50 milliards d’euros de baisse des dépenses suffiront-ils ?

Même si, pour le gouvernement, c’est un effort insurpassable sans quoi tout serait politiquement perdu, il n’en demeure pas moins vrai que, déjà, les carottes sont cuites…

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Manuel Valls en août 2013 (Crédits : Claude Truong-Ngoc, licence CC-BY-SA 3.0), via Wikimedia.

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50 milliards d’euros de baisse des dépenses suffiront-ils ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 26 avril 2014
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Par Philippe Robert.

Manuel Valls en août 2013 (Crédits : Claude TRUONG-NGOC licence Creative Commons)Alea jacta est, le sort en est donc jeté : poussé dans ses derniers retranchements, le pouvoir socialiste se jette à l’eau à reculons et va même, dans une démarche quasi-mystique, jusqu’à aller tirer de son sommeil Jean Jaurès dans sa bonne ville de Carmaux.

Mais cinquante milliards d’euros d’économies sur trois ans suffiront-ils jamais à conjurer le mal français ? Encore qu’il serait plus judicieux de parler de cinquante milliards par an, soit en tout cent cinquante milliards répartis sur la période considérée 2015-2017. Or même en admettant que cinquante milliards d’euros représentent, aux yeux du gouvernement, un effort insurpassable sans quoi tout serait politiquement perdu, il n’en demeure pas moins vrai que, déjà, les carottes sont cuites… Voici pourquoi.

Dans un savant (?) flou artistique, Manuel Valls a détaillé la ventilation des cinquante milliards d’euros d’économies sur trois ans : 21 milliards en 2015 suivis de 16 milliards en 2016 et enfin 13 milliards en 2017 : 21 + 16 + 13 = 50 milliards et vogue la galère. Pour Agnès Verdier-Molinié1, directeur de la Fondation iFRAP et orfèvre en la matière, ce sont au bas mot 60 milliards par an qu’il faudrait économiser pour espérer venir à bout de l’apparente malédiction qui, depuis quarante ans, retient la France en otage :

Maintenant, il est temps de présenter l’addition : elle est salée. Ces services publics, que les autres pays nous envient de moins en moins, nous ont en partie ruinés et une bonne part de notre dette est imputable au fait que que nous « surpayons » ces services. Ce surcoût peut être évalué à 60 milliards d’euros par an : 18,5 milliards au niveau de l’État, 11,6 à l’échelon local et 29,9 sur le social.

Diantre ! Mais Mme Verdier-Molinié ne fait certainement pas état d’un tel montant, en effet faramineux surtout s’il s’agit d’en démultiplier le montant intégral sur plusieurs années, sans s’être auparavant assurée d’en justifier sans conteste tous les termes. Ainsi :

Quand notre pays dépense 27,7 % de sa richesse nationale à produire ses services publics, les pays de l’Union européenne dépensent 24,9 %, sans différence notable en termes de qualité du service public et de niveau des prestations. La différence entre ces deux chiffres ?… 60 milliards d’euros, qui pourraient donc être économisés chaque année à un horizon de sept ans si l’effort commençait en 2013 !

img contrepoints257 Manuel VallsPour faire court, les 50 milliards sur trois ans du pacte de responsabilité prôné par François Hollande et dont Manuel Valls est prié d’assurer le service après vente représentent-ils, à eux seuls, les 2,8 % du PIB (en trop) qui nous séparent de nos voisins immédiats ? Poser la question c’est y répondre et il est donc fort à craindre, si le malheur voulait que nous ne concevions pas l’urgente nécessité d’amender notre point de vue, que Bruxelles ne se trouve alors dans l’ardente obligation de nous faire publiquement la leçon.

