Par Victoria Melville
Je suis tombée presque par hasard sur un film qui n’est pas exactement récent, en faire donc une simple critique m’a semblé inadéquat. Néanmoins, il m’a inspiré suffisamment de réflexion pour en faire un petit billet sans grande ambition. Il s’agit du film La vie domestique, réalisé par Isabelle Czajka et sorti le 2 octobre de l’année dernière.
Le pitch du film, on le croirait tout droit sorti d’une série américaine à succès. Juliette vient d’emménager dans une banlieue résidentielle plutôt cossue en région parisienne. Elle se retrouve dans un environnement où la plupart des femmes sont mères au foyer dans de grandes maisons, souvent récemment rénovées, et qui n’ont clairement aucun souci matériel. Pour autant, elle n’est pas sûre de s’épanouir dans cet environnement et voudrait que le job pour lequel elle a postulé au sein d’une maison d’édition devienne le sien, même s’il est localisé loin de son nouveau domicile.
Pourtant, si les ingrédients semblent comparables, inutile de dire que le résultat ne l’est pas, surtout du point de vue du succès public. Aviez-vous entendu parler de ce film ? Moi non plus, avant cette semaine, avant qu’un membre éminent de cette rédaction ne me suggère de le regarder pour m’instruire sur les stéréotypes qu’il véhicule et m’interroger sur qui peut bien regarder ce genre d’oeuvre.
Un film stéréotypé
Avec un ton très naturaliste et aussi peu d’artifices que possible, le film prétend décrire la vie de la femme au foyer de notre époque, situation qui semble inéluctable pour toute famille installée en banlieue et dont l’homme de la maison gagne suffisamment bien sa vie pour permettre à l’épouse de s’occuper de sa famille et de sa maison.
On a un panel des situations possibles : Marianne a deux enfants et en attend un troisième, ce qui ne semble guère la réjouir tant elle semble déjà épuisée. Une chose est sûre, elle s’ennuie ferme, et son mari ne semble guère le comprendre. Betty est une maîtresse de maison dont on pourrait dire qu’elle est une maîtresse femme. Elle tient une maison parfaite, après la rénovation parfaite effectuée par son mari architecte, et se trouve davantage touchée par une tache sur son canapé blanc parfait que par le décès de sa grand-mère. Cela dit, une chose est sûre, elle s’ennuie ferme, et son mari ne semble guère s’en soucier. Inès, quant à elle, a un fiston turbulent pour l’éducation duquel elle semble un peu débordée, surtout avec un mari qui n’est jamais là .  Elle s’ennuie ferme, elle aussi.
Et bien sûr, il y a Juliette, notre héroïne. C’est une enseignante reconvertie. Elle a vécu à l’étranger mais a fini par revenir pour s’installer avec son mari et ses enfants. Elle a quitté l’Éducation nationale dans l’idée de trouver du travail dans le monde de l’édition. En attendant, elle mène des ateliers de littérature pour jeunes filles en bac pro et supporte les remarques racistes et sexistes des amis de son mari, ce dernier principal d’un collège sensible, qui aurait bien préféré que son épouse reste prof et arrête de l’embêter avec ses questions existentielles. Mais il faut dire, elle s’ennuie tellement…
Vous le sentez à la lecture de ces quelques lignes, on est loin du ton de la série américaine. L’ambition de la réalisatrice penche plutôt du côté de Virginia Woolf mais sans jamais parvenir à mettre à profit cette mélancolie des personnages autrement qu’en créant un insondable sentiment de déprime pour le spectateur qui se demande à quoi tout cela peut rimer. Peut-on vraiment imaginer cinq secondes que la vie en banlieue parisienne puisse être cet environnement ridicule dans lequel il ne se passe strictement rien, où l’on échoue faute de mieux, et où ne vivent que des familles dans lesquelles les maris gagnent beaucoup d’argent parce qu’ils travaillent beaucoup et les femmes n’ont aucune autre ambition que de pondre des gamins, nettoyer leur maison et prendre le café à 10h30 après avoir déposé les enfants à l’école ? Peut-on sincèrement penser que quand bien même ce serait le cas, toutes ces femmes puissent être à ce point le jouet des circonstances que rien de ce qui constitue leur vie ne leur soit imputable ou soit le produit d’un choix de vie délibéré pour lequel il n’y a pas à émettre de jugement ? Au-delà même de ces considérations, peut-on aussi s’imaginer 5 secondes que tous ces hommes puissent être à ce point éloignés des préoccupations de leurs épouses ? Tous ?
