Par Yann Henry.
Pierre Gattaz, récemment, a réussi à provoquer une levée de boucliers unanime avec sa proposition de création d’un « smic intermédiaire ». Pour le patron du Medef, « il vaut mieux quelqu’un qui travaille dans une entreprise avec un salaire un peu moins élevé que le smic, de façon temporaire et transitoire, plutôt que de le laisser au chômage ». Tel n’est apparemment pas l’avis de nombreux politiques et partenaires sociaux.
Une des premières à réagir n’était autre que Laurence Parisot, qui l’a précédé à la tête du Medef. Celle-ci n’a pas fait dans la demi-mesure en parlant de « logique esclavagiste » :
On pourrait rétorquer à Laurence Parisot que c’est interdire à quelqu’un d’utiliser son corps ou sa force de travail comme il l’entend plutôt que de le lui permettre, ce qui se rapproche sans doute davantage de l’esclavagisme. Mais ce serait oublier que Mme Parisot ne se place pas sur le terrain du débat d’idées mais sur celui de la rancœur suite à sa tentative ratée de rester à la tête du Medef. En effet, celle-ci avait tenté en mars 2013 de faire voter par le conseil exécutif du Medef une modification des statuts lui permettant de se représenter. Cette modification avait été rejetée au terme d’un scrutin très serré (22 voix pour, 22 contre et un vote blanc). Depuis, Laurence Parisot semble éprouver un malin plaisir à critiquer les propositions de Pierre Gattaz, comme lors de la dernière réforme de l’assurance-chômage où elle avait défendu le régime des intermittents du spectacle, mis en cause par le document de travail du Medef qui demandait sa suppression.
Sans surprise, même opposition syndicale avec Jean-Claude Mailly (FO) qualifiant la proposition d‘indécente, Laurent Berger (CFDT) d’« idée du passé » ou Joseph Thouvenel (CFTC) déclarant sa totale opposition à « toute remise en cause du salaire minimum ». La classe politique offrait la même unanimité, hormis Nathalie Kosciusko-Morizet qui, sans soutenir la proposition, préférait ne s’interdire a priori aucune piste : « toutes les idées pour pouvoir lutter contre le chômage, en particulier le chômage des jeunes, doivent pouvoir être étudiées, on ne doit pas s’empêcher de regarder ». Son collègue Alain Juppé (UMP) parle au contraire de « proposition intempestive », alors que Najat Vallaud-Belkacem (PS) y voit la création d’un « sous-salariat au sein de l’entreprise ». À l’instar d’Yves Jego (UDI), elle préfère souligner l’importance de l’apprentissage pour lutter contre le chômage des jeunes (comme si les deux options étaient exclusives l’une de l’autre). Marine Le Pen (FN), en campagne pour les européennes, voit la main d’une Union européenne ultralibérale derrière ce projet « scandaleux » qu’elle qualifie de « prochaine étape de l’austérité qu’on impose à la France ». Enfin, même le centriste François Bayrou, pourtant modéré par nature, s’est montré grandiloquent : « on voit bien que ce n’est pas de leurs enfants qu’il s’agit ».
Aucun débat rationnel ne semble donc possible sur cette proposition. Rappelons que nous parlons là de la mise en place d’un « smic intermédiaire », pas de la suppression du smic. On ose à peine imaginer quelles auraient été les réactions si quelqu’un s’était aventuré à formuler une telle proposition.
Pourtant, l’efficacité du salaire minimum est plus que douteuse. Plus celui-ci est élevé, plus les non qualifiés, et en particulier les jeunes, auront du mal à trouver un emploi. La loi, au prétexte de les protéger, leur interdit en fait d’avoir une chance de prouver leur valeur. Le salaire minimum est donc largement créateur de chômage chez les personnes non qualifiées. Les politiciens admettent d’ailleurs implicitement cet état de fait quand ils choisissent de concentrer les baisses de charges sur les bas salaires. De même du côté de la majorité des experts qui estiment que des baisses de charges concentrées sur les bas salaires sont les plus créatrices d’emplois. Pas question pour autant de mettre sur la table le tabou du salaire minimum.
Les origines du salaire minimum sont pourtant assez peu glorieuses, puisqu’il a été porté par les eugénistes. Selon ces derniers, le salaire minimum protégerait les travailleurs des races supérieures de la concurrence des travailleurs provenant de souches génétiques inférieures. Un des avantages du salaire minimum était donc d’éliminer les groupes ‘faibles’ de la société, en les empêchant de travailler pour subvenir à leurs besoins. Un autre était de maintenir les femmes à la maison, pour que celles-ci se concentrent sur leur rôle principal supposé, c’est-à-dire la préservation du patrimoine génétique (des races supérieures).
Malgré les dégâts qu’il cause et son immoralité, le salaire minimum reste très populaire, de nombreuses personnes estimant sans doute que sans celui-ci les entreprises exploiteraient les salariés. Malheureusement, la classe politique suit le sens du vent et il n’y a pas à attendre de sa part le moindre courage. Il ne s’agit pas là d’une spécificité française puisque le salaire minimum gagne du terrain dans de nombreux pays. Il va ainsi être instauré en Allemagne (progressivement entre 2015 et 2017) pendant que le débat suit son cours aux États-Unis et en Suisse. Les Américains veulent ainsi l’augmenter de 7,25 $ / heure à 10,10 $ / heure, alors que la Suisse pourrait également se doter d’un salaire minimum, qui serait (en matière de pouvoir d’achat) le plus élevé du monde :
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Publié initialement sur 24hGold.
Les Suisses viennent juste de rejeter à une large majorité des votants ce smic proposé par la gauche.
Oui, les Suisses nous surprennent encore à propos de leur niveau élevé de compréhension et d’acceptation des principes élémentaires de l’économie. Si un Helvète passe par ici, pourrait-il nous expliquer ce qui caractérise l’enseignement de l’économie en Suisse, histoire qu’on s’en inspire en France ?
N’étant pas économiste, mais ayant vécu une grande partie de ma vie en Suisse, je me bornerai à énoncer les qualités du peuple suisse, en vrac : travailleur, rigoureux, économe, bon sens, raisonnable. Tout le contraire des français (globalement parlant bien entendu).
Pour rappel, en mars 2012, suite à une initiative du syndicat Travail.Suisse, le peuple avait rejeté par 66,5% de voix une 6ème semaine de vacances (c’est tout dire) sous les quolibets de leurs voisins français.
Il faut également souligner que la Suisse est encore un pays libéral, malgré les efforts incessants des socialistes rampants, qui malheureusement gagnent peu à peu du terrain, surtout dans les cantons romands.
Hier soir, suite à la votation concernant le salaire minimum (77% de non), qui a été une immense claque pour la gauche, que n’ai-je entendu de l’autre côté de la frontière comme réflexions stupides, genre : « l’esclavage n’est pas terminé », « ils sont fous ces suisses » et leurs rires moqueurs cachant en fait leur côté envieux, car en définitive quel est le pays qui fonctionne le mieux, la France ou la Suisse ?
Malheureusement, je doute que la France s’en inspire, ce serait déjà fait depuis le temps… ni les partis (tous confondus), ni le peuple français ne sont prêts, ni en ont l’envie en réalité. Les premiers pour garder le pouvoir et la manne qu’il représente, les deuxièmes pour continuer à sucer les dernières gouttes du bibéron.
Comme le dit si bien Vladimir Boukovski, ancien dissident soviétique :
« J’ai vécu dans votre futur et ça n’a pas marché. »
la vidéo « L’Union européenne, la nouvelle URSS » :
Je n’avais jamais vue cette vidéo, merci pour le partage, je suis content de voir une version propre est intelligible des idées qui me traversent.
Les médias (du moins, ceux que je consulte) sont d’ailleurs très discrets sur le résultat de cette votation.
Étonnant non?
Le SMIC en lui même, je ne suis pas contre.
Mais bon, après il est clair qu’un niveau trop élevé est dangereux pour l’économie et l’emploi. Il est évident que des jeunes qu’on embauche à la photocopieuse ou pour faire des taches simples, on ne peut pas les payer 2000€… Tout simplement car le travail ne rapporte pas suffisamment.
A partir de là, ça veut dire deux choses:
-soit ces postes subalternes et peu rentables sont occupés et ça veut dire que le salaire des plus productifs sera forcément grevé (si l’entreprise dépense sa masse salariale pour des taches subalternes). Donc déficit de compétitivité, puisque les meilleurs partiront.
-soit on embauche personne à ces taches parce que c’est trop cher, et ça veut dire que des employés plus qualifiés devront le faire eux mêmes au lieu d’effectuer leurs taches. a nouveau, déficit de compétitivité.
Après, si le SMIC était par exemple à 800€, avec des charges à 20 ou 30%, je pense que l’impact ne serait plus le même.
Le second problème étant aussi le prix de la vie en France qui est démentielle à force de charges, impots, taxes et règlements. Quand on va dans un pays voisin, ça fait bizarre quand on voit les prix…
J’accepte toutes les injonctions morales. Tant qu’elle restent morales, et ne se transforment pas en injonctions légales avec punitions et interdiction sous peine.
Maintenant, si il faut un SMIC pour faire plaisir aux fascistes (Montebourg & Co) qui ne conçoivent l’action que par l’Etat, il conviendrait au moins de le fixer en tenant compte du taux de chômage, et bien sûr de faire en sorte qu’il ne se substitue pas aux minima sociaux mais s’y ajoute (de façon à ce que le travail rapporte, ce qui n’est pas le cas)
« … alors que la Suisse pourrait également se doter d’un salaire minimum… »
les résultats de la votation hier : 77 % de NON, tous les cantons ont dit non.
Même la très socialiste Genève… Étonnant, et rassurant.
Si je peux me permettre un commentaire naïf :
– d’une part il y a le SMIC mais aussi l’adaptation du niveau des charges sociales qui sont censés assurer une protection des salariés et une redistribution de la richesse, mais devraient être compatibles en tous cas avec la compétitivité des entreprises. On peut discuter de l’efficacité, la solidarité de tout ça suivant ses convictions politiques et économiques.
