La mauvaise image du Medef et de Pierre Gattaz

Les Français ont une mauvaise opinion du syndicat patronal et de son président, selon un sondage de BVA publié dans Le Parisien–Aujourd’hui en France ce dimanche 20 avril.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Pierre Gattaz (Crédits Yann Gourvennec, licence Creative Commons)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La mauvaise image du Medef et de Pierre Gattaz

Publié le 20 avril 2014
- A +

Pierre-Gattaz_medefLa mauvaise image du Medef, sauf chez les sympathisants de droite

Selon un sondage BVA-Le Parisien1 publié aujourd’hui, 57% des Français ont une mauvaise opinion du Medef (contre seulement 37% en ayant une bonne opinion), même si les sympathisants de droite sont 61% à en avoir une bonne opinion (mais 84% des sympathisants de gauche en ont une mauvaise opinion) et son image détaillée est très mauvaise (défend davantage les grandes que les petites entreprises, défend surtout les intérêts des plus riches, ne comprend pas les problèmes des salariés, politiquement trop libéral, pas assez conciliant).

Si les syndicats de salariés en général ont une image encore plus mauvaise que le Medef (seulement 34% de bonnes opinions, contre 63% de mauvaises), les Français se sentent beaucoup plus proches de leurs positions (54%) que des positions du Medef (36%).

Seulement 41% des Français préféreraient que le gouvernement prenne davantage en compte les revendications du Medef, alors qu’ils sont 53% à ne pas le souhaiter.

L’image de Pierre Gattaz encore plus mauvaise que celle du Medef

Seulement 17% des Français ont une bonne opinion de Pierre Gattaz (contre 49% en ayant une mauvaise opinion et 34% ne le connaissant pas assez pour avoir un avis). Parmi ceux qui le connaissent, Pierre Gattaz ne bénéficie donc que de 25% de bonnes opinions (contre 75% de mauvaises) et 59% considèrent qu’il est un mauvais président du Medef.

Laurence Parisot, qui multiplie les attaques contre lui, apparait nettement plus populaire (49% de bonnes opinions parmi ceux qui la connaissent, contre 51% de mauvaises opinions).

Enfin, la proposition de Pierre Gattaz d’instaurer un salaire minimum « transitoire » inférieur au Smic « pour encourager l’embauche des jeunes » est impopulaire : 67% des Français y sont opposés, contre 29% y étant favorables.

  1. Enquête réalisée selon la méthode des quotas auprès d’un échantillon de 983 personnes représentatives de la population française, âgées de 18 ans et plus, recrutées par téléphone et interrogées par Internet les 17 et 18 avril 2014.
Voir le commentaire (1)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (1)
  • à quand un sondage pour savoir si les français ont une bonne opinion d’eux – mème qu’on rigole …

    pas étonnant qu’un peuple de salariés ( merci mittrand ) à une mauvaise opinion du chef des  » patrons  » qui dit qu’il veut supprimer le smic !

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Fabrice Le Saché est le vice-président du Medef en charge de l’Europe. Au cours de cet entretien, nous abordons les répercussions des nouvelles réglementations européennes (IA, minerais stratégiques, taxe carbone…) sur l'industrie française et européenne. Il est aussi question des réponses à apporter à la crise du logement et de l'impact des actions de sabotage des écologistes radicaux sur la croissance et l'emploi en France.

 

Intelligence artificielle

Loup Viallet, rédacteur en chef de Contrepoints - Le 08 décembre dernie... Poursuivre la lecture

https://www.youtube.com/watch?v=YEynS0LOxn8

 

 

Aussi séduisantes qu’elles soient, les mesures scolaires annoncées par Gabriel Attal se révèleront inutiles et inefficaces pour résoudre les maux de l’école. D’une part parce qu’elles ne tiennent pas compte de la nature de l’Éducation nationale, d’autre part parce qu’elles ne s’attaquent pas à la racine du problème.

Ce pourrait être une épreuve du classement Pisa : dénombrer toutes les mesures prises par les ministres de l’Éducation nationale pour redresser ... Poursuivre la lecture

Le libertarien Javier Milei a été élu président de l'Argentine le 19 novembre, avec 55,7 % des voix. Mais les choses ne seront pas faciles pour Milei.

Le 24 novembre, quelques jours après l'élection, j'ai rencontré Nicolás Emma, responsable de la section de Buenos Aires du parti de Javier Milei, au siège du parti dans la capitale argentine. Plusieurs autres organisateurs du parti étaient également présents, notamment Gustavo Federico et Facundo Ozan Carranza. Au cours des conversations avec ces personnes et d'autres personnalités du pa... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles