Par Philippe Robert.
En s’accrochant à la fiction d’un retour providentiel de Nicolas Sarkozy aux affaires de la France, l’impétrant ainsi qu’une frange énamourée de Français se livrent à un périlleux exercice de funambulisme sans filet qui risque de mal se finir.
Certes, je conçois sans difficulté que la mise en coupe réglée des atouts de notre pays par des socialistes aveuglés de collectivisme létal d’un autre âge incite certains, croyant encore en leur bonne étoile, à préparer un retour gagnant en 2017.
De plus, il ressort de l’évidence que la République de moins en moins une et indivisible à laquelle, à tout instant, se réfère Manuel Valls pour justifier les actes du pouvoir socialiste, voit son intégrité morale de plus en plus battue en brèche.
Comment en est-on arrivé là ? Il semble bien que les Français, tout en pressentant l’impérieuse nécessité d’un changement radical de paradigme, aient quand même décidé, en 2012, de voter pour une nouvelle et stérile alternance. En réalité, ils n’avaient d’autre choix, en dehors d’un retrait résigné dans une forte abstention de défiance, que de “choisir” entre les dérisoires “Aidez-moi !” de Sarkozy faisant directement écho aux promesses insincères de Hollande.
Jusqu’à plus ample informé, nulle personnalité providentielle capable de rassembler les Français autour de l’ardente obligation d’une révolution copernicienne ne se profile à l’horizon : Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? Eh non…
Si donc Nicolas Sarkozy veut croire qu’il représente un recours providentiel pour 2017, grand bien lui fasse ! Mais depuis 2007, et plus encore depuis 2012, le monde en voie de mutation accélérée ne souffre plus aucun amateurisme politique.
En France, le régime d’alternance entre les deux partis monopolistiques que sont l’UMP et le PS fonctionne littéralement en circuit fermé ; une situation qui trouve aujourd’hui ses limites et, dès lors, appelle clairement à une alternative politique. En tout état de cause, c’est bien au peuple français qu’incombe désormais la responsabilité de susciter le sursaut libérateur qui, peut-être, fera émerger de la société civile la ou les personnalités nouvelles qui reprendront le flambeau.
Mouais entre Sarkozy et Hollande euh … Franchement j’hésiterai pas longtemps pour voter Sarkozy, genre 1 milliseconde max. Oui, on est à l’ère du bipartisme à la française …
Mais si vous avez une alternative politique à proposer, hésitez pas. Par contre faudrait que ce soit crédible et non restreint au cercle de vos lecteurs, sinon ça ira pas très loin 😉
Bon choix / mauvais choix, pas facile. Sur la question « non restreint au cercle de vos lecteurs », là, par contre, facile, cf. la vraie majorité des électeurs aux dernières législatives, voir graphique cambembert ici :
http://www.contrepoints.org/2012/06/22/87942-legislatives-retour-sur-les-vrais-resultats
Je comprends parfaitement Jean.
Il y a une alternative au dilemme, mais sa crédibilité reste limitée.
Et pourtant, la France a besoin d’une Jeanne d’Arc.
Le problème de fond reste la puissance de l’idéologie dominante qui ne soit d’autre alternative que Bonnet Blanc ou Blanc Bonnet.
Foutu pour foutu, en tant que socialiste je voterai Marine !
Effectivement la décision appartient, en fin de compte, au peuple « souverain « … dans une démocratie !
Mais voilà , en France, la classe politico- technostructure a confisqué le système électoral à son seul profit ( l’intérêt général ? un slogan de campagne…) et cela d’autant plus facilement que notre peuple y a consenti, abreuvé de démagogie et appauvri d’esprit critique et de culture civique fondatrice par la complicité d’un système éducatif en voie de perdition
Bref, une histoire à la française est entrain de s’écrire sous nos yeux mais comme ils sont des « Mauvais partout » , on en sortira bien un jour…
nouscitoyens.fr ?
On peut aussi voter Sarkozy sans considérer qu’il est l’homme providentiel…
La position de Contrepoints est ambigüe : souvent vos billets crachent sur Sarkozy, mais qui vos auteurs soutiendront-ils lors de la prochaine présidentielle ?
