Le Venezuela et l’Argentine en disent long sur la France

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Venezuela

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Le Venezuela et l’Argentine en disent long sur la France

Publié le 19 février 2014
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Bon, décidément, la révolution bolivarienne, ça ne marche pas. Du reste, j’avais noté, il y a un an de cela, que ce qui se passait au Venezuela, à savoir l’application de principes socialistes de plus en plus étendus et profonds, conduirait inévitablement le pays à la ruine. Et mon pronostic s’était confirmé en octobre dernier lorsqu’on avait pu constater l’apparition de pénuries assez systématiquement associées avec les meilleures pages du collectivisme. À présent, le socialisme chavezoïde part totalement en sucette.

communism party is over

Et c’est, finalement, parfaitement logique : encore une fois, et comme dans toutes les expériences précédentes, le conducteur ivre a planté la voiture dans le fossé. Encore une fois, les embardées qui ont précédé le plantage ont toutes été mises sur le dos des conditions atmosphériques, de la qualité de l’asphalte, de l’imprécision des commandes de bord et de la mauvaise volonté générale des éléments extérieurs à se comporter comme le désirait le pilote bourré. Et comme on peut s’y attendre, alors que les pompiers seront mobilisés pour désincarcérer son corps mutilé de l’épave fumante, vous pouvez être sûr que la presse française commentera l’accident en notant le retard des secours, l’absence de marquage au sol, le virage bien trop sec, la route bien trop humide, et ne voudra jamais voir le conducteur bien trop imbibé.

Le socialisme ne marche pas, même pas une fois, même pas en rêve, même pas par hasard ou sur un malentendu. Jamais. Et encore une fois, un pays dirigé par un socialiste s’en va droit à la guerre civile. Encore une fois, les intellectuels (notamment Français) s’empresseront de ne pas mettre le désastre sur le dos des responsables pourtant évidents, un Chavez à moitié fou et un Maduro parfaitement incompétent, tous les deux baignés d’une idéologie mortifère qui a pourtant déjà maintes fois prouvé qu’elle ne marchait pas.

Encore une fois, les petits excités du socialisme réel nous expliqueront deux choses qu’ils qualifieront d’évidentes.

D’une part, cet échec n’est pas un échec du socialisme. Même si une goutte de merde dans un bol de soupe a cette fâcheuse tendance à produire un bol de merde, et même si l’introduction d’une toute petite quantité de socialisme dans une société aboutit systématiquement à une baisse de la satisfaction générale, tout ceci n’est qu’un nouvel essai raté qui ne pourra jamais être mis au débit du vrai socialisme, le pur, qui n’entraîne que joie, bonheur et lendemains qui chantent, parce que c’est marqué sur la petite brochure rouge.

dinosaure communisteD’autre part, cet échec n’est que la conséquence logique des émeutes de plus en plus violentes actuellement à Caracas, qui ne sont elles-mêmes que le résultat de complots ourdis par la CIA américaine / la machination des sauriens / la finance internationale apatride, trio mémorable toujours fourré dans les pattes des liders maximos, minimos et approximativos qui se lancent dans le communisme avec cœur, ferveur, humanisme, et une bonne cargaison d’armes automatiques, butez-moi ces dissidents sans attendre merci.

MélenchonEn attendant, on n’entend guère les pépiements de Mélenchon qui devrait pourtant se réjouir de constater que tout un peuple se lève, unanime ou presque, pour retrouver sa liberté. On ne lit pas beaucoup, dans les colonnes d’habitude enfiévrées de Libération, de mise en perspective des « millions » de pro-chavistes qu’on voyait défiler lors de la campagne de Maduro, et les quelques protestataires violents dans les rues de Caracas… Pas de remise en question des scores pourtant fleuves de ces élections, alors que, pourtant, des fraudes avaient été repérées.

Et pendant que le Venezuela montre clairement que l’expérience chaviste est un échec cuisant qui aboutit, pour un pays exportateur de pétrole, à des inégalités creusées, une société plus violente et plus pauvre, où les pénuries sont maintenant choses communes, et ce pendant que l’argent du pétrole n’arrive pas à calmer les ventres populaires, l’Argentine montre que les mêmes recettes socialistes provoquent les mêmes effets catastrophiques.

Rassurez-vous : aucun parallèle n’est fait entre les trajectoires de ces deux pays et celle de la France, par exemple. C’est dommage, parce qu’il y a plusieurs éléments qui laissent penser que tout ceci ne doit rien au hasard.

libération tractPire : si le Venezuela montre surtout l’attachement indécrottable des « intellectuels » français au communisme le plus romantique dans les journaux et le plus délétère dans les faits, l’Argentine montre, elle, que le mal est profond et s’étend bien au-delà de quelques universités et quelques épaves journalistiques en attente d’une aumône étatique. Le pays sud-américain, qui était encore la 9ème puissance mondiale en 1950, est en effet l’heureux bénéficiaire du soutien financier de la Banque de France.

Oui oui, vous avez bien lu, contribuable français : vous soutenez l’Argentine. Et quel soutien !

Comme le détaille ce fort intéressant article de Jean-Philippe Feldman paru récemment dans Les Échos, l’Argentine a eu recours, il y a une dizaine d’années, à un certain nombre de prêts pour redresser ses finances et tenter de sortir du bourbier dans lequel une bonne petite dose de socialisme l’avait fourré (si vous voyez comme un motif qui se répète, c’est que la propagande journalistique française n’a pas totalement fonctionné). Ces prêts furent alors placés volontairement par l’État argentin sous juridiction américaine, et ce afin de rassurer les prêteurs sur sa volonté de remboursement. Sans grande surprise, lorsqu’il a fallu rembourser, patatras, le gouvernement de Buenos Aires fit volte-face. Et la juridiction américaine, seule compétente en vertu des accords conclus par les parties prenantes, a tranché, à plusieurs reprises, dans le sens des prêteurs : les engagements pris par contrat doivent être respectés et le gouvernement argentin doit donc rembourser, il n’y a pas à tortiller. Ici, vous pourrez insérer l’un ou l’autre juron habituel anti-capitaliste de votre choix, ainsi que le mode « Complot de la CIA » qui s’impose à l’évidence.

Devant cette déconfiture, incroyablement, les autorités françaises ont choisi de soutenir publiquement le gouvernement argentin spoliateur. Comme l’explique fort bien Jean-Philippe Feldman :

« Entre les prêteurs lésés et un gouvernement malveillant, Paris a choisi de soutenir ceux qui renient leur parole, ceux qui violent les contrats, ceux qui ignorent leurs engagements. »

C’est bien résumé : les élites politiques et financières françaises se fichent comme d’une guigne de toute moralité, de la parole donnée ou de la nécessité d’un respect minimum des contrats, ou de la Loi en général. Opérés de la honte très jeunes et habitués très tôt à ne voir dans la morale qu’une encombrante convention sociale dont on devra se départir très vite pour accéder aux plus hautes fonctions de l’État, les politiciens et technocrates français illustrent ici qu’ils sont aussi touchés par le mal qui ronge l’Université et la presse française, gauchisées à outrance au point d’en être caricaturaux.

Et lorsqu’on apprend que non seulement la France fait un joyeux trampoline sur la loi internationale, mais qu’en plus elle a eu la judicieuse idée de faire contracter par la Banque de France des relations avec la Banque Centrale Argentine (apparemment, c’est la seule banque centrale au monde à accepter ce type de rapprochement avec le régime Kirchner), on comprend qu’il n’y a plus de limite dans l’indécence et l’immoralité ; l’idéologie dogmatique des élites, qu’elles soient jacassantes ou agissantes, est devenue une manie si compulsive qu’elle permet d’affirmer, sans se tromper, que ce pays est foutu.

