La débâcle de l’énergie solaire en Espagne

Les réductions drastiques des subventions solaires coûteront 920 millions € aux propriétaires en 2014. Pendant ce temps les entreprises solaires doivent 22 milliards € aux banques.

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La débâcle de l’énergie solaire en Espagne

Publié le 14 mai 2014
- A +

subventions solaire espagne

« Le soleil pourrait être à vous » : le gouvernement espagnol le promettait en 2007, en encourageant les citoyens à investir dans l’énergie solaire. Beaucoup de ceux qui l’ont fait souhaitent maintenant pouvoir le rendre. Des dizaines de milliers d’espagnols se sont retrouvés endettés lourdement avec des champs remplis de coûteux panneaux solaires dont les subventions ont été réduites de façon inattendue au cours de la crise financière.

« Comment je me sens ? Complètement dupé », déclare ainsi David Utiel, un enseignant de 37 ans qui a investi dans une centrale solaire, se rappelant le slogan ensoleillé du gouvernement. « Dupé, escroqué, déçu, dégoûté. » Il était l’un des 62.000 citoyens en Espagne dont les groupes de lobbying disent qu’ils ont été pris dans un piège financier sur le solaire.

Avec 23 de ses voisins de Madrigueras, près de la ville orientale d’Albecete, il possède près de 360 panneaux solaires posés dans un champ d’herbes sauvages et de rouges coquelicots. « C’est l’État qui nous en a donné l’idée » dit-il en marchant le long des immenses panneaux noirs. « Ça semblait être une bonne idée de mettre notre argent dans toutes ces affaires d’énergie solaire. Ils ont dit que ça pourrait être très rentable. » En échange de la promesse d’un rendement régulier, il a investi 450.000 euros dans le champ en 2007.

« Nous sommes des gens ordinaires, tous du village. Certains d’entre nous travaillent dans l’éducation, certains dans l’agriculture, d’autres dans de petites entreprises » dit-il. « L’idée n’était pas de courir après des subventions et de devenir millionnaires ou quelque chose comme ça. C’était d’avoir une sorte de pension. » Longtemps favorisées par l’État, les énergies renouvelables ressentent maintenant la souffrance des politiques d’austérité économique de l’Espagne. Le gouvernement espagnol a pris des mesures drastiques pour supprimer le déficit de 26 milliards d’euros de l’électricité après des années de versement de subventions pour maintenir les prix au plus bas.


Sur le web. Traduction : Jean-Pierre C. pour Contrepoints.

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  •  » C’était d’avoir une sorte de pension. »

    L’idée c’était d’avoir une sorte de pension avec les impots des autres.

    Pan sur le bec !

  • Euh, l’article ne dit pas en quoi ils ont été dupés ?

    • Prix de rachat de l’électricité avantageux => plus de sous dans les caisses => plus de prix de rachat avantageux.

      • Euh oui mais encore ?
        En gros ils investissent 450000 euros on leur promet des subventions et finalement le projet n’est pas rentable sabs subventions ? C’était donc bancal. Mais en quoi c’est pas rentable, si ils avaient l’argent a investir il sera forcément rentabilisé a un moment ou a un autre. Si ils ont emprunté pour investir, la par contre c’est mal barré.

        De toute facon, be JAMAIS baser sa renta ou l’intérêt d’un investissement si l’etat est dans la boucle.

        La subvention ne devrait etre qu’une incitation, un plus pour pousser a investir, une carotte.. Et pas un élément qui rentre en lignede compte dans la renta. Sinon ca devient une carotte mais dans le mauvais sens du terme ^_^

        • La carotte a toujours fait marcher l’âne. Après on nous dira qu’elle rend aimable !

        • La subvention, comme les prêts bonifiés, l’impression de monnaie à tours de bras, etc. modifie les paramètres du calcul de la valeur de l’investissement. La « valeur actuelle nette » est ainsi artificiellement déplacée jusqu’à sembler positive (enfin, l’être, avec l’argent gratuit des autres).

          Cela pousse au « malinvestissement » que la théorie du cycle indique comme la source des crises économiques. Et effectivement, l’action de l’Etat dans le domaine économique (ailleurs aussi, mais c’est un autre sujet) « dupe » les agents et les pousse à prendre des décisions contraires à leur intérêt. Quand soudain on réalise que « le roi est nu », c’est trop tard et on y perd beaucoup.

