Quels sont les effets de l’immigration sur le marché du travail ?

L’immigration peut avoir des effets divers sur le chômage selon l’horizon temporel étudié, la situation des travailleurs ou le degré de flexibilité du marché du travail.

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Quels sont les effets de l’immigration sur le marché du travail ?

Publié le 20 avril 2014
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Par Sylvain Fontan.

L’effet de l’immigration sur le marché du travail est un sujet qui revient régulièrement à chaque période de difficultés économiques.

Le réflexe pavlovien consiste en substance à dire qu’en supprimant l’immigration le chômage diminuera. L’hypothèse sous-tendue par cette idée est que les immigrés seraient la cause du chômage en prenant le travail des natifs. La réalité est plus complexe que cela. Il convient de souligner que l’immigration peut avoir des effets divers sur le chômage selon l’horizon temporel étudié et selon la situation des travailleurs.

Également, le degré de flexibilité du marché du travail et les contraintes législatives peuvent influer sur le lien entre immigration et marché du travail.

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La situation particulière des immigrés sur le marché du travail

En ce qui concerne l’Europe, les statistiques sont très claires à ce sujet. À l’exception de quelques cas particuliers tels que la Pologne ou la Hongrie, le taux de chômage des travailleurs immigrés est supérieur à celui des natifs (les autochtones). En effet, le taux de chômage des populations immigrées excède en moyenne de 70 % celui des autochtones.

Il convient cependant de relativiser cette statistique car les travailleurs immigrés ont une propension plus élevée à occuper des emplois non déclarés. Dans les faits, un taux de chômage plus élevé ne signifie pas nécessairement un différentiel de taux d’emploi si important.

Les écarts de chômage entre ces deux populations s’expliquent essentiellement par des caractéristiques différentes qui influencent la productivité et l’employabilité des populations. De plus, certains travailleurs étrangers font parfois face à une discrimination à l’embauche. En pratique, la propension au chômage diminue globalement avec le niveau de qualification quelle que soit la catégorie de la population : immigrée ou autochtone.

Cependant, à niveau de qualification égale, il convient de souligner que les populations immigrées subissent des taux de chômage plus élevés que les autochtones. L’écart est en partie lié à des pratiques discriminatoires mais les raisons sont plus complexes. En effet, parmi les non diplômés, la population immigrée n’ayant jamais été scolarisée est plus élevée. Également, une part de cet écart s’explique par un niveau de qualification effectif plus faible dans le contexte du pays d’accueil, les compétences acquises dans le pays d’origine ne correspondant pas forcément aux besoins et n’étant parfois peu transférables. Enfin, notons que le degré de maitrise de la langue n’est parfois pas suffisant, tout comme l’intégration des us et coutumes de travail. Au final, cette situation particulière participe à faire augmenter les taux de chômage nationaux, sans pour autant peser sur l’emploi des autochtones.

 

Les impacts de l’immigration sur le marché du travail à court et moyen terme

À court terme, le marché du travail se caractérise par la présence d’un salaire minimum contraignant et rigide.

Dès lors, sur un marché du travail contraint et peu flexible, l’augmentation de l’immigration accroît l’offre de travail (demandeurs d’emploi) sans augmenter la demande de travail (nombre d’emplois disponibles). Cela se traduit à court terme par une augmentation du niveau (nombre de chômeurs) et du taux de chômage (proportion de la population active qui est au chômage). En effet, l’augmentation de l’immigration se traduit par un accroissement du nombre de travailleurs sans pour autant que cela n’affecte le niveau d’emploi car les niveaux de salaires sont fixés (rigidité). L’afflux de travailleurs se traduit donc par une augmentation du chômage car un même nombre d’emplois doit être réparti entre un plus grand nombre de travailleurs. Dans ce cadre, les économies dont le marché du travail est rigide (à commencer par la France) sont les plus touchées. Inversement, des économies telles que les États-Unis, où le marché du travail est plus flexible, sont moins touchées par ce phénomène.

