Par le Parisien libéral.
C’est fou ce que le gouvernement socialiste parvient à sortir comme énormités. Dernier exemple en date : les propos de Benoît Hamon à propos des contreparties à exiger dans le Pacte de responsabilité. Le ministre de l’Économie sociale propose de « baisser le coût du capital », comme le rapportent Le Monde, Libération ou Boursier.com à partir d’une dépêche AFP.
Qui peut être contre n’importe quel juste prix ? Et si le capital est trop cher, en effet, son coût doit baisser.
Seulement, lisons avec attention les propos de Benoît Hamon. Il dit, en entretenant une confusion entre marges, dividendes et coût du capital, ceci : « Jusqu’en 2008, les entrepreneurs allemands se sont serrés la ceinture puisqu’ils ont consenti une baisse des taux de distribution de dividendes de 10%. Pendant la même période, les chefs d’entreprises français faisaient quoi ? Il augmentaient les distributions de dividendes de 50%. […] Si les marges des entreprises sont plus basses aujourd’hui qu’elles ne l’étaient auparavant, c’est aussi qu’il y a une captation des marges par la distribution des dividendes. »
Hamon nous explique que pour restaurer la rentabilité des entreprises françaises (et donc leur compétitivité), il faut que les entrepreneurs baissent leurs exigences de rémunération sur le capital, à savoir les dividendes.
Or, ce que raconte Hamon n’a pas de fondement sur le plan de la théorie comptable. Pire, c’est de la communication politique qui accrédite des thèses d’extrême gauche et induit en erreur des non spécialistes des entreprises. Autrement dit, en parlant de façon erronée d’un sujet sérieux, Hamon fait en réalité un clin d’œil électoraliste à la clientèle de Mélenchon.
Benoît Hamon ne peut pas ignorer comment on calcule une marge. S’il ne le sait pas, il peut aller sur Wikipedia, sur impots.gouv.fr ou sur lafinancepourtous.com. Ainsi, il apprendra qu’une marge opérationnelle, c’est le chiffre d’affaires d’une entreprise (« ses ventes ») moins ses coûts opérationnels, à savoir : le coût d’achat des marchandises et des matières premières, les salaires et charges sociales, principalement. Les dividendes (et même les frais financiers) n’interviennent pas du tout dans le calcul des marges opérationnelles.
Benoît Hamon ne peut ignorer non plus que les dividendes sont une fraction des bénéfices. Si cette fraction est de 0%, l’entreprise garde tous ses bénéfices pour renforcer ses fonds propres et, pourquoi pas, réinvestir. Si ce taux est de 100%, l’entreprise distribue tous ses bénéfices à ses actionnaires. Notons que quand l’État investit dans une entreprise, le taux est plus souvent au dessus de 50% qu’en dessous. Un hasard sans doute…
Bref, à partir du moment où Benoît Hamon utilise des raisonnements faux pour étayer ses conclusions, on comprend ce que ces dernières valent.
Évidemment, se poser des questions alambiquées sur le coût du capital évite de se demander si les charges sociales ne sont pas beaucoup trop élevées en France par rapport à ce qu’elles sont en Allemagne, par exemple. Décidément, le gouvernement donne tous les jours une raison au Medef pour qu’il refuse purement et simplement le « pacte » de responsabilité.
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Sur le web.
Hamon entretient la vieille lune socialiste de l’opposition capital / travail justifiant l’intervention étatique pour rééquilibrer une relation qui serait de nature léonine.
En divisant artificiellement les Français, en inventant des boucs émissaires, cette vision du monde ne sert que les intérêts bien compris des politiciens sur le marché politique, marché extrêmement rentable pour ses acteurs qui accèdent à la richesse sans avoir besoin de produire. Elle est conforme au principe qui consiste à diviser pour mieux régner. Alors que travail et capital ont des intérêts fondamentalement convergents, leur ennemi commun est l’Etat obèse, gigantesque pompe à fric impotente à force d’être omnipotente.
