On peut parfois se demander si le flot de critiques qui accable le front serein de nos responsables (?) politiques est justifié, les pauvres ayant sans doute eu des enfances difficiles. C’est justement le sujet de ce billet, à savoir l’avenir de nos chères têtes blondes (et brunes, et rousses, et frisées, et chauves) qui s’annonce dévastateur. Record absolu, à l’Académie de Créteil, on peut devenir prof avec 4,17 de moyenne au concours pour devenir prof des écoles. Sur 20, petits malins critiques. Et ne croyez pas qu’il ne s’agit que de l’arbre qui cache la forêt magique des enseignants hyper-compétents. Non. L’effondrement farouchement nié par les syndicats et certaine fédération de parents d’élèves et Aymeric Carron à grands renfort d’incantation à Jules Ferry le Tonkinois est présent dans toutes les académies, la seule Montpellier réussissant à trouver des candidats-génies à 10 de moyenne. Avec un taux de réussite de 25%. Le record est détenu par Créteil, avec… 87% de réussite. Rappelons qu’il s’agit de concours, et que donc, on prend les candidats ayant obtenu les meilleures notes par ordre décroissant. Et si Créteil est si attractive, si elle brade l’emploi, c’est parce que l’enthousiasme des hussards roses de la Socialie s’est drôlement refroidit d’après tous les racontars colportés par de vilains médias sur l’ambiance sympa qui caractérise les-dits établissements.
On peut se dire que si le niveau des recrutés est si faible en corrélation avec le taux du chômage si élevé, c’est que le métier est devenu peu attractif, il suffit d’entendre les sincères sanglots d’émotion et de jérémiades d’un honnête prof syndicaliste défilant pour qu’on ne touche pas à son fric et à ses inhumaines conditions de travail.
On peut envisager aussi que c’est tout simplement la face émergée de l’iceberg : les candidats au concours, avec leur master de 5 années d’études sont nuls pour un simple concours (ce n’est pas la NASA) de profs. Ça fait froid dans le cartable de penser au niveau des autres, les recalés (eux aussi niveau master) et à celui des milliers d’autres masters sortant chaque année sur le marché, en faisant le lien avec le niveau de chômage d’iceux.
On peut admettre que le bac est donné, comme l’attestent de très nombreux témoignages de profs sommés de revoir leurs notations à la hausse. Or, depuis deux ans, ce pouvoir socialiste, avec l’exalté Peillon, s’est entièrement focalisé sur les 5 jours de « rythmes scolaires » qui n’ont aucun rapport avec les réformes successives et stupides que le futur de la Nation encaisse avec pour résultats, des profs nuls pour des élèves forcément nuls. Libéraux, sauvez vos enfants en les mettant dans des structures scolaires éprouvées. Pour les autres, comme me le confia un inspecteur désabusé, socialiste et Franc-mac : « Je ne vois pas de solutions ». C’était il y a plus de 30 ans, avec Monory ministre.
je suis indigné par votre regard .
Car en tant que auteur d’un tel article vous n’avez pas été juste .vous n’avez pris que ce qui vous i votre ntéressait pour déverser votre venin . Avezdemandées vous pris en compte les moyennes demandées pour les académi es du sud ouest ? Saviez vous qu’il y a 3000 candidats pour seulement 200 places ne serais ce dans l’académie de toulouse cette année ?
Oui je suis indigné que vous, auteur public d’un Blog comme celui là n’ayez pas fait le tour complet de la question comme devrait le faire un bon analyste .!
Quand je vois le niveau d’anglais et d’espagnol de mon petit fils (j’étais traductrice interprète pour les 2 langues ) je suis ca-tas-tro-phée. En seconde ils ont à peine le niveau 4ème de « mon époque » A l’écrit, il s’en tire bien mais à l’oral c’est une horreur. Je lui ai demandé s’ils ne faisaient pas un minimum de phonétique : réponse c’est quoi ça ? Alors je lui fais faire des phrases avec « sheep, ship, hanger, anger, paper, pepper etc » pour lui démontrer l’importance de la prononciation. En Espagnol c’est plus facile même s’il est incapable de faire la différence entre un seul « r » et un double, et surtout bien les prononcer car il ne fait aucune différence avec la « jota » quant au double « ll » n’en parlons même pas.
Il est évident que lorsque l’on est reçu au CAPES de langue avec 6 de moyenne, les résultats s’en ressentent !
