Par Francisco Moreno
« Un principe fondamental en économie est que les différences créent des opportunités d’échange. » Lant Pritchett
« Les barrières migratoires énervent la tendance à l’égalisation des salaires qui prévaut quand le travail bénéficie de la pleine mobilité internationale. » Mises
« Toute la sécurité du monde ne pourra écarter les travailleurs migrants qui sont déterminés à aller où se trouvent les opportunités économiques. » Alex Nowrasteh
De la même manière que dans le cas du principe des vases communicants, il y a de grandes poussées dans les sociétés humaines qui tendent vers un certain équilibre entre l’offre et la demande de travail entre les différents pays.
D’après l’intéressante étude de l’économiste du développement, Lant Pritchett, nous pouvons dire qu’il existe de nos jours cinq forces irrésistibles au sein de l’économie mondiale qui créent (et créeront dans le futur) des pressions de plus en plus fortes en direction d’une augmentation du flux migratoire des travailleurs au travers des frontières nationales, spécialement des pays pauvres vers les riches.
1. Différences dans les salaires des employés non qualifiés
C’est la force la plus intense de toutes.
Les fortes divergences entre les salaires de travaux non-qualifiés créent une pression très forte pour migrer, fondamentalement parce que les différences ne s’expliquent pas par des caractéristiques ou des compétences spéciales des personnes mais seulement par des raisons simplement spatiales (différences salariales accentuées selon l’endroit où se situe l’opportunité de travail).
L’existence d’aides et de transferts sociaux de l’État-providence, bien que venant en surplus, ne sont pas, loin de là , la raison principale des déplacements migratoires. L’économiste Michael Clemens a remarqué un jour qu’il était très difficile qu’un téléphone mobile ou des jeans puissent être vendus avec une différence de prix de 1000 % dans deux pays différents mais que, au contraire, on trouvait bien ces différentiels de salaires dans des emplois de caissier dans un McDonald’s, de bonne d’enfants ou de manÅ“uvre de la construction entre Haïti et les USA, par exemple.
Les disparités au niveau des salaires sont énormes et par conséquent beaucoup trop tentantes.
2. Divergence croissante des futurs démographiques
C’est une réalité observée que les sociétés développées ont une population de plus en plus vieille.
De leur côté, les populations des pays en voie de développement augmentent grâce au capitalisme et aux progrès de la médecine et de l’alimentation au niveau mondial.
Le déphasage démographique ira en augmentant et il sera donc de plus en plus compliqué de bloquer la mobilité internationale des forces de travail entres les pays.
3. Tout est mondialisé sauf le travail
À la différence de la première mondialisation du XIXe siècle, l’ère postérieure à la Seconde Guerre mondiale a expérimenté une globalisation de tout sauf de la force de travail.
Malgré le fait que ceux qui voyagent d’un pays à l’autre pour le tourisme ou pour affaires sont de plus en plus nombreux, l’augmentation de la mobilité internationale du travail à été exiguë si on la compare avec celle des flux des marchandises, des capitaux, des idées et des communications au travers des frontières nationales.
L’expansion de la mondialisation fera qu’il sera de plus en plus difficile de maintenir immobile la force de travail dans le monde.
4. Forte demande d’emploi non qualifié difficile à délocaliser
Le résultat d’une plus grande productivité, de salaires qui grimpent progressivement, d’une population de plus en plus vieille et d’une plus intense mondialisation, est qu’il y aura une inexorable et chaque fois plus grande demande pour des travaux de peu de qualification et qui sont difficiles à délocaliser ou automatiser dans les pays développés.
Les économies développées auront besoin de plus en plus d’ingénieurs, de médecins ou d’informaticiens mais aussi d’auxiliaires médicaux ou de gériatrie, de concierges, de caissiers, d’employés domestiques, de jardiniers, de garçons de café, de personnels de nettoyage ou de restauration rapide, pour ne donner que quelques exemples.
Les économies avancées créent des postes pour un personnel hautement qualifié mais en même temps créent des postes pour des personnes peu qualifiées. Jetez dehors les immigrants et ces jobs s’évaporeront simplement dans leur grande majorité, l’économie d’accueil souffrant d’une diminution de la division du travail et de la spécialisation et, partant, de son efficacité dans son ensemble.
5. Croissance boîteuse dans des pays « fantômes » ou « zombies »
Comme le démontrait Albert Otto Hirschman (1977), l’émigration se produit indéfectiblement quand on perd confiance dans les possibilités qu’offre notre pays d’origine.
