Les socialistes peinent à se renouveler

Plus d’État social et plus d’impôts, voici donc les idées neuves du socialisme qui ressemblent à s’y méprendre à des incantations anciennes.

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Les socialistes peinent à se renouveler

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 21 avril 2014
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Par Guy Sorman.

Piketty
Thomas Piketty

 

La gauche socialiste, partout dans le monde démocratique, reste capable d’emporter des élections, mais nulle part, elle ne propose un projet de société alternatif. Voter à gauche en notre temps, revient à voter contre la société telle qu’elle est ou à vouloir conserver des avantages précédemment acquis ; le vote de gauche ne représente plus un désir, ni un projet de société meilleure.

Cet effondrement intellectuel, politique, idéologique de la gauche tient d’abord au ralliement général à l’économie de marché. Toutes les tentatives anticapitalistes de la gauche, depuis le socialisme « utopique » au début du XIXe siècle, jusqu’au socialisme dit « scientifique » de Karl Marx, ont échoué lamentablement. Il est désormais avéré par l’expérience de toutes les nations, dans toutes les civilisations et en tout temps, que le capitalisme est bien le moteur de la prospérité : il engendre des classes moyennes et une équité sociale, sans précédent historique. Nul n’est obligé d’aimer ce capitalisme : il n’est en soi ni aimable ni séduisant, mais il est efficace. Aucun défenseur de l’économie de marché, à commencer par Friedrich Hayek ou Milton Friedman, n’a jamais prétendu qu’elle était « juste » : mais elle marche.

Alors que la gauche a toujours tenté de justifier son idéologie par ses bonnes intentions, la droite plus généralement juge un système par ses résultats. La gauche en a pris acte : en Europe, l’ultime Parti socialiste qui restait d’inspiration marxiste, le Parti socialiste français, vient clairement de se rallier à l’économie de marché sous l’impulsion d’un tout nouveau Premier ministre – né en Espagne – Manuel Valls. Valls pourrait, à terme, devenir un Tony Blair ou un Gerhard Schröder à la française, acceptant le capitalisme au service de ses bonnes intentions sociales.

On comprend que pareille capitulation historique du socialisme ne soulève pas l’enthousiasme des militants, des apparatchiks et des électeurs les plus utopiques. À gauche, on persiste donc à restaurer une différence, en quête d’un projet alternatif à la société libérale. Actuellement, la piste la plus sérieusement explorée par les idéologues de gauche est celle de l’inégalité que le capitalisme générerait si l’État n’y mettait pas bon ordre. En forme de slogan, cette nouvelle idéologie de la gauche fut initialement formulée aux États-Unis, par le mouvement Occupy Wall Street, proche des Indignados espagnols, qui ont opposé les 1% de supercapitalistes qui contrôleraient tout et les 99% d’exploités : en vérité, une reformulation de la vieille opposition marxiste entre patronat et prolétariat. Des deux côtés de l’Atlantique, un économiste français, Thomas Piketty, apparaît en ce moment tel le nouveau penseur de cette inégalité dans le capitalisme. Écouté par Barack Obama autant que par François Hollande, dans un livre intitulé Le Capital au XXIe siècle, Piketty à force de statistiques et d’anecdotes accumulées, essaye de démontrer que le capitalisme laissé à lui-même, génère une oligarchie héréditaire, tandis que les classes moyennes végètent.

Les arguments de Piketty sont troublants mais pas tout à fait convaincants, parce qu’il néglige de prendre en compte la redistribution effective des revenus telle qu’elle existe dans toutes les démocraties, depuis un siècle. Il ne convainc pas non plus du caractère nuisible (mais « injuste » sans doute) des super riches, super-managers et superstars, qu’il estime lui-même représenter 0,01% de la société nord-américaine ou européenne. Mais le but de Piketty est ailleurs et cela pourrait se retrouver bientôt dans les programmes des Partis de gauche occidentaux : une taxation mondiale du capital qui apporterait des ressources supplémentaires à l’État-providence que Piketty préfère appeler « l’État social ». L’État social selon Piketty, et sans doute chez tous les socialistes de bonne foi, lui paraît le progrès ultime que puisse accomplir la société démocratique. Dans cette idéologie, l’État social est nécessairement juste parce qu’il redistribue : les notions de justice et d’égalité des revenus se superposent en un postulat philosophique indiscuté.