Donc, oui peut être qu’à Bordeaux ou Toulouse « on » peut être recalé avec 11 de moyenne mais je pense que lors de l’oral les examinateurs se rendent vite compte si le postulant est fait pour enseigner dans les conditions difficiles d’aujourd’hui ou non. Donc plutot que d’avoir un enseignant dépressif et absent on le recale et on peut prendre un cadidat qui n’a pas le niveau mais qui pourra tenir le choc.
Enseigner aujourd’hui relève presque du militantisme mais si cela devient si difficile à qui la faute ?
Si l’école est là pour instruire, les parents sont là pour éduquer. Or je crains fort que nombre de ces derniers n’aient depuis longtemps oublié leur role.
Bah, il n’y a pas un concours de recrutement de l’EN qui ait un niveau digne de quoi que ce soit, sinon peut-être le concours de professeurs des universités. Même le concours de maitre de conférences ces dernières années a beaucoup perdu… Alors ne me parlez pas des concours du premier et second degré, ce sont des blagues… Il y a quelques lointaines années, en prépa, nous avons passé « pour rire » l’agreg de maths. Étrangement la moyenne de la classe fut au dessus de 15. Cette année là, on passait à 7… bac plus 4 ou 5 vous disiez, sélectivité ?
Je suis indigné que des ignares au niveau lamentable puisse devenir profs et qu’on puisse même penser à les défendre. Ils sont mal payés ? En fait bien trop pour la quantité et la qualité de leur production.
Sachant que les professeurs de classes préparatoires sont généralement des agrégés, j’en conclus qu’il s’est trouvé au moins quelques ignares assez savants pour vous conduire à l’excellence. Mais l’explication est sans doute plus simple : vous êtes une pointure et ne devez votre éclatante réussite qu’à votre intelligence, très supérieure à la moyenne. Dans tous les cas je vous admire, soyez-en certain.
Non, la réponse est plus simple… j’ai passé mon bac il y a plus de 20 et j’ai fréquenté un lycée privé « d’élite » et une prépa de la même eau.
Ceci dit, oui, je suis une pointure reconnue par mes pairs comme étant d’une intelligence supérieure à la moyenne (qui est pourtant nettement plus élevée chez eux que dans le reste de la population) 😉 …
Ce qui visiblement n’est pas votre cas puisque vous ne comprenez pas que dire « on accepte des ignares » ne veut pas dire « tous, y compris ceux entrés il y a longtemps le sont ». Si un concours vous accepte à 3, il vous acceptera aussi à 20, obtenu après avoir composé 1/4 du temps possible. Si on prend des idiots, tous ceux qui le sont moins seront pris.
Toutefois, merci de votre admiration, même si je ne sais si dois l’accepter, venant d’un pauvre…
C’est probablement l’effet de mon peu d’intelligence, mais j’avais perçu dans votre commentaire une petite tendance à forcer le trait, et peut-être même à généraliser (« il n’y a pas un concours de recrutement de l’EN qui ait un niveau digne de quoi que ce soit » : les avez-vous tous passés « pour rire » ?). J’avais tenté un peu d’ironie en généralisant à mon tour. Vous voudrez bien m’excuser si je me suis mal fait comprendre ; en aucun cas je ne prétends me hisser à votre niveau, cela va sans dire…
Je parie que vous avez au moins le bac, vu votre prose. Merci de me conforter dans mon regard.
Cher Pourpry,
Je parie que vous avez au moins le bac, vu votre prose. Merci de me conforter dans mon regard.
Merci de m’apprendre que je suis nul je n’en avais pas conscience .
Mais alors dites moi comment caractérise t’on quelqu’un de bon aujourd’hui ? Par sa prose ?
Que voulez-vous ? C’est une manie assez répandue de préjuger de l’intelligence d’autrui sur la base de sa maîtrise de l’orthographe et de la grammaire – celle-ci restant de surcroît, dans notre pays en particulier, un important outil de distinction sociale. Cela dit, si l’on s’en tient à cette question de l’usage de la langue sur laquelle le rédacteur de l’article vous cherche des noises, votre première intervention donnait surtout l’impression d’un défaut de relecture. Il vous est au demeurant facile de renvoyer la balle à M. Le Honzec, qui ne craint pas de se définir comme un « auteur de bandes dessinées en tout genreS » et d’écrire « s’est drôlement refroidiT »…
Je maintiens l’importance de la maîtrise de la langue, qui est la base de la culture. Et je confirme humblement continuer de faire des fautes (surtout en rédigeant d’un trait vers les 6h. du matin) à mon âge et consulter tous les jours mon vieux dictionnaire, à la fois pour l’orthographe ou pour la compréhension d’un mot. Donc, vous avez raison de me corriger, et j’ai raison de considérer que cela ne nuit en rien à mon raisonnement. Au passage, merci!
