Par Xavier Chambolle.
Il y a en France un certain nombre d’interventions et d’organismes étatiques qui ne servent strictement à rien. Du moins a-t-on oublié qu’on pouvait parfaitement se passer de l’État pour intervenir dans tel domaine ou arriver à telle situation désirée. Point de retour au Moyen-Âge, regardons simplement comment font certains pays. Cette liste n’est pas exhaustive et se concentre sur quelques exemples particulièrement évidents dès lors qu’on s’attache aux faits.
1. La politique agricole commune (PAC)
La PAC c’est une série d’aides, de subventions, de barrières douanières, de prix minimums et garantis et de quotas (le lait par exemple). Pour que le secteur primaire survive en Europe et évidemment pour garantir la fameuse sécurité alimentaire, nous dit-on. Dans les années 80, un tout petit pays, où l’agriculture a une place très importante dans l’économie, a mis fin à toutes les aides publiques destinées à ce secteur, ainsi qu’à toute forme d’intervention publique : la Nouvelle-Zélande. À deux exceptions près : les aides en cas de catastrophe naturelle et l’aspect sanitaire (la protection du consommateur). Ce point a été détaillé dans un précédent article, la conclusion est sans appel : la PAC ne sert strictement à rien. Nous n’avons pas besoin d’elle pour remplir ses objectifs et les effets secondaires générés par cette intervention publique sont particulièrement désastreux (la politique sur le maïs suffit à elle seule à plaider contre la PAC). Complétons ce point avec les quotas laitiers, auxquels l’Australie a mis fin il y a quelques années avec les conséquences positives que l’on connaît.
2. Le financement public des syndicats
Lorsqu’on aborde le sujet du financement des syndicats en proposant de supprimer toute forme de financement public, de telle sorte qu’ils ne se financent plus que par les cotisations de leurs membres (et dons et autres revenus), les interventionnistes nous rétorquent que les syndicats en crèveraient, or ils sont indispensables. Oui, ils le sont, mais le fait est qu’ils n’ont pas besoin d’être financés par le contribuable. La preuve, il se trouve que plusieurs pays voisins (Allemagne, Suède, Italie…) ne subventionnent pas leurs syndicats ! Sauf de manière très marginale, mais il ne s’agit pas alors d’activité syndicale. Consultez ce rapport de l’IGAS, c’est très instructif. Le financement public des syndicats est donc totalement inutile. Et le pire c’est que cela se fait de manière particulièrement opaque, comme leur gestion financière. Les multiples scandales financiers devraient justement alerter le contribuable.
3. Le Code du travail
Nul n’est censé ignorer la loi. Or comment peut-on connaître toutes les subtilités du Code du travail français en tant qu’employeur ? Si encore la situation des salariés était meilleure que partout ailleurs dans le monde, on pourrait très éventuellement conclure que ce code volumineux et ses règlements rigides seraient bénéfiques. Mais ce n’est absolument pas le cas. Des pays comme la Suisse ou le Danemark offrent un environnement bien meilleur que la France. Ces deux pays ont respectivement un mini-code du travail et aucun code du travail. Si on reprenait le code de la Suisse, par exemple, nous n’aurions pas le chaos ni l’exploitation éhontée du travailleur… aucun fantasme marxiste ne se matérialiserait. Le Code du travail, du moins son volume, sa complexité et sa rigidité ne servent strictement à rien et sont même contre-productifs.
4. La forêt de panneaux de signalisation routière
Il suffit de conduire un peu à l’étranger pour se rendre compte qu’il est parfaitement possible de conduire dans un environnement « ordonné » et sécuritaire, sans avoir une forêt de panneaux. Il paraît qu’il est même possible de n’avoir que quelques panneaux d’aide à la conduite (virage serré, formation fréquente de verglas, etc.), rien que ça (pas de feux de circulation, ni de céder le passage) et une seule règle (la priorité à droite) et cela fonctionnerait quand même très bien. Par exemple à Drachten, aux Pays-Bas. Et même dans des villes plus grandes ! Pensons à Lausanne. L’infantilisation croissante des automobilistes ne sert là aussi à rien, strictement à rien. Il vaudrait mieux leur faire plus confiance, leur laisser plus de responsabilités et simplement mettre à leur disposition des aides à la conduite (vitesse suggérée plutôt que vitesse obligatoire, comme cela se fait dans certains virages en Amérique du Nord).