Les hommes du film sont absolument tous des caricatures. On a l’archétype du pro super occupé, celui qui veut se sentir utile en dirigeant un collège difficile, le « vieux con » raciste et sexiste… Au-delà de tout, la réalisatrice nous dépeint une société dans laquelle les hommes et les femmes vivent des vies totalement séparées, comme si les femmes étaient emmurées dans leur maison par des maris à la fois surprotecteurs et aveugles. Quelle étrange façon de voir les relations humaines ! Peut-on vraiment se retrouver dans une telle caricature ?
Le summum est atteint lors d’une conversation entre Juliette et sa mère qui vient lui rendre visite et lui apporte une petite aide pour la préparation du dîner qu’elle organise chez elle avec les autres couples. La mère explique alors à Juliette qu’elle-même a fini par comprendre qu’elle n’avait pas à regretter quoi que ce soit de sa vie et qu’elle entendait maintenant attendre que cela se finisse. Jeune, elle songeait à toutes ces belles et grandes choses qu’elle ferait lorsqu’elle serait mariée ou qu’elle aurait des enfants, comme par exemple aller vivre un moment en Italie. Bien sûr, elle n’a rien fait de ces choses-là et est maintenant convaincue qu’il n’y a rien à attendre parce qu’il « n’y a pas d’étape suivante » et que la vie n’a guère présenté d’intérêt pour elle. Seigneur mais quelle manière déprimante de voir les choses ! Suicidons-nous tout de suite, c’est franchement la meilleure solution à toute cette bouillie.
Surtout, un film qui cherche son public sans le trouver
Étonnamment, le film n’a pas eu beaucoup de succès. À peine plus de 160.000 personnes se sont déplacées pour aller le voir. Pourtant, le sujet semblait attrayant et les acteurs de qualité. Emmanuelle Devos est une très bonne actrice talentueuse qui suffit souvent à donner envie de voir les films auxquels elle collabore. Pourtant, cette fois cela ne fonctionne pas.
Pourquoi le film ne parvient-il jamais à convaincre ? Avec cette apparence naturaliste, la construction du film est en fait très conceptuelle. Il s’agit ici d’une tranche de vie dans l’unité de temps de la journée, une sorte d’épisode. Afin de créer une péripétie et révéler les caractères cachés des personnages, on insère une histoire sordide dans le scénario : un enfant disparu, une fille-mère totalement perdue et une issue tragique. Le fait divers ne touche aucun des personnages mais tous ont leur mot à dire, leur banalité à asséner, leurs poncifs à baragouiner. En dehors de cela, il ne se passe rien. On est plongés dans une histoire qui a commencé bien avant nous et on n’en sort alors que rien n’a avancé, rien n’est résolu et rien ne semble devoir l’être. Et tout cela est d’un ennui affligeant. En tant que spectateur, on s’ennuie au moins autant que les femmes de ce film dont les petites préoccupations ne nous touchent que de manière très distante.
Pourtant, on peut aller voir les critiques de ce film et on ne peut qu’être amusé de constater la dichotomie criante entre les critiques presse et les critiques spectateurs. Clairement, la presse a majoritairement adoré et les spectateurs se sont majoritairement autant ennuyés que moi. On est donc obligé de s’interroger. À qui ce film est-il destiné ?
Le point de vue distillé au cours du film est une abominable moquerie du mode de vie décrit. D’ailleurs, il est frappant de constater que seule notre héroïne cherche à opérer des modifications sur son quotidien et ce qu’elle souhaite, c’est venir travailler à Paris pour s’éloigner de cet enfer banlieusard, propret et verdoyant. Son amie d’enfance retrouvée par hasard, Betty, ne cache pas sa surprise de la voir échouée ici, en Seine-et-Marne, loin du dynamisme d’une capitale française ou étrangère. C’est clair, si l’on est banlieusard, c’est un signe d’échec. Tout le film tourne autour de cette notion de base : la banlieue, c’est beauf. À dire vrai, tout ce qui est en-dehors de Paris, c’est beauf et ennuyeux.
Chers lecteurs, sachez-le, ce film ne vous est pas destiné. À moins que vous ne soyez masochiste et aimiez vous faire moquer parce que vous êtes simplement un homme ou une femme qui n’exerce aucune activité trendy comme celles de l’édition, de l’art, de l’enseignement… ou du journalisme. Parce que quand on est critique de cinéma, on aime ce genre de films destinés à une élite intellectuelle qui se plaît à stigmatiser le vulgum pecus qui se contente de mener sa petite vie tranquille et payer ses impôts qui se transformeront en subventions pour le cinéma et pour la presse qui pourra à nouveau encenser des films ennuyeux et pleins de poncifs qui n’intéressent personne, et le tout sans fin.
On se retrouve donc une nouvelle fois avec un système qui fonctionne en circuit fermé. Des films sont réalisés en se basant sur une idéologie à laquelle personne n’adhère et pour plaire à des critiques que personne ne lit. Tout ce petit monde est financé largement par vos impôts et vit en autonomie, sans que jamais le point de vue du spectateur, c’est-à -dire du client final, ne soit abordé. C’est normal, il n’a aucune importance. Vous n’avez aucune importance à leurs yeux et ce genre de cinéma ne peut rien vous offrir.
— La vie domestique, film d’Isabelle Czajka (2 octobre 2013) adapté du roman de Rachel Cusk, Arlington Road, avec Emmanuelle Devos, Julie Ferrier, Natacha Régnier, Hélèna Noguerra.
Billet très chiant pour aller avec le film.
Moi je le trouve pas mal, il m’a fait réfléchir sur comment on prend les gens pour des idiots, on méconnaît leur manière de vivre que l’on caricature la rendant pathétique, au cinéma.
Après Homo Orcus, je peux comprendre que vous soyez à un tel niveau de conscience du monde à chaque instant que cet article vous ennuie!
Je vous offrirai bien un brin de muguet, je n’aime pas les individus contrarié dès 7h. En pensée 🙂
Merci Fée clochette
dis rien ( j’ai essayé de répondre un truc méchant, mais j’y arrive pas…)!
@Moggio: humm ok on peut dire la culture en général d’ailleurs non? voire tout le reste aussi et quand on fonctionne par le marché la sanction tombe et de la main de l’Etat. Ou alors il faut m’expliquer en quoi l’Art contemporain possède un fonctionnement à part.
Non je suis d’accord avec Sissi, le billet est sympa, et met des mots sur le malaise, la nausée, qui nous prend tous à la vue des horreurs que l’on constate trop souvent dans le cinéma français.
Je dirais au contraire, que (pour une fois) une femme a écrit un truc intéressant 🙂
Il y a du vrai dans ce que vous dites à la fin de votre article. Merci.
J’ajouterai que ce système de « circuit fermé financé par le contribuable sans sanction du marché » peut tout aussi bien s’observer en France dans l’art dit contemporain, dans la danse dite contemporaine et dans le théâtre dit contemporain.
