Les entrepreneurs s’alarment du coût des grèves

Guillaume Cairou, Président du Club des Entrepreneurs, s’alarme du coût des grèves en France qu’il pointe du doigt.

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Grève SNCF (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)

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Les entrepreneurs s’alarment du coût des grèves

Publié le 15 juin 2014
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Par Guillaume Cairou.

Grève SNCF (Crédits Caliparisien Licence Creative Commons)Il faut se poser la question de l’abus de grève. Prolonger cette mobilisation et se mobiliser systématiquement contre toute idée de réforme est tout simplement irresponsable.

Il y a un véritable préjudice d’image pour la France, son image étant affectée à l’étranger par des touristes désillusionnés. C’est l’attractivité de notre territoire qui est en cause. Mettez vous à la place du touriste, viendriez-vous séjourner en France dans ces conditions ?

Que ces salariés pensent aussi aux effets de ces grèves sur la croissance et la reprise.

Que ces salariés davantage protégés que la moyenne des salariés français pensent enfin aux PME qui ratent des commandes ou échouent dans leurs tentatives de redressement ou d’investissement.

Je lance fermement et froidement aux syndicats concernés un appel à la responsabilité. La France ne peut pas se payer le luxe trop habituel de grèves qui s’éternisent tout simplement pour le plaisir de faire grève car son activité économique est trop fragile.

Il faut rappeler aux grévistes qu’au moment de régler l’addition, les PME et les TPE sont en première ligne. Ces entreprises qui constituent la majorité des entreprises françaises sont aussi celles dont la trésorerie a été fragilisée par cinq années de crise.

Je n’arrive pas à comprendre la démagogie et les illusions créées par des syndicats en manque de reconnaissance auprès des salariés. Ces syndicats doivent instamment arrêter de désigner les chefs d’entreprise comme boucs émissaires.

img contrepoints400 grève sncfIl est inadmissible qu’un nombre infime de grévistes fassent obstruction à la liberté du travail d’une grande majorité de franciliens, privant par là même les usagers d’Île-de-France de leur moyen de transport. Les gens sont piégés et les effets économiques sont désastreux.

Les revendications des chauffeurs de taxi comme des syndicats SNCF sont purement catégorielles. Ces syndicats mènent un jeu irresponsable au nom de combats imaginaires ou d’arrière-garde qui n’apporte rien si ce n’est à la France qui peut grâce à eux se vanter d’être le pays qui comptabilise le plus de journées de grèves au monde.

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  • C’est bien beau de « lancer un appel », mais à supposer qu’il soit lu je doute que le « sens des responsabilités » des leaders syndicaux CGT ou Sud Rail leur permette d’envisager la position d’un touriste chinois en goguette. Quant à se mettre à la place d’un chef d’entreprise, vous n’y pensez pas !

    • En effet, ça ne me paraît pas la bonne solution de « lancer des appels à la responsabilité ». Il est temps de « cliver » comme on dit, de bien marquer qu’il y a deux camps ennemis, l’un qui veut produire des richesses et l’autre s’arroger des privilèges.

      Au lieu de rappeler des lieux communs, demandez la retenue intégrale des heures (au vrai pro-rata) de grève sur la paie du mois en cours, l’ouverture immédiate à la concurrence de tous les monopoles des grévistes, la publication des comptes des syndicats et la prise en compte de leurs avis en proportion du nombre d’adhérents à jour de leurs cotisations, etc.

      • Je serai d’avis que les syndicats (et en particulier ceux du public tant qu’à faire) soient contraints de verser un écot a une caisse de mutualisation qui servirait à dédommager les entreprises lésées par la grève et non liée à la choucroute. Une entreprise qui subit une perte (exemple : retard de livraison de prospectus / PLV a j-3 d’un salon pro ou contrat loupé faut de train pour transporter un commerical) pourrait exiger une contrepartie pour nuisance a son activité.

        Réintégrer la notion de responsabilités afin d’obliger les syndicats a moderniser leurs méthodes. Ils veulent faire suer le gouvernement a cause d’une reforme ? pas de soucis, mais dans ce cas ils vont bloquer le ministère; ils démontent (sans les voler) les roues du parc de bagnoles de leur ministre; etc

  • Légitime ou pas , quand on connait l’objectif des néolibéraux – détruire le social et les Etats qui vont avec – il convient de ne pas leur lâcher quoi que çà soit.

    • le néolibéralisme n’existe pas, le fait que vous parlez de néolibéralisme vous décribilise complétement. avant (au 19 siecle), cela voulait dire une actualisation du libéralise mais aujourd’hui, c’est juste une diabolisation du libéralisme. vu que vous ne savez pas ce qu’est le libéralisme (si vous le saviez vous n’aurez jamais employé le mot néolibéralisme qui aujourd’hui ne veut plus rien dire. je vous conseille de lire ces deux articles tres intéressants qui expliquent ce que c’est le libéralisme : http://www.contrepoints.org/2013/12/22/150897-quest-ce-que-le-liberalisme-2

      • Il n’y a que sur ce site que le néolibéralisme n’existe pas : ce mot existe partout ailleurs … suffit d’ouvrir un dictionnaire ou de consulter wiki.

        • Néolibéralisme: réactualisation des valeurs libérales suite à un changement de contexte (XIXème/XXème siècle)
          « Depuis la fin des années 1970 dans le monde anglo-saxon -et depuis les années 1990 en Europe-, le terme « néolibéralisme » (aussi dénommé « ultralibéralisme » ou même « hyperlibéralisme »17) fait référence à des politiques libérales sur le plan économique, en réaction contre les idées Keynésiennes et d’une façon plus générale contre l’intervention de l’État. »
          « le terme est souvent employé à gauche, mais fait aussi partie du vocabulaire de la droite dite « conservatrice » »

          Source: Wikipédia

          • L’ultralibéralisme est un épouvantail planté par les étatistes pour effrayer les moutontribuables.

            • Exactement, le terme n’est jamais employé par les libéraux eux-mêmes, seulement par leurs adversaires.
              Le pire, c’est que je tire cette information de Wikipédia, source citée par Navyh pour réfuter cette hypothèse.
              Trouver une source pour justifier ses arguments, c’est bien. S’assurer que la source justifie bien notre hypothèse et pas l’inverse, c’est mieux.

        • les antilibéraux et les gauchistes utilisent ce terme comme ils employent des mots comme fascisme. de un, ils utilisent ce mot à tort et à travers meme quand il n’y as pas une once de libéralisme. de deux, ils utilisent ce terme contre leur adversaire (tous ceux qui ne pensent pas comme eux) comme argument ad hominem (une de leur spécialité), pour décrébiliser l’adversaire. il existe plusieurs courants au libéralisme mais pas de courant néolibéral. en plus en génral ces gens ne savent meme pas ce qu’est le minarchisme, l’ordo-libéralisme, l’objectivisme,…

        • sans vouloir vous offensez, je crois comme meme que les libéraux,des gens qui ont lu les principales auteurs libéraux, …..savent ce qu’est le libéralisme et savent ce qu’est le néolibéralisme. quand aux antilibéraux, pour avoir déja pas mal débattu avec ces gens. ils me font rire . ils sont totalement incapable d’expliquer ce qu’est le libéralisme, ne savent meme pas qui est bastiat. et comme des outons, ils se contentent de sortir toujours les meme sophisme. ce n’est pas parce que la majorité des francais pensent quelque chose que cette chose est la vérité.

        • et c’est quoi la néo-liberté?

    • http://www.contrepoints.org/2013/04/07/120782-oui-le-liberalisme-est-social
      le vrai probleme est le capitalisme de connivence, c’est quand l’État soutient certaines entreprises, soit qu’il cède à leur pression par corruption, soit que ce soit de sa part une volonté délibérée à des fins politiques. le probleme de l’état est que contrairement à ce que croit tous les socialistes (de gauche et droite), ce n’est pas quelque chose de bien mais c’est un instrument aux mains de l’élite au pouvoir (ump et ps) qui s’en sert souvent pour ces propres intérets, pour aider ces copains. l’état francais aide les grandes entreprises à créer le monopole. les politiciens viennent presque tous de la fonction publique donc ils ne comprennent rien à l’économie. ce qui crée des richessses c’est l’entreprenariat, et ce qui crée les emplois c’est les pme pas les grands groupes. aujourd’hui, en france, la surtaxation et la surréglementation détruisent les pme et l’entreprenariat. il faut supprimer toutes les niches fiscales ( qui permettent aux grands groupes de payer moins d’impots), il faut arreter la surréglementation ( qui ne sert l’intéret que des grands groupes (qui font du lobbying pour avoir de la réglementation à leur avantage) et qui peuvent se payer des avocats pour détourner les règles à leurs avantages. plus la justice est complexe plus cela avantage les riches. il faut aussi arreter de sauver les banques et les multinationales avec l’argent du contribuable. en vérité ce qu’il faut c’est séparer l’état de l’économie, l’état doit s’occuper des fonctions régaliennes (éducation, sécurité, justice,…) pas de l’économie. les pays scandinaves séparent l’état de l’économie et ce sont les pays les plus égalitaires au monde. les pays qui font cela, sont les pays qui s’en sortent le mieux (autriche, pays bas,…). il faut réformer la fonction publique qui coute bcp trop chère et qui est très incompétente. la france est paralysé par la surrréglementation.