Toutefois, cette augmentation du taux de chômage est transitoire. L’augmentation du chômage lié à la hausse de l’immigration modère les revendications salariales. Dès lors, les salaires diminuent ainsi que les prix. La demande de biens et de services est alors stimulée, ce qui contribue à diminuer le niveau de chômage. L’effet négatif initial de l’immigration sur le chômage est alors annulé. L’effet de la hausse de l’immigration aura été la nécessaire diminution des salaires et des prix pour permettre aux différents marchés de s’adapter à cette évolution des conditions.

Soulignons que cette adaptation est d’autant plus rapide que la législation permet aux prix et aux salaires de s’ajuster. Plus la législation et les marchés sont rigides, plus l’effet transitoire de court terme pourra évoluer vers un effet transitoire de moyen terme. Enfin, l’augmentation de la population active liée à l’afflux d’immigration accroît la probabilité pour un employeur de pourvoir un poste vacant. Dès lors, le coût lié à un poste inoccupé, au temps et à l’énergie dépensés pour pourvoir ce poste diminue.

 

Les impacts de l’immigration sur le marché du travail à long terme

L’effet immédiat de l’immigration est l’augmentation de la taille de la population active.

Évaluer l’impact de l’immigration sur le taux de chômage s’apparente à regarder les liens entre taux de chômage et accroissement de la population active. Il apparaît que dans ce cadre l’immigration d’un certain type de travailleurs peut augmenter le chômage des travailleurs autochtones du même type mais de façon localisée et modérée notamment en Europe où les marchés du travail sont les plus rigides (protection de l’emploi plus élevée etc.) et où les travailleurs sont les moins mobiles. De par ses caractéristiques de fonctionnement le marché du travail américain présente quant à lui une meilleure capacité d’absorption en matière d’impact sur le chômage.

Une économie crée des emplois en fonction du nombre de personnes vivant sur son territoire du fait entre autre de leur consommation. Étant donné que les immigrés viennent accroître la taille de la population active, ils viennent également contribuer à accroître le nombre d’emplois proportionnellement à la taille de leur communauté. La croissance potentielle du pays à long terme s’en trouve donc positivement impactée.

Il convient de garder à l’esprit que l’immigration permet de pallier certains besoins en main-d’œuvre d’une économie. En effet, l’immigration est une réponse au vieillissement démographique et au financement de la protection sociale des économies développées et industrialisées. Elle peut également permettre d’améliorer la croissance économique, à fortiori si elle se constitue d’une main d’œuvre qualifiée. Enfin, l’immigration est une solution pour lutter contre les difficultés de recrutement dans certains secteurs.

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  • franchement, le coup de pallier à un manque de main d’oeuvre par l’immigration alors qu’il y a 20% de chômage chez les jeunes, c’est gonflé…

  • encore un vendeur des bienfaits de l’immigration !

    pendant que nous exportons nos talents et nos bacs + 5, nous importons des bacs – 5 ……….qui vont « enrichir » la France. Ben voyons !

    vous le dites vous même, l’immigration tire les salaires vers le bas. Seriez vous un membre du MEDEF ?

    De nombreux emplois ne seraient pas pourvus !? Pensez vous que les français soient des paresseux, ou est-ce les conditions de travail et les salaires de ces emplois peu qualifiés qui rebutent les français ?

    Combien de chômeurs en France ? 5 ou 6 millions ? Au moins ! 20% de notre jeunesse est au chômage. vous affirmez que nous avons besoin de cette immigration ?

    L’absence de croissance en France ne permet pas de résorber le chômage. L’arrivée de 200 à 250 000 immigrants chaque année (soit l’équivalent d’une ville comme Rennes ! ), ne peut que mécaniquement augmenter le nombre de chômeurs.
    Plus de 80% des budgets sociaux sont dévorés par l’immigration.

    Dites nous donc ce que nous coûte cette immigration ?

