Par Corentin de Salle, depuis la Belgique.
Tous ceux qui aspirent à un « retour aux vraies valeurs de la gauche » aspirent en réalité – généralement sans le savoir – à une gauche totalitaire. La montée en puissance du PTB GO dans les sondages (il talonne désormais Ecolo et le FDF) est une très mauvais nouvelle. Elle trahit la propagation d’idées liberticides au sein de la population. Cette percée pénalise certes le PS mais ce serait un calcul électoral à courte vue que de s’en réjouir. Fondamentalement, je distingue, pour les besoins de la démonstration, entre deux formes de gauche : la gauche totalitaire et la gauche parasitaire. Les deux sont nocives aux libertés mais la première beaucoup plus que la seconde.
La gauche totalitaire (PTB, Vega, Union des gauches, etc.) conduit immanquablement à la destruction des libertés, la violence et la misère. L’histoire du XXème l’a amplement démontré sur maints continents, sous toutes ses formes et dans quasiment tous les contextes imaginables. Peu importe ici que les tenants de ce mouvement se revendiquent ou pas de ces régimes totalitaires. Peu importe même qu’ils rejettent sincèrement ces derniers. Je ne pense même pas que les candidats de ces formations soient des Staline ou Pol Pot en puissance. Personne ne désire le goulag. Dans l’histoire de la gauche totalitaire, la première génération de cadres est souvent composée de nombreux démocrates qui se font déborder par la suite. Peu importe que ces derniers se revendiquent des libertés fondamentales : quand on attaque les libertés économiques, on attaque le socle qui supporte et finance l’exercice des libertés politiques.
Je nomme gauche « parasitaire » celle qui, comme le PS et autres formations de gauche, ne peut persister que dans une économie de marché (fortement dénaturée il est vrai). Sans économie de marché, pas d’État-providence. Sans recettes fiscales abondantes et sans administration pléthorique, impossible de distribuer rentes, subsides, allocations, emplois et protections qui assurent la force électorale de la gauche parasitaire. Ce faisant et paradoxalement, cette gauche menace constamment cet État-providence. Tout l’art est toujours ici pour elle de savoir jusqu’où ne pas aller trop loin : si l’État fait faillite, la gauche parasitaire disparaît elle aussi. Ceci explique que, par instinct de survie, la gauche parasitaire doit parfois consentir à des réductions de dépenses et à adopter des politiques vaguement libérales (tout en les dénonçant avec force dans un exercice schizophrénique où l’Europe, le MR, les riches, etc. sont désignés comme les boucs émissaires).
Cher auteur, j’ai retouché votre texte pour qu’il s’applique à l’ensemble des pays européens, merci à l’avance de pardonner mon audace 🙂
Par Corentin de Salle, depuis l’Europe.
Tous ceux qui aspirent à un « retour aux vraies valeurs de la gauche » aspirent en réalité – généralement sans le savoir – à une gauche totalitaire. La montée en puissance de la gauche des partis Socialistes dans les sondages (il talonne désormais Ecolos et ultra-droite) est une très mauvaise nouvelle. Elle trahit la propagation d’idées liberticides au sein de la population. Cette percée pénalise certes le PS mais ce serait un calcul électoral à courte vue que de s’en réjouir. Fondamentalement, je distingue, pour les besoins de la démonstration, entre deux formes de gauche : la gauche totalitaire et la gauche parasitaire. Les deux sont nocives aux libertés mais la première beaucoup plus que la seconde.
La gauche totalitaire (Parti communiste, Union des gauches, etc.) conduit immanquablement à la destruction des libertés, la violence et la misère. L’histoire du XXème l’a amplement démontré sur maints continents, sous toutes ses formes et dans quasiment tous les contextes imaginables. Peu importe ici que les tenants de ce mouvement se revendiquent ou pas de ces régimes totalitaires. Peu importe même qu’ils rejettent sincèrement ces derniers. Je ne pense même pas que les candidats de ces formations soient des Staline ou Pol Pot en puissance. Personne ne désire le goulag. Dans l’histoire de la gauche totalitaire, la première génération de cadres est souvent composée de nombreux démocrates qui se font déborder par la suite. Peu importe que ces derniers se revendiquent des libertés fondamentales : quand on attaque les libertés économiques, on attaque le socle qui supporte et finance l’exercice des libertés politiques.