François de Closets2 : « Le plus insupportable, dans de telles circonstances, c’est de voir le club de naufrageurs, les hommes politiques et les partis qui ont ruiné le pays, garder les commandes et s’apitoyer sur le sort des naufragés. Ne laissons pas l’indignation aveugler la réflexion et pas davantage le long terme nous voiler le court terme. Nous aurons bien des défis à relever dans les vingt, trente ou cinquante ans à venir, mais il faut d’abord nous interroger sur ceux qui nous attendent dans les prochaines années. »

  1. A. Verdier-Molinié, 60 milliards d’économies (oui… mais tous les ans), Albin Michel, février 2013.
  2. François de Closets, Maintenant ou jamais (Une dernière chance pour la France), chez Fayard, septembre 2013.
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  • Manifestement, , S&P n’est las de votre avis. Au surcroît, ce n’est pas la faute des fonctionnaires que vous détestez et jalousez tant si la France est un pays surendetté. Les 10 ans de politique ultra libérale menée par la droite s’ est traduite par une augmentation exponentielle de la dette, chose que la gauche essaye de resoudre de manière juste en demandant aux plus riches de participer. Bref, ce site est consternant de bêtise et de désinformation, bercé uniquement par une idéologie libérale mortifère au service des puissants.

    • Heu… Quand on est inculte au point de croire qu’une politique « ultra-libérale » consiste à augmenter les dettes, il vaudrait mieux se garder de traiter les autres d’imbéciles…

    • Bonjour MJS
      « Les 10 ans de politique ultra libérale menée par la droite »
      Comme tjs avant de poster lire le contenu du site. La droite n’est pas libérale.

    • C’est grave docteur ? oui, c’est grave et sans espoir ! le mal qui vous ronge n’a pas de limites : la bêtise et l’ignorance.

    • MJS n’a pas tord sur un point, qu’on fait S&P?? Bon pour le reste, la critique est facile, rejeter la faute sur les autres aussi.

    • ump libéral ???? faut arreter de fumer. la france est l’un des pays les plus socialistes d’europe, il suffit de regarder les chiffres (dépenses publiques 57%, la fonction publique représente pres de 7 millions de fonctionnaires(http://www.observatoiredessubventions.com/2010/combien-de-fonctionnaires-en-france/
      ), 70 au rang des libertés économiques selon Heritage Foundation après le Cap-Vert, le Kazakhstan ou encore la Jamaïque, l’un des plus haut taux d’imposition ( la France a un taux d’imposition total moyen de 64,7% principalement constitué (51,7%) de charges sociales, le 2 plus fort taux d’imposition en europe),….. certains partis de gauche dans le reste de l’europe (spd, parti travailliste,…) sont plus libéral que l’ump.

    • la france possède 60 code et est ultraréglementé (plus de 500000 lois et décrets). http://www.xavierchambolle.com/wp/2012/09/nul-nest-cense-ignorer-la-loi/

    • 2000 milliards d’€ de dettes ,35 % du pib annuel qui part dans l’assistanat , six cent milles fonctionnaires élus et six millions d’agents de l’état et tt cela est la faute à 10 ans de politique ultra libérale , cela chôffe sous la cabezza des étatistes de l’UMPS §§§

    • Bien sur, vous, vous n’êtes pas bercé d’une idéologie socialiste mortifère. Bah non, vous êtes le camp du bien, vous êtes Anakin Skywalker, Chevalier Jedi au service de la République (et de Palpatine oui bon…)!

      Bref, le comm’ habituel du crétin profond qui ne sait pas quoi dire: caca boudin, ultra libéral, mortifère, méchant, pas beau, droite, justice sociale gauche, jaloux fonctionnaires.

      Ouf, tout y est. Toutes les conneries habituelles. Bien sur, rien de bien interessant, mais au moins on n’est pas dépaysé.