Pour ma part, je pense que vous prêtez à ce BH des qualités dont il est parfaitement dépourvu : il n’y connaît strictement rien !
Et FH en a choisi un paquet de cette envergure pour la composition de son gouvernement : je vous dispense ici de la liste, chacun doit avoir sa petite idée !
A vrai dire ce n’est pas une révélation : qui peut croire un seul instant, après 2 ans d’exercice, que FH dispose des circonvolutions pariétales lui permettant d’occuper ma fonction de Président au bénéfice du service des intérêts majeurs et légitimes duPays et de ses concitoyens. ?
S’interroger sur le sexe des anges et les connaissances -ou pas- comptables d’un type comme Hammon, c’est perdre son temps.
Car il n’y connaît rien en effet, c’est un apparatchik puant venant du gauchisme lycéen (pléonasme).
Dans « marge » le « g » remplace le « ch ». La confusion mentale est totale. Et benêt Benoit fait des bruits avec sa bouche et est très fier de sa cravate rouge.
Tout sonne faux et creux chez lui.
Bref si vous voulez vous débarrasser d’une telle engeance, fermez le robinet à pognon.
Hammon est une pollution, une aberration… qui n’existe que grâce au vol de l’argent du con-tribuable, la dîme, le servage.
Ca suffit.
Sans argent public (le notre et celui des générations futures via la dette) Hammon serait pion dans un lycée de banlieue.
Et il arrêterait de nous pourrir la vie et d’insulter notre intelligence.
Mettons-les en faillite.
Ce n’est pas par hasard non plus que l’EdNat ne donne absolument aucun enseignement d’économie à nos chères têtes blondes (enfin, façon de parler).
Où trouveraient-ils d’ailleurs les enseignants, gavés au bisounoursisme socialiste ambiant?
Heu, c’est faux, ça. Il existe deux filières au lycée : économie (ES) et gestion (STMG) où l’on apprend bien ce que sont une marge et un dividende…
En fait, notre ministre délégué à l’économie sociale (rattaché au Ministère de l’Economie) n’a même pas le niveau d’un bachelier d’éco ou gestion. C’est lamentable.
Certes.
Mais c’est un peu comme dire « mais il existe une section où on apprend à lire » ou « il existe trois sections où les bases de la mécanique sont abordées ».
Tous les enfants devraient, particulièrement vu le monde actuel, avoir au moins autant de cours d’économie et de gestion que de cours de biologie (ou autre). Il est plus utile pour comprendre le monde de savoir ce qu’est un taux de marge que de connaitre les modes de division cellulaire (ou d’apprendre par cÅ“ur l’évolution de l’empire Monomotapa).
dans une société composée de salariés, les gens s’en foutent de ce qu’est une marge, qu’elle soit brute ou nette !
ce qui les interressent, c’est le code du travail, et l’adresse du médecin…
Ben ils on tort. Ils se pensent salariés, ils sont esclaves, enchaînés à la caverne où les illusions les dirigent.
ben non ! ils ont raison. ceux qui ont tord dans un pays pareil, c’est ceux qui se sont mis à leur compte, comme les chauffeurs de taxi, par exemple, et qui sont en train de se faire plumer…
il y a un dicton qui dit:  » ce qui est pris n’est plus à prendre  » ou encore  » il vaut mieux un tient que deux tu l’aura  »
on ne crachera jamais assez sur la tombe à …
 » tout les enfants devrait avoir autant de cour d’économie…  »
ha oui ? j’ai un cousin qui était instite, il arrive à la retraite avec une confortable rente d’état jusqu’a la tombe. je me souviens l’avoir entendu dire devant moi, il y a 20 ans, que si ça n’allait pas dans ce pays, c’était de la  » faute aux patrons  » ( il évitait de dire  » salaud  » , dés foi qu’il y aurait eu un artisan ou un agriculteur dans l’assistance… )
Il y a effectivement des sections économique , mais je sais pas ce qu’on apprend
pour preuve il y a 2 ou 3 ans ;une cousine qui venait d’aoir 1 bac EX avec mention m’a soutenu qui si PSA ne faisait de bénéfice cela était du a la gourmandise des actionnaires …. et ne savait pas à quoi correspondait le capital.
Pas d’accord.
Nathalie Artaud est agrégée et prof d’économie de nos chères têtes blondes dans un lycée professionnel d’Aubervilliers (93) 🙂
Quand j’entends un socialo ou un écolo parler d’économie, je me sens aussi à l’aise que si je découvrais que le plote de mon avion sortait d’un asile psychiatrique : mauvais pressentiment, allez savoir pourquoi.
Hamon, qui a fait voter la loi dite « Florange ». Pas de chance, elle ne porte pas son nom qui lui aurait garanti la postérité ! Et heureusement, l’AN a limité ses souhaits initiaux qui auraient porté un coup dévastateur envers les Entreprises.
Une question me revient toujours : pourquoi les déclarations de patrimoine de nos ministres ne font pas état de portefeuilles en actions ? Savaient-ils trop bien que c’était très risqué avec toutes les lois qu’ils s’apprêtaient à mettre en Å“uvre contre les entreprises ?
« Benoît Hamon ne peut pas ignorer comment on calcule une marge »
Je n’en suis pas si sûr.
J’ai récemment suivi une formation en e-marketing. Quelle n’a pas été ma stupéfaction en constatant que les autres stagiaires ne savaient pas calculer une marge brute ni même donner une définition simple du terme « Chiffre d’Affaires ».
Or tous ces stagiaires sont spécialistes en marketing dans des boites privées.
Imaginez donc le degré de connaissance d’un apparatchik du PS !!!!
Nous sommes cernés par les benêts Hammon.
Ainsi, Laurent Berger le type de la CFDT, syndicat soit-disant réformiste, raisonnable.
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« Si le patronat refuse les propositions de la CFDT avec des objectifs quantifiés, de vrais engagements, il se passera que nous demanderons à ce qu’il n’y ait pas ce pacte, à ce qu’il n’y ait pas de baisses de prélèvements obligatoires pour les entreprises, de baisses de charge », a déclaré le secrétaire général de la CFDT. »
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Vous mesurez l’étendue des dégâts ? Pour qui se prend ce type ? Qui est-il ? On dirait un petit garçon colérique qui jette son cartable parcequ’il n’y a plus de pain au chocolat.
En fait c’est l’idiot utile, le rond de cuir complice celui qui fait parler du « pacte » alors que cette hollanniaiserie n’est que du vent, qu’une fourberie supplémentaire.
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« Ce matin, soit ils (les représentants du patronat, ndlr) reviennent à la raison et il y a un compromis sur un texte, chiffré ou quantifié dans les branches, soit il n’y en a pas et dans ce cas, la CFDT demandera à ce qu’il n’y ait pas ce pacte, parce qu’on n’a pas un patronat mature pour ce pacte », a déclaré Laurent Berger sur France Inter, en estimant qu’il faudra alors faire « le constat qu’on a un patronat qui ne veut pas de ce pacte ».
http://tinyurl.com/otc5dbu
Wow, c’est fort quand même.
C’est un peu comme dire : « Si mon salaire a baissé c’est parce que mon loyer est trop élevé »
Benoit Hamon sait-il une seule chose?
Oui il doit très bien savoir compter les petites enveloppes de cash.
Hamon est ministre de l' »Economie sociale et solidaire », traduction orwellienne de ministre de l’Etatisation et du socialisme. Alors les entreprises, vous pensez bien qu’il n’y connaît strictement, fichtrement, positivement RIEN.
Hamon n’a jamais bossé 1s de sa vie, sauf à L….. les c… de ces aînés aussi ourris que lui, d’abord ceux du syndicalisme PS djeun’s rebelles à pôpa, ensuite rue de Solférino, et il veut donner des leçons aux adultes qui portent tel Atlas sa existence de bébé subventionné au bout de leur 60H et plus par semaine d’efforts et de stress….y’a des baffes qui se perdent par milliers là ….
