, abstenez vous de commentaire. Ce n’est pas parce que vous ne comprenez pas le fonctionnement d’une machine qu’elle ne fonctionne pas.

      • Noble barbu je crains fort que votre ignorance de la chose et la croyance métaphysique dans des chimères n’altère le peu de bonne volonté dont vous faites preuve. Les sels fondus sont une chimère mais parfois pour ne pas dire toujours les sectes veulent ignorer la science.

  • « Trois anciens étudiants du MIT (Russ Wilcox, Mark Massie et Leslie Dewan) ont conçu un réacteur nucléaire, capable de produire d’énormes quantités d’électricité rien qu’en consumant les déchets radioactifs issus des centrales conventionnelles… »

    Paraît qu’ils ont fait cette découverte dans leur salle de bain.

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Auréolé d’un sauvetage de l’euro dont nous ne saurons avant longtemps s’il a été ou non obtenu à la Pyrrhus, l’auteur du récent The future of European competitiveness n’y illustre pas moins que les économistes sont moins ingénieurs que les ingénieurs ne sont économistes. Dans les présentes circonstances, la pertinence douteuse de ses recommandations énergétiques ne peut en effet qu’inciter les ressortissants de l’UE à se fier davantage aux seconds qu’aux premiers.

 

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Très régulièrement, à la faveur d’une campagne de propag… pardon de conscientisation par l’une ou l’autre organisation de lobbying non gouvernemental, on découvre que l’humanité rejette une quantité ahurissante de plastiques dans la nature, que c’est une catastrophe et que nous allons tous mourir, ce qui explique au passage les lois de plus en plus drastiques imposées à tous les Occidentaux.

Si le rejet dans la nature de ces quantités de plastiques ne fait pas de doute, il est toujours un peu surprenant de voir les Occidentaux systémat... Poursuivre la lecture

Bien des pays nous envient le système fiscal capable de lever et de collecter avec le meilleur rendement au monde un impôt allant jusqu’à frapper la richesse non encore produite. La récente consécration institutionnelle d’une juridiction de sûreté nucléaire habilitée à censurer le développement de toute capacité de production électrique nationale, voire à décider sans appel de le suspendre à discrétion achèvera sans doute d’inspirer plus d’un dirigisme économique en herbe verte ou en sobre gestation.

 

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