La réalité, c’est qu’il nous faudra une fois de plus choisir le moins pire candidat. Et pour moi, Sarkozy (ou l’UMP d’une manière générale) est loin devant le PS. L’UDI pourrait être intéressant, mais leur ligne n’est pas encore assez claire (Bayrou qui appelle à voter socialiste la dernière fois…). Le reste (verts, extrème-gauche/droite) est minable.
Finalement, la situation est la même qu’aux Etats-Unis : l’alliance la plus logique des libéraux (libertariens) est celle avec les conservateurs… (cf Ron Paul). C’est pas l’idéal, mais c’est le plus raisonnable, en attendant des jours meilleurs.
« La réalité, c’est qu’il nous faudra une fois de plus choisir le moins pire candidat. »
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NON ! On n’est pas obligé de choisir entre la peste et le choléra.
« Fool me once, shame on you. Fool me twice, shame on me. »
Mais QUI alors ? Si l’élection se déroulait aujourd’hui, qui soutiendriez-vous ?
Personnellement ? Personne. Hors de question de légitimer le maitre qui va chercher ànous plumer encore plus.
Je vous comprends et je respecte votre opinion.
Je ne suis pas loin de penser comme vous dans l’absolu. Malheureusement pour moi, l’arrivée des socialistes au pouvoir est tombée au moment le plus critique de ma vie personnelle : celui de la fin de mes études et de la recherche d’emploi.
Il m’est arrivé de penser que la France était un pays foutu et qu’il était bien égal qu’il soit dirigé par la droite, la gauche ou par d’autres : tous étant étatistes et anti-libéraux. Inutile de vous expliquer pourquoi l’année que j’ai mise à trouver un emploi m’a fait reconsidérer ma position.
Avoir le moins pire au pouvoir, dans l’état actuel des choses, c’est déjà pas mal.
Désolé de ce qui vous arrive. Qu’est-ce qui vous donne à penser que ce n’est pas aussi le résultat de l’action de Sarkozy ? Courage pour la suite. Qu’apprenez-vous comme savoir faire pour augmenter vos chances ?
Merci pour votre commentaire sympa, mais je ne suis pas à plaindre. J’ai fini par trouver un travail convenable, mais il m’aura fallu une année complète à partir de l’obtention de mon diplôme à alterner/combiner RSA et petit boulot.
– Qu’est-ce qui me fait penser que c’était mieux sous Sarkozy ?
1. L’observation de mon entourage direct
Les amis des promotions précédentes ont pour la plupart trouvé du travail assez rapidement après leur diplôme. Moi qui ai étalé quelque peu mes études (plusieurs stages, échange universitaire, etc.), j’ai l’impression d’avoir fini 2 ans trop tard (la promo 2011 s’en est pas si mal sorti). Globalement, tous ceux sortis après 2012 galèrent au moins autant que moi. Je concède que cet argument n’est pas chiffré et qu’il ne repose que sur mon ressenti. Je reconnais aussi que ce bon climat relatif de l’époque peut être expliqué par autre chose que par le mandat de Sarkozy, bien entendu.
2. La différence d’idéologie entre droite et gauche (n’en déplaise à certains)
Probablement pour des raisons que certains pourront juger mauvaises (cadeaux au riches, soumission à la finance internationale, etc., bien que personnellement je ne trouve pas que Sarkozy ait été le « président des riches », du moins pas plus qu’un autre) Sarkozy n’était pas un fanatique de la dépense publique. Bien sur, c’est discutable, mais j’apporte pour preuve qu’il a tenté d’instaurer la « règle d’or » destinée à encadre le déficit budgétaire. Il n’a pas réussi, certes. Mais au moins le discours allait-il dans le bon sens ! Hollande, qui ne raisonne pourtant qu’en termes de « signaux » et de « communication » ne cesse d’envoyer le mauvais signal : toujours plus de dépense, et donc toujours plus d’impôts. => mauvais environnement économique.
On pourrait également parler de la divergence entre l’UMP et le PS en ce qui concerne l’assistanat généralisé. Sarkozy parlait (très maladroitement) à la « France de ceux qui se lèvent tôt ».