      Mon cher « ami » (non n’y croyais pas), la principale différence entre vous et nous, c’est nos pratiques. Quand on prétend une chose, le minimum c’est de chercher des preuves de ce que l’on avance. Tout le contraire des gens dans votre genre qui ne connaissent rien d’autre que le sophisme et les insultes pour essayer d’imposer son point de vue qui de toute évidence ne tient sur rien. Nous on vous donne les chiffres:
      -57% du PIB part en dépenses publics, sachant que PIB n’est pas recettes de l’Etat…
      -5.5 millions de fonctionnaires, plus que n’importe quel autre pays. L’Allemagne par exemple compte 4M de fonctionnaires pour 15 millions d’habitants supplémentaires!
      -Les fonctionnaires des secteurs régaliens sont toujours plus soumis à des coupes de budget: police, justice, militaires, tous se plaignent de moyens en bernes, et au vu des chiffres, ils n’ont pas tord. Bah oui, puisqu’en fait, l’argent part de plus en plus pour une administration totalement inutile qui écrase à la fois la France mais aussi les fonctionnaires régaliens eux mêmes!
      -La dette continue d’augmenter.
      -La France est en déficit, donc elle dépense beaucoup plus qu’elle ne gagne, ce qui est parfaitement normal d’après vous. (pour ces deux derniers points, je vous invite à aller sur les sites gouvernementaux pour vérifier)
      -Faire payer les riches à toujours raté. Pour une simple raison: c’est eux qui redistribuent la richesse. Quand ils investissent dans une entreprise, ils créent de l’emploi. Quand ils investissent dans l’immobilier, ils sauvegardent notre patrimoine et créent de l’emploi sans cout pour l’Etat. Quand ils dépensent ils créent aussi de l’emploi. Quand vous aurez réussi à appauvrir ou faire fuir les riches, qui financera vos créations d’emplois étatiques? Vous préférez éviter la question, parce qu’elle n’a pas de réponse.

      -Je finirai avec un dernier point, parce qu’il me tient à coeur: « chose que la gauche essaye de resoudre de manière juste en demandant aux plus riches de participer. ».
      Étrangement, je ne vois pas le peuple de gauche faire le moindre effort supplémentaire. Nos politiques sont toujours aussi avares de leur argent, et pourtant ils sont riches, ils devraient cracher! En revanche, mes parents eux, ont vu leurs impots exploser! L’Etat à multiplié les vexations fiscales, et les taxes en tout genre qui alourdissent le prix de la vie. Ah oui mais j’oubliais, ils sont très riches, avec 1200€ de retraite à deux, c’est limite indécent.

      Voici le fond de la pensée de ces connards. Ils parlent de justice, mais uniquement parce qu’elle pèse sur les autres. Ils savent pertinemment que leur soit disant justice sociale n’a fait qu’envoyer des millions de foyers fragiles dans la précarité. Mais puisque la Nomenklatura des bobos est sauvegardée, avec sa cohorte de fonctionnaires, tout va bien. Sous couvert de justice sociale et d’humanisme, ils ne travaillent qu’à la sauvegarde de leurs privilèges, vivre au crochet des serfs qui leur offrent leur mode de vie.

      Ce à quoi on nous répond toujours la même farce: « vous êtes vilain pas beau ».
      Vous préférez insulter le miroir en disant que c’est que de sa faute s’il ne vous renvoie pas l’image désirée…

      • Cela dit, il ne faut pas récupérer l’amalgame de MJS sur les fonctionnaires : il y en a de toutes sortes dont certains sont les premières vicitmes du système. Ils sont simplement beaucoup trop nombreux.

        • Oui c’est bien ce que je dis. L’Etat coupe les budgets des fonctionnaires indispensables au profit d’une administration en mode mammouth. Quand mon père est parti en retraite, pas moins de 7 caisses de retraite différentes se sont occupées de son dossier! Tout ça pour faire ce qu’une seule caisse, unique, aurait pu faire très bien. Du coup, au lieu d’avoir un ou deux fonctionnaires sur le dossier, on se retrouve, mécaniquement, avec sept fois plus de monde, pour au final faire très exactement la même chose, et le pire c’est qu’il leur a fallu 5 mois pour régler le dossier. Et en plus, quand y’en a un qui merde, c’est toujours la faute de l’autre et au final ils laissent trainer le dossier. Et quand ma mère à appeler pour savoir si ils toucheraient bien la retraite lors de son départ, elle est tombée sur une connasse hystérique qui s’est mis à lui gueuler dessus de se calmer et limite à l’insulter…

          Après ils nous disent qu’il n’y a pas d’argent pour des juges, des policiers ou des gardiens de prison… Peut être qu’on pourrait embaucher deux fois plus de gardiens de prison tout en diminuant la fonction publique si l’administration ne plombait pas le système.