    • non seulement ce que vous dites est ridicule mais en plus, les syndicats ultraminoritaires font greve pour protéger leurs privilèges. et surement pas à cause du néolibéralisme (chose ne voulant rien dire) ou du libéralisme. vu qu’il n’y a pas de libéralisme en france. la france est l’un des pays les plus socialistes d’europe, il suffit de regarder les chiffres (dépenses publiques 57%, la fonction publique représente pres de 7 millions de fonctionnaires(http://www.observatoiredessubventions.com/2010/combien-de-fonctionnaires-en-france/
      ), 70 au rang des libertés économiques selon Heritage Foundation après le Cap-Vert, le Kazakhstan ou encore la Jamaïque, l’un des plus haut taux d’imposition ( la France a un taux d’imposition total moyen de 64,7% principalement constitué (51,7%) de charges sociales, le 2 plus fort taux d’imposition en europe),….. certains partis de gauche dans le reste de l’europe (spd, parti travailliste,…) sont plus libéral que l’ump. la france est championne du monde en dépenses sociales. la france possède 60 code et est ultraréglementé (plus de 500000 lois et décrets).

      • Tu m’as déjà servi ce couplet sur un autre sujet : La France n’est pas plus socialiste que libérale mais un mélange des deux … faudrait que je retrouve le sujet , je n’ai pas envie de rabacher…

        • « Pour faire simple qui dit socialisme dit nationalisation qui dit libéralisme dit privatisation : les nationalisations n’existant plus depuis les années 80 , on ne peut pas dire qu’elle soit socialiste. » déja, c’est plus complexe. et en plus, le socialisme a évolué en social démocratie (nouveau socialisme). la france est un pays social démocrate mais surement pas libéral. lisez hayek, mises, smith, bastiat, de Tocqueville, turgot,…….

        • En France, l’état tout tendances confondues est socialiste, l’essentiel des créateurs de richesses sont libéraux (tendances Bastiat, Say et le bon sens près de chez vous) et c’est cela qui fait que cela tiens après 33 ans d’étatisme. Mais il y a des signes de craquements…
          Que va -t’il advenir des taux d’intérêts? louisseizification de nos élites?

    • Légitime ou pas, quand on connait l’objectif des néosocialistes – détruire la liberté et la richesse – il convient de ne pas leur lâcher quoi que ce soit (j’ai corrigé les fautes).

      • Ok je corrige :
        Légitime ou pas, quand on connait l’objectif des républicains – partager les richesses et s’opposer à la pseudo liberté économique des nantis – il convient de ne pas leur lâcher quoi que ce soit

        • Deux tares très communes chez les antilibéraux:
          – Vous voulez partager les richesses sans jamais songez au fait qu’il faudrait les produire avant;
          – Vous pensez que les riches ne méritent pas leurs richesses et niez l’existence d’un quelconque ascenseur social

          • La France est la 5ème pays au monde à produire le plus de richesse , c’est pas le tiers-monde hein …
            Qu’il y ait des différences sociales pourquoi pas , le mérite à toute sa place : c’est juste que c’est devenu n’importe du point de vue des différences .
            Une échelle de 1 à 20 me parait raisonnable mais là on est rendu à combien de différence entre le plus riche et le plus pauvre ?

            • L’Etat dilapide ces richesses pour financer son train de vie et les allocs. Ce n’est même pas suffisant, d’ou le problème de la dette. Enfin, les inégalités ne se sont pas accrus entre ces dernières années: la différence entre plus riche et plus pauvre a toujours été énorme.