5. Le corporatisme
Le corporatisme est une plaie. La France est particulièrement malade de ce point de vue-là. Citons trois professions.
- Les taxis. Le numerus clausus (et donc le prix de la licence sur le marché) a prouvé qu’il était totalement inutile. De nombreuses alternatives se développent pour contourner cette restriction gouvernementale artificielle et injustifiée. Quel est donc l’argument pour défendre cela ? Qu’il faut restreindre l’offre pour que les chauffeurs puissent vivre de leur métier ? Mais comment font donc les professionnels « alternatifs » ?
- Les médecins… là encore un numerus clausus. Quel est donc l’objectif ? Réduire l’accès à la santé ? Mais il n’y a pas que cela. Il y a aussi la restriction légale suivante : les infirmières, bien que compétentes, n’ont pas le droit de poser certains actes. Simplement pour défendre la profession des médecins.
- Les guides touristiques (guides interprètes nationaux) : une formation d’un an est obligatoire… Parce que sans l’intervention bienveillante de l’État, les pauvres touristes pourraient se coltiner des guides incompétents ; cette formation serait une garantie de compétence. Évidemment il n’en est rien, il s’agit juste de protéger la profession et de limiter la concurrence.
Les corporatistes ne sont pas au service de leur clientèle. Seuls les intérêts de leur profession priment et rien ne saurait justifier la protection de l’État à leur égard.
6. Les subventions à la presse
À part inféoder les journalistes à l’État, les subventions à la presse ne servent à rien. Ce n’est d’ailleurs pas étonnant que plusieurs scandales politiques français soient partis de Suisse et de Belgique. Si ce secteur était plus tributaire de son lectorat, peut-être les journaux proposeraient-ils des produits de meilleure qualité ?
7. Le ministère de la Culture
Qu’il y ait un ministère de la Culture pour s’occuper partiellement du patrimoine et même le financer, pourquoi pas, cela peut se défendre. En revanche, qu’on subventionne la presse (c’est eux !), le secteur audiovisuel public (quel est donc l’intérêt d’avoir des chaînes d’État ?), le spectacle vivant et autres projets culturels… Parfois pour des journaux, chaînes, spectacles et autres produits culturels dont le public se détourne… Quel est donc l’intérêt ? Le contribuable ne peut-il pas garder son argent pour payer son journal, s’abonner à sa chaîne TV ou payer son billet pour un spectacle ? Surtout quand on voit le budget du ministère de la Justice, mission régalienne !
8. La guerre contre les drogues
La prohibition des drogues est un échec total : criminalisation de personnes qui ne devraient rien avoir à se reprocher, enrichissement des cartels, aucune protection du consommateur (aucun recours possible, produits chers et de mauvaise qualité), aucun effet positif sur la consommation de drogues. De l’argent jeté par les fenêtres et des vies brisées. Le Portugal a mené une politique diamétralement opposée. Sans oublier les multiples pays et états américains qui ont légalisé le cannabis sans que le chaos s’installe, bien au contraire. Le Pays-Bas n’a limité la consommation aux résidents que pour mettre fin au tourisme du cannabis.