C’est un thermomètre fiable qui nous indique qu’un pays est en situation de mauvais gouvernement, de fragilité institutionnelle, de désarticulation sociale ou de méfiance collective. Dans ces cas, l’émigration fait office de soupape des crises sociales et dans le même temps de dénonciation silencieuse de la fragile capacité institutionnelle de réponse collective dans les pays d’origine affectés.
Selon Pritchett, si l’on constate un persistant et long déclin de la demande de travail dans un pays déterminé ou dans un territoire donné suite à l’éclatement d’un conflit, parce que son gouvernement ou ses institutions dépendantes inhibent de manière systématique l’initiative productrice de ses citoyens, les condamnant à végéter sans espérance d’améliorer leur situation ou, simplement, parce qu’il y a un changement brusque de technologie qui affecte directement son économie, deux scénarios peuvent apparaître :
A) Si la force de travail peut être mobile et donc s’il existe une offre de travail élastique, se créeront des territoires « fantômes » qui se dépeupleront rapidement (par exemple, certaines villes inhabitées dans l’histoire des USA par manque d’opportunité de travail).
B) Au contraire, si on ne permet pas la mobilité à la force de travail d’un pays ou d’une enclave qui est en déclin économique et, donc, si l’offre de travail est inélastique, l’unique sortie à cette situation est la chute généralisée des salaires. Une région qui ne peut devenir « fantôme » (par perte de population) se transforme en une économie « zombie » (par exemple l’île de Cuba ou la Corée du Nord), c’est-à -dire que l’économie est morte mais que les gens sont forcés de vivre là .
Ces cinq tendances prennent chaque fois davantage de force dans notre monde, ce qui rend prévisible une plus grande pression pour que se produisent de plus importants flux migratoires qu’aujourd’hui.
Selon les estimations actuelles, la migration internationale atteint les 190 millions de personnes, c’est-à -dire approximativement 3 % de la population mondiale. Même si ce chiffre est le double de celui de 1975, il est toujours un pourcentage franchement faible en comparaison avec le mouvement de capitaux ou du commerce international de marchandises. Maintenant que voyager est moins cher que jamais et que les opportunités économiques se multiplient au-delà des frontières nationales, il semble que se prépare une nouvelle ère de mondialisation dans les mouvements des personnes. Les touristes, les hommes d’affaires et les travailleurs qualifiés le vivent déjà . Il ne reste plus qu’à libérer l’énorme force de travail des travailleurs peu qualifiés dans le monde. L’empêcher via de stricts contrôles migratoires pourra compliquer beaucoup les choses mais pas le freiner.
Actuellement, il ne subsiste aucun pays isolé des flux humains transnationaux (y compris les déplacements de travailleurs entre pays moins développés). Tout s’est accéléré lors des deux dernières décennies et il semble que dans le futur la tendance ira inévitablement à la hausse. Il n’est pas aventureux d’affirmer que les grands courants migratoires n’ont pas encore débuté.
Cependant, d’autres forces s’opposent à celles décrites et font que la seule idée d’une augmentation de l’immigration devienne quelque chose de répugnant ou menaçant pour beaucoup de personnes. Ce n’est rien d’autre que les craintes fortement ancrées dans l’imaginaire des nativistes ou autochtones du pays d’accueil. Dans un billet suivant, je tenterai d’analyser ces forces contraires ou états d’esprit dominants dans les sociétés développées et leur manque de consistance d’un point de vue théorique et empirique.
Lire aussi : (1) Scénario théorique, (2) La meilleure aide au développement
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Excellent article mais très mal traduit: phrases interminables, vocabulaire alambiqué et ponctuation non maitrisée. Donc fatigant à lire.
Le commentaire final prouve que contrepoint n’est pas un site libéral mais un site français garant du politiquement correct.
Quand a l’immigration « inévitable », elle n’est due qu’à une chose : l’explosion démographique des pays pauvres, et ne répond aucunement à un besoin des pays de destination, mais à une nécessité vitale pour ceux qui partent. Les invasions, de tout temps, n’ont jamais été désirées par les pays envahis, sauf par les religieux (plus de fidèles malléables) et l’oligarchie (plus de sujets assurant leur emprise sur la société).