              • Non mais la dette – chut il ne faut pas le dire – on ne la remboursera pas , du moins pas toute la partie qui ne profite pas à l’intérêt collectif … on équilibre avant le budget et on envoie les créanciers balader : on s’amusera bien tu verras , çà sera trop drôle de les voir s’arracher les cheveux.

            • Voici deux pays imaginaires:
              Dans le premier les plus pauvre gagne 500 €/ mois et les plus riche 5000 €/ mois
              dans le deuxième : les plus pauvre gagne 3000 €/ mois et les plus riches 1000000 €/ mois
              question? lequel préféré vous?
              réponse du socialiste de base : le premier
              réponse du libérale : le deuxième

            • C’est bien pour cette raison que ce pays n’est pas – encore – par terre…
              Par contre ce n’est absolument pas le fait de l’état, c’est j’ose dire malgré lui qu’il y a encore un semblant d’activité dans ce pays.
              Je dis bien un semblant, parce qu’il suffit de voyager pour constater partout ailleurs à quel point notre pays est moribond.

        • Arretez de vouloir faire passer les liberaux pour des fachos… ou des anti-republicains… Rien que ce sophisme marque votre ignorance. Si vous êtes contre la richesse et la liberté eco; soyez coherént avec vous même : allez vivre en corée du nord ou a cuba.

          Parce que depuis la france où vous avez la liberté d’ouvrir votre mouille (un truc liberal ça, et pas socialope ou rouge ou conservateur); c’est facile de donenr des leçon. On dirait la mere Mitterand qui soutenait Castro car elle été reçue dans les 4 étoile de la Havane

    • Qui est néolibéral ? Le patron de la SNCF ? Les artisans qui ont créé leur société ?

      C’est votre boucher-charcutier qui complote pour détruire les états ? Je peux comprendre que l’on s’oppose à la pression sur les « travailleurs » dans une grosse société ou une multi-nationale. Mais pas à la SNCF.

      Régulièrement, les « cheminots » prétendent faire grêve au nom des « travailleurs opprimés ». Grêve politique, donc absurde et totalement hypochrite qui leur permet de maintenir des privilèges au détriment du reste de la population tout en sabotant l’économie et en faisant chier tout le monde.

      « Peleamos por el decoro y la felicidad de los hombres ». Au moins, ce slogan a historiquement un sens et fait maintenant partie du décor cubain. Il est temps néenmoins que les Cubains tournent la page. Les cheminots eux n’y croient surement même pas.

    • Libéralisme et questions sociales : http://youtu.be/0hReyNeUwc4

      En espérant que ça vous évite de passer pour un ignare à l’avenir.

      Cordialement.

      • Gardes ta désinformation : « les libéraux ces grand-pères fondateurs de la République » ne sont même plus républicains (on peut même se demander si ils l’ont jamais été) …1er exemple un grand libéral invente les allocations familiales sauf qu’il était de sensibilité sociale-chrétienne… je n’ai pas regardé la suite çà m’a gonflé…

      • J’espérais à tord.
        Ça m’apprendra.

        • Dès le début il dit des conneries et il n’est franchement pas agréable à écouter : on dirait Orlendo le frère de Dalida

          • Pauvre troll. Vous meritez bien de passer pour un pignouf. C’est tout ce que vous êtes.

          • Fin classique de discussion du troll socialiste à cours d’argument.

            Vous devriez quand même vous méfier car de plus en plus de gens prennent conscience de la tromperie que vous répandez, et la colère monte.

            La réalité est ce qui reste quand on cesse d’y croire, et cette réalité vous reviendra alors en plein figure.

    • Légitime ou pas , quand on connait l’objectif des néolibéraux – détruire le social et les Etats qui vont avec – il convient de ne pas leur lâcher quoi que çà soit.

      Il est pour de vrai ou bien c’est une IA que contrepoint a programmée pour mettre de l’animation?

