Terra Nova s’occupe d’immobilier. Fuyez.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Terra Nova s’occupe d’immobilier. Fuyez.

Publié le 23 avril 2014
- A +

Si la machine à idées est totalement morte à droite (elle a probablement explosé dans les années 80), celle de gauche, en revanche, est en sur-régime. Et comme pour tout processus complexe, si vous mettez des cochonneries en entrée, vous obtenez des cochonneries en sortie : on l’observe avec une constance presque rassurante du côté de Terra Nova, l’un des think-tanks chargés, justement, de fournir les brillantes idées qui animent actuellement le Parti Officiellement Socialiste.

Terra Nova, c’est ce groupuscule progressiste de formation d’idées en circuit fermé qui aura fourni un havre de paix aux croustillantes notes pondues par des sommités comme, en mars 2009, celle sur la gouvernance de campagne de Barack Obama écrite par nul autre que … Arnaud Montebourg, et dont l’un des buts serait de fournir une base idéologique au Parti Socialiste, voire un programme politique quand le temps est clément.

Mais au Parti, la situation actuelle est résumée par une déroute mémorable aux municipales et un échec annoncé aux européennes, accouplés avec une cote de popularité présidentielle qui avoisine dangereusement le QI mono-symbolique d’Aymeric Caron, auxquels s’ajoutent des dissensions notables dans la majorité tiraillée entre une base turbulente et un exécutif boudeur de plus en plus timoré. Ceci appelle indubitablement un sursaut des naufragés idéologiques qui hantent les couloirs du think-tank socialoïde : vite, il faut trouver un sujet qui occupera un peu les masses le temps que le plan Valls, déjà fort modeste, soit soigneusement raboté pour revenir à une dimension microscopique que le pays pourra encaisser sans broncher.

bulle immobilière : so far, so goodEt quel autre sujet que celui de l’immobilier pour toucher un maximum de monde, y compris des électeurs habituels ou potentiels ? C’est dit ! Terra Nova pond donc une note, qu’il fait ensuite fuiter auprès de RTL qui nous en fera un résumé lapidaire mais édifiant : les prix immobiliers élevés tirent la France vers le bas. Il aura donc fallu plusieurs heures de travail à nos étatolâtres en barquette, menés par Denis Burckel, professeur associé à l’université Paris-Dauphine et adhérent humide au think-tank, pour arriver à la conclusion que les prix élevés dans l’immobilier n’étaient pas bon pour les Français.

Et il en faut, de la réflexion, pour aboutir à la conclusion qu’un prix élevé, c’est un pouvoir d’achat plus faible, des opportunités plus restreintes d’achat. Il aura aussi sans doute fallu se faire un peu violence pour admettre que l’immobilier, fondamentalement, c’est comme le pain, les chaussures ou les voitures : plus c’est cher, moins on en a. Mais voilà, c’est dit, et on peut admirer le courage de nos socialistes de combat qui admettent donc, sans trop y toucher, qu’il vaudrait mieux un immobilier qui baisse qu’un immobilier qui monte.

Après cette analyse qui, il faut bien le dire, satellise du chaton à coup de canon, vient rapidement le temps des solutions, qu’on bâtira exclusivement sur les deux prédicats que, d’une part, l’État pouvant tout et son contraire, pourquoi n’interviendrait-il pas encore un peu plus dans ce marché-là, et que, d’autre part, les Français manquent de logement, c’est dit, c’est répété et n’y revenez plus. D’ailleurs, c’est bien simple : la demande est forte, et elle l’est d’autant plus que sont actuellement assez faibles les taux d’intérêts.

Moyennant quoi, si l’on veut baisser les prix de l’immobilier, il faut baisser le prix du foncier, baisser le prix de la construction, construire, construire, construire, et (bien sûr), « freiner la rétention et la spéculation sur le foncier » (parce que la rétention d’immobilier, c’est comme la rétention d’eau après 45 ans, ça boudine et c’est très laid). Bien évidemment, on nommera certainement l’une ou l’autre commission pour déterminer à la fois ce qui est de la spéculation honteuse sur le foncier, et à partir de quand (ou de combien d’appartements ou de maisons) on considèrera que trop de rétention, c’est trop et qu’il va falloir taxer, exproprier ou détruire.