—-
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  • Et vous ne savez pas la meilleure ?

    Francisco d’Anconina, Ayn Rand, avaient déjà tout prévu en 1957.

    D’ailleurs c’est pour cela que la France a prêté de l’argent à l’Argentine. tout est « planifié » vers le destruction des parasites.
    Et le plus drôle:

    – Le parasite est de plus en plus performant pour se mutiler !!!!

    Oyé, Oyé, buvons, buvons à cette joie.

    Au fait, perso, je n’ai jamais bu en conduisant. Ni avant, ni après. Peut être pendant, mais je ne me souviens plus. Bref, je ne peux pas témoigner, ni envoyer un cerfa pour me dénoncer.

    • « – Le parasite est de plus en plus performant pour se mutiler !!!! »

      Malheureusement, il cherche aussi à tout emporter avec lui dans son auto-destruction…
      Vu comment ça se passe en Syrie, en Ukraine et au Venezuela, j’ai l’impression que les conflits politiques se résolvant de façon pacifique deviennent impossibles…

      • Une fois que l’état détruit les liens existants entre les différents groupes et individus et les remplace par des liens avec l’état, au niveau économique et moral, tout le monde se perd. A ce moment la, c’est trop tard la haine et le flou sont inévitables.

  • Merci pour ce rappel ô combien efficace que le socialisme n’est rien d’autre qu’une « goutte de merde dans la soupe ». Ca me rappelle un texte de Mario Vargas Llosa, « Le bon et le mauvais dictateur » paru il y a longtemps dans le Monde, et que j’ai gardé précieusement :
    « durant toutes les années où j’ai écrit contre les régimes autoritaires, je suis parvenu à l’amère conclusion que nous ne sommes qu’une minorité de personnes à éprouver une répugnance identique pour toutes les dictatures, sans exception. Pour beaucoup de gens, en revanche, il en est des mauvaises et des bonnes, selon l’idéologie qu’elles hébergent. Pinochet est le dictateur « mauvais » par antonomase. Fidel Castro, en revanche, est le dictateur « bon », dont les crimes sont excusés, non seulement par ses partisans, mais aussi par ses adversaires, qui préfèrent regarder ailleurs ».

    • Bonjour Elmar
      Fidel il torture les gens pour leur bien, tandis que Pinochet il torture pour le pognon. 😉
      Gauche gentil, droite pognon. C’est pourtant pas difficile.
      Argghhhh!!

    • le socialisme c’est de la merde en bas de soie .
      idem pour le communisme .
      mais tout cela ne fait pas les affaires des français qui votent pour des affairistes de gauche ou de droite :
      un affairiste se fout du pays qu’il gère , seule ses affaires valent .

    • Encore il y a quelques jours, sur une info concernant la Corée du Nord, j’ai lu un commentaire cherchant à nier l’horreur castriste, disant qu’il n’y avait pas de prisonniers politiques, que les problèmes économiques venaient des zamerlok…

      • Vous n’avez jamais entendu celle là : « C’est de la propagande impérialiste, venant des États Unis pour diffamer ses ennemis ! » Pourtant elle marche à toutes les sauces : Ukraine, Russie, Venezuela…

  • Le plus triste c’est de lire les commentaires sur l’article de Libération en lien concernant l’implication des Etats-Unis: on se rend compte a quel point les gens sont débiles….

    • Oui elle est bien l’histoire. La mienne, perso, est vécu en collectivité: l’armée.

      Le 1° footing, je me suis dit: tiens je vais me dépasser, prouver que je peux être dans le peleton de tête.

      Au dessus de mes capacités, mais heureux.

      Puis, le capitaine me dit:

      – Va à l’arrière récupérer les mauvais !

      Depuis ce moment là, j’ai couru au milieu du peleton.

      • T’as même pas écouté ton capitaine d’aller au fond? lol

        Il y a une chose à l’armée qui n’existe pas dans le monde civil, c’est l’esprit de corps.

        • « Il y a une chose à l’armée qui n’existe pas dans le monde civil, c’est l’esprit de corps. »

          En même temps, c’est normal. L’armée est un corps, une organisation… Pas la société. Une grosse erreur des collectivistes est de voir des corps là où il n’y en a pas.

          • Si la société n’est pas un corps, alors pourquoi peut-elle tomber malade, s’arrêter et mourir ou se développer et grandir?

            Ceux qui voient la société comme autre chose qu’un corps, lui refusent la qualité de Nation (unité) et s’en servent jusqu’à ce qu’elle en crève.

            • Qu’il y ait une psychologie des foules, cela ne signifie pas qu’il s’agisse d’un corps collectif et que nous sommes des kamarades devant être guidés par un chef éclairé qui comprend le processus social.
              Une armée reste une association contractuelle. La société est un ensemble d’individus qui en font partie parce qu’ils y sont nés par hasard. Il n’y a pas d’engagement d’un individu envers un autre.

            • Le problème est la prétention inouïe des socialistes d’assimiler l’Etat à la nation, les hommes de l’Etat au peuple et leur idéologie à l’âme des peuples. Alors que dans une société libre la nation et les individus qui la composent se subliment mutuellement, les socialistes imposent une vision nécrosée et perverse, intrinsèquement conflictuelle, qui oppose les individus et la nation. La nation est alors pervertie par l’idéologie de la soumission, l’égalitarisme n’étant que le résidu d’un passé barbare esclavagiste égaré dans la civilisation moderne.

              Supprimer les idéologies socialistes périmées est l’impératif catégorique de l’homme moderne civilisé.

              PS : le socialisme est la dénomination générique des diverses idéologies condamnant à des degrés divers la propriété privée et la liberté des échanges. Ainsi, il ne peut pas exister de troisième voie, à mi-chemin entre capitalisme et socialisme. Par exemple, la social-démocratie, avec ses fantasmes d’économie mixte, n’est qu’une forme de socialisme comme une autre et, à ce titre, doit être combattue sans compromis par l’honnête citoyen correctement éduqué, épris d’humanisme et de liberté.

            • @Ph11
              Si il n’y a pas d’engagement de qqun envers un autre, alors, il n’y a tout simplement pas de Nation, et cette civilisation est vouée à mourir/éteindre.
              Ceux qui prétendent cela accélèrent la mort de la Nation.

              Si on avait dit ça en 14 et 40, peu de gens seraient partis se battre. A quoi bon donner sa vie pour des gens à qui on ne doit rien?

              @Cavaignac
              +1

            • @jjp

              Non, il n’y en a pas. Il y a des engagements contractuels d’individus envers d’autres individus, des engagements envers la famille et autres. Mais il n’y a pas d’engagement envers la société.
              Je ne vois pas en quoi cela détruirait la civilisation qu’il n’y ait pas d’engagements…
              Il y a le droit, mais pas un engagement.
              Personne n’est à la base redevable envers personne.

              Ceux qui se sont engagés en 14 l’ont fait volontairement et auraient pu ne pas le faire.

              Le principe de nation n’est pas clairement défini, c’est avant tout un concept abstrait. Il n’y a concrètement rien qui démontre l’existence d’un corps collectif national, qu’il s’agisse d’un horizon indépassable.
              Il y a des corps collectifs qui se font et se défont : une assemblée, une association, des familles, des phénomènes qui émanent de la société, mais dire que la nation en est un, c’est, il me semble, un raccourci.