Plus d’État social et plus d’impôts, voici donc les idées neuves du socialisme qui ressemblent à s’y méprendre à des incantations anciennes. Que l’équité sociale, chère à la Gauche, puisse transiter par la philanthropie privée ou par la création d’un Revenu minimum universel qui remplaceraient toutes les aides sociales – proposé entre autres, il y a cinquante ans, par Milton Friedman – ceci n’est pas envisagé par une gauche toujours amoureuse de l’État et de l’impôt. Cette gauche néo-archaïque n’envisage pas non plus que ses élixirs anciens dans des bouteilles neuves pourraient parasiter l’économie et, qu’à terme, les classes moyennes en seraient les victimes ultimes. À aucun moment, les nouveaux penseurs du socialisme à la Piketty ne s’interrogent sur les moteurs de la croissance économique comme si celle-ci était une donnée indépendante du niveau de taxation, de redistribution et de réglementation. Ces nouveaux penseurs nous enferment dans le stéréotype où il appartiendrait à la droite de créer des ressources et à la gauche de les redistribuer. À quel seuil, la redistribution, voire l’égalitarisme, brise la croissance ? La question – fort complexe d’ailleurs – reste à gauche sans réponse parce que même pas posée.

Au socialisme en quête de renouvellement, on pourrait accoler la formule de Giuseppe Tomasi di Lampedusa : « Tout changer pour ne rien changer ».


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  • plus d’état social et plus d’impots …..et plus de millions d’euros de prime à se partager entre eux …..12 millions en 2013 …..c’est beau le socialisme……

    • Valls qui trouve qu’il y a trop de bronzés à Evry n’a pas eu de scrupules à leur faire les poches pour filer 450 000 euros à son ex-femme. Et de faire également exploser les impôts et la dette de la commune. Le socialisme, c’est toujours pour les autres.

    • « le Parti socialiste français, vient clairement de se rallier à l’économie de marché sous l’impulsion [de] Manuel Valls » : vous vous moquez !
      le PS s’est rallié au libéralisme avec son abandon de la classe ouvrière. (Cf. les thèses de Terra Nostra !)
      Que le petit Hidalgo lui confère un habillage officiel …
      Le réel virage c’est le changement du Robespierre de l’E.N. (Peillon) par l’ignorant (donc a priori moins dangereux) Hamon.
      Mais Taubira reste et Najat perdure. Faudra voir.

  • Il est toujours étonnant de voir, dans la presse (même dans les journaux « d’affaires » comme « Les Echos ») ou dans les opinions exprimées par les décideurs politiques, etc., les thèses de Th. Piketty prises pour argent comptant. Donc, merci M. Sorman de rappeler comme vous le faites ce que sont les travaux de Piketty : des travaux très discutables d’un militant socialiste venant à l’appui des thèses socialistes traditionnelles.

  • Il suffit qu’un carriériste joue le rôle classique de la grande gueule de gauche pour qu’on se croit obligé, même à droite, de se sentir impressionné. C’est agaçant.
    Pour le moment, c’est Piketty qui est à la mode. Or, ses démonstrations reposent sur des statistiques sciemment truquées. Il ne veut pas protéger les classes moyennes puisqu’au contraire, il a fait des propositions fiscalement délirantes, comme un impôt supplémentaire sur les propriétaires de maison pour compenser le fait qu’ils ne paient pas de loyers !
    On s’aperçoit toujours a posteriori que ces grandes gueules ont dit des c… plus grosses qu’eux ou ont été intellectuellement malhonnêtes. Citons, entre autres, Sartre (bon écrivain, mais philosophe de bazar qui a tout pompé sur Heidegger en rendant la pensée de ce dernier plus facilement digeste, une sorte de fast-food philosophique…), Bourdieu, Todd (passé de Chirac à Hollande), les plumitifs du GIEC (qui, eux aussi, savent truquer les courbes), l’inénarrable Krugman, etc.

    • Bien vu. Ce jeune monsieur me paraît effectivement un petit carriériste. Il y en a toujours eu beaucoup à gauche (j’ai visité).

      J’en profite pour insérer l’original, plus savoureux, du Guépard: « Se vogliamo che tutto rimanga come è, bisogna che tutto cambi. »

  • Article très intéressant de Guy Sorman, comme d’habitude. Finalement en le lisant, il peut se constater le mal qu’on se fait à donner du crédit aux idées marxistes, socialistes et communistes, à l’idéologie de gauche en général. On se donne du mal à lui donner de la consistance en essayant de la critiquer, de la modifier par la raison. Peine perdue, temps inutile. C’est une idée religieuse. On ne transforme pas une foi et ses disciples, même si celle-ci est basée sur des mensonges et des théories notoirement inopérantes. Au pire, comme c’est le cas ici, on pourrait l’interdire institutionnellement comme une secte, s’adresser à la Miviludes afin de la faire disparaître, comme les allemands ont eu l’intelligence et le courage de le faire après la guerre pour le communisme déclaré anticonstitutionnel et pour le marxisme-léninisme en 1959 lors du Congrès de Bad Godesberg du SPD. En France, il n’y a aucune possibilité de transformer le logiciel de ces crétins lobotomisés. Quand on a été programmé par une secte et des idées irréalistes quasi religieuses, c’est à vie. Même la psychiatrie n’y arriverait pas. Que Piketty influence Hollande et Obama montre l’urgence que leurs mandants se terminent. Ce sont déjà des gens usés par leur inaction et leur manque de vision du monde. Ils sont aveuglés par leur propre suffisance qui masque une réelle insignifiance politique. Le show et les beaux discours ne peuvent cacher le vide sidéral des actions bénéfiques pour leur pays. Leur duplicité électorale (ils font pire que ce qu’ils dénonçaient chez leurs prédécesseurs) ne les rend sympathiques que d’une certaine façon, leur élection calme le peuple de gauche mis complètement hors de lui dès qu’une politique de droite réaliste est mise en place. En attendant ces grands bourgeois vautours profitent du capitalisme qu’ils vomissent comme des gargantuas. Il n’y pas d’autre voie au capitalisme et au libéralisme. Tous les gens de gauche français participent bien au capitalisme, à moins qu’ils n’aillent plus faire leur courses et n’achètent de voiture. Ils en sont des agents, d’ailleurs très actifs, car l’argent des autres les attire toujours de plus en plus, style Relais & Châteaux et grande pompe (jeu de mot aquilinomorellien). Ils nous parlent toujours de la Révolution Française qui serait le fait de leurs ancêtres idéologiques. C’est un mensonge historique. Le fait idéologique majeur de la Révolution Française est l’avènement des idées libérales contre celles de l’ancien régime. Aujourd’hui, l’ancien régime serait bien plutôt ce socialisme qui n’a rien prouvé nulle part, à part d’institutionnaliser des famines, des conflits et des guerres universelles, partout sans exception où il s’implantait.

  • « TOUT DANS L’ÉTAT, RIEN HORS DE L’ÉTAT ET RIEN CONTRE L’ÉTAT » Mussolini l’exemple même du fascisme…on dit d’ailleurs « les socialo-fascistes » ce n’est pas pour rien !