Même problème pour la musique contemporaine ultra chiante et boudée par 99,99999999999% des gens mais qui en France à une époque récente dans les années 1980 a englouti jusqu’à 75% du budget total musique (éducation, subventions…) de la dotation du Ministère de la Culture… C’est vrai ! Une seule solution : boycotter systématiquement l’art conceptuel et contemporain français. Plus de public, plus de subventions, refuser de payer des impôts pour ces conneries, aller voir les élus et leur dire que leur subvention à telle ou telle merde impliquera leur non élection au prochain tour… Idem pour la télé et la radio. Boycotter tout ce qui est merdique (Radio France, France Culture –de merde-, ..). « Quand j’entends le mot culture, je sors mon revolver ! » avait asséné Hermann Göring… Cette phrase béatifie les plus idiots, les plus ignares, les plus médiocres des pseudo élites intellectuelles et créatives, en fait les plus médiocres des artistes qui doivent leur succès et leur survie professionnelle en étant nécessairement adossés aux partis et syndicats de gauche pour exister créativement. Ils ont peur du libéralisme, luttent férocement contre lui, qui les obligeraient de plaire au public pour avoir du succès et pour survivre dans ces métiers. Au contraire de cela, ils survivent par l’entrisme partisan et sectaire, dans ces clubs de gauche très fermés que sont les corporations artistiques françaises. In fine, ils pensent qu’en pondant ces merdes ils luttent contre le fascisme. Des films comme cela, depuis que le PS est la courroie de transmission de la culture en France, il y en a des tonnes dans les placards dont à peine 5% ont franchi le seuil de rentabilité. Inutile de leur infliger des leçons de réalisme culturel américain ou Hollywoodien, dont le seul succès dépend du public, le cinéma populaire étant pour eux… populiste, donc d’extrême droite.
La situation du cinéma français est beaucoup plus compliquée que ce que l’auteur semble comprendre.
Contrairement à ce que le billet laisse penser, il n’y a pas d’idéologie dans le cinéma français.
Les gens du cinéma français sont à l’image de la société française, sauf qu’ils sont censés s’exprimer vers le plus grand nombre. Là , la censure ou l’auto censure fonctionne à plein. Il faut être politiquement correct. Exactement comme quand vous aller à un repas où vous ne connaissez pas grand monde et que vous ne voulez pas embarrasser la personne qui vous y a amené, que vous voulez faire bonne impression et rester poli. Vous aurez tendance à aplanir votre discours, à étouffer vos idées à controverse et à aller vers le consensus ambiant. Sinon, vous risquer de casser une ambiance détendue, voir de déclencher de vives polémiques qui vous ferons passer pour un butor.
Mais le cinéma, comme toutes expressions artistiques, n’est pas un repas entre gens de bonne compagnie.
Au contraire, ce que l’on attend de l’artiste, c’est justement sa capacité à exprimer des idées nouvelles, iconoclastes, voire extrêmes. Ceci doit se retrouver dans l’expression du fond de l’oeuvre, mais aussi dans la forme.
Vous aurez noté que les films français sont en grande proportion, univoque quant au fond et terriblement plat quant à la forme.
C’est simplement qu’il y a très peu d’artistes dans la profession en France. Ce sont, en général, de médiocres artisans.
Le passage des films de cinéma en salles n’est qu’une occasion de faire un peu de publicité gratuite pour le vrai public qui est celui de la télévision (ménagère de la cinquantaine) qui regardera « l’oeuvre » après le diner dans son salon. Le cinéma n’est qu’une caution, un tampon « qualité » au regard avec la qualité directe télé, c’est à dire les téléfilms.
On peut se demander pourtant pourquoi ces films dans leur majorité distillent des idées aussi uniformes, qui ne plaisent pas au spectateur; idées qui ne font donc pas partie du plus petit dénominateur commun des idées de la société à la date du film. Les subventions allouées le seraient-elles en fonction du contenu du film? Pour aimer le cinema, y compris le français mais celui du sujet, j’ai pour intuition que les subventions sont une forme de censure de l’expression artistique. Ce sont des artistes d’Etat: pensées hors sol ridicules qui cachent mal l’objectif mercantile. Il faut bien vivre, même pour les bien pensants qui ont les besoins à la hauteur de leur grandeur d’âme.