Je nomme gauche « parasitaire » celle qui, comme le PS et autres formations de gauche, ne peut persister que dans une économie de marché (fortement dénaturée il est vrai). Sans économie de marché, pas d’État-providence. Sans recettes fiscales abondantes et sans administration pléthorique, impossible de distribuer rentes, subsides, allocations, emplois et protections qui assurent la force électorale de la gauche parasitaire et fonctionnariale. Ce faisant et paradoxalement, cette gauche menace constamment cet État-providence. Tout l’art est toujours ici pour elle de savoir jusqu’où ne pas aller trop loin : si l’État fait faillite, la gauche parasitaire disparaît elle aussi. Ceci explique que, par instinct de survie, la gauche parasitaire doit parfois consentir à des réductions de dépenses et à adopter des politiques vaguement libérales (tout en les dénonçant avec force dans un exercice schizophrénique où l’Europe, les riches, etc. sont désignés comme les boucs émissaires).
Cher Auteur,
Je vous remercie de dénoncer avec beaucoup de sang-froid, ce à quoi mènerait une politique authentiquement socialiste.
Je ne doute pas que le Socialisme aime l’Humanité et qu’elle veut notre bonheur mais les moyens qu’elle préconise ne peuvent absolument justifier la finalité.
Le Totalitarisme c’est le contrôle total de la société sous tout ses aspects de la société civile, aspect politique, économique et culturel. La domination de la société par un Etat, aussi bienveillant soit il, m’est inacceptable. Même sans violence physique, la violence morale et intellectuelle qu’elle nous imposerait nous pousserait a) à la résignation b) à la révolte c) à l’exil.
C’est ce qui m’a effrayé, il y a quelques années dans le programme du Front de Gauche. Pas de façon éclatante ou avoué, car ils souhaitent réellement une société meilleure mais leur définition de l’Humain n’a rien à voir avec ce que nous, Humains, sommes réellement.
Le Socialisme me fait l’effet aujourd’hui d’une maladie mentale avec pour principales symptômes, des hallucinations, de la paranoïa, un déni de la réalité couplé avec une échappée dans un monde onirique.
Jean-Luc Mélenchon et ses camarades sont des fous bienheureux.
Quant à la Gauche parasitaire, ce à quoi ils nous mènent n’est pas aussi pire (à savoir une société d’économie mixte) mais je ne peux pas leur pardonner d’être au contraire pleinement conscient de ce qu’ils font. Ce sont des sociopathes de haut niveau. Des criminels qui se parent des couleurs de la France et de L’Europe.
*des fous bienheureux
Excellent article.
Il me fait marrer d’écouter les harangues d’un Mélanchon, subtiles logorrhées de mots creux, populistes,
et l’interview qu’il accorde ici à des médias spécialisés, dont ce pointeur :
(*) http://www.marianne.net/Melenchon-Hollande-et-Valls-seront-punis-par-ou-ils-ont-peche_a238154.html
Plus près de nous le même et la LCR française ont trouvé leurs parfaits clonés en ces
– Raoul H. (*) ,
(*) http://blogs.lecho.be/carnets_politiques/2014/04/-ps-et-ecolo-ont-trahi-le-peuple-de-gauche-.html
– un Vincent Decroly (**),
(**) http://www.lesoir.be/512674/article/actualite/fil-info/fil-info-belgique/2014-04-04/vincent-decroly-tirera-liste-vega-aux-elections-europeennes
– sans oublier ces adeptes d’une Ligue communiste révolutionnaire (***), etc.
(***) http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php
Tous ont un commun l’exploitation de la crédulité d’un % de frustrés, de dogmatiques rigides, et de fous.