          Bon, modérons un peu ce discours en notant que là, c’était quand même très visible (nettement plus que la ruse des taux artificiellement bas ou des « déductions d’impôts ») et donc que les idiots tombés dans le panneau (pun intended) l’ont bien cherché. Ils devaient surement aussi se dire qu’avec le réchauffement climatique et la lutte contre le vilain nucléaire qui tue et coute si cher, ils étaient sûrs de gagner à terme de faire une « bonne action pour la planète ».

        • Encore faut-il que cette électricité vaille quelque chose…

          • Et même si elle vaut quelque chose, c’est uniquement à tiers-temps, pendant les heures chaudes de la journée.

            • bientot on pourra éclairer les centrales solaires en plein minuit, avec un grand miroir dans l’espace …

              c’était bien jules verne quand on été gamin …  » tout les marins aiment l’aaaaavent U – U – R E , amis buvont à nos joie fut U -U – RE !!!  » deux ans de vacances , vivement la retraite …

  • Encore des gens dupés par les belles promesses des merveilleuses énergies renouvelables. Après les Allemands, les Espagnols. à qui le tour ?

  • Une vidéo intéressante sur le délire à la mode, dommage qu’elle ne soit pas en HD
    Cette île est magnifique. (ou était ?)

  • Bien fait pour leur gueule.

  • L’investissement c’est un métier, et même comme ça il y a un pourcentage de déchet important. Ne pas faire confiance a un état devrait être le premier commandement d’un investisseur lambda. L’echec et la perte font partie intégrante de l’investissement, mais les investisseurs limitent ces inconvénients en essayant d’être le mieux informés possible. Parmi les 62 000 investisseurs espagnols combien se sont vraiment penchés sur la viabilité de leur investissement et combien se sont contentés de gober les paroles du gouvernement espagnol sur les énergies renouvelables?

  • La « transition énergétique » à coup de subventions a totalement déstabilisé tout un secteur industriel :

    Pour rappel, RWE (le principal producteur d’électricité thermique Allemand) avait début mars annoncé une perte nette de 2,76 milliards d’euros en 2013, une première depuis 64 ans. Outre la faiblesse des prix de gros de l’électricité sur le Vieux Continent, celle-ci s’explique également par le fait que pléthore de centrales électriques et thermiques travaillent à perte, voire sont arrêtées en Allemagne, mais aussi en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas.

    Cela ne serait pas important si la soi-disant énergie verte était viable. On assisterait simplement à une mutation économique. Mais comme les fournisseurs traditionnels sont ruinés par la concurrence déloyale des producteurs subventionnés, et les états ruinés par les subventions devront les annuler, tout le monde est perdant. On pourrait même se retrouver d’ici peu dans une situation ubuesque où tous les producteurs (thermiques, éolien, solaire) ont mis la clé sous la porte.

    Je le dis et je le répète : Alstom a été coulé et bradé à cause de cette politique : les producteurs thermiques sont pris à la gorge et n’investissent plus et bye-bye Alstom. Quand l’état intervient massivement et avec des oeuillères, bonjour les dégats !

    • Je n’arrive plus à retrouver la somme, mais Alstom avait provisionné pas mal d’euros sur ces centrales à gaz… Les subventions d’un coté, une industrie à perte : et on parle de génie stratégique ?

  • Le fumiste Al Gore et divers prosélytes du GIEC ont commencé par duper nos ch€r$ politiciens (notoirement incompétents en ces matières complexes), puis les mêmes sbires ont étendu la désinformation vers le grand public à grands renforts d’esbroufe médiatique. Point barre ! Nous en payons tous les inconséquences.

    Reste qu’au-delà de cette méprise – savamment entretenue par les commerciaux du photovoltaïque et de l’éolien (grandes firmes comprises…) – tous ces mecs, commerciaux et leurs « clients » ont misé sur le fait qu’AUTRUI paierait la note dont leurs finances sont soulagées. Comme d’autres commentateurs l’ont mentionné avec pertinence, il y a une justice : l’effet boomerang sur les clients et les contribuables.
    Au final , un MEGAresponsable : l’Union Européenne, où l’assemblage de toutes les incompétences politiciennes (EELV en tête du peloton des cons) ont soutenu une thèse ONU-GIEC complètement loufoque… A nous – électeurs – de leur faire payer les inconséquences en les privant de mandats post-25 mai !

    • Mille fois bravo !
      Il est d’ailleurs incroyable que personne, dans aucun média, ne le dise…
      C’est pourtant bien les « khmers verts » européens qui imposent 20% d’énergie dite « renouvelable » pour 2020 à tous les membres…
      Et la France suit royalement :-), même en en surajoutant…
      Rappelons que le prix de revient du kWh éolien marin est 7,6 fois plus cher qu’actuellement (Selon C. Gerondeau dans son livre « Écologie, la fin ») et Ségolène vient de confirmer qu’on va bien construire nos cinq champs marins hors de prix.
      Les Verts nous auront conduit jusqu’au fond du gouffre.

      • sans etre un grand économiste ( loin s’en faut … ) , je connais oeu de gens autour de moi qui vont pouvoir payer leur energie 7,6 fois plus cher que maintenant. tout le monde se plaint deja des hausses de ces dernières années, et s’inquiète pour son avenir. il risque de se passer des choses …

      • En Belgique, le parc éolien a couté 35G€ soit 10% du PIB et produit actuellement environ 3% de l’électricité. Rien que ça a déjà un impact sur les prix de l’électricité. Et je ne parle pas du cout d’entretien et de renouvellement…

        Alors, extrapolons comme le font les écolos en prolongeant les courbes : arriver à 90% d’électricité éolienne, cela coutera donc 90% du PIB actuel, le cout de l’énergie va exploser, détruisant alors la rentabilité économique et la compétitivité, faisant qu’énormément de secteurs économiques qui étaient rentables ne le seront plus, amenant une régression économique, technologique et autre… En plus, vu le fonctionnent erratique de cette production sans backups, (avec lesquels, ces énergies ne remplissent plus leur rôle concernant les GES), j’ai peu de difficultés à imaginer l’impact qu’aura une panne d’une semaine ou des pannes de quelques heures sur l’économie informatisée et robotisée, sur la réfrigération, dans les hôpitaux, tout ce qui est sanitaire…

        Mis-à-part la catastrophe sanitaire que cela amènera, vu l’effondrement des moyens de production et de leur rentabilité, la production va alors s’effondrer. Avec cela, les dépenses publiques, les retraites publiques, ce sera mécaniquement fini.
        Vu l’effondrement économique, ce système éolien verra son poids s’alourdir encore, ce qui fait que ce ne sera de moins en moins entretenu…

        On va me reprocher l’alarmisme de mes prédictions, mais c’est de bonne guerre… Les socialistes verts prédisent l’apocalypse, je prédis que l’apocalypse viendra par leurs solutions.

        Le problème des socialistes de tous genres, c’est qu’ils reprochent à l’économie de marché des problèmes qui ne sont problématiques que dans leurs solutions.

        • C’est une bonne idée : créer un groupe II (comme le GIEC) pour analyser les conséquences économiques de la « transition énergétique », ses déplacements de population, l’accroissement de la mortalité (accidents, suicides, pannes), les déserts économiques qui vont se créer, etc …

        • et ce n’est que le cout direct si on tient compte de l’arrêt des centrales normales pour absorber la production et de la perte sur investissement , ouille ouille ouille.

    • « leur faire payer les inconséquences en les privant de mandats post-25 mai »

      J’ai l’intuition que plus il font campagne pour les merveilles de l’europe de l’économie (socialiste), de l’énergie (hors de prix car verte) et de l’écologie, et plus ils perdent des voix. Il y a un moment où il vaut mieux se taire, mais un bavard professionel comme un politicien en est incapable. Tant mieux et bon débarras.

  • Le calcul de rentabilité ne marche pas :
    – D’abord les politiques ne subissent jamais leurs erreurs : ils gagnent chaque année un petit billet de loto « gagnant à vie ». Alors pourquoi s’ennuyer à épargner ?
    – Ensuite on joue à fond sur les facteurs de rentabilité : minorer les charges à venir, maximiser la productivité
    – Enfin, la carte secrète, le nombre magique, l’âge du capitaine : « C’est cher, mais le réchauffement climatique est une catastrophe qui emportera l’humanité ». L’argent n’a donc plus de valeur…

  • tout ça , c’est encore de la faute de la secte escrologiste … y en a qui passaient à la TV pour donner des leçons aux gens , y vont bientot plus oser sortir de chez eux .