      • Au début, je me suis fait avoir aussi. En fait, c’est une technique bien connue …
        C’est un libéral brillant qui se fait passer pour un collectiviste abruti (abruti est en doublon quand associé à collectiviste) pour nous faire bouger et fédérer les différentes mouvances libérales.
        En ce sens, il me donne de plus en plus envie de soutenir activement un parti libéral (alors qu’en principe, le libéral de base que je suis reste tranquille tant qu’on ne vient pas le faire chier…)

  • quand un employé syndiqué se fait renvoyer pour vol, les syndicats trouvent cela honteux et font greve (et là, je parle de cas vécu). les syndicats francais n’ont aucune légitimité, ils sont tellement minoritaires. en plus, discutez avec ces gens c’est impossible…ils sont beaucoup trop dogmatiques et intégristes .ils sont beaucoup trop influencé par le marxisme pour que quelqu’un puisse de un les ramener à la raison, et de deux, pouvoir dialoguer avec eux pour avoir un compromis…. « Les syndicalistes ont tellement l’habitude de ne rien faire que lorsqu’ils font grève ils appellent ça une journée d’action. »
    Jean d’Ormesson .

    • Je peux malheureusement vous donner un cas vécu mais dans le sens inverse : la direction de la société où je travaille (société de conseil et service d’ingénierie) a été assignée en justice pour diverses raisons … Et les salariés victimes sont bien content de trouver les syndicats pour les défendre.
      Quand au dialogue, dans notre cas, il s’avère que les plus intégristes ce ne sont pas les syndicats mais la direction qui refuse purement et simplement d’écouter ce que les syndicats ont à lui dire.
      Nous ne faisons pas grève, nous nous contentons simplement de ne pas faire de cadeaux, les salariés au forfait jour ne restent plus jusqu’à 20h, les salariés au forfait horaire font leur 38/39 heures mais guère plus.
      Je ne suis pas syndiqué, je ne cautionne pas le fait de prendre en otage la population comme peut le faire la sncf et d’autres, mais il parait nécessaire d’avoir un contre-pouvoir pour éviter les abus (dans un sens comme dans l’autre).

      • Un conseil : changez de boite, et trouvez en une de plus petite taille de préférence. Et cherchez à évoluer !

        Cela s’applique à un ingénieur ou à un technicien dans une SSII. Pour les autres, il faudra attendre que le marché de l’emploi se libéralise et que leur propre mentalité se libéralise aussi, mais je pense que le principe est valable : évoluer et se remettre en question sans compter pour cela sur sa société, et bien comprendre que dans le cas contraire sa carrière est finie à 40 ans. Le pire n’est pas d’être exploité mais d’être exploitable.

      • En tant que libéral je suis tout à fait favorable à l’existence des syndicats. Les salaries doivent pouvoir s’organiser collectivement pour défendre leurs intérêts ou mener des actions de solidarité.
        Ce qui est en cause c’est le financement public et la connivence des syndicats actuels avec les politiques (de gauche comme de droite), et donc aussi leur indépendance vis à vis des intérêts réels des salariés. Il ne s’agit pas de défendre les patrons, mais bien de prendre en compte l’intérêt immédiat des travailleurs, en dehors de toute contingence politique ou politicienne !

        Les syndicats, j’ai également pu en faire l’expérience, sont en effet souvent très efficaces quand il s’agit de défendre un salarié face à son employeur en cas de conflit individuel.
        C’est une excellente chose si le défendeur est de bonne foi. C’est tres discutable si il ne l’est pas. Les deux cas existent. Si les syndicats se bornaient aux premiers tout irait bien. Mais ce n’est pas vraiment le cas.
        On en revient encore et toujours à la responsabilité individuelle…

        • « Les syndicats, j’ai également pu en faire l’expérience, sont en effet souvent très efficaces quand il s’agit de défendre un salarié face à son employeur en cas de conflit individuel »

          pas le SNES-FSU dans l’educ nat!

          Suggestion du SNES à prof harcelé : mettez-vous en arrêt maladie! (la victime n’était pas dépressive, juste écoeurée du manque de soutient de ses collègues face à des abus de pouvoir manifeste)

          Face à des problèmes concrets, le SNES-FSU est absolument sans propositions concrètes, sauf mettre à contribution la sécu.

      • bonsoir yan
        et bon courage
        les libéraux ne sont pas pro-business ou capitaliste ou pour les patrons, ils sont tout simplement pour le respect de la liberté et le respect des contrats.

