Regarder les chaînes publiques

L’histoire des masses éclaire le sort des individus d’aujourd’hui, pris dans la subtilité des chaînes publiques.

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France Télévisions (Crédits jean-louis Zimmermann, licence Creative Commons)

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Regarder les chaînes publiques

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 12 avril 2014
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Par Baptiste Créteur.

Le contrôle par la force physique de la population a longtemps permis à ses dirigeants de parvenir à leurs fins. Nombreux sont les monuments construits par des esclaves dans l’antiquité, nombreuses sont les mines exploitées par des esclaves pour enrichir un quelconque souverain. Mais en usant ainsi de violence pour contrôler leurs esclaves, les dirigeants ne pouvaient pas obtenir le fruit de leur travail intellectuel, du moins pas aussi bien. Couteux à maintenir et peu productif comme on le voit en Corée du Nord, l’esclavage par la force a été amélioré en donnant aux esclaves une certaine liberté : ils pouvaient produire sur une terre qui leur était confiée en échange d’une partie de la récolte.

Mais ce système féodal fut rendu moins efficace par les divisions de surfaces, ne permettant pas d’appliquer les techniques plus modernes de production rendant les grandes surfaces plus productives.

Le choix de leur activité fut alors accordé à des hommes désormais plus urbains, la productivité additionnelle générant une nourriture assez abondante pour que les villes se développent. La main-d’œuvre alors disponible contribua au développement de l’industrie, permis par le surplus généré qui pouvait dès lors être investi pour améliorer la productivité et développer de nouvelles productions. Le choix de leur occupation fut alors laissé à ceux qu’il convenait dès lors d’appeler « citoyens » ; ainsi que le choix de leurs maîtres.

Et leurs maîtres se sont rendus compte que la liberté laissé aux citoyens les rendait plus productifs, permettant de dégager par l’impôt des richesses plus vastes. Une mafia n’a pas besoin pour s’enrichir de posséder directement les entreprises et commerces ; il lui suffit de passer, à échéance régulière, pour réclamer une contrepartie aux services rendus aux propriétaires, notamment de « protection ». De la même façon, l’État exige l’impôt, se nourrit de toute activité humaine placée (par lui) sous sa juridiction.

Il offre en échange des services de protection, mais aussi de couverture sociale et d' »éducation ». Les jeunes générations lui sont confiées pour en faire des adultes capables de produire et mener leur vie, mais incapables de voir en lui autre chose qu’un bienfaiteur. Et pour assurer sa protection « idéologique », l’État s’offre les services des intellectuels et artistes qui préfèrent influencer le public que se plier à ses goûts. Et ce n’est pas tout.

En plaçant une partie de la population sous sa dépendance, parce qu’elle travaille pour lui ou dépend plus simplement de lui pour sa subsistance, l’État dispose des meilleurs chiens de garde et veilleurs, prêts à défendre l’ordre établi dont ils dépendent contre toute remise en cause. Ces adorateurs de l’État comprendront aisément que la révélation de leur vrai statut et la remise en cause du rôle de l’État et de son existence en tant que tel sont en leur défaveur, et adoptent leur comportement en conséquence : ils considèreront tout défenseur de la liberté comme un ennemi et, de fait, il l’est. Les amis de la liberté deviennent ennemis de l’État et de la partie de la population qui vit à travers lui.

Pour éviter toute remise en cause du système, des menaces toujours plus nombreuses apparaissent : des terroristes veulent nous attaquer de l’extérieur, des fascistes / racistes / sexistes / bien d’autres encore veulent nous détruire de l’intérieur. Les dirigeants ont une justification de leur existence et une cohorte de défenseurs prêts à en découdre avec ceux qui aspirent à plus de liberté.

Il ne leur reste plus alors qu’à trouver le niveau optimal entre une liberté qui accroît la production et un esclavage (par l’impôt) qui en prélève la plus grande part. Les périodes d’enrichissement de l’État sont précédées de périodes de liberté économique accrue.