En attendant d’avoir des éléments concrets sur tous ces freins à la rétention et à la spéculation qu’il faudra bien mettre en place pour sauver la populace française de la pénurie tragique de biens immobiliers, la note des fiers bâtisseurs de futurs joyeux donne tout de même quelques pistes sur ce qu’il conviendrait de faire pour sortir de l’ornière dans laquelle l’ultra-néo-libéralisme ou de fâcheux concours de circonstance inexplicables (et inexpliqués) ont poussé la France.

Pour Terra Nova, les solutions existent : si l’on passe rapidement sur la dissociation du foncier et du bâti qui, comme en Angleterre et en Belgique, permettrait de réintroduire dans le langage courant le joli terme d’emphytéotique et ne changerait cependant à peu près rien en terme de capacité de construction et d’emprunt des familles françaises, force est de constater que nos amis socialistes ont autant de suite dans les idées que peut en avoir un cordon bickford allumé relié à une masse considérable de dynamite, avec le résultat qu’on imagine.

Ainsi, pour eux, le maire ne doit plus décider ce qui est bâtissable de ce qui ne l’est pas. L’urbanisme et l’aménagement communaux sont alors laissés à la charge d’entités distinctes de la mairie … Autrement dit, on passe d’un tyran proche et corruptible à un tyran lointain et impavide. En gros, l’État devient le seul maître à bord, ce qui rassurera immédiatement tous ceux qui ont vu ce qu’il a été capable de faire dans les domaines où il a mis le nez (que ce soit l’énergie, la banque, l’assurance – maladie, chômage ou vieillesse, les voitures, les trains, etc…). Bien évidement, l’idée s’accompagne de mesures coercitives visant à pénaliser les intercommunalités qui auraient l’impudence de ne pas bâtir assez.

Dans le même registre, le think-tank blindé de socialisme a décidé de passer ses lourdes chenilles sur la notion même de propriété privée : vous achetez un terrain déclaré par l’État bon à bâtir (parce qu’il sait mieux que vous ce qui est bon ou pas à bâtir sur votre terre) ; si vous n’avez rien construit dans les cinq années, l’idée consiste ensuite à vous forcer à construire (par des amendes) ou, alternativement, à vous exproprier puisque vous êtes un mauvais citoyen.

Rassurez-vous : conscient que tout ceci, même si c’est compatible avec le Politburö, représente un gros morceau à faire passer, notre brave professeur Burckel s’empresse de souligner le coût évidemment nul du dispositif (surtout sur ses finances personnelles, ce n’est pas lui qui paye et qui subit) et en relativise rapidement l’ampleur :

« C’est une réponse d’urgence à une situation d’urgence. Elle ne concernerait qu’une vingtaine d’agglomérations, les plus tendues. Et le dispositif pourrait être assoupli après quelques années si les choses évoluent favorablement. L’idée est de créer un choc. Sans cela, il est vain d’espérer construire 500 000 logements par an. »

Et les situations d’urgence, en France, ne perdurent jamais, c’est connu. Si pour le côté choc, on peut lui reconnaître un minimum de lucidité, pour le reste, on peut largement déplorer que notre brave homme continue obstinément de relayer le conte de fée actuellement en vigueur.

Le PTZ+ (Prêt à Taux Zéro Trop De La Balle) , la soluce !

Ce conte veut qu’il soit possible de faire de la France un pays de propriétaires, avec à la fois une législation outrageusement favorable aux locataires installés, violemment taxatoire pour tout propriétaire, et des taux d’emprunts et donc une rentabilité des capitaux extrêmement faibles. Ben voyons.

