Chéri(e), la cueillette ou la chasse ?

Homme et femme, quelles relations, quelle complémentarité ? Une femme nous livre son avis.

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Chéri(e), la cueillette ou la chasse ?

Publié le 22 février 2014
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Un billet d’humeur de Bénédicte Cart.

We can do it femmes féminismeChers lecteurs, je vous livre le fruit d’une longue réflexion (environ 23 ans…) agrémentée de lectures, points de vue divers, pour au final retenir ceci : cet article n’a pas lieu d’être dans un monde parfait, enfin dans le mien, mais il peut trouver sa place dans celui-ci.

Pour retourner dans mon pays natal, mon périple commence par le métro parisien. Imaginer une valise remplie, lourde, et moi. Résultat : des grimaces dans les escaliers, sauf que très régulièrement une âme charitable, masculine, s’empresse de porter ma valise, se souciant de l’état de ma colonne vertébrale déjà malmenée par la hauteur des chaussures. Bref, il y a quelques jours, à une heure de pointe, pas un individu ne m’a apporté son aide. Pourtant, j’avais tout de la demoiselle en péril… alors j’ai râlé en mon for intérieur, mais soyez rassuré, je suis malgré tout arrivée à destination.

Mais alors pourquoi étais-je légèrement en colère ? Faut-il que j’attende d’un homme qu’il  porte ma valise ou puis-je le faire toute seule ?

Oui, c’est agréable que quelqu’un se soucie de soi, mais est-ce que cela ne l’est pas davantage quand ce quelqu’un est soi-même ? Et se soucier induit-il la notion de faiblesse ou d’infériorité dans le rapport homme/femme ?

Voici deux situations ; pour moi, il s’agit de galanterie, mais mes réactions diffèrent.

La première, lors d’un rendez-vous, monsieur paye mon verre mais de manière à ce que je le remarque, comme s’il me faisait une fleur (j’aurai préféré un bouquet dans ce cas…), il n’y avait là rien d’exceptionnel, mais je me sentais comme une petite chose.

Deuxième situation : monsieur veut fumer avant d’aller boire un verre, mais je suis frigorifiée (état constant chez moi). Il le perçoit et me propose sa veste, il aurait pu me donner un sac de patates que ma réaction aurait été la même. J’ai dit merci et me suis exécutée.

Je me suis demandée si la galanterie signifiait infériorité de la femme. Une femme peut-elle être galante ? Pourquoi autant de débats et discussions sur l’égalité homme/femme ? D’où viennent ces différences entre les hommes et les femmes ?

À écouter mes semblables, le discours est emprunt de nombreux clichés :

  • Les hommes doivent nous faciliter la vie et pourtant n’en font jamais assez.
  • Les femmes veulent tout contrôler, « enfermer les hommes dans une tour dorée ».

En réalité, mesdames sont plutôt indépendantes et pour vous messieurs, la tour est plutôt confortable si la porte reste ouverte. Avons-nous si peur d’assumer pleinement notre individualité ? Pourquoi ne porterions-nous pas notre valise côte à côte ?

Je me suis dit que c’était la faute de l’Histoire et que nous devions lutter pour déconstruire notre passé, mais avant, j’ai lu.

Les théories évolutionnistes, rien de bien nouveau, les cours de sciences, les histoires des  grands hommes et femmes, trop compliquées, trop racontées.

En lisant Ayn Rand, j’ai perçu une réalité que je ne pouvais expliquer. Je devais donc lutter pour des idées nouvelles, sauf que la guerre, c’est fatiguant et pas pour moi.

Puis, j’ai découvert les théories de Bramble et Lierbermann, mais aussi les travaux de David et Scott Carrier (je vous laisse le soin de vous renseigner sur leurs thèses, notamment en(re)lisant Né pour courir de Christopher McDougall).

Voilà comment je pense le débat.

Sujet : les courses chez Mammouth (en sous-titré, avec quelques libertés prises quant au langage employé).

Scénario 1 :

— Chéri, organisons-nous, toi boucherie, moi fruits/légumes, retrouvons-nous dans 5 heures, il faut que je cuisine ensuite (je contrôle, moi, femme plus intelligente).

— Oui. (très bavard, notre homme des cavernes)

Scénario 2 :

— Chéri, j’ai besoin de protéines ?