Mais les failles existent, et il est possible à chacun de s’élever pour regarder au-dessus de la clôture idéologique ; pour comprendre que nous sommes bien esclaves, et cesser alors de l’être. Car prendre conscience de ce statut et de son illégitimité, c’est le quitter. Voir les chaînes, c’est les briser. Il ne peut y avoir de chaînes privées ; brisons les chaînes publiques.

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  • « Mais les failles existent, et il est possible à chacun de s’élever pour regarder au-dessus de la clôture idéologique ; pour comprendre que nous sommes bien esclaves, et cesser alors de l’être. Car prendre conscience de ce statut et de son illégitimité, c’est le quitter. Voir les chaînes, c’est les briser. Il ne peut y avoir de chaînes privées ; brisons les chaînes publiques. »

    Il est à craindre que la prise GENERALE de conscience arrive trop tard… nous ne sommes pas encore assez nombreux… il faut absolument que les libéraux fassent entendre leurs voix, par tous les moyens possibles et aujourd’hui Internet permet (jusqu’à quand ?) de communiquer à grande échelle… « V pour vendetta » tourne en boucle dans ma tête, ce n’est pas une fiction, c’est la réalité : « ils » ont réussi à laver le cerveau à grandes eaux des cons-citoyens.

    Merci Baptiste Créteur pour vos articles lucides et empreints, malgré les circonstances qui ne s’y prêtent guère, d’optimisme.

  • Il est effectivement urgent de se libérer des chaînes mentales.

    C’est à quoi oeuvre un seul mouvement politique français, honteusement ostracisé par les médias.

    Une mine d’intelligence, un jubilatoire concentré de lucidité… Visitez : http://www.upr.fr/

    • « Il est effectivement urgent de se libérer des chaînes mentales.
      C’est à quoi oeuvre un seul mouvement politique français, honteusement ostracisé par les médias.
      Une mine d’intelligence, un jubilatoire concentré de lucidité… Visitez l’UPR »

      J’ai visité : NON MERCI !

      • Ou un FN bis !

        Populaire (comme son nom l’indique), donc populiste donc démagogique à mort. La réunion des pires idéologies de la droite et de la gauche, donc National-socialiste, enrobée de sucre pour rassembler les mécontents, ratisser large et trouver des bouc-émissaires : c’est la faute aux autres.

        • Une lecture superficielle vous a égarés et conduits à proférer une grave accusation (fausse, et donc diffamatoire).

          Car la complexité et la subtilité de la démonstration ne se laissent pas appréhender en un coup d’oeil.

          Ceux qui fréquentent ce lieu de réflexion sont supposés dotés de nuance et de faculté d’abstraction, loin des slogans et de la pensée prédigérée…

          Les derniers communiqués de l’UPR démontrent à quel point le parti de Mme Le Pen est un usurpateur et opportuniste. Mais il n’est pire aveugles que ceux qui ne veulent pas voir !

          La facilité avec laquelle certains lecteurs succombent ici à la confusion démontrent à quel point l’entreprise de démolition propagandiste fonctionne, en court-circuitant l’analyse dépassionnée.

          Quelle tristesse pour notre pays…

          • Désolé, mais quand on écrit « France » toutes les 2 lignes, c’est qu’on est Nationaliste. Quand on écrit « elle fait également sienne la légitime détermination des Français à garder leur système social », c’est qu’on est Socialiste.

            Aucun pragmatisme, aucune vision libérale, juste de la démagogie Nationale-Socialiste.

            Tout est discutable et il y a toujours une part de vérité qui fait qu’on ne peut nier les problêmes et les frustrations de la population. Je pense qu’il y a beaucoup à redire sur la construction européenne, mais baser un programme sur un simple rejet en accusant l’Europe de tous les mots est démagogique. La seule différence avec le FN est de ne pas traîner encore de casseroles pour n’avoir pas encore nommés explicitement tous les bouc-émissaires.

            Et avec des phrases telles que : « l’entreprise de démolition propagandiste fonctionne », il ne vous manque plus de donner un nom au « lobby » qui en serait l’origine pour assumer pleinement vos références politiques.

          • « Une lecture superficielle vous a égarés et conduits à proférer une grave accusation (fausse, et donc diffamatoire). »

            1. Qu’en savez-vous que la lecture en était superficielle ?
            2. « …une grave accusation fausse et donc diffamatoire. » Bravo ! pour vous, une opinion si elle ne va pas dans votre sens, elle est donc fausse et diffamatoire.
            3. « Quelle tristesse pour notre pays… » en effet !

            Je confirme mon opinion : l’UPR ne vaut pas des clopinettes. Heu… clopinettes ? aurais-je droit à un procès en diffamation ?

    • @ Vadim

      UPR… un concentré de conneries jubilatoires.

      Redistribution des revenus des autres… ça change pas de la spoliation actuelle ! Aucun respect pour la propriété. Socialisme V2.0.

    • CHARLATAN COMMUNISTE DEGAGE

  • Oh, j’aime bien l’image, de très bonne qualité. Pour briser les chaînes oui bien sur, mais attention à ne pas se laisser enchaîner ailleurs, briser n’est pas difficile en soit, c’est de le faire dans la durée qui nécessite une vraie hygiène de vie et de pensée. Cela me fait penser à l’article sur le groupe des alcooliques anonymes, paru il y a peu sur contrepoints, une réflexion très intéressante!

  • Cet article est excellent. Le cheminement au cours de l’histoire limpide.

    Sur les attaques d’ennemis préfabriqués de faux ennemis dont les sexistes…. Quelques remarques puisque je connais bien ce sujet .

    Là ou on ne vous suit plus c’est lorsque vous présupposez que tout défense contre ces ennemis que sont les racistes, sexistes c’est uniquement pour justifier l’interventionnisme de l’état.
    En gros ce que vous êtes en train d’expliquer c’est que ce combat contre le sexisme / racisme / terrorisme et autres n’est qu’un prétexte pour plus de contrôle. Ce sont de faux ennemis.

    Or le sexisme existe et est vécu ou ressenti comme vécu par des millions de femmes. C’est un fait. Donc les femmes veulent que ça change. idem racisme idem peur du terrorisme.

    Donc les politiques agissent créant ainsi, par exemple, le délit d’incitation à la violence ou a la haine contre une personne en raison de son sexe. Ce qui a permis la condamnation d’Orelsan en première instance et on attend impatiemment la décision d’appel http://www.lefigaro.fr/musique/2014/02/18/03006-20140218ARTFIG00149-orelsan-cinq-ans-apres-sale-pute-le-rappeur-repasse-devant-le-juge.php. Si la décision est confirmée des milliers de sites pourront être attaqués.

    Le libéral va y voir une atteinte à la liberté d’expression et de création voir une dérive possible vers plus de contrôle de l’état sur la pensée car beaucoup pensent qu’il faudrait ajouter à la loi l’insulte et l’image manifestement sexiste.

    mais ….

    Si le libéral s’abstient d’expliquer pourquoi laisser faire les propos racistes et les propos sexistes est mieux pour les combattre il ne dépassera jamais le stade où il est actuellement et oui le contrôle va s’étendre.

    Le seul endroit ou je vous rejoins c’est que oui l’état se sert de ces combats pour ensuite d’autres fins que le combat originel. On commence par exemple par censurer des sites pour des combats légitimes (pédopornographie, prostitution, racismes etc..) puis on finira par faire fermer des sites incitant à ne plus cotiser à la sécu ou a la révolte fiscale… c’est certains .. … cette dérive totalitaire est possible voir en l’état des choses inéluctable.

    J’avoue je ne sais pas où mettre le curseur …. la balance des intérêts est compliquée.

    • « Si le libéral s’abstient d’expliquer pourquoi laisser faire les propos racistes et les propos sexistes est mieux pour les combattre il ne dépassera jamais le stade où il est actuellement et oui le contrôle va s’étendre. »

      C’est quoi « le stade où il est actuellement » ?

      Pourquoi toujours ramener dans vos commentaires le féminisme sur le tapis ? Le libéralisme n’a pas de sexe, de nationalité, de drapeau, de religion, de couleur : il exprime la liberté ! Point barre.

