Par Philippe Robert.
Oyez, Oyez braves gens ! / Écoutez cette histoire d’avant ! / Prêtez-moi votre oreille / Pour ouïr conte sans pareil ! (Guillaume Maison, 1999) que je me fais un devoir citoyen de vous rapporter ci-après depuis le site du quotidien JDD.fr :
« Jeudi, entre deux voyages africains au Nigeria et en Centrafrique, François Hollande a reçu la visite surprise de Martin Bouygues à l’Élysée. L’ami de Nicolas Sarkozy était accompagné de son ami François Pinault (…). Il a présenté au chef de l’État son projet de rachat de SFR en lui garantissant qu’il n’y aurait pas de casse sociale. »
Si nous ne nous trouvons pas là en présence d’un cas des plus remarquables de connivence du grand capital avec le vertueux État socialiste jusqu’en son sommet, en américain crony capitalism, alors à quoi nous est-il donné d’assister ?
J’arrive encore à m’indigner d’apprendre qu’il se trouve de grands capitaines d’industrie capables, dans une démarche à mes yeux totalement déplacée, d’aller ainsi d’avance se justifier auprès du pouvoir en place de bien faire leur métier.
« Le ministre du Redressement productif estime qu’il vaut mieux avoir trois opérateurs au lieu de quatre sur le marché français, afin de renforcer un secteur qui a souffert et qui est confronté à une concurrence mondiale forte. »
Source Le Parisien
No comment…
Comme a déjà dit Cavaignac, il n’y a que les socialistes qui croient en la concurrence loyale !
encore une fois c’est le consommateur qui paie pour les délires réactionnaires et xénophobes de l’élite (qui se veut « ultra-libérale » selon certains)
voir http://www.parti-libertarien.com/etatisme
En même temps, on parle de Martin Bouygues, le plus grand champion français du capitalisme d’état (BTP, télécoms, audiovisuel -> secteurs ultra-réglementés).