Ces trucs qui ne servent à rien
La liste pourrait être bien plus longue. Combien de milliards l’État (le contribuable) économiserait-il à abandonner ces missions tantôt superficielles, tantôt contre-productives, mais toujours inutiles ? Inutiles parce que l’État ne remplit aucun objectif mieux que ne pourrait le faire le marché (vous et moi). Nous n’avons pas grâce à l’État un secteur agricole sain, ni des syndicats indépendants et crédibles, ni un marché de l’emploi dynamique et attrayant, ni des routes plus sécuritaires qu’ailleurs, ni une offre en adéquation avec la demande dans le cas des taxis, médecins et guides touristiques, ni une presse indépendante et viable, ni une offre culturelle plébiscitée, ni l’absence de consommation de drogues… Sur ces quelques points, l’État n’est pas la solution ; il est bien le problème.
Malheureusement, nombreux sont ceux qui pensent que l’État réussit et que sans lui ce serait pire. Alors que les exemples étrangers prouvent exactement le contraire. À l’heure de l’endettement excessif et d’une économie atone, nous avons là des pistes intéressantes pour contribuer à l’assainissement des finances de l’État ainsi qu’à la dynamisation de l’économie. Vous l’aurez remarqué, cela passe immanquablement par l’abandon par l’État de ces missions secondaires pour se recentrer sur les missions régaliennes. Or, concrètement, cela implique de réduire le périmètre d’intervention de l’État et, malheureusement, aucun politicien n’est prêt à le mettre en œuvre.
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Sur le web.
L’article est un condensé de clichés.
Bonjour calder
Bien oui, tout cela est connu et évident, mais il est bon de répéter tout cela, en particulier pour les lecteurs de passage. Répéter que l’Etat est (souvent) toxique.
Puisque ce sont des clichés, qu’attend donc l’Etat pour cesser toute intervention à leur propos ?
C’est tout à fait exact. Malheureusement ils sont fondés…
Le sophisme habituel. En même temps on à l’habitude, entre ceux qui disent qu’on est cons, qu’on ne fait que dans le cliché, ou qu’on est fasciste (sic), mangeurs de chatons…. Bref, ça ne nous touche plus guère.
La presse belge francophone est très bien subventionnée aussi (contrairement à ce que l’on pourrait penser en lisant l’article) :
http://tinyurl.com/SubsidePresseFrancophone
l’article ne dit pas que la presse belge n’est pas subventionné mais que cetains scandales ont été lancé par la presse francaiqe ou suisse
désolée c’est la presse belge ou suisse.
La presse belge étant subventionnée par le gouvernement belge et non français, elle n’a aucun intérêt à épargner la France. Tandis qu’on peut légitimement se demander si, en subventionnant la presse, le gouvernement n’obtiendrait pas une paix relative.
On apprend souvent après les scandales que les journalistes parisiens savaient… mais pourquoi n’avaient-ils rien dit ?
Monsieur, je vous remercie pour cet article qui résume notre point de vue de façon particulièrement nette, sauf en ce qui concerne le cannabis au sujet duquel je n’ai personnellement pas d’avis définitif. La drogue, il faut le savoir, est un marché organisé par les Etats, et délégué aux cartels. Elle finance aussi bien les USA que la France, les banques centrales, l’économie. Tous les douaniers savent que rien n’est vraiment fait et que ce qui est fait est plus que douteux.
Mais sur le reste: bravo. Nous disons sur notre page que ce n’est pas 1 ministère qu’il faut supprimer en France mais… 31. Car faites le compte: il y en a 31 que les USA ou l’Allemagne n’ont pas ou qui coûtent bien plus qu’ils ne rapportent.
Il faut que l’Etat cesse de transporter ou soigner, et qu’il se contente de surveiller comment l’on soigne ou transporte. Etc.
Ce qui est dit là est vrai également pour les organisations mondiales : ONU, UNESCO, OMI etc. Moins il y en aura, moins les charges pèseront sur les individus, seuls à même d’inventer les grandes solutions aux problèmes, solutions dont bon nombre d’ailleurs ont déjà été inventées (résolution de la famine, du manque d’eau, de la surpopulation des villes, de la sous-population des campagnes etc.).
Les grande solutions viendront d’une suppression des grands ensembles bureaucratiques inutiles, coûteux et contre-productifs.
