Vous ne connaissez pas encore Emmanuel Giboulot ? Vous allez en entendre parler : son cas relève de la recette presque parfaite pour un festival médiatique assuré.
Tout commence il y a plusieurs mois de cela. L’histoire est relatée, de façon confuse comme d’habitude, par le tâcheron de permanence dans l’une des rédactions nationales et qui la résume ainsi : un viticulteur qui exploite une vigne en biodynamie devait y épandre un insecticide afin de la protéger de la cicadelle, vecteur connu de la flavescence dorée, qui n’est pas une décoration d’intérieur à la Valérie Damidot mais une sale maladie qui tue la vigne après une année d’incubation. Comme le viticulteur, le maintenant fameux Emmanuel Giboulot, veut absolument conserver son cachet « biodynamie », il refuse d’utiliser l’insecticide chimique qui lui est imposé par arrêté préfectoral arguant du fait qu’il n’y avait aucun foyer connu dans son département.
Et il va même plus loin : il refuse d’utiliser le Pyrevert, un insecticide qui permet pourtant de conserver le label bio. En effet, ce pesticide « bio » a furieusement tendance à dégommer un peu trop d’insectes et, comme neurotoxique, est aussi dangereux pour les humains et pour l’environnement en général (mais pas suffisamment pour perdre le label bio – ne vous inquiétez pas, tout est sous contrôle, c’est magique).
L’affaire prend une tournure intéressante à la suite d’un contrôle de la DRAAF, l’une de ces myriades d’officines obscures payées par vos impôts dont le but ultime, si ce n’est officiel, est essentiellement de vous empêcher de vivre tranquillement ou de faire le moindre profit dans votre coin. Le viticulteur n’a rien épandu, c’est très mal et il va falloir le fouetter en place publique ou, alternativement, le traîner en justice parce que bon, dura lex sed lex il fallait répandre de l’insecticide et puis c’est tout.
Et c’est ici que tous les éléments s’enchaînent pour obtenir cette soupe médiatique épaisse de n’importe quoi avec de vrais morceaux lacrymogènes dedans : rapidement, des associations bio-éco-conscientes s’emparent de l’affaire, expliquant dans de larmoyants paragraphes que le pauvre viticulteur va être jeté en prison, que son procès le condamnera à plaider, entre un proxénète et un cambrioleur, une cause qu’on sait déjà perdue d’avance (les industriels méchants étant à l’évidence de connivence derrière cette dérive dramatique de la justice), et qu’une bonne petite pétition des familles est la seule alternative crédible pour sauver le malheureux des galères républicaines (signez ici). J’exagère si peu que rapidement, Emmanuel Giboulot est devenu le symbole du martyr bio, obligé de choisir entre la prison et la pollution.
Le procès a eu lieu ce lundi et, finalement, les choses se sont un peu calmées puisqu’en définitive, le viticulteur échappe (pour le moment !) au bûcher public puisqu’à défaut d’une lourde peine de prison, la peine requise est une amende de 1000€ dont 500 avec sursis. Gageons, si elle est confirmée, que les nombreux supporters sauront se rassembler pour l’aider à payer la partie ferme et si les signataires de la pétition (400.000 apparemment) filent chacun un seul petit euro à notre malheureux viticulteur bio-dynamicien, il n’aura pas perdu son temps.
Tout ceci est, à bien y réfléchir, assez symptomatique du bordel ambiant dans lequel le pays s’enfonce mollement, tendrement et volontairement, et on peut regretter que cette affaire n’ait été nulle part l’occasion d’une vraie réflexion de fond sur le bio, ses implications et ses limites, sur la liberté d’exploiter un terrain dont on a la propriété et sur sa responsabilité lorsqu’on choisit ou non de le traiter.
Toutes ces questions ont été soigneusement évitées des articles plus ou moins enflammés des centaines de partisans d’une agriculture sans pesticides. C’est dommage, elle aurait peut-être permis quelques réflexions intéressantes.