    • Voyons, voyons, 56% du PIB prélevé par l’état, une dépense de 3 à 5 points supérieurs (comme si ce n’était pas assez), des taxes multipliées plus vites que les pains par Jésus, plus aucune activité économique non régulée (même la vente libre de muguet le premier mai est interdite, c’est-dire!), des réglementations et des lois multipliées à la pelle -une multiplication d’un facteur de plus de 10 en 30 ans quand même-, toutes les mesures proposées à la fin des années 70 dans les programmes politiques des communistes réalisées, un code du travail qui approche les 10 mille règles de droit, etc., etc.

      Il faudra nous expliquer où est-ce que l’on trouve de l’ultra-libéralisme en France, parce que j’ai beau chercher dans tous les recoins, même en soulevant les tapis de la cave, je ne trouve pas.

      Je suis étonné qu’on n’ait pas eu droit à la rengaine habituelle de cette Europe prétendument ultra-libérale. Tellement libérale d’ailleurs qu’elle en vient à réglementer la taille officiellement autorisée de toutes sortes de denrées ou produits, la quantité d’extrait de cumin qu’on peut mettre dans un saucisson, ou encore la quantité d’eau qu’on peut mettre dans le réservoir des chiottes, j’en passe et des meilleurs. La dernière en date c’est une directive qui réglemente la mise sur le marché des instruments de pesage à fonctionnement non automatique. On atteint des sommets dans l’enculade de mouche réglementaire. C’est qu’ils en pondent tous les jours des réglementations, les prétendus chantres du laissez-faire.

      Ce qui est amusant avec les gens de gauche, c’est que plus on fait d’étatisme à tous les niveaux et plus ils attribuent les conséquences au libéralisme. Quoi qu’il se passe, c’est la faute du libéralisme. La crise des subprimes? Le libéralisme. Aux oubliettes le reinvestment act qui a forcé les instituts de crédits à prêter aux pauvres insolvables, c’est-à-dire qui a forcé le marché à faire ce qu’il ne faisait pas. Aux chiottes le taux d’intérêt maintenu excessivement bas par la FED, qui a poussé les banquiers a emprunter pour bénéficier d’un effet de levier. Aux orties les règles de Bâle qui ont poussés à titriser et sortir du bilan les prêts hypothécaires, en raison de ratios défavorables sur ces prêts en comparaison aux emprunts d’état, etc. etc.

      La crise bancaire? Encore la faute du libéralisme bien sûr. Pas l’once d’une conception qui viserait à admettre que ça fait 40 ans que les électeurs votent pour le meilleur père-noël politicien qui explose la dépense en leur faveur et que l’état français (comme les autres pays du sud de l’europe d’ailleurs) n’a pas produit de bilan positif depuis.

      On attend la prochaine crise avec la désignation du même coupable tout trouvé. Après le rachat de dettes étatiques par la BCE, donc après une intervention massive de la banque centrale, les conséquences seront encore attribuées au libéralisme. D’ailleurs, pourquoi s’arrêter en si bon chemin? Une crise du crédit? Ce sera le libéralisme le coupable. Un effondrement du marché immobilier congestionner par les règles votées ces dernières années (et les prochaines), ce sera aussi le libéralisme le seul responsable. Une tempête? Au libéralisme la faute. Un tremblement de terre et/ou un tsunami? Le libéralisme. Une météorite? Ventre saint-gris, encore le libéralisme.