Oui c’est un point que j’aurai dû aborder : le nombre de ministères. Mais j’aurai dû parler du redressement productif de Montebourg et l’article aurait été beaucoup trop long. 😀
En tous cas ce que vous dites va dans la droite ligne de ce que dit Michel de Poncins depuis des décennies, l’Etat est une entrave à la santé, aux transports, à l’économie, à la Justice, à la sécurité, à l’emploi (avec son Pôle-emploi destructeur de travail), à l’expression (monopole d’émission ou contrôle absolu sur l’émission audiovisuelle), à la liberté (statut monopolistique de l’inutile et scandaleuse Fondation de France) etc.
Il faut désétatiser et dépolitiser. Pour cela, en amont, il faut démaçonniser car tout vient de là quand même.
Pas seulement les franc maçons. Il ne faut pas oublier l’infiltration profonde de tous les rouages de l’Etat en 1945 (merci de Gaulle). Depuis, les communistes se sont apparemment fossilisés, mais ils conservent un important pouvoir de nuisance car ils ont asservi l’Etat, en complicité avec l’ENA et l’ENM.
Derrière es rouges, ce sont toujours les maçons, depuis plus de 100 ans… N’oublions pas que Marx a écrit sur commande des Illuminatis, la mention de son propre nom n’apparaît que sur la seconde édition. Je parle bien sûr de maçons au sens large: les sectes antinationales et anticatholiques, essentiellement.
Je vous suggère la lecture de ce billet sur les MOOCS et la Khan Academy. Naturellement la France, empêtrée par le mammouth qu’est l’educnat, et pour des raisons idéologiques évidentes, n’est pas prête au changement. L’éducation nationale devrait dans un premier temps être privatisée ! Puis laisser les parents s’organiser comme par exemple en Grande-Bretagne où la qualité déplorable de l’enseignement public a conduit à diverses initiatives de parents pour mettre en place des écoles privées avec des enseignants choisis et rémunérés par ces parents quand ce ne sont pas eux-mêmes qui enseignent quand ils en ont le temps.
A l’ère d’internet, des solutions adaptées et flexibles !
http://globaleconomicanalysis.blogspot.com.es/2014/03/teaching-revolution-online-accredited.html
Je ne vois pas vraiment le rapport avec les franc-maçons. On retrouve ces politiques dans bien d’autres pays.
La liberté est, hélas, une entrave aux ambitions des hommes de l’état et à leurs copains qui cherchent avant tout à s’assurer un train de vie confortable aux dépens des autres et à le conserver, pas à résoudre des problèmes.
Faire confiance au civisme de l’individu pour respecter la securité routière sans avoir besoin du Code de la route ni de panneaux d’interdiction, ni de radars
Franchement quel délire.
Même si 80% des conducteurs sont très respectueux des règles de sécurité routière, c’est à cause des 20% de « cochons de la route » (ceux que les anglo-saxons appellent des road hogs) qu’il faut une législation punitive et une coercition que seul un état fort peut imposer et que j’approuve à 100%.
Les jeunes drogués criminels qui tuent des innocents sur la route et prennent la fuite, y en a marre !
Vous démontrez donc que l’article est correct. Les cochons de la route ne respectent de toute façon pas la signalisations. Les drogués criminels dont vous parlez roulent déjà en France malgré l’interdiction.
Vous êtes le cas typique des personnes qui demandent un limitation à 30km/h en ville sous prétexte qu’un cinglé y roulait à 120 malgré la limitation existante à 50.
Je suis l’exemple même qui demande l’arrêt de la repression policière en matière de sécurité routière….à condition que ce soient les chauffards qui arrêtent les premiers.
Tant que cette seconde condition n’est pas remplie je suis pour le maintien d’un état policier en matière de contrôle des délits routiers
Au fait, que font les chauffards et autres délinquants routiers ? Ils ne respectent pas la loi.
Donc, il faut plus de lois pour que les hors la loi la respectent…
Oh wait…
Et si tout était fait pour qu’il y ait plus d’Etat policier et que vous en réclamiez davantage ? Nous vous laissons y réfléchir en vous donnant un élément: il ne faudrait pas trois semaines pour nettoyer la France entière de ses délinquants.
Pauvre chauffard flashé à 131 sur une autoroute 3 voies déserte avec 5 km de visibilité; gros gland qui roule à 79km/h à coté d’une école.
Mais gros gland écopera (peut être pas en fait) de la même amende que pauvre chauffard (qui lui va certainement se la prendre la prune)
Les routes Françaises sont une annexe de la perception des impôts, rien de plus, rien de moins.
Je remercie pour cet état de fait la belle mentalité que vous portez!
Ah, la punition collective, la répression de la majorité des innocents à cause d’une minorité de cons…
On appelle cela le fascisme.
Attention, il resterait un code de la route : priorité à droite, rouler à droite, conducteur responsable de ses actes, devant garder la maîtrise de son véhicule.
Ensuite les panneaux, lorsque ce sont des aides à la conduite, sont de très grande utilité : ils permettent au conducteur d’adapter sa conduite. Annoncer les écoles, les virages serrés, ou encore un carrefour peu visible sont de très bonnes choses. De même qu’en Amérique du Nord il y a des vitesses conseillées dans les virages (et non des vitesses obligatoires).
Pour le reste, il s’agit de déresponsabiliser le conducteur. Je trouve les 30km/h particulièrement nocifs. On finit par avoir les yeux rivés sur le compteur et plus sur la route ! De même que les feux de circulation incitent les conducteurs à être moins prudents (c’est vert donc je fonce sans avoir à regarder autour).
Code de la route ou pas, système répressif ou pas, les comportements dangereux seront toujours une réalité.
Mais la criminalisation des automobilistes n’est pas justifiée pour autant.
Surtout, les expériences à Drachten et Lausanne démontrent que les feux de circulation et les panneaux de signalisation (autres que les aides à la conduite) n’apportent rien au niveau de la sécurité routière. En revanche les incivilités semblent y être nettement moins nombreuses et les conducteurs plus attentifs.
@ Xavier Chambolle.
Si selon vous les feux tricolores ne servent à rien, j’aimerai que vous m’expliquiez comment on fait pour traverser quand on est piéton.
Parce que vous ne traversez la rue que lorsqu’il y a des feux? Comment faites-vous lorsqu’ils sont absents? Vous restez sur le même côté jusqu’à perpète ? 😉
A la Parisienne ou à la Française, n’importe où, n’importe comment, juste aux bons moments!
@grabuge
Heu… les feux tricolores ne servent pas à organiser la traversée de la route par les piétons.
Dans le code de la route, ce sont les « passages piétons » qui servent à cela. Et j’ai une grande nouvelle pour vous, il y a plein de passages piéton sans feux tricolores à proximité. 😆
Ce qui est le plus amusant est que votre commentaire se retourne contre votre argumentation. Comment pourrait-on considérer que le code de la route est une solution efficace si ses zélateurs n’en comprennent même pas les règles.
Lorsqu’il y a eu une panne généralisée des feux de circulation à Lausanne, en pleine heure de pointe et en centre-ville, il n’y a eu aucun témoignage relatif à des piétons incapables de traverser la route…
Mais je vais tout de même vous expliquer comment traverser une route sans feu de circulation :
– on se positionne sur le bord de la route,
– on attend que la circulation stoppe (et on constate que la civilité augmente entre les usagers de la route lorsqu’on est dans une telle situation),
– on met un pied devant l’autre pour traverser la route.
– une fois arrivé à destination (de l’autre côté de la route), la circulation reprend.
Sinon on peut aussi le faire à l’asiatique/indienne en se faufilant dans un trafic dense. Cela fonctionne aussi, mais c’est plus stressant pour nous autres les Européens.