  • le capitalisme spéculatif et le socialisme ne font jamais bon ménage , ya ka voir les ricains avec la maison a 1 dollar !

  • Ne jamais oublier qu’un Etat assez puissant pour nous donner ce que nous voulons est aussi assez puissant pour tout nous prendre.

  • j’ai une idée …

    si l’éolien et le photovoltaique sont trop cher , on pourrait peut-etre faire pédaler lance armstrong ? comme ça il ne se sera pas doper pour rien !

  • C’est pourtant pas faute d’avoir dit, hurler, crier, que les EnR étaient une arnaque étatique insoutenable…
    Hélas, trois fois hélas, les gens sérieux (ingénieurs, économistes, chercheurs…) ne font pas le poids devant les délires écologistes et les lendemains qui chantent et respirent le bonheur !!!!

  • Le rendement des panneaux diminuent dans la durée , c’ est le principal argument que j’ avais opposé à un commercial qui avait téléph ( souvent ! pour une pose chez moi . non
    Pour @ daniel » les gens sérieux  » les ingénieurs qui travaille ds l’ éolien ou le solaire ?….et les chercheurs.. les économistes sérieux ça c’ est une espèce rare

  • En Substance, ce que le type interviewé dans l’article nous dit c’est que:

    1. Il s’est mis d’accord avec l’état pour s’enrichir sur le dos des contribuables. Voler les contribuables c’est bien. Il ne se sent donc pas du tout voleur. D’ailleurs, notez la mentalité, c’était pas pour devenir millionnaire, c’était juste pour assurer une petite pension à chacun d’eux au village.

    2. Quand finalement l’affaire capote et que l’état, son partenaire escroc, le laisse tomber, c’est mal. Comprenez qu’il ne pourra pas pigeonner le contribuable comme prévu et qu’il a fait des investissements dans ce sens sur les conseils de son partenaire. Là, il a l’impression d’être le dindon de la farce.

    C’est cela oui……au bûcher.

  • Folie collective; j’ai envie de dire hallucination collective.

    Qui pouvait croire que la fête durerait?

    Et surtout : à quand le choc de retournitude à la réalité en France?

    • pas demain la veille si l’on en croit ceci :
      http://www.lepoint.fr/science/solar-roadways-des-routes-qui-produisent-de-l-energie-15-05-2014-1823247_25.php
      le coût de revient au km n’a pas été calculé, heureusement: pour l’instant, il n’en n’est qu’au stade de la demande de subvention…
      mais même sans parler de finance, le mec envisage entre autres applications de faire fondre la neige et le verglas avec l’énergie de ses panneaux photovoltaïques de rendement de l’ordre de 20 %, alors que tout de même, l’énergie thermique du soleil qui atteint le bitume (corps relativement sombre et non réfléchissant) n’y parvient pas avec un rendement de 70 %…
      il envisage également que la route photovoltaïque parvienne à recharger les voitures électriques en roulant (avec quelle connectique ?) là encore, le calcul énergétique ne tient pas : imaginons 100 m2 de route reliés à 1 voiture électrique, rendement 20 %, ça donne 20 kw avec un soleil à son maximum en été sous nos latitudes… c’est à dire 27 cv à midi en été, et 21 cv en mars à midi et 12 cv en hiver à midi. j’espère que la pente de la route sera dans le bon sens, la gravité aidera la voiture à avancer.

      • « à recharger les voitures électriques en roulant »
        par induction

        • La technologie existe déjà et fonctionne. Par exemple, une ligne prototype à Genève, entre l’aéroport et Palexpo. le bus utilise des super-condensateurs rapides. Pourquoi pas pour des véhicules urbains, qui seraient plutôt légers, ce ne serait pas absurde.

        • induction, c’est courant alternatif.
          panneau photovoltaïque, c’est courant continu…
          après, bien sûr, tout est possible techniquement, c’est juste une question de budget… ça me fait éclater de rire.
          alors qu’il existe déjà des choses efficaces qui existent : par exemple, il y a 10 kwh d’énergie dans un litre de certains liquides qui ne coûtent pas très cher à produire, ça fonctionne très bien. pourquoi chercher autre chose qui ne marche pas, pour lequel il faut faire des dizaines de milliers de km d’infrastructure et qui coûterait des fortunes ? juste pour la beauté du défi d’ingénierie ? ou pour le cas hypothétique où on ne sait pas trop par quelle circonstance, ce qui marche actuellement pour pas cher ne fonctionnerait plus à l’avenir ou verrait son prix multiplié par 100 ?