              Je rappelle que la France est un ensemble de peuples divers et que ce n’est que sous Louis XIV qu’il y a eu une volonté de centralisation qui a pris beaucoup de temps. Ce n’est que récemment que cette centralisation a été réalisée.

            • @Ph11
              Je ne comprends pas que vous ne compreniez pas.
              Pensez vous vraiment, sincèrement, qu’on puisse résumer une civilisation à une série de contrats entre des parties?
              Il y a forcément un contrat moral qui nous relie tous et qui fait qu’on veuille rester français dans une culture millénaire. Je ne comprends pas que vous ne voyez rien!!
              Les gens qui se sont engagés en 14 l’ont fait parce qu’ils croyaient dans la France (ils aimaient la France) et notre modèle sociétal, vous croyez sincèrement qu’ils se sont engagés pour le gout du risque et des paysages de Moselle, n’importe quoi?

              Au dela des actes de nos éleveurs à travers les siècles, les français entre eux partagent un pays en commun, un sens des valeurs, et une culture collective qui nous relie tous. (de moins en moins malheureusement)

              Et bien, si vous ne voyez rien, sachez que nombre de français voient très bien de quoi je parle. Vous savez, ceux qui ne veulent pas voir des minarets et des djellabas partout.

            • « Pensez vous vraiment, sincèrement, qu’on puisse résumer une civilisation à une série de contrats entre des parties? »

              Ce n’est pas ce que je dis. Je suis un peu cassé, je vais pas me crever maintenant à chercher le point qui peut vous amener à me comprendre.

              « Il y a forcément un contrat moral qui nous relie tous et qui fait qu’on veuille rester français dans une culture millénaire. Je ne comprends pas que vous ne voyez rien!! »

              Non, il n’y en a pas. Vous surestimez le concept de nation française qui n’a rien de millénaire en plus. Le Royaume de France n’a pas été unifié il y a 1000 ans. Le concept de nation française, c’est beaucoup de propagande nationaliste durant le XIXe siècle qui ont voulu faire de la nation une religion d’État.

              « Les gens qui se sont engagés en 14 l’ont fait parce qu’ils croyaient dans la France »

              Ceux qui l’ont fait, oui. Sinon, ils ne se seraient pas engagé. Et les autres ?
              Certains aiment des pommes, d’autres des poires. Ce n’est pas parce que certains aiment des pommes que tous en aiment et qu’il faut l’imposer à tous.

              Votre erreur est que vous voyez la chose sous un prisme collectiviste.

              « Au dela des actes de nos éleveurs à travers les siècles, les français entre eux partagent un pays en commun, un sens des valeurs, et une culture collective qui nous relie tous. »

              Pitié, les slogans…

              « Et bien, si vous ne voyez rien, sachez que nombre de français voient très bien de quoi je parle. Vous savez, ceux qui ne veulent pas voir des minarets et des djellabas partout. »

              Surement qu’une partie pensent comme vous. Certains pensent comme les nazis, d’autres pensent comme les socialistes, d’autres sont d’accord avec Jésus, d’autres avec Rael…

            • « @Ph11
              Je ne comprends pas que vous ne compreniez pas.
              Pensez vous vraiment, sincèrement, qu’on puisse résumer une civilisation à une série de contrats entre des parties? »

              Non.

              « Il y a forcément un contrat moral qui nous relie tous et qui fait qu’on veuille rester français dans une culture millénaire.  »

              Non.

              « Au dela des actes de nos éleveurs à travers les siècles, les français entre eux partagent un pays en commun, un sens des valeurs, et une culture collective qui nous relie tous. »

              Non.

              Autre chose?

            • Vous savez, les choses existent parce qu’on les aime.
              Si vous ne voulez pas aimer la France, elle n’existera plus, c’est très simple, et c’est ce qui va arriver, une autre Egypte, un pays de vestiges et de monuments qui décrépissent dans l’indifférence générale, et tout devra recommencer.

              Une nation, c’est pas que de l’argent, c’est surtout une âme, et de la générosité, je sais, je parle dans le vide, mais c’est pas grave. Ca vous donne une idée de comment les français considéraient la France au début du XXeme siècle, puisque vous ne voyez pas.

            •  » l’égalitarisme n’étant que le résidu d’un passé barbare esclavagiste égaré dans la civilisation moderne. »
              Vous niez l’existence d’un animal humain, social, solidaire, qui aide son prochain. Vous niez en réalité notre nature humain. Passé barbare? Non, nier notre caractère biologique, qui nous a permis de survivre et de dominer les autres espèces, est une erreur gravissime.

              http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Entraide,_un_facteur_de_l'%C3%A9volution

          • Corps, socialisme, y’a souvent du Paul Pot chez les collectivistes

  • « En attendant, on n’entend guère les pépiements de Mélenchon qui devrait pourtant se réjouir de constater que tout un peuple se lève, unanime ou presque, pour retrouver sa liberté. »

    C’est parce que ce dernier explique très sérieusement que c’est un complot de la CIA et de la bourgeoisie.

  • Ah merci Contrepoints de nous faire un article complet sur ces 2 pays illustrant à eux 2 l’échec de cette idéologie, je commençais à avoir peur 😀

    Je me demande comment ces 2 pays vont finir quand même..Pour l’Argentine je vois encore la possibilité d’un changement et d’une remise en cause, par contre le Vénézuela…Très pessimiste.

  • Si vous lisez que la presse européenne, normal d’avoir ce point de vue ! je vous conseille ce site : http://venezuelainfos.wordpress.com/author/venezuelainfos/

    vous y découvrirez d’autres informations, d’autres idées et jugements sur la situation de l’Amérique Latine qui vous feront appréhender la réalité de ces pays autrement que par la vision exclusivement occidentale souvent anglo-saxonne… malheureusement !!

    • Non mais LOL
      C’est pas une question de « vision », c’est une question de statistiques et de réalité :
      Un pays dans lequel une inflation à 56% appauvrit une population, où les pénuries pourrissent l’existence de la classe moyenne et où un des plus gros taux de criminalité au monde instille la peur chez les citoyens honnêtes est un pays qui a échoué, point à la ligne. Et peu importe la langue que l’on parle ou la culture que l’on a, les chiffres et la réalité demeurent les mêmes car oui, que ce soit en chinois, en anglais ou en russe 1+1 font 2, ça va pas soudainement faire 3 si vous parlez coréen ou grec.

      • Mais voyons, la réalité, ça n’existe pas. Les lois économiques non plus. Il n’y a que des intérêts et la lutte des classes.

        « 1+1 font 2 »

        Parce que vous soutenez cet infâme propagande bourgeoise ?

    • facepalm. On y découvre rien du tout, dans ton site, on y voit seulement l’idéologie la plus banale qui soit, dans la xylolangue stalinienne standard, celle du journal l’Humanité de 1956 et de l’Immonde Diplodocus encore aujourd’hui.
      « un pour les médias populaires, un pour le privé, un pour le public ». mouahahahha. Il y croit ce con ?

      « Profitant d´un mécontentement compréhensible d´une partie de la population face à une guerre économique qui affecte quotidiennement les vénézuéliens » ; oui , encore un coup du complot judéo-maçonnique, c’est clair …

    • J’ai jeté un œil à ce blog. Justifier tous les problèmes par un complot de l’extrême droite fasciste, ça me parait un peu facile.

