Sondage : Les Français et le libéralisme

Le libéralisme semble avoir le vent en poupe auprès des Français, selon un sondage d’Ifop. Même si la déclinaison pratique des idées libérales reste mal comprise.

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Libéralisme (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)

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Sondage : Les Français et le libéralisme

Publié le 14 mai 2014
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Un article de GenerationLibre.

imgscan contrepoints288 - Libéralisme

En partenariat avec L’Opinion, i-Télé et l’Ifop, GenerationLibre a mené un sondage sur « Les français et le libéralisme », aux résultats inattendus et paradoxaux.

Sur le plan des valeurs, le libéralisme semble avoir le vent en poupe ; le mot lui-même ne suscite aucune répulsion. En revanche, plus les questions deviennent concrètes (sur l’assurance maladie, la gestion des services publics, etc.), moins les Français semblent prêts à accepter le libre jeu du marché.

Tout l’enjeu pédagogique pour les libéraux en général, et GenerationLibre en particulier, devra consister à mieux expliquer l’articulation entre les principes et la réalité, pour convaincre les Français que les idées de liberté qu’ils chérissent peuvent se décliner de manière juste et harmonieuse dans leur vie de tous les jours.

 

Une appétence libérale transpartisane

Les mots de « liberté » et même de « libéralisme » sont perçus positivement. « Liberté » est le mot de la devise de la République préféré par 48 % des Français interrogés, soit 6 % de plus qu’en 1999. Parmi les sympathisants de gauche même, « liberté » et « égalité » remportent autant de suffrages (37 % et 38 % respectivement). Et 57 % des Français déclarent « aimer le libéralisme », une proportion qui monte à 80 % chez les sympathisants UMP et 82 % chez ceux de l’UDI !

infographie-ifop

De même, les valeurs libérales sont plébiscitées. Initiative, autonomie, responsabilité, mérite sont appréciés par plus de 90 % des Français. La concurrence et l’économie de marché remportent une majorité d’opinions favorables, tandis que l’État-providence est rejeté par 74 % des sondés. Même parmi les sympathisants PS, 91 % déclarent aimer l’entreprise, et 71 % la concurrence.

De manière cohérente, les Français estiment que les partis politiques devraient assumer le mot « libéral ». La droite devrait se définir avant tout comme libérale (pour 25 % des sondés, une proportion qui monte à 42 % chez les sympathisants UMP !), plutôt que gaulliste, conservatrice, centriste ou frontiste.

sondage-ifop

Si la gauche doit rester socialiste pour 27 % des sondés, ce chiffre marque un recul depuis 1999 où il s’élevait à 35 %. Aujourd’hui, 19 % des personnes interrogées pensent même que la gauche devrait être social-libérale.

Par ailleurs, il est frappant que le libéralisme transcende l’appartenance partisane. Pour incarner les idées libérales, les Français ont choisi des personnalités de tous bords : si Nicolas Sarkozy est en tête (43 %), il est suivi par Manuel Valls (26 %) et Christine Lagarde (26 %), puis, entre autres, par Jean-François Copé, Dominique Strauss-Kahn, Jean-Louis Borloo et Bertrand Delanoë. En revanche, on peut s’étonner – et déplorer – que des personnalités épousant explicitement les valeurs libérales – comme Hervé Novelli, Luc Chatel ou, dans une certaine mesure, Denis Payre – restent peu connues.

Ces résultats témoignent d’un véritable désir de libéralisme dans l’opinion publique et d’une volonté commune de voir les partis politiques traditionnels évoluer en ce sens.

 

Néanmoins, la déclinaison pratique du libéralisme reste mal comprise

Si cette étude manifeste un intérêt réel pour le libéralisme sur le plan des principes, les Français restent méfiants à mesure que les questions deviennent plus concrètes : 55 % pensent que l’État doit « intervenir davantage dans l’économie », tandis qu’une écrasante majorité souhaite voir l’ensemble des services publics (santé, éducation, affaires culturelles, gestion de l’eau, transports, etc.) assurés directement par l’État.