— Oui, d’abord chasse ensuite végétaux. On lève le camp ?

— Oui.

J’imagine, la femme ayant un besoin physiologique plus important en protéines, que son besoin décidait même des moments de chasse.

Mais pourquoi l’homme et la femme ne seraient-ils pas partis chasser ensemble ? Pourquoi l’homme chassant et la femme cueillant est la théorie culturellement acceptée ?

Reprenons, l’individu est né pour courir, il possède une intelligence et doit répondre à des besoins. Il met son intelligence au service de ses capacités biologiques pour répondre à ses besoins. Si l’intelligence a permis de développer la chasse à l’épuisement, chaque individu pouvait la pratiquer, sans distinction. La femme peut donc partir chasser autant que l’homme.

Alors pourquoi les relations homme/femme ont-elles dégénéré ?

Une piste de réponse serait que l’Homme met son intelligence au service d’une vie toujours plus facile, au sein de la collectivité. Nous n’abandonnons pas l’ancien, il perd son sens premier car indépendant de son contexte d’origine, pour intégrer une culture commune. Comme l’inconnu nous fait peur, nous trouvons des excuses justifiant nos images stéréotypées de l’homme ou de la femme, évitant de penser et de vivre simplement, comme des êtres humains.

Moi, j’ai choisi ma voie, l’assumer n’est pas simple et j’avoue profiter des moments, où jouant de ma condition féminine, j’arrive à mes fins. La victoire est sans saveur, car il n’y a pas de victoire.

Il n y a pas de cause à défendre, pas de différence, pas d’entité féminine comme me l’a justement souligné un commentaire, au sujet d’un précédent article.

Chers lecteurs, mon avis est ce qu’il est, fragile par bien des aspects, mais je crois ne plus avoir peur de partir chasser un avenir côte à côte, et cueillir ensemble une vie meilleure.

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  • Il y a des coups de massue qui se perdent !

    • Le fameux coup qui fera que plouf dans le lac ( le Léman, précisons), je comprends tout…;)

      • Votre introduction, la JF ployant sur une valise,
        me rappelle un souvenir : lors de mon premier voyage à Paris (j’avais 18 ans), au sortir de la gare, j’observe une dame âgée avec deux lourdes valises. Je me précipite pour lui porter secours … j’arrêtes mon geste en la voyant se cramponner à son bien !
        J’étais ignorant, et les choses ont empiré en un demi-siècle !

  • C’est bien un article de bonne femme : on comprend pas ce qu’elle veut nous dire.

  • Rien compris non plus… ❓

    💡 Un gros oubli c’est la maternité qui conditionne toute l’évolution et les spécialisations différentes de la femme et de l’homme.

    • Je vous rassure tout de suite, je suis une femme et je n’ai rien compris non plus.

      Tout ce que je sais, c’est que je suis bien contente que mon fils ou mon mari porte la valise.

  • @Benedicte. « L’animal moral » de Robert Wright, devrait vous intéresser(si vous ne l’avez déjà lu). L’homme, la femme, le couple, la famille et les valeurs d’un point de vue évolutionniste.

  • C est un avis, rien avoir avec l humeur.
    Si vous ne comprenez pas, je peux vous conseiller de lire, vivre et réfléchir, mais je n’ai rien à ajouter.
    Je le redis il s’agit de mon avis, avec mon vécu et ce que je sais.
    Sur ce je vais profiter du temps merveilleux, et vous souhaite une agréable journée!

    • Pas de problème mais ce qui ce conçoit bien s’énonce clairement.

      Pourquoi on ne partait pas chasser ensemble ? Parce que les femmes étaient enceinte un an sur deux, nourrice le reste du temps et donc, par force, plus statique, gardienne et gestionnaire du village et des enfants ce qui est un rôle tout aussi vital important et complexe que celui de l’homme. On ne déconstruit pas 500’000 ans d’histoire dont une bonne partie est inscrite dans nos gênes et dans notre cerveau au rayon « besoin vitaux ».

      Avec la civilisation moderne vient cette dualité: toujours les besoins primordiaux mais aussi une nouvelle volonté d’émancipation justifiée et bénéfique d’un coté (droits et autonomie) et moins justifiée et néfaste de l’autre: croire que nous sommes parfaitement semblable et interchangeable, la femme ne serait rien d’autre qu’un homme et inversement.