Au fond leurs méthodes s’identifient à celles de l’extrême-droite, sans que nos médias en sourcillent ?
Hollande est psychorigide, il ne peut que détruire l’état providence, il est incapable de faire machine arrière même temporairement. Je m’en réjouis ! Il est également lâche et recule déjà devant le FdG et la CGT-FO
» Je ne pense même pas que les candidats de ces formations soient des Staline ou des Pol Pot en puissance » Je vous trouve bien gentil, il ne le sont pas uniquement parce que les circonstances historiques ne leur permettent pas d’ exprimer leur talent. Sans Hitler les milliers de Kapos qui ont géré les camps de la mort seraient eux aussi restés toute leur vie de bons pères de famille. Dans l’ Europe communisée qui était le rêve de Staline je pense que les gardiens de camp français auraient été les pires…
ASSOCIATION POUR LA MEMOIRE DES CRIMES HISTORIQUES ET ACTUELS DU COMMUNISME: https://www.facebook.com/pages/AMCHAC/166611226830060
le fascisme comme le nazisme sont des national socialistes. c’est d’extreme gauche. ce n’est qu’apres la seconde guerre mondiale que l’on a dit que c’était d’extreme droite par opposition au communisme. ce qui différencie le communisme du nazisme et fascisme est son internationalisme alrs que le nazisme, fascisme sont nationalistes. mussolini a été rédacteur en chef d’un journal socialiste
lisez la route de la servitude d’Hayek qui montre comment le socialisme mène au nationalisme. le socialisme est l’antichambre du totalitarisme….
petite histoire (pour vous montrer la mentalité des communistes et socialistes): Le questionnaire de Lénine:
Camarade, si tu avais deux maisons, tu en donnerais une à la révolution ?
– Oui ! Répond le camarade.
Et si tu avais deux voitures de luxe, tu en donnerais une à la révolution ?
– Oui ! Répond de nouveau le camarade.
Et si tu avais deux millions sur ton compte en banque, tu en donnerais un à la révolution?
– Bien sûr que je le donnerais ! Répond le fier camarade.
Et si tu avais deux poules, tu en donnerais une à la révolution?
– Non ! Répond le camarade.
Mais … pourquoi tu donnerais une maison si tu en avais deux, une voiture si tu en avais deux, un million si tu avais deux million … et que tu ne donnerais pas une poule si tu en avais deux ?
– Mais, camarade Lénine, parce que les poules, elles, je les ai !!!!
Moralité :
« Il est toujours très facile d’être socialiste avec la propriété, le travail et l’argent des autres ! »
C’est pour ça qu’on est socialiste ou qu’on le devient.
C’est comme ça que les recruteurs appâtent les envieux, les fainéants, les gens à la moralité douteuse.
http://www.contrepoints.org/2011/01/06/10334-etre-de-gauche-intolerant-et-peu-genereux
http://www.contrepoints.org/2011/04/13/21001-radins-envieux-racistes-et-intolerants-les-socialistes-et-les-anticapitalistes
http://www.contrepoints.org/2010/10/04/2621-gauche-intolerance-generosite-droite-liberalisme
http://www.contrepoints.org/2014/11/15/188253-le-socialisme-amene-t-il-les-gens-a-agir-plus-moralement
« La gauche, c’est une salle d’attente pour le fascisme. « Léo Ferré
je vous conseille de lire : « La mentalité anticapitaliste » de Ludwig von Mises.
la gauche selon les pays peut être très différente mais la plupart des partis de gauche ont ceci en commun: ils sont persuadés d’être le Bien, de posséder l’unique Vérité. ces gens veulent imposer leur vision du monde à toute la société. ils veulent imposer la pensée unique. la gauche a clairement des tendances fascistes. les gens de gauche adorent utiliser les arguments ad hominem (racisme, fascisme, nazisme, ou bien ici avec la ploutocratie).
World Giving Index : plus un pays est socialiste, moins les gens sont généreux. La France est bien entendu dans les derniers