  • Le monde est avant tout malade de ses « grands penseurs » : penseurs économiques, penseurs sociaux, penseurs écologistes, penseurs climatiques.

    Lesquels ont prouvé la pertinence de leurs vues et la réalisation de leurs prévisions : aucuns. Mais par leurs discours et leur arrogance, ils arrivent à convaincre les gouvernements, les oraganismes ou parlements internationaux, les banques centrales à agir en dépit du bon sens : restreindre la consommation énergétiue qui est à la base de la productivité, entraver l’économie de marché qui régule la production et génère la croissance, imprimer de la fausse monaie.

    Et dire qu’on se moque des pseudo-médecins qui prétendaient soigner les maladies par la saignée. Où est la différence ? En l’absence de réelles connaissances médicales, il faut laisser le corps guérir tout seul en évitant les excès, en pratiquant un exercice modéré et en menant une vie saine. Qu’on arrête de saigner les finances avec des transitions énergétiques douteuses, qu’on soit réaliste et modéré sur la dépense de l’état et qu’on se remette au travail, et je parie que tout s’arrangera.

    • Oui enfin c’est un peut comme convaincre un boulimique de manger…Bizarrement c’est uniquement les « penseurs » pronant un renforcement des prérogatives étatiques, l’augmentation des impôts, des taxes et des réglementations qui occupent le devant de scène. Ces philosophes de comptoirs, c’est experts de bac à sable, ces intellectuels de foire sont surtout là pour servir de paravents et de caution morale à nos étatistes de services trop heureux de pouvoir dire : » vous voyez c’est pas moi qui veut plus de pouvoir et d’argent mais les experts, philosophes, intelo… »

  • « le Parti socialiste français, vient clairement de se rallier à l’économie de marché sous l’impulsion d’un tout nouveau Premier ministre »

    Que prenez-vous au petit déjeuner pour avoir la vue aussi déformée ?

    Faire des économies cosmétiques sans la moindre réforme structurelle, ce n’est pas adhérer à l’économie de marché. Valls va gérer l’Etat comme il a géré Evry et comme Mollande a géré la Corrèze : par plus de dépenses, de dettes et de clientélisme pour préparer 2017.

  • Croissance ? Emploi ? : faudrait te renouveler … on nous les sert déjà à toutes sauces.
    Travailler et faire du chiffre , c’est çà le but de la droite dans la vie ?

    Accepter le libre-échange comme le fait l’union européenne qui passe son temps à s’auto-concurrencer pendant qu’ailleurs çà pratique le protectionnisme à tout va ?
    Détruire les acquis sociaux , le niveau de vie de ce pays , pour pouvoir concurrencer les chinois ?

    Tous ceux qui prôneront ce genre de politique à l’avenir vireront , le PS compris .

    • Travailler et faire du chiffre est le but de l’humanité depuis qu’elle a inventé l’agriculture et renoncé à ne vivre que de la chasse.

      Donc vivre de la chasse y compris la chasse à l’homme sous toutes ses formes est un peu dépassé. Mais ça peut revenir car on voit bien que certains voudraient le remettre au goût du jour.

      • Pragma: je ne peux être totalement d’accord, car vivre de la chasse, c’est la même chose en réalité.

        Aujourd’hui l’homme vit pour gagner de l’argent, hier il vivait pour survivre. La seul différence, c’est que l’argent nous a permis d’avoir plus que le fruit de notre chasse et de notre cueillette, qui nous limitait à notre caverne.

        Le problème des gens comme Navyh, c’est qu’ils lancent toujours de belles idées qui à priori sont jolies à entendre. Et très mainstream en plus. Mais au fond, y’a rien derrière. Il n’y a pas d’idées. Il ne veut pas vivre pour l’argent, mais vouloir le redistribuer à outrance, c’est déjà vivre pour l’argent. La seule alternative à l’argent, c’est l’age de pierre. Et qu’on ne me parle pas du troc, l’argent est une forme de troc, ni plus ni moins, donc retour à la case départ.