Ce conte nous explique qu’il est possible de décider autoritairement, au niveau de l’État, du nombre de cahutes bâties en carton au milieu des champs, loin de tout, pour loger tout le monde. Ce conte tente de nous faire croire que l’État, qui a continuellement décidé de trucs et de machins en terme d’immobilier sur (au moins) les 40 dernières années, s’est copieusement planté toutes ces années durant, serait enfin à deux doigts de toucher une solution qui fonctionne, qui donne un logement pour tous, moyennant quelques amusantes bidouilles juridiques et d’improbables clefs de bras pour les fous qui voudraient encore se lancer dans l’acquisition et n’auraient pas assez craché au bassinet.

Mais bien sûr.

Ce conte, c’est celui de quarante années de dirigisme, de rabotage des libertés, de contraintes administratives ubuesques, de grignotage méthodique du droit de propriété. Et c’est précisément parce que ce droit là, fondamental, n’est plus qu’une plaisanterie, que tout le marché immobilier est corseté par des lois étouffantes et des normes invraisemblables, que les Français n’ont plus les moyens de se loger chez eux. Grâce aux rigolos délétères et autres clowns approximatifs qui sévissent dans ce genre de think-tanks et au sein de tous les appareils politiques et administratifs en France, l’État a réussi à devenir de facto le propriétaire unique et incontournable du pays, qui, à force, est en train d’exproprier gentiment tous les habitants réfractaires à sa nouvelle donne.

Et ne vous leurrez pas : ce n’est qu’un début. Fuyez.

duflot se mêle d'immobilier
—-
Sur le web

Voir les commentaires (40)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (40)
  • Quel dommage que vous utilisiez un ton cassant et polémique alors que, sur le fond, vos propos sont extrêmement intéressants.

    • Outre leur pertinence, c’est ce qui rend les articles d’h16 percutants.

      • Je ne pense pas que cet article manque de pertinence. En revanche, il s’adresse à des personnes qui sont déjà convaincues. Nous nous faisons plaisir en lisant ces lignes, mais qui convainquons-nous?

        • Coline: « mais qui convainquons-nous? »

          Moi par exemple, ex socialo-communiste (par hérédité, pas de bol).
          Il faut avoir fait une bonne partie du chemin, constater l’échec du socialisme, avoir une certaine culture et se poser des questions mais à ce point les écrits d’h16 arrivaient pile-poil (on devient cynique aussi 😉 )

          Les autres articles ont complétés le boulot, je suis devenu libéral en deux mois, le temps de me débarrasser de mes derniers relent de socialisme et de lire les penseurs libéraux.

          Je ne pense pas être le seul dans ce cas, beaucoup de gens font le constat d’échec du système socialo-colbertiste français et celui de la dichotomie entre les discours (« liberté, démocratie… ») et la situation réelle (« dtc »)

          • Intéressant, même gauchiste je détestais le contrôle maladif de la gauche. J’étais un libéral pas totalement sorti de l’oeuf on dirait.
            Ce trip de créer des permissions et des nouveaux privilèges m’a toujours rendu malade.

    • Le but n’est pas ici de rallier les gens à une cause ou un avis.
      Il s’agit plus simplement de décrire la situation d’un pays. Ce faisant, on trouve là de quoi être suffisamment révolté que ce ton cassant et polémique n’est pas de trop.
      Par ailleurs, je ne suis pas sûr que cassant et polémique soient les bons qualificatifs… D’autres me viendraient d’abord en tête, mais passons.

      • Le ton est très sarcastique. C’est dommage de partir du postulat que les gens d’en face sont nécessairement des abrutis. A mon avis, ils sont nombreux qui pourraient changer de vision des choses. Je viens moi-même de la gauche et sur le plan économique je m’identifie désormais aux positions libérales. Certainement pas « grâce » à ce type de papier, mais plutôt parce que des personnes courtoises ont pris le temps de faire preuve de pédagogie.

        • je ne sais pas quel objectif poursuit h16 via ses articles, et je ne permettrais donc pas de dire si il l’atteint ou non.