  • Il serait intéressant de connaitre les expériences personnelles de l’auteur avec l’immigration extra européenne … que sait il exactement ? la théorie c’est bien jolie mais la réalité est toujours différente mais il faut pratiquer pour comprendre , et là ..

    • A.B.C, Petitjean, Enjoy, on se demande pourquoi vous lisez le journal. Vous arrivez avec des certitudes et vous repartez avec les mêmes. Vous commentez sans dire un seul mot des arguments que vous avez lu. En quoi sont-il infondés ? Cela ne vous intéresse pas. Avez-vous même lu un seul mot de ce que vous avez lu ? On pourrait en douter. Voilà un article solide, argumenté, qui démontre que les problèmes de l’immigration sont réels à un moment donné, mais qu’à terme, non seulement ils s’arrangent, mais de plus, ils contribuent à résoudre les problèmes du pays d’accueil. En réponse, que des sornettes, voire des éructations. Pourtant, si vous venez ici, c’est peut-être que vous vous vivez un tout petit peu comme des libéraux, c’est-à-dire une tendance ultra-minoritaire dans ce pays. La foule des nationalistes bornés et des racistes nauséabonds vous manquerait-elle? J’espère que vous ferez à ce commentaire un meilleur sort qu’à l’article et que vous vous donnerez la peine de le lire avant de vous mettre à hurler. Relisez donc l’article aussi, tant que vous y êtes.

      • Bien.Sans discuter des problèmes civilisationnels liés aux caractéristiques culturelles de certains nouveaux arrivants, vous n’ y voyez pas la moindre pyramide de Ponzi, dans cette logique très « humaniste » de sauvetage des caisses de retraite des français ?

        • Cool, on a trouvé encore un qui a compris la mécanique causale de la société ! Vous devriez postuler à un poste d’ingénieur social, ingénieur des âmes ou de grand timonier…

          Franchement ces théories abstraites…

          C’est lassant, tous ces gens qui dénoncent des soi disant problèmes qu’il prétendent percevoir… Encore hier, j’ai fait le tour des librairies à Bruxelles, j’y ai pu voir une chiée de livres qui disent que touvamal, lasociétéhèmalad, célafota…(surtout du libéralimse et du kapitalimse machin), kefèlétat?, etc, Les Alain Saral, les Machié, les Paul Juron… je me demande si c’est pas justement ça le problème…

          Alors, développez-nous ces soi disant problèmes civilisationnels, ses lois, leur mécanique…

          • Et à part ça?

            Pour votre dernière phrase, j’ aime bien les types comme vous qui ont besoin d’ une thèse de 300 pages pour admettre l’ existence d’ un fait.

            • Quand on me parle de fait, j’aime bien qu’on me le montre plutôt que de se contenter d’élucubrations.

              Vous confondez AMA vos convictions et les faits. Tout comme les socialistes pensent sincèrement que les inégalité sont injustes, que la richesse de l’un se fait sur la pauvreté de l’autre, que les impôts créent la richesse, qu’il faut relancer la demande…

              Enfin, si vous pouviez vraiment me démontrer l’existence de ce supposé fait, je pense que vous me le montreriez rapidos, vous permettant ainsi de me clouer le bec.
              Au lieu de cela, vous faites de l’ad personam.

            • http://www.lacartodusamedi.fr/2012/11/immigration-delinquance.html
              Vous n’êtes pas obligé de regarder si ça vous fait mal aux yeux ou si la source vous disconvient.
              Il est aujourd’hui incongru de circonscrire les bienfaits ou non de l’ immigration à l’ économie tant les problèmes corollaires sont tangibles pour qui ne souhaite pas voir sa culture balayée à vitesse V par sa classe politique socialiste.
              Vous critiquez les socialauds sans vous rendre compte que vous êtes leur « idiot utile » en confondant étatisme et souveraineté culturelle
              Quand on me parle d’ élucubrations, j’ aime bien avoir un contre-argumentaire étayé par du réel.

