Pesticides et vieilles ficelles : Séralini remet le couvert

Gilles-Éric Séralini est de retour avec une nouvelle étude censée montrer que les pesticides seraient plus toxiques qu’annoncés.

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Pesticides et vieilles ficelles : Séralini remet le couvert

Publié le 18 février 2014
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Par Wackes Seppi

Quand les bornes sont dépassées, il n’y a plus de limites !

Après la débâcle de l’« étude » de la toxicité d’une plante génétiquement modifiée, le maïs NK 603, et du Roundup sur le rat – étude qui a été dépubliée avec fracas – M. Gilles-Éric Séralini remet le couvert avec une autre recette de l’alterscience militante : les séances de baignade pour cellules humaines.

La nouvelle « étude » a pour titre : « Major pesticides are more toxic to human cells than their declared active principles ».

Voilà une déclaration péremptoire qui relève davantage du journalisme style tabloïd que de la littérature scientifique. Un titre que la revue, Biomed Research International, au facteur d’impact affiché avec trois décimales à 2,880, a accepté sans barguigner. Il est vrai que cette revue du groupe Hindawi n’est pas très regardante sur ce qu’elle publie, bien qu’elle soit à comité de lecture. MM. Séralini et Cie n’ont pas manqué de souligner l’existence de ce comité dans leur communication pour donner plus de lustre à leur article, comme si nous n’avions pas été douchés par le fiasco et le scandale de son article précédent…  Réflexe pavlovien peut-être…

L’article est donc de MM. Robin Mesnage, Nicolas Defarge, et Gilles-Éric Séralini, tous se réclamant de l’Université de Caen (et d’elle seulement…), et Joël Spiroux de Vendômois qui, lui, se prévaut du CRIIGEN. La présence du CRIIGEN est donc modeste, et c’est somme toute nouveau… Mais l’auteur de référence pour la correspondance est M. Séralini que l’on peut joindre par une adresse courriel qui renvoie au… CRIIGEN à Caen tout de même ! Les auteurs ont peut-être répondu aux critiques, notamment de ce site, mais il reste des réflexes conditionnés (ou une bonne dose de bêtise).

 

Vite, une opération de comm’

À l’heure où nous écrivons, nous ne disposons que d’une publication préliminaire postée par le groupe Hindawi dans un recoin de son site et difficilement accessible si on n’en connait pas le titre.

Cette publication préliminaire a manifestement été le support d’une opération de communication aboutissant à des titres tels que : « Affaire Séralini : les pesticides « mille fois plus toxiques » qu’annoncé ? », sur le site de Science & Avenir. Le texte est pour l’essentiel de l’AFP. Ce n’est guère surprenant : cette agence prend sa mission d’information particulièrement à cÅ“ur dès lors qu’est alimenté le fonds de commerce des prêcheurs d’apocalypse.

Mais on notera le début du titre, ainsi que le point d’interrogation de précaution final, et aussi le chapeau de l’article : « Le très controversé Pr Séralini persiste et signe avec une nouvelle étude montrant que les pesticides seraient plus toxiques qu’annoncés (sic) ». D’autres n’ont pas fait preuve de beaucoup d’esprit critique. Cependant, à l’heure où nous écrivons, les grands médias ne se sont pas bousculés pour répercuter l’information. Seraient-ils devenus plus prudents, voire suspicieux ?

Le Figaro fait exception. C’est du reste intéressant. L’AFP avait conclu sa dépêche par une déclaration de M. Séralini laissant entendre qu’il y avait un lien entre la dépublication de son article précédent et « l’arrivée dans le comité éditorial de la revue d’ « un biologiste qui a travaillé plusieurs années chez Monsanto » ».

Le Figaro a supprimé ce morceau de délire conspirationniste.

 

Vite, une autre opération de comm’

En revanche, Science & Avenir a ajouté un paragraphe sur Générations Futures, qui s’était précipité pour faire de l’agit-prop (et qui nous a fourni le lien de l’article dans Biomed, ce qui signe la collusion).

La dernière séralinade est évidemment prise pour argent comptant par l’organisation de M. François Veillerette :

« Pour Générations Futures cette étude montre les grandes insuffisances de l’évaluation qui ne prend en compte que les effets de la substance active – seule – pour la toxicité chronique. »

Et, pour bien faire passer le message : « Les produits pesticides formulés mal évalués … »

Et encore :

« Cette nouvelle étude […], éclaire d’une manière éclatante les grandes insuffisances de l’évaluation des risques posés par les pesticides. »

En voulez-vous encore ? Il faut bien citer, l’ingrédient obligatoire des communiqués de presse de GF, une déclaration de M. Veillerette :

« Cette étude montre l’ampleur du scandale de la sous-évaluation des risques réels posés par les pesticides auxquels les agriculteurs et le reste de la société également sont exposés chaque jour ! Nous demandons que des tests sur les effets chroniques de ces formulations de pesticides soient rendus obligatoires au niveau national et européen au plus vite, c’est une exigence de santé publique ! »

RFI – dont nous avons déjà relevé l’amateurisme ici – a aussi fait dans l’escalade. Mais avec juste ce qu’il faut de recul :

« Ce constat, s’il est vérifié, devrait interpeller les pouvoirs publics et les organismes qui déterminent la dose journalière admissible pour les pesticides parce que celle-ci est calculée à partir de la toxicité des seuls principes actifs des produits en question. »

 

Encore une étude qui fait « pschitt »

« [S]’il est vérifié… » ? Non, ce n’est pas la peine de vérifier. Car c’est encore un de ces travaux dont les résultats sont probablement incontestables, mais dont la signification pratique est nulle.