          Je sais juste que je partage assez peu ses articles avec des amis non-libéraux. Le ton est effectivement trop cassant. par contre je les lis pour moi. pas parce que j’aime baigner dans un jus libéral, mais parce que je sais que j’y trouverai des arguments et des réflexions pertinentes qu’à mon tour je pourrais utiliser en parler avec les gens qui m’entourent.
          De plus même pour beaucoup de gens qui se revendiquent libéraux ces articles ne sont pas inutiles : sa manière de raisonner est très proche de celle de Bastiat : « il y a ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas ». Se familiariser avec ce type réflexion est toujours bénéfique.

        • Bonjour Coline
          Le papier est hilarant. Si vous croyez attirer les gens avec des papiers sérieux, vous aurez le résultat inverse. Bcp de lecteur de Contrepoints on d’abord lu h16.

          • Hilarant non, faut pas pousser mémé… C’est sympa à lire, distrayant!
            il trouve son public et moi j’aime tout autant savoir que je vais lire des papiers « sérieux ou de fond » et un papier d’h16. Il a son style, il n’en faut pas plus. Cela, c’est vrai peut amener certains à s’intéresser de plus près aux idées libérales, ou d’autres de juste lire H16 et certains de passer leur chemin.
            @ coline: moi je ne trouve pas Bastiat particulièrement élégant et courtois, pour commencer, j’ai bien aimé Rand car c’est romancé et idéalisé, chacun sa sensibilité!

            • Ha bon
              Lisez: un poulet sans tete nommé leornarda avec la foto de flanby:
              Mi homme mi molette 0%droite 0%gauche 100% ridicule
              Menfin h16 ne serai rien sans les clowns qui nous gouvernent et avec le copain en scooter de julie gayet il a touché le gros lot.
              http://h16free.com/2013/10/21/26705-un-poulet-sans-tete-nomme-leonarda

            • @ Mathilde de St Amour

              « moi je ne trouve pas Bastiat particulièrement élégant et courtois, »

              Je n’ai pas non plus dit que c’était du lyrisme ou du romantisme, mais je le trouve assez respectueux vis-à-vis de ses contradicteurs.

            • @ aloygah: je ne dis pas non plus que Rand est courtoise et élégante, je n’ai pas pensé ( en fait je n’en sais rien) que Bastiat était respectueux, je vais le relire en y prenant garde.
              @ gilib: oui, je l’ai lu et?
              J’aime bien les articles d’H16, je le redis, y’ en a presque 1 par jour, je les lis tous!

        • @ Coline

          Pas seulement sarcastique, mais aussi très caricatural. Après, comme toute caricature, à chacun d’y voir ce qu’il a envie d’y voir.
          Cela laisse finalement une grande marge de manœuvre, incomparable avec celle du politiquement correct qui est tout autant dans la caricature, mais une caricature présentée comme une vérité indubitable…

          Si vous recherchez de la courtoisie et de l’élégance, les écrits de Bastiat me semblent bien plus indiqués pour intéresser une personne en questionnement.

        • Vous ne venez donc pas pour une personne, mais pour des idées.
          Bienvenue à vous.

    • Dans un pays où l’esprit de Monsieur de La Fontaine est remplacé par une langue de bois en carton pâte et une vulgarité sans idée, la plume acérée de H16 -certes fort cassante- est tout de même une source de plaisir quotidien..

    • Moi j’aime bien le ton employé par H16, il le fait bien. Du coup j’accorde un peu moins d’attention au fond, mais une deuxième lecture rétablit l’équilibre fond/forme. Merci H16!

    • C’est le style de H16, on finit par s’y habituer,. Le fond de ses éditoriaux sont très pertinent enrobé avec beaucoup de sarcasme.

    • L’humour est extrêmement efficace et utile : il enfonce les barrières des idées reçues ou des schémas de pensée concensuels pour mettre en évidence ce qui nous avait échappé, l’absurdité de ces idées reçues ou de ces schémas. L’argument risible n’est pas fallacieux. Il n’est pas inventé mais mis en évidence de telle manière qu’il devient évident à chacun, même si c’est exagéré et peut faire grincer des dents.