      A ce point c’est l’horreur parce qu’il n’y a plus aucun code qui marche. Galanterie, protection, force peuvent être exigées ou vécues comme des agressions. Les hommes ont le même problème: tour à tour oppresseur, faible ou goujat c’est intenable d’autant plus si les personnes ont des problèmes d’identité, n’arrivent pas à choisir ou veulent le beurre et l’argent du beurre.

      Il est pourtant bien agréable pour un homme d’être valorisé pour sa virilité et pour une femme pour sa féminité tout en tenant le bonhomme avec subtilité. Au jeux de l’interchangeabilité complète nous sommes surtout tous perdants.

  • La complémentarité Homme / Femme j’y crois pas, hormis lorsqu’on parle de gamètes mâles / femelles. Après ça, vu la diversité de capacités, personnalités et idées chez les individus… le critère sexuel ne me parait pas être un bon facteur discriminant.

    Et l’histoire de la chasse ou de la cueillette m’a fait penser à ça :
    http://www.hominides.com/html/dossiers/femme_prehistoire.php

  • A force de nier les différences, et surtout de demander aux autres qui en voient de les oublier, effectivement on se retrouve avec plus personne pour porter sa valise.
    La dernière fois que ça m’est arrivé, de porter une valise de quelqu’un d’autre, il y a quelques jours à peine, c’était pour l’installer dans le train. Vous savez, ces soutes à bagages au dessus de nos têtes ? Je mesure 1m88 et j’y parviens sans trop d’effort. Donc j’aide une personne bien en peine, laquelle ne doit mesurer que 1m55 et avec une valise particulièrement lourde. Cette autre personne était une femme. Mais en fait, il n’y avait pas un homme qui aidait une femme, non : juste une personne grande qui aidait une personne petite. Mais bizarrement, on trouve plus de personne de ma taille chez les hommes que chez les femmes, et plus de personne de la taille de la personne que j’aidais chez les femmes que chez les hommes. Alors ?
    Alors à force de voir du sexisme partout, effectivement il finit par s’installer. Demain mon geste sera vu comme la volonté masculine d’imposer à la femme par cette démonstration de force sa domination. Et donc demain je ne le ferai plus.

    • Non, s’il vous plaît, continuez !
      J’apprécie vraiment d’être aidée dans ces cas là et j’aime les hommes qui le font.
      Si tous les hommes arrêtent de faire ce genre de gestse, la vie va devenir un enfer.

  • L’auteur n’en a peut être pas conscience mais elle ne dit pas clairement quel est son soucis (d’ou les commentaires qui précèdent), ça dénote qu’elle n’en est pas très fière.

    Si j’ai bien compris.
    Alors qu’il n’y a rien à avoir honte, elle veut assumer autant qu’un mec son couple et lutter contre sa propre nature qui lui dit qu’elle doit attendre de l’autre.

    La galanterie n’est pas seulement une politesse, c’est aussi une manière d’être à deux, comme une danse, on le fait pour la beauté de la chose, mais elle le perçoit comme un signe d’allégeance de soumission. Elle pense qu’elle pourra tout autant être bien avec qqun en faisant la même chose que lui, et lui avec elle.

    C’est une idée fausse.

    L’égalitarisme est une fausse bonne idée, ça plait à notre cartésianisme mais c’est un faux ami et un vrai ennemi.
    Mais derrière cette égalité, c’est la soumission que vous cherchez à atteindre et détruire.

    Dans une valse, la femme et l’homme trouvent leur plaisir dans l’accomplissement de leur points forts, et l’aide de l’autre sur ses points faibles.
    L’homme apprécie de conduire la danse et tenir sa partenaire car la force de rotation pèse sur le bras de l’homme, alors que la femme profite de sa capacité d’adaptation au rythme de la danse et à la précision des pas de son cavalier sans ressentir de gène de la force de rotation.
    Chacun donne son atout à l’autre qui est content de ne pas avoir se forcer à faire qq chose pour laquelle ils sont faibles.

    En clair, chasser pour une femme, ça peut être très dangereux donc contre productif pour l’homme qui passera son temps à vous protéger plutôt qu’à chasser, même si l’idée plait, et cueillir ou ramasser pour l’homme est pénible car son centre de gravité est bien plus haut qu’une femme.