Ainsi, je comprends parfaitement l’intérêt (économique ou sanitaire, peu importe ici) de limiter autant que faire se peut l’usage des insecticides et je comprends aussi l’intérêt d’un label bio. C’est un marché, qui prouve tous les jours que des individus sont prêts à payer plus cher pour une nourriture ou des procédés d’exploitations (agricoles, fermiers, viticoles, …) qui respectent un certain cahier des charges. Après tout, tant qu’il s’agit d’une offre et d’une demande volontaire, pourquoi pas ?
Je comprends aussi parfaitement que les exploitants qui n’ont pas besoin du label souhaitent conserver une assurance raisonnable de pouvoir exploiter leur vigne comme ils l’entendent, avec les insecticides de leur choix et en évitant autant que possible les contaminations venant d’autres parcelles, bio ou non.
Ces deux points de vue se tiennent, mais il faut l’intervention musclée et omniprésente de l’État pour qu’ils viennent l’un en collision frontale de l’autre. En effet, dans un monde où les exploitants sont renvoyés à leur liberté et à leur responsabilité personnelles, celui qui choisit d’utiliser des insecticides sera rendu responsable des pertes d’exploitation ou de label d’une parcelle voisine qui serait bio et aurait été malencontreusement aspergée. Inversement, un exploitant incapable de se prémunir d’une infection, parce que bio, par exemple, courra le risque d’être poursuivi par des exploitants adjacents qui, eux, auraient fait le nécessaire mais se seraient retrouvés infectés par la négligence (ou la méthode inadaptée) de leur voisin.
Autrement dit, l’exploitant individuel se trouverait ici confronté à un vrai calcul de risque et du coût attaché à le subir ou à s’en protéger, calcul qui se serait à la fois traduit par une adaptation de ses prix, et de celle de ses assurances d’exploitation. Heureusement, grâce à l’intervention de l’État qui vient interdire et obliger tout en normant et en régulant, ces coûts sont habilement collectivisés, reportés sur d’autres, déformés à tel point qu’on en arrive au pataquès décrit ci-dessus.
Si l’on y ajoute le zèle des préfets qui, sans y comprendre quelque chose, préfèrent certes prévenir que guérir mais, le doigt sur la queue de détente, distribuent de l’arrêté comme certains les pains et d’autres les uppercuts, que les médias s’en mêlent avec le calme et la pondération qui font leur marque de fabrique, et si l’on enrobe tout ça de l’inévitable couche d’hystérie des associations bio-éco-conscientes aux sentiments paranoïaques exacerbés, on comprend qu’il sera vite impossible, justement, d’exercer sa responsabilité d’exploitant.
Ceci n’est pas fortuit : la responsabilité, ça chatouille, ça picote, et ça impose surtout une certaine liberté. Or, dans le bio, la viticulture ou même n’importe quel autre domaine où des risques existent, des vagues permanentes de personnes apeurées ont utilisé, sans arrêt, la puissance de leur lobbying (qu’il fut électoral, industriel, syndical, médiatique ou politique) pour, justement, accorder à l’État toujours plus de prérogatives, protéger du risque et se décharger de sa responsabilité. Combien de fois ces mêmes associations qui louent maintenant la liberté d’agir de l’exploitant se sont-elles débrouillées pour pousser telle loi, tel arrêté, telle mesure visant à imposer leurs vues sur la libertés des autres ?
A présent, de lois en décrets en arrêtés, grâce à la frénésie ininterrompue d’interventions des uns sur les vies des autres, l’État décide d’à peu près tout, et le citoyen, d’à peu près rien. Et le pays, lentement, se transforme en champ de bataille de tous contre tous.