Je pense qu’il voulait dire que si les entreprises avaient plus investi dans le passé au lieu de distribuer des dividendes elles seraient en meilleur situation pour faire des marges aujourd’hui. Ce n’est pas une affirmation comptable (plus de dividendes donc moins de marge sur l’exercice en cours) mais stratégique (les investissements d’aujourd’hui sont les marges de demain).
c’est évident que c’est cela qu’il voulait dire.
Il n’empêche : l’imprécision du vocabulaire le décrédibilise.
De plus, la plupart du temps, l’imprécision du vocabulaire montre l’imprécision des idées.  » Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément ».
Et puis encore ? A quoi ça rime de faire l’exégèse de la non-pensée de ce fumiste ?
Le fond du problème est beaucoup plus simple : Hammon n’a aucune légitimité pour dire aux entreprises privées ce qu’elles doivent faire, ou pas.
Avec leur pognon.
Si les actionnaires veulent couler leur boîte en versant 100 % de dividendes, systématiquement, et en n’investissant rien… et alors ?
Voyez la dérive ? On en vient à trouver des excuses sémantiques à ce clown, à faire l’exégèse… et on ne voit même plus l’énormité de son discours !
Hammon démission. Ca suffit. Il faut rendre coup pour coup à ces roquets.
En les asphyxiant financièrement.
Vous avez vu fait : « La France figure parmi les plus mauvais élèves de la zone euro en terme de déséquilibres macro économiques, d’après le dernier diagnostic de la Commission européenne. Bruxelles lance un nouvel avertissement sur les déficits publics. »
Tout cela les pousse à la faute.
On les tient.
Hammon et toute la clique vont vite retrouver les poubelles de l’histoire.
C’est de toute façon une confusion entre le capital et la rémunération du capital, du même style que confondre chiffre d’affaires et bénéfices.
@christophe et @ MichelO
Je n’essaie pas de trouver des excuses à Hamon (et puis quoi encore ?)
Lisez jusqu’au bout :
je critique le fait qu’il est infoutu de s’exprimer avec précision et ne maîtrise pas le vocabulaire de base de son domaine d’action – ce qui est pour le moins génant. Mais pas étonnant quand on sait que c’est un militant professionnel dont le seul diplôme est une licence d’Histoire.
Je pointe le flou total de sa….. disons « pensée » (je suis gentil aujourd’hui)
Faudrait penser à ce que des gens veulent dire ? Un gamin de 8 ans je veux bien mais pas un mec qui a fait soi-disant des études, c’est un adulte hein !
Parce que s’il avait dit qu’il fallait verser moins de dividendes afin de faire plus d’investissement on aurait pu lui répondre que :
– à cause de la loi « prime dividendes » il est préférable de ne pas diminuer le dividende afin de ne pas se voir imposer un versement de la prime dividendes aux salariés : pour info cette prime est dûe dès que les versements de dividende sont en hausse par rapport à la moyenne des 2 exercices précédents. Cette loi devait être annulée en 2012 mais elle est toujours en vigueur en 2013.
– Pour financer des investissements et plutôt que de le faire sur fonds propres il est préférable pour une entreprise de souscrire à un emprunt auprès d’une banque étrangère par l’intermédiaire d’une filiale ou d’un holding et ce afin de se faire surfacturer l’emprunt, ça s’appelle de l’optimisation fiscale.
La distribution de dividendes reflète le niveau de débilité des lois et réglementations.
Addenda : il y a même des sociétés qui font un emprunt pour verser des dividendes !
Suite : la plus connue est Apple qui dispose pourtant de centaines de milliards de trésorerie offshore mais ça leur couterait plus cher de rapatrier ces sommes depuis l’étranger (taxe) que de faire un emprunt dont les intérêts sont déductibles du résultat.
Totalement incompétent mais ce n’est malheureusement pas le seul…
Cela montre le niveau d’incompétence de ceux qui prétendent décider en notre nom de ce qui serait bon pour nous. Virons-les, virons-les tous.