De même, seuls 31 % des Français seraient disposés à sortir du système de sécurité sociale pour opter pour une assurance privée (sur ce point précis, notons que, en l’absence totale de débat public sur le sujet, cette proportion reste étonnante, et atteint même 65 % chez les artisans et commerçants, davantage conscients du coût réel des cotisations sociales).

Une exception notable est celle du droit du travail, appelé à une évolution plus libérale.

68 % des sondés – dont 55 % des sympathisants de gauche – souhaitent que le statut des fonctionnaires soit aligné sur les contrats de droit privé. Et 65 % des personnes interrogées se disent favorable à la création d’un contrat de travail unique remplaçant toutes les autres formes de contrats (CDD, CDI, contrats aidés…). Seuls 12 % n’y seraient pas du tout favorables, tous partis confondus. La simplification du droit du travail semble faire l’objet d’un quasi consensus.

 

La tâche des libéraux

Ce sondage nous donne du cœur à l’ouvrage, en montrant que les valeurs libérales sont beaucoup mieux perçues qu’on ne le croit parfois. Cela devrait faire réfléchir les partis politiques, inutilement peureux devant ce mot qui incarne pourtant le meilleur de la tradition intellectuelle française.

Il reste néanmoins de nombreux malentendus sur l’interventionnisme économique ou le rôle des services publics. Inversement, l’opinion selon laquelle droit de propriété, liberté d’expression et liberté d’entreprendre sont « suffisamment garantis » en France, soutenue par deux tiers des sondés, nous semble relever d’un manque d’information.

À nous de démontrer que le libéralisme, en plus d’être une idée séduisante, est une solution aux problèmes quotidiens !

 


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  • Le tableau dans le sondage original est plus clair, et ne remet pas un deuxième « mérite » à 66% (qui devrait probablement être « l’Europe »). Le copiste devait être troublé par ces résultats peu conventionnels…

  • Moi ça me fait réfléchir tout ça. Les étiquettes se n’est pas mon fort, alors les sondages…
    Le mot : liberté fait rêver, par contre quand il faut l’appliquer tout le monde s’enfuit. Pour moi, il faut susciter la curiosité, donner envie d’aller plus loin et ne pas servir les idées libérales sur un plateau sinon on tombe aussi dans l’assistanat. Comme je ne suis pas pour la guéguerre non plus je pense qu’il faut faire sa petite vie dans son coin tout en la laissant visible aux autres, ils feront le reste du travail seuls.
    Mois de mai, mois de Marie!

  • Oui, enfin, regardez aussi les autres « termes » dans le sondage et vous verrez que 2 Français sur 3 n’aiment pas le capitalisme et que l’économie de marché ne réunit qu’une faible majorité en sa faveur. L’interprétation la plus vraisemblable de ce sondage est que les intéressés veulent sans doute dire toute autre chose quand ils acquiescent au libéralisme. Le terme de « social-libéralisme » me laisse par ailleurs perplexe. Suis-je le seul ?

    • Ce ne sont pas les mots « libéralisme » ou « capitalisme » les plus importants, on peut en effet penser que les sondés en ont une vision assez décalée. Mais « liberté », « initiative », « responsabilité », « autonomie », etc. me paraissent décrire des notions au sens plus consensuel, et qui sont bien plus l’essence du libéralisme que le terme lui-même.

    • Après des décennies de lavage de cerveau par l’école, les partis politiques, les syndicats, les associations ou les médias, il ne faut pas s’attendre à une cohérence d’ensemble. Ce sondage rassure toutefois car il montre que la propagande de la pensée inique socialiste a échoué malgré sa permanence et sa force. La proximité entre capitalisme et l’Etat obèse providentiel montre également que les Français ont compris ce qu’est le capitalisme de connivence et que ce dernier n’a rien à voir avec le véritable capitalisme.