        Quant aux acquis sociaux, en tant que salarié, ils ont plus souvent joué contre moi que pour moi. A croire qu’en vérité, il ne s’agit bien là que de privilèges auxquels s’accrochent une certaine caste. Et ceux d’en bas sont exploités pour que les mêmes castes puissent justement continuer à jouir de leurs « acquis sociaux ».
        Je suis sur que vous considérez le Code du travail comme la Bible de vos acquis sociaux par exemple. Alors qu’en vérité, des pays comme le Danemark en sont dépourvu, et pourtant les salariés danois sont bien plus heureux que leurs collègues français… Peut être parce qu’ils n’ont pas travestis d’odieux privilèges en « acquis sociaux ».

        • Vivre de la chasse (ou de la cueillette) c’est vivre au jour le jour, en risquant de prendre tôt ou tard un coup de corne et devoir suivre le gibier (ou crever de faim s’il se fait rare).

          Je pense que l’agriculture est très liée à la prévoyance (accumuler pour faire face à des périodes plus difficiles) et la volonté de l’homme d’en vouloir plus plutot que de se reposer et se contenter de ce qu’il a.

          L’idée de juste produire le minimum est surtout l’idée de se faire nourrir par son voisin en cas de besoin (besoin qui devient vite permanent). C’est quelque part un retour au système de la chasse : je prend ce dont j’ai besoin où je le trouve sans me poser de question sur un concept de propriété. Et le gibier n’est pas forcément animal.

          L’argent n’est qu’une généralisation du troc. Le troc nait de la spécialisation des individus. Mais l’homme n’a jamais renoncé à sa nature de prédateur. Il cherche toujours à s’associer en clans pour monopoliser les ressources, ou récupérer celles d’un autre clan. On s’est massacré entre tribus, entre pays, entre classes sociales. Les clans prospères se sont toujours fait attaquer par les autres : les riches cités ont été pillées malgré leurs remparts.

          Cependant, les pillards proffitent un temps de leurs rapines puis reviennent à leur pauvreté et leur précarité initiale. Enfin pas tous les pillards, seulement les survivants.

          • « Vivre de la chasse (ou de la cueillette) c’est vivre au jour le jour, en risquant de prendre tôt ou tard un coup de corne et devoir suivre le gibier (ou crever de faim s’il se fait rare). »

            C’est très exactement comme cela que ça fonctionne aujourd’hui, avec de l’argent à la place du gibier. Donc au fond, rien de différent. Depuis que l’Homme est Homme, voir que la nature est nature.

            L’Homme trime pour gagner de l’argent pour survivre, mais que font les animaux? La même chose, sauf qu’il n’est pas question d’argent, mais ils doivent aussi se battre pour leur survie. C’est le but de toute espèce sur Terre, Homme y compris.
            D’ailleurs comme vous le dites, à l’époque où l’on vivait de chasse, les Hommes ne se contentait pas de chasser vite fait et rentrait s’amuser avec les copains toute la journée. La chasse pouvait durer très longtemps,et le résultat était incertain. Ce qui poussait à des conflits entre tribus. Comme quoi.

            Mais bon, que veux tu, il y a encore des gens qui croient sincèrement à un monde type Bisounours. Hélas, cette salope de Mère Nature en a décidé autrement.

  • Piketty est un guignol, rien de plus, comme Krugman. Il a simplement remarqué que certains discours lui permettaient d’avoir de l’audience. Alors il s’est engouffré dans la brèche. je ne crois pas qu’il soit réellement habité par ses idées. C’est juste un opportuniste.

  • Pikety, ce personnage de BD, ce bouffon de la Ripoublique ?!

    Il ne mérite pas que l’on parle de lui, c’est juste une grosse bouse.
    Quant au socialisme, que dire….