Oui mais s’il n’y a pas d’artistes, c’est peut être justement qu’à force de fonctionner, comme le dit l’auteur, en circuit fermé, cinéastes/critiques, où les gens du même monde juge les même monde, forcément, ça ne favorise pas l’émergence de vrais artistes qui interessent réellement le public.
Et puis au final, quand on voit les tournages délocalisés en Europe de l’Est pour diviser les couts de production, on comprend le fond de toute cette affaire: les « artistes » diffusent un message conforme à la volonté de la Nomenklatura, en échange, ils toucheront de grasses subventions pour des films qui ne valent strictement rien. Avant Canal+ piochait directement dans le budget de l’Etat, maintenant il finance des films a bas cout et récupère les subventions…
De toute façon, il n’y a pas de fumée sans feu, les grosses boites de prod qui produisent ce genre de merde doivent y trouver leur compte…
Le commentaire d Abitbol pourrait euhh devrait etre l article.
personnellement, j’ai beaucoup de mal à considérer le cinéma français comme du cinéma. .. C’est plutôt du téléfilm, payé par les chaînes télé, Pour remplir leurs grilles et leur quota de production française.
Le problème, c’est que quand il n’y avait que 3, votre 6 chaînes, on était captif et obligé de regarder, maintenant ce n’est plus le cas et, du coup, toute cette production ne sert plus qu’à faire vivre un microcosme en vase clos, sans s’intéresser au public. .. Et comme vous le dites, le tout aux frais du contribuable.
Cela fait très longtemps que je ne vais plus voir les films encensés par la critique ! Plus « l’Elite » aime un film, plus je suis sûr de me faire ch.. en le regardant.
Cet article est assez scolaire. Je ne vois pas d’arguments sérieux. Paraphrase du film merci on peut allez lire le résumé ailleurs en 3 lignes. Et vous pensez nous tirer vers le haut avec ce texte indigent, sans fondements, a parti prix? Mais moi aussi, nous tous alors sommes critiques et devrions disposer de cet espace pour developper utilement.
C’est exactement ce que je me disais avec mon frère, il y a quelques jours, tout le monde peut donner un avis, pourquoi faudrait-il une seule référence en la matière? Un critique qu’est ce que c’est?
Moi j’aime bien donner mon avis…, je ne vois pas pourquoi je devrais me taire si je pense que tout avis peut être intéressant.
un critique est quelqu’un qui pense. pour de bon. Il y en a eu…
Suffirait simplement d’arrêter de subventionner tous ces films dont l’auteur prend sa vision pour le centre du monde.
Pourquoi se fatiguer à faire un film pour attirer le public, quand les impôts paient directement ?
d’ailleurs : « qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu » fait un carton !
On soit nécessairement se poser la question du financement, comment se fait il que tant de films qu i ne marchent pas soit produits, certes les subventions jouent elles un grand rôle là dedans, mais à ce niveau d’échec on peut aussi se demander sur quels critères sont accordées des subvention et qui rend au final des comptes à qui ..
Par exemple pour ce film, qui a perdu de l’argent?
toi. Par contre, les participants, du producteurs aux acteurs en passant par les techniciens et les intermittents, tou va bien pour eux, merci
bon billet
Clémentine Autain a trippé sur le film http://www.youtube.com/watch?v=tKp4CvYOrvs et ça corrobore ce que j’ai pressenti en lisant le billet: le film baigne dans l’idéologie nauséabonde du féminisme, avec des maris dépeints en boulets émotionnels par opposition aux femmes qui sont ces complexes créatures incomprises des hommes. S’occuper du foyer et participer au développement de mini-individus est absolument dégradant sur tous les plans alors qu’aller au turbin 8h à 10h par jour est tellement plus épanouissant.
Le féminisme a besoin de l’étatisme pour collectiviser les risques (grossesse etc), subventionner les crèches etc En retour les femmes au travail signifient deux fois plus de moutons à tondre grâce à l’impôt sur le revenu mais les relations entre étatisme et féminisme sont un plus large sujet.