Ah, les feux rouges… Le summum de la crétinerie coercitive étatiste. Avez vous remarqué le nombre de feux dans les zones commerciales ? Aucun. Là où il y a feux rouges, on sait qu’il y a une main qui a signé avec vaillance de gros investissements qui se voient !
Oui c’est pas mal comme idée. Dommage que ce soit souvent l’occasion de dépenses somptuaires de la part des communes.
Et non, historiquement le premier rond-point c’est la place de l’Etoile !!!
Plus sérieusement, j’ai pu vérifier empiriquement que de nombreux feux ne servent à rien. Il y a peu, panne de feu à côté de chez moi : ça roulait beaucoup mieux, tout le monde était prudent, il n’y a eu aucun accident.
La politique actuelle d’hyper infantilisation est franchement pesante (pour rester poli).
Et en plus les cochons de la route roulent sans permis, sans assurance, bourrés, sous drogues et ne sont pas détectés par l’Etat.
Rigolez, rigolez anarchistes de tous poils, dignes descendants des soixante-huitards, vous qui réclamez en urgence une pseudo- liberté sans contraintes ni règlementations, ni normes, ni lois répressives.
Nous, anti anarchistes et prétendus « étatistes »; nous nous battrons avec nos politiciens, pour que la France ne devienne pas (comme vous vous le souhaitez) comme le Brésil.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/30/97001-20140330FILWWW00074-la-police-de-rio-s-empare-de-favelas.phpas.php
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/30/97001-20140330FILWWW00074-la-police-de-rio-s-empare-de-favelas.php
Les favelas sont le fruit d’absence de propriété privée. Vous êtes ici sur un site libéral qui prône justement l’inverse.
Et voilà. Vouloir mettre fin aux réglementations insensées et contreproductives, c’est de l’anarchisme…
Le totalitarisme a de beaux jours avec des gens comme ça…
grabuge: « nous nous battrons avec nos politiciens, pour que la France ne devienne pas (comme vous vous le souhaitez) comme le Brésil. »
Je m’en voudrais de déranger ta petite fête mais avec 5000 milliards d’euro de dette, l’incapacité totale de boucler un seul budget positif depuis 40 ans la France est en faillite. Les 8 millions de pauvres et 6 millions de chômeurs ce n’est que le début. Ce n’est pourtant pas faute d’état, plus de 100’000 lois contenues dans 36’000 pages de code, l’état n’est pas la solution il EST le problème.
En tous cas bravo à tes « politiciens »… 40 année de déficit avec un des taux d’imposition les plus élevés de la planète ce n’est pas à la portée du premier médiocre venu. Il faut du mongolien de compétition, et que dire de ceux qui croient encore au gentil papa politicien les bras chargés de cadeaux gratuit ?
Clap Clap Clap !
« et que dire de ceux qui croient encore au gentil papa politicien les bras chargés de cadeaux gratuit ? »
Bah, rien. Mettons juste le goudron et les plumes de coté pour le jour où la réalité les rattrapera par la peau du cul.