– d’autre part il y a le problème du recrutement, la formation ou la reconversion et la flexibilité. Quand je lis « smic intermédiaire », emploits aidés, machins jeunes, « contrats » d’apprentissage … je trouve qu’on marche un peu sur la tête. Il n’y a pas un truc qu’on appelle bêtement stage : on travaille dans une entreprise sans engagements réciproques (le stagiaire peut partir quand il veut et de toutes façons un stage ne peut être que temporaire), l’entreprise verse une indemnité (car le salarié a une rentabilité incertaine), le stagiaire doit se débrouiller pour faire ses preuves et se faire embaucher ou apprendre et se faire embaucher ailleurs ou créer son activité en libéral grâce à l’expérience acquise. La gestion de la durée maximale et de l’indemnité devraient être gérés par des accords de branche car l’uniformisation n’a pas de sens et on ne peut justifier qu’un travail totalement non qualifié soit effectué par un stagiaire.
Est-ce trop simple et la simplicité indigne d’un grand pays comme la France ?
Tant que le clergé (la SS) et la noblesse (élus) s’autoriseront à écraser d’impôts le tiers état (le secteur privé) pour soi-disant son bien, et que le malheureux productif, y compris smicard, devra prendre en charge la veuve, l’orphelin, le retraité, l’immigré, leurs soins, leur éducation et leurs loisirs, la situation restera sombre. Je suis même surpris qu’elle ne le soit pas nettement plus.
Les charges sociales sont censées assurer la protection des salariés. Je n’ai pas vu qu’il y ait la moindre raison pour leur faire opérer une redistribution. Même pour ceux, dont je ne suis pas, qui estiment qu’il doit y avoir redistribution parce que la distribution naturelle ne conviendrait pas, il devrait être évident que faire effectuer cette redistribution par les charges va avoir un effet négatif sur le bon fonctionnement des entreprises.
L’état a 2 façons de torpiller l’économie :
– les impôts et le mauvais usage qu’il en fait
– les contraintes et en particulier quand elles sont absurdes
Un libéral rejette évidemment les contraintes et les impôts. Mais des politiciens qui se prétendent « socio-libéraux » de droite, de gauche ou du centre devraient au moins lutter contre le mauvais usage (des impots) et l’absurdité et la multiplication (des contraintes). Faute de quoi le social-libéralisme n’est que du vent. Des « ajustements » de politique socialiste restent du socialisme et il n’y a aucun libéralisme la dedans.
Le social-libéralisme est du vent, comme tout mot vidé de sens parce que préfixé ou qualifié par « social ».
Tout à fait, on pourrait même utiliser un autre mot que « vent » et il faut bien leur mettre le nez dedans.
Le problème c’est qu’on appelle « social-libéralisme » est un truc qui n’en est pas. Ne pas confondre avec le :
– le social-démocratie qui est du socialisme pur et dur,
– et le socialisme libéral qui est du socialisme pur et dur.
Je suis globalement social-libéral, mais je ne me reconnais pas une seconde dans la politique de ce gouvernement ..
Pourquoi je suis social-libéral ? Parce que je pense que l’état doit garantir à chacun un minimum d’opportunité pour se réaliser, et devenir riche par SON travail. Il ne doit pas égaliser les richesses (ce que pense les socialistes), mais répartir quelques peu les opportunités, par exemple via le chèque éducation.
Et oui, le chèque éducation est une mesure social-libérale …
Le libéralisme est social. Le chèque éducation est libéral. Le social-liberalisle n’existe que dans votre tête.
En fait on s’en fout un peu des étiquettes, non?
Voilà enfin un économiste qui dit vrai sur ce sujet délicat ! Bravo et merci.
S’en prendre au mot « social » est un acte gratuit et vide de sens. Proférer que social et libéral n’est pas compatible, l’est tout autant. Surtout, c’est imaginer un libéralisme si pur qu’il se suffirait à lui même, pire encore, c’est croire que certains hommes qui portent une idée ont de plus grandes valeurs que d’autres. Stupide, non ?
L’idée du libéralisme n’est pas plus vertueuse que n’importe quelle autre, humain, trop humain.
Débattre du SMIC est à la mode, prétendre que c’est immoral et inefficace relève des mêmes maux.
Supprimer le salaire minimum sans changer les autres paramètres ça s’appelle du dumping social, l’Allemagne qui a testé la chose, en revient, les salariés sous payés voient leur manque à gagner compensé par l’état, ce qui est une redistribution et un sponsoring des entreprises inacceptable. Il est ou le libéralisme la dedans ?
Arrêtons tout de suite avec : « il vaut mieux une personne qui travaille (mal payée) qu’une qui gratte à Pole Emploi ». Toucher des prestations chômage, fait partie d’un contrat, un salarié qui perçoit ses indemnités doit être en droit de refuser les emplois qui ne lui conviennent pas, pour en arriver la, il a cotisé (du moins son entreprise), le pire étant que de prétendus libéraux tombent dans le piège de la facilité sans percevoir leurs contradictions.
La seule chose acceptable est que l’état soit mit en concurrence dans toutes les prestations : chômage, santé, retraite, etc; c’est la seule voie du respect de l’individu et de son dédouanement de l’état.
Quant à la Suisse en tant que modèle, il faudrait toute de même se reporter à l’histoire et connaître les chiffres exact de ce pays. Le modèle Suisse, ne tient que parce qu’il est isolé et unique, entouré par des enfers étatistes, c’est certain.
« c’est imaginer un libéralisme si pur qu’il se suffirait à lui même, pire encore, c’est croire que certains hommes qui portent une idée ont de plus grandes valeurs que d’autres. Stupide, non »
Les libéraux croient que le libéralisme peut se suffir à lui-même. Comme il n’y a pas d’exemple de société vraiment libérale le contraire n’est pas démontré. Il ne faut pas non-plus juger le libéralisme sur des valeurs ou de la vertu : l’idée du libéralisme est de nier la prépondérence d’une quelconque valeur et la notion de vertu, d’accepter l’homme tel qu’il est et ses différences d’un individu à l’autre.
Le SMIC ne peut être considéré comme moral ou immoral dans la mesure où l’on rejette l’idée de morale.
En ce qui me concerne, je pense que l’on pourrait justifier le SMIC (ou le remplacer par une allocation universelle) de façon liberalo-compatible en ne le considérant pas comme un droit ou un partage au sens de la morale, mais comme une régulation du système ou une nécessité pour assurer la cohésion et la sécurité de la société.
La protection contre le chomage pourrait quant à elle être privatisée puisqu’elle fait partie d’un contrat comme vous le dites. La question de fond que devraient se poser ceux qui pensent agir pour le bien des autres est : ne vaut-il pas mieux lutter pour l’emploi que contre le licenciement et le chomage.
D’une façon générale, le social-libéralisme est à inventer. Tolérer des pratiques libérales avec une pensée socialiste et les dogmes qui vont avec ne fonctionne pas, car on ne s’attaque pas aux problèmes de fond qui rendent le système socialiste non-viable.
« je pense que l’on pourrait justifier le SMIC (ou le remplacer par une allocation universelle) »
L’allocation universel est une idée communiste.
« l’Allemagne qui a testé la chose, en revient, les salariés sous payés voient leur manque à gagner compensé par l’état, ce qui est une redistribution et un sponsoring des entreprises inacceptable. »
En testant la chose, l’Allemagne a pris quelques longueurs d’avance en résultats économiques sur la France. Que certains souhaitent en revenir ne change rien à l’efficacité de la mesure.
Moralement, que la collectivité complète le salaire de ceux qui sont sous-payés pour les mettre à un niveau qui ne choque pas dans le paysage est très bien. Il ne s’agit pas de redistribution, mais de charité. La redistribution, c’est au contraire prétendre qu’un travail payé 600 euros par mois en vaudrait 1200 parce qu’on ne peut pas vivre avec 600. Le fait qu’on ne puisse pas vivre avec 600 ne change rien à la valeur du travail fourni, le salaire doit être proportionné au travail fourni, et la question de comment éviter d’avoir des super-pauvres n’est pas l’affaire des entreprises. A travail égal, salaire égal. Que les uns n’aient pas de ressources supplémentaires, genre pension alimentaire ou cadeaux de riches maîtresses, ne justifie pas de les payer plus.
Ben voyons MichelO, bel argument à géométrie variable que le votre, si ce n’est du socialisme et de redistribution, c’est donc de la charité. Il fallait oser.
Redistribution ou charité : ce ne sont que des mots. Si vous considérez que la redistribution est le tribut que doivent payer les riches aux pauvres, vainqueurs de la lutte des classes, vous faites du communisme. Si vous considérez que la redistribution est volontaire, vous pouvez aussi bien appeler ça de la charité.
Pour ma part, j’appelle ça du pragmatisme : huiler les boulets pour qu’ils glissent mieux. Tant que le libéralisme n’a pas fait la preuve que CHACUN peut s’en sortir seul ET s’enrichir dans un monde réellement libéral, il faut aider les trainards à avancer. Mais sans devoir les porter comme s’ils étaient des nababs. Il restera toujours de toutes façons des impotents pour lesquels la charité est la seule solution.
+1
L’aide social permet d’acheter la paix social … Bien aussi précieux pour le riche (si ce n’est plus) que pour le pauvre.
Je croyais que çà s’appelait la Mafia, celle qu’on doit payer pour avoir la paix.
LE seul bien que vous possédez c’est celui que vous êtes capable de défendre. Libre à vous de vivre dans l’utopie d’un lieu où nécessité ne ferai pas loi.
En attendant, on vit dans un monde tel qu’il est et avec des gens tels qu’ils sont.
Et fasse à une foule en fureur, vos droits naturels ne pèsent pas lourds.