      Social-libéralisme, ou l’art d’avoir politiquement la tête dans le cul ! Le comble du mensonge socialiste !

      • « La proximité entre capitalisme et l’Etat obèse providentiel montre également que les Français ont compris ce qu’est le capitalisme de connivence et que ce dernier n’a rien à voir avec le véritable capitalisme. »

        Au contraire, le résultat du sondage n’atteste en rien cette compréhension. Le capitalisme peut très bien être amalgamé avec le capitalisme de connivence. Si ce n’était pas le cas, on ne voit pas pourquoi le mot capitalisme tout court serait aussi impopulaire.

    • Ce qui est grave, c’est de lire que 55% des français pensent que l’état devrait intervenir plus dans l’économie.

      Si au moins on lisait « intervenir mieux ». Mais « intervenir plus » prédit un bel avenir pour le FN. Tant que les socialos n’auront pas compris ça et nous ressasseront des utopies économiques, le FN ne peut que progresser et le libéralisme ou social-libéralisme ne peuvent qu’être mal perçus.

      • Oui, mais…

        Je me demandais, en pensant à ce qu’une transition vers le libéralisme pourrait être, à partir de la situation actuelle, s’il ne valait finalement pas mieux que toute l’activité « publique » soit au niveau de l’Etat. La privatisation des activités non-régaliennes serait alors plus facile, il n’y aurait pas des centaines de milliers de « petits élus » cherchant à tout prix à garder leur petite tranche de pouvoir.

        L’inconvénient étant bien sûr qu’entre temps le Léviathan grossit peut-être encore. Mais décentralisé il est aussi sans doute plus robuste…

  • Amusant, page 9. Les plus favorables à l’intervention de l’Etat dans l’économie seraient les indépendant/employeur à 64%, et les salariés du privé à 50% . Les salariés du public sont plus partagés, à 50%.
    ce sondage montre que personne ne connaît le libéralisme. Ni la gestion d’une économie.

  • « Néanmoins, la déclinaison pratique du libéralisme reste mal comprise »

    Confuse je dirais. Mon interprétation de ce qu’il ressort de ce sondage : la liberté, oui, mais contrôlée… par qui ? par l’Etat pardi ! donc bien loin du libéralisme.

    « Pour incarner les idées libérales, les Français ont choisi des personnalités de tous bords : si Nicolas Sarkozy est en tête (43%), il est suivi par Manuel Valls (26%) et Christine Lagarde (26%), puis, entre autres, par Jean-François Copé, Dominique Strauss-Kahn, Jean-Louis Borloo et Bertrand Delanoë. »

    Là, on atteint le summum de l’ignorance des sondés quant à l’incarnation des idées libérales . Je ne sais pas si j’ai envie de rire ou de pleurer.

    • Je suis encore sous le choc de l’inutile inconsistance d’un sondage/article comme celui-ci, je n’arrive pas à rire, ni à pleurer…

    • « Pour incarner les idées libérales, les Français ont choisi des personnalités de tous bords »

      Ca n’est pas vraiment ça. La vraie question :
      « Parmi ces personnalités politiques françaises actuellement au gouvernement ou dans l’opposition, laquelle incarne le mieux, selon vous, les idées libérales? En premier? En deuxième? En troisième? »
      Et la réponse « Aucune » arrive ex-aequo avec Manuels Valls en deuxième position.

    • Nadège Rivendel : « Là, on atteint le summum de l’ignorance des sondés »

      Et comme référence de démocratie le plus souvent cité est Napoléon… :facepalm:
      Effectivement, les mots n’ont plus de sens.

  • Il faut des lunettes spéciales pour sentir une aspiration libérale dans un pays de plus en plus communiste.

    Le libéralisme n’a pas la moindre chance tant qu’on a pas abattu le Mur de Berlin syndical, SECU, SNCF, SNCM, RATP, EDF, etc…

    A moins comme les italiens d’inventer un Thatcher de gauche comme Mattéo Rensi.