En bref, les auteurs ont testé la toxicité (alléguée…) de neuf pesticides – trois herbicides, trois insecticides et trois fongicides (glyphosate, isoproturon, fluroxypyr, pirimicarbe, imidaclopride, acétamipride, tébuconazole, époxiconazole et prochloraze) en comparant les effets de la matière active à ceux de produits commerciaux correspondants, contenant les coformulants. Pour cela, ils ont mesuré les effets, in vitro, sur trois phénomènes (activité mitochondriale, dégradation de la membrane et activité des caspases 3 et 7), et ce, sur trois lignées de cellules, baignant donc dans un liquide additionné de matière active seule ou du produit complet.

On peut déjà s’arrêter là, sans avoir à entrer dans les considérations que les experts de la question ne manqueront pas de développer : cet essai n’a aucune valeur prédictive de la toxicité réelle, in vivo.

Pour qu’il y ait toxicité in vivo, il faut que la matière active – ou la formulation complète avec tous ses ingrédients – non seulement pénètre et subsiste dans le produit agricole, puis la denrée alimentaire, mais encore parvienne au type de cellule considéré (et traverse notamment la barrière intestinale). Et, si l’on veut mesurer le niveau de toxicité d’une manière qui n’est pas totalement déconnectée de la réalité, il faut que la concentration dans l’essai in vitro corresponde à celle que l’on mesurerait in vivo.

Cela n’a pas empêché les auteurs de présenter des conclusions péremptoires dans le résumé :

« Les fongicides étaient les plus toxiques à partir de concentrations 300-600 fois plus faibles que les dilutions agricoles, suivis par les herbicides, puis les insecticides…»

Le glyphosate – honni par l’équipe, comme on sait de leurs travaux précédents – en prend pour son grade (nous collons au texte) :

« Malgré sa réputation relativement bénigne (sic),le Roundup a été, de loin, le plus toxique des herbicides et des insecticides testés ».

Lire, comme on le sait de la phrase précédente, qu’il est moins toxique (selon leurs critères) que les fongicides.

 

Quelles doses, quels effets ?

Vous avez bien lu : « à partir de concentrations 300-600 fois plus faibles que les dilutions agricoles » ?

Qu’est-ce que cela signifie ?

Que les auteurs rendent compte de leurs résultats, non pas par référence à une concentration qui aurait une signification physiologique (par exemple celle que l’on trouverait dans le sang – qui, rappelons le, n’est pas nécessairement celle à laquelle les cellules sont confrontées in vivo), mais par rapport à la bouillie qui sort du pulvérisateur (et, rappelons le également, qui est très loin de se retrouver dans le produit alimentaire).

Dans leur texte, les auteurs écrivent également :

« Chaque principe actif a été testé depuis des niveaux inférieurs à la DJA [dose journalière acceptable] jusqu’à la limite de solubilité dans notre système. Les formulations contenant des adjuvants ont été testées aux mêmes niveaux. »

Les spécialistes vérifieront.

Il nous semble cependant que cela n’est pas vrai, au moins pour l’imidaclopride : la DJA a été établie à 0,05 mg/kg poids corporel/jour (soit 0,05 ppm/jour) et la première mesure est, semble-t-il, à 40 ppm (800 fois plus…).

Le Confidor J, à 200 g/l d’imidaclopride, était autorisé sur fruitiers à la dose de 0,035 l/hl (hectolitre), soit 70 ppm dans la bouillie. Les auteurs sont allés jusqu’à… 5000 ppm. À vue de nez, ils ont trouvé une CL50 (concentration qui tue 50% des cellules) se situant vers 400 ppm pour les cellules les plus sensibles et 1000 pour les moins sensibles. C’est six et 14 fois plus que les « dilutions agricoles ».

 

Science ou propagande ?

Comme dans la fameuse « étude » qui a été dépubliée, nous trouvons donc des résultats que les auteurs ont omis de signaler, et ce, au profit exclusif du message apocalyptique.

Vous avez bien lu : « à partir de concentrations 300-600 fois plus faibles que les dilutions agricoles » ? La communication (prétendument) scientifique est donc centrée sur le pire exemple… Une fois de plus, la publication scientifique n’a pas pour but premier d’enrichir les connaissances, mais d’alimenter une opération politique et médiatique. Sus aux pesticides !

img contrepoints060 OGM SéraliniLa presse cite M. Séralini disant :

« Nous avons étendu les travaux que nous avons faits avec le Roundup et montré que les produits, tels qu’ils étaient vendus aux jardiniers et aux agriculteurs, étaient de 2 à 1.000 fois plus toxiques que les principes actifs qui sont les seuls à être testés in vivo [dans le cadre des procédures d’autorisation de mise sur le marché] à moyen et long terme. »

Les experts diront si ces chiffres sont réalistes. En tout cas, la déclaration sur les procédures d’autorisation est fausse (voir ci-après).

La presse s’est aussi faite l’écho d’une autre déclaration de M. Séralini :

« Elle [l’étude] conclut que sur 9 de ces pesticides, 8 formulations sont clairement en moyenne des centaines de fois plus toxiques que leur principe actif […] »

Il y a donc la version « de 2 à 1000 fois » ; et la version de « des centaines de fois », mais en moyenne et seulement pour huit formulations sur neuf… Les éléments de langage ne sont pas encore stabilisés.