Sarkozy a permis d’assouplir l’encadrement de la durée du travail (heures supplémentaires défiscalisées, le fameux « travailler plus pour gagner plus »). Bien sûr, il aurait pu tenter de supprimer purement et simplement les 35h et il ne l’a pas fait. Mais son action est tout de même allée dans le bon sens. Hollande ? Son camp est responsable et ils sont fiers d’eux. => incidence évidente sur le marché du travail.
Il y a tant d’autres choses… Non pas parce que Sarkozy était génial (je n’ai d’ailleurs aucune affection particulière pour Sarkozy, je souhaite juste que la droite revienne au pouvoir, peu importe le candidat) mais parce que Hollande (ou n’importe qui du PS, même le grand économiste Strauss-Kahn) est catastrophique. Et si Sarkozy est le mieux placé pour faire revenir la droite au pouvoir, et bien soit.
– Qu’est-ce que j’apprend comme savoir-faire pour augmenter mes chances sur le marché du travail ?
Pas grand chose de concret, malheureusement. C’est en forgeant qu’on devient forgeron et c’est en travaillant qu’on développe le savoir-faire. Tout le reste (bénévolat, associations, petits boulots n’ayant rien a voir avec le cursus histoire de « ne pas être inactif », etc.) est du blabla. Je l’ai fait, bien sur, pour me donner bonne conscience, mais ça n’avance pas à grand chose.
Le seul savoir-faire que j’ai développé pendant cette période de recherche d’emploi, c’est l’utilisation de la dimension « réseau » : savoir se faire présenter des gens importants, recueillir des conseils, être le premier informé sur les opportunités de tel ou tel secteur… C’est très à la mode et les gens font ça de manière décomplexée, mais objectivement, en être réduit à ce genre de tactique est triste.
Une dernière chose, mais il n’y a rien de personnel : je trouve dommage sur un site libéral qu’on rejette toujours la faute sur les autres. « Les Français sont des assistés », « ils ont élu les socialistes », etc. Plus qu’aucune autre philosophie le libéralisme m’a appris que charité bien ordonnée commence par soi-même.
Je ne veux plus des socialistes au pouvoir. Je ne m’en remets pas aux autres. Je vote en mon âme et conscience.
Après, je comprends qu’on ne raisonne pas comme moi. C’est même plutôt intègre et intellectuellement honnête. Moi je fais un calcul personnel (je ne suis pas d’accord avec Sarkozy, mais ça m’arrangerait mieux qu’il soit au pouvoir) et vous n’en faites pas. Vous n’êtes pas d’accord avec lui, vous ne votez donc pas pour lui.
Mais à un moment donné, ne vaut-il pas mieux faire des concessions et être dans l’action positive plutôt que dans l’opposition éternelle ? C’est une réelle interrogation et je ne prétends pas y avoir réponse…
@Cloud > Sarkozy a fait beaucoup de discours où il disait ne pas être un fanatique de la dépense publique. Après on a le droit d’aimer les discours et en cela il faut en effet voter, pour n’importe lequel d’ailleurs. Il n’y a pas de différence entre l’UMP et le PS sur le clivage du 21è siècle : ils sont du même camp jacobin de la centralisation industrielle, étatique et capitalistique, pour figer la concurrence, pour figer à peu près tout ce qui peut être figé en fait (ils sont bien français).
Hollande et Sarkozy sont pour le temps de travail : l’un parle de le réduire, l’autre parle de l’allonger, aucun ne fait rien, mais de toutes façons c’est l’idée même de « temps de travail » qui n’est plus en phase avec notre organisation sociale. Le statut d’auto-entrepreneur est par exemple passé sous Sarkozy parce qu’il ne s’est pas penché dessus : dès qu’il a compris de quoi il retournait il n’a eu de cesse d’essayer de revenir dessus. Et on ne peut pas dire qu’il s’agisse d’une question de camp : la campagne de l’UMP était dirigé vers une sorte d’affermissement du territorialisme économique.
Sarkozy était tout autant catastrophique que l’est aujourd’hui Hollande : seul le show télévisé est différent et, en effet, on a le droit de préférer l’un ou l’autre, voire préférer Vicent Lagaff’, Franck Ribéry… ou Dieudonné d’ailleurs.