les libéraux ne sont pas des anarchistes (l’anarchisme est d’extreme gauche), la plupart des libéraux (sauf les anarchocapitalistes) ne sont pas pour la destruction de l’état mais prone un état minimal s’occupant des fonctions régaliennes (sécurité, éducation,….). pourqu’il y ait l’économie de marché il faut un état de droit
le probleme de l’état est que contrairement à ce que croit tous les socialistes (de gauche et droite), ce n’est pas quelque chose de bien mais c’est un instrument aux mains de l’élite au pouvoir (ump et ps) qui s’en sert souvent pour ces propres intérets, pour aider ces copains. l’état francais aide les grandes entreprises à créer le monopole. les politiciens viennent presque tous de la fonction publique donc ils ne comprennent rien à l’économie. ce qui crée des richessses c’est l’entreprenariat, et ce qui crée les emplois c’est les pme pas les grands groupes. aujourd’hui, en france, la surtaxation et la surréglementation détruisent les pme et l’entreprenariat. il faut supprimer toutes les niches fiscales ( qui permettent aux grands groupes de payer moins d’impots), il faut arreter la surréglementation ( qui ne sert l’intéret que des grands groupes (qui font du lobbying pour avoir de la réglementation à leur avantage) et qui peuvent se payer des avocats pour détourner les règles à leurs avantages. plus la justice est complexe plus cela avantage les riches. il faut aussi arreter de sauver les banques et les multinationales avec l’argent du contribuable. en vérité ce qu’il faut c’est séparer l’état de l’économie, l’état doit s’occuper des fonctions régaliennes (éducation, sécurité, justice,…) pas de l’économie. les pays scandinaves séparent l’état de l’économie et ce sont les pays les plus égalitaires au monde. les pays qui font cela, sont les pays qui s’en sortent le mieux (autriche, pays bas,…). il faut réformer la fonction publique qui coute bcp trop chère et qui est très incompétente. la france est paralysé par la surrréglementation. le vrai probleme est le capitalisme de connivence, c’est quand l’État soutient certaines entreprises, soit qu’il cède à leur pression par corruption, soit que ce soit de sa part une volonté délibérée à des fins politiques.
» L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. Car, aujourd’hui comme autrefois, chacun, un peu plus, un peu moins, voudrait bien profiter du travail d’autrui. Ce sentiment, on n’ose l’afficher, on se le dissimule à soi-même; et alors que fait-on? On imagine un intermédiaire, on s’adresse à l’État, et chaque classe tour à tour vient lui dire: « Vous qui pouvez prendre loyalement, honnêtement, prenez au public, et nous partagerons. » Frédéric Bastiat
http://minarchiste.wordpress.com/2013/12/19/19-choses-pour-lesquelles-le-gouvernement-est-inutile/
je vous conseille de lire ces articles qui explique ce qu’est le libéralisme: http://www.contrepoints.org/2013/12/22/150897-quest-ce-que-le-liberalisme-2
http://www.contrepoints.org/2013/04/07/120782-oui-le-liberalisme-est-social
Excellent article mais qui mériterait que l’on fasse un peu le lien entre les divers élément évoqués.
Il faut comprendre que le noeud du problème est le dévoiement de la responsabilité imputé par ces multiples intervention et législations étatiques. Les conséquences sont patentes : erreurs personnelles impunies, allocation des ressources inefficaces, conflits sociaux permanents…
Quelques années auparavant quand j’étais livreur (dans une ville moyenne), je commençais mon travail à 18h00 (heure de pointe).
Il y avait un carrefour (souvent en travaux d’ailleurs) ou c’était une vrai horreur, les feux tricolores qui changé toutes les minutes, les gendarmes qui étaient la quasiment tous les jours, sa klaxonner à tout va, etc etc…
Puis un jour tous les feux sont tombés en panne ! Mon dieu quel bonheur, circulation fluide (même aux heures de pointes), moi-même et les autres étions beaucoup moins stressé et ce jour la j’ai du gagner 10 min sur mon temps de trajet…
Constaté également à Drachten (entre autres) :
– les conducteurs roulent moins vite,
– mais ils arrivent plus vite à destination,
– des retours que la ville a, les conducteurs sont plus attentifs et moins stressés.
Parfaitement , rendons la libertés à la société civile…
Pour paraphraser Mme Thatcher, il n’y a pas d’état mais seulement les individus qui le composent. Ça fait longtemps que l’état n’est plus la pour servir mais pour se servir. Tous les fonctions expliques ici servent à faire du travail pour les fonctionnaires qui les administrent. Il ne leur viendra donc jamais a l’idée que la solution au problèmes passe par la suppression de leur fonction.
Les fonctionnaires vous diraient qu’ils agissent au service d’un idéal, le socialisme.
Ce qui est pire que vos accusations de simple égoïsme.