Mais, ce qui importe, c’est que toute la discussion dans l’article est dirigée contre les procédures actuelles d’autorisation de mise sur le marché.

Reprenons du résumé :

« Nos résultats mettent en doute la pertinence de la Dose Journalière Acceptable des pesticides parce que cette norme est calculée à partir de la toxicité de la seule matière active. L’étude des effets combinés de plusieurs matières actives pourrait être d’importance secondaire si la toxicité de la combinaison de chaque matière active et de ses adjuvants est négligée ou inconnue. Les tests chroniques (sic) sur les pesticides peuvent ne pas refléter les expositions environnementales pertinentes si un seul ingrédient de ces mixtures est seulement testé. »

Résumé : la moitié du résumé de l’« étude » (en comptant l’introduction) est consacrée au militantisme obsessionnel.

 

Un peu de bon sens

Les pesticides ont pour objet d’éliminer des cultures les mauvaises herbes (« adventices » pour faire plaisir à quelque politicien), ainsi que les insectes et les cryptogames nuisibles. Ce n’est pas qu’une question de rendements – et de « productivisme » – mais aussi de sécurité sanitaire – une réalité que nous, occidentaux bien nourris et bien protégés tendons à oublier. Les produits sont donc par nature toxiques pour leurs cibles et, comme beaucoup de substances (y compris naturelles, présentes dans les denrées alimentaires), toxiques pour l’homme… à partir d’une certaine dose.

Les pesticides doivent aussi atteindre leur cible à l’intérieur des organismes visés. Une partie des co-formulants a précisément pour rôle de faciliter la pénétration de la matière active. Ce sont souvent des agents tensioactifs, dont certains sont du même type que ceux que l’on utilise pour sa toilette, le lavage et le nettoyage domestique… et dont certains comportent des indications de danger.

Lorsque l’équipe de M. Séralini, et la petite entreprise de M. Veillerette font campagne contre les pesticides au motif qu’ils sont plus toxiques que les matières actives, ils enfoncent des portes ouvertes. Les préparations phytopharmaceutiques ont précisément pour objectif d’être plus efficaces que les matières actives seules, de manière à réduire au minimum les matières actives en les associant à des substances dont la toxicité est moindre (et acceptées quand elles se trouvent dans des produits domestiques).

En claironnant que « 8 formulations sont clairement en moyenne des centaines de fois plus toxiques que leur principe actif » (le neuvième, l’isoproturon, n’ayant pas d’adjuvant), l’équipe Séralini démontre en fait la technicité et l’ingéniosité des producteurs de phytos au service de la santé publique et de l’environnement !

 

Quelles doses, quels effets (bis)

Une grande partie de la problématique se situe dans la dose.

Rappelons donc :

« Chaque principe actif a été testé depuis des niveaux inférieurs à la DJA [dose journalière acceptable] jusqu’à la limite de solubilité dans notre système. Les formulations contenant des adjuvants ont été testées aux mêmes niveaux. »

Pour produire leur chiffre alarmant sur la démultiplication de la toxicité entre le principe actif et la formulation, les auteurs ont, sauf erreur, fait le rapport des CL50 (sur les figures 1 à 3, les concentrations correspondant au passage de la ligne des 50 %). Comme nous l’avons vu ci-dessus, les deux CL50 sont supérieures aux « dilutions agricoles » pour l’imidaclopride et le Confidor. D’autres couples sont dans le même cas.

Conclusion : si l’on adopte les principes d’interprétation du séralinisme sans mettre les Å“illères du militantisme, son « étude » prouve que les pesticides sont sûrs !

 

Où est la cohérence ?

Les études séraliniennes se suivent et se succèdent… sans se ressembler. Dans celle-ci, il semble qu’il n’y ait pas d’effet du glyphosate, selon la figure 1, en-dessous de 1000 ppm (parties par million), ni du Roundup en-dessous de 10 ppm.

Les auteurs écrivent cependant dans leur introduction que les adjuvants éthoxylés étaient 10.000 fois plus toxiques que le glyphosate selon une de leurs études précédentes, et que cela pourrait expliquer la toxicité à long terme in vivo à partir de 0,1 ppb (partie par milliard) de la formulation selon leur « étude »… qui a été dépubliée (étude qui, en fait, démontrait selon les principes d’interprétation du séralinisme appliqué sans les Å“illères du militantisme, que boire du Roundup à forte dose était bon pour la santé des mâles…).

On ne s’étonnera pas de cette référence à une publication qui n’est plus reconnue dans la communauté scientifique : on peut supposer (par charité ?) que le comité de lecture a Å“uvré avant la dépublication. Ni même de l’absence de discussion sur ces chiffres qui diffèrent tout de même de quelques ordres de grandeur : l’objectif n’est pas d’affiner les connaissances…

 

Conflits d’intérêts et remerciements

Cette nouvelle publication présente une particularité : il n’y a pas de déclaration sur les conflits d’intérêts ! Pouvons-nous avoir l’audace de penser que nos remarques critiques ont fini par porter ?

Il est vrai que les remerciements sont éloquents : le Conseil Général de Basse-Normandie pour une bourse d’étude ; les Fondations Charles-Léopold Mayer et Denis Guichard ainsi que le CRIIGEN pour leur « appui structurel » (kesako ?) ; et aussi Malongo, Léa Nature et la Fondation JMG (le financier de l’activisme « percutant ») pour une contribution non précisée (qu’est-ce que l’« aide ?).

 

Sous la ceinture…

Cela n’empêche pas, du reste, les auteurs de s’en prendre à d’autres et d’insinuer qu’ils sont « vendus ».

Voici ce qu’ils écrivent à propos de deux études :

« On croit communément que le Roundup figure parmi les pesticides les plus sûrs. Cette idée est répandue par les fabricants, le plus souvent dans les revues qu’ils promeuvent, qui sont souvent citées dans les évaluations toxicologiques des herbicides à base de glyphosate. »

Cette remarque oblique se justifie sans nul doute, pour l’équipe Séralini, par le fait que les auteurs en cause ont eu des discussions avec des toxicologues et des chercheurs de Monsanto, et ont eu accès à leurs données.

Ajoutons la suite pour compléter ce qui précède :

« Toutefois, nous avons trouvé dans cet essai que le Roundup était 125 fois plus toxique que le glyphosate. »

 

L’UIPP réagit sèchement

L’Union des industries de la protection des plantes (UIPP) a réagi plutôt sèchement : sa directrice générale, Mme Eugénia Pommaret a, en effet, demandé officiellement une expertise neutre de cette « étude » « par les autorités compétentes afin d’en juger la qualité et la pertinence pour la santé humaine. »

Tout en rappelant quelques incongruités, comme :

« les produits mis en vente (substances plus coformulants) sont évalués au préalable dans le cadre de la réglementation européenne, contrairement à ce qui a été affirmé à l’occasion de la communication de ces travaux » et « [l]es coformulants (antimousses, mouillants…) sont encadrés, comme toute substance chimique, par la règlementation Reach. »

 

En conclusion : une singulière obstination dans l’erreur

Il se trouve qu’une « étude » antérieure de l’équipe séralinienne a déjà fait l’objet d’une expertise officielle, cinglante. Bien évidemment, les auteurs n’ont pas cité l’avis de l’AFSSA du 26 mars 2009, bien qu’ils se soient abondamment référés à l’article que l’AFSSA avait descendu en flammes. C’est qu’il contient déjà un grand nombre de critiques sur les insuffisances dudit article, dont le nouveau est essentiellement la prolongation.

La suite : bis repetita, mais quoi ?

Était-ce une bonne idée que de demander une expertise officielle ?

L’ANSES sera-t-elle capable d’écrire comme son prédécesseur AFSSA, avec les ajustements nécessaires :

« Les conclusions ne reposent que sur des expérimentations in vitro portant sur des modèles cellulaires non validés, non représentatifs (en particulier des lignées tumorales ou transformées) exposés directement à des concentrations de produits extrêmement élevées dans des conditions de culture ne respectant pas les conditions physiologiques cellulaires normales » ?

Ou succombera-t-elle aux attentes présumées d’une opinion publique manipulée et à celles, certaines, de ministres donnant la priorité à leurs convictions personnelles (et à leur intérêt politicien) ? Au plaisir, pour ses dirigeants maintenant médiatisés, de « parler dans le poste » en ne fâchant qu’une minorité de rationalistes ?

En déclarant, comme elle l’a déjà fait :

« Cette étude est à souligner du fait de son originalité. »

N’est-t-on pas dans un domaine « où l’attente sociétale en matière de recherche indépendante est particulièrement aiguë » ? Et où « [d]e façon plus générale, le vif débat public suscité par la publication d’un travail de recherche interrogeant les potentiels effets [ici : de pesticides] montre la nécessité de consolider encore les connaissances scientifiques dans ce domaine » ?

Churchill ou Chamberlain ?


Sur le web.

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  • J’ai mentionné dans un billet de mon blog la toxicité du N-methyl-2- pyrrolidone sur le couvain des abeilles et cette toxicité a été découverte à l’aide de protocoles parfaitement définis. Le N-methyl-2-pyrrolidone est un composant de la formulation de divers pesticides. C’est le premier cas de toxicité d’un adjuvant décrit dans la littérature scientifique (PlosOne) . L’autre et unique cas de toxicité d’un adjuvant a été décrit il y a plus de 20 ans : une Australienne s’est suicidée en s’administrant une grosse louche de round-up. L’expertise médicale a conclu que la cause de sa mort (oedème pulmonaire) était due aux agents tensioactifs de la formulation du round-up. Si on soumet des cellules en culture à des « louches » de pesticides, elles n’aimeront pas c’est certain. Séralini persiste et signe … Il a peut-être le soutien de l’ancien faucheur d’OGM reconverti ministre de l’énergie (après avoir été amnistié).
    http://jacqueshenry.wordpress.com/2014/02/02/un-virus-des-plantes-pathogene-pour-les-abeilles-du-jamais-vu/

  • il ne peut-être plus toxique que les socialistes et les ultralibéraux .
    le reste , ainsi que certains adeptes du système ne sont que littérature .

  • Les pesticides sont bons pour la santé : mangez-en si possible dans une centrale nucléaire vétuste pour profiter pleinement des bienfaits.
    De toute façon pas de pesticide c’est OGM , c’est les mêmes boîtes qui ramassent le pognon alors pas grave de contaminer tout l’écosystème : puis ce n’est pas non plus des morts violentes comme le nucléaire , c’est discret , çà laisse place au doute … bref c’est top

    • Oui oui, c’est un terrible complot venant des lobbies judéo-reptiliens…
      Lol.