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Sur le web
La flavescence dorée avance de façon furtive: entre la piqûre qui injecte le pathogène et les premiers symptômes, des mois voir des années peuvent passer. Pendant ce temps l’insecte vecteur se multiplie et se répand. Il suffit d’une piqûre pour tuer un pied de vigne, il est donc impossible d’appliquer les techniques habituels de gestion comme les seuils d’interventions: quelques centaines d’insectes, piquant une dizaine de pied par jour, peuvent ravager des dizaines d’hectares en une saison. Face à un tel risque il n’est pas possible de s’en tenir au système classique d’assurance et de coopération locale: il faut une stratégie nationale, radicale. La maladie est en France depuis plusieurs décennies, et la lutte obligatoire a fait ces preuves.
Est-il nécessaire que tous les exploitants utilisent ce produit ? Ne présente-t-il pas de risques ? Les insectes ne pourraient-ils pas s’immuniser ?
Les pyrèthrines, même naturelles, éliminent 80 à 95% des cicadelles. Le risque de résistance est relativement faible, la cicadelle ne fait qu’un cycle de reproduction par an, de toute façon la pharmacopée est suffisamment riche pour qu’on puisse alterner les solutions: les résistances se perdent quand le traitement n’est plus utilisé. Les risques? le même que planter du chrysanthème.
Que penser de l’histoire du piège à insectes? C’est du pipeau?
Et des méthodes non chimiques (sans pesticides) en général?
le choix est simple soit nous detruisons la cicadelle et continuons de laisser prosperer les vignes bourrées de pesticides de nitrates et d’engrais de toutes sorte rendant quasiment cancerigenes les productions pour les consommateurs soit nous suivons Giboulot qui a refusé avec juste raison de mettre des neurotoxiques dans son vin
Soit nous laissons la cicadelle properer et arbitrer entre le propre et le sale
La vraie questions c’est est ce que Giboulot a eu ses vignes detruites par les cicadelles malgré son absence de traitement ??????????
Visiblement vous ne savez rien sur le sujet:
– la lutte obligatoire permet de contrôler la maladie, les foyers sont rare et limité
– la maladie prend un an a se déclarer, pendant ce temps l’insecte progresse et ravage rapidement de vaste surface: si on laisse un foyer émetteur d’adulte (qui se déplacent et son infectant) des centaines d’hectares voir des milliers devront être détruit.
– la vigne ne résiste pas à la maladie: la totalité du vignoble est constitué de quelques dizaines de cépages, tous clones somatiques: il n’y a pas de variabilité génétique disponible, ni de processus immunitaire exploitable, ni traitement possible une fois le pied atteint.
– Personne n’est malades parce qu’il a mangé ou bu des produits issus d’agriculture conventionnelle. C’est de la pure mythologie, à l’inverse ceux qui refusent de manger des fruits, des légumes, de faire du sport, de manger moins, qui boivent et fument, eux sont vraiment malades, et c’est pas faute des les prévenir.
– rares* et limités*
de* les prévenir
Personne n’est malades parce qu’il a mangé ou bu des produits issus d’agriculture conventionnelle. C’est de la pure mythologie, Dites vous
si vous regardez la courbe des cancers de puis 20 ans et les maladies chez les cultivateurs et leurs enfants peut etre aurez vous une autre idée
mais peut etre aussi avez vous raison en tous les cas Bio et Locavore sont pour moi incontournables quand au vin j’ai abandonné les latour et haut brion et autres et helas le seul en Biodynamie etant la Romanée Conti sont prix m’en privé
Toutes ces maladies nous font quand même gagner 6 mois d’espérance de vie par an. Vos courbes ne doivent être interprétées que par rapport à des populations témoin, sinon tout ce que vous voyez, c’est que les gens meurent de cancer parce qu’ils ne sont plus, comme autrefois, morts d’autre chose avant.
Rien ne vous oblige à boire du vin si vous ne voulez pas courir le risque que vous croyez y avoir. Rien ne devrait non plus obliger le viticulteur à utiliser un produit, à condition qu’il garantisse qu’il paiera le dommage aux vignes voisines en cas d’infection par sa faute.