      En particulier cette phrase m’a amusée:
      « En réponse, le président Maduro a décidé d´expulser du pays trois citoyens étatsuniens pour leur récente participation active dans la formation et le financement d´étudiants aux techniques de coup d´Etat soft. »

      Déjà le concept de « coup d’état soft » me parait étrange, mais en plus je ne vois pas en quoi former des étudiants pourrait être répréhensible. S’il n’y a pas de raison de se révolter, les gens ne vont pas se révolter juste parce qu’on leur a appris comment faire (en admettant que ça s’apprenne).

    • Ouais enfin ce blog de propagande communiste ne fait principalement que citer comme source des médias comme telesur qui sont totalement contrôlés par le gouvernement Vénézuelien et participent à la propagande du gouvernement qui vise à faire croire que toute l’oposition est facho de de droite. Personellement je suis socialiste, je suis pour l’aide aux plus démunis quand le pays en a les moyens comme le Vénézuela avant que le communisme ne détruise notre économie. Je suis pour la sécu, la distribution des richesse, l’éeucation pjblique gratuite et obligatoire pour les enfants… Mais une et mille fois contre le communisme à l’URSS, la collectivisation des terres, le prosélitisme, le bourrage de crâne idéologique et la propagande à la Goebels dont les principes sont appliqués à la lettre par les médias Vénézueliens. Rapellez-vous d’une chose, le nazisme = national socialisme cad des idées socialistes accompagnées de nationalisme, c’est ce que défend Alain Soral dans « Égalité et Réconciliation » lorsqu’il explique son passage de l’extrême gauche à l’extrême droite, c’est ce qu’a fait Chavez lorsqu’il a déclaré la guerre à l’impérialisme (AKA la première destination des Chavistes et le premier partenaire économique du Venezuela). N’oubliez pas que les comptes en Suisse de plus de 400 membres du gouvernement actuel ont été gelés pour fonds dont la provenance n’est pas établie, que la famille de Chavez a un patrimoine de plus d’un milliard de dollars. Ouvrez les yeux. Il est possible de vivre dans un pays où les riches donnent pour aider les pauvres dans le but non pas d’abaisser tout le monde au même niveau mais au contraire d’augmenter le niveau des gens qui sont le plus bas. Ce n’est pas le cas du Venezuela. Arrêtez donc de croire à cette utopie et aidez mon pays à se sortir de cette emprise communiste…

    • justement la presse européenne est bien silencieuse sur ce qui se passe au vénézuela. je connais des vénézueliens. vous pouvez difficilement nier les pénuries et le fait que le vénézuela est aujourd’hui ruiné

  • Communisme, socialisme,nationalisme, ect … et libéralisme ne sont que des antiquités : il va falloir passer à autre chose

    • D’un côté vous avez cité 3 trucs qui n’ont jamais marché, ne marche pas et ne marcheront pas. Il n’existe pas un exemple de réussite, et de l’autre le libéralisme, qui à toujours amener liberté et prospérité. Si vous voulez trouver une autre voie qui ne marchera pas mieux que le libéralisme, tant mieux pour vous, mais le plus efficace à mon avis, est de prendre un truc qui marche et de l’appliquer

  • Si, le socialisme ça marche et ça marche même très bien, ça marche pour se faire élire ; ça marche également pour les vautours.

  • Plus stupide que de soutenir le socialisme ou le nationalisme, c’est de soutenir le capitalisme et le libéralisme…
    Des petits patrons qui pensent être dans le même camp qu’un Steve Jobs, alors qu’il ne sont que les salariés de leurs clients…
    Ils pensent être des « entrepreneurs », alors qu’ils ne sont que de pauvres sous-traitants de sous-traitants de multinationale…
    Le libéral ne créera jamais rien dans sa vie mais ils défendra le talent, l’électeur de gauche est lui plus pragmatique, il demande seulement des allocations divers et variés et/ou des hausse de salaires…
    Le meilleur régime est celui qui m’apporte le plus ici et maintenant, et non pas celui qui sert une cause !
    Si le libéralisme est minoritaire, c’est que 80 % de la population est pragmatique, et que le libéralisme n’est qu’un dogme comme le communisme pour gogo !

    • Tiens, un imbécile qui ne sait pas de quoi il parle. Est-ce surprenant ?

    • c’est un point de vue… Et je suppose que vous en avez autant à propos du décalogue ? C’est vrai, quoi, pragmatiquement, pourquoi se faire chier à produire quand on peut simplement se servir chez les autres ? séduire, quand on peut simplement violer ? convaincre, quand on peut acheter des voix avec l’argent de la caisse publique, remplir les urnes à l’avance ou même simplement proclamer le résultat qui nous plait ? soyons pragmatique, que diable, et ne soyons pas des gogos au service d’un dogme moral ! Non ?

      • Le décalogue ?
        L’adultère punit de mort, c’est la liberté ?
        Un culte obligatoire, c’est la liberté ?
        Si une personne n’a pas les moyens de produire (capital et/ou talent), elle mérite donc de mourir de faim et de froid ?
        Le droit de propriété n’est qu’une convention sociale !
        La moral, c’est subjectif !
        En Afrique, on trouve que l’excision, c’est très « morale »
        Moi, je trouve ça répugnant, pas au nom de la « morale » ou des « droits de l’homme » mais parce que tout simplement cela me dégoute instinctivement !
        Je ne mets pas de grands mots sur mes pulsions instinctives comme vous ou les gauchistes…

        • Tout le monde a un talent, en revanche il y a ceux qui préfèrent ne pas l’utiliser, voir ne rien faire d’ailleurs.
          La morale peut être subjective, mais surtout c’est une convention de vie commune, vivre-ensemble, indispensable en société.
          Le droit de propriété ramène au respect, sans ça, pas de société non plus, ni de civilisation.
          L’anarchie, c’est beau en pensée mais invivable dans la vie réelle.

        • Charabia, lieux communs et amalgames fourre-tout : quelle diarrhée verbale !

        • « Si une personne n’a pas les moyens de produire »

          Tout le monde est capable de produire. Dites moi comment ça a été possible d’avoir le plein emploi jusqu’aux années 70… Les gens, avec plus de compétences et de moyens, seraient donc devenus des incapables depuis ?

          « Le droit de propriété n’est qu’une convention sociale ! »

          Donc, le vol n’existe pas, c’est une construction. Si je vole votre maison, votre portefeuille, votre voiture, vous ne vous en plaindrez pas.

          « La moral, c’est subjectif ! »

          Subjectif ne signifie pas relativiste. L’or a une valeur subjective. Si vous mettez le prix de l’or au prix du plomb, si vous le vendez, vous serez ruiné.

          • Il y’a des cycles economiques mais maintenant la croissance est terminé, voici la raison du chomage.
            Je n’ai pas de Ferrari, donc je me fiche qu’on vole des Ferrari !
            J’ai une Peugeot, donc je refuse qu’on vole des Peugeot…
            Tout est une question de point de vue, et votre avis u le miens ne vaut objectivement pas plus cher que celui d’une autre personne.

            • Le Z: « Il y’a des cycles economiques mais maintenant la croissance est terminé, voici la raison du chomage. »

              Eh bien merci pour cette fine analyse professeur pédoncule.

              A propos comment avancent vos lectures ? Toujours pas arrivé à lire les titres des livres « l’économie pour les nuls » et « je me débarrasse de mes slogans facilement  » ?