Chacun s’inscrit dans sa propre logique. Mais en ce qui me concerne je considère que voter pour un Guignol de la République c’est voter pour payer toujours plus de redevance télévisuelle (qui a réussi à me rattraper avec les dernières lois alors que je n’ai plus de télé), quel que soit le candidat il ne s’agit quasiment plus que de ça. Alors évidemment il y a encore Le Pen et Mélenchon, histoire d’aller vraiment dans le mur, mais bon, en effet, chacun son calcul. Mais encore une fois, non, Sarkozy ce n’était pas mieux que Hollande.
En terme de parcours personnel, j’ai fini moi-même mes études à un moment de difficulté sur mon secteur économique. J’ai eu plus de chance, je crois, que beaucoup de mes amis qui sont sortis en même temps (parler de mérite serait trop présomptueux, surtout pour le naïf que je suis). Toute cette promotion a été moins bien payée que les précédentes et les suivantes en terme salarial, avec un rattrapage qui s’est fait petit à petit. La droite était au pouvoir à ce moment-là, et je ne vois pas bien comment elle aurait pu avoir une véritable influence là-dessus… enfin par rapport à la gauche je veux dire. Ils ont globalement la même approche du travail.
Pour monter une entreprise la droite a traditionnellement une approche tout aussi lourde que la gauche au niveau administratif (des fois plus, des fois moins)… à l’exception, notable, de ce statut d’auto-entrepreneur. Mais encore une fois tout a montré que Sarkozy l’a considéré comme une erreur et a cherché à revenir dessus alors qu’il fallait aller encore plus loin.
« Hollande et Sarkozy sont pour le temps de travail : l’un parle de le réduire, l’autre parle de l’allonger, aucun ne fait rien » > Ce n’est pas vrai, Sarkozy a permis de déverrouiller quelque peu les heures supplémentaires. Dites que ce n’est pas grand chose, mais ne dites pas que ce n’est rien car c’est inexact.
Je n’ai pas souvenir que Sarkozy ait essayé de revenir sur le statut d’auto entrepreneur, néanmoins il l’a bel et bien créé…
Il y a tant d’autres choses… Eut-il été pensable qu’un des ministres de Sarkozy bloque le rachat de Dailymotion par Yahoo, par exemple ? Et la taxe idiote sur les hauts revenus… La justice au cas par cas (affaire Leonarda, Dieudonné) rendue par l’exécutif… L’environnement fiscal qui menace de changer CHAQUE ANNEE.
Bref, je chipote car ce sont des détails lorsqu’il s’agit d’analyser la dimension libérale d’un candidat. Oui, sur le fond vous avez raison. Sarkozy est profondément étatiste. Mais qui sur l’échiquier politique ne l’est pas ?
Que cela vous plaise ou non, la république continuera et un nouveau président sera élu. Autant choisir le moins pire. D’autant plus que cela ne nous empêche en rien de militer pour une société libérale et de préparer l’avenir.
Je suis convaincu que le vent souffle dans la direction du libéralisme. Il souffle doucement, mais il souffle car notre modèle social est intenable. Tout le monde le sait : les plus honnêtes d’entre nous cherchent à amortir la chute en préparant l’après, les plus malhonnêtes (ou les mieux placés…) font semblant de rien et cherchent à se gaver tant qu’il y a encore quelque chose à prendre. Mais à terme, je suis profondément convaincu de la fin de notre modèle social. Alors autant y aller en se ménageant le plus possible et en s’épargnant un scénario à la grecque.
A moins que vous n’ayez peur que Sarkozy réussisse à sauver le modèle français ? Si tel est le cas, soyez sans crainte car c’est impossible.
Voter aujourd’hui c’est la certitude d’avoir des zygotos passer à la télé demain. Personnellement je n’ai plus la télé : à quoi bon ?
Sarkozy a été décevant, il aura pas mon vote.
Hollande? No way, pire président ever.
Le Pen? Non merci.
Extrême gauche? LOL
Centristes? Pas différents de l’UMP/PS.
Enfin je m’en fous, je serais pu en France :p
C’est limite à se demander s’il ne faut pas aider ce système à péricliter et donc voter le plus socialiste possible …
Possible.