Des affirmation qui mériteraient d’être un minimum susbtanciées. Y croire avec force ne les rend pas vraies pour autant.
http://www.contrepoints.org/2011/03/10/16308-immigrants-un-bien-necessaire
Un peu de connaissances historiques et de bon sens montre que « l’immigration » n’est acteur de développement que dans des espaces vierges ou tout est à construire. Sans des sociétés déjà construites, c’est la destruction culturelle et l’extension progressive de la misère.
Une vidéo pour vous ouvrir à d’autres opinions que vos « arguments » mondialistes prémachés et fatigants sur les bienfaits de la baisse des salaires et la hausse de la criminalité :
http://youtu.be/LPjzfGChGlE
Ah carrément, les cubains* qui viennent à Miami chercher du travail et un toit au final n’attisent que la misère et la destruction culturelle.
Non mais ce qu’il faut pas lire quoi…
(*generalisable à tous les latinos)
Pas besoin d’aller à Miami, la seine saint denis vous attend pour une étude de terrain.
Bonjour Nick de Cusa
J’ai bien lu l’article que vous citez et je suis d’accord (comme souvent) avec le post de P.
Je suis pour la liberté d’aller et venir, mais les pro-immigrationistes m’énervent, car souvent ils sont politiquement correct (mon dieu avoir des réserves envers l’immigration c’est être nazi).
Vous savez bien, être libéral, ce n’est pas pour une raison utilitariste, être libéral, c’est un choix de vie.
Qu’importe que l’immigration soit positif ou négatif (positif forcement positif), l’important c’est la liberté de mouvement. Apres on peut avoir des opinions sur les conséquences de ces mouvements et ces opinions sont légitimes.
Ce matin, dans ma baignoire, j’ai réfléchi 5 minutes et j’ai résolu l’immigration.
En enlevant la serrure de votre porte d’entrée, bien évidemment, seule réponse libérale à un fait « inévitable ».
Encore un qui confond territoire et propriété…
Mais que faites-vous sur un site libéral si c’est pour reprocher aux auteurs et aux lecteurs d’être libéraux ?
Moi qui pensait que vous étiez contre l’immigration, pourquoi démontrez-vous le contraire en migrant sur ce site ?
Ce site n’est pas libéral, c’est un espace d’expression différent de la majorité des sites français bobo-étatistes. Il limite la liberté de paroles selon des « valeurs » étrangement proche des lois liberticides votées par nos députés (cf l’avertissement en bas de l’article).
Branchez votre second degré, je répondais à votre sarcasme par un autre.
D’ailleurs à part des sarcasmes (aymeric caron sort de ce corps) vous avez des choses à dire ?
Et vous liberalol, avez vous lu d’autres articles de contrepoints pour affirmer que ce site n’est pas libéral ? Avez vous un site libéral à conseiller ? Une référence selon vous ?
Liberalol : « Ce site n’est pas libéral, c’est un espace d’expression différent de la majorité des sites français bobo-étatistes. »
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N’importe quoi ! Troll.
Il est difficile de répondre à l’irrationnel autrement que par des sarcasmes, vous savez.
Quand vous aurez fini de décerner des brevets de libéralisme, être de lumière, vous ferez le rapprochement entre l’avertissement et le fait que les gens qui tiennent ce site sont responsables pénalement des propos qui sont tenus dans les commentaires…
En passant, la liberté d’expression, ce n’est pas la licence de venir dans mon salon chanter l’Internationale.
Ici, c’est pareil.
Une bonne dose de désinflation va tout normaliser.
Pour ceux qui auront vu le film sur ARTE, les immigrants croyaient que les rues de New-York étaient pavées d’or!
Certains sont prêts à tout pour rejoindre « l’eldorado ».
L’histoire se répète.
« les rues de New-York étaient pavées d’or! »
Et c’est pas le cas ?
Non, ce n’était pas le cas. Ils ont du les paver, ce qui a donné du travail.
Image, mythe?
Ce qui est certain, c’est de l’espoir donne des ailes.
« les immigrants croyaient que les rues de New-York étaient pavées d’or! »
Mouais, bon, c’est ARTE hein !
Même, c’est une image.
Sauf qu’avec peu d’éducation et de relativisme, c’est fort probable de croire que les rues de New-York à la grande époque étaient pavées d’or.
Et c’est une jolie image en plus.
Oui!