Cela dit, on achète plus que la paix sociale. En aidant les pauvres, on investit dans l’avenir en assurant leur formation, leur insertion et l’education de leurs enfants. Mais de même qu’il faut donner un filet et non des poissons à manger à un pêcheur qui crève la dalle, il ne faut pas « assister » les gens mais leur donner les moyens de s’en sortir. Et pour le bien de tous.
+1
Quelle charité?
l’Etat complète le salaire c’ est de la redistribution classique. Personne n’a donné son avis sur ce genre de mesure qu’elle soit bonne ou pas. L’Allemagne reste un Etat providence assez classique dans son fonctionnement même si beaucoup moins dispendieux que la France.
Le salaire doit être proportionnel à la valeur du travail fournis? Quelle proportion qu’elle valeur? Vous comptez mesurer ça comment?
La valeur travail est désuète depuis longtemps pour apprécier le montant d’un salaire.
ça voudrait dire que les prix dépendraient également de la valeur travail, la pensée économique à largement réfuté cette étroitesse de vision.
Les pays où il y a une redistribution plus faible sont également des pays ou le crédit et largement plus répandu pour l’obtention de bien et de service chez les ménages.
Les conditions d’octrois sont largement plus souple.
L’Amérique à comme modèle économique la recherche du bonheur qui se traduit par un paris sur l’avenir: j’octroie un prêt à un ouvrier gagnant 1000$ par mois en me disant qu’il pourra s’élever socialement, voir son salaire augmenter et rembourser son prêt in fine.
3 cas: l’ouvrier voit son statut évoluer et tout va bien il rembourse son crédit et le banquier. Gagnant/gagnant.
l’ouvrier voit le taux variable de son crédit renchérir brusquement alors que son emploi ne lui permet pas d’y faire face.
l’ouvrier se fait licencier se retrouve au chômage où à occuper des jobs par ci par la in fine il a du mal a joindre les deux bouts et ne peut rembourser également sont crédit.
C’est ça qui fait la dynamique particulière des USA certains l’adule car elle permet à n’importe qui de créer de la richesse et d’ y accéder également: mobilité social.
Certains l’abhorrent car en période de récession le couperet tombe brutalement.
C’est une dynamique à double effet.
En France l’Etat providence à pour fonction la paix sociale,
aux USA et pays similaires c’est le crédit qui à cette fonction.
« L’idée du libéralisme n’est pas plus vertueuse que n’importe quelle autre »
Effectivement, et c’est surement une des différences majeures avec un socialisme utopique, un système libéral ne se décrit pas comme plus vertueux que les hommes qui le compose.
Ouf ! le socialisme n’est absolument pas utopique, il est réel, concret, coercitif, ne s’embarrasse d’aucun préjugé pour s’imposer à tous, et il le fait.
Le libéralisme, sous beaucoup de ses formes, est totalement utopique, du reste vous êtes dans la confusion la plus totale en parlant de « système » libéral.
-1
Ne jouez pas sur les mots, je ne parle pas de la mise en place du socialisme qui est utopique, je parle évidemment du fait qu’il est utopique de penser qu’un état peut et doit régler les problèmes de ses citoyens mieux que les citoyens eux memes. Economiquement c’est une absurdité, sociétalement c’est le début du totalitarisme.
Vous avez besoin d’exemple pour vous en convaincre ? Bien, l’Histoire n’en manque pas.
Le libéralisme n’a rien d’utopique, il ne promet pas un monde meilleur, juste moins de problèmes et injustice inutiles.
Patimbert : « Le modèle Suisse, ne tient que parce qu’il est isolé et unique, entouré par des enfers étatistes, c’est certain. »
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Vous êtes sûr ? Ce serait dommage de flinguer son argumentaire par une grosse boulette.
Parce que la Suisse est l’un des pays les plus ouverts sur le commerce international (quand on est banquier ou hôtelier de luxe, c’est généralement mal vu d’empêcher les gens d’aller & venir) et sur l’immigration. Le taux de travailleurs étrangers en Suisse, c’est 4x celui de la France.
N.B « c’est certain » n’est PAS un argument.
Ah ah ah la Suisse le pays le plus ouvert ! c’est rigolo.
C’est un fait. C’est un des pays les plus libéral et ouvert au commerce de la planète. Un franc sur deux du PIB provient des exportations et l’importation n’est pas loin derrière.
+1
Oui tout simplement parce qu’il s’agit d’un petit Etat en général le libéralisme fonctionne mieux en espace réduit ou la démographie y est faible.
c’Etait déjà le cas des cités-Etat durant la période du 16-1_ème siècle, des petite républiques et principautés, la liberté économique et politique y a toujours était plus grande que dans les Etats modernes ou Empires multinationaux.
-2
Patimbert : « Ah ah ah la Suisse le pays le plus ouvert ! c’est rigolo. »
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J’attendais plutôt de vous une réponse comme : « oh pardon, j’ai complètement foiré mon argumentaire avec mes certitudes alakon basées sur du vent ». Et non une caricature de réponse digne d’un analphabète (« l’UN DES pays les plus ouverts sur le commerce international et l’immigration » caviardé en « le pays le plus ouvert »).