Faire émigrer un maximum de talents me paraît une meilleure voie, car elle ne pénalise pas ces talents, fait comprendre à leur entourage qu’à l’étranger c’est différent et qu’il faut changer les choses et ça assèche les revenus de l’Etat et limite ses marges de manoeuvre.
J’y tends. Tellement ça ma fatigue d’entendre les dirigeants de l’UMP dire la même chose que le PS.
Autant aller dans le mur à grande vitesse, or le boulet possède la bonne vitesse et n’a visiblement pas envie de changer de trajectoire, ni la possibilité.
Jouer à quitte ou double avec les socialistes est trop dangereux. Après l’affaire Cahuzac, qui aurait du conduire à une véritable révolution, ils sont toujours là plus sereins que jamais. Penser qu’un trop plein de socialisme déclenchera une vague libérale me semble illusoire (et pourtant, j’en rêve comme vous…).
Par pitié, tentons d’abord de limiter la casse.
yepp : « et donc voter le plus socialiste possible … »
La logique n’est pas si idiote: les forcer à se heurter au mur des réalités pour ce faire démonter par elle.
Soit ils arrêtent de raconter n’importe quoi et évoluent soit plus personne ne les croit.
Même dans l’opposition ils ont un pouvoir de nuisance énorme, il faut les détruire durablement dans leur forme actuelle et quoi de mieux que la réalité pour cela ?
surtout si on a de l’argnet de placé, preservez nous du zizinomique !!
« C’est au peuple français qu’incombe désormais la responsabilité de susciter le sursaut libérateur, »
encore faudrait-il que le système politique le permette… c’est pour cela que ce pays est foutu et que le salut est ailleurs.
Tout à fait, le système est bien verrouillé et il se verrouille de plus en plus au fil du temps. Les seules solutions : le départ ou la révolution.
http://www.amazon.fr/La-D%C3%A9composition-Fran%C3%A7aise-Thierry-Desjardins/dp/2226131957
On peut comparer le dernier ministre des finances compétent de la France, Jean Arthuis (1995-1997), à Turgot. Le premier avait fait les mêmes recommandations à Louis XVI que le dernier à Chirac. Turgot est viré en 1776 (complot et démission…) pour avoir dit tout haut ce qu’il fallait faire :
http://blogs.mediapart.fr/blog/valery-sauvage/170910/la-lettre-de-turgot-au-roi-louis-xvi
http://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Robert_Jacques_Turgot
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Arthuis
Les blaireaux (sauf Thierry Breton mais en particulier le sexologue) qui ont suivit Arthuis ont fait de belles carrières, mais la compétence réelle à ce poste s’est arrêtée à son mandat.
ref. : SOS Finances publiques: Sept mesures d’urgence pour éviter la faillite, éditions Calmann-Lévy, avril 2011
A vos calculettes !
Attendez ! Le comble de la formation économique à la française, je le rappelle, qui possède à peu près 6000 énarques en vadrouille…
Hollande se fait conseiller en secret par Peter Hartz, ancien directeur du personnel de Volkswagen (http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9formes_Hartz).
Le comique ne tue même plus en France. Le mec sort de la promotion Voltaire et se fait entourer de crétins voltairiens comme s’il en pleuvait. Et comme il trouve pas la solution économique dans cette assemblée de crétins, et hop : « Allo Peter ! ». Tout le monde avait pourtant dit qu’avec ses réformes à la con, il allait dans le mur, et bien il a quand même choisi d’accélérer en ce sens conseillé par ses voltairiens de mes deux. « Les cons ça ose tout c’est même à cela qu’on les reconnaît. »
J’vous dis, la formation économique à la Française, c’est top, c’est Hollande qui le dit. Après, le gratin économique et créatif, la compétence et la jeunesse français se barrent de ce goulag. Lui il fait venir des allemands pour comprendre comment ça marche. Au fait, a-t-il compris une fois comment cela marchait, à part le mode d’emploi de la planque à la française à vie.
