La gauche meurt ? Il serait temps !

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Gauche se meurt (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)

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La gauche meurt ? Il serait temps !

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Publié le 16 juin 2014
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img contrepoints408 gaucheCe week-end, toute la presse a bruissé de toutes ses feuilles sur l’annonce apocalyptique qu’a faite Manuel Valls, l’actuel premier ministre. Devant le conseil national d’un Parti socialiste intellectuellement à la rue, électoralement déchiqueté et divisé de toutes parts, il l’a clairement dit : « Oui, la gauche peut mourir. »

Si, de façon assez évidente, le recours au mélodrame est employé pour tenter de ressouder un parti qui semble décidé à se chamailler presqu’autant que l’UMP, il n’en reste pas moins que l’hypothèse énoncée par le premier ministre a claqué comme un coup de fouet sur les fesses trop rebondies d’élus désemparés : si la gauche continue comme cela, elle court le risque de ne pas être au second tour des élections présidentielles qui ont lieu, pour rappel, dans trois ans, ce qui montre au passage les vraies préoccupations de nos dirigeants.

Il y a de quoi frémir, mon pauvre Manuel… valls pleurniche Maintenant, avant de sombrer dans la tristesse devant une telle nouvelle (ce serait hypocrite : le jour où cette gauche meurt, je débouche du champagne), il semble indispensable, au delà des mots creux de Valls, de nous demander pourquoi diable la gauche serait en passe de mourir.

On peut certes admettre la faiblesse de la gauche, on peut aussi laisser vagabonder ses pensées et feindre de croire qu’une Marine Le Pen pourrait se faire élire (ça donne des petits frissons rigolos), mais on a bien du mal à trouver un début d’explication à cette situation dans les petites phrases floues de Valls. Pour lui, la gauche doit se réinventer, être capable de se dépasser patati patata, ce qui ne veut rien dire de plus concret que lorsque le candidat président voulait réenchanter la politique.

La réalité crue, c’est que si la gauche actuelle se meurt, c’est entre autres parce que, comme le remarque judicieusement Nick de Cusa dans un récent article de Contrepoints, elle a depuis trop longtemps abandonné certains des principes humanistes qui auraient dû l’animer et dont elle se gargarisait jadis. Mais là où ce dernier article encourage Valls à tenter pour sauver la gauche une voie nouvelle, celle du libéralisme, je me bornerai plutôt à constater qu’il faut que cette gauche meure une fois pour toutes.

valls pleurniche encoreIl faut qu’elle meure parce que tout le monde pense maintenant qu’il faut plus d’État. Et quand tout le monde pense pareil, plus personne ne pense rien du tout. Ainsi, l’UMP, perdue dans les cloaques gluants d’une absence totale d’idées, d’une carence historique de toutes valeurs et de la moindre colonne vertébrale idéologique, est remplie de petits chefaillons médiocres dont l’unique but à moyen ou long terme est d’obtenir une prébende, une sinécure ou un poste de pouvoir notable, et dont les discours se contentent exclusivement de sortir la bouillie keynésienne, interventionniste et pro-État qu’ils entendent partout, pour s’assurer un électorat docile. Ainsi, le FN ne voit de salut que dans le repli vers l’État, la patrie n’étant plus que l’appendice frétillant d’une Nation taillée à grands coups de principes économiquement idiots mais électoralement rentables. Et la gauche, toute la gauche, qui n’a jamais vécu que pour ce grand soir où 100% du pays sera à la botte de l’État, ne peut évidemment concevoir autre chose qu’une augmentation du périmètre du Léviathan. Il n’y a dans les faits plus aucune différence de nature entre la gauche et la droite, tout juste de degré (et encore) : chacun réclame son bubon d’État supplémentaire, mais tous se plaignent, les yeux pleins de larmes, de la pustule de l’autre.

Il faut qu’elle meure parce qu’elle ne voit plus où sont les pauvres et les riches. Elle croit voir les riches dans les patrons alors que la France des patrons est celle des dirigeants de TPE, de PME, de professions libérales sans salariés et autres entrepreneurs.