      Tout le monde n’est pas réceptif à l’humour mais c’est dommage et inconfortable pour ceux qui ne comprennent pas pourquoi ils sont ridicules et la risée des autres, et le pamphétaire, le caricaturiste ou le chansonnier utilisent l’humour comme une arme pour défendre leurs opinions. Il ne tient qu’à ceux qui ont des vues différentes d’utiliser les mêmes armes (cela demande du talent – amateurs s’abstenir : avis aux trolls peu doués qui hantent ce forum).

      Au final, si on peut montrer l’absurdité de certains raisonnements ou de certaines actions (y compris de ce que peuvent dire des libéraux) tout le monde est gagnant. Rien n’est jamais totalement vrai ou faux. Tout n’est qu’opinion. Mais poussées à l’extrême de façon irraisonnées les opinions deviennent rapidement dangereuses et ridicules. Et l’humour permet à ceux qui ne sont pas irrémédiablement lobotomisés de revenir à un peu plus de bon-sens : c’est une démonstration par l’absurde.

      En attendant, avec les socialo-écolos-bobos il y a encore de la matière pour h16 ou René le Honzec.

  • et ce qui peut etre fait pour le bâti peut être fait aussi pour le cultivable…la région devient château, le président de région devient châtelain..m’étonnerait que les sociétés d’assurances et les banques acceptent cela sans broncher , elles ne paient pas nos élus pour ce genre de conneries …a moins que ceux ci ….les nationalisent 😉

  • L’Etat ne s’est pas planté lorsque dans les années 90 quand il a cherché faire monter les prix de l’immobilier pour créer une bulle.

    L’objectif que s’était fixé l’Etat (les Etats) fut parfaitement rempli à coup d’APL, de taux bas, blocage de foncier (PLU), …
    Le tout donc avec notre argent.

    L’Etat est plus fort qu’on ne le croit. Il poursuit juste des buts diamétralement opposés à ceux des citoyens.

  • Dans ma région il ne manque pas de biens. En fait c’est « drôle » il n’y a jamais eu autant de grosses et belles maisons à vendre. Je vois cela comme un tès mauvais signe !

    Pour les logements que les Français peuvent acheter 250 000 € environ (c’est la capacité d’achat de 80% de la population), il est vrai que la situation est critique.

    Pour cela l’Etat propose un ministère du développement durable, urbain, truc machin. L’Etat vous propose de la Rt2012 et du HQE mon bon H16. Du label bio étanche à l’air (dans les deux sens du terme), à l’eau, au soleil, au PS (ah, non, hélas, pas ça)

    Ah, il fait bon vivre en Ripoublique Française. C’est bon de savoir que des gens nous protègent à l’insu de notre plein grée tout en désintégrant notre pognon dans un WC bio.

  • En Belgique, les biens sont abondants et relativement bon marché. L’Etat s’en mêle peu, pompe ses impôts, mais octroie le dégrèvement fiscal des intérêts d’emprunts, sans plafond de montant ou de nombre de maisons détenues.

    Il n’y a pas de secret, et les problèmes français viennent de la rage de HLMiser tout le secteur, de pulvériser les propriétaires privés, et d’intervenir intempestivement déns les prix.

    Point de vue social, la Belgique se désintéresse des logements sociaux, ignoblement coûteux et toujours mal gérés , et s’oriente vers le « chèque logement », qui permet aux gens peu aisés de se loger où ils veulent, grâce à cette intervention. Avec l’avantage que les locataires peuvent changer facilement de résidence si le travail le nécessite, et ne se retrouvent pas agglutinés en ghettos de « pauvres ».

    • D’où l’absence de banlieues et de barres HLM en Belgique.

