Le FN ne voudrait certainement pas du modèle suisse

La Suisse serait un exemple pour le Front National. Pourtant la Suisse est l’inverse de ce que prône Mme Le Pen et son étatisme à outrance.

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Le FN ne voudrait certainement pas du modèle suisse

Publié le 27 mai 2014
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Par Philippe Nantermod, depuis la Suisse.

Front National

À nos amis français,

Vous l’ignorez peut-être mais vos débats politiques ont presque autant d’échos auprès de vos cousins helvètes que chez vous. Chaque bévue de votre président ou petite pique de votre opposition provoque des discussions passionnées dans nos bistrots. Les Suisses connaissent vos ministres, votre mariage pour tous et votre redressement productif.

Ces derniers mois, nous sommes nombreux à avoir été agréablement surpris que notre pays suscitait l’intérêt d’une partie de votre classe politique, et pas seulement pour imiter un accent inventé par Coluche ou pour pointer du doigt le secret bancaire.

Non, depuis quelques mois, le Front national se gargarise du « modèle suisse ». Nous serions un exemple pour Mme le Pen et ses amis. Or, ces gens n’ont malheureusement rien compris à ce qu’était la Suisse, à ce qui faisait notre modèle que nous ne cherchons à imposer à personne.

Il semble que les dirigeants français ont une fâcheuse tendance à caricaturer tout ce qui leur passe dans les mains. Ainsi, la Suisse serait un petit pays isolationniste, anti-minarets et anti-immigration. Quelle veine pour le Front national, évidemment. Je dois malheureusement les décevoir un peu : la Suisse est en réalité tout ce que le FN abhorre.

Notre démocratie, ce n’est pas une suite de « référendums d’initiative populaire » pour destituer un gouvernement qui aurait l’audace de « vendre l’industrie nationale » à des pays étrangers. Le franc suisse, ce n’est pas une monnaie destinée à être manipulée au gré des besoins d’une partie de l’économie. L’État fédéral, ce n’est pas l’égalitarisme à outrance, imposé contre le grand capital mondialiste. La Confédération, ce n’est pas une machine pour protéger les Suisses contre la concurrence étrangère. En Suisse, on ne pense pas que le taux de chômage est défini par le ministre de l’économie. On ne pense même pas que le taux de chômage est le problème de la politique, mais de l’économie.

La Suisse, c’est un pays qui signe des accords de libre-échange avec la Chine, les USA ou l’Europe, qui n’impose pas de salaire minimum, qui demande aux citoyens d’être responsables de leur avenir, qui ne cherche pas à protéger les entreprises contre leurs clients. La Suisse, c’est un pays qui encourage la concurrence, qui permet aux entreprises qui le souhaitent de délocaliser, qui ne parle pas stupidement de « patriotisme économique » ou de « préférence nationale ». C’est un pays qui ne voit pas l’Europe de l’Est comme une concurrence malfaisante, mais comme un client potentiel.

La Suisse n’est pas européenne car son économie est libérale, car sa population est ouverte à la concurrence internationale et parce que les citoyens suisses ne voient pas l’État comme la solution à leurs problèmes individuels.

Pour une initiative sur les minarets acceptée, il y a eu des chariots de projets anti-immigration massivement rejetés. C’est le peuple qui a choisi de signer les accords bilatéraux avec l’UE, d’adhérer à l’ONU et même de verser un milliard de francs d’aide à l’Europe de l’Est. Une votation ne fait pas les autres. En Suisse, on respecte son adversaire et on reconnait sa défaite lorsqu’elle arrive, sans en faire la fin du cycle politique.

En bref, la Suisse, c’est tout l’inverse de ce que prône le Front national et son étatisme à outrance, son État paternaliste et protectionniste. Ce parti devrait se renseigner un peu, plutôt que saliver bêtement à la seule évocation du drapeau de mon pays.

Chers amis français, j’aime que vous vous intéressiez à mon pays. Ne vous arrêtez simplement pas aux manchettes des magazines, mais penchez-vous davantage sur la richesse de ce petit pays de huit millions d’habitants, aux quatre langues et aux vingt-six cantons, qui pourra vous apporter en réflexion presque autant que vous nous en apportez au quotidien.

Bien à vous.


Sur le web.

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  • Effectivement c’est loin du FN, mais aussi loin de l’UMPS qui nous gouverne depuis 40 ans.

    Vrai ou Faux ? sinon on aurait pas 10% de chômage et 30 000 euros de dette par habitant !

  • D’un point de vue libéral, l’UMP et le PS ne sont pas non plus des exemples quant à leurs pratiques économiques.
    Vous dîtes que vous aidez l’Europe de l’Est à hauteur d’1 milliard de francs, mais ouvrez vos frontières sans limite aux travailleurs de l’Est et payez-les au même salaire que dans leur pays et j’apprécierai à ce moment-là, la réaction des travailleurs suisses.

  • Surtout, la Suisse, lave plus blanc que blanc.

  • La Suisse c’est aussi un pays qui fait sa fortune en promettant la sécurité à ses clients pour aller les vendre par derrière. La Suisse c’est aussi un pays qui n’hésite pas à voler ses clients quand ils sont victimes de crimes … Je pense que la Suisse devrait fermer sa gueule et rester neutre.

    • Petite correction à vos propos injurieux. Au temps où notamment les banques n’employaient pas de français, elles n’avaient jamais eu à faire face à des voleurs de données informatiques.

      • Voleur français qui, de surcroît, à trouvé preneur de l’objet de ses vols auprès du vertueux ministre des finances E. Woert… d’ailleurs tout aussi vertueux que son successeur J. Cahuzac !

        • je demande à contrepoints de ne pas valider mon commentaire précédent sur ce fil. je vois qu’il est en attente de modération.

          Je suis juste très énervé en ce moment. Mes mots sont injustes.

          S’il est publié je suis désolé pour ceux qu(il offensera. Je pense que partout il y a du bon et du mauvais. Et en ce moment il y a plutot du mauvais partout et même en suisse. je pense que l’auteur de l’article devrait s’abstenir d’écrire ce qu’il écrit et de se concentrer sur son propre pays. ET pour ma part je n’aurais pas du écrire ce que j’ai écris et rester sur le débat français.

          Respect et tolérance. Ce continent est sur le point de s’effondrer. Plus que jamais il faut que nous nous modérions.

      • Le plus gros voleur de données est un allemand qui les a revendu au fisc allemand.

      • C’est sûr que ce sont les voleurs français qui ont vendu tous les clients américains à l’état en leur livrant beaucoup plus d’informations qu’il leur avait été demandé.

        C’est aussi les français qui viennent de virer tous les suisses en leur disant de dégager ou ils les dénonçaient au fisc cette année …

        C’est sûr que ce sont les français qui n’ont rendu l’argent aux juifs qu’au début des années 2000…

        Je n’ai rien contre les suisses mais qu’ils ne viennent pas chier dans mon jardin SVP … Ce n’est pas rose en France mais ça ne l’est certainement pas en Suisse non plus…

      • je demande à contrepoints de ne pas valider mon commentaire précédent sur ce fil. je vois qu’il est en attente de modération.

    • Stéréotype ou information factuelle?
      C’est à l’accusateur de prouver son cas.

    • Et d’autre part, cet employé de banque français à trouvé preneur de l’objet de ses vols auprès du vertueux ministre des finances E. Woert, cela contre paiement de la part de l’Etat français.
      Il faut dire que la Suisse fermera volontiers sa « gueule » lorsque les hommes politiques français se comporteront autrement qu’en donnant des leçons à ceux qu’ils utilisent pour cacher leurs méfaits. Faut-il vous rappeler quelques noms illustres comme R. Dumas, J. Cahuzac etc etc…

      • Ha oui vous avez raison Ardiane.

        Mais à l’évidence ce n’est plus le problème des suisses. Ils viennent de virer tous les français ! J’ai des clients qui ont des comptes depuis plus de 100ans. C’était même le premier compte ouvert d’une banque cantonale. Ils ont été virés avec 6 mois d’anticipation, sous menace de les dénoncer au fisc. La banque a même refusé une remise gracieuse des frais de virement.

        Le mouvement a été tel que la France se pavanne de l’exceptionnel mouvement des repentis !!!

        Pourquoi avez vous fait cela ?

        • « J’ai des clients qui ont des comptes depuis plus de 100ans. C’était même le premier compte ouvert d’une banque cantonale. Ils ont été virés avec 6 mois d’anticipation, sous menace de les dénoncer au fisc.  »

          Vous déformez la réalité en disant qu’ils ont été virés et omettez de dire la raison pour laquelle la banque les prie de retirer leur argent : ils ont refusés de signer les papiers que les banques sont tenues de faire signer maintenant, suite aux accords avec la France concernant les comptes en Suisse des français résidant en France.