      • Votre commentaire de bisounours engoncé dans vos certitudes est à vomir , j’ai lu et j’affirme que ces théories basés sur des chiffres fallacieux ne sont qu’enfumage .. et vous que dites vous hormis des insultes ?

      • Est-ce que ceux qui ont fait l’étude ont réussi à recréer exactement la Terre où chaque chose est exactement pareille que sur notre Terre à l’exception de l’immigration pour comparer et prendre les mesures ?
        De plus, de quelle immigration on parle ? Toute ?

        Sinon, en vieillissant, un homme coute de plus en plus cher en soins de santé et en retraite.
        En suivant la logique des couts de l’immigration, il faudra à terme instaurer un age limite ou virer les vieux… Non ?

  • La caractéristique de l’immigration en France est d’être de peuplement (85% des entrées sur le territoire pour des motifs familiaux et asile, source INSEE) et non de travail (15% des entrées). Cette immigration peu compétitive économiquement est très largement subventionnée par l’état et pèse donc lourdement sur les comptes de la nation de par les ressources allouées en logement, éducation, justice, revenus sociaux. Aussi elle contribue à gonfler fortement la demande en besoins administratifs sans augmenter la compétitivité de la France dans la mondialisation. Au final cette immigration n’enrichit que les oligopoles para-étatiques qui vivent de la rente intérieure (BTP, énergie, banques, telecoms) tout en accroissant la demande en biens de consommation bénéficiant aux multinationales étrangères compétitives ce qui accroît ainsi le déficit commercial français.
    http://echoalpha.fr/

  • Votre analyse est foncièrement fausse .Elle date statistiquement après guerre?Car là oui ,nous manquions de mains d’oeuvre pour rebâtir une France détruite par 6 années de guerre, mais en 2014 vos donnés sont erronées !Comment pouvez vous affirmer que les français n’acceptent pas un travail subalterne, sur quel critère? Alors que nous savons tous que l’immigration de masse que nous subissons contre notre volonté ,détruit notre système de protection social? J’arrête là car votre analyse n’est que de la propagande de bas étage pour que nous acceptons encore plus d’étrangers sur notre territoire afin de satisfaire les lobbys d’un certain gouvernement au détriment des nôtres!

    • Kamarade heitz, votre système de protection sociale n’a pas besoin d’immigration pour se détruire.
      Il le fait très bien tout seul, comme chaque système socialoide.

      Pire, il empêche les immigrés de s’intégrer, de trouver du travail par sa rigidité et aboutit à ce qu’ils soient perçus comme des profiteurs et la cause des problèmes.
      Le socialisme, à la différence du libéralisme, n’a jamais toléré ce qui n’est pas conforme à une norme sociale et finit toujours par chercher à les liquider parce que devenant des charges pour la société. A force de tout politiser dans la société, tout ce qui autrefois existait sans problème peut finir par devenir une charge.
      Ce fut le cas en Allemagne des Tzigane qui étaient parias parce que sous de la norme et des Juifs parce que au dessus de la norme…

      Il n’y a pas de nombre prédéfini d’emplois, mais des prix qui s’ajustent afin que l’offre et la demande se rencontrent. Ce n’est donc pas une question de pénurie d’emploi.

  • L’auteur écrit ceci: « L’augmentation du chômage lié à la hausse de l’immigration modère les revendications salariales. Dès lors, les salaires diminuent, ainsi que les prix. La demande de biens et de services est alors stimulée, ce qui contribue à diminuer le niveau de chômage. »

    La diminution des salaires n’entraîne pas une diminution des prix. Seule la concurrence est le moteur prépondérant d’une diminution des prix.
    Les salaires ne sont qu’une variable de fixation d’un prix.
    La baisse des salaires elle est concrète, et contribue au contraire à affaiblir la demande. Affirmer que la baisse des salaires entraîne de la croissance est une erreur.