    • Et le Grenelle de l’environnement. Je me souviens à l’époque d’avoir failli m’étrangler quand on nous a annoncé que les logements allaient coûter 30 à 60% de plus pour être écolo-compatibles, mais que la planète le valait bien. Les logements sociaux, c’est 60% au moins, et un terrain d’expérimentation formidable pour l’énergie positive. L’objectif est d’avoir 51% de logements sociaux, ce qui garantit l’indépendance énergétique et accessoirement que la proportion de pauvres ne descendra pas sous les 51% non plus. Il ne restera plus qu’à rendre le vote obligatoire.

  • A quelques mètres de là, un bâtiment pourrait être classé monument en péril historique, tellement il est truffé de malfaçons ressemble à un ruine (étanchéité, encadrements de fenêtres qui tombent …). Interrogé, un locataire, que j’interrogeais plié en 2, me disait qu’il ne trouvait pas ailleurs.
    Allez, encore un coup des méchants propriétaires … Il faut les punir encore plus (ricanements) pour que les locatires doivent se loger dans des tentes …(bordée de ricanements) ❗

    🙄

  • Terra nova est effectivement une officine socialo-fasciste impure player…

  • Vous oubliez de préciser que la crise du logement est intimement liée à la hausse de la population, elle-même liée à l’immigration de peuplement, elle-même à la source de la politique de « logement social » qui donne des logements peu chers/gratuits aux parasite et force les actifs à se déplacer vers des cieux moins multiculturels, produisant cette pénurie de logement dont on parle tant.

    Ah chut, on n’a pas le droit de le dire….

    • Bonjour liberalol
      Vous confondez crise du logement social et crise du logement général.
      le logement social est minoritaire (69/1000 hab).
      L’immigration modifie les équilibres (en bien ou en mal pour certain ou pour d’autres) mais ce n’est pas l’alpha et l’omega des pb en france. On a déjà les francais de souches et cela suffit.

  • « Ainsi, pour eux, le maire ne doit plus décider ce qui est bâtissable de ce qui ne l’est pas »

    Normal, depuis quelques semaines les maires ne sont plus socialistes officiels. Il faut donc les court-circuiter avec des fonctionnaires sûrs, fussent-ils parisiens.

  • C’est pas les mêmes qui suggéraient de taxer ceux qui avaient fini de rembourser leurs emprunts immobilier.

  • Liberté mais ca pour les politicards de droite et de gauche c’est trop compliqué…Et pour les habitants de condition modeste chèques logement…

  • Terra Nova, on connaissait l’usine à sketches dès la fin de années 2000, le pinocchio Picketty en était l’un des hérauts. Pa de jeu de mot… Aujourd’hui, on voit à quel barman est livrée la France, avec tous ces cocktails détonants déversés dans son verre. Je lisais pas plus tard qu’à 18:00 ce soir un article du Point sur Marc Blondel que je vous laisse découvrir et apprécier. Cet article magnifique parlait de ce qui mine la France depuis bien longtemps, le trotskisme qui infiltre complètement comme les partis et syndicats de gauche, les médias, en décrivant ses effets sur le long terme (35 heures, grèves massives à répétitions, négociations sociales impossibles…). Aujourd’hui, on en a un exemple avec le mediapatricien Edwy Plenel, l’horrible crapaud manipulateur trotskiste lambertiste qui veut transformer la France en une vaste foire d’empoigne pour chenil de pitbulls dans un concours jamais arrêté de médisance et de désinformation. Cet article est sur Marc Blondel et il est pas piqué des hannetons ( http://www.lepoint.fr/politique/e-qui-n-a-pas-ete-dit-sur-marc-blondel-23-04-2014-1815427_20.php ). A méditer !