      • Pas besoin de théories du complot made in extrême-droite pour savoir que la seule chose qui intéresse ces industries qui produisent bien souvent pesticides et OGM c’est faire du profit , double jackpot.
        Mentalité néolibérale , tout le reste n’est que des détails.

        • Et Séralini, c’est pas le profit qui motive ses amis de chez Carrefour, Auchan, Sevene Pharma, Biocoop et Malongo (elle devient longue cette liste)?

          • Peut-être mais c’est les prises de position néolibérale qui me chagrinent : on préfère dénoncer un Séralini que les extrapolations sans preuve , conclusions hâtives , dissimulations , conflits d’intérêt , expertises douteuses(pas seulement dans un sens) et autres pressions de l’industrie des biotechnologies.

            • Navyh2: « néolibérale »

              Avec une once de culture vous ririez aussi de vos imbécilités.

              -Le « néolibéralisme » n’existe pas c’est un épouvantail, un fourre tout.
              -Le libéralisme existe bien, la doctrine c’est la défense des droits fondamentaux des humains (selon déclaration des droits de l’homme entre autre) et donc la dénonciation des collusions, corporatismes etc. etc.
              -Une étude bidon c’est une étude bidon, qu’elle aie dans le sens de vos convictions basée sur des mythes vu à la télé et un bon sens de comptoir ne change rien.

              Croire n’importe quoi parce que ça arrange vos idées reçues n’est pas un signe d’esprit particulièrement affuté, il est possible que certaines substance causent des problèmes mais ce n’est pas cette étude qui va le démontrer.

            • A la restauration après la révolution française les libéraux étaient à gauche : rien à voir avec les sbires dans ton genre qui penchent probablement clairement à droite quitte à soutenir les conservateurs (on t’aurait coupé la tête à l’époque) aussi les pseudos libéraux j’aime les appeler les néolibéraux parce que çà les ennuie et ils le méritent grandement.

            • Navyh2: « probablement clairement à droite »

              Perdu, je viens de la gauche et je l’ai été très longtemps avant que je me cultive vraiment.

              Le libéralisme est inclassable dans ton système binaire, les libéraux défendent les individus contre toutes les tyrannies, lobby, collusions, ça inclus celle de « droite » comme celle de « gauche » qui sont responsables des pires massacres que l’humanité aie commis. Le libéraux, eux, ont toujours été les première victimes des tyrannies au nom de cette défense parce que partout ou les tyranneaux malmènent les gens ils nous trouvent en face pour les défendre.

              Tu n’es que le neme troll qui vient balancer sa bêtise et son inculture ici, on est rôdé.
              Certains sont assez mature pour s’apercevoir de l’énorme lézard qui accompagnent leur doctrine et cherchent à s’informer et comprendre, d’autre sont juste des boites à slogan monté sur une colonne vertébrale.

            • C’est connu avec le pognon tout çà la déportation sur la droite avec l’âge : m’aurait vraiment étonné si tu m’avais dit que t’était de gauche et j’aurai vraiment « perdu ».
              Quand au ni de droite ni de gauche , c’est revendiqué par l’extrême-droite aussi non ?

            • T’es largué en compréhension de texte, ça ne rentre pas dans tes petites cases prémachée= extrème droite. :mrgreen:

              Ta maman sait que tu va sur internet ?

  • J’ai parcouru l’article de Séralini et je maintiens mon commentaire précédent : quand on ajoute une louche de xénobiotiques à des cellules en cultures (quelles qu’elles soient) elles meurent. J’en ai fait l’expérience personnellement avec des cultures d’épithélium ombilical alors que je recherchais paradoxalement des facteurs de croissance cellulaire ! La moindre perturbation du milieu de culture conduit à la mort des cellules et tous les spécialistes le diront. Cette étude est donc un torchon idéologique !!!

    • On sait, c’est pas la première fois, par contre il va falloir faire pression sur la revue pour qu’elle le dépublie, cette « étude » n’a rien à faire dans la littérature scientifique.

    • Merci, c’est le premier commentaire qui ajoute au contenu scientifique de la discussion. Je regrette par ailleurs que la forme de l’article rende si hardue la compréhension de ce que dit l’étude et des conditions dans lesquelles ont été faites ses observations.

      Vous pensez que tout ce que Séralini est parvenu à mesurer, c’est un effet de bord des conditions de culture de cellules, distinct des effets réels des produits à tester ?

      L’UIPP déclare via sa directrice générale que les produits complets (substances actives+coformulants) sont déjà réglementés (Reach), mais cette réglementation n’inclut pas forcément de tests in vitro ni in vivo ? Ou est-ce que de tel tests sont laissé à la discrétion des états-membres de l’UE ? Le site de la commission européenne décrivant REACH n’est pas très clair à ce sujet… et je pense qu’une évaluation des risques des produits réels est un plus, et qu’il est vraiment dommage qu’il ne se trouve qu’un activiste décrédibilisé pour s’en charger.