1- Regardez les gens qui autour de vous fument, boivent, mangent trop gras et trop salé et trop sucrès, le tout sans faire de sport
2- Les agriculteurs ont beaucoup moins de cancer que la moyenne, ce qui est remarquable vu qu’ils ont été exposé massivement à des produits maintenant interdit.
3- Sans chimie la production de vin est impossible en France, sauf à remplacer les cépages par des OGM résistants aux maladies de la vigne.
JOHN CRUDIN : « si vous regardez la courbe des cancers de puis 20 ans et les maladies chez les cultivateurs et leurs enfants peut etre aurez vous une autre idée »
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Courbe de cancers depuis 20 ans : en baisse.
Maladies chez les cultivateurs : MOINS de maladies que dans la population générale. *
Ploufff.
les agriculteurs ont moins de cancers que le reste de la population, il y a bien quelques cancers rares comme celui du cerveau je crois qui serait peut être liés aux pesticides … ce qui met l’utilisation des pesticides comme un risque professionnel comme un autre et plutôt faible d’après les chiffres.
S’il vous plait renseignez vous donc pas dans des revues militantes.
Et je dois dire que la prophylaxie est un domaine ou je pense que le « collectivisme » peut se comprendre.
H16 a parfaitement raison de dire que cette affaire n’est pas prise par le bon bout, et les questions intéressantes ne sont pas posées.
Les risques de provoquer des cancers du fait des substances chimiques diverses ne sont pas à rejeter mais il est bon de les relativiser quand meme. ET quand on le fait , une grande partie de la peur disparaît.
Il y a analogie avec la vaccination. Si dans une population le nombre de personnes protégées par un vaccin n’est pas assez élevé alors la maladie peut se répandre en épidémie. C’est un problème de santé publique.
Un agriculteur biodynamique (plus strict encore que simplement bio puisqu’il refuse d’utiliser un produit homologué bio) isolé au milieu d’une région de vignes classiques est en fait protégé par le cordon phytosanitaire que lui offrent ses voisins.
En matière de santé végétale c’est un pique-assiette.
La plupart des grands crus n’est pas passée au bio, c’est trop aléatoire pour pouvoir garantir la production en qualité et en quantité.
Et comme 99% des vins analysés ont des teneurs en résidus de pesticides inférieures à 10% de la limite légale il faudrait en boire un peu trop pour s’exposer à un risque autre que la cyrrhose alcoolique.
c’est l’avantage des forums tout le monde reste sur ces positions ce qui est mon cas
bonne journée quand meme
Vous refusez la réalité car elle ne correspond pas à votre idéologie névrotique.
on peut rester sur sa position, mais on ne peut pas rester sur mensonges.
La fameuse barrière vaccinale (l’effet de troupeau et autres appellations) est un mythe qui repose sur l’idée que la vaccination serait 100 % efficace et 100 % inoffensive: elle est totalement infondée lorsque la maladie n’est pas contagieuse (tétanos), elle est abusive lorsque la maladie est rarissime et curable. Les non vaccinés ne sont pas des pique-assiette, passagers clandestins, etc. : ils sont simplement plus prudents.
Je ne connais pas le sujet de la ciccadelle, mais certains des arguments avancés pour généraliser un traitement avec tel produit industriel particulièrement toxique plutôt qu’un traitement « au besoin » avec un produit moins dangereux relèvent du totalitarisme plutôt que de la science.
HUGH: « Les non vaccinés ne sont pas des pique-assiette, passagers clandestins, etc. : ils sont simplement plus prudents. »
Ceux qui jettent du sel par dessus l’épaule, évitent les échelles, se signent et récitent des mantras 100 fois par jour sont aussi plus prudent. La prudence se doit d’être rationnelle pour être efficace, sinon on peut aboutir au résultat parfaitement inverse (refus des médicaments, vie irrationnelle)
HUGH: « que la vaccination serait 100 % efficace et 100 % inoffensive »
L’absolu ou rien ? Voir rayon religieux pour cela, l’univers n’a pas ça en stock. Un homme doté d’intelligence doit considérer le risque avec un peu plus de discernement que tout ou rien.
Les dangers des vaccins sont très sérieux.
Pour diminuer de moins d’une journée la durée d’hospitalisation en cas de grippe, vous acceptez de mettre en danger le reste de votre vie?
Moi, non.
Le vaccin contre le tétanos ne sert pas à éviter la contagion mais le contact avec des substances toxiques produites par des germes telluriques ou saprophytes, pouvant être présents à la suite d’une infime blessure. Cela reste une maladie potentiellement mortelle ou responsable de séquelles lourdes.
Je rappelle le commentaire laissé sur mon blog il y a deux jours :
http://jacqueshenry.wordpress.com/2014/02/24/lideologie-absurde-des-ecologistes/
Un certain nombre d’informations ont été « oubliées » par la presse main-stream et les écologistes, le débat est donc totalement faussé. Allez lire la presse suisse au sujet de la flavescence dorée, vous aurez un autre son de cloche. Cette maladie est aussi redoutable que le phylloxera en termes de pouvoir destructeur et s’il n’y a pas encore eu de catastrophe c’est par la volonté gouvernementale (pour une fois) de protéger une corporation, les viticulteurs, d’un désastre pour le moment encore maîtrisé sauf si des cons ne respectent pas ce principe de précaution pour une fois appliqué à bon escient, point à la ligne !
Mon cher john
Avant d’affirmer que l’agriculture classique est essentiellement cancérigéne,lisez les conclusions de l’étude AGRICAN qui affirme l’inverse concernant la prévalence des pathologies cancéreuses. Evidemment, ces conclusions totalement hérétiques ne sont pas du goût de Générations Futures, grande conscience écolo-compatible. Au fait, les données statistiques de l’étude AGRICAN sont incontestables au vue de l’échantillon étudié (180 000 personnes) dit représentatif: on parle de puissance statistique et donc de résultats qui n’ont rien à voir avec le hasard. Conclusion d’AGRICAN: la santé des agriculteurs est meilleure que celle du premier clampin écolo-conscient urbain.
Seralini et ses 10 malheureux rats peut encore et toujours aller réviser les fondamentaux de l’épidémiologie non manipulée
« Au fait, les données statistiques de l’étude AGRICAN sont incontestables au vue de l’échantillon étudié (180 000 personnes) dit représentatif: on parle de puissance statistique et donc de résultats qui n’ont rien à voir avec le hasard. »
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Les faits et les chiffres, ça ne veut rien dire pour un escrolo (je me répète).
Et justement, j’y connais rien: comment savoir la dose dont je pourrais me passer ?!
Bref, je m’en fou, cela ne me regarde pas. Les stats, les chiffres, c’est de l’escrologie !
D’ailleurs je bois du vin plein de sulfites. Bien que le bon vin me fasse moins mal à la tête. Question de dosage.
Sinon j’ai trouvé un site internet pirate. Attention, ils essayent de vous dérober de l’argent. Ils se disent être vos amis et tout et tout. NE LAISSEZ PAS VOS INFORMATIONS, ni de lien vers votre compte bancaire.
Ils ne connaissent pas le dosage de la dépense à priori. 🙂
impots.gouv.fr
j’avais oublié le lien.
pyretre et pipéronyl butoxide ?
Très bon article de H16.
Effectivement, privilégier ce qu’on pourrait peut-être appeler l’action étatique « a priori » (autrement appelée : « régulation », « réglementation », « prévention »… etc.) plutôt que de se contenter de celle « a posteriori » basée sur une détermination des responsabilités, tue l’innovation, les solutions nouvelles alternatives et la diversité.
Cet Emmanuel Giboulot, qui c’est ? Un illuminé écolo totalement inconscient ou un innovateur, un « créateur-destructeur », un type qui porte un projet novateur, sérieux et viable ? Seuls les faits peuvent valablement nous le dire…
Le problème c’est qu’une démonstration mettant à sac la totalité du vignoble français n’est pas économiquement et socialement acceptable.