      Le plus drôle c’est que ces illettrés économiques ne font que répéter le mantra étatiste comme des religieux sans jamais aller voir ce que les données montrent, arrivent même à penser que les libéraux sont des imbéciles. Pour des gens qui mélangent tout au point de croire la droite française est libérale, c’est le comble. Je suis Suisse, si la droite française est libérale, alors mon pays doit faire office de club échangiste.

      Un article scientifique de Kruger et Dunning paru en 1999 dans le JPSP montre un effet qui s’applique très bien aux gens comme JSM. A méditer: les auteurs montrent que plus on est con et moins on s’en rend compte…..

      • Non mais en fait, ce que vous n’avez pas compris, c’est qu’il ne faut pas croire que l’énergumène du haut penses réellement qu’on a eu une politique « ultra-libérale ». En fait, il ne sait pas ce que veut dire « libéral » et il s’en fout d’ailleurs.

        Il a juste appris que c’était un gros mot, alors il le ressort.

        Tout ça me rappel quand j’étais gosse, je faisais hurler les adultes en hurlant « pine d’ours, pine d’ours! ». Je ne savais pas le moins du Monde de quoi je parlais, et je m’en battais le steak. Tout ce que je voyais, c’est que ça les faisait gueuler alors je me suis dit que ça devait être moche, donc amusant.
        Nous avons ici affaire au même procédé.

        Quand on vous dit qu’on infantilise les gens…

      • la , il est vraiment en colère …

    • Encore un exemple typique de privilégié sûrement fonctionnaire qui n’a que le mot ultra libéral dans la bouche… et à cause de qui nous sommes ruinés
      Continue de nier les évidences et va dans le mur Andouille

  • ‘ce sont au bas mot 60 milliards par an qu’il faudrait économiser pour espérer venir à bout de l’apparente malédiction qui, depuis quarante ans, retient la France en otage »

    c’est exactement le plan hollande , mais celui ci sera actif qu’a la fin de son mandat , en 2017 ,l’économie sera alors de 50 milliards par an comme vous le souhaitez ( les économies d’une année se répète chaque année)
    malheureusement , il ne s’agit pas d’économies mais d’un transfert du client vers les entreprises donc ce plan sera un échec sans retour de la croissance espérée avec le ‘cadeau’ fait aux entreprises….reste a savoir qui va générer cette croissance , surement pas les français , les exportations , fabius/montebourg ! 😉

    • Je n’ai lu nulle part qu’Hollande promettait une économie annuelle de 60 milliards à partir de 2017. Quelles sont vos sources ?

    • D’abord, il faudrait que ce soient effectivement 50 milliards d’économies, et non d’infléchissements par rapport à une trajectoire arbitraire, résultant dans une dépense supérieure chaque année à la précédente.
      Les économies ne se répètent pas, ce sont les dépenses non faites qui auraient soi-disant explosé.

      Ensuite, le transfert vers les entreprises est le seul moyen que je connaisse de créer de la croissance dans le PIB marchand. Il peut créer des turbulences transitoires, mais il faut bien admettre que la dépense publique fait 57% du PIB, dans le plan actuel elle serait stabilisée, donc il faut en gros 5% de croissance dans les 43% restants pour atteindre les 2% de l’hypothèse de travail. Un chiffre chinois !

      • ce n’est pas a moi qu’il faut le dire mais à hollande . bien entendu , l’état ne fait pas d’économies ,il réduit simplement le niveau de vie des français au lieu d’optimiser le système économique de la France , c’est donc perdu d’avance pour sa compétitivité au sein de l’europe ..et du monde…la baisse des charges salariales ne sont qu’une goutte d’eau qui ne compenseront jamais le faible nombre d’heures travaillées productives de richesses

  • On parle de « 50 mds sur 3 ans ».