  • TOUT BON TOUT BIO
    En 2011, en Allemagne, 4 500 personnes ont été infectées par la souche Escherichia. coli O104 :H4 (entéro-hémorragique) ayant entrainé 810 cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU), 39 décès, soit une taux de mortalité de 8,6 pour 1000. Rappelons que 15 cas ont été diagnostiqués en france compliqués de 8 SHU. Pour couronner le tout, outre la toxine (shiga-toxine), E. coli produisait une enzyme (une bétalactamase à spectre étendu) rendant cette bactérie inaccessible à de très nombreux antibiotiques. Les chercheurs allemands ont établi un lien avec des graines germées provenant d’une ferme biologique de Gartnhorf en Basse-Saxe.
    Nous attendons toujours la prochaine campagne d’information de France Nature Environnement qui devrait en toute logique nous mettre en garde contre l’agriculture biologique. Le bilan Allemand pour l’année 2011 concernant les risques de létalité en terme de santé publique est sans appel : aucun mort pour le nucléaire civil, 39 pour le bio…On imagine sans peine les réactions immédiates et véhémentes des ONG environnementales relayées par EE-LV et l’inévitable Corinne Lepage si les décès avaient été provoqués par une substance chimique utilisée en agriculture conventionnelle, par définition dangereuse pour les consommateurs.
    Toute idée d’impartialité est évidemment à écarter.

    • J’étais au courant de ce problème mais il y a bien pire. La culture biologique favorise le foisonnement de champignons phytopathogènes (normalement éliminés des cultures avec les fongicides) qui sécrètent des aflatoxines carrément mortelles pour le foie. Je vous laisse juge des déviances idéologiques des écologistes. Je fais partie des rares blogueurs qui va à l’encontre des idées reçues mais je n’insurge tout de même quant à l’usage inconsidéré des pesticides qui peut paradoxalement être réduit (en ce qui concerne les insecticides) avec les plantes transgéniques Bt … d’où la totale incohérence des écologistes qui perdent à mesure que les jours passent toute crédibilité !

      • ben bien sur….
        ce qui énerve avec les écologiste c’est les préjugés, on peut être d’accord avec eux sur certains points, partager certaines inquiétudes mais leur sectarisme est insupportable seralini est d’ailleurs exemplaire. Le pire reste la capacité à reprendre n’importe quelle preuve douteuse qui va dans le bon sens…là encore séralini est exemplaire…

        • Et imagonins qu’on fasse le meme genre de test avec des produits que l’on cotoye tous les jours detergents etc… quelle informatio utile pourrait on en tirer..ou tiens???l’exposition aux radiations infrarouges…

        • @lemière jacques
          ???l’exposition aux radiations infrarouges…
          ——————————-
          Cà c’est très dangereux ; on voit tous les dégâts que cela a causé dans les neurones des scientifiques ; il puis il n’y a pas que l’homme qui en pâti, les ours blancs meurent, les coraux aussi (mais cela c’est à cause des back radiations), le niveau de la mer monte , les rivières débordent etc…..
          Vous trouverez une liste complète dans le lien ci-dessous

          http://www.skyfall.fr/?page_id=7

      • Auriez-vous une source scientifique pour etayer ces informations ? Merci.

      • diable… d’aprés vous, sans ogm et bain de fongicide, point de salut ( sarkosiste )

        je vous conseil donc de d’acheter une ferme, et de la faire valoir vous mème, avec de telles méthodes, vous allez surement y faire fortune…

  • l’agriculteur  » sérieux  » est surtout un bon client pour la coop d’appro…

    la problèmatique des pesticides est importante et meriterait un traitement plus intelligent qu’un vulgaire débat gauche – droite , pour – contre, blanc – noir…

    les  » historiens  » de l’agronomie ( ils meritent bien la terminaison rien ), se focalisent souvent sur l’arrivée des engrais de synthèse pour expliquer la multiplication par 10 des rendements agricole depuis 200 ans. ils sousestiment le role des desherbants, apparus réellement dans la première partie du 20ième siècle ( des acides minéraux étaient deja employé au 19ième, avec une efficassité trés limitée ) . ceux-ci permirent une forte augmentation des rendements pour les cultures non sarclées ( blé, pois… ) et une forte diminution de la pénibilitée des cultures  » sarclées  » ( mais, betterave… ) libérant de la main d’oeuvre pour l’industrie.
    les fongicides ont surement moins contribués à la hausse des rendements. néanmoins, quand on songe au mildiou de la pomme de terre en irlande, leurs mise au point a retiré une épine du pied pour de nombreuses cultures. les viticulteurs traitaient deja leurs vignes au 19ième siècle avec du cuivre. ce minéraux, est autorisé en agriculture biologique, mais utilisé régulièrement à haute dose, il pose des problème de polution et de toxicité des sols, tout aussi important que les fongicides de synthèse, plus couteux mais plus simple d’utilisation ( on traite beaucoup moins souvent car ils ont une activité curative alors que le cuivre a uniquement une activité préventive ).
    quand aux insecticides, s’ils purent etre trés performant, on pense notament à la lutte contre le doryphore de la pomme de terre, ce n’est pas un qui a solutionné l’épidémie de phylloxera, mais un subterfuge agronomique de bon sens: le greffage sur les pieds américains habitué à coabiter avec le parasite…
    il est assez facile de comprendre que les fabriquants et les vendeurs de pesticides veulent vendre leur camelotte, et que les sommes en jeu sont considérables:
    en france, pays de la culture intensive du blé par excelence, les vendeurs de semence sont aussi les vendeur de fongicide. ceux-ci ont tout interets à mettre sur le marché des variétés sensibles aux maladies, devinez pourquoi ? alors qu’au canada, patrie des « hard red winter « à faible rendement et haute valeur ajoutée, les agriculteurs qui pratiquent une culture trés extensive, ne sont pas interressés par mettre des fongicides… en suisse, on pratique le mélange des variétés dans une mème parcelle pour freiner la progression des maladies de la plante. en france, cette technique n’a jamais vraiment été essayé, car les prescripteurs, qui, ont l’a vu plus haut, vendent semence et produit de traitement, n’y ont aucun interets…
    l’agronomie est une science compliquée en pèrpétuelle évolution, vu que la technique change constament par l’effet de la progression technologique, de l’évolution des methodes, et de la sociologie. il est trop simple de prétendre que les pesticides seraient une panacée sans risque, sans voir que, comme pour les médicaments, il peut exister une surutilisation, favorisée par la publicité, les interets commerciaux, et aussi l’incompétance des praticiens. mais il serait tout autant hypocrite de nier leur responsabilité dans le fort developpement de l’espèce humaine depuis deux siècles.