  • D’un autre coté des socialistes qui proposeraient moins d’État, moins d’impôts, moins de redistribution et plus d’économie de marché… ne seraient plus tout à fait des socialistes.

  • La définition de la Justice, et il ne peut y en avoir qu’une seule, c’est le respect des droits fondamentaux de chaque individu.

    Ce n’est pas le capitalisme en tant que propriété privée des moyens de production qui amène pa prospérité (Sinon, pourquoi un pays où c’est le dictateur et ses affidés qui possèdent les moyens de production ne se développe pas ?), mais le respect des droits fondamentaux des individus (donc la propriété privée), cad la Justice.

    « L’économie de marché capitaliste libérale », cad une économie où l’on respecte les droits fondamentaux, est donc efficace ET Juste par nature…

  • C’est quand même désespérant de voir toujours les mêmes discours socialistes, toujours la même utopie, et après des décennies d’échec (le mot est mignon), toujours autant d’enthousiasme de leur part…

    J’aimerais comprendre :
    – Les gens sont ignorants, bêtes, et vides de bon sens pour voir encore cette idéologie comme l’espoir du bien ultime sur terre ?
    – En admettant qu’il n’y a pas eu de lavage de cerveau, et que leur idées sont entièrement les leurs, ces gens préfèrent réellement ne pas avoir de libertés, ne pas avoir de responsabilités, ni de différences (comme ces chinois et russes qui regrettent l’époque de Mao et de l’URSS) ?
    – Autre chose que je ne peux pas comprendre ?

    …Et je ne parle que de ceux que j’estime avoir une opinion « respectable »! Pas des énergumènes qui sont simplement jaloux de ceux qui réussissent, et qui jugent intolérable que leur grandiose personne ne possède pas autant.

    • S’ils ont échoué, c’est qu’ils ne sont pas allés assez loin (personnellement, j’aimerais qu’ils aillent du côté de proxima du centaure pour tester et qu’ils oublient d’où ils viennent).
      S’ils ont échoué, c’est parce qu’il y a toujours ces fascistes libéraux qui les empêchent de créer un homme nouveau
      S’ils ont échoué, c’est parce qu’il y a de vils capitalistes mangeurs d’enfants et violeurs de chatons communistes, qui refusent la tonte fiscale
      S’ils ont échoué, c’est parce que les marchés refusent de donner, mais acceptent de prêter des sommes folles

      Pour résumé, s’ils ont échoué, ça n’est pas de leur faute, ni de leur dieu tutélaire.

  • Guy Sorman laisse entendre que le capitalisme est « injuste » bien que celui-ci marche. En quoi, les différences de revenus seraient-elles injustes si celles-ci ont été le fruit d’une compétition libre et ouverte et que ce sont les consommateurs, que nous sommes-tous, libres de leur choix, qui ont choisi d’enrichir tel ou tel plutôt que tel ou tel autre en leur achetant les (et en profitant des) biens et services qu’ils produisent?

    • ENA filtre d’amour socialiste, made in France, brevet déposé. Ou école de la démagogie Française.

    • @ Lio,

      Sorman en parlant de capitalisme qui est injuste il veut simplement dire injuste à contrario de la justice sociale que voudraient nous imposer les socialistes. Le Capitalisme est injuste mais il n’est pas mauvais.

      D.J

  • A quand une rencontre proposée par Contrepoints ou autre à Thomas Piketty pour échanger sur son ouvrage ou les statistiques utilisées que vous trouvez truquées?

    Qui a fait une publication (ou plusieurs) pour contester celles de Piketty, Saez et Landais?

  • ce sont tjs les mêmes sophismes économqiques qui sont utilisés: https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10152330149598015&set=gm.712550032172787&type=1&theater ha la fin, cela en devient lassant. il suffit de lire lesSophismes Économiques de Frédéric Bastiat (oeuvre datant de 1845) pour voir à quel point les socialistes utilisent tjs les mêmes sophismes

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