    • HÔTESSE d’Air France a chuté d’un escalier roulant sans doute retiré trop tôt, alors qu’elle s’apprêtait à remonter à bord après avoir évacué en urgence un passager souffrant. Grièvement blessée, victime d’un traumatisme crânien, et plongée dans le coma, la jeune femme de 36 ans est morte hier matin.
      Mardi tôt dans la matinée, après avoir décollé de Biarritz à 6 h 45, le vol Air France AF7481 venait de se poser à Orly-Ouest. Un passager a alors été pris d’un malaise.
      L’équipage a craint une crise cardiaque. Appelé, le Samu est intervenu. Deux hôtesses de l’air seraient alors descendues par l’arrière de l’avion, empruntant un escabeau roulant approché en urgence pour faire sortir le passager.
      Une fois cette mission accomplie, une première hôtesse est remontée à bord. Quelques instants plus tard, la seconde montait à son tour. Mais, au moment où celle-ci allait pénétrer dans l’avion, il semble que l’escalier ait été brusquement retiré.
      La jeune femme aurait alors perdu l’équilibre et chuté de plusieurs mètres face contre terre.
      Deux agents mis en cause

      http://www.leparisien.fr/faits-divers/chute-mortelle-d-une-hotesse-a-orly-03-02-2005-2005671309.php

      Pour toute personne normalement constituée, la chose est entendue : la passerelle a été déplacée alors qu’il y avait encore quelqu’un dessus. La faute en revient manifestement aux personnes qui l’ont déplacée sans s’assurer qu’ils pouvaient le faire. Il n’est pas utile de s’en référer aux règlements et aux consignes de sécurité : on ne déplace pas un escalier mobile quand des gens sont encore en train de monter.

      Ce n’est pas l’avis des syndicats :

      « On ne doit pas faire d’économies sur la sécurité »

      Les syndicats SUD-Aérien, CGT et CFDT ont débrayé hier après-midi. Une cinquantaine d’agents ont cessé le travail pendant près de deux heures, entraînant des retards de trente minutes et cinq annulations de vols. Une assemblée générale doit également avoir lieu aujourd’hui à Orly. D’ores et déjà, la section Orly Escales de la CGT-Air France a dénoncé « le travail en mode dégradé ». « Quels que soient les résultats de
      l’enquête et les facteurs humains en cause, nous ne pouvons plus accepter les pressions quotidiennes pour passer outre les procédures recommandées par la Direction générale de l’aviation civile par manque de personnel et ceci dans l’objectif de réduire toujours plus les dépenses. » Selon le syndicat, plus de 260 emplois ont été supprimés à Orly chez Air France. « La piste est un endroit dangereux, on ne doit pas faire d’économies sur la sécurité, et donc sur nos emplois. » La CGT explique que, selon les normes de sécurité sur les pistes, il y aurait dû y avoir trois agents au sol pour manoeuvrer les véhicules-passerelles. « Sur le vol AF7481, comme sur les autres, l’effectif ne prévoyait que deux agents. »

      D’après les syndicats, il faut donc 3 (trois) personnes pour savoir si une passerelle est inoccupée avant de la déplacer.

      Suite à l’accident mortel d’une hôtesse de l’air survenu le 1er février 2005 à Orly, la direction d’Air France, relayée par le ministre des Transports et son secrétaire d’état :

      • Entame une procédure de licenciement contre un agent de piste et entérine le licenciement alors que les enquêtes du CHSCT, administratives et judiciaires, sont toujours en cours.
      • Tente de jeter le discrédit sur l’inspection du travail : une fuite fait circuler un rapport « confidentiel ».

      NON, Air France, ex-entreprise publique nouvellement privatisée, et les services de l’état ne sont pas au-dessus des lois !

      L’Union interfédérale CGT des transports, les fédérations CGT des Transports et de l’Équipement, l’Union générale des fédérations de fonctionnaires, qui s’inclinent devant la victime et expriment toute leur compassion à ses proches, s’élèvent contre le licenciement d’un salarié alors que les responsabilités sur le plan de l’organisation du travail ne sont pas encore établies.

      En lien avec le droit des salariés à une protection de leur intégrité physique et morale, avec le droit d’investigation et de consultation en vue d’une amélioration des conditions de travail, l’ensemble des structures CGT concernées, réaffirment l’indispensable indépendance de l’inspection du travail dans ses investigations et appréciations à l’égard des entreprises, quels que soient leur taille et leur statut (public ou privé) et en dehors de tous les lobbies.