            • « Je n’ai pas de Ferrari, donc je me fiche qu’on vole des Ferrari !
              J’ai une Peugeot, donc je refuse qu’on vole des Peugeot… »

              Logique du kamarade…
              Avec des gens comme vous, on comprend ce qu’il se passe en Corée du Nord ou en RDA…

            • « mais maintenant la croissance est terminé, voici la raison du chomage. »

              Aucun rapport. D’autre part, la fin de la croissance n’est pas une fatalité, seulement le résultat logique de la castration de l’économie par l’Etat.

          • « Le droit de propriété n’est qu’une convention sociale ! »

            on dirait une maxime mon petit neveu – qui découvre en ce moment qu’il a un cerveau 1ere année de DEUG – et qui passe soudain de l’intéret pour les jeux video a l’intéret pour les questions philosophiques et morales.

            Il me semble que si on veut établir la violence primaire comme « convention sociale », il faut effectivement abolir le droit de propriété.

            De plus l’abolition du droit de propriété est extremement commode pour ceux qui, d’en haut, deviennent de facto propriétaires de tout.

    • He @Z;
      Dans le communisme 100% de la population était « pragmatique » comme tu le dis si bien.
      Et… ça a fini comment ?

    • « Quand des soldats heureux réduisaient les vaincus en esclavage, ils étaient barbares, mais ils n’étaient pas absurdes. Leur but, comme le nôtre, était de vivre aux dépens d’autrui; mais, comme nous, ils ne le manquaient pas. Que devons-nous penser d’un peuple où l’on ne paraît pas se douter que le pillage réciproque n’en est pas moins pillage parce qu’il est réciproque; qu’il n’en est pas moins criminel parce qu’il s’exécute légalement et avec ordre; qu’il n’ajoute rien au bien-être public; qu’il le diminue au contraire de tout ce que coûte cet intermédiaire dispendieux que nous nommons l’État? »

      http://bastiat.org/fr/l_Etat.html

    • Savez vous ce qu’est le libéralisme car la plupart des francais (surtout les antilibéraux) ne savent pas ce qu’est le libéralisme. Le libéralisme n’est ni de droite ni de gauche (l’ump n’a rien de libéral). je vous conseille de lire ces deux articles tres intéressants qui expliquent ce que c’est le libéralisme : http://www.contrepoints.org/2013/12/22/150897-quest-ce-que-le-liberalisme-2
      http://www.contrepoints.org/2013/04/07/120782-oui-le-liberalisme-est-social

    • comme par hasard les pays qui s’en sortent le mieux sont les pays les plus libérales (autriche, pays scandinaves,..) les pays en crise sont les pays socialistes (grece, espagne, france,..) sont les pays socialistes. renseignez vous, comme par hasard les pays dans le monde qui ont la meilleur situation économique et démocratique sont libéraux. citez moi un seul pays socialiste qui marche sur le long terme ?

    • le communisme ne marche pas et a fait plus de 100 millions de morts. le capitalisme a réduit ces dernières années de moitié la pauvreté mondiale. soutenir le socialisme ou le communisme est bcp plus stupide que de soutenir le libéralisme ou le capitalisme. la preuve que le socialisme ne marche pas est que bcp de socialistes eux meme l’ont reconnu et ont évolué vers la social démocratie voir maintenant vers le social libéralisme.

  • « Le socialisme ne marche pas, même pas une fois, même pas en rêve, même pas par hasard ou sur un malentendu. » : je la reutiliserai, celle-la, merci!

  • Comparer des pays structurellement exportateur, avec une monnaie locale qui ne vaut plus rien (change officiel et officieux), avec des taux de prélèvement obligatoire bas (24% en Argentine, 28% au Venezuela), avec des gouvernements qui n’ont rien à voir avec nos « socialistes », ça ne rime à rien. Article troll, sans intérêt car il ne prend pas en compte le contexte social et historique de l’Amérique latine (fracture sociale et ethnique entre pauvres et riches énormes, sentiment national commun faible). Son seul intérêt est d’illustrer le fait que nos difficultés n’ont pas du tout la même origine que celles que doivent affronter ces deux pays.

    http://www.statistiques-mondiales.com/prelevements_obligatoires.htm

    • La « dose » de socialisme ne se définit pas que par les prélèvements obligatoires mais aussi les réglementations (contrôle des changes, des prix)…

      • Tout à fait, mais ça change rien à mon analyse: la comparaison n’est pas pertinente car ces pays ont des structures sociales, économiques, historiques et politiques trop différentes.

    • Que connaissez-vous de l’Argentine ?
      Écoutez Mario Vargas Llosa sur ce sujet (youtube): Cada vez que miro a la Argentina, tengo ganas de llorar…

  • « Liders maximos, minimos y approximativos… » TOP!

    Très bon article.

  • Cet article est à la fois malhonnête et truffé d’ignorance.
    Tout d’abord, la politique menée en Argentine est très loin du socialisme, malgré la caricature qui en est faite ici. Quasiment tous les secteurs d’activités sont privatisés : transport, énergie etc… Pour une ligne de bus il est fréquent d’avoir 4 ou 5 sociétés, idem pour le train, l’eau, l’énergie. Les aides sociales et indemnités chomage sont extrêmement faibles. A côté la France fait figure de pays administré. L’argentin moyen ne peut compter que sur lui même et son sens des affaires s’il veut s’en sortir dans la vie. L’économie étant hyper concurentielle et hyper compétitive, étant donné le faible poids de l’état, même si celui-ci intervient de plus en plus depuis 10 ans dans l’économie.
    D’autre part la situation économique qu’a connue l’Argentine en 2001 fut le résultat de 30 ans de politique ultra libérale, pendant laquelle l’état s’est désengagé d’à peu prés tous les secteurs d’activités, laissant le pays dans une situation catastrophique. Le supposé socialisme n’a donc rien à voir la dedans.
    Depuis 2002, le pays est dirigé par un gouvernement de centre gauche (qui n’a absolument rien de socialiste), mais qui défend d’abord les intérêts de l’Argentine et non des multinationales. L’orientation politique de ce gouvernement serait d’ailleurs plus à droite que le PS dans l’échiquier politique français. En 10 ans la situation s’est nettement améliorée, même si elle n’est pas idéale. Il y a une large classe moyenne qui vit plutôt bien et dont on peut comparer les standards de vie à ceux d’un européen de l’ouest.
    Mais bon, l’objectif de l’article n’est apparamment pas d’être objectif, mais de défendre une idéologie, en n’hésitant pas à raconter des énormités sur un pays que visiblement l’auteur ne connaît absolument pas.

    • C’est quoi le rapport entre le train de vie des argentins et l’échec massif d’une mesure classique des socialistes (emprunter sans rembourser) ?
      Il n’est pas question d’autre chose. Kirchner pourrait être de droite conservatrice, cette mesure aurait quand même été un échec et un fracas (aussi appelé « retour à la réalité ») du gouvernement argentin.

      Mouhaha, l’ultra libéralisme, c’est rigolo. Surtout quand on lit avant » malhonnête et truffé d’ignorance  » ; il n’y a pas grand chose de plus malhonnête et ignorant que le terme » d’ultra libéralisme « .
      Maudits ultra socialistes 😀 !

      • Commentaire aussi intelligent que l’article (du très très haut niveau). Nous sommes en présence d’un expert. Pouvez-vous m’indiquer quelles sont vos lectures ? (Capital, l’expansion, 20 minutes, Voici ?) Que je puisse me cultiver.

        • Si pour vous, l’intelligence se mesure au fait de dénoncer le libéralisme alors vous pouvez être certain d’être dans un rassemblement d’idiots profonds.

        • Ah la réaction typique de l’anti-libéral : « vous êtes un ignorant, votre niveau intellectuel est nul, je suis beaucoup plus cultivé que vous puisque je lis Le Monde et Libération ». Brillant. Dommage, je trouvais votre commentaire pas si mauvais que ça. Par ailleurs je n’ai pas l’impression que la presse soi-disant « de qualité » se distingue par un niveau d’analyse beaucoup plus développé que les lectures que vous citez (en passant Capital n’est pas une si mauvaise lecture, mais le gros mot est dans le titre…)
          Sinon, « A côté la France fait figure de pays administré » => la France EST un pays administré. Techniquement, avec une part de 56% des dépenses publiques dans le PIB, c’est un pays socialiste.

    • Il est plus facile de tuer le marché que de le ressusciter.
      Je m’en tiens à l’analyse de Mario Vargas Llosa: http://www.taringa.net/posts/noticias/16250502/Si-lloro-por-ti-Argentina—Mario-Vargas-Llosa.html

    • « D’autre part la situation économique qu’a connue l’Argentine en 2001 fut le résultat de 30 ans de politique ultra libérale, pendant laquelle l’état s’est désengagé d’à peu prés tous les secteurs d’activités, laissant le pays dans une situation catastrophique. »

      On connait cette théorie…

      http://www.contrepoints.org/2013/01/19/111850-le-declin-de-largentine-sous-les-kirchner

      • L’article auquel vous faites allusion était du même acabi et mélangeait tout de la même manière. Je me permets donc de faire quelques rappels historiques : de 1976 à 1983 l’Argentine a été le laboratoire de l’école de Chicago et appliquait à la lettre les préconisations issues des analyses de Milton FRIEDMAN. Ensuite, pendant toutes les années 90, Carlos MENEM était l’élève modèle du FMI. Il empruntait sans compter au FMI à des taux très élevés en échange de la mise en oeuvre des réformes demandées : privatisation de toutes les entreprises publiques : eau, électricité, gaz, compagnies aériennes … Tout a été bradé à des multinationales qui pratiquaient des prix prohibitifs pour délivrer les services nouvellement privatisés,sans réaliser aucun investissement. Cette politique économique libérale pratiquée pendant 30 ans s’est traduite par une catastrophe au début des années 2000 : la moitié des argentins était tombée sous le seuil de pauvreté, le chômage était presque à 30 % : preuve de l’inefficacité des politiques libérales (pas pour tout le monde, quelques margoulins et multinationales s’en étant mis plein les poches).
        La situation s’est considérablement améliorer pour l’Argentine depuis 10 ans, avec les gouvernements Kirchner, n’en déplaise à certains. Allez faire un tour à Buenos Aires, si vous en avez un jour la chance, vous le constaterez de vos propres yeux. Autre conseil, arrêtez de lire de la m…, il y a tant de choses intéressantes à lire. Cultivez-vous ! cela ne vous fera pas de mal. Voyagez ! sortez de l’hexagone ! vous verrez, vous vous sentirez mieux.

        • «  » » Tout a été bradé à des multinationales «  » »
          Ca me rappelle un autre « argument » lu sur un site antilibéral néosocialiste (à moins qu’il ne soit ultrasocialiste ?) : « Margareth Thatcher a vendu l’industrie à la City ». C’est du même tonneau.

          • bien oui, car brader aux multinationales c’est du libéralisme c’est bien connu. Jamais un socialiste ferait une chose pareille.

            Ah , un bisounours c’est sur, jamais il ne fait une chose pareille. Mais un socialiste, mm…

            • Pour un socialaud, privatiser, c’est déjà l’ultralinéralisme…
              Vendre les entreprises publiques sans libéraliser, dépenser les gains directement dans la bureaucratie, rien de plus turbolibéral. 🙂
              Bien sur, c’est l’école de Chicago-reptilienne, qui était tellement là durant Videla, et a tellement libéralisé le pays que l’Argentine, à la sortie de la dictature, avait un niveau de liberté plus bas que dans les pays de l’est…
              La seule chose qui aurait pu être libérale, c’est la currency board. Mais vu comment ils ont géré en utilisant la planchabyè pour faire des dépenses publiques, c’est sur que c’est très l’ultraminéralisme. De ce que j’ai lu, il y avait à l’époque les USA qui rachetaient du peso pour soutenir la monnaie, ce qui est le genre d’intervention étatique typique du gigalitéralimse.

              Et puis, dans néolibéralisme, il y a Néo. Et Néo, il roxxxe.
              :))))

        • «  » »La situation s’est considérablement améliorer pour l’Argentine depuis 10 ans, avec les gouvernements Kirchner, » » »

          http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0203226625564-le-climat-se-deteriore-fortement-en-argentine-641168.php

        • le FMI n’est pas libéral. le socialisme en argentine c’est omme partout cela marche sur le court terme mais conduit à la ruine sur le long terme. lis ceci: http://minarchiste.wordpress.com/2010/11/24/les-programmes-d%E2%80%99ajustements-structurels-du-fmi-et-de-la-banque-mondiale/

        • « la moitié des argentins était tombée sous le seuil de pauvreté » le seuil de pauvreté est une des plus « belles » escroqueries intellectuelles de l’économie. Il est défini généralement (car ça change selon les pays!) comme étant égal à 50% du salaire médian. Et a donc tendance à mesurer les inégalités.
          Dans un pays composé de 80% de milliardaires en euros et de 20% de millionnaires en euros, le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté serait élevé! Ou encore: augmentez le revenu des plus pauvres de 10% et augmentez les revenus des plus riches de 20% et le nombre de gens vivant sous le seuil de pauvreté… augmente! Alors que le sort des plus pauvres s’est amélioré. les études sur la pauvreté, non pas en valeur relative telle que donnée par les stats officielles mais en valeur absolue, en terme de disponibilité de l’eau potable, de quantité de calories/jour, de micro-onde, télé, conso d’électricité (quand électricité il y en a), soins médicaux, scolarisation des enfants…sont beaucoup plus intéressantes. Comme on peut facilement s’y attendre, un « pauvre » américain est bien plus riche en valeur absolu qu’un riche du tiers-monde.

    • http://www.zerohedge.com/news/2014-02-16/peak-stupidity-argentina-fines-walmart-violating-fair-price-pact-urges-citizens-deno

      un pays ou l’Etat oblige les commercants a remplir les magasins et qui appelle la population a denoncer les recalcitrants… et qui a doubler la depense publique, de 22% a 44% du PIB, en 10 ans

  • C’est sur, Videla, c’est l’ultralibéralisme…

    • Oui. Vous avez entendu parler des Chicago boys ? Pinochet et Videla appliquaient à la lettre les dogmes de l’école de Chicago dont Milton FRIEDMAN était le chef de file. Friedman qui les conseillait se plaisait à dire que l’Argentine et le Chili étaient ses laboratoires vivants.

      • Ouiiii, bien suuur. C’est même le complot des reptilo-sionistes cromagnonfacholibéraux…
        Encore ! Encore !

        • Visiblement, vous n’avez pas du étudier l’économie. N’importe quelle personne ayant fait un peu d’économie a entendu parler de Milton Friedman. Le courant monétariste, l’hypothèse du revenu permanent, première année de DEUG, de classe préparatoire HEC ou de n’importe quel cursus d’économie, ça ne vous dit rien ? Inquiétant étant donné votre virulence sur ce forum. Un petit lien pour votre culture personnelle : http://www.economie.gouv.fr/facileco/milton-friedman. Je vous conseille d’ailleurs pour vous constituer quelques bases l’excellent manuel d’introduction à l’économie générale de Frédéric POULON chez DUNOD. Vous y trouverez tout le BA-BA sur la pensée économique. Cela vous évitera peut-être de parler de choses que vous ne connaissez pas. Quant à l’histoire récente de l’Argentine, le web regorge de site bien documentés qui traitent notamment des différentes dictatures militaires dont celles de 76-83 et de son programme économique.

          • Vous êtes vraiment marrant.

          • Ton livre de chevet de premier année tu te le gardes pour commencer.

            Comme tous les crétins de ton décile, tu utilises le mot libéralisme comme anathème pour dissimuler toutes les faillites du socialisme. Toujours le même paradoxe.

            Quand H16 vise le socialisme, ca active tous les trolls de la bannière, et ca fait du monde.

            Le socialisme n’est qu’un avatar de – étatisme, clientélisme, corruption – et de leurs corrolaire : l’oligarchie qui en tire profit.

            Que cette oligarchie soit celle des multinationale profitant de la toute puissance d’un dictateur , sous bannière libérale ou pas.

            Ou quelle soit composée d’un pool d’apparachiks communistes tous puissants, communistes ou pas d’ailleurs.

            étatisme, clientélisme, corruption, oligarchie. Effectivement H16 devrait plutot se focaliser ici (comme il le fait souvent par ailleurs) sur les racines du mal, plutot que le socialisme.

            Quand il le fait, même les socialistes approuvent, ils ne comprennent même pas qu’on parle d’eux! 🙂
            Mais pas d’eux seuls…

          • Sinon, fiscalité en argentine :
            TVA
            Taux de base de 21%
            Taux plafond de 27% : téléphonie, gaz, énergie électrique, service d’eau et d’eaux usées
            !!…

            L’impôt sur les crédits et débits bancaires s’applique aux mouvements sur les comptes ouverts dans des établissements financiers. Le taux général est de 0,6% pour les crédits et pour les débits. D’autres taux s’appliquent, pour des transactions ou activités spécifiques (de 0,25 à 0,5%). Les achats et ventes de titres publics sont exonérés.

            Excellent pour l’économie ca, l’impot sur les crédits et les débits. Et a qui faut il faire construire une résidence secondaire pour en être exonéré?

          • C’est donc la faute à Milton and the Chicago Boyz.

            C’est un groupe de jazz ?

      • la seule junte militaire d’amérique du sud qui ait mené une politique libérale s’est au chili avec pinochet (il a réussi à faire de son pays l’un des plus riches du continent latino américain). si aujourd’hui l’argentine est ruiné c’est à cause du socialisme. comme au vénézuela

      • Videla libéral ??? vous fumez quoi ??? les chicago boys c’est au Chili pas en Argentine, ils ont fait du Chili qui était l’un des pays les plus pauvres d’Amérique latine l’un des pays les plus prospères, il a même pu rentrer dans L’OCDE. Les pays d’Amérique latine qui ont suivi Milton font très bien. Ceux qui ont mis à feu et à sang l’Amérique latine ce sont les cons qui sont allés après le communiste. Un bon livre à lire là-dessus, sur la connerie des bobos d’Amérique latine, les soi-disant intellectuels de gauche etc : http://www.cis.org.au/publications/policy-magazine/article/2797-book-review-guide-to-the-perfect-latin-american-idiot
        Friedman n’a pas soutenu Pinochet : http://reason.com/archives/2008/09/26/defaming-milton-friedman Friedman avait prévu que la liberté économique au Chili allait apporté la liberté politique Friedman a également voyagé en Chine, autre pays avec un gouvernement dictatorial, et a donné à ses dirigeants les mêmes conseils qu’aux politiciens chiliens, sans que, curieusement, personne ne le lui reproche.

      • En 2000, le président chilien socialiste Ricardo Lagos a rendu hommage aud Chicago Boy Sergio de Castro et le décrivit comme le ministre des Finances le plus important des derniers 180 ans du Chili. alors si meme des socialistes rendent hommage aux chicago boys

  • Pour paraphraser Coluche, à ce rythme là, dans 10 ans, ils vont importer du pétrole

  • La vérité : le Chili a adopté le libéralisme, devenant le pays le plus prospère d’Amérique du Sud.

  • UNE CHOSE EST CERTAINE

    un tel ETAT PETROLIER qui se retrouve dans une telle MERDE ECONOMIQUE doit réviser d’urgence ses modèles!!…

    a croire que quand on a du pétrole, mieux vaut se dispenser d’avoir en plus des (grandes) idées…

        • Je n’ai pas besoin de me renseigner puisque j’y habite depuis 30 ans. Sans faire de grandes théories, ce que j’ai pu constater est très simple : de 1976 à 2001, une politique d’inspiration libérale : bilan des courses, en 2001, la moitié de la population sous le seuil de pauvreté.
          De 2002 à aujourd’hui, un gouvernement de centre gauche avec politique keynesienne : 8 % de croissance en moyenne par an, sauf en 2009, un peu plus de 1 %. La comparaison est vite faite. Après 10 ans de gouvernement Kirchner, la situation n’a plus rien à voir, le niveau de vie des gens a considérablement augmenté, ils consomment, voyagent, ont des voitures neuves.
          Si j’étais « libéral », j’éviterais de prendre l’exemple de l’Argentine pour soutenir des thèses, car c’est l’exemple même d’un échec des politiques néo-libérales. Ce qui explique probablement une telle animausité à son égard.
          Aujourd’hui le PIB parité pouvoir d’achat est de 19000 dollar / habitant environ (source : site du FMI ou de the economist, au choix). C’est le PIB parité pouvoir d’achat le plus élevé d’amérique latine. Par ailleurs l’indice de développement humain du pays est classé « très élevé » : 0.811, ce qui le situe au même niveau que des pays européens comme le Portugal.
          Renseignez-vous avant de répéter comme des perroquets ce que vous avez entendu sur des chaines comme BFM TV, qui sont les « voici » de l’économie.

          • de 1976 à 2001, l’argentine n’avait rien de libéral, renseigne toi. tu t’es complétement décrébilisé en parlant de néolibéral (cela n’existe pas). Le perroquet c’est toi, arrete de parler de néolibéralisme cela n’existe pas. tu vas sans doute me dire que la crise s’est de la faute du libéralisme alors que comme par hasard, comme par hasard les pays qui s’en sortent le mieux sont les pays les plus libérales (autriche, pays scandinaves,..) les pays en crise sont les pays socialistes (grece, espagne, france,..) sont les pays socialistes.

          • au début du 20 siècle, l’argentine était l’un des pays les plus riches au monde

            • Pour pallier à votre inculture économique, je me permets de vous de vous fournir une définition du néolibéralisme qui est celle que l’on donne dans n’importe quel cours d’un cursus économique de première année, que visiblement vous n’avez jamais suivi. Il s’agit d’une doctrine politique de droite. Initialement formulée pendant les années 1940 et 1960, cette doctrine a pris de l’essor au milieu des années 1970 avec l’appui des formations politiques conservatrices. Friedrich August von Hayek et Milton Friedman constituent les deux principaux intellectuels ayant alimenté ce courant idéologique. Sans ménagement, le néolibéralisme est critique de l’interventionnisme étatique ou de l’État providence. L’analyse repose sur l’idée que la grande dépression des années 1930 n’a pas été causée par le capitalisme mais par les premières interventions de l’État qui auraient perverti les mécanismes de l’économie de marché. Encore plus sévère à l’endroit des régimes socialistes et communistes, ce courant a estimé dès le départ qu’une économie planifiée, dominée par l’État, courait inévitablement à sa perte et conduisait à la servitude.

              Pour les tenants du néolibéralisme, la libre compétition des agents économiques animés par la recherche du profit constitue le seul vrai moteur du développement économique national et international. Loin d’intervenir comme agent économique, l’État doit favoriser la libre concurrence et opter pour une politique de laisser-faire.

              Le néolibéralisme a alimenté différemment les principaux courants idéologiques de la droite: du centre droit à l’extrême droite. La libéralisation des marchés et l’abaissement des barrières tarifaires en cours depuis plusieurs années n’est pas sans rapport avec les principes du néolibéralisme. Cette doctrine s’oppose au marxisme, au socialisme et à la social-démocratie.

              • personne ne se dit néolibéral. c’est juste un terme péjoratif utilisé par les antilibéraux.

              • « Le néolibéralisme a alimenté différemment les principaux courants idéologiques de la droite: du centre droit à l’extrême droite » qu’est ce qu’il ne faut pas entendre comme connerie. rares sont les pays où la droite est libérale. en france, la droite est économiquement socialiste. quand à l’extrême droite, c’est en général du national socialisme, l’extrême droite est profondémment antilibéral, elle veut un état fort. l’extrême drite a d’ailleurs souvent plus en commun avec l’extrême gauche qu’avec la droite. la politique est comme un fer de cheval

              • même Reagan n’était pas libéral(en tout cas pas dans les faits), il n’a jamais tenu ses promessses libérales, il a augmenté les dépenses publiques

            • @algron « Friedrich August von Hayek et Milton Friedman constituent les deux principaux intellectuels ayant alimenté ce courant idéologique. »

              Pourriez-vous indiquer dans quels écrits ces deux auteurs affirment leur appartenance au néolibéralisme ?
              Vous conviendrez que s’ils ne s’en revendiquent pas, ils ne peuvent en faire partie, même contre leur gré.

              Si vous ne trouvez pas d’écrits rattachant ces deux auteurs au néolibéralisme, pourriez-vous nous citer (preuve à l’appui évidemment) d’autres auteurs revendiquant leur appartenance au néolibéralisme ? Vous conviendrez là encore, que si vous ne pouvez trouver un seul auteur répondant aux critères énoncés, cela signifie que le « néolibéralisme » n’existe pas.

          • essaye de m’expliquer pourquoi les pays lles plus libéraux (singapour, nouvelle zélande, australie, canada, suisse, …..) sont prospères tandsi que les pays socialistes finissent tous par etre ruinés ??? citez moi un seul pays où le socialisme ait réussi ??

      • combien de fois tu vas donné le même lien ?? lis le commentaire de f bastiat en réponse à ton lien

  • Charles, t’es nul. Tu te ramènes avec ton livre d’éco d’étudiant de 1ère année sans avoir aucune connaissance. L’as-tu-ouvert au moins avant de nous le conseiller? Tu te permets ensuite de débiter des mensonges horribles avec certitude. As-tu vérifié ce dont tu parlais????

    Un régime libéral c’est au minimum un état faible (donc une faible imposition, larges secteurs économiqes privatisés), un déficit budgétaire et une dette publique faibles voir inexistant. UNE INFLATION FAIBLE!!!! UNE LIBERTE DE CIRCULATION DES CAPITAUX! UN TAUX DE CHANGE FLOTTANT (OU UNE UNION MONÉTAIRE)-

    http://www.indexmundi.com/argentina/inflation_rate_(consumer_prices).html

    Vachement libéral Videla!!!

    Et le currency board c’était une idée argentine, (du ministre des finances de l’époque) pour éviter une dollarisation avec une inflation de 2000%. Donc stp cultive toi parce qu’on peut pas discuter avec de tels mythos.

  • Il serait intéressant d’avoir une étude d’un intellectuel en chambre (surtout pas Attali !) qui ferait un parallèle entre deux pays très similaires, le Vénézuela et la Norvège.

  • C est genial !

    Contrepoints est de plus en plus trusté par des national-socialiste ( a part 3 ou 4)

    Déjà qu il y n avait aucun espoir de voir une once de libéralisme se diffuser mais alors même en discuter devient pénible.

    C est une chronique d une défaite de la pensée( democratiquement) annoncée
    Majorité envieuse
    Complotisme a foison
    Tutorat mental et existentiel
    Haine de la réussite et de l argent
    Amour de l amour de l argent des autres

    Un amour de l égalité et une passion pour les privilèges

  • Charles est paye pour intervenir sur ce site.

    • À l’instar des dictatures des pays voisins (Brésil, Chili, Uruguay, Paraguay, Bolivie) lors de la mise en place du Plan Condor, les doctrines des Chicago boys (Ecole de Chicago avec milton friedman en chef de file) ont commencé à s’imposer en Argentine à compter de 1976, sous la main de fer de la junte militaire et de son ministre de l’économie Martínez de Hoz.

      Le « retour de la démocratie » en 1983 a confirmé cette influence néolibérale et l’a même confortée à partir des années 1990 sous l’effet du consensus de Washington. Carlos Saúl Menem, élu président en 1989, va en effet être l’artisan d’une vaste politique de libéralisation, de déréglementation et de privatisations, qui vaudra à l’Argentine d’être désignée « meilleur élève du FMI ». Depuis les pays industrialisés et sous le regard bienveillant des institutions financières, cette « révolution économique qui a profondément bouleversé [le] pays » était ainsi qualifiée par certains de « miracle argentin ». Le « miracle » en question eut des effets peu miraculeux : avec un taux de chômage supérieur à 20 % et plus de la moitié de la population vivant sous le seuil de pauvreté, la situation économique et sociale du pays à la fin 2001 est déplorable et provoque l’Argentinazo, le soulèvement populaire des 19 et 20 décembre 2001. La situation est-elle similaire en 2014 ?

      Le soulèvement populaire de décembre 2001 ouvre une période d’instabilité politique et institutionnelle qui verra pas moins de cinq présidents se succéder jusqu’à l’arrivée au pouvoir de Néstor Kirchner en mai 2003. Parvenant « à remettre le pays sur pied, à la faveur d’une croissance économique rapide et stable », il laisse la place à sa femme, Cristina, élue présidente en 2007 puis réélue en 2011. Avec un taux de croissance oscillant autour de 8 % durant près de sept années consécutives (à l’exception de 2009), certains commentateurs y ont vus « une réussite insolente » voir, à nouveau, l’expression d’un « miracle ».

  • A c est vrai que le Venezuela vivait tellement bien avant Chavez, que la violence n existait pas. Et puis c’est vrai que finalement des qu’ une manifestation d étudiants à lieu les gouvernants devraient démissionner.
    En Argentine, avant les Kirchner, l économie du pays était si florissante… qu’elle fit faillite.
    Mais bon le libéralisme c est tellement bon qu’on en oublierait ses dérapages.
    Basta la victoria siempre camarade de la liberté

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