    • Pour avoir un libéral de gauche, il faudrait que la gauche renonce à la doctrine et l’idéologie socialiste : ne pas prôner l’égalitarisme mais une simple protection sociale tournée vers l’efficacité.

      Quand on voit Valls tirer dans un sens et l’ensemble des députés dans l’autre sens , sous l’air ahuri du président, on peut douter que la « sociale-démocratie » ait un sens. L’effet sur la crédibilité des mesures pour les entreprises est tellement désastreux qu’il doit saborder tous leurs efforts de « communication positive ». Bref ils nous cassent les pieds pour rien !

      Si Hollande croyait en une ouverture libérale, c’est au centre qu’il devrait chercher des appuis et pas chez Montebourg où les écolos. Comme on le dit fin politicien et qu’il n’est surement pas dupe, cela signifie que son ouverture libérale n’est que du flan.

    • Je veux dire que Rensi a décidé de sauter les syndicats, arme absolue contre le libéralisme.
      Il parait que l’Italie frise le défaut de paiement. Il n’a pas le choix, s’il veut sauver le génie Italien.
      Le génie français, lui, a un genou à terre.

      •  » rensi a décider de sauter les syndicats …  »

        chez nous , le président saute les actrices …

        ha ! les french lovers !

      • « Je veux dire que Rensi a décidé de sauter les syndicats, arme absolue contre le libéralisme. »

        où avez-vous vu que le libéralisme s’oppose au syndicalisme ? Dans des clichés ? des caricatures ?

        • « où avez-vous vu que le libéralisme s’oppose au syndicalisme ? »

          Citoyen, gros bêta.
          Retourne ta phrase.

        • Il faut que je mette les points sur les i.
          Il s’agit des syndicats/soviets made in France, Gardiens de la Révolution. Les mêmes qui ont conduit Henri Ford à fermer son usine de Poissy en 54 avec ce commentaire/ « La France est un pays bolchévique ».

          2 livres mettent en lumière notre Guépéou collectiviste.
          « Les 2 républiques françaises » de Philippe Némo
          « Le communisme, une passion française » de Marc Lazar.

    • Natroy : « Et puis surtout, je trouve très naïf de croire que la démocratie (représentative au moins) puisse produire quoi que ce soit de positif »

      Dans les faits c’est totalement faux, dans le top 20 des pays les plus libéraux on retrouve les pays les plus démocratiques. Dans les mécanismes en œuvre, le corporatisme, l’oligarchie et le capitalisme de connivence sont inhibés par le marché des lois, le plus grand nombre ne peut pas favoriser les corporations, il ne favorise pas non plus les agents de l’État, les promesses et les dépenses indues (puisque les élus ont moins de pouvoirs) et donne un peuple beaucoup plus mature et responsable:

      Indice de démocratie – Classement des pays
      Indice liberté économique – Classement des pays

      Natroy : j’aime beaucoup l’analyse profonde qu’en fait Hans-Hermann Hoppe

      Si on ne tient aucun compte des faits n’importe quelle analyse peut démontrer n’importe quoi. Les faits donnent tort à Hoppe.

      • Natroy : « Et puis surtout, je trouve très naïf de croire que la démocratie (représentative) »

        Oups désolé, j’ai dégainé trop vite. (Chiffon rouge pour moi)

        Oui, la démocratie représentative contrairement à la participative est une horreur. Elle favorise tout à fait le corporatisme, le capitalisme de connivence et la démagogie dépensière puisqu’un petit nombre de gens sans responsabilité se retrouve aux manettes et au porte-monnaie.