    Il n’empêche, voilà la France, voilà ses blocages, voilà toutes ces années de retard prises parce qu’un groupuscule de destabilisateurs entristes et activistes a décidé de faire passer ce pays bourgeois et plutôt à droite à la poubelle anarchiste quels que soient les moyens les plus vils mis en place et utilisés. H16 est largement en dessous de la réalité, bien qu’il soit parmi les personnes les mieux informées et les plus intéressantes aujourd’hui dans la blogosphère de combat. Son style est brillant et ses infos sont inoxydables. Pour finir ce constat effarant, un autre est fait immédiatement dès ce soir. Cet article a été publié en début d’après midi du 23 avril 2014 (voir le dates de publication), ce jour. A 18 heures j’en prends connaissance. Je l’archive, c’est de la bombe. A 20 heures, plus de trace à la une du Point, même en mot clés « Marc Blondel », introuvable sur le site. Connaissant la main mise de la CGT du livre sur les publications de presse en France via le contrôle des NMPP ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Presstalis https://www.google.fr/#q=Laurent+Joffrin+la+CGT+du+livre ), je ne serais pas étonné qu’une menace soit tombée sur la rédaction du Point dans le courant de l’après-midi pour faire disparaître l’article de la une Internet. Heureusement Wikipédia n’est pas contrôlé par la CGT et les serveurs sont hors de France, sinon il y aurait de la ratonnade et des menaces de mort en perspective. Je n’ai pas parlé de la secte de la promotion Voltaire de l’ENA qui sont des petits agneaux à côté de ces chiens galeux.

    Un conseil, quand vous disposez de telles informations, archivez-les aussitôt, c’est ce que je fais. ce n’est pas la première fis que je vus des articles chauds comme celui-ci disparaître en moins de 24 heures, alors qu’ils devraient être à disposition de tout le monde d’une manière permanente. Et puis, pour lutter contre ces infâmes crapauds, il faut faire circuler l’information, il faut archiver, placer sur Facebook, faire lire à 2, 10, 100, 1000, 100.000 personnes. L’Internet permet de telles échelles de contamination en très peu de temps. C’est notre seule arme contre les salauds de cette espèce. Contrepoints est notre centre névralgique. A chaque article de nos boutefeux héroïques, c’est un pan de la connerie socialo-communiste qui tombe, nous sommes tous des informateurs en puissance. Je fais connaître Contrepoints à 10 personnes en France et dans le monde qui eux-mêmes le font connaître à 10 autres, etc… 10x10x10x10x10 = 100.000. La vérité n’a pas de frontières, elle ne peut être occultée. Le mensonge ne gagne jamais.

  • H16 me rappelle Desproges, ironique, amusant et percutant comme une bombe à retardement.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Les Bourses autour du monde reprennent leur hausse, le marché a confiance dans les baisses de taux d’intérêt en vue par la Réserve fédérale. L’once d’or atteint un record à plus de 2500 dollars. Le bitcoin, de même, grimpe à 57 000 euros, il approche du record de 64 500 euros de mars. 

 

Comme vous le voyez ci-dessous, le CAC 40 remonte la pente et dépasse les niveaux du début du mois, avant le plongeon.

La confiance revient avec les baisses de taux d’intérêt en vue aux États-Unis.

Ainsi, on peut lire ... Poursuivre la lecture

6
Sauvegarder cet article
Inflation et plus-value dans l’immobilier

En règle générale, les calculs du prix de l’immobilier publiés dans les journaux et revues, ou cités sur les sites internet ou les chaînes de radio-télévision sont effectués sans tenir compte de l’inflation. Les interprétations des résultats qu’ils présentent n’ont guère de sens.

La hausse des prix de l’immobilier est de toute évidence incontestable, mais il est nécessaire de rétablir une mesure rationnelle et réaliste de cette augmentation.

Cette mesure est déduite de deux indices défin... Poursuivre la lecture

7
Sauvegarder cet article

Les milieux financiers découvrent tardivement les faiblesses du modèle chinois, pourtant perceptibles depuis une décennie. C’était prévisible pour tout observateur de la démographie, des mécanismes de développement et du communisme.

On peut penser notamment aux dettes souscrites en contrepartie de faux actifs, par exemple pour la construction de logements, alors qu’il y a de moins en moins de jeunes pour les occuper ou d’infrastructures redondantes, faisant momentanément la joie des bâtisseurs. Je me doutais bien que ces dettes sortira... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles