Par Franck Hollenbeck (*), depuis les États-Unis.
Un article du Mises Institute, traduit par Stéphane Mozejka, Institut Coppet
Quand on en vient à la déflation, la science économique du courant dominant devient non pas la science du bon sens, mais celle du non-sens. La plupart des économistes d’aujourd’hui sont tous d’accord pour reconnaître qu’ « un peu d’inflation est une bonne chose » et craignent la déflation. Bien sûr, dans leur vie personnelle, ces mêmes économistes cherchent dans la presse les infos sur les meilleures promotions en cours.
La personne qui symbolise le mieux cette peur de la déflation est Ben Bernanke, président de la Réserve fédérale. Son interprétation de la Grande Dépression a grandement biaisé sa vision à l’encontre de la déflation. Il est vrai que la Grande Dépression et la déflation sont arrivées main dans la main dans certains pays ; mais, nous devons prendre soin de distinguer association et causalité, et d’établir correctement le sens de la causalité. Une récente étude d’Atkeson et Kehoe portant sur une période de 180 ans et 17 pays n’a trouvé aucune relation entre déflation et dépression. L’étude a en fait trouvé un plus grand nombre d’épisodes de dépression avec inflation qu’avec déflation. Durant cette période, 65 des 73 épisodes de déflation ne connaissaient aucune dépression, et 21 des 29 épisodes de dépression ne connaissaient pas de déflation.
Le principal argument à l’encontre de la déflation est que quand les prix chutent, les consommateurs repoussent leurs achats pour profiter de l’avantage de prix plus bas dans le futur. Bien sûr, cela suppose de réduire la demande actuelle, ce qui provoque une chute des prix encore plus grande ; et ainsi de suite, jusqu’à ce que nous ayons une spirale dépression-déflation dans l’économie. Le sens de la causalité est claire : la déflation cause les dépressions. Vous pouvez trouver cet argument dans presque tous les manuels d’introduction à l’économie. La Fed de Saint-Louis a écrit récemment :
Tandis que l’idée de prix plus bas peut paraître attractive, la déflation est une réelle inquiétude pour différentes raisons. La déflation décourage la dépense et l’investissement parce que les consommateurs, attendant des prix encore plus bas, retardent les achats, préférant à la place épargner et attendre pour des prix encore plus bas. La baisse des dépenses, à son tour, diminue les ventes et les profits des entreprises, ce qui au final augmente le chômage.
Il y a plusieurs problèmes avec cet argument .Le premier est que, sans considérer jusqu’où les prix sont attendus à la baisse, les gens consommeront toujours certaines quantités dans le présent et, dans le but de le faire, ils ont besoin de faire dans le présent des dépenses d’investissement pour assurer le flot de biens de consommation dans le futur. Nous pouvons voir que beaucoup de biens de haute technologie connaissent une vive demande malgré un environnement déflationniste. Apple a été capable de vendre sa dernière version de l’iPhone, bien que la plupart des gens s’attendaient à ce que le même téléphone soit moins cher dans six mois.
La seconde erreur de cette argument est qu’il suppose que nous basons nos attentes uniquement sur le passé. Des prix en baisse nous font anticiper que les prix continueront à baisser. Bien sûr, nos attentes sont basées sur une multitude de facteurs, dont les prix passés ne sont qu’une part infime. Je suis sûr que les économistes de la Fed ont été surpris que nous ne réagissions pas à la baisse des taux d’intérêt comme nous l’avons fait après la bulle internet de 2001. Les actions humaines ne peuvent simplement pas être modélisées comme le seraient les réactions de rats dans une expérimentation de biologie.
Une troisième erreur est que si nous consommons moins, nous devons épargner plus. L’investissement doit par conséquent être plus élevé. Par conséquent une épargne en augmentation qui peut mener à la déflation ne réduira pas la demande globale mais modifiera simplement la composition de la demande. La demande de biens de consommation diminuera, pour être remplacée par une demande en biens de production. En fait, cela mènera à la croissance et à plus de biens de consommation dans le futur, puisque l’économie aura plus de capital pour fonctionner.
La croissance fait baisser les prix. C’est une bonne chose. Les périodes de plus forte croissance aux USA au cours du dix-neuvième siècle, de 1820 à 1850 et de 1865 à 1900, était associées à une déflation significative. Dans ces deux cas, les prix ont été cassés de moitié.
Laissez-moi expliquer ce point avec un exemple très simple. Supposez qu’il y ait dix crayons et 10$. Quel est le prix d’un crayon ? Il ne peut être de 2$ puisque nous aurions des crayons qui resteraient invendus, donc le prix tendrait à baisser. Il ne peut être de 50 cents puisque les gens auraient de la monnaie et rien à acheter. Les prix augmenteraient. Cela mènerait à un équilibre où les crayons seraient vendus pour 1$ chacun. Maintenant supposons que le nombre de crayons soit doublé, donc nous avons 10$ et 20 crayons. Le prix baissera d’1$ à 50 cents. Toutes choses égales par ailleurs, y compris le stock de monnaie, les prix seront abaissés de moitié, la baisse des prix étant ici très positive puisque nos dollars nous donnent maintenant plus de biens et de services. Elle reflète l’aptitude de la société à repousser les limites de la rareté. Nous ne pourrons jamais vaincre la rareté, où tous les prix seraient à zéro, mais la baisse des prix montre que nous sommes en train de gagner cette bataille cruciale. Plus de biens et de services pour tous est une bonne chose et la déflation reflète cette abondance additionnelle.
Maintenant parlons de cette déflation qui fait si peur à tant d’économistes. Supposons que le coût de production d’un crayon est de 80 cents. Le taux de rendement est de 25%. Maintenant, supposons que les gens thésaurisent 5$, et rembourrent leur matelas avec de la monnaie au lieu de l’épargner. Le prix d’un crayon sera encore diminué de moitié, diminuant de 1$ à 50 cents. Si le prix des facteurs baisse également de 40 cents par crayon alors il n’y a pas de problème puisque le taux de rendement est toujours de 25%. Ce que craignent les économistes c’est que les prix des facteurs soient statiques, et qu’ils ne s’ajustent pas aux prix de la production, et que donc les entreprises produisent à 80 cents et vendent à 50 cents. Cela nous conduit à la faillite, au chômage, et à une baisse de la production telle que nous ne pouvons plus produire que 8 crayons, ce qui cause plus de thésaurisation, plus de faillites, et ainsi de suite. Vous avez saisi le tableau. Pour éviter cela, la plupart des économistes recommandent que le gouvernement imprime 5$, pour garder le prix des crayon à 1$, et éviter une spirale de déflation-dépression à l’économie. Ainsi ce qui est important est le décalage existant entre les changements dans les prix de la production et ceux des facteurs. Si le décalage n’est pas grand, alors la solution politique décrite ci-dessus peut ne pas être nécessaire et être contre-productive. Aussi, les entrepreneurs survivent en prévoyant les prix des produits et en négociant les facteurs pour faire un profit. Ce qui suggérerait que le décalage est probablement relativement court.