Mais bon, c’est pas grave hein, on en aurait appris au moins quelque chose sur votre (mal)honnêteté intellectuelle.
« S’en prendre au mot social est un acte gratuit et vide de sens. » Au contraire, redonner aux mots leur vérité, les extraire de la gangue de pensée inique qui les englue, est le prélude à l’interdiction définitive du socialisme sous toutes ses formes. Social désigne ce qui est relatif à la vie en société. Or, ce mot a été détourné de son vrai sens pour qualifier positivement les politiques socialistes. En réalité, utilisé à tout propos, il est aujourd’hui synonyme de corruption démocratique, d’achat de votes, ainsi que la récente manoeuvre fiscale de Valls l’illustre à merveille. La combinaison mensongère du « social-libéralisme » n’est qu’une tentative désespérée de rafistoler le socialisme en fin de vie que Culbuto le Prophète tente de nous faire gober pour une conviction. Chaque honnête citoyen correctement éduqué convient aujourd’hui que le dol langagier du socialisme périmé n’a que trop duré. Il est temps que la France, débarrassée des idéologues, entre enfin libérée dans le XXIe siècle.
Pas mal aussi, social = socialisme.
Comme cet article, vous êtes dans la facilité et l’abus de langage, et quand bien même, l’intérêt ce n’est pas de combattre le socialisme ni se défaire du mot social, le but est de faire respecter une vision libérale.
Beaucoup de contradictions dans toutes les réactions, comment un libéral, peut-il prétendre repousser le socialisme ? au nom de quoi ? qui êtes vous tous ? Puisque après tout, c’est le système qui c’est imposé partout sur la planète (hélas, 20 fois), nous en revenons à l’idée vertueuse du libéralisme, vos propos et ceux d’autres, confirment en tous points mes dires.
Quant au fait que le libéralisme n’ait jamais été appliqué nulle part, ce qui est la stricte vérité, c’est un constat qui doit amener à réflexion, l’argument du pas testé donc pas mauvais ne tient pas, c’est le même que celui des frontistes.
Je me fiche que des gens soient socialistes, communistes, etc. Me disant libéral, je n’ai que faire de les convaincre (impossible, utopique, anti libéral). Le défit, le seul, est de faire reconnaître à ces systèmes collectivistes que des individus puissent choisir de ne pas y adhérer. Point.
Réclamer, jusqu’à y voir un défi, que les individus puissent choisir de ne pas adhérer aux politiques collectivistes coercitives, encore moins d’être contraints de les financer, évidemment, revient précisément à réclamer l’interdiction définitive du socialisme. Bref, vous faites de l’anti-socialisme primaire sans le savoir (mais plus maintenant), ce qui veut dire que vous avez un bon fond. Patimbert, bienvenue au club des honnêtes citoyens !
Vous avez un problème avec les définitions. Le socialisme et tous les « ismes », ont pour défaut d’imposer un fonctionnement commun à l’ensemble. Pour ma part, je revendique le fait que ma liberté individuelle soit respectée, les autres font ce que bon leur semble, fussent-ils socialistes.
Pour le reste, faites moi la démonstration d’un monde libéral auquel vous aspirez sans ne rien imposer aux autres… ça va être rigolo.
Patimbert : « Pour le reste, faites moi la démonstration d’un monde libéral auquel vous aspirez sans ne rien imposer aux autres… ça va être rigolo. »
A ce compte personne n’est rien, aucun pays n’applique ou n’a jamais appliqué une doctrine pur.
Dans les pays les plus libéraux de la planète vous trouvez tout simplement les meilleurs pays du monde:
Indice de démocratie – Classement des pays
Indice liberté économique – Classement des pays
« Pour le reste, faites moi la démonstration d’un monde libéral auquel vous aspirez sans ne rien imposer aux autres… ça va être rigolo. »
Ça, c’est vrai.
Je vais imposer aux autres de sortir leur main de ma poche.
« Pour ma part, je revendique le fait que ma liberté individuelle soit respectée, les autres font ce que bon leur semble, fussent-ils socialistes. »
Nous sommes d’accord.
Sauf que les libéraux n’imposeront rien aux socialistes, alors que les socialistes imposeront leurs lois et leurs taxes aux libéraux.
Et vous le dites vous même « Le défit, le seul, est de faire reconnaître à ces systèmes collectivistes que des individus puissent choisir de ne pas y adhérer. Point. »
C’est la tout le problème, un état collectiviste ne pas pas permettre à ses citoyens d’etre libéraux, sinon il n’existe pas.
+4
« croire que certains hommes qui portent une idée ont de plus grandes valeurs que d’autres. Stupide, non ? »
Complétement stupide , oui, mais c’est la définition du (des) socialisme(s).
Pour ceux qui cherchent des illustrations de la notion d’affirmation péremptoires, en voici tout un chapelet.
