Selon les experts climatiques indiens, les glaciers de l’Himalaya ne fondent pas

Une étude de physiciens indiens conclut que les glaciers de l’Himalaya montrent peu de signes de recul, contrairement aux prévisions alarmistes du GIEC.

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Glaciers au Sud de l'Argentine (crédits @Doug88888, licence Creative Commons)

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Selon les experts climatiques indiens, les glaciers de l’Himalaya ne fondent pas

Publié le 20 mai 2014
- A +

Par Andrew Orlowski.

glaciers

Dans l’une des plus grandes études de ce type jamais réalisée, les meilleurs physiciens indiens ont conclu que les glaciers de l’Himalaya montrent peu de signes de recul.

Dans un document publié dans Current Science, I. M. Bahuguna et al. ont étudié la modification de 2000 glaciers dans les différentes régions de l’Himalaya entre 2001 et 2011. Ils concluent que 1700 étaient stables, montrant la même étendue avec aucun changement de direction.

248 glaciers ont présenté un retrait, et 18 une avancée. Les scientifiques estiment une perte nette de superficie des glaciers d’environ 10000 km2 – c’est une diminution de 0,2 pour cent (+/- 2.5%), et un recul moyen de 2,1 mètres par an.

La fonte des glaciers est importante à surveiller, car elle laisse présager la montée du niveau de la mer dans l’avenir – même si cela peut prendre un temps très long, généralement des centaines d’années. Les experts indiens ont utilisé l’imagerie satellitaire appuyée par leur propre sélection d’observations sur le terrain. Ils confirment les recherches antérieures publiées dans Nature que l’Himalaya est en ligne avec la tendance historique de réchauffement naturel.

L’étendue des glaciers a atteint son apogée il y a 22000 ans. Le recul des glaciers s’est accéléré à la fin de la dernière ère glaciaire, il y a environ 11000 à 12000 ans. Ils devraient avancer à nouveau lorsque la période interglaciaire actuelle arrivera à son terme.

L’avance des glaciers dans la région de Karakorum avait été étudiée dans le passé. Certains glaciers peuvent reculer de plusieurs dizaines de mètres par an, ce qui incite certains scientifiques à utiliser une modélisation informatique et une petite taille d’échantillonnage pour générer des conclusions alarmantes.

L’étude indienne, en revanche, utilise des données d’observation et plus de 2000 échantillons.

L’Inde a intensifié sa propre unité de recherche scientifique après un travail bâclé exposé en 2007 par le GIEC dans son rapport AR4 sur les impacts climatiques. Selon ce rapport, les glaciers de l’Himalaya pourraient disparaître complètement d’ici 2035, conduisant à la sécheresse, la famine et la migration des populations. Ce rapport était d’une nullité crasse, comme le président du GIEC, Rajendra Pachauri, a été forcé de l’admettre, sans s’en excuser pour autant.

En conséquence, l’Inde accélère désormais sa propre recherche sur le climat. Le Ministre de l’Environnement indien Jairam Ramesh a décrit le GIEC comme « alarmiste ».

« Les normes claires et bien établies des preuves exigées par les procédures du GIEC n’ont pas été appliquées correctement. » Pachauri & co l’ont admis dans un communiqué en 2010, ajoutant que « les estimations mal justifiées » de la vitesse de fonte des glaciers ont pu passer à travers, malgré un processus d’examen apparemment le plus exhaustif du monde.

La date 2035 était basée sur seulement deux sources, dont aucune n’avait jamais été soumise à l’examen d’autres experts : l’une était un rapport émis par les éco-militants du WWF, et l’autre une information du New Scientist. Les deux cas sont ce qu’on appelle de la « littérature grise ».


Sur le web. Traduction : Jean-Pierre Cousty pour Contrepoints.

Voir les commentaires (11)

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  •  » prévisions alarmistes du GIEC  »

    Cette formule est une lapalissade tautologique.

    Les prévisions-prédictions de le giec sont toujours alarmistes, demain on raz (-de-marée) gratis.

  • je suis déçu, moi qui croyais qu’avec le réchauffement climatique on allais à nouveau cultiver se l’orge au Groenland, faire du raisin au nord de l’Angleterre et remettre en service le port Grec d’Efez qui se trouve 13 mètres au-dessus du niveau de la mer. je crois que c’est foutu.

    • Bah, un indice : Al’Gore lui même n’y croyais pas puisqu’il n’y pas investi là bas. 😉
      Au contraire il s’est fait construire une magnifique villa en bord de mer. (Oui ce même bord de mer censé se faire submerger si l’on en croyait ses conférences…)

    • Si si, j’ai une fraise rouge sur mon balcon… Si ce n’est pas le réchauffement… 🙄

  • que ceux qui trouvent qu’il faut contrôler la population commencent par se stériliser eux-mêmes.

    que ceux qui trouvent que nous sommes trop nombreux sur cette planète commencent par se suicider.

    Il faut être cohérent !

    • Visiblement, vous n’avez pas du bien lire le sujet de ce livre …
      Je vous laisse donc tranquillement vagabonder à vos thèses complotistes. Et pour information, le niveau de CO2 se mesure très bien : http://www.notre-planete.info/actualites/3727-concentration_CO2_400_ppm

      « La bêtise, c’est de la paresse. Ceux qui ont bonne conscience ont souvent mauvaise mémoire. » Jacques Brel.

      • @Massala
        Visiblement vous ne savez pas non plus de quoi vous parlé.
        Le Co2 est indispensable à la vie…
        Pas de CO2, pas de biosphère…
        Même un enfant sait (ou savait) cela

        • Le problème n’est pas le CO2 mon cher, c’est bien son taux de plus en plus élevé dans l’atmosphère qui pose soucis désormais.
          Les enfants aussi le savent bien …
          Je constate que vos connaissance sur le sujet du climat sont dérisoires et préoccupantes, je doute que l’humanité se sorte du pétrin dans lequel elle s’est fourrée, surtout avec les commentaires qui fusent sur ce site. Autant d’âneries me laissent perplexe et je pense ne plus retourner lire les articles proposés par ce blog.
          A ce persuader que l’homme n’influence pas de façon inquiétante son environnement me fait penser à cet habitant de l’île de Pâques qui a coupé le dernier arbre de son île sans s’apercevoir de rien. Mais je comprends désormais pourquoi les gens que vous dénoncez parfois à juste titre ont encore un bel avenir devant eux.
          « Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine… mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue. » A.Einstein (qui lui, en bon scientifique qu’il était, contrairement à certain, a bien vu le précipice dans lequel nous sommes en train de sombrer)

  • Il faut que le GIEC ait un organisme contradicteur pour lui assener des verites scientifiques et denoncer les tartuferies alarmistes dont ils nous gratifient depuis des decennies. Que les organismes internationaux arretent de le subventionner.

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