Rachat de SFR : capitalisme de connivence ?

La volonté de rachat de SFR par Bouygues se fait sur fond de capitalisme de connivence à la française, à mille lieues de l’exemplarité prônée par François Hollande.

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Rachat de SFR : capitalisme de connivence ?

Publié le 10 mars 2014
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Par Philippe Robert.

imgscan contrepoints 660 Capitalisme de connivenceOyez, Oyez braves gens ! / Écoutez cette histoire d’avant ! / Prêtez-moi votre oreille / Pour ouïr conte sans pareil ! (Guillaume Maison, 1999) que je me fais un devoir citoyen de vous rapporter ci-après depuis le site du quotidien JDD.fr :

« Jeudi, entre deux voyages africains au Nigeria et en Centrafrique, François Hollande a reçu la visite surprise de Martin Bouygues à l’Élysée. L’ami de Nicolas Sarkozy était accompagné de son ami François Pinault (…). Il a présenté au chef de l’État son projet de rachat de SFR en lui garantissant qu’il n’y aurait pas de casse sociale. »

Si nous ne nous trouvons pas là en présence d’un cas des plus remarquables de connivence du grand capital avec le vertueux État socialiste jusqu’en son sommet, en américain crony capitalism, alors à quoi nous est-il donné d’assister ?

J’arrive encore à m’indigner d’apprendre qu’il se trouve de grands capitaines d’industrie capables, dans une démarche à mes yeux totalement déplacée, d’aller ainsi d’avance se justifier auprès du pouvoir en place de bien faire leur métier.


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Parmi les mille et une façons que les Français ont trouvées pour s’auto-appauvrir à grande vitesse (avec un succès maintenant mesurable par tous), il y a bien sûr l’incroyable empilement de cotisations et autres prélèvements automatiques (automagiques devrait-on écrire tant il s’agit de vaudou) sur les salaires et émoluments de revenu. Il existe cependant d’autres méthodes, plus subtiles, pour aboutir au même résultat. L’une d’elles occupe ces jours-ci l’actualité : les tickets restaurant.

C’est à la suite d’un ... Poursuivre la lecture

Dans la presse en ce moment, les journalistes et tribunes traitent des hausses de prix, et des mesures des autorités.

Chez Les Échos, Patrick Artus critique par exemple les décisions de la banque centrale.

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Autant il y a matière à avoir de réelles discussions sur certains sujets, autant ceux-ci sont tout simplement à côté de la plaque, et montrent que la personne n’a pas pris cinq minutes, ne serait-ce que pour se renseigner sur ce qu’est ou ce que n’est pas le libéralisme.

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