    Dans l’imaginaire collectif, un bilan se réalise sur 1 an. Il serait donc bon de titrer plutôt : 50/3 = 17 milliards d’économies. C’est déjà beaucoup plus faiblards …

    Quand on sait que le déficit du budget de l’Etat en 2013 (seul hein !) s’est établit à 75 milliards par an … Ce qui corresponds à ce que distribue seulement les CAF (77 milliards en 2012) … On voit que la solution pour revenir à l’équilibre serai toute simple.

  • Bof ! Pendant qu’ils jonglent avec les chiffres, la croissance américaine peut tirer un peu l’économie vers le haut et les conneries qui sont déja dans le tuyau la tirera inévitablement vers le bas. Entre ces 2 tendances leur action est dérisoire.

    Quant au long terme, compte tenu de l’effet négatif immédiat de la rigueur, c’est peut-etre 5 fois plus d’économies qu’il faudrait réaliser pour restaurer (progressivement) la viabilité de l’économie française.

  • L’Etat + Collectivités territoriales, c’est 284+189 milliards de recettes, soit 473 milliards d’€ de recettes.

    L’Etat à lui seul dépense…. 370 milliards (en 2013). Plus les 150M de frais de fonctionnement des collectivités, on atteint 520M. Donc déjà 50M de trop…

    Sachant qu’il manque beaucoup de choses, et des choses chères. Les collectivités ne dépensent pas que pour « fonctionner »….

    D’autre part, j’ai du mal à m’expliquer la charge de la dette. 46 milliards, sachant qu’il y a 1930 milliards de dette et que la durée moyenne de remboursement est d’environ 5.5 ans, comment arrive-t’on a payer si peu?
    Sans parler des hors bilan… Parce qu’on a fait passer beaucoup de choses hors bilan pour les faire disparaître. Si on doit purger ça aussi, c’est pas 60milliards qu’il va falloir, mais bien plus…

    • La charge de la dette à 46 Mds, ce sont les intérêts pour un an. La durée moyenne n’est pas de remboursement, mais de roulement : on ne paie que les intérêts et on réemprunte ce qui vient à échéance, plus les nouveaux besoins.

      • La France victime du credit-revolving ! A quand la mise sous tutelle ?

        • il est interressant de noter que les agences de notations maintiennent le A est que les taux n’ont pas bougés. ces gens la devraient venir voir sur le terrain plutot que d’attendre les ordres de draghi et d’o’banana …

      • Oui c’est ce que je me suis dit, mais là aussi j’ai un problème. Vu le taux d’intérêt de notre dette, 50 Mds, c’est le montant TOTAL des intérêts de notre dette. Donc ça ne colle pas.

        Et c’est bien la durée de vie moyen des emprunts que je cite. Parce que, je comprend bien qu’on emprunte pour rembourser les anciens emprunts + les nouveaux besoins, sauf que même si c’est de l’emprunt, ça devrait quand même apparaître dans les dépenses.

        Dans tous les cas, il est clair que les chiffres sont faux, falsifiés. C’est comme l’histoire des hors bilan, c’est pas possible de faire passer par exemple ce que doit l’Etat pour les retraites en hors bilan! Alors que c’est une dette qui est loin d’être passive!

    • Bah, 1930 milliards de dette et 46 milliards d’intérêts, ça fait grosso modo 2.4%
      Ce qui n’est pas franchement surprenant, les taux des OAT 10 ans tournent entre 2 et 2.25% depuis 2 ans au moins. Si la maturité moyenne est de 5.5 ans, ça me semble cohérent (moins de 2% pour les dettes récentes, 3 ou 4% pour les vieilles… )

      Par contre il est clair que les 1930 milliards sont une sous-évaluation grossière de la dette. Ce n’est que la dette financière placée sur les marchés. Mais les promesses de retraites, de contrats avec tel ou tel pays, telle ou telle entreprise etc., ces promesses qui constituent des engagements à payer dans l’avenir en échange « d’avantages » actuelles, ce sont aussi des dettes. Et à vue de pif, sans chercher les chiffres… ça doit plus que doubler le montant.