Ainsi, l’impression de monnaie est une distorsion. Quand un gouvernement ajoute 5$ à une économie, ce n’est pas neutre. Cela bénéficie d’abord aux premiers qui reçoivent l’argent, au gouvernement et aux banques, et pénalise les derniers à recevoir l’argent, c’est-à-dire les salariés et les pauvres. La planche à billets et ses effets sur les prix sont l’inverse de Robin des Bois, prenant aux pauvres pour donner aux riches. Les premiers bénéficiaires, les riches, dépenseront la monnaie d’une certaine façon, modifiant les prix relatifs de l’économie.
Maintenant, que se passe-t-il quand l’économie s’améliore et que les gens inversent leur thésaurisation ? Nous avons maintenant 10 crayons et 15$. Toutes choses étant égales par ailleurs, les prix augmenteront d’1$ à 1,5$, à moins que le gouvernement ne retire les 5$ injectés dans le système. S’il le fait, cela créera une nouvelle série d’altération des prix relatifs. Le remède est susceptible d’être pire que le mal.
Dans un monde multi-produits, l’inflation (y compris celle des prix des actifs) due à une croissance excessive du crédit produit des changements dans les prix relatifs qui induisent des investissements insoutenables, comme dans l’immobilier dans les années 2001-2007. La déflation, dans la phase de crise, est un réalignement partiel de ces prix relatifs plus proches de ce que la société veut réellement qu’il soit produit. La planche à billets interfère simplement avec ce processus de compensation. La véritable solution est d’en finir avec le système bancaire de réserves fractionnaires et de banques centrales.
L’inflation est bien pire que la déflation car elle vole les salariés et les pauvres. Les banques centrales sont la cause primaire de l’inflation et sont la principale raison de l’augmentation des inégalités de revenus, comme les riches deviennent plus riches et la classe moyenne s’enfonce vers la pauvreté. Cette tendance des revenus est devenue évidente et s’amplifie depuis le démantèlement du système de Bretton Woods en 1971 et son remplacement par des monnaies fiat. Le pouvoir de la banque centrale repose sur sa capacité à générer de l’inflation.
C’est pourquoi les banques centrales ont supporté de manière si généreuse la recherche économique dans tant d’institutions académiques qui servaient à justifier les politiques d’inflation actuelles des banques centrales. L’idée fausse répandue « qu’un peu d’inflation est bon » a été exposée par les économistes et les médias pour une raison. L’inflation est un vol quand vous dormez, puisque qu’elle vole la valeur des dollars dans votre porte-monnaie. 2% d’inflation pendant 35 ans réduit la valeur de la monnaie dans votre poche de 50%. En fait, le diable a un nouveau visage : c’est celui de la banque centrale.
Souvent la déflation suit une période d’inflation provoquée par la banque centrale. La déflation fait partie du processus de désendettement qui suit nécessairement une telle politique excessive de la banque centrale. Comme les économistes autrichiens l’ont toujours dit, « craignez l’expansion, pas la récession ». Retarder la déflation en gonflant encore la bulle ou en créant de nouvelles bulles en imprimant plus de monnaie retarde seulement l’ajustement, le rendant beaucoup plus pénible.
La vraie solution est la fin du système bancaire de réserves fractionnaires et de banque centrale. Un monde sans système bancaire à réserves fractionnaires ni banque centrale serait un monde de douce déflation, qui devrait être salué comme l’indication d’une des plus grandes réussites de l’humanité : l’élévation du niveau de vie pour tous.
(*) Frank Hollenbeck enseigne la finance et l’économie à l’Université Internationale de Genève. Il a précédemment été Senior Economist au Département d’État américain, Chief Economist chez Caterpillar Overseas, et directeur associé d’une banque privée suisse.
Article intéressant.
Concernant l’agument temporel contre la déflation ne se base t’il as sur les théories de l’anticipation rationnelle de Lucas? En effet si les individus étaient comme le suppose Roert Lucas les consommateurs,connaissant parfaitement la loi de l’offre et de la demande, attendraient avant d’acheter. Cependant j’ai un gros doute concernant les prévisions des consommateurs. Plus précisement je ne suis pas sur du tout qu’ils en fasse. De plus quand on veut un bien on ne va pas forcement attendre même si son prix baisse.
Cependant vous n’avez répondu à la deuxième objection contre la déflation. Si la défation est présente cela signifie que les taux d’intérêts réels vont focement monter,faisant mécaniquement monter les coûts de productions pour l’entreprise.
Les couts de production d’une entreprise sont déterminés par le prix des biens dont elle a besoin, pas par les taux d’intérets.
Vous semblez faire un amalgame entre l’endettement et les couts des entreprises, de la meme manière que les hommes politiques en Angleterre font l’amalgame entre le cout de l’endettement et la facilité a acheter un logement. Or c’est le prix d’un logement qui détermine l’abordabilité d’une maison, et pas le cout du crédit immobilier.
Tout ce qu’on peut dire d’un faible cout du crédit, c’est qu’il encourage le surendettement, en d’autres termes, l’asservissement aux banques. Lorsque le cout du crédit est artificiellement bas, cela entraine la création de bulles puisque les entreprises utilisent leur crédit pour faire des investissements qui ne sont pas soutenus par la demande réelle.
Pour une entreprise, l’endettement n’est qu’une source de financement parmi d’autres (émission d’actions, réinvestissement des profits). Il est bien plus préférable pour une entreprise de réduire ses couts d’opération que d’obtenir des prets a taux réduit.
Au final, c’est le marché libre qui devrait déterminer les taux d’intéret et certainement pas une banque centrale. Il n’est pas plus préférable d’avoir une gestion étatique des taux d’interets que d’avoir une gestion étatique du prix des pommes de terre ou des médicaments.
Est-ce que Thomas Piketty serait d’accord ? Sa fameuse et fumeuse équation R > G valable dans un monde capitalistique avec création de monnaie papier s’inverserait en cas de déflation et voudrait dire que R (return ou profit) serait alors inférieur à G (croissance ou growth). Si tel était le cas, alors l’économie serait immédiatement bloquée. Conclusion Piketty n’a rien compris à l’économie, c’est un triste imposteur fortement imprégné de marxisme … Mais ce n’était pas le sujet de cet excellent billet, merci.
Le système bancaire des réserves fractionnaires est sain en soi puisque c’est l’emprunteur qui prend tous les risques avec hypothèque premier rang sur le bien , assurance obligatoire et non la banque et que chaque euro remboursé en kapital diminue le passif ( argent crée sui généris) de la banque !!!
Le pb vient naturellement de l’excès , comme prêter cent avec dix ( réserves obligatoires ) de réserve en caisse !!!
Avec quoi remboursez vous en cas de crise de liquidité ?
La croissance est le résultat de la hausse de la productivité. La hausse de la productivité, cela veut dire que nous avons plus de biens matériels pour le même effort de production.
C.-à-d. Que Pour toute hausse de productivité, nous avons plus de biens pour une même unité monétaire.
La croissance est donc liée mécaniquement à la déflation.
Dit autrement, en période de croissance, notre pouvoir d’achat augmente.
Les plus fortes périodes de croissance de l’humanité étaient dans un contexte de déflation, car les états ne pouvaient manipuler la monnaie car étalon or.
CQFD
Très bon article qui remet un peu les choses à leur place.
A contrario d’une inflation inférieure à 2 %, une économie normale devrait avoir une déflation proche du taux de croissance par habitant.
En effet, la croissance de l’économie à population constante ne peut se faire que par des gains de productivité. Si pour produire 100 biens, on a besoin de 100 ressources l’année 1. L’année 2, pour 100 ressources, on produira 102 biens. Si la monnaie conserve la même valeur, chacun pourra acheter 102 biens en année 2 avec la même quantité de monnaie.
Le prix réel aura donc baissé; ce qui impacte positivement le pouvoir d’achat.
Comme le travailleur est plus productif, son salaire peut rester constant. Avec le même salaire, il peut acheter de plus en plus. Nul besoin d’indexation ou autre mécanisme rattrapant l’inflation. On ferait plaisir aux syndicats.
Le prêteur pourra prêter sans intérêt puisque sa monnaie permettra de profiter des gains de productivité: je prête 100 en année 1 et je récupère 100 en année 2. Mais ces 100 me permettent d’acheter plus qu’en année 1. Ici, on pourrait faire plaisir aux économistes musulmans.
Quant à postposer des achats à cause d’une déflation suivant les gains de productivité; cela porterait à sourire si ce n’était des affirmations de soi-disant experts en économie. En effet, cela supposerait de postposer indéfiniment ses achats puisque des gains de producitivités peuvent attendus indéfiniment. Il y aura peut-être moins d’achats impusilfs, moins de gaspillage et certainement moins de bulles. Finalement, on ferait plaisir aux écolos.
Donc, une déflation suivant les gains de productivité est bien le signe d’une économie en bonne santé et générant de la prospérité à l’ensemble des acteurs économiques.
» quand à postposer ses achats à cause d’une déflation suivant les gains de productivité … »
on se demande ce que ça donnerait pour le papier toilette …
des WC bouchés par le papier journal ❓ 🙄
Et encore , on dit que , contrairement aux journaux couramment utilisés dans les toilettes au fond des jardins jusque dans les années 1970 , actuellement , il est préférable de ne pas utiliser les journaux actuels pour cette noble fonction , l’encre du torchon , en plus du contenu politiquement correct , étant cancérigène !!!
Mais, alors, à quoi servent les écologistes ❓
A quoi croyez-vous que sert la Pravda?
+1000
+ 1200 qui dit mieux !
Moi !
+1300 !
Critiques :
– l’étude des phases de déflation et d’inflation, en faisant comme si elles étaient indépendantes, est de peu d’intérêt. Ces phases héritent des situations précédentes, voire en sont les conséquences quand elles servent à purger les excès précédents. On ne peut valablement ignorer l’interdépendance des phases historiques successives.
– sans banque centrale, donc si les banques sont libres, il est absurde de prétendre imposer la fin des réserves fractionnaires. Chaque banque proposant sa propre monnaie est libre d’y recourir ou non. En conséquence, les clients auront tendance à épargner dans une monnaie déflationniste mais à emprunter dans une monnaie inflationniste. Un équilibre sera trouvé sur le marché interbancaire entre les diverses propositions monétaires…
– …à moins qu’un étalon monétaire physique (or, argent, pétrole, coquillage, cigarette, cachou…) soit imposé par l’Etat. Mais l’étalon est une manipulation monétaire étatique comme une autre et, pour cette raison, il conduit l’économie à la ruine. S’il n’y a pas de banque centrale à proprement parler dans ce système, c’est le trésor public qui fait fonction de banque centrale, générant exactement les mêmes errements, les mêmes crises.
– et enfin mais surtout, si la déflation est attendue, pour quelle raison étrange l’entrepreneur investirait-il son argent afin de produire des crayons quand il suffit d’attendre que son matelas prenne de la valeur pour s’enrichir ? Pour la beauté du geste ? Non, pour gagner plus que le gain monétaire attendu en ne faisant rien ! En dernière analyse, quoi de plus inflationniste que « gagner plus » ?
La monnaie est un bien comme un autre. Le seul moyen de connaître la quantité nécessaire de monnaie consiste à produire plusieurs monnaies concurrentes. Le marché des monnaies concurrentes oscille en permanence entre des phases de déflation et d’inflation, générant un équilibre instantané mais perpétuellement instable. Si la monnaie vient à manquer, essentiellement dans une optique d’investissement, la réponse logique est d’en produire plus. Et si jamais la quantité d’une monnaie est limitée sans raison valable, une autre monnaie sera rapidement adoptée par la population, parce qu’il n’y a pas d’autre choix.
« . Et si jamais la quantité d’une monnaie est limitée sans raison valable, une autre monnaie sera rapidement adoptée par la population, parce qu’il n’y a pas d’autre choix. »
A condition que les gens soient libres de choisir leur monnaie. On en est loin, mais les crypto-monnaies arrivent pour ça !
La liberté de choix de la monnaie est indissociable de la concurrence monétaire. Aucune monnaie ne peut survivre longtemps sans cours légal, crypto-bidule ou pas. Ainsi, l’instauration de la concurrence monétaire sera moins une révolution économique qu’une révolution politique.
Il m’arrive de ne ps être d’accord avec Cavaignac, mais là, bravo !
Sauf que je ne comprends pas pourquoi et comment le Trésor public ferait nécessairement fonction de banque centrale.
L’important, c’est de laisser les ajustements se faire rapidement? Si l’Etat intervient comme il le fait pour les empêcher, ils finiront par se résoudre par des crises au lieu de s’ajuster par des petites variations en continu.
Les variations du taux de conversion de l’étalon décidées par le ministre des finances jouent le même rôle que l’impression monétaire par une BC.
Concernant le dernier point : en cas de déflation, les taux d’intérêts descendent, comme ils montent en cas d’inflation. Donc l’épargne est moins rentable (ce qui est compensé par la hausse de valeur due à la déflation), et donc l’investisseur pout toujours avoir intérêt à investir. Et si ce n’est pas le cas, les taux baissent encore puisqu’il y a plus d’argent à placer, ce qui encourage l’investissement, etc. La main invisible, tout ça.
En cas de déflation, la ratio profit/risque de l’épargne thésaurisée est plus favorable que celui de l’épargne investie. Il est alors nécessaire que les taux soient plus élevés pour encourager l’investissement vs la thésaurisation, ce qui est inflationniste.
Conclusion : toute phase de déflation engendre sa propre inflation. Amusant, non ?
Bonjour,
Vous dites : Il est alors nécessaire que les taux soient plus élevés
Ce ne serait pas moins élevés ?
Vous avez raison (et j’ai honte) : la hausse des taux est d’abord une conséquence avant d’être une nécessité.
Si on admet que la règle élémentaire des investisseurs est la préservation de leur capital, une motivation pour investir est la certitude de voir le capital thésaurisé (non investi) détruit par l’inflation, les forçant à accepter un taux minimal égal à l’inflation (gain nul pour le risque le plus faible mais capital préservé). En période de déflation, cette motivation disparaît, réduisant l’offre de capital. A demande identique, moins de capital disponible provoque une hausse des taux.
On note que l’inflation met en joie les émetteurs de dette publique, tandis que la déflation les rend fous, plutôt deux fois qu’une : une première fois parce qu’ils ne trouvent plus de pigeons pour gober leur dette prétendument sans risque, une seconde parce que la valeur future de leur stock de dette augmente, pesant de plus en plus lourd relativement aux recettes fiscales naturellement amoindries par la déflation (notamment la TVA, premier poste de recettes de l’Etat). La déflation, c’est la crise pour les parasites qui vivent par, pour et en l’Etat obèse alors que l’inflation, impôt caché par excellence, les engraisse. Le scandale de l’inflation est d’autant plus manifeste que l’inflation est provoquée par une BC finançant directement l’Etat, puisqu’alors l’argent fraîchement imprimé va directement dans les poches des parasites, leur donnant un supplément de pouvoir d’achat illégitime sur le travail des producteurs de richesses.
Aucune raison d’avoir honte : les professeurs font parfois des erreurs 😉
Parfois volontaires, pour voir si les étudiants suivent, parfois, dans l’explication on se déconcentre.
C’est donc bien humain, et moi-même j’oublie des particules, la vue qui baisse un peu, un zeste de précipitation, et l’on croit que l’on bien écrit.
Toujours est-il que vos explications sont toujours excellentes et c’est fort appréciable d’avoir quelqu’un qui passe du temps pour expliquer aux néophytes 🙂
Et paf exemple : et l’on croit que l’on bien écrit
a) conjugaison erronée
– « et l’on croit que l’on a bien écrit. »
ou
b) inversion de 2 mots, erreur de syntaxe
– « et l’on croit que l’on écrit bien. »
Comme vous dites sans détour, l’inflation vole les travailleurs. Il y a ce qu’on appelle la rigidité des salaires. C’est à dire que si les prix baissent (déflation) les salaires s’ajusteront que tardivement sur les nouveaux prix de consommation.
Une question ouverte : est ce que la déflation a des conséquences avérées sur la création d’emploi ?
J’emploie le conditionnel mais la déflation aurait des conséquences négatives en freinant l’investissement dans le secteur privé et marchand. Par effet domino, cela signifie moins de création d’emplois.
Extrait de mon manuel d’économie (BTS), il est mentionné le cercle vertueux des monnaies fortes (cause de la déflation, moins de monnaie en circulation). Les produits importés coûtent moins cher donc les biens et services produits voient leurs prix baisser. Ca se répercute sur l’ensemble des agents économiques .
Inversement, l’inflation ne garantie pas non plus la croissance et le plein emploi ! Sinon on aurait pas inventé le mot-valise de « stagflation ».
Non. En cas de déflation, nous sommes tous plus riches, et donc nous pouvons soit acheter plus de produits et services (qui sont produits, donc création d’emploi), soit mettre l’argent à la banque (qui l’investit, donc création d’emploi aussi). Comme il est dit dans l’article, je ne vois pas pourquoi l’investissement ne se ferait pas, puisque les facteurs de production sont également moins chers.
C’est, pardon, stupide de penser que vous serez plus riche en cas de déflation. Je vous rappelle que les salaires sont indexés sur l’inflation. Si celle-ci est négative, soit le principe de la déflation, votre salaire baisse.
Ben tiens, je suis ravi de l’apprendre. Moi qui croyait bêtement que l’indexation des salaires sur l’inflation était illicite. Allez consulter le CMF et revenez. Ou pas, en fait.
J’espère sincèrement que vous plaisantez. Je suis allé certes un peu vite : le SMIC est revalorisé en fonction de l’indice des prix à la consommation, et surtout en fonction de la prévision d’inflation future. Il est par ailleurs vrai qu’une faible inflation permet aux patrons de ne pas rémunérer les gains de productivités réalisés par les employés, en désindexant les salaires de l’inflation. La déflation sera un super prétexte pour diminuer les salaires et casser les droits des travailleurs. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ecop_0249-4744_1990_num_92_1_5170 Revenez quand vous voulez.
Rien de plus rigolo qu’un idéologue qui s’agite sous ses propres contradictions.
» je vous rappelle que les salaires sont indexés sur l’inflation »
certains économistes pensent que l’explosion du chomage au début de la crise de 29 aux USA , est du au fait qu’il y avait unanimité d’opinion dans la société ( syndicats , patrons , politiques … ) comme quoi il ne fallait pas baisser les salaires : vu que les stocks s’accumulaient et que les commandes se raréfiaient de jours en jours , les entreprises licenciaient …
Exactement. D’où la nécessité de mener une politique orientée par rapport à la demande et non de l’offre. Si vous vendez des produits dont personne n’a besoin, vous aurez ce résultat (d’où l’intérêt d’orienter les investissements vers des secteurs porteurs, infrastructures, investissements publics, pour sortir de ce marasme comme l’a fait Roosevelt, avec au passage une dévaluation de la valeur de la monnaie)
Bonjour Spooky
Je ne pense pas qu’il faut avoir une politique économique, les résultats étant en général assez aléatoire (sauf pour les entreprises maies).
Lisez (entre autre):
http://www.contrepoints.org/2014/01/12/152984-la-crise-de-1929-et-la-lecon-de-hayek-face-a-keynes
investissements publics
J’ai de gros doutes : l’investissement public en à coups n’apporte rien. Sinon, il faudrait en faire en permanence. Au contraire, laisser faire les entreprises, leur faciliter l’investissement est plus profitable.
Généralement les entreprises orientent leur offre vers la demande, en effet.
Quels sont les secteurs « porteurs »? Porteurs de quoi?
Evidemment puisque ce sont elles qui proposent l’offre !
Mais la demande ne saurait jamais être explicite en l’absence de produit.
Qui a jamais demandé l’électricité,l’automobile,la radio,le téléphone portable ?
C’est l’offre qui détermine ce qu’on appelle à tort la demande qui elle reste imprévisible,non-dite,non-exprimée.
Est-ce que l’homme de Cro-Magnon a jamais déposé une pétition pour qu’on invente le fusil,sauf dans la chanson?
la déflation des couts et l’inflation des profits (et ces variantes)est le principe normal de fonctionnement d’une entreprise ou d’une société soumise au libre marché .
mais le marché n’est pas libre(l’état intervient en permanence) ce qui implique que tout raisonnement sur le sujet est faussé , la déflation devrait être positive mais a cause des politiques elle devient un signe préoccupant (un prix de produit en baisse est une perte de revenu pour un état !) annonciateur de hausse de prélèvements par l’impôt ou par une réglementation inflationniste
Une solution existe déjà …Le bitcoin !
coin coin !! c’est saute canne qui va etre content !
Je voudrais bien qu’on me dise exactement ce que c’est que la déflation et en quels termes on doit en donner la définition.
Néologisme d’origine récente,on ne la trouve sur acun dictionnaire d’avant 70.Et le jour où je la trouverai,ce sera sans doute du genre opérer;faire une opération,opération,action d’opérer.
On nous dit que la déflation c’est quand les prix baissent.
Mais à ce compte,la déflation c’est le principe même de
(suite)
même de l’économie libérale et de toute production industrielle,en particuier,quasi synonymement,en série !
La baisse des prix de vente grâce à la baisse des coûts de production est depuis touours la finalité de l’industrie.
Son but étant,par la baisse des prix,l’élévation du niveau de vie général et la prospérité de la société,en permettant à une frange de plus en plus étendue de la population d’accéder à la consommation des produits d’abord de première nécessité,puis,jusqu’aux fabrications complexes.
Relisez Keynes, il en parle très bien, mais bien avant 1980
Je voudrais bien qu’on m’explique ce qu’est exactement la « déflation » et comment en donner la définition.
Néologisme récent,on ne la trouve sur aucune dictionnaire d’avant 80.
Et je pense que si je la trouve un jour,ce sera du genre « opérer: faire une opération/opération:action d’opérer !
Quelles sont et ses causes,et ses conséquences ?
On nous dit : la déflation,c’est quand les prix baissent !
Avec ça on est bien avançés !
A ce compte la déflation,c’est le principe même de l’économie libérale depuis l’origine ! Et de toute production industrielle !
La déflation est le contraire de l’inflation. Quant à sa définition, et bien ça dépend de celle de l’inflation…
* si on définit l’inflation comme la hausse de la masse monétaire, la déflation est sa contraction (plusieurs « agrégats monétaires » sont utilisables)
* si on définit l’inflation comme hausse généralisée des prix, la déflation est leur baisse généralisée (« généralisée » parce qu’il y a toujours des trucs dont les prix montent et d’autres qui baissent …)
* si on définit l’inflation comme baisse de la valeur de la monnaie, la déflation est sa hausse
Certains (dont moi !) vous diront que les 3 phénomènes sont de toute façon équivalents (produire l’un induit automatiquement les deux autres), d’autres que non.
Merci pour vos définitions. Evidemment,étymologiquement et mécaniquement, inflation peut s’appliqur à tous les domaines qu’on voudra et dans des sens aussi variés qu’on veut. Inflation d’aérophagie,inflation de règlements,inflation de moustiques,inflation de bruits,ou de rumeurs,etc.. L’infation,c’est quand on grossit, ou qu’on ne peut plus mettre son chapeau,ou qu’on ne rentre plus dans ses chaussures. La tête ou les chevilles enflées. L’ enflure ! On peut faire ou subir des inflations de n’importe où et de n’importe quoi.
Même de création de monnaie,ou de production de choux-fleurs.
Auquel cas la valeur des dits produits entrera en déflation,ou désinflation, proportionnelle.
Mais enfin les mots sont sujets à l’usage,et en langage financier,on parle d’inflation quand les prix augmentent.
On devrait préciser inflation de quoi,car il n’y a pas d’inflation en soi, tout court,mais selon l’usage,la précision abrégée reste sous-entendue et tout le monde comprend ce qu’on veut dire.
A l’inflation des prix correspond,par définition la déflation de la valeur de la monnaie.
Contrairement à ce que dit Skoopy,je ne vois pas que,les prix baissant,les gens vont moins acheter.Si l’inflation veut dire la hausse des prix, donc(et non parce que) la baisse de valeur de la monnaie,la déflation sera donc leur baisse, avec une réévaluation de la monnais.
Les gens seront donc portés(et c’est ce qui est attendu), à acheter plus,et même autre, qu’ils ne le pouvaient auparavant.Et même le nombre d’acheteurs pourra augmenter.On voit mal un patron dire à un employé: l’unité monétaire ayant chuté de valeur de,mettons 50% depuis le mois dernier,désormais, vus ne toucherez plus au lieu de 100,que 50 !
A l’inflation des prix,correspond,par définition la déflation de la (valeur de) la monnaie.
Or, la baisse des prix n’est pas un phénomène météorique surgi de mystérieux lointains.(Pas plus que la hausse)!
Les prix sont la conséquence d’une politique.Ca ne se prédit pas comme une tempête,ou une chute de neige.
Cela résulte de volontés humaines,celle des entreprises de faire face à la concurrence les unes des autres,d’uen part,et d’autre part l’influence de dirigeants plus ou moins qualifiés.Toujours la dialectique !
La notion de « déflation » comme on prétend nous la faire avaler,est une foutaise et un enfumage !
Rien de plus ! Il s’agit,de la part de prétendus économistes de gauche(oxymore),de faire croire(et peur) du libéralisme et de l’industrie.
Reste que,depuis que 10% des gens possèdaient un tel portable,aujourd’hui,presque tout le monde en a !
Idem pour les bagnoles etc… !!!
Voilà bien une parole de justice ! Il faut que « contrepoints » continue sur cette compréhension de la déflation qui mène à « l’économie de la gratuité ». Voir le grand « économiste autrichien » Guido Hulsmann / déflation et liberté/ éthique de la production de monnaie.
Sinon, un petit pamphlet dans la suite de cet article : https://app.box.com/s/6ayktuqb7cefrclhbadq
Je n’arrive pas à croire que l’auteur de cet article soit économiste. Des raccourcis monstrueux, une analyse superficielle sans données concrètes… Et surtout de grossières erreurs. J’ai cru lire la copie d’un élève de première ES. Et oser dire que l’inflation vole les pauvres pour donner aux riches, c’est grave pour un économiste, puisqu’en période de déflation, la valeur du capital augmente et celle du travail diminue. En d’autre termes, en période d’inflation, la situation est favorable à ceux qui travaillent. En période de déflation, elle est favorable aux rentiers. Avec la déflation, la baisse des prix est directement répercutée sur les salaires. Les gens consomment donc moins. Les entreprises vendent de ce fait moins, puis licencient, le chomage augmente, donc la demande diminue, et vous vous retrouvez dans le cercle vicieux de la déflation. Une seule solution pour en sortir : augmenter les salaires, comme l’a conseillé Dilma Rousseff aux pays Européens en 2012. Mais le medef et les patrons ne veulent pas en entendre parler. D’ailleurs, Pierre Gattaz a déjà commencé à poposer l’inverse…
Serieusement, vous êtes prof ? Remarque, c’est cohérent avec le niveau que j’ai constaté lors de ma scolarité (à deux exceptions près), et ce qu’on m’a rapporté concernant le niveau du recrutement. Bon, il y a quand même une chose exacte, la déflation bénéficie davantage, à court terme, à ceux qui ont du cash (ce qui n’est pas le cas de tous les « rentiers », loin s’en faut). Par contre, que cet enrichissement ait une influence sur les travailleurs est ridicule. Ah, les adeptes du « zero sum world »…
Non monsieur, je ne suis pas fonctionnaire (je travaille même pour une multinationale du CAC40), même si le raccourci vous était agréable. Par contre dire comme vous le faites un peu plus haut qu’il est illégal d’indexer les salaires par rapport à l’inflation est une sottise. Je vous invite à consulter la page suivante : vosdroits.service-public.fr/particuliers/F2300.xhtml qui vous explique que la revalorisation du salaire se fait en fonction de l’inflation dans le secteur privé.
Les gens qui pensent qu’il faut laisser se produire la déflation « naturelle », cad résultant du progrès technologique, pensent généralement aussi que l’État ne doit pas se mêler d’économie (ou si peu…) et notamment ne pas imposer une indexation des salaires sur l’inflation. Tout se tient.
Comme le dit plus haut libergold, comme le progrès technologique consiste à produire plus avec les mêmes ressources (dont le travail), il n’y a aucune raison que les salaires diminuent quand le prix des biens et des services diminuent à cause du progrès technologique.
Quant à Keynes, même lui ne croyait pas à ses propres théories !
Libergold a raison en ce qui concerne une déflation du aux gains de productivité. Ce n’est malheureusement pas ce type de déflation qui est prévu…
Bonjour Spooky
Votre lien pointe vers la revalorisation du smic et non des salaires. Mais il existe peut-etre une loi, ou des conventions collectives?
Bonjour, c’est effectivement inscrit normalement dans votre convention collective. Par ailleurs, la majeure partie des salaires sont calculés en fonction du smic ca dépend de votre statut (c’est les cas pour les employés par exemple)
Votre discours correspond plutôt à celui des « pauvres opprimés des multinationales » en effet, c’est pourquoi cela me surprenait que vous fassiez référence à des corrections de copies de première ES. Et consultez le CMF (code monétaire et financier, puisque vous n’êtes pas prof) plutôt que de dire des conneries. Le SMIC est indexé, oui, parce que c’est un machin interventionniste et que l’Etat n’est pas à une contradiction près, mais pas les salaires.
Celle là, je l’encadre….
Ah, vous l’avez aussi noté !
Encadrez la bien et prenez-en de la graine. Je parle bien de la valeur (au sens valeur réelle) et non du prix (valeur nominale). Avez-vous entendu parlé de l’illusion monétaire ? Je vous renvoie vers la thèse de Peter Diamond, prix Nobel d’économie 2010, qui vous prouve qu’en période de déflation, même si la valur nominale du capital diminue (c’est à dire son prix), sa valeur réelle en proportion dans l’économie peut augmenter. Lisez donc ce petit résumé, dans la section « l’illusion monétaire comme biais cognitif » : http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Illusion_monétaire
Allez allez, on pourrait avoir 200% de fortune avec votre théorie. Du thé au riz ❓ 🙄
G.L. excusez de cette question a laquelle vous n etes bien sur pas obliger de me repondre mais etes vous Georges Lane ?
J etais au quart de l article qui me fit penser a « GL » dont j ai eu plaisir a pouvoir ecouter reecouter ses debats avec d autres chroniqueurs et analystes de haut niveau(niveau bien trop elever pour moi mais je crois avoir compris quelques infimes parties grace a pouvoir reecouter vos echanges..vous futes une lumiere pour moi :))
Au plaisir.
Dominique.
Non, je ne suis pas Georges Lane.
Merci de m avoir repondu « G.L. ».
@ Spooky
La baisse des prix,directement répercutée sur les salares,dites-vous ?
Je suppose que ce ne serait pas dû à un mécanisme économique,mais par voie autoritaire !
En somme ce serait,si c’était possible(et on verrait d’ici les manifs !),la fameuse « échelle des salaires et des prix,
de sinistre mémoire,ressuscitée,mais cette fois,à l’envers !
Désolé,mais,là,on marche sur la tête !
Non je n’ai pas dit que ce serait directement répercuté, parce que le cadre législatif actuel ne permet pas de le faire, mais il peut très bien changer pour que cela devienne possible ! Et oui bien entendu, cela sera accompagné de protestations et de manifestations. Mais voyons, si depuis 15 ou 20 ans d’inflation les salaires n’ont pas augmenté, que pensez-vous qu’il va se passer en période de déflation ? C’est un merveilleux prétexte pour les diminuer ! La preuve par l’intervention de monsieur Gattaz qui a déjà commencé à sonder le terrain… Je suis cependant entièrement d’accord avec vous qu’une inflation sans hausse des salaires conduit à un appauvrissement, je ne défend pas l’inflation pour l’inflation, je dis juste que la déflation peut s’avérer catastrophique pour les travailleurs.
La déflation n’est pas la cause de la conséquence de la récession: Les prix baissent parce qu’on consomme moins et non l’inverse.
L’argent n’est pas la richesse (Bastiat: Maudit argent) et en manipuler la quantité enraye l’économie.
La déflation n’a aucune conséquence en soi, il faut une monnaie saine et accepter les récessions.
Manipuler la monnaie ne fait donc que l’empêcher de remplir sa fonction et causer des dépressions.
Le degré de confusion au sujet des richesses existantes et à venir est devenu tel qu’une crise majeure semble inéluctable, une grande remise à plat.
Ceux qui confondent richesse et argent s’estimeront spoliés quand leur argent s’avérera sans valeur: En fait il ne s’agira que de l’admission d’une réalité déjà présente et même patente – par exemple qui peut croire possible de passer autant de temps à la retraite qu’au travail, avec un revenu de 70% ?
« La vraie solution est la fin du système bancaire de réserves fractionnaires et de banque centrale. »
NON !
La solution est la fin de la dépense publique, explicite ou implicite (réglementation).
Le marché fonctionne, et non la planification, parce que la difficulté de l’allocation des ressources est dans l’information: L’information est diffuse, et le marché permet que le pouvoir soit diffusé tout autant (et même pertinemment si on considère qu’il attribue le pouvoir économique à qui en a démontré une certaine maîtrise).
Les solution monétaires fonctionnent parce qu’elles empêchent la dépense publique, raison pour laquelle les socialistes les rejettent.
Mais si la dépense publique n’excédait pas 5% du PIB, la monnaie pourrait bien être confiée à l’État, et celui-ci se financer purement par la création monétaire !
La solution à un problème politique ne peut être que de nature politique: La démocratie directe ne peut pas être abolie par les politiciens, contrairement à l’étalon-or.
Concernant la déflation, je suis navré mais vous dites qu’ellee est au profit des plus pauvres et en défaveur des plus riches (ou l »inverse en remplaçant déflation par inflation). Mais comment pouvez-vous prétendre cela alors qu’un exemple simple montre le contraire : j’achète une voiture avec crédit, par exemple 10 000. S’il y a déflation, les revenus vont diminuer ou au moins rester stable, l’individu mettra plus longtemps à rembourser son prêt ou devra se priver et moins consommer ! Par contre s’il y a inflation, les revenus augmenteront et il sera plus facile de rembourser. Bien entendu dans le premier cas c’est le créancier qui sera gagnant dans le second le débiteur (bien que le créancier aura un intérêt pur compenser, dans le cas de la déflation, il faudrait alors un intérêt négatif sur le prêt).
Concernant l’épargne, vous dites, s’il y a plus d’épargne, il y aura plus de biens de production. C’est aller un peu vite car si les entreprise remarque une baisse de la consommation, pas sûr qu’ils iront investir et acheter des biens de production pour produire davantage !
Vous voulez vous passer de banque centrale et du système de réserves fractionnaires. Cela pose plusieurs problèmes. Tout d’abord, sans banque centrale il ne peut exister de monnaie unique ou commune. Or le principe même de la monnaie est l’unification, être certain qu’on puisse dans l’avenir payer lors des échanges, que la monnaie soit acceptée. Supposons tout de même une monnaie unique sans banque centrale, supprimer le système de réserves fractionnaires signifie donc que les banques ne peuvent prêter plus qu’elles n’ont dans leurs coffres. Or dans une telle situation, le système capitaliste s’écroule ou alors expliquez-moi comment au niveau macroéconomique, il puisse y avoir une hausse du profit.
Mon pauvre Lionel, vous vous contredisez : vous dites que les revenus baissent ou restent stables. Dans ce cas de figure, aucun problème. Et vu que les prix des autres produits baissent, votre pouvoir d’achat relatif augmente, ce qui vous permet de rembourser votre crédit les doigts dans le nez (the fingers in the noze, et pas ailleurs …). Exemple : déflation annuelle de 10%, votre aimable employeur vous fait une fleur, il ne baisse votre revenu que de 5%. Votre pouvoir d’achat augmente donc de 5%. ce serait stupide de ne pas rembourser le prêt par anticipation! Comme vous le voyez, tout est relatif.
Quant au bien immobilier, celui qui en détient ne sera pas plus riche pour autant : il suffira d’en construire un nouveau à coté pour déclasser l’ancien.
Vous dites : Concernant l’épargne, vous dites, s’il y a plus d’épargne, il y aura plus de biens de production. C’est aller un peu vite car si les entreprise remarque une baisse de la consommation, pas sûr qu’ils iront investir et acheter des biens de production pour produire davantage !
Non ! Il y a aussi déflation sur les moyens de production. Il devient moins coûteux d’investir, puisque le prix des équipements baissent. Pour rester compétitive, une entreprise investira toujours, et elle pourra le faire à ses conditions, pas à celles de ces salauds de banquiers
On prend les TV. comme exemple : avant, on avait le CRT. Gros et lourdingue, ainsi que cher.
On est passé au cristaux liquides. Léger, consommant peu d’énergie, prix en baisse. Pourtant les gens achètent, même les fins de séries. Maintenant, ce sont les diodes lasers qui remplacent les néons, donc les TV consomment encore 3x moins. Personne n’a attendu la dernière génération. Vous vous voyez avec votre gros CRT 40KG à 800 Watts ? Et maintenant, ce sont les OLEDs qui sortent.
De même avec les téléphones mobiles. Personne n’attend la nouvelle génération.
De même avec les coûts de la téléphonie. Attendez demain ou après demain, pour téléphoner à votre maman ? Non, bien sûr. D’ailleurs la baisse des prix génèrent une augmentation de la consommation. Sinon, il n’y aurait plus aucun opérateur, depuis tès longtemps.
Vous dites : Vous voulez vous passer de banque centrale et du système de réserves fractionnaires. !
Cela ne gêne pas les gens très riches : on achète des biens immobiliers, les coffres de banque sont remplis avec des lingots, des bijoux, des œuvres d’art (comme vos champions au pouvoir ), des actions …. Seuls les cons comme vous et moi se font baiser par l’inflation.
La monnaie n’est pas tout, ce n’est qu’un outil.
Mon pauvre MichelC, visiblement vous ne m’avez pas bien lu ! Je vous parle du remboursement du crédit que vous avez contracté précédemment. J’ajoute une remarque : imaginons que votre revenu diminue moins que la déflation, votre pouvoir d’achat augmente pourtant cela ne change rien au remboursement de votre crédit qui aurait été plus rapide avec de l’inflation et une hausse de votre revenu plus faible que celle-ci ! Visiblement, vous ne comprenez pas tellement ce qu’est un crédit. Si j’ai une dette de 10 000, et que mon revenu passe de 1000 à 900. Même si mon pouvoir d’achat reste le même, je mettrais plus de temps à rembourser mon crédit ou bien je devrais moins consommer pour le rembourser dans la même durée que prévue sans déflation ! Preuve : il y a une déflation de 10%, mon revenu baisse de 10%, je conserve le même pouvoir d’achat. Si je veux rembourser 100 (somme que j’avais prévu de rembourser sans déflation, il me reste 900 dans le premier cas soit 90% de mon revenu et seulement 88,9% dans le second !
Ok, plus d’épargne donc déflation (encore que c’est loin d’être automatique mais supposons) il devient moins coûteux d’investir, mais investir pourquoi si la consommation diminue ? L’entreprise a tout intérêt à conserver ses profits ou les distribuer pour qu’ils soient épargnés ! Pour rester compétitive une entreprise investira toujours ? Vous nous expliquez alors pourquoi les entreprises françaises sont peu compétitives préférant rémunérer de capital !
Je vous fais remarquer autre chose : lorsqu’on parle de déflation ou d’inflation on regarde globalement et non pas un seul secteur petit rigolo !
Je remarque que vous n’avez aucun argument pour contredire mes propos sur les banques centrales et le système de résrves fractionnaires. Vous oubliez juste dans votre propos que tout ce que vous citez ont une valeur dans l’échange autrement dit par l’intermédiaire de la monnaie !
Le probleme avec votre pret que vous n’arriverez pas a rembourser, c’est que vous avez ete surpris par la deflation. Pas la deflation en elle-meme.
On peut avoir le meme probleme avec l’inflation: j’epargne sur un compte avec un rendement minable, afin de financer l’apport pour un projet immobilier. Puis vient l’inflation et mon apport ne suffit plus. J’aurais mieux fait d’emprunter plus rapidement.
Le probleme n’est pas la deflation mais votre mauvaise evaluation de la situation. Or, les gouvernements font tout actuellement pour qu’il soit impossible de prevoir quoique ce soit (sauf que ca va mal finir).
C’est bien la déflation qui va faire que si vous avez contracté un crédit vous aurez plus de mal à le rembourser. Ce n’est pas pour rien que les 30 Glorieuses ont été une période où la classe moyenne a émergé et a pu s’équiper, devenir propriétaire assez facilement. Par contre, faire le bon choix entre emprunter, épargner ou consommer, lorsque le choix est possible, nécessite de s’interroger sur l’avenir justement parce que s’il y a déflation et qu’on contracte un crédit on aura du mal à le rembourser.
Comme c’est la voiture qui va vous ecraser si vous traversez la route en evaluant mal la circulation routiere.
Est-ce la faute de l’automobiliste si vous vous jetez sous ses roues?
Si vous voulez on peut palabrer des heures sur la distinction entre cause effective, cause matérielle, cause formelle, cause finale, mais je n’en verrai pas bien l’intérêt. Vous n’allez pas traverser devant les roues de l’automobiliste justement parce que vous savez que sinon vous allez être écrasé. De la même manière s’il y a risque de déflation, vous allez plutôt épargner qu’emprunter car vous savez qu’à cause de la déflation vous aurez du mal à rembourser votre crédit. je ne vois pas ce qu’il y a de si compliquer à comprendre.
« Vous n’allez pas traverser devant les roues de l’automobiliste » donc vous etes prudent.
De la meme maniere, vous n’empruntez pas au point de n’avoir aucune marge si un couac arrive, et donc, pas de probleme avec la deflation eventuelle
Ce qui veut bien dire que la déflation rend plus difficile le remboursement d’un crédit ! Enfin vous l’admettez car sinon pourquoi garder une marge de manoeuvre en cas de déflation éventuelle ?
Bien sur que la deflation rend plus difficile de rembourser un credit, je n’ai jamais dit le contraire. Mais l’inflation rend difficile l’epargne en vue de sa retraite ou d’un projet quelconque.
L’une ou l’autre rend certains heureux, d’autres moins heureux.
L’inflation par la creation de papier monnaie (au contraire d’une inflation suite a une bonne activite economique) rend surtout les nos dirigeants et leurs proches tres contents. En faites vous partie? Sinon, vous comme moi en paieront le prix.
Lisez donc le post de BABA. Vous verrez peut-être un rayon de lumière dans votre vil monde non socialiste.
Le pire, c’est la situation que vous décrivez, ce n’est pas un pauvre qui va s’y lancer …
Donc, vous ne défendez pas les pauvres
un pauvre ne peux épargner pour s’acheter une voiture par exemple, il aura besoin d’un prêt.
Je remarque que vous n’avez aucun argument pour contredire mes propos sur les banques centrales et le système de résrves fractionnaires. Vous oubliez juste dans votre propos que tout ce que vous citez ont une valeur dans l’échange autrement dit par l’intermédiaire de la monnaie !
Mon cher Lionel, un grand esprit, pensait que tout était relatif. Vous semblez penser que le possédant restera tremblant de peur devant la BC agitant le Glaive de la Justice? Ah que nenni. Un immeuble, cela rapporte TOUJOURS, inflation ou déflation. Pourquoi se stresser avec des $, des EUR, des FRF pourris?
Tout cela flotte tranquillos sur votre océan de pseudo valeur.
Décidément, non seulement vous prenez les pauvres pour des pives, mais aussi les riches.
Allez expliquer aux gens qui ont perdu leur maison (mais à qui il reste le crédit à rembourser) avec des crédits subprimes qu’un investissement immobilier ça rapporte toujours. D’ailleurs, on en aura la preuve bien assez vite, si nous rentrons en période de déflation, de plus en plus de gens auront du mal à rembourser leurs crédits, ce qui accentuera le krach immobilier qui se prépare. Pour preuve : des taux d’intérêts historiquement bas qui maintiennent artificiellement haut les prix du marché. Et des agences qui matraquent que la situation n’a jamais été aussi favorable pour investir (comme la vieille du krach aux USA). Cela rejoint l’idée de valeur nominale et de valeur réelle : en France vous allez vous ruinez pour une cage à lapin dans un état pourri, quand vous pouvez avoir ailleurs un F3 tout neuf pour moins cher. Si on rentre en déflation, les petits propriétaires vont morfler, et avec la bulle immobilière qu’on se traine, vous avez tous les ingrédients d’une bombe sociale à retardement. Mais si je résonne comme un libéral du genre Hayek, qui préfère laisser la maison brûler pour la reconstruire que d’appeller les pompiers, laissons faire. Avec combien de dégâts et de vies ruinées sur la conscience ? C’est un peu le « syndrôme des journalistes du figaro » : ils ont tellement défendu la « flexibilité du travail » façon médef qu’ils ont fini par se faire virer. De manière ultra-flexible, certes.
Aux States, les risques-tout de l’immobilier, voyant qu’ils ne pouvaient rembourser, arrêtaient tout paiement.
La faillite prononcée, ils ne devaient plus rien au prêteur. Situation nette.
La au moins, le risque est transféré à la banque.
Krach ? ???
a) il faut bien se loger !!!
b) la construction du neuf, même si les prix baissent, ne devient jamais NULLE !!!
Au Japon, déflation depuis 10 ans. Les gens ne se jettent pas du haut des ponts que je sache. Ni sous les roues du Shinkansen.
Ahahaha c’est horrible, les pauvres, déjà qu’avec fukushima… Il manquerait plus que l’intervention de godzilla. (Ca ferait un bon nanar ça, du genre « godzilla versus la dette »). Ceci dit, ça n’a pas forcément de rapport direct mais le Japon a l’un des plus fort taux de suicide au monde.
Ah bon, alors avec une inflation de 100%, il n’y aurait plus aucun suicide ❓
Et avec 200%, les naissances exploseraient ❓
Avec 400% on aurait 15 enfants par femme ❓
Vous me chambrez avec Fukushima, alors juste retour ❗
🙄 🙄 🙄
@Spooky
J’arrive pas à comprendre votre raisonnement. Vous confondez récession et déflation. Relisez l’article.
Pour qqu’un qui à des emprunts à taux fixe il paiera pareil… et avec la baisse des prix il aura sur le reste plus de pouvoir ‘achat. Tout bénéf.
Au contraire, c’est un génie incompris qui a inventé la réflation 🙄
@ Gillib
Confondre déflation(néologism idéologique) n’est pas innocent puisque la baisse des prix de vente grâce à la baisse des coûts de fabrication étant le principe de l’industrie libérale,il s’agit,pour les inventeurs de cette néo-notion,de critiquer le libéralisme.
Pardon : confondre déflation et récession
Un bien immobilier rapporte si vous le faites fructifier en le louant par exemple, là encore intervention de la monnaie. J’ajoute que s’il y a déflation, il rapportera moins car les loyers diminueront ce qui comme je l’ai dit rendra plus difficile le remboursement du crédit qui a permis d’acheter le bien.
Vous défendez les marchand de sommeille, quelle horreur!
En quoi louer un bien immobilier c’est défendre les marchandes de sommeil ? Il y a de nombreux propriétaires qui seraient surpris d’entendre de telles fadaises !
Non, vous exploitez les pauvres maintenant en fructifiant:?: Eh bé dites donc, quelle morale …
Quoi, vous aller baisser les loyers que vous encaissez, c’est pas croyable ❗
Et vous vous faites payer avec du bitcoin, en Allemagne, c’est légal :roll:, et vous encouragez la monnaie fiat pour les autres ??? Monnaie dont vous espérez que l’inflation va la bouffer, et que les autres vont se faire entuber ? 🙄
Donc vous ne vous faites plus avoir ?
Petit rigolo, on en apprend tous les jours sur votre compte … 🙁
Déflation ? le Japon est toujours sur terre. C’est pas 1% de perte de pouvoir d’achat qui va vous ruiner.
L’inflation mène au même résultat.
Le bon sens voudrait que ces crétins de politiciens qui nous gouvernent arrêtent leur âneries et que l’inflation se rapproche de 0.
Petit comique, lorsqu’il y a déflation les prix diminuent donc les loyers également ! Visiblement l’économie ce n’est pas votre fort. Mais ce n’est pas grave j’aime bien vous instruire ! En effet, le Japon est toujours sur Terre, je ne vois pas comment ne déflation ferait disparaître un archipel !
Et pourquoi faudrait-il que tous les cas soient favorables à l’acheteur ❓
Ah oui, c’est pour mieux le tondre après, avec diverses taxes, impôts, valeurs locatives …
Au demeurant, 1% de baisse, ce n’est pas la fin du monde, et si votre patron ne vous augmente pas avec l’inflation, ou que l’état augmente les impôts d’un taux équivalent, cela revient bien au même.
Tout ceci tend a demontrer que l’economie, c’est n’importe quoi. On peut tout prouver -et son contraire – . . . Ce qui gait peur, c’est que c’est cette pseudo-science qui gouverne le monde.
L’économie, non ! Mais les idées qu’on en a, c’est souvent le cas.
Et surtout le sens des mots qu’on emploie à son sujet, sr lequel tout le monde ne s’entend pas !
quelques articles intéressants sur le sujet: http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/et-si-la-deflation-avait-du-bon-969221 http://cafehayek.com/2013/06/selgin-on-both-bad-and-good-deflation.html http://www.cato.org/sites/cato.org/files/serials/files/policy-report/1999/5/cpr-21n3.html http://bastiat.mises.org/2013/05/george-selgin-defends-deflation-and-quantitative-easing/