Benoît est un récidiviste. Lors du congrès des SCOP il a annoncé sans rire qu’ils devraient se tourner vers des « investisseurs désintéressés… » peutet’ ben que ces bêtes là existent ?
pourquoi pas? on peut juste se demander comment ( sauf héritage ou… loto ), des gens si désintéressés ont fini par réussir a avoir la capacité d’ investir.
ou-là , c’est un raisonnement de darwinien, ça. Vade rétro Satanas, mécréant.
L’Etat à créer le monde en 7 jours, et façonné l’Homme (nouveau) à partir de terre glaise il y a 165 ans (1848, date du Manifeste du parti communiste)
Ils devraient obliger ces salauds de patrons à embaucher tous ceux qui en ont besoin !
Aïe ! je crois que ce livre a déjà été écris. Ce qui fait peur, c’est qu’on s’en rapproche de plus en plus.
… Qui est John Galt ?
Je ne pense pas qu’on s’en rapproche, en Belgique Francophone et en France (devinez qui est aux manettes dans les deux pays) on y est deja. Je suis en train de lire le livre et le parallele me glace d’effroi.
 » il devrait obliger ces salauds de patrons à embaucher tous ceux qui en ont besoin !  »
non, c’ est les ouvriers qui devraient  » embocher  » ces salauds de patrons, et les faire travailler à coup de pieds dans le cul ! on va pas se laisser emmerder par les mecs dans les bistros… sans blague, meeeeeeerde !!
le type sur la photo:
y’en a encore qui nient que l’homme descend du singe ?
B. Hamon s’exprime sans doute très mal, mais il a cependant raison. En effet, lorsqu’on privilégie la distribution de dividende sur l’investissement, au bout d’un moment, les machines s’usant, induisant des coûts de réparation, d’entretien, étant moins productive que de nouvelles, en employant des logiciels dépassés qui obligent à des conversions entre postes de travail, et donc faisant perdre du temps, etc, le taux de marge diminue, c’est une évidence économique partagée par tous les courants de pensée !
Oui mais ce n’est pas a l’etat de decider quelle portion doit etre re-investie par rapport aux dividendes dans une entreprise privee!
tout à fait. Mais quand le patronat vient chouiner et réclamer des aides de l’Etat, il est logique que celui-ci lui réponde.
Non.
La logique économique est que l’origine des fonds pour les investissements n’a aucune importance, que cela doit être économiquement neutre de faire appel à l’autofinancement, à une banque, ou à des fonds propres (qui peuvent être des dividendes réinvestis via une augmentation du capital).
Ainsi il n’y a aucun arbitrage entre dividendes et investissement, aucune opposition entre les deux.
Ce sont les charlots du genre de Hamon qui font des règles (notamment fiscales) qui tordent cette logique économique, … et qui se plaignent ensuite des conséquences (dont le choix de ne plus investir)
C’est à la théorie économique de ne pas faire d’amalgame entre les intérêts de l’endettement – charge financière contracté par le dirigeant – et le paiement d’un dividende en numéraire – affectation du résultat, décidé par les actionnaires.
L’origine des fonds n’est pas neutre car les actionnaires peuvent avoir un intérêt à laisser le bénéfice dans l’entreprise pour permettre des investissements sans frais d’intermédiation.
Pourtant, cela fait bien une différence entre investir, augmenter le capital et rémunérer le capital. Ce sont deux choses distinguées en économie. D’autre part, empiriquement c’est faux de dire qu’il est économiquement neutre de faire appel à l’autofinancement, à une banque ou à un fonds d’investissement. Le coût n’est pas le même (un crédit est payé tous les ans, contrairement à un fonds d’investissement qui peut pendant un moment ne pas recevoir de dividendes), l’accès n’est pas le même non plus (les critères pour obtenir un crédit bancaires ne sont pas nécessairement les mêmes que pour obtenir un financement d’un fonds d’invetissement).