Bonjour
Je partage entièrement l’avis de cet article. plus le SMIC augmente plus les profil exigés sont strictes alors, les SMIC élevé ne fera qu’empirer les choses. Vaut mieux un SMIC normal, raisonnable où tout le monde travail non pas un SMIC élevé et la moité de la population se retrouve en chômage.
« Vaut mieux un SMIC normal, raisonnable où tout le monde travail »
La suisse n’a pas de SMIC et 20 pages de code du travail (contre 5000 en France) le salaire moyen y est de 5003 euros (1600 euros en France) et le chômage de ~3.6% y compris chez les jeunes (11% et 25%)
Pas de smic c’est encore mieux.
« Pas de smic c’est encore mieux »
C’est ce que les suisses ont compris, contrairement aux français et aux pays européens qui le pratiquent. Un jeu de dupes, un nivellement par le bas, suivi inexorablement de pertes d’emplois.
+10000000000000000000000000
J’habite à Tenerife et je peux vous affirmer que le graphique de cet article est faux en ce qui concerne les Canaries comme une partie du reste de l’Espagne péninsulaire. Le salaire minimum est d’environ 900 euros nets par mois, très loin des quelques 2000 euros avancés dans ce dit graphique qui ne veut rien dire. Pourquoi 900 euros ? Parce que les trois millions d’immigrés sud-américains qui ont reçu un passeport espagnol grâce aux largesses de Zapatero, un gauchiste notoire, ont tiré les salaires vers le bas et tous les espagnols en ont pâti. Cependant il y a tout de même un bon côté, c’est la compétitivité retrouvée de l’Espagne qui prend des marchés à la France dans beaucoup de domaines : exemple, l’Espagne exporte son train à grande vitesse alors qu’Alstom n’a jamais été foutu d’exporter la moindre rame !
Le graphique est en parité de pouvoir d’achat, et je ne serais pas étonné que le sandwich à Ténérife coûte 2.2 fois moins cher qu’à Zurich.
Je constate deux choses :
1- les employeurs ne semblent pas en mesure de payer le smic complet, sans les subventions de l’état sous forme d’exonérations de cotisations sociales
2- un salarié à du mal à vivre avec le fruit de son labeur, même payé au smic, sans les subventions de l’état sous forme d’allocations diverses.
je n’ai donc pas l’impression que le salaire minimum corresponde à grand chose…
J’en tombe de ma chaise en constatant que les commentaires (après les compulsifs du début) sont modérés et de bon sens ! Le réalisme serait donc compatible avec le libéralisme ?
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« J’en tombe de ma chaise en constatant que les commentaires (après les compulsifs du début) sont modérés et de bon sens ! Le réalisme serait donc compatible avec le libéralisme ? »
Parce que tu crois qu’il est davantage compatible avec le socialisme? Sans rire?
Question conne:
Dans Alice au pays des soviets, qui produisait le blé pour nourrir la population russe?
Réponse A: Le lapin blanc
Réponse B: Montebourg
Réponse C: Conchita Würst
Réponse D: Les capitalistes américains
Alors? Tu as une idée de la réponse correcte?
Sinon, tu peux opter pour le 50-50, demander l’avis du public compulsif, ou téléphoner à Pascal.
Malheureusement, il n’y a rien a en tirer.
ECG plat.
on pourrait organiser un dîner un de ces mercredi qui vient…
Malheureusement, plutôt EEG Plat (électroencéphalogramme).
il y a toujours un problème dans la façon de poser les questions ou de formuler les réponses, le SMIC est inefficace….car il condamne les salariés au chômage…ben pas ceux qui touchent un smic…forcement…peut être les autres… mais la raison d’etre du smic…c’est le smic.
comment comparer comment évaluer..? On est bien obligé au préalable de choisir arbitrairement des critères pour évaluer l’efficacité et surtout on doit composer avec le fait que toute mesure a des conséquences bénéfiques pour certains mauvaise pour d’autre…
Bref…comment est il pertinent d’évaluer? Je rappelle au passage, que je rencontre toutes les semaines des gens qui prétendent que l’argent ne fait pas tout voire est secondaire dans la vie (mais qui sortent les crocs des qu’on leur en prend un peu à eux)…
« je rencontre toutes les semaines des gens qui prétendent que l’argent ne fait pas tout voire est secondaire dans la vie (mais qui sortent les crocs des qu’on leur en prend un peu à eux) »
Oui, ce qui est primordial, c’est non d’avoir de l’argent, mais de pouvoir faire confiance à autrui pour ne pas vous en prendre sans votre accord.
« il y a toujours un problème dans la façon de poser les questions ou de formuler les réponses, le SMIC est inefficace….car il condamne les salariés au chômage…ben pas ceux qui touchent un smic…forcement…peut être les autres… mais la raison d’etre du smic…c’est le smic. »
Imagine un magasin qui vend un bien à 800 euros. Il a plein de clients à ce prix. Soudain, il a une idée pour gagner plus par unité vendue: il devrait mettre le bien en vente à 2000 euros. Là on lui explique qu’avec un tarif exorbitant il ne va pas nécessairement gagner plus, parce que ce qu’il va gagner sur quelques unités vendues il va le perdre sur toutes celles qu’il ne vendra plus, les clients ayant fuit son magasin. Le nombre d’échanges va diminuer.