      On doit être plutôt être à 5 milliards. Et donc va falloir rapidement passer à l’excédent budgétaire, en augmentant les entrées et limitant les sorties. Donc baisse d’impôts pour accroitre les recettes fiscales et recentrage (plus ou moins progressif) sur le régalien, gel des salaires (et des retraites) des fonctionnaires, non remplacement des départs en retraite, privatisation de ce qui peut (doit !) l’être : écoles, hôpitaux, sécu, voirie.

      • Oui on est d’accord pour le taux d’interet, ça fait bien, au taux actuel (qui n’a pas bougé quasiment),environ 50 Mds. Mais sur la durée de vie de la dette, pas par an. Parce que au bout de 5 ans, si tu rembourses 50 Mds par an tu arrives à 250Mds (275 MDS même puisque c’est 5.5 ans).

        Sinon pour la dette+Hors Bilan, je crois que le chiffre officiel c’est 3090 Mds de HB donc 5000Mds (et je suppose que tu as voulu dire 5000 Mds, pas 5 Mds ^^).

        • Exact, évidemment 5000 milliards pas 5 ! ! 5 milliards ne suffiraient pas à payer les instit de maternelle pendant un an… ou alors tout juste.
          Par contre vite calcul est faux pour la dette. Le remboursement n’est jamais compté dans le coût puisqu’il correspond exactement au montant emprunté et qu’on peut évidemment ré emprunter dans problème.
          Les dettes roulées c’est la pratique de base des entreprises…

          • Oui mais bon, soyons honnête, c’est une escroquerie statistique.

            Si je dois 500E à la banque, mais que je réemprunte 500E pour les rembourser, même si c’est avec de la dette, j’ai quand même dépensé 500E pour rembourser la première dette. Donc ça devrait apparaitre noir sur blanc dans les comptes, comme n’importe quelle opération.

  • C’est une grande avancée !

    Au lieu de 500 millions d’euro de dette en plus PAR JOUR, la France n’en dépensera plus que 450 millions.
    Enfin la lumière au bout du tunnel, sonnez musettes, résonnez trompettes.

    Un compteur sympa: 4640 euros de plus chaque seconde, soit 12 milliards de plus tous les mois en 2013, et près de 174 milliards par an:
    http://www.planetoscope.com/comptes-publics/315-compteur-de-la-dette-publique-de-la-france.html

  • L’article introduit au sujet quantitatif qui fache: on ne sait jamais si les fameux seinkant miyard sont par an ou jusqu’à la fin du monde (2017). Pourtant un rapide calcul montre que avec un déficit à 4% et 2GE de PIB,
    il faudrait pour avoir 0 de déficit économiser 80 GE PAR AN.
    Et moii qui croyais que la belle trajectoire allait sauver la France en économisant 50 GE en 2014 et finalement 80 GE l’année électorale de 2017 !

    • Ouais et encore, comme on en parlait plus haut, il est question des dépenses de l’Etat, mais il faudra un jour aussi compter sur les dépenses que l’Etat repousse systématiquement et qui finiront bien par tomber un jour sur le coin de notre gueule: les hors bilan.

      Quand il faudra se mettre à rembourser les 5000 Mds de dettes qu’on a accumulé, c’est même pas 80Mds qu’il va falloir, je crois qu’il faudra plutot viser le double ou le triple.

  • MJS, dans son commentaire affirme que le surendettement de la France est le résultat de la politique ultra-libérale de la Droite ! Pourtant, pendant la crise économique mondiale de 2008-2010 (la plus importante depuis 1929 !) la Gauche et Hollande en particulier, accusaient la Droite de « jouer petit bras » en se limitant à une relance par l’investissement. En effet, en bon keynésien, Hollande et les siens réclamaient en plus une relance par la consommation. Ils réclamaient plus d’emprunt pour relancer aussi la consommation ! Si Sarko les avait écouté, la dette serait encore plus énorme.
    La bêtise est plutôt du côté de la Gauche schizophrène dans le déni de réalité.

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