Perso j’ai refusé le vaccin pour tous. Je suis toujours vivant. Mes enfants aussi.
Heureusement qu’il y a 3/4 des gens qui ont accepté de faire les cobayes. (Si on en croit votre logique)
Si ce Monsieur veut des maladies, qu’il les garde chez lui. Que ceux qui n’en veulent pas traite.
Il est où le problème ?
Bah, on s’en fou, bientôt vous aurez du gaz de shit certifie propre estampillé Montebourg en marinière.
Le vin, ça aime le schiste, non ? Rien ne se perd. Santé !
« Si ce Monsieur veut des maladies, qu’il les garde chez lui. Que ceux qui n’en veulent pas traite. »
Par analogie, c’est un peu comme en économie, la France qui ne veut pas se soigner, et qui espère se sauver grâce à ses voisins, qui eux, ont fait le traitement adéquat.
Et on comprend que justement, les voisins ne l’entendent pas de cette oreille, de peur que la maladie se propage à nouveau.
Moi j’ai voyagé sous d’autres latitudes, j’ai travaillé dans des endroits sales, j’ai fais beaucoup de vaccin, sinon je serai mort. On choisis les risques qu’on veut courir. Les chiffres sont sans appel, il y a une recrudescence de maladies dont les vaccins nous protèges. J’espère que vous allez avoir des arguments solides quand votre fils sera stérile à cause des oreillons et votre fille quand elle devra se faire enlever l’utérus à cause d’un cancer.
Oui, moi aussi j’ai voyagé: fin fond de l’Amazonie. Et j’avais fait les vaccins correspondant au lieu et au besoin.
Un vaccin contre la grippe….mouaahahahah !
Même le pédiatre rigole quand on lui en parle. Ils sont fabriqués avec des souches obsolètes de plus de 6 mois.
L’organisme est beaucoup plus rapide et efficace pour se mettre à jour que l’anti virus Norton 360.
Pour les vaccins obligatoires, c’est autre chose. Mais si ils mettaient moins de métaux lourds et autres trucs dégueulasse cela serait plus sympa déjà.
Bref, j’aime le vin, je déteste le socialisme, et j’aime pas les piqûres (surtout de force). Pour le reste, je laisse faire les agriculteurs subventionnés par l’Etat. Oh fait étrange, ils sont souvent socialistes. Bah, pourquoi ?
« Mais si ils mettaient moins de métaux lourds et autres trucs dégueulasse cela serait plus sympa déjà. »
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Ce serait plus sympa si tu retenais une bonne fois pour toute un principe de base de la toxicologie, connue depuis plusieurs siècles : « le poison est dans la dose ». Ca t’évitera de raconter des inepties.
@Golum : « Un vaccin contre la grippe….mouaahahahah ! »
J’ai eu, il y a 30 ans, LA grippe. Avec les complications (jusqu’à la pneumonie), cela m’a mangé quatre mois de ma vie. Le seul arrêt de travail de ma vie. Depuis, je me fais vacciner tous les ans, et si le médecin oublie, je le lui rappelle. Depuis 30 ans, nada.
Jusqu’à jeudi dernier après-midi … fébrile (38°), courbatures un peu partout, grosse fatigue, maux de tête … la grippe quoi.
Traitement : repos, paracétamol (un machin chimique quelle horreur), beaucoup d’eau.
Après 24h, pointe de fièvre à 39°5 durant une heure.
36h après tout va bien, samedi matin, plus aucune trace …
Si le vaccin se stockait, j’en achèterais volontiers 20 ans d’avance.
Maintenant, vous faites, vous, ce que vous voulez. Rendez-vous au jour où vous, ou un de vos proches, aura LA grippe, la vraie, pas une vague rhino-pharyngite.
Sinon, encore merci h16 🙂
Papyjako : « Si le vaccin se stockait, j’en achèterais volontiers 20 ans d’avance. »
Aucun intérêt. Sauf pour les labos. La souche virale change pratiquement chaque année.