A mon avis, sa réunion d’aujourd’hui avec les entrepreneurs étrangers était pour essayer de recruter des mecs compétents sur le marché, c’était une chasse de têtes. Le problème , c’est qu’il a pas les bonnes trames d’analyse de recrutement, il risque de pas comprendre de quoi ça parle. Il est capable de recruter « balayeur pour ministre et inversement ». Bon il essaie quand même. On a du mal à comprendre comment ce type a réussi à se faufiler par les mailles de la formation d’élite à la Française. Elle devaient être très lâches. C’est vrai qu’en 68, après la chienlit, tout le monde a eu son bac presque sans le passer.
» le salut est ailleurs »
le salut sarkosiste ?
« En tout état de cause, c’est bien au peuple français qu’incombe désormais la responsabilité de susciter le sursaut libérateur qui, peut-être, fera émerger de la société civile la ou les personnalités nouvelles qui reprendront le flambeau. »
L’auteur ne comprend rien à la politique française… Comme si on avait le choix ! Voir les pékins du premier tour… Un cauchemar… Les modem qui votent ps, les Morin qui puent les bobos sur les questions sociétales… Et j’en passe, de ces couleuvres… Moi je crois qu’une bonne partie des électeurs sont au désespoir, et ne votent plus, ou pour faire chier, et ne croient plus en rien…
Un Baptiste Creteur me redonnerait envie… Les autres, pffff…
Je propose de lancer une souscription nationale pour la candidature de Diane Beckett, petite-fille de Margaret Thatcher, qui en a certainement la trempe et est d’une incroyable beauté. Ca nous changera des verrues de Hollande.
Oups, c’est Amanda Thatcher, pas Diane Beckett. Recherche Google un peu trop rapide 🙂
la première est plus belle que la seconde, mais plus agée, elle ressemble à la marise Bonotpieux !
carla n’est pas mal non plus, vous l’avez vu à poil ?
Les deux sont des Etatistes convaincus. Il n’y a donc rien à attendre d’eux, ni de leurs acolytes d’ailleurs.
Le peuple français a été trop longtemps materné par l’Etat pour être capable d’un « sursaut » démocratique, et porter un citoyen « libérateur » au pouvoir.
La seule solution passera par la faillite de la France et l’explosion du modèle social.
Avec un peu de chance, les français comprendront alors que l’Etatisme est responsable de toute cela, que nous avons vécu à crédit depuis 40 ans, et que la nouvelle société devra exclure les fonctionnaires des manettes du pouvoir !!!
Je penserais plutôt que le « peuple » (je n’aime pas ce mot qui sent trop le renfermé du collectivisme post-révolutionnaire: je ne connais que des individus qui cherchent à vivre en bonne entente dans un cadre politique qu’ils choisissent – fin de parenthèse) veut un État qui le materne: ce sont bel et bien des Français qui ont laissé, années après années, les incapables qui nous dirigent prendre toujours plus d’emprise sur chacun de nous, de plus, en sachant fort bien que ces « politiques » les filoutaient par derrière.
Nous avons les « dirigeants » que nous avons mérité, dans le cadre de la « démocratie » que nous nous sommes choisie, soit parce que nous avons été incapables de faire partager nos idées, soit parce que nous n’avons pas réagi à temps en face des prédateurs qui nous imposent aujourd’hui leur diktat.
Il est grand temps de renverser la vapeur en allant chercher ceux qui attendent que nous les sollicitions: les Madelin, les Saint-Etienne (même s’il se fourvoie sans doute avec l’UDI), les Herlin ou d’autres qui peuvent infléchir, même au sein de partis peu propices au idées libérales, le destin que nous devons reconquérir. Ce ne sont certainement pas des hommes providentiels (foin de ces mégalos à la De Gaulle – et avant Pétain, ou aujourd’hui celui qui s’y verait bien, Sarkozy) mais des hommes sincères et qui ne font pas de la politique le terrain de leurs ambitions misérables, mais le lieu de la réalisation d’idées auquelles ils consacrent leurs efforts.
Je souscris, en ajoutant à votre liste Denis Payre du mouvement « Nous, Citoyens. » Je pense néanmoins que Daniel (message précédent au votre) a raison dans sa courte analyse. Autour de moi et de tout bord, je constate que les gens sont incapables d’imaginer que les choses puissent changer réellement en France, tout semble figé malgré les promesses du « changement c’est maintenant » et des mesurettes étatistes qui ne changent rien en profondeur. Le calme avant la tempête ?