    • Cependant, si le prix baisse plus que les couts de prod, il y a des pertes. Celles-ci purgent du marché une partie de l’offre qui soutient le moins la compétition, provoquant la hausse des prix, permettant ainsi des gains pour ceux qui restent.
      Alors, oui, une baisse des salaires est une condition à la baisse des prix.

  • Un article sur l’immigration qui parle surtout des bienfaits du libéralisme à savoir résoudre des problèmes !
    L’auteur pourrait (va?) exactement nous sortir le même article en partant du réchauffement climatique (virtuellement) avéré, du peak oil, de l’arrivée des robots, et pourquoi pas, l’abandon des politiques coercitives contre les addictions (drogues…) !

    Moi, je ne suis pas contre…

    Mais on voit tout de suite les limites : tout est relatif, sans aucune portée réelle (quel cadre ? France, Europe, pourtour d’Europe, Monde ???), d’un optimiste certain, les améliorations corrélées à une doctrine (le libéralisme) sans véritable preuve.
    Si le libéralisme, c’est « faire confiance au genre humain », je ne suis pas contre.

    • La question n’est pas de se demander si l’absence d’intervention politique et de réglementations va résoudre les problèmes, dont la plupart sont fortement exagérés, mais si l’intervention politique et la réglementation vont les résoudre…
      N’inversez pas la charge de la preuve.

      Je suis malade, mon médecin veut me faire une saignée dans l’intention de me guérir.
      1/ Le principe de charge de la preuve veut que ce soit celui qui veut faire la saignée qui démontre qu’elle est valide et pas celui qui remet la solution en question.
      2/ L’existence du problème (Maladie) et l’intention de la solution (intention de guérir) présentée ne valident pas la solution.

    • « Si le libéralisme, c’est « faire confiance au genre humain », je ne suis pas contre. »

      L’étatisme exige d’y faire encore plus confiance.
      Le monde est rempli de cons, de salopards, de cupides… Le libéralisme tolère que ces gens soient libres là où l’étatisme les mène au pouvoir…

  • Bonjour,
    À cet instant, je n’ai pas lu tout l’article mais j’observe deux petits problèmes :
    – l’article n’a pas de source ce qui est rare pour Contrepoint.
    – comme tous les articles sur l’immigration, l’auteur fait de nombreux bonds entre des analyses au niveau européen puis d’un pays à l’autre sur tel ou tel point. Or, le problème est que l’effet de l’immigration ne peut être étudié que pays par pays. L’effet d’un phénomène ne vaut que dans un espace juridique, économique, culturel continue ce qui n’est pas le cas de l’Europe.

  • 1/ la stat descriptive est grossièrement erronée
    2/ la vraie stat est celle que l’Insee ne fait pas
    Immigrés non nationaux
    Nationaux immigrés
    Nationaux immigrés 2ème génération
    Et la la part des immigrés dans le chômage bondit a plus de 40%

    3/ on peut aussi l’approcher par le niveau de qualif
    4/ il manque a la fin
    Sponsorisé par le MEDEF, en effet la conclusion est affligeante!
    Lisez Hoppe sur l’immigration!

    • Par définition, un immigré de 2eme génération cela n’existe pas. Un immigré étant quelqu’un qui vit dans un pays où il n’est pas né. Serais-je un immigré de 4eme génération ?

  • La simple mention que le taux de chômage de ce qu’on appelle l’immigration est TRES supérieur à la moyenne devrait suffire: soit l’immigration est trop importante pour le nombre d’emplois disponible parce que les immigrés n’ont pas été informé du fait soit, après en avoir été informés, ils ont considéré que cela était en fait avantageux.
    La raison avancée que l’immigration étant liée au travail au noir, son chômage serait sous évalué est intéressante: il (le chômage de l’immigration), qui lui est déclaré, pourrait ainsi être considéré par les contributeurs contribuables, comme un complément de revenu. Tout s’expliquerait, donc.

  • Il est toujours étonnant de voir l’acharnement des mondialistes à vouloir faire croire qu’avec 1/3 de sa population en age de travailler au chômage ou fonctionnaire, la France aurait besoin d’un flot continu et massif d’immigration pour occuper des emplois qui n’existent pas.