@Papy
Vous supportez bien le vaccin antigrippe, tant mieux pour vous. Enfin peut être qu’à votre age le système immunitaire est moins réactif au vaccin, tout simplement.
Mais bon, jouer 3 fois par an à la roulette russe, très peu pour moi.
Mais par pitié, épargnez les enfants.
Et, la « dose », c’est la même pour tout le monde ?
Karg se : « quand votre fils sera stérile à cause des oreillons »
Argh, merci Karg. Nous avons enfin, grâce à vous, l’explication de la montée en flèche de la stérilité masculine : les oreillons !!!
L’orchite double conduisant à la stérilité est tout à fait exceptionnelle et il faudrait que le vaccin contre les oreillons soit 100 % efficace et 100 % inoffensif pour en espérer un avantage entre la vaccination et le risque naturel.
HUGH: » il faudrait que le vaccin contre les oreillons soit 100 % efficace et 100 % inoffensif pour en espérer un avantage entre la vaccination et le risque naturel. »
Non, vous devez considérer les chiffres des risques et de la protection, un effet de 65% peut parfaitement être un avantage si de l’autre coté la maladie à des risques plus élevés.
Demander l’absolu ou rien ne rend pas votre discours crédible ou rationnel.
Grand bien m’en fasse. Que les papy aiment les vaccins, je respecte ce choix. D’autant plus qu’ils risquent de nous coûter moins cher à la sortie.
Mort prématuré et inexpliqué, au mieux, grippe évitée.
J’ai une tante, elle est toujours en train de se faire soigner d’une ou plusieurs maladies imaginaires. Elle coute un Max de thunes à la société. Pour ces gens le vaccins est obligatoire. Au moins ils savent pourquoi ils sont malades après. Malin !
N’oubliez pas qu’il y a aussi des recrudescences à cause des vaccins, et parmi les vaccinés, parce que les vaccinalistes ont joué les apprentis sorciers.
les gens de sa mouvance, j’en connais pas mal, ce sont surtout des ultraconservateurs, des ideologues qui vomissent un gloubiboulga de peurs encestrales ( comme le train qui va faire crever les vaches ) de pure mensonges ( les loups n’attaque pas l’homme, les variétés anciennes étaient aussi productive que les modernes… ) et de semi-vérité ( les pesticides poluent l’environnement, la monoculture est rarement rentable sans subvensions étatiques … ) et qui surfent sur le malheur de l’agriculture française ou les praticiens, aprés avoir doublé la superficie de leur ferme en 20 ans, travaille le double de leurs parents, et gagne la moitié ( et encore, c’est l’état qui leur donne leurs revenus ).
le viticulteur bio est peut-etre légitime de refuser tout insecticide sur sa ferme, mais compte tenu du monde dans lequel on vit, ça apparait comme un extremisme ridicule. certains de ses collègue bio, presentés par un reportage consacré au sujet, dans le jura voisin, disait qu’ils preferaient arracher leurs vignes plutot que de traiter. on voit bien qu’on a à faire à des idéologues jusqu’au boutiste quasi sectaires et pas à des gens raisonables, quand on sait combien coute la plantation d’une vigne…
Je fais une pétition:
– sauvez moi, le socialisme essaye de me tuer en me piquant mes thunes.
– dans un second temps la maladie attaque le système nerveux central, transformant la victime en légume.
A ce jour, aucun traitement ne fonctionne. Même le préventif est inutile, alors le curatif, c’est mort.
Merci pour vos dons généreux. Je prends les Bitcoins, les lingots d’or, et accessoirement un sourire ou remerciement afin de soulager ma souffrance.
A votre bon cœur, faite parler votre fibre social.
En résumé, M. Giboulot veut profiter de l’action des autres viticulteurs sans en assumer les dépenses & en prime avoir un label « biodynamique ». Mais qui peut légitimement s’en plaindre ?