1- Le problème de la PAC c’est que les autres triches aussi, on fait quoi, on accepte de l’import subventionné chez nous?
4- Bof, c’est pas forcément ça qui nous ruines, et c’est utile quand on est sur une route inconnue.
ok pour le reste.
1. Regardez la Nouvelle-Zélande. Ils n’ont plus l’équivalent de la PAC et ils ont multiplié les accords de libre-échange… sachant que tous les pays développés trichent beaucoup plus qu’eux. Les agriculteurs néo-zélandais sont simplement devenus plus productifs depuis que les signaux du marché ne sont plus brouillés par l’intervention de l’État, entre autres raisons.
4. Raison pour laquelle il faut garder les panneaux qui sont des aides à la conduite : virage serré, formation de nids de poule, vitesse conseillée (et non obligatoire), rétrécissement de la voie, passage à niveau, etc.
1- La structure agricole en NZ est excellente: grande exploitation d’un bloc, pas de problème pour changer de type de production etc. La NZ est aussi relativement isolé géographiquement parlant: tout ce qui est production de frais ils sont tranquille niveau concurrence. Pas transposable en France où l’agriculture façonne le paysage et où des pays limitrophe peuvent inonder le marché avec des produits subventionnés en frais.
Et bien entendu je ne parle même pas des lois qui interdisent certaines techniques comme les OGM…
Mais le fait est qu’ils inondent le marché avec par exemple le lait (en poudre notamment). Pourquoi ne sont-ils pas inondés par les industries laitières subventionnées ?
L’isolement géographique de la Nouvelle-Zélande est tout relatif, si on s’attache aux coûts de transport. La plupart des produits frais peuvent être transportés sur de très longues distances. Et ces produits frais sont une goûte d’eau dans la production agricole totale (céréales, produits laitiers, viande, etc.).
La PAC affaiblit considérablement les agriculteurs européens, contribue à la concentration du marché et compense (plus ou moins) ces effets indésirables avec les subventions et autres outils interventionnistes. Sur le long terme c’est un très mauvais pari, car il faudra rattraper ce retard.
Parce qu’ils ont des structures d’exploitations très efficace, c’est tout. Les fermes sont d’un bloc, ce qui permet de faire du mob grazin: les bêtes sont toute l’année dans les près, la production des parcelles est optimales.
Et non les produits frais ne sont pas un goutte d’eau, c’est même le plus gros marché si on additionne légume, viande et produits transformés.
Si on supprime la PAC il faudra desserrer la contraire réglementaire sur l’environnement, je suis pas contre, mais il ne faut pas mentir à nos concitoyen.
L’organisation et l’efficience des fermes néo-zélandaises doivent justement beaucoup à l’abandon des subventions… et de toutes les conditions liées.
Les produits frais qui dépérissent tellement rapidement qu’ils ne peuvent être exportés, par exemple, d’Asie du Sud-Est vers la Nouvelle-Zélande, sont bel et bien un goûte d’eau comparé aux viandes et céréales par exemple.
Une banane est un produit frais, mais il supporte un voyage transatlanique sans problème.
Non, c’est une contingence historique, ils n’ont pas eu besoin de faire de remembrements, les fermes ont toujours étaient grande et d’un bloc. Informez vous sur le sujet.
Mais alors comment se fait-il donc que les fermes américaines ne soient pas encore plus efficientes que les néo-zélandaises ? 🙂
J’aurais commencé par l’école publique, le noeud de l’étatisme, la première et la principale conquête du socialisme.
Il y a plus simple: http://l-ecole-a-la-maison.com.
Je n’ai aussi jamais trop compris la nécessité d’avoir:
– Un ministère de la coopération (pardon, « ministre auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé du Développement » des autres pays)
– Un ministère des Droits des femmes
– Des cantons
– Des tourniquets et des contrôleurs à la RATP et à la SNCF (beaucoup de pays s’en passent très bien)
– Une carte grise à commander en préfecture
Et beaucoup d’autres sans doute.