    • « Les idées nauséabondes ne sont dangereuses qu’en l’absence d’hommes pour en défendre de meilleures. » – Ayn Rand
      (Homme chez Rand signifie être humain.)

      Vous avez votre réponse. Luttez contre les sexistes, Adèle, en défendant de meilleures idées. Votre cause repose sur vous.

      • j’y travaille puisse ma raison me donner le talent nécessaire ;).

      • La formule de Rand est amusante, mais inexacte. Historiquement aberrante, même.

      •  » ….en l’ absence d’ hommes pour ….. » il s’ agit je suppose d’ une traduction mais pourquoi ne pas user de ces braves mots mixtes  » gens » ou  » personnes « plutot que  » hommes  » c’ est une traduc stupide à mon avis

        • Et ça changerait quoi au sens de la phrase ? Ça la rendrait soudain terriblement intelligente, ou juste gay-friendly ?

          • D’ abord la traduc n’ est pas de Creteur je suppose
            ici il y a une possible CONFUSION entre : homme au sens sexué male et l’ autre définition : etre humain càd male et femelle , c’ est pourquoi usez de mots tels individu , personne etc .. est préférable ds certains cas nous avons une palette , une richesse de mots disponibles utilisons les !

    • Adèle, je vois que tu n’en loupes jamais une pour nous ramener à la face ton féminisme actif.

      Tu ne sembles pas comprendre que les mots se combattent avec des mots et non avec des lois pour faire taire les mots. D’ailleurs toutes ces lois se retournent contre leurs auteurs puisque des humoristes bien comme il faut sont traînés en justice et s’en offusquent… bien fait.

      D’après toi il faudrait des lois pour que les femmes (les noirs, les nains, les handicapés etc…) soient bien traitées par certains… Comment alors reconnaîs-tu tes ami(e)s ?

      • @gameover

        Sur le sexisme uniquement puisque c’est que qu’aborde incidemment l’article. Pourquoi des lois au risque qu’elles se retournent contre nous ?

        N’oubliez jamais d’ou vient le mal. L’état à le monopole de la coercition et de l’agression. Une femme qui est agressée par des gestes ou propos sexistes elle a quoi comme solution à part la loi ? AUCUNE. Insulter à son tour au risque de se prendre une baffe mettre une baffe au risque de s’en prendre une plus forte ? Non seulement c’est interdit mais en plus le combat est déséquilibré.

        Donc la loi et la justice et donc la condamnation des propos sexistes et les tribunaux.

        Vous voulez pas que j’en appelle à la loi pour me défendre. Ok donnez moi la possibilité de me défendre seule. Sinon ne vous plaignez pas que je cherche une solution par la loi.

        Réfléchissez et vous verrez qu’on est pas loin du propos initial de l’article voir même qu’on est au coeur. Nous sommes devenu(e)s des esclaves le jour où nous avons remis à d’autres le pouvoir de nous défendre à savoir au législateur, aux juges et à la police.

        • Procure toi une arme à feu, bon sang !

        • « Une femme qui est agressée par des gestes ou propos sexistes elle a quoi comme solution à part la loi ? AUCUNE. Insulter à son tour au risque de se prendre une baffe mettre une baffe au risque de s’en prendre une plus forte ? Non seulement c’est interdit mais en plus le combat est déséquilibré.  »

          Si la scène se passe en privé : ne plus fréquenter ce genre d’individu.
          Si la scène se passe en public : l’homme en question montre en public qu’il est un connard sexiste, il n’y a même pas besoin de répondre.
          Si l’homme devient violent : là on est dans le cas d’une agression physique et on peut porter plainte que l’on soit un homme ou une femme.

        • « j’y travaille puisse ma raison me donner le talent nécessaire ;). »

          si raison t’y donne + talent, faut pas hésiter : il n’y a pas longtemps, « libertarien en colère » t’invitait à un dîner le mercredi… je pense que tu devrais t’y rendre. Et surtout arrêter de nous scier, nous les femmes… parce qu’en réalité, tout ce que tu obtiens avec tes raisonnements débiles, c’est de nous discréditer.