        • étonnant : j’ai du remplir un formulaire certifiant que l’origine des fonds … blabla
          Pas de problème pour l’instant!

    • Binitials : »La Suisse c’est aussi un pays qui fait sa fortune »

      Le secteur bancaire et assurance représente 11% de l’économie, fortune non. La Suisse n’a aucune ressource naturelle. Son économie y compris industrielle (18%) est une des plus dynamique du monde.

      Binitials : »en promettant la sécurité à ses clients pour aller les vendre par derrière »

      Je n’argumenterais pas avec des faits divers pour juger un pays à votre place, dans le domaine bancaire il me semble qu’il y a une sacré matière en France.

      Binitials : »La Suisse c’est aussi un pays qui n’hésite pas à voler ses clients quand ils sont victimes de crimes »

      Je n’argumenterais pas non plus avec la dernière guerre à votre place.

      • Oui Ilmryn, vous avez raison. J’ai personnellement été très offensé par l’article écrit. Je regrette ce que j’ai écrit.

        Je pense que la Suisse vient de se comporter honteusement vis à vis des français et des Européens qu’elle vient de virer sous la menace de les livrer au fisc. Elle doit avoir ses raisons. Depuis plus d’un siècle la suisse se construit aussi grace au capital des français et autres européens.

        Ce que fait le gouvernement de ce pays regarde les suisse et comme chez nous il y a une différence entre le peuple et ses élites.

        Je pense que des représentants politiques suisses qui se disent libéraux ont fort à faire sur ce qu’il se passe chez eux au lieu de venir commenter ce qu’il se passe chez nous. Et je pense que s’ils viennent écrire chez nous, il serait intéressant, avant de venir critiquer, qu’ils nous expliquent pourquoi ils nous ont viré !

        Je pense aussi que l’effondrement prochain de l’Europe et de l’Euro aura des conséquences chez eux. ils devraient s’en occuper et s’y préparer.

        • « Je pense que la Suisse vient de se comporter honteusement vis à vis des français et des Européens qu’elle vient de virer sous la menace de les livrer au fisc. »

          Vos sources ? parce que là vraiment vous racontez n’importe quoi ! La Suisse ne vire personne sous la menace de les livrer au fisc. La Suisse avertit les étrangers qui ont un compte ou veulent en ouvrir un, qu’ils doivent le déclarer dans leur pays de résidence et que désormais elle est tenue par des accords de répondre aux demandes du gouvernement français (en l’occurrence) si celui-ci le lui demande.

          Qui a exigé ces accords ? qui se comporte honteusement ?

        • Binitials: « il serait intéressant, avant de venir critiquer, qu’ils nous expliquent pourquoi ils nous ont viré ! »

          Parce que votre gouvernements après 40 ans de gestion désastreuse vous pourchasse jusque dans les banques suisse pour essayer de rabioter votre argent.

          Les pressions sont énormes. Tu vis sur Mars pour l’ignorer ou c’est une constante de parler sans rien connaitre au sujet ?

      • L’Europe est le partenaire commercial à 60 ou 70% de la suisse je crois.

        Qu’adviendra-t-il de l’économie Suisse si l’Euro et l’Union venaient à s’effondrer ?

    • « Je pense que la Suisse devrait fermer sa gueule et rester neutre. »

      MDR ! Justement elle est neutre ! étant libérale je ne vous dis pas de fermer votre gueule, par contre de retourner votre langue 7 fois avant de dire des âneries et d’insulter un des rares pays libre au monde.

    • Julie G. parlant du vote FN dans l’article de Contrepoints d’hier disait entre autre: (http://www.contrepoints.org/2014/05/26/167118-europeennes-2014-temperons-la-violence)

      « Aucune joie à en tirer, mais aucune raison non plus pour l’ignorer… »

      Réponse de Binitials :

      « AUcun joie à en tirer vous plaisantez ? Elle est la seule à défendre nos libertés fondamentales ! Bien sur que je suis content, bravo les français ! »

      TOUT EST DIT ! (quand je lis certains commentateurs ici ou ailleurs, ou j’entends certains français, j’ai honte parfois d’être française.)

      • « Elle est la seule à défendre nos libertés fondamentales »

        La constitution de l’URSS de 1936 était la plus démocratique du monde.

        Et la marmotte emballe le chocolat.

      • je comprends que j’ai eu des propos agressifs qui etrainent des réactions agressives. Je pense toutefois que je ne souhaite pas que mes excès brouillent des positions que je pense sincèrement essentielles pour ma liberté, la tienne et celle de tous les français.

        Quand j’écris ce que j’écris j’ai lu locke, Bastiat, Montesquieu et la déclaration des droits de l’homme et du citoyen. J’ai aussi lu le Traité constitutionnel Européen, le traité de Lisbonne, le traité sur l’union Européenne avant et après qu’il soit amandé par le traité de Lisbonne.

        Je n’ai pas la science infuse mais mon opinion de libéral sur le vote FN aux EUROPEENNES (je ne parle que du sujet Européen) est fondé et réfléchis. Et je refuse que sur ces questions l’on fasse un mauvais procès à ce parti dont je pense la position extrêmement pertinente.

        Le discours qu’a tenu hier Marine Le Pen est le seul qui tienne aujourd’hui et qui soit respectueux des principes de droit qui ont permis l’essor de l’occident.

        Très honnêtement je ne comprends pas comment l’on peut se prétendre libéral défendre l’ordre Européen qui est un modèle de négation des principes fondateurs des droits des peuples à se gouverner eux-même. Ce droit est la première de toutes les libertés. Au bout d’un moment, il faut avoir le courage sur l’Europe de ne plus se contenter des apparences et de commencer à regarder la vérité en face et la nature du pouvoir qui sévit en Europe.

        Comment peut on ne serait-ce qu’une seule seconde se prétendre libéral et défendre un ordre politique qui autorise et légalise le vol des épargnants chypriotes. Un ordre et une loi qui se permet de virer un premier ministre grec sous le seul motif qu’il souhaitait consulter son peuple sur l’implantation d’un plan qui n’avait d’autre objectif que de masquer les comptes de la BCE.

        Comment peut-on s’arroger le droit, parce que la gueule de Berlusconi ne te reviens pas, de le virer, toi, française et lui, élu du peuple Italien. (ne le prends pas perso stp)

        En droit la souveraineté ne peut être que l’émanation de la nation.C’est tellement important que d’autres personnes un jour, plus intelligents que toi et moi réunis en ont fait en 1789 un droit de l’homme de du citoyen. je t’invite à lire l’article l’article 3 http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/dudh/1789.asp.

        Je t’invite à réfléchir s’il existe ou non une nation Européenne. Seuls 2% des Européens vivent dans un autre pays d’Europe et que je sache ton passeport est français, pas Européen. Et s’il n’existe pas de nation Européenne, qui fait la loi en Europe ?

        Es-tu seulement capable de répondre à cette question et de donner un nom, un gouvernement, une majorité, un groupe ? D’où viennent les lois Européennes ? Comment sont-elles élaborées ?

        Sais tu que la réponse à ces question définit en droit si le régime est démocratique ou tyrannique ?

        Crois-tu honnêtement qu’il puisse exister de libertés si tu vis sous un ordre qui n’est pas démocratique ?

        Sais tu aussi que dans la même déclaration l’article 16 stipule que si tu vis sous un ordre constitutionnel qui ne garanti pas la séparation des pouvoirs tu es considérée comme victime et que la Nation française te garanti le droit de ne pas respecter cet ordre ? As-tu eu seulement la curiosité de regarder comment sont organisés les pouvoirs en Europe ? Si tu lis Montesquieu tu vas rigoler.

        Alors Oui j’ai voté Front National. J’ai vraiment l’impression que Marine Le Pen est la seule personne en France qui a fait l’effort de lire et de réfléchir sur les droits fondamentaux des Français. Je pense qu’elle est la seule a proposer une voie qui soit respectueuse de la souveraineté des peuples (en France car en Angletterre c’est l’UKIP). Et en France même si j’aimerais avoir l’UKIP, sur la question Européenne, je n’ai que le FN comme option et sur cette question, je pense que c’est la seule qui défend mes droits. je t’invite sur les questions de souveraineté et sur l’Europe à l’écouter.

        • « respectueux des principes de droit qui ont permis l’essor de l’occident »

          Partout où il est ou a été appliqué, le socialisme finit toujours par violer le Droit. Le protectionnisme que MLP rêve d’instaurer viole le droit de tout individu d’échanger/coopérer librement avec qui il veut. Il viole également son pouvoir d’achat, mais c’est une autre question.