          • induction, c’est courant alternatif.
            panneau photovoltaïque, c’est courant continu…

            Oui, et?

            Il y aura des pertes, qu’est-ce que ça peut faire? De toute façon l’idée est assez grotesque, surtout sous nos latitudes.

      • C’est délirant ! Mais je suppose qu’une famille de Denver avait déjà déposé un projet pour récupérer l’énergie des éclairs…

      • Bien entendu, avec certains, il vaut mieux que les routes soient toujours descendantes …
        Il va falloir l’exiger des politiciens : s’il est possible d’installer ces panneaux, alors pourquoi pas ce genre de routes, ce serait encore mieux 🙂
        Ricanements ! 🙄

      •  » 27 km/h en été  »

        c’est la vitesse d’un cycliste un peu entrainé …

        pourrait-on savoir la vitesse d’un camion en excés de poids ?

      • On s’en fout que la route arrive à couvrir l’intégralité de la consommation d’énergie des véhicules, en permanence… Rien que couvrir 15% de la consommation permet d’accroitre l’autonomie de 15%, etc. C’est de toutes façons bien mieux que « rien du tout » comme aujourd’hui, non ?

        Pourquoi rejeter ces technologies potentielles a priori ? Le fait qu’elles plaisent aux escrolo ne le rends pas moins intéressantes, non ? Un véhicule électrique au prix d’un véhicule diesel, avec une autonomie semblable et qui pourrait se recharger en moins d’une demi-heure, et / ou utiliser les autoroutes ou autres comme prolongateurs d’autonomie, moi je dis banco, j’achète. Moins de bruit, moins de pièces en mouvement et donc de possibilité de casse, moins de pollution, des accélérations plus fortes… et un freinage « aidé », tout pour plaire. Et tant pis si ça fait plaisir à EELV !

        •  » un véhicule électrique au prix d’un véhicule diesel …  »

          le prix d’une voiture, c’est 50% du marketing et des taxes …

           » je dis banco, j’achète …  »

          apprend déja à utiliser l’inertie de ta voiture : 25% d’économie de carburant, avec le silence en plus et tout ça pour pas un dinnar de plus …

          • Qu’est ce qui vous fait croire que le prix d’un véhicule électrique serait différent ? Et que le prix de quoi que ce soit ne comprenne pas de taxes et de marketing ?

            Et qu’est ce qui vous fait croire que vous savez mieux conduire que moi ? Et quel rapport avec la choucroute ?

          • En roulant calmement, par le col de la Faucille, 4.9L/100km. Il faut monter en quatrième. En passant par la Givrine, 5.3. Avec une Honda Civic 2.2 de 2009. Sinon 5.6 voir 6.0 sur autoroute.
            Comme quoi, la route influence aussi la consommation, pas seulement la manière de conduire.

        • non, on ne s’en fout pas. on regarde aussi et avant toute autre chose combien ça coûte et si c’est physiquement possible.
          je dis bien physiquement possible : la technologie, on peut toujours l’améliorer, en revanche, on ne peut changer les lois de la physique.

        • les solutions énergétiques existent et sont connues depuis longtemps mais restent dans les coffres des grands trusts. Il y a 50 ans, un ingénieur rouennais avait inventé le moteur fonctionnant à l’eau mais comme il refusait de vendre son brevet pour qu’on l’enterre, il a été interné dans un asile. Je suis certaine que beaucoup de solutions sont « enterrées » dans les cartons des entreprises innovantes. Si elles ne sortent pas sur le marché, ce n’est pas seulement parce qu’elles demandent à être améliorées techniquement mais c’est surtout qu »il faut les rendre rentables pour ceux qui tirent leurs bénéfices des actuelles énergies c’est-à-dire l’Etat (taxes sur les produits pétroliers et sur l’électricité) et les sociétés qui vendent les énergies traditionnelles. Le problème n’est pas de créer un carburant vert mais d’établir un réseau de production, de distribution et de contrôle qui permettra à l’Etat de continuer à percevoir des taxes sur ce nouveau carburant comme par le passé car il faudra éviter une production clandestine hors du contrôle de l’Etat qui pourrait échapper à l’impôt (comme pour l’alcool et le tabac).