Et lui de répondre: « il y a toujours un problème dans la façon de poser les questions ou de formuler les réponses, le tarif exorbitant est inefficace….car il condamne certains clients à ne plus acheter…ben pas ceux qui achètent…forcement…peut être les autres… mais la raison d’être du tarif exorbitant…c’est le tarif exorbitant »
Mutatis mutandis, tu trouves que sa réponse fait sens?
« je rencontre toutes les semaines des gens qui prétendent que l’argent ne fait pas tout voire est secondaire dans la vie (mais qui sortent les crocs des qu’on leur en prend un peu à eux) »
Quand vous mettez des enfans dans une crêche, ils sont plutot content de jouer ensemble. Jusqu’à ce que l’un prenne le jouet de l’autre … C’est la bagarre ! Il faut convaincre le propriétaire du jouet qu’il peut échanger ou prêter le temps d’un jeu et que cela reste son jouet.
L’instinct de possession est manifestement dans nos gènes tout comme l’instinct de groupe et de partage. Pour l’instinct d’égalité et de sacrifice, il faudrait cloner l’humain avec des abeilles. Il est marrant de voir tous les systèmes de société qu’on a pu imaginer qui nient les instincts humains.
Le libertianisme me parait le plus cohérent cependant car il hiérarchise correctement liberté et coopération, comme dans le cas des enfants. Ma seule inquiétude est l’instinct de former des clans et de suivre et obéir à un leader. Le premier est incompatible avec un monde de 7 milliards d’habitants, et le second mène rapidement aux pires excès.
Pragme
« L’instinct de possession est manifestement dans nos gènes tout comme l’instinct de groupe et de partage. »
Pour la possession c’est certain, pour ce qui est du groupe et du partage ce serait plutôt suite au processus de sociabilisation, étape bâclée par beaucoup de libéraux dans leur petite enfance 🙂
Cela pue le camp de rééducation à la Mao …
« Cela pue le camp de rééducation à la Mao … »
Non, simplement l’éducation qui fait l’homme civilisé (moderne ou pas).
Lénine : socialiste
Staline : socialiste
Hitler :socialiste
…
je t’épargne la Chine 🙄
Je crains que l’homme de Cromagnon ou de Néanderthal étaient plus civilisés que celui d’aujourd’hui
Ils ne connaissaient le socialisse…
Es-tu seulement capable de prouver que tu es incommensurablement plus solidaire que tous les gens sur ce forum?
obéir à un leader
Lénine, Staline, Hitler,…. 🙁
Rien que des socialistes, des gens « chics » :mrgreen »
Il n’y a pas de Libéralie possible sans un haut niveau (improbable) de civilité.
Boaf, les coups dans le dos, je sais c’est de la part de la socialie and cie
Oui le smic est immoral.
Il y a de nombreuses annees, j’ai ete recrute comme stagiaire dans une PME, pour 6 mois. J’ai signe mon CDI apres 4 mois. J’ai double mon salaire en 2 ans. Apres 5 ans, j’ai obtenu 2% du capital avec une option pour monter à 5% (que j’ai payes !). Apres 8 ans, j’ai cree ma societe. Aujourd’hui, 20 ans plus tard, je gere 3 societes avec plus de 30 salaries. Le futur est excitant.
Cela aurait probablement ete impossible avec les recentes regles sur les stages. Je ne parle meme pas du smic, une aberration.
Bougeons nous pour faire crever le socialisme.
En France, il vaut mieux un über-chômeur et faire partie de l’armée de réserve clientéliste du socialisme qu’un sous-salarié.
Article creux qui ne démontre pas et ne cherche même pas à le faire, le caractère immoral ou inefficace du smic
Quelle pertinence dans votre édition. Votre site est fort plaisant à parcourir. Les liens que dont avez partagé sont vraiment intéressantes. Un site comme celui-ci mérite d’être exploré vu qu’il partage quelque chose de très importante.
Personnellement, je trouve que la définition du SMIC dans chaque pays devrait dépendre de la situation dans chaque pays. Certes, on ne peut pas se permettre de s’aligner avec la suisse car on le sait tous en Suisse le pourvoir d’achat est très élevé car le SMIC est très élevé. Peut être pour eux ce n’est pas ridicule et inefficace mais pour certains ça l’est.
en Suisse le pourvoir d’achat est très élevé car le SMIC est très élevé.
???
Etes vous sûr de vos propos ?
Avec un SMIC en France à 3000 EUR, il n’y aura plus que les fonctionnaires pour travailler…
En effet, il faut environ diviser par 2 pour avoir l’ équivalent de niveau de vie. 3000 € en Suisse équivalent à 1500 € en France. De plus la protection sociale n’est pas inclue dans le salaire en Suisse.
En Allemagne, l’ introduction du smic s’est accompagnée d’une baisse du chômage.
La réalité du marché économique est plus importante que la présence ou non du smic.