    Il faut se méfier des fausses idées de ce siècle qui ne cesse de nous conduire sur des chemins pervers.

    Faites confiance à notre culture et nos coutumes, les gens n’étaient pas si malheureux avant si on veut bien regarder sans a priori dogmatique.

    • Et bien tentons l expérience, allons cueillir des champignons( fraises, myrtilles, framboises…)ensemble??
      Ainsi, nous pourrons vérifier si votre centre de gravité vous empêche d en trouver 😉
      Oui pour la valse, ce que vous dites est juste aussi.
      est-ce que je cherche à détruire le concept de soumission, pour ériger celui d égalitarisme?
      je pense qu il y a de la soumission dans l égalitarisme aussi, quand on érige un concept c est que nous y croyions donc que nous y sommes soumis ( = dogme), je ne cherche pas à détruire quelque chose, mais seulement croire en réfléchissant à ce que je dis.
      Quand à moi, vous semblez me connaître mieux que moi-même, si vous le dites vous avez sûrement vos raisons.

      • Merci de me laisser penser ce que je veux de vos motivations profondes. Mais peut être, est-ce une feinte pour mieux comprendre les raisons de la galanterie et voir si finalement, elle ne nuit à l’homme du XXIeme siècle qui ne semble plus s’en soucier, une vieille coutume d’un autre âge inadapté au monde d’aujourd’hui.

        Toutefois, vous trouvez, même si cette politesse est accordée uniquement aux femmes, qu’elle est bien belle et qu’elle ne mérite de mourir au nom d’un égalitarisme bien pauvre en tout sauf en élégance cartésienne.

        Mais que vaut l’élégance cartésienne quand de si belles manières meurent sans que rien ne vienne ni les protéger, ni les remplacer.

        Oui, au fond, je pense que le combat de l’égalitarisme est un combat contre la complémentarité homme/femme, qui se vend auprès des femmes par une charge contre la soumission qui ne mériteraient pas les femmes.

        Mais la soumission n’est pas ce qu’en présentent les films pornos, c’est un pouvoir immense donné aux femmes et qu’elles manipulent avec subtilité depuis des millénaires. Sauf que l’inculte androgyne contemporain n’est plus équipé pour comprendre cette finesse, qu’il soit féminin ou masculin. C’est pourquoi ce discours anti-soumission pour l’égalitarisme porte si bien aujourd’hui.

        Je suis convaincu maintenant que vous ne poursuivez pas cet égalitarisme, mais je n’en suis pas autant certain concernant la soumission, quel principe compliqué (et dégradant pour une femme) quand on ne sait plus raisonner autrement qu’en cartésien.

        • Ajd: je pars en montagne à 14h ( tard), il y a bcp de monde, je salue de mon plus beau sourire tout ceux que je croise ( mince une fois en haut je me suis dit que j aurais pas du et ensuite j ai été à la messe et mon cousin nous a fait un sermon sur: aime tes ennemis) bref, je redescend et tente de faire un demi tour sur la rte pour repartir ( pas pratique vu comme les touristes se garent) du coup je monte dans un talus et ne peux plus repartir. Bénédicte tte seule a appelé son parrain pour qu il vienne la tracter.
          Ben on en a pas fait tout un fromage, c est une question d invidu et j étais complètement soumise, j ai fait ce qu il me disait sans broncher et j étais contente qu il soit venu m aider.
          Vous employez le terme d égalitarisme, moi les concepts…Mais qu entendez-vous par là?
          La soumission elle existe dans pleins d autres rapports que homme/femme, il faut en être conscient et l accepter comme tel ( plus facile à dire qu à faire).
          PS: mes feintes elles ne fonctionnent pas quand j en ai besoin mince 😉

          • Mdr, je ne doute pas une seconde que la prochaine fonctionnera à merveille, une femme est faite de subtilité, je ne saurais rivaliser.
            Je suis d’accord aussi, je n’aime pas beaucoup les concepts, je préfère rester sur des choses simples, accessibles à tous, et surtout à moi.
            Quand on cherche à supprimer la politesse, à ne pas se faire porter ses affaires, à ne s’attendre à être attendue à une porte ouverte par une personne galante, alors, on gomme les bonnes manières d’avant et ça correspond, selon moi, à vouloir atteindre l’égalité homme femme, en conséquence la fin des galanteries, mais pas seulement.
            Quand vous écrivez :
            « Il n y a pas de cause à défendre, pas de différence, pas d’entité féminine comme me l’a justement souligné un commentaire, au sujet d’un précédent article. »
            J’y vois clairement une recherche de l’égalité homme/femme.
            J’y répondrais que si il n’y a pas d’entité féminine alors il n’y a plus de différence et par la, de richesse à explorer. Il y a forcément une entité féminine, encore que je ne suis pas sûr de parler de la même chose.