Dans un pays qui en demande énormément tellement il va bien, avec des migrants (qualifiés ou non) qui veulent adhérer au consensus local, ça se défend (construction des USA, par exemple)
Avec des pays en crise, surpeuplés, avec des migrants considérés comme de la lie dans leurs propres pays (voyez les déclarations de certains ministres africains…) et qui ne veulent pas s’assimiler, c’est du suicide et un appel à la guerre civile.
Et l’immigration n’est qu’une facette du problème, l’autre étant le regroupement familial et les naissances. Là , on parle clairement de colonisation, voire de conquête et de disparition d’un groupe ethnique au profit d’un autre.
Les hommes sont peut être égaux, mais ils ne se valent pas pour autant tellement ils sont différents.
Quant à arrêter l’immigration, cela se fait très facilement. Plein de dirigeants énergiques l’ont montré, mais les moyens employés étaient tout sauf bisounours.
Voyez comme César a arrêté l’immigration des helvètes ou les premières incursions germaniques, par exemple… ou comment les germains ont mis les romains hors de Germanie.
Quel niveau mental faut-il avoir pour confondre une invasion guerrière avec de l’immigration ?
Quel dirigeant / système politique attaquait la santé mental de ses opposants/contradicteurs pour les condamner et les empêcher de répendre leurs « idées malsaines » ?
Vous pensez être un esprit libre en socialie, mais le conditionnement vous a bien atteint vous aussi.
Quel niveau mental faut-il avoir pour ne pas saisir la différence entre niveau mental et trouble mental ?
Encore un libélol sarcastique, décidément ça grouille sur contrepoints ces derniers temps.
Que vous le traitiez de stupide ou de fou, le résultat est le même, vous invalidez une opinion en dévalorisant celui qui l’a proféré, et non la validité de celle-ci.
Pour le coup, votre attitude est d’un « niveau mental » assez bas, du niveau d’un procureur germanopratin, on en a déjà tant !
Bref vous avez donné à mes propos un sens ignoble que, de toute évidence il n’avaient pas. Et maintenant vous faites un petit tour de piste en mariole en espérant que ça ne va pas se voir. Ce qui laisse tout à fait sans réponse ma question intiale, démontrant d’autant sa pertinence.
Ca fait le je ne sais combien tième article pro-immigration, limite vivrensemble qu’on se mange sur le site.
J’aimerais connaitre la proportion de bien-pensants sur ce site qui ont habités plus d’un an dans une ville où plus de la moitié de la population était « diversifiée ».
Maintenant j’habites dans une petite ville du 92 et j’admet qu’il est assez facile de trouver la plèbe intolérante depuis chez moi. Bouhou les vilains méchants travailleurs qui persécutent les pauvres petits nimmigrés tous gentils qui viennent vivrent une meilleure vie en France.
Je tiens à préciser que depuis la conquête romaine, la zone géographique française a toujours été l’un des plus grands centres d’immigration dans le monde. Il y a eu quelques problèmes ici et là . Les gens « pas de chez nous » ont parfois été mal vus. Mon père, qui étais très exotique (belge), fut un certain temps appelé le « métèque » et a mis 12 ans à acquérir la nationalité alors qu’il sortait de la sois-disante meilleure école d’ingénieur de Fraaaaance.
Et pourtant, pour une raison totalement inconnue (sisi), les problèmes liés à l’immigration ont explosés au cours des dernières décennies.
Il y a de plus en plus de libéraux libertaires sur ce site (tendance Cohn Bendit), et assez peu de libéraux-conservateurs.
La rage de ces gens à vouloir n’être considéré « ni de droite ni de gauche » afin de mieux passer dans l’esprit du publique lobotomisé par 30 ans de gauchisme, les conduit à rejeter la culture qui les a enfanté pour ne considérer l’immigration que sous l’angle théorique : plus y’en a, mieux c’est… ça résout le problème de l’étatisme, de la démographie, ça guérit le cancer etc… mais surtout pas à coté de chez eux bien sur, comme tout bobo qui se respecte.
Car ne nous trompons, pas les soi disant libéraux pro-immigration qui n’ont jamais mis les pieds en seine saint denis pour comprendre le sens du mot « grand remplacement », ne sont que des bobos libertaires de plus.
A cause d’eux j’ai de plus en plus de mal avec Contrepoints.
Contrairement aux idées de certains de ces bobos pseudo-libéraux, l’immigration telle qu’on la connait actuellement (massivement depuis le Tiers-Monde) signifie la fin des maigres espoirs de voir une société libérale dans un futur proche.