    • N’importe quoi, les semenciers de blé ne vendent pas de fongicide pour la plupart, et vu que la résistance aux maladies est noté par des OT c’est un argument de vente important: un passage de fongicide éviter c’est jusqu’à 50 euro économisé par hectare.

      • une nouvelle foi, je vais te dire mon grand, ne parle pas de ce que tu ne connais pas, et un jour , si tu en a le courage, sort de ton université…..

         » les semenciers ne vendent pas de fongicides  »

        hahahahahahaha… tout le monde il est beau et il est gentil….

        les semenciers peut-etre, mais les coop d’appro, celles qui tirent les ficelles dans le monde agricole, que tu ne doit surement pas bien connaitre, elle vendent, et des semences, et des fongicides….

        elles vendent aussi de l’engrais, cherchez pourquoi quand on va dans une coop pour acheter des semences de protéagineux, tous le monde vous regardent de travers ? parce que les protéagineux ne consomment pas d’engrais azotés, et c’est toujours ça de perdu comme chiffre d’affaire…

        et oui, le monde est rarement peuplé de phylantrope, comme les gentils faiseurs d’OGM, qui veulent le bonheur de l’humanité !!

  • Je confirme que vous vous êtes bien trompé d’adresse. D’abord, vous écrivez bien (style). Ensuite vos propos sont clairs et sensés (contenu). Enfin vous mettez en avant la non-nuisance à autrui, cet autrui débordant même, si je vous ai bien compris, le cadre strictement anthropique.
    Et puis quoi encore ?

  • Je ne vois aucun problème avec votre démarche si ce n’est quelques préjugés qui sortent en droite ligne d’une mouvance obscurantiste et un jugement empirique qui ne peut évidemment servir à pas grand chose. Tous nos végétaux sont modifiés empiriquement depuis des siècles sans aucune études, ni contrôle et avec parfois de sacrés surprises dont plus personne ne garde le souvenir évidemment.
    Se « pignoler sur les OGM » comme vous le dites si poétiquement, c’est simplement avoir un peu plus de discernement qu’une allumette, condamner les OGM en vrac c’est comme condamner toutes les épices au motif que la belladone est toxique si vous voyez ? Le fait est que pour l’instant on en mange un peu partout et qu’on attend toujours les terribles effets.

    Deuxièmement l’agriculture conventionnelle n’a déjà plus grand chose avec celle fin 20eme, mais yeneralalcazar agriculteur de son état vous explique plus bas que c’est effectivement beaucoup plus complexe que oui/non comme vous semblez le soutenir avec une grande naïveté.

    Un enfant comprend rapidement que son jouet de noël n’est souvent pas ce qui se fait de mieux, en grandissant il apprend que c’est le fruit d’un compromis complexe entre le but et les moyens.

  • Je suis en accord avec ce que vous écrivez.
    J’ajouterais que pour avoir une idée de l’action des pesticides/fongicides et autres sur le milieu vivant, il faut au moins vivre « au vert » et s’en préoccuper, avoir intérrogé des patrons d’agriculture intensive intelligents qui disent la vérité, et ce n’est pas gagné; ils n’ont généralement aucune compétences en chimie, mais voient les dégats des produits sur les terres, et cela suffit pour qu’ils cherchent à cacher la vérité.
    Etre libéral devrait être vouloir protéger la diversité, et force est de constater que la diversité a déserté les champs de culture intensive, pour les minéraux, la flore et la faune.
    Liberté, responsabilité, concurrence et libre information ne peuvent exister sans diversité.
    Dans l’esprit des hommes, comme dans le reste de l’univers et donc pour le vivant, tout ce que les sciences nous enseignent avec le temps est qu’il faut chercher des approches qui respectent la diversité. C’est en cela que le libéralisme est une approche généraliste intéressante; Le libéralisme est adapté à l’univers ce qui semble nous permettre d’en faire partie le plus en osmose possible durablement.