Mais je vous en prie… Compte tenu de la complexité de la langue française, qui peut prétendre ne jamais faire de fautes ? J’en fais certainement autant que vous.
Je trouvais simplement dommage que vous n’ayez pas jugé utile de répondre à la question d’un commentateur pour la raison que la forme n’en était pas parfaite. Cette attitude me rappelle justement celle (rare heureusement) de certains collègues qui, ayant reçu un courrier de parents exprimant quelques protestations dans un français approximatif, préfèrent souligner les fautes en rouge plutôt que de répondre honnêtement sur le fond. Cela alimente l’incompréhension et le ressentiment, et ne profite finalement à personne.
Quoi qu’il en soit, ce n’est pas moi qui vous contredirais sur l’importance de la maîtrise de la langue, et sur la nécessité pour les enseignants de faire preuve d’exemplarité à cet égard. Comment espérer que les élèves parviennent à assimiler les règles difficiles de l’orthographe et de la grammaire, si l’ensemble d’une équipe éducative ne les applique pas quotidiennement avec rigueur ?
Je ne vous contredirais pas non plus sur l’existence d’un abaissement du niveau de recrutement des professeurs, et sur le problème que cela constitue. Mais sachez aussi que nombreux sont les professeurs titulaires qui s’en inquiètent et s’en plaignent.
En revanche j’ai beaucoup de mal avec les affirmations et les jugements à l’emporte-pièce qui émaillent l’article : je trouve que si peu de précautions et de nuances dans le traitement de questions aussi complexes fragilisent et finalement desservent votre propos.
Excellentes questions posées par cet article.
1- c’est une réalité.. Dans l’ouest il faut 13à13,5/20 pour devenir instit… Après 2 échecs de peu, tout candidat motivé va sur la région parisienne … Et se retrouve dans les 100 premiers.
Pitiè pour les gosses..
2- il faut un master… On peut légitimement se poser la question du niveau….
3- le concours n’aborde à aucun moment la motivation pour la transmission du savoir, dans un environnement compliqué… Juste du savoir académique
S’il fallait une confirmation de la nullité des jeunes français, en voici une: par le plus grand des hasards, je suis tombé, l’autre jour, sur une émission d’une chaine que je regarde d’ordinaire presque jamais et qui s’appele « Money drop »,une sorte de quiz.
On demandait à une paire de jeunes dans quel département de l’est de la France Louis XVI avait été arrêté lors de sa fuite. Parmi les quatre réponses possible (ce sont toujours des QCM pour aider un peu) figurait la Vendée, le Jura, les Vosges et la bonne réponse. Ces brillants candidats ont misé sur ces trois départements et pas sur le bon. Voilà le niveau: la Vendée est dans l’est pour ces brillants jeunes!
On n’arrête donc pas la dégringolade.
Dans le droit fil de votre post, j’incite à regarder , quand l’occasion se présente, l’émission « Questions pour un champion, spécial Grandes Ecoles ». Le niveau de culture générale est affligeant. Et, expérience authentique, amusez-vous à demander à nos jeunes générations la date de naissance de Jésus Christ…
oui, le niveau des enseignements est de plus en plus bas, dans une émission télé, une question a été posée à une prof des écoles, dans quel département se trouve la ville de Rennes, elle s’est plantée, elle a répondu la Loire Atlantique, ce n’est d’ailleurs pas la 1ère fois que je constate que des profs ne connaissent même pas la carte de France, encore moins les départements, etc, etc, quand je pense qu’au fameux « certif » que l’on passait en fin d’études primaires, soit à 14 ans, 5 fautes en orthographes, y compris les accents qui comptaient pour 1point, vous étiez éliminé, j’ai travaillé dans un lycée avec un CPE, j’y ai lu les proses de certains élèves de terminale, aberrant, ils confondaient l’auxiliaire avoir ou être, et vice versa, adjectif démonstratif, avec possessif, puis les mots avec deux R ou deux N, sur environ 4 pages, quand j’entends : 85 ou 90% de réussite au bac, on peut aisément se rendre compte du niveau, le bac n’a plus aucune valeur, mais c’est le seul moyen d’entrer en Fac ou à l’université, le niveau scolaire est comme le reste, tout fout le camp!!!
j’ai supprimer par erreur, à la suite de environ 4 pages, j’ai trouvé 22 fautes de syntaxe, d’accord, et de mots mal orthographiés. mille excuses, tient une faute que beaucoup font, mille avec un s. ou cents euros, là, pas de s.
supprimé
ils vont instruire les cpf ,c est très bien !!