      Elles s’insurgent de la recrudescence de prises de décisions gouvernementales ou d’entreprises, particulièrement publiques, sans le respect des règles du droit.

      Elles exigent que les dispositions soient prises pour qu’enfin l’inspection du travail soit dotée de moyens pour mener à bien sa mission.
      Montreuil, le 19 mai 2005

      http://www.cheminotcgt.fr/new_site/5_publications/bulletin_uit/43/article9.html

      Il faut évidemment attendre la conclusion d’une enquête judiciaire pour savoir qu’un employé a commis une faute.

      Et on peut envisager de garder un employé dont la négligence a causé le décès d’une employée (hum… était-elle syndiquée?).

      On croit rêver…

  • 1997 : Décision (sous Jospin) de la scission pour créer deux entités à partir de la SNCF : SNCF et RFF>>>>>
    Résultats :
    23/26 avril 1997: l’ensemble des syndicats appelle à la grève pour protester contre plusieurs projets de réforme. 70 à 90% d’entre eux suivent le mot d’ordre de grève.
    – 14/19 mai 1997: quatre syndicats appellent à la grève pour protester contre la mise en place du système d’équipement. Le mouvement est suivi par 60 à 80% des agents concernés.
    Maintenant sous, aussi un autre gouvernement socialiste, on s’aperçoit que c’était une connerie et on va revenir en arrière ! !
    D’où grève a la SNCF ! !
    Hé la Société Naturelle des Connards Français, faudrait savoir ce que vous voulez ! ! ! En 1997 vous ne vouliez pas de la scission et maintenant vous ne voulez pas de la réunification ! ! Pas logique comme toujours ces messieurs ! ! !
    Juste pour faire grève et emmerder le monde qui travaille ! !

    • cher(e) zib,
      si je peux me permettre,il me semble que Société des Néo Connards Fraonçais ferait mieux dans le contexte
      cordialement.

    • Suite aux grèves de 1995, il y avait une très grande circonspection des Français vis à vis de la grève.
      La survenue de cette grève d’ampleur quelques jours après l’arrivée du nouveau Gouvernement Jospin avec Gaissot à la manoeuvre et sa solution magique en quelques jours laisse penser qu’il s’agissait en fait d’une grande entourloupe pour montrer qu’avec la Gauche tout allait bien mieux!

      • Pardon, en Mai 1997, c’était encore Chirac-Juppé (arrivée de Jospin le 02/06/1997) mais bon une petite grève en plein moment des élections….
        Par contre, les grèves en collaboration Gaissot-CGT, c’était plus tard dans l’année avec les transports routiers.

      • Euh. Jospin est arrivé en 1997. (Et aussi paradoxal que ca paraisse, sa politique a été plus «  » »libérale » » » que pas mal de ses prédécesseurs et successeurs de tous bords)

    • Sans vouloir les defendre c’est un peu plus compliqué…. Je fais du sport dans un club SNCF (le plus près de chez moi, sans être de la maison) et on a deja pas mal discuté de ça avec les membres… La problème c’est qu’a chaque changment dans un sens ou l’autre y’a des rognage.

      ça irait si c’etait pertinent….. et bah c’est pas le cas. Parce que les mecs quo font ça ne sont ni liberaux, ni socialo; mais juste con (genre idée à la shaddock).

      Dans un autre style : reforme poste > mettre les facteur a velo; 6h sur leur velo par jour XDXd sans vouloir être méchant, les facteurs, ils sont pas recruté comme les legionnaires ou les para…sinon faut filer le courrier a l’armée, parce que pedaler 6 h / jours, a moins d’être un gus du tour de france shooté a l’EPO, je vois pas comment ils feraient.

    • les chemins de fer britanniques ont été privatisé justement parce qu’ils étaient dans un état de déliquescence avancé quand ils étaient publiques. Les défaillances actuelles que connaissent le privé aujourd’hui ne sont que l’héritage catastrophiques de décennie de chemin de fer nationaux. on oublie étrangement de nous parler des compagnies de transpprt ferroviaires américaines qui fonctionnent très bien, et surtout, de l’exemple du Japon avec une société privée (Japan Rail) qui ridiculise n’importe quel prestataire au monde en terme de confort, fréquence, desserte, prix et qualité de services. je prends régulièrement le train en allemagne et l’Allemagne c’est le top comme la Suisse d’ailleurs.

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