        • Adèle : Donc la loi et la justice et donc la condamnation des propos sexistes et les tribunaux.

          Chaque fois que tu écris c’est pour réclamer plus de barbelés et de miradors.

          Tu ne veux pas aller polluer libé plutôt ? Tu y retrouveras tous tes collègues flicaillon et vous pourrez discuter chiffons entre vous. Comment sera la collection printemps pour les uniformes rayé, toussa…

          • llmryn : à force d’habitude beaucoup pensent que la société n’est pas capable de s’organiser sans l’état et ses lois et ils sont ainsi prêts à laisser un peu de liberté pour de la sécurité sans se rendre compte que LA liberté n’est qu’une et indivisible et qu’ils y laisseront ainsi LA liberté en entier.
            Et en perdant cette liberté ils perdront la sécurité que leur confère cette liberté.

            Je pense qu’il faut plutôt les en convaincre que de les envoyer sur les forums de libé ! 🙂
            S’ils sont venus ici c’est qu’ils ont déjà fait une partie du chemin.

            • gameover: « Je pense qu’il faut plutôt les en convaincre que de les envoyer sur les forums de libé ! 🙂 »

              Avec Adele, une bonne dizaine de contributeurs ont tout essayé, elle hait les hommes, vit dans un monde fantasmagorique d’oppression machiste et arrange la réalité et les mots à sa convenance. Elle se déclare libérale mais applaudi des sites militants qui visent ni plus ni moins à criminaliser l’homme et réclame message après message que l’état intervienne pour les mettre aux pas comme tu as pu le constater.

              Ça ne relève clairement pas de la raison ni du libéralisme.

        • Je vois pas ou on est pas d’accord.

    •  » …On commence par exemple par censurer des sites pour des combats légitimes (… prostitution, racismes etc..) »

      La prostitution sans proxénétisme n’est du ressort de l’état. L’état n’a pas a s’occuper d’un libre accord entre adultes consentants.

      Quant au racisme, la liberté de parole devrait être totale tant qu’il n’y a pas d’incitation à la violence.
      Même si pour un libéral le fait de regrouper les individus par couleur de peau, par classes sociales, par religion est une connerie, je défends la possibilité pour le plus abruti des racistes d’exprimer ses préférences.

  • Regarder le journal de France 2 c’est cautionner une société socialiste

  • « Les chaines de l esclavage » « le peuple forge ses fers » c est du Jean Paul Marat il y a 2 siecles..
    UPR,UHT..pour la pasteurisation c est ok.

  • « Quand vous avez tout pris à un homme, il ne vous appartient plus. »
    Alexandre Soljenitsyne

  • C’est marrant, en lisant le titre du billet de Baptiste Créteur, j’ai eu l’impression d’avoir affaire à un article qui décrirait la machinerie des médias audiovisuels d’Etat, France Télévision & Cie. D’autant plus drôle que l’article parle des « chaînes publiques » qui emprisonnent les esclaves que nous serions depuis la nuit des temps. Pas faux même s’il y eut à toute époque des êtres libres ! Il n’empêche que la métaphore est bien faite car nos nouvelles chaînes sont bien sûr les médias d’Etat, dont tous ceux qui veulent se libérer de la pensée unique totalitaire (la sphère de la pensée Pravda chez nous) ont bien compris qu’il fallait dorénavant éviter d’ouvrir leurs fréquences (F)rance Télévision 2,3,4,5,Ô, Radio (F)rance et éviter de lire les médias de papier qui sont leurs pendants, Le Monde et le Nouvel Obs. (le VIè arr. en fait qui n’en sort jamais et qui n’observe plus le monde ), Libération, Marianne et L’humanité (les trois médias qui enchaînent l’humanité au communisme) en prétendant libérer le peuple… La Liberté Guidant Le Peuple de Delacroix avait quand même une tout autre allure que ces escrocs fossoyeurs de la liberté.

  • Je ne veux pas être un esclave ! Et je prépare mon exil intérieur.
    Merci Baptiste pour cet article, limpide, concis.

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