  • A Binitials; ne soit pas vulgaire, la jalousie est un mauvais sentiment, la Suisse ne fait pas de miracle, mais elle est discrète et surtout les hommes politiques sont discret, efficace et honnête….Et surtout, le Suisse est travailleur…connaît pas la grève…travail 42 h par semaine….
    VOILA la recette du chef.
    Amicalement

    • Lol ! Tu as raison j’ai été vulgaire et excessif. Mais je ne suis pas jaloux. la Suisse n’est pas idyllique non plus. Elle a des qualités et de gros défauts. J’ai été confronté à ses défauts. Pour ma part je pense que ce n’est pas un pays que j’aime ni que j’admire particulièrement. Mais comme partout il y a des gens bien et sympa et d’autres moins. Comme partout les hommes politiques y sont peu vertueux et je pense qu’ils devraient s’abstenir de commenter ce qu’il se passe en France.

  • Excellent article.
    À part de l’eau qui descend des montagnes et des cailloux la Suisse ne dispose d’aucune matière première ni d’ex-colonies à exploiter.
    Sa cohésion nationale est totalement artificielle, déterminée par les aléas de l’histoire.
    Les peuples qui l’habitent ne se comprennent pas toujours (essayez avec les dialectes suisse-allemands !), mais se respectent.
    Et pourtant elle fonctionne bien, alors qu’elle était un des pays les plus pauvres de l’Europe au début du XIXème siècle.
    Allez savoir pourquoi si ce n’est par l’effet d’une volonté collective, du savoir-faire… et de la chance.

    • Du travail avant tout.

    • et parce que sa politique économique est libérale.

    • « Et pourtant elle fonctionne bien, alors qu’elle était un des pays les plus pauvres de l’Europe au début du XIXème siècle. »

      Certes, certes, mais de même que coté France, Savoie et Haute Savoie autrefois miséreuses sont à présent de très riches départements, le facteur « chance et retournement inattendu de situation » n’est pas pour rien dans le résultat actuel Suisse.

      Les montagnes élevées, autrefois repoussoirs économiques, se sont muées en jackpot phénoménal avec l’avènement des loisirs et des sport d’hiver (secteurs économiques qui ne doivent pas grand chose aux talents des locaux, les Alpes auraient été dans la Pas de Calais, ils auraient fait tout aussi bien).

      Alors oui, la Suisse a beaucoup de qualité, surtout dans la liberté bien plus grande qu’elle laisse aux quidam, libres de travailler et de profiter du fruit de leur travail.

      Mais parler de l’absence de ressources naturelles, c’est grotesque, les hautes montagnes couvertes d’or blanc valent bien des minerais d’autres couleurs !

  • J’ai écouté l’interview bfm de monnot (ex fonctionnaire de BDF) et conseiller économique du FN.
    Atterrant de bêtises où il dénonce le discours ultra libéral de lutte ouvrière, oui vous avez bien entendu, où il annonce péremptoire qu’il faut revenir au franc et faire tourner la planche à billet.
    Bon seulement 5 % madame michu, voter pour moi et vous verrez, y sont tellement nul les autres, fallait y penser, je sors le pq et j’imprime et vous serai riche.
    LE FN c’est comme le vote blanc mais la différence est qu’il est pris en compte par les commentateurs politiques et journalistes.

    • M.Monnot est économiste à la Caisse des Dépôts et Consignations.
      Pour l’Euro ou pour le retour au franc allez donc lire le dossier qu’a mis en ligne l’Institut des Libertés.

      • Effectivement le sieur Monnot est un fonctionnaire de la caisse des copains, par contre je ne vois pas le rapport concernant le retour au franc avec 1 lien sur le site de charles Gave et de Netter.
        Le problème n’est pas dans mes propos de prendre une position sur le choix d’une monnaie mais bien sur la vision purement socialiste du FN.

  • La Suisse est effectivement un modèle !

  • Un peu exagéré, quand même… Car le FN est seulement un « petit » parti, très loin actuellement d’arriver au pouvoir.

    Moi même français, je ne peux pas dire si ce que je sais sur ce parti est la réalité ou la représentation que les média choisissent. Ou pire, une manipulation !

    Le FN est – après Sarkozy – l’Homme de paille favori de toute la bienpensance …

  • N’est ce pas le système de votations qui a forgé au fil des années la liberté en Suisse?
    Peut etre que référendum après référendum, si on en avait de façon récurrente, on se rapprocherai du modèle suisse.
    La majorité des français, sont pour une réduction de l’état, seul un référendum peut imposer un tel changement.

    • Frederic 76: « Peut etre que référendum après référendum, si on en avait de façon récurrente, on se rapprocherai du modèle suisse. »

      C’est absolument certain, autant la « démocratie » *représentative* favorise le corporatisme et l’interventionnisme autant la démocratie *participative* est un énorme frein à cela et remet les élus à leurs place: serviteurs du peuple plutôt que roitelet et l’état à sa juste proportion: le peuple n’a aucune envie de favoriser la caste étatique ni d’être assassiné par la régulation et la taxation.

      Dans les pays les plus libéraux on trouve, ô surprise, les pays les plus démocratique aussi.

      • N’oublions pas que lorsque le système de référendum obligatoire et facultatif fut instauré, puis plus tard l’initiative constitutionnelle, personne ne savait qu’un tel système serait bon. Ce n’est qu’après coup qu’on se rend compte que ça marche ou non.
        Il faut aussi reconnaitre le facteur chance dont la Suisse a joui lorsqu’elle a choisi cette voie de démocratie semi-directe.

        with the benefit of hindsight…

        • Michel: « personne ne savait qu’un tel système serait bon. »

          Les cantons originels de la Suisse utilisaient la langsgemeinde (vote à main levée) depuis longtemps.

          Je pense que l’attachement au vote populaire remonte très loin dans le temps (13eme siècle), ce n’était pas un hasard mais il n’avaient peut-être pas mesuré tous les avantages que ça aurait pour les économies (véritablement) démocratique moderne 😉

          • L’attachement au vote populaire oui, bien sûr.
            Mais l’organisation de référendum et le dépôt d’initiative a été une création heureuse.

      •  » on trouve, ô surprise, les pays les plus démocratique aussi. »

        Hormis Hong-kong et Singapour vous oubliez de le signaler à chaque fois llmryn ! 😉

  • Je peux rejoindre Mr Nantermod sur un point: la Suisse n’est effectivement pas le modèle rêvé du FN mais pour d’autres raisons. La première d’entre toutes, c’est que malgré des NON répétés aux tentatives d’adhésion à l’UE par sa population,la Suisse compte toute une frange de politiciens qui, au lieu de comprendre « négociations sur un pied d’égalité » comprennent « adhésion par derrière à l’UE ». C’est ainsi qu’on nous fait croire que des négociations qui nous font avaler toujours un peu plus de juridiction européenne, qui restreignent systématiquement notre marge d’autodétermination sont des négociations « bilatérales ».
    La deuxième c’est que lorsque le peuple « vote mal » (comprendre à l’inverse de ce que veulent les gogos régressistes), une forte frange de politiciens s’arrangent pour déformer la volonté populaire et la vider de toute substance au moment de la transformer en loi d’application.
    Mais tout ça monsieur Nantermod le sait parfaitement puisqu’il est membre d’une des formations dont la majorité des élus agissent justement dans ce sens là!

    • Cain Marchenoir: « C’est ainsi qu’on nous fait croire que des négociations qui nous font avaler toujours un peu plus de juridiction européenne »

      D’un autre coté quand tu es assis au milieu de quatre malabars tu échanges tes M&M avec en essayant de négocier de bonnes conditions sans trop leur hurler dessus non plus.

      Non à l’UE ça ne voulait pas dire cesser tout commerce, quant aux normes quand tu vends un produit tu peint à la couleur demandé par le client.

      La Suisse n’est pas parfaite, loin de là mais c’est bien moins imparfait qu’ailleurs et avec un chômage et une dette basse, des salaires élevés et d’excellentes conditions sociales elle ne s’en sort pas mal du tout.

      • Négocier et faire du commerce cela ne veut pas dire s’intégrer dans une nouvelle entité politique. En principe, si tu passes un accord avec un partenaire, tu dois avoir la possibilité de continuer de légiférer selon ton bon vouloir. Et le client ce n’est pas l’Union Européenne mais des entreprises privées européennes…
        Et pour l’image des 4 malabars, franchement, économiquement on a rien à leur envier puisque la balance commerciale est favorable aux 4 malabars en question…Il faut voir qui gagne le plus à continuer de négocier. Partant de là, on peut déterminer qui est en position de force et pas s’applaventrer comme des carpettes…

        • Cain Marchenoir: « Il faut voir qui gagne le plus à continuer de négocier. »

          Entre la France dirigiste avec des psychos à sa tête et les autres pays alentours ça fait dans les 200 millions de gens contre 8 millions.

          Pour l’instant les négociateurs suisse ont fait des merveilles, dette, chômage, impôts, c’est une des économie les plus dynamique de la planète.

    • « Mais tout ça monsieur Nantermod le sait parfaitement puisqu’il est membre d’une des formations dont la majorité des élus agissent justement dans ce sens là! »

      M. Nantermod est membre du parti libéral-radical (il a été fondé en 2009 suite à la fusion de deux partis fondateurs de la Suisse moderne, le Parti libéral suisse et le Parti radical-démocratique).

      Or, il se trouve que ce sont justement les socialistes qui agissent comme vous le dites.

      La Suisse a un parti libéral, contrairement à la France, je lui souhaite de pouvoir continuer à contrecarrer la socialisation rampante qui grignote peu à peu la liberté qui règne en Suisse, que ce soit en matière économique ou sociétale.

      Pour ce qu’il en est de la volonté (acharnée) des socialistes en Suisse pour qu’elle fasse partie de l’Union européenne, je doute fortement qu’ils arrivent à convaincre le peuple encore moins maintenant vu son état de décomposition avancée. Ils n’ont déjà pas réussi en 1992 à lui faire accepter l’Espace Economique Européen (de là les bilatérales).

      • Le parti radical n’est pas net (surtout l’aile romande qui est clairement à gauche). Si certains radicaux alémaniques sont des gens très bien, les autres sont peu fréquentables et très proches des socialistes dès lors qu’on parle d’autre chose que d’économie…

      • Et la question n’est plus de faire accepter au peuple d’adhérer à l’UE mais bien de le faire par derrière en adoptant l’une après l’autre ses lois sous couvert de bilatérales….En procédant comme ça, pas de problème d’opposition populaire…Mais ça va changer…

      • @ Nadège Rivendel

        Le seul parti suisse d’envergure qui ne veut pas adhérer à l’UE, c’est l’UDC (pour des raisons conservatrices, et libérales dans une moindre mesure).

        Les autres partis veulent encore adhérer (dont le PLR), mais ne le disent plus trop fort, car c’est une position de moins en moins populaire.

        • C’est faux, le PLR a pris une position très claire sur la question et ne prône plus l’adhésion, suite à une Assemblée des délégués il y a plusieurs années.

          • @ Philippe Nantermod

            Sauf que ces dernières années, il y a de nombreux PLR qui ont continué de prôner à titre personnel l’adhésion (on pouvait le voir sur leurs profiles smartvote), et avec une élue PLR à la tête du Nomes pour couronner le tout, je trouve qu’il y a de quoi émettre des réserves sur cette « position très claire ».

            En tout cas, pour ma part, cela fait des années que ce critère est déterminant dans ma manière de voter.

  • Très bon article. Je pense aussi que le fait de ne pas avoir « d’opposition » permet à la Suisse d’avancer. De manière général, le gouvernement est élu sur le long terme et ne cherche pas les coups d’éclats en vue des réélections. Cela permet de garantir une stabilité politique.

  • Surtout si il y a bien une grande différence entre le système politique Suisse et le système politique français c’est l’absence presque totale du culte du chef, et c’est assez incompatible avec la vision frontiste de la politique.

    • Arn0: « c’est l’absence presque totale du culte du chef »

      Ça découle en droite ligne de la démocratie participative, un élu suisse ne fait qu’appliquer les votes du peuple souverain, en France il a le pouvoir sans avoir de comptes à rendre pendant son mandat.

  • Il paraît qu’on se fait chier, en Suisse . d’ailleurs, leurs médias sont relativement peu curieux et fermés au monde, contrairement à leurs banques.

    • Encore un qui parle sans savoir pour dénigrer ce que dans le fond il envie.

    • il parait que…
      qui vous l’a dit?
      et vous le croyez? pourquoi?

      Venez vérifier!
      Lisez Le Temps, la NZZ , la Basler Zeitung ou même l’Aargauer Zeitung: ils ont plus de rubriques internationales que dans Ouest France ou Midi Libre qui ont des tirages bien plus élevés. Faites un petit comptage sur la page d’ouverture des sites internet de ces publications pour vous en rendre compte (et si vous ne comprenez pas l’allemand c’est votre problème de grande ouverture au monde).
      Regardez l’offre culturelle dans des bassins de population de 500’000 à 1’000’000 d’habitants comme Genève, Bâle ou Zurich, et comparez bon sang avant de vous laisser dire des bêtises par des types en stéréo !
      Même le téléjournal est plus orienté vers l’extérieur que ce n’est le cas dans l’hexagone.
      Entre 19h30 et 20h on regarde le TJ de la Télé Suisse romande, puis à 20h on passe au divertissement du théâtre de quartier de TF1, F2 ou F3.

      •  » Lisez Le Temps  »

        Le Temps tu tournes trois page et t’as lu le journal. Et c’est bien dommage. Ce journal a perdu de sa superbe depuis pour des raisons d’économie a énormément sabré ses rubriques.

        D.J

    • Ah, ben voilà un expert pépère 🙄

    • Gabriel: « d’ailleurs, leurs médias sont relativement peu curieux et fermés au monde »

      …et les italiens sont voleurs et les juifs radin. Merci professeur pédoncule pour cette haute culture venue en droite ligne du bistrot chez Mimile.

  • @ Ilrym,

     » Il y a 4 fois plus d’immigration en Suisse qu’en France, ouvrez plutôt les vôtres de frontière  »

    C’est à relativiser; la Suisse contrairement à la France ne connait pas le droit de sol. Tout les enfants d’ immigrés né en Suisse n’ont pas automatiquement la nationalité suisse.

    • Sauf que droit du sol ou pas un étranger né en Suisse n’est pas considéré comme un immigré. D’après l’Office Fédéral de la Statistique sont immigrés « toutes les personnes, quelle que soit leur nationalité actuelle, qui ne sont pas nées en Suisse et qui y ont donc immigré ». Etranger et immigré ne sont pas du tout synonyme.

      Au passage la France ne connait pas le droit du sol automatique (nous ne sommes pas les USA).

      • @ Arno,

        merci de préciser immigré et étranger mais cela ne change en rien mes propos sur le taux d’étranger comparé entre le Suisse et la France. Et depuis quand le droit de sol n’existe pas en France? Je croix que c’est ceux de deuxième génération qui en bénéficie. Ce qui est déjà pas si mal comparé à la Suisse pour bénéficier assez facilement de la nationalité françaises.

        D.J

        • Il existe un droit du sol en France évidemment. Je me contentais simplement de répondre à votre commentaire affirmant que « tout les enfants d’ immigrés né en Suisse n’ont pas automatiquement la nationalité suisse » : cela est vrai aussi en France.

    • « …la Suisse contrairement à la France ne connait pas le droit de sol. Tout les enfants d’ immigrés né en Suisse n’ont pas automatiquement la nationalité suisse. »

      Et alors ? Justement, cela demande une démarche volontaire, réfléchie et non un droit automatique. Quand il s’agit d’un mineur, il faut l’autorisation des parents. Une fois le dossier de demande déposé, une enquête est menée pour savoir qui est la personne, puis un conseiller d’Etat vient chez elle, pose des questions (genre pourquoi, etc.), pour se forger une opinion. En général, cela prend deux à trois ans pour savoir si la demande est acceptée ou rejetée.

      • Pourquoi vous dites  » Et alors?  » comme si je défendais ce droit de sol. Je ne faisait que de relativiser le taux élevé d’étranger en Suisse par rapport à la France.

        D.J

        • « … comme si je défendais ce droit de sol. »

          Autant pour moi, j’ai mal interprété.

          Cela dit, les chiffres parlent d’eux-mêmes (ceux de la Suisse ont augmenté depuis) :

          Au 1er janvier 2013, la Suisse comptait 8 036 917 habitants dont 1 868 962 étrangers.

          Au 1er janvier 2014, la France métropolitaine 63,9 millions dont 3,8 millions d’étrangers.

          • Pour ne pas prendre en compte différences en terme d’accès à la nationalité il est préférable de se concentrer sur les immigrés (toute personne né à l’étranger) que sur les étrangers. En l’occurrence le taux d’immigrés est deux fois plus important en Suisse qu’en France (21,4% contre 10,5%). http://www.ined.fr/fichier/t_telechargement/49628/telechargement_fichier_fr_publi_pdf1_472.pdf

            Evidemment ce chiffre en lui-même n’a aucun intérêt non plus : toutes choses égales par ailleurs plus un pays est petit plus le taux d’immigrés en son sein est important. Si chaque ville de France était un état souverain le taux d’immigré de Paris exploserait, et si le monde entier était un seul et unique Etat et bien il n’y aurait absolument plus aucun immigré.

      • vous etes suisse ou française ?

    • D.J : « C’est à relativiser; la Suisse contrairement à la France ne connait pas le droit de sol. »

      Il y a 200’000 immigrés par année en France pour 65 millions d’habitants (0.31%) contre 80’000 pour 8 millions (1%)

  • La Suisse dispose de lois très très très protectrices au niveau de la propriété territoriale et de la citoyenneté.

    De plus, la gouvernance de ses propriétés publiques est exercée avec une responsabilité citoyenne définitivement plus grande, ce qui fait en sorte que c’est les citoyens qui contrôlent un des plus gros clients sur de nombreux marchés: l’État. Il n’est donc pas surprenant que la Suisse agisse en protégeant ses intérêts sans que des lois contraignantes ne soient nécessaires.

  • N’en jetez plus, vos commentaires sur la Suisse sont odieux, la Suisse absorbe 10 % de vos chômeurs, et les payent le triple de votre Smic…
    Certain ont la mémoire courte, je n’en dirai pas plus.

    Wikipédia
    « à la suite de la défaite de la Guerre franco-prussienne de 1870. La convention prévoit l’internement en Suisse des troupes françaises (87 000 hommes) alors encerclées par l’armée allemande. »
    Et j’en passe…

    Nous avons toujours été présent pour nos amis Français, et nous le somme encore malgré les bassesses de certain petits frustrés…
    A bon entendeur

    • Le démon de l’envie possède d’innombrables esprits en France. Au lieu de se réjouir que la Suisse s’en sorte plus qu’honorablement, ils préfèrent la salir de leur bave, tellement est grande leur jalousie. Et évidemment appliquer des recettes qui marchent ne les effleurent même pas. A la prospérité pour tous, ils préfèrent la ruine pour tous. Les Lumières se sont éteintes depuis longtemps dans ce pays.

      Un petit espoir cependant : de plus en plus nombreux sont ceux qui ouvrent les yeux, pour une bonne part grâce à internet et à des sites comme celui-ci.

    • La suisse vient de virer tous les français sous peine de les dénoncer au fisc. ne vous attendez pas à ce qu’en ce moment, les français aient une haute vision des Suisses…

      • Ne généralisez pas, c’est la vôtre de vision et celle de vos semblables.

        (Quant à vos élucubrations : « La suisse vient de virer tous les français sous peine de les dénoncer au fisc. » je vous ai déjà répondu plusieurs fois ce qu’il en est en réalité.)

        • mes « élucubrations? ». Ok. Donc la seule réponse en guise d’élucubrations que j’ai trouvé c’est que les français sont des tricheurs et c’est bien fait pour leur gueule. C’est bien ça ?

          Ca ne vous dérange pas que ce soient les banques suisse qui, dans bien des cas, soit allé chercher les clients pour les inciter à frauder, non ?

          Je vous assure qu’ils étaient très efficaces …

      • Binitials: « La suisse vient de virer tous les français sous peine de les dénoncer au fisc. »

        Votre gouvernement vous pourchasse surtout.

  • Merci pour votre texte, pertinent et succinct.

  • Mdr le gars qui sort que les suisses sont fermes et ennuyants… Essayez d aller vivre je sais pas a Annecy ou Thonon et vous verrez rapidement quelle radio vous allez écouter, ou vous allez faire vos achats de biens culturels, ou vous allez sortir , quelle télé vous allez regarder, quelle presse vous allez lire, ou vous allez simplement respirer l’air frais du monde extérieur… Les suisses sont étonnants, créatifs, ouverts, amusants… Tout ce que l on est plus

    • Ayant été frontalière, il y a une quinzaine d’année, c’est vrai que nous allions très souvent à Genève ( à 5 min), question pratique. Aujourd’hui, pour habiter pas très loin d’Annecy j’écoute une radio française, sort en France, va respirer l’air de mes montagnes côté français (envahies par les Suisses et Italiens d’ailleurs), je lis français et la télé bah pas grand chose. Reste la culture avec Genève et Lausanne pas loin il est vrai que l’offre est plus grande.
      Je ne comprends pas votre engouement pour ce voisin, ils sont comme nous. Et puis moi qd j’ai des problèmes, je ne vais pas voir chez le voisin comment il s’en sort, j’essaie de trouver des solutions à mon problème, toute seule. La France devrait peut être se confronter pleinement à son problème et trouver ses propres solutions.

      • « Ayant été frontalière, il y a une quinzaine d’année, c’est vrai que nous allions très souvent à Genève ( à 5 min), question pratique. Aujourd’hui, pour habiter pas très loin d’Annecy j’écoute une radio française, sort en France, va respirer l’air de mes montagnes côté français (envahies par les Suisses et Italiens d’ailleurs)… »

        Marrant : quand c’est vous qui alliez très souvent en Suisse, vous n’aviez rien à redire, par contre quand ce sont les suisses (et italiens) qui vont en France, ils envahissent.

        Vous demanderez aux personnes qui vivent du tourisme de par chez vous ce qu’ils en pensent.

        « Je ne comprends pas votre engouement pour ce voisin, ils sont comme nous. »

        Non, justement ils ne sont pas comme nous ! La preuve ? l’état de décomposition de la France et l’état prospère de la Suisse.

        « Et puis moi qd j’ai des problèmes, je ne vais pas voir chez le voisin comment il s’en sort, j’essaie de trouver des solutions à mon problème, toute seule. La France devrait peut être se confronter pleinement à son problème et trouver ses propres solutions. »

        Moi quand j’ai des problèmes, je vais voir chez le voisin comment il s’en sort et si j’estime ses idées bonnes, je les applique. La France aurait bien besoin de regarder ce pays voisin et d’en prendre les bonnes idées, au lieu de promouvoir une haine (envieuse) manifeste à son égard.

        • Ben, à l’époque l’échange était équilibré et sain, nous le faisions par plaisir et proximité aussi, nous allions à Genève au musée, dans les roseraies, faire du shopping, opéra/théâtre/cirque… Et puis à Migros, pour l’essence, prendre l’avion, la parfumerie… Mais sans Genève nous pouvions aussi vivre, très bien. Et les Suisses venait vivre en France, mais pouvaient rester vivre en Suisse. L’important était l’échange, la mixité mais pas l’argent au premier plan.
          Ajd les français vont travailler en France pour gagner plus et les Suisses investissent en France ( disons Chamonix/Megève) car les prix sont moins élevés qu’à Gstaad, mais ont une tendance à la hausse. Donc pour moi l’échange est malsain ( gagner plus des 2 côtés).
          Mais si ils sont comme nous ou moi je suis comme eux, mais je n’ai pas vécu longtemps là-bas…
          Chacun ses stratégies pour résoudre ces problèmes, et moi j’aime la Suisse, et j’aime la France, j’aime la mentalité Suisse et la mentalité Française, je n’ai pas de préférence de pays 😉

          • @ Mathilde de St Amour

            Un échange équilibré?

            Cela fait des décennies que Genève compte environ 50% d’étrangers, et si l’on y ajoute en plus les frontaliers, le Genevois est clairement devenu minoritaire.

            Je ne pense pas qu’il n’y ait jamais eu 50% de Suisses en Haute-Savoie, même aujourd’hui alors que vous vous sentez envahie… La tendance n’est pas prête de s’inverser, les travailleurs frontaliers et étrangers sont en forte augmentation depuis dix ans.

            Je ne crois pas que les gens de l’époque qui ont dépensé au point d’endetter considérablement les collectivités étaient moins intéressés par l’argent que ceux d’aujourd’hui… Mais l’argent coulant plus à flot grâce à la magie des dettes et de l’inflation, ils avaient moins de soucis qu’aujourd’hui, où non seulement on doit arrêter l’endettement et l’inflation, mais en plus commencer à tout rembourser…

            Après, la Suisse souffre d’un interventionnisme sur l’immobilier qui le rend hors de prix par rapport à certaines régions périphériques en France, c’est pour cela que sur ce point, la France reste plus attractive.

            • J’ai quand même parlé de mixité: oui j’ai rencontré beaucoup d’étranger quand je vivais là-bas (du côté pays de Gex). Sauf qu’à mon époque, les étrangers ne venaient pas par nécessité pour gagner plus mais parce qu’ils avaient une opportunité de travail ( une mutation), d’ailleurs j’en connais beaucoup qui restaient 2 ou 3 ans puis repartaient à l’étranger ou en France.
              Ajd, ce sont pour la majorité des frontaliers qui viennent à Genève pour travailler et gagner plus.
              Je n’ai pas écrit que la tendance s’inversait, qu’il y avait plus de Suisses qui venaient vivre de notre côté de la frontière.
              Mon exemple est peut être pas très représentatif, car propre à une classe sociale et à un territoire bien délimité, mais avant les Suisses venaient dans nos stations en week-end/vacances, maintenant ils investissent de plus en plus dans l’immobilier. C’est une tendance générale; donc les prix grimpent ( attention pas que les Suisses investissent, ne me faites pas dire ce que je ne dis pas), je vous laisse penser les conséquences.

              • @ Mathilde de St Amour

                Une opportunité de travail, c’est aussi pour gagner plus, et s’ils repartaient ensuite volontairement à l’étranger, ce n’était certainement pas pour diviser leur pouvoir d’achat par deux.

                Tous les frontaliers viennent aussi en Suisse pour des opportunités de travail, et le salaire ne fait pas tout, le fait de ne plus être au chômage, ou l’ambiance font également beaucoup. Il est d’ailleurs évident que si les frontaliers pouvaient trouver des conditions semblables en France, ils ne s’embêteraient pas à faire des heures de voiture pour venir en Suisse.

                De même, si les Suisses pouvaient construire autant qu’ils le voudraient sur leur territoire, il ne s’embêteraient pas non plus à s’établir en France, mais grâce au pouvoir français actuel, cela pourrait vite prendre fin…

                Au final, c’est l’interventionnisme dans les deux pays qui pousse les gens hors de leurs frontières, renforcé par une mobilité plus grande des personnes.

  •  » chuis suiiiiiiiiiiiissssssse , … chuis TRES lent … « 

  • Je trouve cet article profondément choquant. Je pense que les Suisses ont massivement viré tous les français et Européens du pays sous la contrainte de les dénoncer, sans rien omettre de leurs commissions soit dit en passant. Si vous vous interrogiez sur la subite affluence de repentis fiscaux, voilà votre réponse.

    Je pense donc que les Suisses, à ce stade, devraient s’abstenir de faire des commentaires sur des choses qu’ils ne comprennent ni ne maitrisent et se limiter à discuter de la situation en Russie dont les clients sont à peu près les seuls avec qui ils acceptent de traiter.

    • Le choquant ici c’est vous et vos semblables avec vos insultes haineuses, ainsi que votre commentaire disant bravo aux français qui ont voté FN et prétendre que Marine Lepen est la seule qui défende NOS libertés fondamentales. Les VOTRES plutôt, en tout cas celles des libéraux. Encore faut-il savoir le sens que vous donnez au mot libertés.

      • « … en tout cas celles des libéraux. »

        en tout cas PAS celles des libéraux.

        • je vous ai écrit un long commentaire sur cette question. Le commentaire est en modération, dieu seul sait pourquoi (je crois que les longs commentaires le sont). Il faudra attendre qu’il soit modéré. Enfin si je puis me permettre je ne pense pas que vous représentiez « les libéraux ». Et je pense que la position de Marine le Pen sur l’Europe est plus libérale que celle de nombreux « libéraux officiels » sur cette question. Et je fonde mon jugement et mon vote non pas sur ce que disent les abrutis de la presse mais sur la lecture : de Montesquieu, Locke et Bastiat d’un côté. Le TCE, le traité de Lisbonne, le traité sur l4UE avant et après les modifications du traité de Lisbonne. Et enfin sur la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. DOnc oui j’ai un peu une idée de ce qu’est une liberté fondamentale en politique. Et oui je pense que Marine Le Pen sur la question Européenne est la seule qui propose quelque chose qui la respecte.

      • Que je sache nadine, ce n’est pas moi qui suis venu me permettre de venir critiquer un parti et un résultat d’une élection suisse sur un média suisse. Non ? Bon donc, il faut bien s’attendre à des réactions …

    • « Je pense que les Suisses ont massivement viré tous les français et Européens du pays sous la contrainte de les dénoncer, sans rien omettre de leurs commissions soit dit en passant. Si vous vous interrogiez sur la subite affluence de repentis fiscaux, voilà votre réponse. »

      Ce sont les français (ou autres) qui sont en faute : n’importe qui peut ouvrir un compte en Suisse pour autant qu’il le déclare dans son pays de résidence, ce qui n’est pas le cas de ceux que vous appelez les repentis fiscaux. Donc, les tricheurs ce sont des français (ou autres) soit dit en passant.

      • Oui à ceci prêt que je peux te citer des dizaines de personnes qui ont été approchées par des banques suisses leur proposant d’y héberger leur patrimoine à l’abris du fisc… C’est quand même un pays ou il peut y avoir peu de confiance dans les affaires.

        Je préfère largement le luxembourg. la liberté n’y est pas une loi comme un suisse, c’est une valeur constitutionnelle. Au Luxembourg, pour ce qui est de l’argent qui travaille c’est à dire qui s’investit, vous pouvez le déclarer au fisc français et vous avez les avantages.

        Tu es française ou suisse ?

        • Le problème ne vient pas de la Suisse uniquement, vous vous souvenez de la petite phrase :
          « Les paradis fiscaux c’est fini », de la liste noire ou de la liste grise.

          La Suisse n’a pas laissé tomber, il a fallu que le Luxembourg et l’Autriche se couchent aussi pour que la Suisse s’y résigne. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il n’y avait pas des ennemis du secret bancaire en Suisse, le PS et la gauche radicale sont bien connus pour ça, toutefois il serait plaisant de ne pas tous nous mettre dans le même sac.

          Il y va des accords bilatéraux, des échanges commerciaux avec l’Europe. La Suisse dans les faits n’a que peu de marge de manœuvre dans cette histoire. C’est plutôt aux Européens « chassés » de Suisse d’exiger que cesse cette traque à l’évasion fiscale. Désolé, mais entre les menaces de sanctions contre les entreprises suisses et les quelques centaines d’individus étrangers menacés par leurs propres pays, la Suisse a fait le seul choix qui s’imposait à elle.

          C’est navrant et certainement dramatique pour les familles qui sont touchées, mais en attendant les coupables ne sont pas à chercher en Suisse, mais à Paris, Berlin et Washington.

          Et croire que Marxine ferait de la France un paradis fiscal ou que les français qui avait un compte en Suisse verraient la pression sur la Suisse retomber par son élection c’est se foutre le doigt dans l’œil jusqu’à la clavicule

    • Binitials: « Je pense donc que les Suisses, à ce stade, devraient s’abstenir de faire des commentaires sur des choses qu’ils ne comprennent ni ne maitrisent »

      Ils maitrisent leur budgets, leurs impôts, leurs chômage ça fait déjà au moins trois domaines ou ils ont l’air de bien mieux comprendre les choses que toi. Ensuite c’est ton pays socialiste au budgets désastreux depuis 40 ans qui fait d’énorme pressions pour que les capitaux cessent de fuir ce qui est devenu un enfer fiscal.

      Binitials: « et se limiter à discuter de la situation en Russie dont les clients sont à peu près les seuls avec qui ils acceptent de traiter. »

      La Suisse est classé n°1 mondial de la compétitivité depuis 2009. Ton chauvinisme te rend haineux c’est bien dommage mais ce n’est pas une raison pour passer pour un ignorant complet.

  • Cet article serait crédible si M. Nantermod n’appartenait pas à un mouvement politique dont le but est l’adhésion de la Suisse à l’UE.

    Sinon, « le franc suisse, ce n’est pas une monnaie destinée à être manipulée au gré des besoins d’une partie de l’économie. » j’ai bien ri, merci.

    • Entièrement d’accord. Et j’ajoute que dès qu’on sort du domaine économique, le parti radical de M. Nantermod se caractérise par un gauchisme exacerbé surtout au niveau romand

      • M. Montabert, vous êtes complètement à côté. Le PLR ne demande pas l’adhésion, et cela depuis très longtemps.
        Mais vous cherchez, comme tous les membres de votre parti, uniquement à faire votre propre promotion, ce que je m’abstiens de faire ici en permanence. C’est vraiment malheureux, dans un blog qui a pour but la réflexion politique, d’avoir toujours cette approche de marchand de tapis qui vous caractérise tant.

        M. Marchenoir, dans quel domaine le PLR se caractériserait par un « gauchisme exacerbé » ? Là je ne vois pas…

        • Outre la gestion des flux migratoires, de ce qui est identitaire, on peut parler des notions sociétales: droit qu’on accorde à des minorités sur la simple base de leurs pratiques sexuelles, position d’un certain nombre de PLR par rapport aux initiatives anti-pédophiles, défense de la famille traditionnelle et pas de ses avatars etc…

          • « … le parti radical de M. Nantermod… »

            Nuance : le parti libéral-radical (la fusion des deux partis en 2009).

            « Et j’ajoute que dès qu’on sort du domaine économique, le parti radical de M. Nantermod se caractérise par un gauchisme exacerbé. …. de ce qui est identitaire, on peut parler des notions sociétales… »

            Etre libéral c’est l’être dans tout, que ce soit l’économie ou les questions sociétales.

            Milton Friedman, à qui on demandait quelle était pour lui une société idéale, avait répondu :

            « Une société dans laquelle les individus ont la liberté maximale pour poursuivre leurs objectifs personnels dans n’importe quelle direction qu’ils souhaitent, tant qu’ils n’interfèrent pas avec le droit des autres de faire la même chose. »

            http://www.youtube.com/watch?v=prmggcDVe6w

            On ne peut mieux dire.

            • Bien! Donc les socialistes sont libéraux sociétalement! Vous voyez que vous avez beaucoup plus d’affinités avec eux que ce que vous pensez!

              • Loin de moi l’idée de me comparer à Frédéric Bastiat, ce serait plus que présomptueux de ma part, mais votre réflexion me fait penser à lui, qui élu à l’Assemblée votait tantôt à gauche, tantôt à droite, ce qui d’ailleurs lui était reproché par les uns et comme par les autres.

                Il est pour moi le plus grand libéral que la France ait connu et malheureusement aujourd’hui ignoré par la plupart des français de gauche comme de droite, effacé à dessein de la mémoire des citoyens de ce pays par les politiciens tous partis confondus.

          • Ce ne sont pas des positions socialistes, mais des positions au contraire libérales. Je ne défend pas un modèle de famille, en effet, je ne vois pas en quoi cela fait de moi un socialiste. Quant aux flux migratoires, je suis favorable au modèle de libre circulation des personnes, qui me paraît être plus libéral et plus intelligent que le modèle bureaucratique des quotas.

            • Pas sûr que tous les libéraux pensent comme vous. En revanche, c’est amusant que vous réduisiez la problématique de la libre circulation à des quotas histoire de tout réduire à plus ou moins d’intervention de l’état. Parce qu’en fait, accorder un PACS et tout genre de bêtises de ce type à des minorités sur la simple base d’avec qui ils s’envoient en l’air, c’est aussi augmenter le degré d’interventionnisme de l’état dans la société et par conséquent bureaucratique!

              • D’un point de vu théorique, le libéralisme défend clairement la libre circulation.

                Sauf que si l’on a un Etat social, et que les gens peuvent profiter de la libre circulation pour toucher des prestations sociales, la libre circulation devient problématique. Il n’y a alors que deux solutions: soit supprimer la libre circulation, soit supprimer l’Etat social. Le peuple étant plutôt conservateur que libéral, la première mesure était celle qui avait le plus de chance de passer en votation populaire.

                Il faut rappeler qu’en votation populaire, l’électorat de l’UDC ne suffit pas, il faut convaincre aussi un électorat centriste, voir de gauche, pour gagner.

                • Merci, vous venez de résumer le pourquoi du succès du fn et la méfiance envers les libéraux de toute une frange de français… Une certaine religion joue sur ces deux tableaux pour devenir franchement envahissante, sans d’ailleurs respecter les termes du contrat – vivre de son travail et accepter ceux qui sont différents dans son intimité… Ce que l’on reproche aux français modernes, ceux du melting-pot européen au long du XXéme siècle, vis à vis de ces néo-français, on se garde bien de le reprocher à ces communautés qui souhaitent rester homogènes, parce que n’est ce pas, c’est pas républicain de le dire…

                  • @ korsor

                    En France, il n’y a pas de parti qui se réclame du libéralisme, comme en Suisse. Mais il est vrai que le FN tient son succès du fait qu’il est le seul à dénoncer certains problèmes, qu’il a une certaine virginité politique, et que depuis qu’il a viré clairement socialiste, il attire maintenant des voix de gauche.

                    Hélas, les solutions du FN ne vont rien résoudre, mais enfoncer le pays toujours plus.

            • au fait monsieur Nantermod, je serai curieux d’avoir votre avis sur la question suivante: lorsque le département de Mr Burkhalter fait de l’ingérence financière dans les affaires de la Russie en finançant des ONG impliquées dans des activités politiques en Russie, est-ce acceptable et libéral?
              http://french.ruvr.ru/news/2014_04_28/Les-Ambassades-de-six-pays-ont-finance-l-activite-des-ONG-en-Russie-2964/

        • Votre billet est intéressant, ce que dit ces 2 messieurs, je pense, est que vous souhaitez nous montrer que la Suisse fonctionne bien, ce qui est vrai, avec ses méthodes, ses individus, sa culture. Mais à vouloir nous le montrer, mettre en avant les qualités de votre modèle, j’ai l’impression que la Suisse est un pays parfait pour tous, que nous devrions y prendre de la graine et qu’il n’y a 0 défaut. En sommes dans ce billet, je ne sens pas que vous prenez du recul par rapport à la situation de votre pays. Je ne connais pas votre parti mais je connais un peu les Suisses et la Suisse et M Montabert n’est pas complètement à côté de la plaque à mon sens.

        • « Le PLR ne demande pas l’adhésion, et cela depuis très longtemps. »

          Ne jouons pas sur les mots s’il vous plaît. Le PLR souhaite l’adhésion de la Suisse à l’UE et l’a simplement retiré de ses objectifs officiels parce que cela n’était pas électoralement vendeur.

          Dans le genre, il n’y a pas plus grand promoteur de « l’adhésion rampante à l’UE » que le PLR, notamment par le biais du traité institutionnel avec l’UE promu par M. Burkhalter, obligeant la Suisse à reprendre automatiquement le droit européen.

          Il est bon de reconnaître les succès du modèle Suisse, mais encore meilleur d’identifier les mouvements cherchant à le détruire.

          Et je ne vise pas à faire ma propre promotion puisque, contrairement à vous, je n’ai aucune ambition politique. Mais il est de coutume d’accuser ses adversaires de ses propres maux, n’est-ce pas?

          Meilleures salutations, Stéphane Montabert

          • « Dans le genre, il n’y a pas plus grand promoteur de « l’adhésion rampante à l’UE » que le PLR »

            Si, le parti socialiste suisse.

            Il est clair que certains politiciens suisses souhaitent l’adhésion à l’UE. Le parti socialiste pour clôre le bec au peuple, car c’est ce qu’il perdrait immédiatement : le droit d’initiative et de referendum. Quant à certains, vous admettrez je pense que pas tous loin de là, politiciens libéraux-radicaux qui le promeuvent c’est par pure ambition personnelle.

            Cela dit, il faut reconnaître que le grand défenseur de la non-adhésion à l’UE est l’UDC.

        • @ Philippe Nantermod

          Le socialisme du PLR est quand même plus marqué que celui de l’UDC:

          Position du PLR:

          « Nous, Libéraux-Radicaux, voulons engager les réformes nécessaires pour que les assurances sociales restent solides à long terme. »

          Autrement dit, le PLR veut garder un Etat social, ce qui est la définition même du socialisme. Alors on est dans du socialisme light, mais socialisme quand même.

          Position de l’UDC:

          « pour la solidarité des jeunes et des aînés, des femmes et des hommes, des familles et des célibataires; »

          On peut supposer que cette solidarité sera organisée par l’Etat, mais c’est déjà plus flou…

          Concernant l’UE, la présidente du Nomes (association qui se bat pour l’adhésion de la Suisse à l’UE) était jusqu’à cette année (!) la PLR Christa Markwalder, alors même si le PLR rejette officiellement l’adhésion, cela paraît plus être une question électorale qu’une conviction profonde…

          Néanmoins, si l’UDC est souvent plus libérale que le PLR, l’inverse arrive également, mais c’est plus une question de personnes que de parti.

          • « Le socialisme du PLR est quand même plus marqué que celui de l’UDC »

            On parle bien du parti qui lance une initiative pour subventionner les agriculteurs afin de rendre la Suisse auto-suffisante ?

            • Tout à fait, oui. Il y a des courants étatistes dans tous les partis et croyez bien que je le déplore.

              Maintenant, est-ce qu’une modification des subventions reçues par les agriculteurs est plus grave que la subordination du droit suisse au droit européen? A vous de décider.

              • « Tout à fait, oui. Il y a des courants étatistes dans tous les partis et croyez bien que je le déplore »
                Bien, là on est d’accord.

                « Maintenant, est-ce qu’une modification des subventions reçues par les agriculteurs est plus grave que la subordination du droit suisse au droit européen? A vous de décider. »

                Le truc, c’est que je n’ai pas l’impression qu’on ait vraiment le choix dans cette affaire.
                Nous avons affaire à un montre politique en face qui nous prend une bonne partie de nos exportations. Et qui veut bien nous ouvrir son marché à ses conditions.
                C’est du chantage, du vol et je dirais presque délictueux, mais faute d’alliés à nos côtés, on est destiné à se faire bouffé par l’Europe, nous adopterons leurs lois que ça nous chante ou non. Simplement parce que notre économie est trop dépendante de l’Europe. Je le déplore volontiers, j’étais très attaché au secret bancaire pour des raisons morales, mais on a dû l’enterrer pour sauver les bilatérales. Les accords commerciaux sans lesquels le miracle suisse qu’on nous chante si souvent ne serait pas possible.

                Ce sera pareil pour le droit Européen, pour nos taux d’imposition avantageux et je ne sais encore quoi d’autre qui pourra passer par la tête des fous furieux qui gouverne en France.

                Ils nous livrent une guerre politique et économique, non pas qu’ils nous menacent de leurs produits étrangers comme tant d’andouilles veulent le faire croire. Mais dans le vrai sens de la guerre, c’est à dire nous empêcher d’exporter chez eux, limiter notre croissance et notre bien être par la coercition et ce à des fins politiques.
                Faute de pouvoir voir notre rêve se réaliser, nous devons composer avec pour sauver notre économie et notre croissance dans cette environnement hostile.

                A comparer ensuite avec ces subventions qu’on voudrait nous infliger sans que personne à l’extérieur ne nous demande quoi que ce soit. Cette volonté spontanée de s’infliger encore plus de malheur m’échappe.

                Bonne fin de journée

            • @ Noob

              Oui, et d’ailleurs même sur ce point, on peut y trouver un fond libéral.

              Car si l’économie mondiale s’écroule, les besoins primaires fondamentaux seront de boire, manger et avoir un toit. Si la Suisse est autosuffisante au niveau alimentaire, cela pourrait lui éviter de tomber sous tutelle étrangère, il ne s’agit pas de socialisme, mais de sécurité du territoire, une des rares missions légitime de l’Etat. D’ailleurs, je trouve bien plus pertinent de s’assurer que la Suisse soit autosuffisante au niveau alimentaire, que d’acheter des Gripen… 

              Enfin, si les paysans n’étaient pas étouffés par toutes sortes de normes et contraintes étatiques, ils pourraient probablement s’en sortir sans subventions.

              • Oui, et d’ailleurs même sur ce point, on peut y trouver un fond libéral.
                C’est cela oui…
                « Car si l’économie mondiale s’écroule, les besoins primaires fondamentaux seront de boire, manger et avoir un toit. Si la Suisse est autosuffisante au niveau alimentaire, cela pourrait lui éviter de tomber sous tutelle étrangère, »
                Tiens ça me fait penser aux subventions à la culture ça, l’exception culturelle fraoonçaise ça doit vous dire quelque chose.

                « Enfin, si les paysans n’étaient pas étouffés par toutes sortes de normes et contraintes étatiques, ils pourraient probablement s’en sortir sans subventions. »
                Oh mais si seulement l’UDC avait lancé une initiative contre la réglementation qui ruine notre agriculture ou encore contre les limitations à l’importation des produits agricoles de l’union Européenne. Je l’aurais signée des deux mains, mais ce n’est pas le cas. Et c’est une très mauvaise idée que de rajouter une couche de socialisme pour corriger des problème que l’état à causer.
                C’est ça la route vers on sait où.

                • @ Noob

                  « Tiens ça me fait penser aux subventions à la culture ça, l’exception culturelle fraoonçaise ça doit vous dire quelque chose. »

                  Aucun rapport, si ce n’est le jeu de mot sur « culture ».

                  Affamer les populations, mettre une ville en état de siège, c’est une stratégie militaire qui date de l’antiquité.

                  La Suisse est un petit pays, recouvert en grande partie de montagnes, le ravitaillement en denrées est un secteur stratégique de première importance. D’ailleurs la Confédération tient à jour la liste des denrées que les Suisses devraient avoir en réserve dans leur garde-manger. Juste avant l’éclatement de la seconde guerre mondiale, il y avait même eu obligation sur les réserves.

                  Cela dit, j’aurais préféré que l’on supprime les contraintes étatiques sur les paysans, plutôt que de les subventionner, mais là encore, l’UDC choisit la variante qui a le plus de chance d’être acceptée en votation populaire et par une grande partie de son électorat qui est plus conservateur que libéral.

                  Après, l’UDC ne s’affirme pas « libérale » contrairement au PLR, et si l’UDC a une aile libérale, c’est surtout à cause de Christophe Blocher, qui est un bon entrepreneur. Il n’est pas du tout sûr que cette aile libérale lui survive.

                  • Le libéralisme est intrinsèque à l’UDC. Ouvrez son programme et lisez-le pour commencer (http://www.svp.ch/de/assets/File/positionen/parteiprogramm/svp_parteiprogramm_f.pdf) au lieu de vous contenter de ce que les autres en disent.

                    Le libéralisme de l’UDC vient des racines conservatrices du parti, faisant référence à la solidarité interpersonnelle et non au simulacre étatique qu’on essaie de lui substituer ; à la subsidiarité, au fédéralisme cantonal ; à la proximité des élus avec le peuple ; à un Etat minarchiste parce que centré exclusivement sur ses fonctions régaliennes au lieu de se mêler de tout ; à des décisions appuyées par le peuple (beaucoup moins constructiviste que n’importe quelle classe politique) et maître de son destin dans une Suisse indépendante, neutre, et fière.

                    Le libéralisme de l’UDC transpire bien davantage dans l’ADN du mouvement que dans celui de n’importe quel autre parti, en tous cas si votre définition du libéralisme se conforme aux points évoqués ci-dessus.

                    Alors oui, je n’ai aucun doute que « l’aile libérale » (que je perçois largement comme le courant majoritaire, en tous cas en Suisse alémanique) survivra largement à M. Blocher. N’oubliez pas que le parti a subi une scission en 2007-2008, la plupart des étatistes sont partis avec le PBD nouvellement créé.

                    • @ Stéphane Montabert

                      Il reste pourtant encore pas mal d’étatistes à l’UDC. Ueli Maurer est de centre-gauche selon son profil smartvote, c’est d’ailleurs probablement pour cela qu’il est le seul UDC élu au CF.

                      Au niveau romand, j’ai l’impression que l’UDC compte encore moins de libéraux que le PLR… A cela on ajoute un discours populiste qui draine le simplisme et le caricatural, des rapports tendus même avec les minarchistes du PLR, ce n’est pas très encourageant…

  • Ce genre d’article qui veut démontrer que le FN, en analysant son programme ou les déclarations publiques de ses cadres, est étatiste voir socialiste, montre soit l’inexpérience de l’auteur en tant qu’analyste politique et donc son incompétence, soit qu’il est un propagandiste du socialo-étatisme UMPS et il essaie donc de salir le FN.
    Le FN est un parti libéral-conservateur (donc pour un État fort sur ses missions régaliennes et minarchiste sur le reste) – n’en déplaise aux cristaux purs et intransigeants du libéralisme -, ET national-souverainiste, – n’en déplaise à tous ceux qui rêvent de voir dans le FN un parti fasciste ou national-socialiste (ou national et socialiste) -.

  • « A la prosperite pour tous ils preferent la ruine pour tous »
    Mais quels veules veulent ca??socialoscoco certainement.
    Il y avait il y a peu un article tres interessant sur Contrepoints,a propos de communistes vivant au USA;ce groupement a un nom genre nom de religieux marginaux..
    Groupement est justement nommer car ils savent qu au dela de 150 personnes « communistantes »leur systeme est voue a l echec et doivent se diviser pour faire durer leur systeme…vraiment un article interessant j ai la flemme de le rechercher et ne sais s il est possible de le retrouver..

  • Pas de protection sociale en Suisse? Et le revenu minimum pour tousles citoyens de nationalité suisse à 3000Francs suisses/mois, c’est quoi, si ce n’est pas de la protection sociale de la part de l’Etat suisse?

    Et la préférence à l’embauche aux citoyens suisses en premier par rapport aux étrangers, c’est quoi?

    Vous faites une présentation de la Suisse bien sélective, je trouve, qui oublie volontairement l’action de l’Etat et de sa protection faite à ses resortissants.

    • @ Duduche

      « Et le revenu minimum pour tousles citoyens de nationalité suisse à 3000Francs suisses/mois, c’est quoi »

      De la désinformation: il n’y a pas de revenu minimum à 3000′.- ni pour les Suisses, ni pour les étrangers.

      « Et la préférence à l’embauche aux citoyens suisses en premier par rapport aux étrangers, c’est quoi? »

      Aussi de la désinformation: depuis les bilatérales et la fin des contingents, il n’y a plus de préférence nationale. Sauf qu’avec la dernière votation qui demande le retour des contingents, cela pourrait de nouveau changer, mais cela n’a pas encore été répercuté.

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