En effet, sous nos régimes démocratiques, les populations immigrés sont sans exception les premières à demander plus d’Etat. Grace au brillant système une personne = un vote, la part des libéraux diminue avec l’immigration.
On le voit par exemple aux Etats Unis, où la présence hispanique dans le parti libertarien ou parmis les partisans de Ron/Rand Paul est quasi nulle. Même constat au Royaume Uni où UKIP, le seul parti très vaguement libéral au moins au niveau de sa propagande est boycotté par les migrants des pays pauvres. En France, c’est moins visible car il y n’a tout simplement pas de représentation politique libérale.
+10000000000000
http://www.contrepoints.org/2013/11/19/146659-le-nationalisme-une-insulte-a-la-raison
Quel niveau mental faut-il avoir pour ne pas saisir la différence entre nationalisme et réalisme ?
Le simple fait de parler de « libéral libertaire » démontre que vous n’êtes en rien qualifié pour dire qui est libéral ou pas, cette expression étant propre aux antilibéraux à la Zemmour, qui connaissent plus Marx et Michéa que Aron et Revel…..
Quel est votre but ? De draguer le lectorat libéral-conservateur pour le ramener au FN ?
« A cause d’eux j’ai de plus en plus de mal avec Contrepoints. »
Bien sur… Encore une de ces « anciens lecteurs » qui commente depuis peu uniquement pour dire du mal du site…
Et vous êtes qualifié pour dire qui a raison ou pas bien sur, ô détenteur de la sainte vérité.
Un peu de lecture:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3%A9ral-libertaire
Votre dogmatisme et votre morgue sont typique de l’attitude de notre oligarchie issue de mai 68; soit vous ne vous en rendez pas compte, soit vous le savez parfaitement; dans tous les cas, discuter avec vous ne sera qu’un « combat » perdu d’avance, puisque vous avez toujours raison, et ceux qui ne sont pas d’accord avec vous, toujours tort…
Bonjour à tous
Je crois que des intervenants confondent deux choses :
L’immigration dans un modèle vraiment libéral qui ne pose à priori pas de problème – les gens viennent pour bosser sinon ils repartent et s’intègrent un peu puis leurs descendants davantage par assimilation (mariage, conversion, adoption du mode de vie etc…) avec les autochtones.
L’immigration dans un modèle français (socialiste) et multiculturel (pseudo communautaire) actuel – les gens viennent parce que c’est moins pire que chez eux et même si y’a pas de boulot y’a des aides et des associations pour les nourrir / loger / soigner – quand à l’intégration (voire l’assimilation) c’est un bonus si les parents sont un minimum responsables et veulent que leurs enfants réussissent (sachant que pour un socialiste un immigré et ses descendants doivent rester assistés pour conserver leur vote aux élections)
Maintenant deux rappels :
– L’immigration n’entraîne de manière durable ni hausse du chômage ni délinquance dans un modèle libéral avec un état qui assure ses fonctions (sécurité des personnes et des biens)
– Le maintien de communautés trop séparées culturellement et sans projet commun au sein d’une même entité (empire, nation, royaume) finit toujours par la même chose : la séparation.
Oui, donc en clair, la logique est :
1) L’immigration ne pose pas de problème en libéralie (affirmation gratuite amplement contredite par la Grande Migration des années 20 qui a donné les actuels ruines que sont Detroit, Philadelphie, Cincinnati, Newark, Gary, Milwaukee…).
2) Or on ne risque pas d’être en libéralie.
3) Donc il faut encourager l’immigration.
Cherchez l’erreur…
1) Ce n’est pas gratuit c’est démontré de manière empirique et économique // Quel rapport entre la migration des afro-américains dans les années 20 qui sont venus chercher du travail dans les Etats du Nord et la ruine récente des grandes villes que vous citez due à la crise et / ou à l’incurie de leurs élus ?
2) La faute à qui ?
3) Il ne s’agit pas d’encourager ni de décourager mais de laisser les gens libre d’aller et venir tant qu’ils comptent sur eux-mêmes pour s’en sortir et qu’ils respectent la loi
J’ai trouvé l’erreur : le socialisme
« J’ai trouvé l’erreur : le socialisme ».
Non, dans le cas des villes donc je parle, la ruine n’est pas due au socialisme (sinon, San Francisco ou Portland, Montréal ou New-york, des bastions de gauchistes, seraient en ruine).