    • Le lourd problème des écolos, en France au moins, c’est qu’ils sont embrumés pour la plupart par la révolution et le communisme vu par des quidams de 1972!
      Les marchés bio, par exemple, sont des nids à socialistes, qui arrivent en 4×4 diesel, ou qui vivent socialement d’associations caritatives (mais lucratives sans but-merci H16) et qui aiment s’entendre raconter à haute voix leur vie associative valorisante pour aider les pauvres..Et ça parle d’AG, et ça parle de chiffres….des tas de termes qui sont en fait des symboles à afficher. Ils n’en comprennent que peu de choses, même si lesdits symboles font référence à des choses très très simples.
      Bien sûr, jamais une telle association n’a réussi à diminuer la pauvreté ne serait-ce que dans un seul quartier de bourgade!
      Si vous retirez les « pauvres « , ces gentils soi-disant écolos n’existent plus!
      Ces gens ne sont pas écolos, ils occupent « un espace » social facilement valorisant, et cela les met à l’abris de la responsabilité.
      Dans les mêmes marchés bios, il doit y avoir 10% de vrais écologistes qui produisent eux-mêmes et qui travaillent leur sujet. des fruits et légumes qui ne pourrissent pas, etc..
      Du lait cru, sans écrémage, qui est digeste pour ceux qui ne peuvent plus boire de lait industriel, même bio, etc..
      P.S. Pour le duvet des bêtes, j’ai moi-même remarqué que le duvet des poneys shetland a commencé à tomber depuis début février.

      • Merci bien, mais pour cela il nous faudra nos adresses email respectives!
        Ce qui me ferait grand plaisir, puisque même à défaut de poste d’astrophysique, partager et mettre en perspective nos points de vue ne peuvent que nous garantir de mieux faire demain.

      • L’angoisse de l’inconnu! ;-))
        Avec le net, ça va vite et seul la psychologie du contact peut supporter la pérennité de la relation.
        Très souvent, tout le monde est prêt à partir pour faire des bonnes choses, et la plupart abandonne parce que cela demande de la conviction et de la constance, ce qui impose d’être conséquent.
        Les contacts faciles sans engagement, quels qu’ils soient, et le tout anonymement, pousse au contact jetable !
        Pour ma part, comme je suis assez sain et engagé, je suis pour le « net contact bio durable »!
        Viva le « net contact bio durable »!!

      • Excusez les fautes d’ortho: « seule » et « poussent ».

        vaut mieux relire avant….

      • Absolument d’accord avec vous, pour les raisons que j’ai énoncées, entre autres ; j’écrivais cela sur le ton de la blague, mais vous l’aviez compris.
        Quand on ne peut pas voir la bête sur pied, il est logique d’écouter plus avant le bruit de ses fers!

  • dans la pratique ( sur le terrain ) personne n’achete à vilmorin ou a BASF, il y a un intermédiaire obligé, qui fait la pluie et le beau temps dans le monde rural: la coop d’appro. celle ci est à 95% dirigée par le syndicat unique majoritaire ( sic… ) la fnsea. il s’agit d’un syndicat opaque, soviétique, qui organise le monde agricole comme un état dans l’état, qui pense avoir le monopole du bien agir, et qui défend surtout sa poche, comme une mafia.
    il ont organisé la fermeture de 2 fermes sur 3 depuis 30 ans, sans qu’il y est débat démocratique sur le sujet, pour capter la manne des aides de l’état à l’agriculture dans un nombre de mains plus restreintes. avec à la clé, de grave problème d’organisation du territoire: désertification dans certains département, supression des haies, érosion des sols, algues vertes sur les plages, pollutions diverses,village dortoir…
    la seule politique qu’ils connaissent, c’est celle de la sébile tendu !

    • à propos d’intermédiaires, j’ai fait une expérience édifiante à la fin des années 90:

      voulant acheter des semences de mais, je me suis adressé chez limagrain, célèbre semencier coopératif du centre de la france. ceux -ci me répondirent qu’ils ne vendaient pas directement au particulier, et me donnèrent un numéro de tel de leur propre acheteur. aussitot, je telephone à ce dernier, qui me fait la mème réponse… et me donne le telephone du maillon suivant. à la fin de l »aprés midi, je me rend compte, que seule la coop d’apro du coin à le  » droit  » de vendre à l’agriculteur, et qu’entre le producteur de semence et l’utilisateur final, il y avait 4 intermediaires qui prenaient leur marge !!!
      pas étonant que dans un tel système, le prix du sac de semence en france est 2 fois plus élevé qu’au USA, autre patrie de la culture du mais .
      à cette mème époque, certains intervenants sur le  » marché « , jouèrent les discounteurs en achetant des semences à l’etranger, notament en hongrie. leur mais étaient à 450 francs la dose contre 800 pour les variétés française ( parfois produites à l’etranger ). un trés beau mais ma foi ! pas étonnant, la hongrie est depuis le 19ième siècle, un grand pays pour la sélection végétale, et à l’époque du  » mur « , c’était le semencier du comecon…
      tout fière de ma trouvaille, j’en parlais à mes collègues agriculteurs. la plupart, qui n’avaient pas idée de comment on produit un hybride de mais, me dire qu’à ce prix la, cela ne pouvait etre en aucun cas des semences hybrides, et que je m’était fait rouler; tellement ils étaient ( et le sont toujours ) habitués à ce faire voler par les gens qui les fournissent, et qui ont usurpé le nom de coopérateurs…

      • Limagrain est majoritaire ds Vilmorin mais ils ont un pied dans le capitalism puisq elle est cotée j’ ai acheté des actions après qu’ ils se soient débarassé des jardineries . il me semble qu ils possèdent Tézier dont je recommande les semences de choux fourager lesquels contrairement à ce qui est indiqué est bon aussi pour l’ espèce humaine c’ est vrai que parfois on ne fait pas la différence …

  • dans la viticulture, on note à la fois des risques chimiques chez les vignerons mais aussi chez les riverains…
    voir : La prévention des risques professionnels des viticulteurs et vignerons : lien : http://www.officiel-prevention.com/formation/fiches-metier/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=206&dossid=398

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