          • Va falloir vous censurer : j’ai manqué de me couper la langue et l’avaler 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄

          • N’ayez crainte pour les taxes, à venir :

            – taxes sur les pneus de vélos
            – taxes sur les chaussures
            – taxes sur les chaussettes
            – compteurs GPS sur les vélos
            – péages pour les vélos
            – péages sur les piétons

            Vous voyez, la ressource est bien existante, quand on veut, on peut, même si peu … La situation actuelle vous paraîtra douce dans 20 ans …

      • Ne te fous pas trop de la gueule des rêves d’ingénierie. Parce que si il est vrai que beaucoup de ces rêves n’ont été que chimères ou, pire encore, désastres financiers et humains, inversement toutes les réalisations qui ont changer nos vies ont d’abord été des rêves.

  • Effectivement j’ai envie de dire bien fait, avec un peu de bon sens on sait qu’un truc qui ne tient que par des subventions est abonné à l’échec.
    Manque de bon sens donc, mais malheureusement la population est arrivé aussi à un état d’ignorance tel en matière d’économie qu’ils investissent dans tout et n’importe quoi. Résultat il y en a qui investissent dans les panneaux solaires, d’autres dans des maisons pour accéder à la propriété, et tout ça parce qu’ils entendent à la télé que c’est bien.
    Cet ignorance vient des programmes de l’enseignement public mais aussi de la crédulité des gens face aux merdias et aux politiciens qui reprennent le cheval de bataille de certains lobbys.

  • Les crises onéreux ceci de bon : elles éliminent les canards boiteux.

  • Dans un marché dominé par les énergies conventionnelles et dont 3 opérateurs dominent, il était alors justifié, comme en France, de procédé à une régulation des marchés et à ces subventions. Il est évident que de telles installations aient besoin d’un coup de pouce de l’Etat. La question est: comment satisfaire l’objectif d’augmentation de la part des renouvelables dans des marchés très peu contestables dans un contexte d’austérité? En tout cas, le mécontentement des investisseurs ne vient pas d’un piège du lobbing solaire, mais d’une mauvaise conjoncture économique et politique.

    • « mauvaise conjoncture économique et politique » qui est une conséquence directe de … ?
      de gaspillage massif d’argent « public » (en fait de l’argent privé taxé sans vergogne), notamment en faveur de … ?
      du lobby écolo et ses lubies (réchauffement climatique, transition énergétique et batiments à énergie positive, « emplois verts », transports collectivistes inefficients, agriculture « bio », etc.)
      Et la boucle est bouclée.

    • Vu les montants, c’est plus qu’un coup de pouce ! C’est pire !
      Prenons un exemple célèbre qu’on oublie en ce moment : le tunnel sous la manche.
      Le financement au départ s’est révélé ruineux pour les premiers actionnaires. Mais il reste au moins quelque chose d’utile et même rentable à terme.
      Les centrales solaires et éoliennes sont couteuses, ruineuses pour l’ensemble de l’Etat et ses citoyens. Mais en plus, détruit l’économie de l’énergie du continent.
      Un peu comme si on avait découvert une grosse réserve de pétrole et que cette exploitation détruisait le reste de l’économie : une sorte de malédiction de l’énergie subventionnée !

      • Détruire l’économie de l’énergie, c’est poursuivre dans la voie d’une politique énergétique de court terme,, sans aucune perspective pour l’avenir. Autrement dit faire ce qu’il se dégage des commentaires.

        • Quand l’état « prévoit », investit (sans jamais se préoccuper du retour sur investissement) c’est le contribuable qui boit la tasse. Les exemples sont trop nombreux pour qu’on en fasse la liste.

  • Cohen vient d’en parler dans CDA.

  • Albacete et non Albecete!

  • Je viens de recevoir ce mail, ou l’on me « promet » 7% de rentabilité !

    http://www.legendre-patrimoine.com/affa-solaire1/?utm_source=aff-agency&utm_medium=email&utm_campaign=affa-solaire-0414

    Des revenus entièrement défiscalisés (c’est les autres qui rasent gratis ?) 🙄
    A partir de 5000 EUR (faut pas être pauvre …) 🙄
    … 🙄

    Quand cela pétera-t-il ❓

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