Elle est due au contrôle politique par la « diversité » grâce à l’arme démographique. C’est aussi prévisible que le mouvement du soleil, partout, que ce soit aux USA, en Afrique ou dans les Caraïbes, que ce soit à Detroit ou à Haïti, en Afrique du Sud ou au Zimbawe.
Vous ne voyez pas de rapport entre la Grande Migration et la ruine de grande villes du Nord (dont certaines étaient jadis le berceau des USA comme Baltimore) ??? Bah, c’est simple, vous enlevez vos oeillères et vous regardez les chiffres…
Et je ne comprends toujours pas la logique : selon les pro-immigration, les problèmes de l’immigration sont dus au socialisme. Donc, pour réduire ces problèmes en socialie, il faudrait… encourager l’immigration. Ca défie l’entendement !
Revel, qu’on ne peut pas accuser d’être étatiste, disait tout simplement « pour éviter le racisme, il faut réguler l’immigration ». C’est du bon sens libéral basique, il n’y a même pas besoin de discuter plus. Qu’est ce qu’il y a là dedans que vous ne comprenez pas ?
Tout à fait d’accord avec vous.
Cela dit, je n’ai pas lu Revel. Un bouquin de lui que vous me conseilleriez pour commencer?
bonjour jeanpierre
Toujours d’actualité, la grande parade.
J’ignorai que NYC était un phare du socialisme…ils devraient remplacer la statue de la liberté par celle de Lénine…
Blague mise à part le socialisme à la sauce américaine c’est le tri sélectif et la rénovation urbaine pas le kolkhoze :^p
Le clientélisme (qui est un socialisme « ciblé ») prend une dimension ethnique aux USA car ils marchent par communauté mais c’est leur problème et ils le paient : les productifs quittent la ville et ne restent que les clients dans leur bourbier de dettes.
Si les villes concernées préfèrent taxer les productifs pour fredistribuer aux chômeurs plutôt que de les inciter à retrouver du boulot…tant pis pour elles !
La ruine des grandes villes de quelle époque parlez-vous ? Celle du Krach de 29 ? Celle de la crise financière de 2007 ? Dans les deux cas « l’immigration » – des noirs certes mais dans leur pays quand même – est étrangère à cela.
C’est votre raisonnement qui est erroné : pour réduire les problèmes de l’immigration il faut supprimer le socialisme.
Et je ne suis pas pro-immigration mais juste libéral ce qui est déjà pas mal non ?
Revel était un homme mérite tout le respect que l’on doit à la hauteur de ses idées et de ses combats mais là …bof
C’est du même niveau que  » pour éviter le vol , il faut réguler les richesses  »
Mais bon tout le monde peut se tromper… Revel a rompu avec le socialisme dans les années 70 donc…
Marc Bloch : « J’ignorai que NYC était un phare du socialisme…ils devraient remplacer la statue de la liberté par celle de Lénine… »
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L’ironie ne tient pas d’argument, ça sert juste à démontrer votre ignorance manifeste du sujet.
NYC vote à gauche depuis les années 50 et avait même élu un maire noir dans les années 90, ça avait failli basculer définitivement dans la violence et la fuite irréversible des blancs comme à Newark, Detroit, Baltimore, Atlanta, Philadelphie… avant que ce soit providentiellement redressé par Giuliani, notamment avec la politique fortement répressive du « broken windows » ou du « stop & frisk ». Les années Bloomberg sont caractérisées par l’Etat nounou, où le maire veut réglementer la taille des bouteilles de soda et la quantité de sels ou d’huile servie dans les restaurants, si c’est pas du gauchisme, il faudrait m’expliquer comment ça s’appelle.
La ville tient encore grâce à une majorité blanche et à sa place financière mais rien ne garantit que ça va durer vu qu’elle a de nouveau voté pour Deblasio, un marxiste radical qui a gagné grâce au vote racial et qui promet de redistribuer la richesse.
Marc Bloch : « Si les villes concernées préfèrent taxer les productifs pour fredistribuer aux chômeurs plutôt que de les inciter à retrouver du boulot…tant pis pour elles ! »
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Ce n’est pas nouveau, la question, c’est pourquoi ça n’entraîne la corruption généralisée, la fuite des gens productifs et la ruine que dans les villes contrôlées par « la diversité », pour Detroit, Philadelphie, Baltimore, Johannesburg, Harare, et pas pour San Francisco, Portland, Paris, Hambourg, Montréal, villes pourtant parfaitement socialistes ? Et à supposer, selon vous, que tout est la faute du socialisme, comment espérez moins de socialisme avec plus d’immigrés qui votent massivement à gauche ? Ah bah oui, bien évidemment, vous préférez enfoncer des portes ouvertes avec de vagues fatuités au lieu de répondre aux questions qui dérangent. C’est tellement pratique !
Marc Bloch : « La ruine des grandes villes de quelle époque parlez-vous ? Celle du Krach de 29 ? Celle de la crise financière de 2007 ?  »
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Ni les guerres mondiales, ni le crac de 29, ni les crises financières, que ce soit de 87, de la bulle internet des années 2000 ou de 2007, n’ont jamais causé la ruine d’aucune ville américaine grande ou petite, cessez d’insinuer des stupidités. Vous savez très bien de quelles ruines de quelle époque je parle. Ou si vous ne savez pas, informez-vous, je ne peux pas faire boire à un âne qui n’a pas soif.
Marc Bloch : « Revel était un homme mérite tout le respect que l’on doit à la hauteur de ses idées et de ses combats mais là …bof »
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Jugement toujours aussi péremptoire, bof.
Minitax votre commentaire oublie néanmoins l’un des éléments les plus importants del’évolution démographique aux Etats Unis au cours de la deuxième loitié du 20e siècle.
Au début de ce siècle en effet, les immigrants avaient tendance à se regrouper de manière ethnique ou linguistique et à s’assimiller relativement rapidement.
C’est très différent aujourd’hui, la ségrégation « raciale » attint des sommets jamais vus.
De très grandes villes comme New York ou Los Angeles sont presque découpés par quartiers selon des critères raciaux.
La situtation la plus caractéristique est Chicago, où la ségrégation est plus forte que dans Johannesburg durant l’apartheid.
Voir toutes les cartes ici :
https://secure.flickr.com/photos/walkingsf/sets/72157624812674967/
D’autre part, le renouveau de New York depuis 1995 n’est pas du à une politique plus resonsable au niveau de la gestion du budget public mais à la « gentrificaion » (on dirait embourgoisement en français), qui est un doux mot pour dire que les « minorités » ethniques sont de plus en plus repoussés en dehors du centre ville, qu’ils avaient investis dans les années 60.
Je réponds à votre post de 23h56 ici puisque l’on est limité dans les réponses…
Déjà pour le cas de NY vous mélangez gauchisme et socialisme (au cas où vous l’ignorez on peut être libéral et de gauche comme votre cher Revel).
Montréal est « socialiste » au sens nord-américain et surtout une des villes les plus cosmopolites au monde donc ça annule un peu votre argument immigration=ruine sociétale
C’est amusant que vous preniez Johannesburg comme exemple : l’immigration qui a eu lieu était blanche et européenne (après si pour vous un noir est un éternel immigré même dans le pays de ses ancêtres…)
Je n’espère pas moins mais PLUS DU TOUT de socialisme et pour cela il faut que les gens arrêtent de voter pour eux…
Surtout que par définition un immigré ne peut pas voter en France !
Après si vous me parlez des descendants d’immigrés et/ou naturalisés ils votent à gauche car ils estiment que c’est les socialistes qui vont leur amener le petit billet à la fin du mois et/ou par remerciement pour les services rendus.
Mais le système social à la française ne va pas durer des siècles : le poids des fonctionnaires / retraites / systèmes sociaux est tel au vu de la dette qu’il va s’effondrer comme tous ceux avant lui.
« Vous savez très bien de quelles ruines de quelle époque je parle » …ba là non en fait…et comme vous ne citez pas clairement les choses , soit vous n’avez pas d’exemple soit vous avez un peu menti.
J’ai dit « bof » pour ne pas dire « raisonnement simpliste » : selon Revel le racisme provient de l’immigration.
Sauf que les trois principaux génocides ont été perpétrés sur des gens installés depuis des siècles sur le territoire national : Les arméniens en Turquie, les juifs en Allemagne et les tutsis au Rwanda.
S’il veut parler de xénophobie , je suis d’accord que les autochtones peuvent se sentir « agressés » par des modes de vie différents : mais dans un système libéral et avec le modèle assimilationniste français il n’y a pas de raison que ça finisse mal