            Etre obligée d’obéir à votre oncle pour qu’il vous sorte de votre tracas passager, c’est pas de la soumission, c’est de la gentillesse sinon de la gratitude.
            La vraie soumission, c’est celle qui s’exprime quand on a besoin de rien, mais qu’on comprend que c’est la meilleure chose à faire dans l’intérêt d’un couple ou d’un bonheur à deux. Et oui, elle peut s’exprimer de différentes manières, et pas tout le temps par la femme.
            Et c’est peut être cela que vous combattez, mais sans oser vous l’avouer, prétextant qu’elle est illégitime dans le monde d’aujourd’hui.

            • Merci, j aime bien discuter avc vous. Je ne défends rien, je dis simplement que si nous revenions à l individu plutôt que toujours penser en terme homme / femme, peut être que nous utiliserions un peu plus notre intelligence et nos capacités propres.
              La politesse que vous appelez galanterie ne devrait pas disparaître je suis d accord avec vous.
              La soumission, celle que vous décrivez, incomprise ajd, j en ai fait l expérience, je l espère, mais elle nécessite du respect et un amour de soi (acceptation) chez les 2 parties, sans cela c est du contrôle subtile 😉

            • exsucez-moi, plusieurs personnes utilisent mais affaire, c est bien bénédicte qui signe le précédent comm…! Vous voyez maladroite ^^

            • @Mr Bait
              J’aime bien discuter avec vous aussi.
              Il ne m’a pas semblé parler d’autre chose que d’individus, mais en y spécifiant son genre, peut on réellement penser l’individu sans son genre?
              Je crois que je vais vous décevoir, je n’aime pas l’intelligence, celle la même qui produit ce monde horrible qui voudrait supprimer la galanterie. N’est-elle pas coupable?

              Utiliser nos capacités, d’accord, dans quel but? Quand on parle de capacités, on induit déja des différences entre les gens, ceux qui en ont plus ou moins, si on voulait vraiment parler d’égalité, et je suis d’accord pour parler d’égalité avec vous, il faut parler alors d’amour, de respect, de spiritualité, de notions simples accessibles même à un chien, oui nous sommes tous égaux, mais dans notre capacité à aimer seulement.

              Le respect, l’amour de soi, l’amour des autres, voila des mots qui parlent de valeurs bien plus importantes que l’intelligence, la séduction, le plaisir, l’instant …… toutes ces choses qui pervertissent l’âme en passant par la tête, alors que si nous passions par le coeur, rien de tout cela n’arriverait.

              La soumission est très importante, et nécessite effectivement un effort des 2 parties, comme dans tout.

            • Du coup je suis obnubilée par les personnes qui me tiennent la porte…et j en trouve, alors que j aurais pu me la prendre dans la figure dans certaines situations, sans en être étonnée!
              Et hier, dans le métro, un homme m a ouvert la porte puis m a laissé passer, alors je lui ai tenu la deuxième porte et je lui ai fait un sourire, il m a dit merci.
              Vous voyez j aime bien les bonnes manières!

      • à propos de champignon et d’égalité homme femme, j’eu l’occasion d’accompagner une dame ( grande gueule et madame je sais tout… ) aux seps il y a quelques temps. cette dernière, ne voulait absolument pas aller au champignons toute seule. quand je lui ai demandé la raison, elle me dit que cela était du à son sens de l’orientation trés défaillant. pour moi, qui ne suis pas tombé de la dernière pluie, la raison était plutot la trouille ( ou l’angoisse… ) que cette personne en l’occurence trés nerveuse devait ressentir lorsqu’elle était laissé à elle mème dans une surface sombre et boisée, ou l’on a facilement l’impression que de vilaines choses se dissimulent derrière chaque tronc d’arbre.
        vieux reflexe marqué dans les gènes des hommes, et encore plus des femmes, datant de la période pas si lointaine, ou les loups prélevait leurs tribut dans les campagnes françaises, en attaquant essentiellement les femmes et les enfants, qui courrent moins vite que leurs males et risque moins de se retourner avec une fourche ou un gourdin…

        • Ahah, c est vrai pour certaines! Moi je râle quand des vilaines bêtes viennent emmêler mes cheveux. Mais ce que vous dites est vrai et révélateur de notre société actuelle!

  • Il y a toujours une part de vérité dans les clichés.
    Et donc l’homme des cavernes que je suis n’a rien compris à cet article.

  • Il y a un constat qui est transversal à toutes les cultures du monde; les hommes et les femmes se reconnaissent avec leurs semblables de toutes les cultures présentes et passées, c’est donc bien qu’il y a de l’Inné.

  • Quels exemples documentés de chasseurs cueilleurs où les femmes chassent ? Quelle part dans la totalité des chasseurs cueilleurs documentés ?

    • Je n’ai aucun exemple de culture avec les rôles inversés (Hommes à la cueillette et femmes à la chasse) d’où la conclusion de l’inné.

      A priori nous sommes d’accord.

  • Raquel est une femme, donc maladroite, et s’excuse de ne pas savoir se servir d une torche correctement, sur ce, elle retourne à ses peaux de bêtes, bon elle regarde le slalom, mince c est peut être un truc d’homme non???
    Vous pouvez me surnommer au choix ma biche, bichette , poulette, poupoule, pepette… Et venir repasser mes jupes et robes en soie, ne me pose aucun pb. Quand à la galanterie je n ai pas d avis, pour moi c est de la gentillesse, et si quelqu’un peut me porter ma valise, la prochaine fois, je lui offrirais mon plus beau sourire!

    • Ceci dit, dénonçant la galanterie (on n’y peut rien, c’est l’éducation), elles ne semblent pas aimer non plus qu’on leur renvoie la porte dans la gueule. pourquoi donc?

      • Hum, pour m être intéressée à la galanterie, son histoire ( en plus dans mon patrimoine culturel je pensais à une chanson s appelant femme galante), bah j ai trouvé bcp de choses dans la littérature, des études à travers la littérature,
        bref, si vous me renvoyez la porte au nez (sachant qu il est déjà cassé) que vous soyez homme/femme/ enfant mesurant 1m20 ou 1m90; ma réaction sera la suivante: je crie, je jure et je râle sur le manque de politesse des gens.
        La galanterie, je la conçoit comme de la politesse, vous êtes galant tant mieux je suis contente, vous ne l êtes pas, ben tant pis, j ai 2 bras et un cerveau pour la coordination motrice, je peux (vous) ouvrir la porte aussi 🙂
        Du coup vous allez me faire dire que la politesse se perds, ça je l ai bien remarqué.

  • Pas de commentaire sinon celui de Desproges :

  • Ahahah, très drôle!
    Messieurs vous êtes trop nombreux, j en perds mon latin, bien noté le bouquin… 😉
    Pour continuer avec le Lac, j irais plus loin pour vous dire: « près des cimes, loin des cons »!

  • ça me rappelle la chanson de blanchard au début des années 80:  » les grottes de rocamadour  »

     » et ses tache de rousseur , sur son joli postérieur… rrraaah ! « 

  • bien sur que « La femme peut donc partir chasser autant que l’homme. » ! Le problème c’est pas de partir, c’est même pas de revenir. C’est : que se passe-t-il si on ne revient pas ? (ce qui arrive …).
    Si ELLE ne revient pas, ça fera forcement une naissance qui ne se produira pas. Si IL ne revient pas … ma foi, ELLE en trouvera bien un autre, qui lui aura survécu, ce qui est plutôt bon signe pour ses qualités et donc celles de ses futurs descendant.

  • Une réflexion bête, aux jeux olympiques les hommes d’un côté les femmes de l’autre et pour le patinage en couple une femme un homme, pas deux hommes ou deux femmes, comment expliquer ! Il y a longtemps un curé ma’avait si les femmes n’existaient pas nous les hommes nous les aurions inventées ! Enfin pas si sûr !

  • @ jjp: je suis d accord avec vous.
    J en discutais avec une très bonne amie toute à l heure, effectivement pour moi, les valeurs dont vous parlez sont évidentes, pour elle aussi, de ce fait cela oriente ma manière d écrire, de vivre, de penser, mais elles ne le sont pas pour tout le monde et cela je ne dois pas l oublier!
    Vous ne me décevez pas, je n aime pas non plus l intelligence qui a fait ce monde. Je lis en ce moment Gardner: les intelligences multiples 😉
    Sur le genre ( homme/femme), je vous lis, expliquez-moi concrètement! La part biologique ( ok), le reste?

  • Je ne crois pas que les réponses soient dans les livres et les belles théories, car sinon, les pauvres, les incultes, les sans livres ne pourraient pas y avoir accès.
    Les réponses sont dans le coeur, et je pense que c’est ce que vous cherchez à travers vos livres, cessez de lire et écoutez votre coeur.

    Il n’y a rien de spécial à comprendre dans les hommes/femmes, en tout cas rien à concevoir, mais à vivre, ça ne s’explique pas.

    Il faut prendre le courage de vivre d’assumer sa personne, le rôle d’une femme est dur, car il est tout en subtilité, en retenue, en soutien, en observation, en vision pour un homme qui a une charge qui dépasse ses capacités propres et qui ne peut rien faire de correcte sans une femme qui possède les yeux qu’il n’aura jamais.

    Toutes les belles théories ne sont que des faux chemins pour nous perdre et nous empêcher de suivre le seul qui n’a besoin de rien sauf d’humilité, de simplicité, d’amour, le chemin du coeur.

    Vous avez tout ce dont vous avez besoin, n’allez pas chercher ailleurs, demandez vous ce que vous avez envie réellement de faire, quel azur vous appelle, et foncez. Ne faîtes confiance qu’en vous, et n’oubliez pas de tout donner à celui qui vous sera cher. Il devra lui-aussi écouter son coeur, et donc, il vous écoutera.

    Dernière chose, si vous êtes à Paris, partez, quittez cette ville rapidement, repartez en campagne, une grosse crise approche et avec elle probablement une guerre ici-même.

    • Existe-t-il encore des femmes ?

      À force de féminiser les hommes (merci, Éric Zemmour), et de zégaliser les femmes (merci, les Femen, madame StLaurent, la mairie de Paris, et nos législateurs), on peut se poser la question.

      L’auteur de l’article en connaît encore ?

      • Si je vous lis, vous répondez tous seul à votre interrogation.
        Moi je me reconnais en certaines qui se reconnaissent moi et quelques soient nos vies, qd nous nous retrouvons c est tjs des moments riches en émotions!

  • Il m’a fallu 20 ans, un divorce avec 12 ans de procédure et un coût supérieur à ce que beaucoup de français gagnent en une vie, pour enfin pouvoir chasser avec une partenaire qui pense ce qu’elle dit.
    Elle n’est pas française, et je ne vis plus en France …

    Au nom de l' »égalité, » il est tellement facile d’avoir le beurre, l’argent du beurre, et le crémier pour porter la valise; sans contrepartie.

    Mais qui est John Galt ?

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Pierre Valentin est diplômé de philosophie et de science politique, ainsi que l'auteur de la première note en France sur l'idéologie woke en 2021 pour la Fondapol. Il publie en ce moment Comprendre la Révolution Woke chez Gallimard dans la collection Le Débat.

 

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Le régime de l’esclavage ou de la propriété des femmes

Aux premiers âges de l’histoire de l’humanité, la loi ou la coutume n’offre à peu près aucune protection aux femmes. Elles subissent impunément les menaces, les violences, le rapt, le viol, etc. Ce sont des bêtes de somme, des esclaves possédées par des hommes, plutô... Poursuivre la lecture

Figure iconique de la Révolution française dans sa dimension libérale, Condorcet est l’auteur de plusieurs textes sur la place des femmes dans la société.

En 1790, il publie : Sur l’admission des femmes au droit de cité. En 1793, alors qu’il est pourchassé par la Convention qui a ordonné son arrestation, c'est-à-dire sa condamnation à mort, il consacre plusieurs paragraphes de l’Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain et de Fragment sur l’Atlantide, au même sujet.

Les extraits provenant de ces deux ouvrag... Poursuivre la lecture

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