  • Pas de droits de propriété respectés = problèmes d’immigration. Point final.

    L’état s’étant arrogé le droit de délivrer la « nationalité » (qui devrait être la propriété des habitants du lieu) et de ponctionner les travailleurs/entrepreneurs pour financer des systémes collectivistes d’aides destinés à en gommer les effets pervers est la source du mal.

    Le marché du travail est un marché comme un autre. Immigrés ou pas immigrés n’est pas la question.

  • pas de différence fondamentale entre un enfant ‘autochtone  » arrivant sur le marché du travail et un immigré…

    on a aussi toujours le même problème, il faudrait supposer que l’immigration est bonne ou mauvaise pour la france…qu’elle coûte à la france…. hors…la réalité n’est pas celle ci, un patron recherchant un e main d’ouvre à bas prix est heureux de trouver des immigrés, un salarié qui ne trouve pas de boulot va râler…

    on peut s’amuser à calculer le coût pour l’état…mais ce n’est pas si convaincant que cela… on pourrait aussi bien critiquer l’état providence…plus de prestations sociales d’état et les raisonnements tombent…

    considérer qu’il existe une vérité est donc illusoire, ce que traduit d’ailleurs le fait qu’il existe un politique migratoire qui varie…non pas de façon globalement rationnelle car cela ne veut rien dire mais …démocratiquement soit comme le mélange des opinions fondées ou non que l’immigration est bonne ou mauvaise……

    tant que des gens pauvres verront qu’ils peuvent vivre mieux ici…ils essaieront de venir… et la politique qui sera décidée sera toujours le résultat de l’air du temps..car c’est le cas de toute politique.

    l’immigration on ne peut pas la reconduire à la frontière, on ne peut refouler qu’un immigré à la fois…à mon opinion, on doit donc se concentrer sur les cas particuliers individuels, et on voit tout de suite combien c’est arbitraire…on va accepter des médecins roumains car  » on » ne trouve plus de médecins ..en réalité…on peut tout autant se poser des questions sur le numerus clausus, les tarifs de la médecine contrôlés… par contre on acceptera des travailleurs saisonniers polonais en dépit des chômeurs français pour pouvoir lutter contre la concurrence de pays à bas prix…
    On peut dire qu’en effet l’immigration met toujours en question les constructions sociales alambiquées…

    • je vais réduire ce propos confus…bon vu que je me suis fait piquer mon job par un ouvrier roumain acceptant un salaire plus bas que le mien je suis contre l’immigration mais vu que mon médecin est roumain..je suis un peu pour, ceci dit tant que mes allocations sociales sont payées ça va et je trouve que les dites allocations doivent être réservées aux français pas données pour des soigner des roms ou que sais je…

      c’est en fait tout l’arbitraire associée à l’idée de nation…preuve en est que on a parfois affaire à un immigré ou un envahisseur pour designer une personne désirant entrer sur une territoire donné.

      • Effectivement, que l’ on considère la question sous l’ angle économique, religieux, sociétal, l’ immigré n’ est pas 100% utile ou 100% inutile.
        Il est simplement inquiétant d’ observer certains dogmatiques faire des pirouettes sémantiques pour faire l’ économie de la contextualisation.

  • l’immigration est une excellente chose : elle permet de très peu payer des gens corvéables à merci et donc de nous enrichir, nous les entrepreneurs qui faisons avancer le monde !…

    reste plus que la dernière étape, légaliser l’esclavage pour en finir avec le chômage et encore plus nous aider dans notre démarche altruiste d’améliorer le monde !

  • il y a une étude qui tend à démontrer que contrairement aux idées reçues, l’immigration ne pousserait pas les salaires des natifs les moins qualifiés vers le bas, mais vers le haut. http://www.contrepoints.org/2014/10/07/183891-immigration-limpact-positif-sur-les-bas-salaires

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