      • llmryn, « le top 20 des pays les plus libéraux on retrouve les pays les plus démocratiques »

        On peut aussi constater que les deux premiers sont 80 et 81ème coté démocratie…

  • On y voit pas la queue d’une hirondelle qui pourrait nous faire caresser l’espoir d’un printemps des idées libérales 🙁

    • C’est pas grave : quand une entreprise est archaïque, dépassée, inefficace, gangènée elle fait faillite. Les employés se dispersent et vont chercher du travail ailleurs. Les actionaires passent leurs actifs en proffits et pertes.

      Pourquoi en irait-il autrement pour un pays depuis la mondialisation. Si la France n’est pas viable et est incapable de se réformer (parce que les citoyens ne veulent pas de réformes), elle doit faire faillite et les français se disperser. Cela se fera sur plusieurs générations, mais le processus est bien enclenché, et même une politique libérale n’y peut peut-être dorénavant plus rien.

      Si vous n’êtes pas d’accord et voulez éviter l’exode, votez FN, faites ceinturer la France de barbellés et de miradors, aprenez à vivre en autarcie et à effectuer tous les boulots pénibles que l’on a généreusement laissés aux chinois et aux indiens.

    • Citoyen: On y voit pas la queue d’une hirondelle qui pourrait nous faire caresser l’espoir d’un printemps des idées libérales

      Il existe pourtant, voir la liste des pays qui vont le mieux au monde.

  • Le terme est capitalisme est vague. Autant j’aime le capitalisme libéral, autant je déteste le capitalisme d’état. Et beaucoup français ne savent pas ce qu’est le capitalisme.

  •  » le libéralisme semble avoir le vent en poupe auprés des français …  »

    ils ont du confondre avec la française des jeux …

  • Un résultat rassurant après avoir lu tant de commentaires sur Contrepoints :

    France : 96% Aime
    La solidarité : 89%
    Le travail : 89%

    • Et en plus ils croient surement leurs propres conneries :

      1) Les gens aiment L’IDEE qu’ils se font de la FFFFrance et considèrent comme des dégénérés ceux qui en ont une autre vision. La FFFFrance n’est qu’un concept de nationalistes démagogues. Ce qui compte, c’est pas la FFFFrance mais les habitants de ce pays et leurs intérêts communs.

      2) Les gens aiment la solidarité des autres envers eux mêmes et l’érigent en principe. Cependant, pourquoi devrait-on être plus solidaire avec un français qu’avec un chinois. Réponse : voir numéro 1.

      3) Les gens aiment le travail, à condition d’être le chef, d’être bien payé et de faire le minimum d’heures, que le travail soit propre, pas salissant ni fatiguant. S’ils « aimaient » passionément leur travail, ils ne compteraient pas leurs heures et se prendraient en charge sans considérer que leur patron ou l’état doit leur servir de nounou. Bref il seraient des libéraux.

      Ces questions sont biaisées car les gens répondent en fonction d’une fausse image qu’ils ont de leur propre personne. Comme chacun estime qu’il constitue l’être parfait, il ne peut répondre que « oui » à toutes les questions, mais en adaptant la définition de « France », « solidarité », « travail » pour coller à sa personne.

      Quand on a compris ça, on sait que l’être parfait n’existe pas, et surtout pas soi-même. On en conclus que chacun est différent et doit pouvoir faire ce qu’il veut, sinon on ne pourrait avoir sa propre liberté d’être ce que l’on est. Bref on devient un libéral !

  • Bien, faudra donc avertir les polyticiens qui dénoncent lultralibéralisme que c’est plus payant.

  • Le monde entier et le libéralisme, le titre aurait été plus juste, sauf à vouloir créer une série.
    N’arrivant pas à se définir lui même, le libéralisme est mort né, c’est toute la difficulté voire la contradiction de prétendre et d’agir.

  • Le mérite cité deux fois avec 2 chiffres différents…

  • Donc si on résume, 57% des gens aiment le libéralisme et 55% trouvent que l’état devrait davantage intervenir dans l’économie… Eh bien, on est pas sorti de l’auberge ma pauvre dame !

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