Il faut qu’elle meure parce qu’elle croit voir des pauvres dans les classes qui sont sous perfusion permanente des services sociaux, constamment encadrés par les associations lucratives sans but qui émargent aux dépenses de l’État via des monceaux de subventions, alors que les pauvres, les vrais, sont ceux qui passent justement entre toutes les gouttes de redistribution plus ou moins communautaristes, corporatistes ou syndicales : la petite classe moyenne, le célibataire sans enfant et sans diplôme ronflant, les kyrielles de salariés qui gagnent un peu trop pour pouvoir bénéficier de la moindre clémence fiscale et en tout cas pas assez pour imaginer prendre plus de deux semaines de vacances ailleurs qu’aux campings familiaux à tarifs préférentiels.

Il faut qu’elle meure parce qu’elle prétend encore aider la classe ouvrière alors que celle-ci a lentement disparu, au profit d’une classe moyenne de petits employés, de petits salariés qui se sentent oubliés par les partis classiques, la gauche ayant choisi les populations fraîchement arrivées pour leur offrir un discours taillé sur mesure, et la droite ayant une vision tout aussi fausse de la France, d’une autre façon aussi ridicule.

bac sud rail

Il faut qu’elle meure parce qu’elle n’a toujours pas compris que les grèves qui secouent le pays, depuis 40 ans, ont lentement dérivé, avec la disparition progressive de la classe strictement ouvrière, de mouvements sociaux représentant des pans massifs de la société vers des débrayages spécifiques d’une frange de population à l’abri de toute difficulté économique, de privilégiés manipulés par des syndicalistes dont le mandat est tous les jours moins légitime car lié à une base de plus en plus restreinte. Cette gauche qui, jadis, se faisait fort de nourrir les illusions de grand soir des syndicats en feignant de leur donner une importance qu’ils n’ont fait que perdre depuis les années 70 se retrouve maintenant confrontée à ces mêmes débris idéologues, arqués sur des positions consternantes. Cette gauche meurt parce qu’en croyant apaiser leur faim, elle a nourri des crocodiles idiots qui préfèreront la bouffer qu’abandonner leurs luttes rétrogrades en rase campagne.

Il faut qu’elle meure pour emporter avec elle tous les oripeaux usés de la lutte des classes, dépassée depuis bien longtemps par une lutte des générations qu’elle a œuvré à mettre en place consciencieusement avec sa collectivisation galopante de la retraite ou de la santé, avec son verrouillage idéologique des transports, de l’énergie et de l’éducation. Avec l’idée d’apparence généreuse de vouloir protéger le faible en cognant sur le fort au lieu de seulement s’assurer de l’égalité de tous devant la loi, elle a tant créé de distorsions dans chacun des marchés qu’elle a touchés que les jeunes générations doivent maintenant s’acquitter d’une dette colossale, s’empoisser l’avenir de chômage, d’une épargne impossible à créer, d’un immobilier inabordable, d’une retraite inexistante, d’une précarité stressante, le tout au profit d’une petite frange de la génération âgée qui, à l’orée de la retraite, s’entête à conserver l’intégralité de ses privilèges quitte à jeter tout le reste au drain, par pur caprice. twitt sud rail

Car comment considérer autrement qu’un caprice les débrayages qu’on observe actuellement alors que normalement, tout le pays devrait être tendu à l’unisson pour essayer de limiter les effets de la crise ? Comment ne pas vouloir comprendre les risques insensés qu’on fait peser sur toute une génération de bacheliers en sabotant les transports à cette période de l’année ? Comment ne pas trouver particulièrement consternant le fait d’engager des moyens pour contourner un problème qui a été créé de toutes pièces, alors même que les entrepreneurs, premières victimes de ces grèves, émettent des signaux clairs de détresse ?

Ces caprices, ces oppositions sont le résultat direct, palpable et mesurable de toutes ces politiques qu’a mené la gauche (au sens restreint de Parti Socialiste comme au sens large de cette sociale-démocrassie baveuse qui englobe maintenant tout le spectre politique). Cette gauche rosâtre, qui a pervasivement intoxiqué la faible droite, a recoloré le FN, a taché les verts et a dissous les cocos doit mourir : elle a monté les jeunes contre les vieux, les riches contre les pauvres, les retraités contre les actifs, les salariés privilégiés contre les lambdas, elle a clivé ce pays en myriades de petits fiefs, de corporations cimentées dans les lois et les décrets.

Ce pays est foutu. Mais si on veut le reconstruire, alors cette gauche-là doit mourir, sans attendre.

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  • il est grand temps en effet, mais je crains qu’il ne faille encore attendre à de pires choses pour le coup de balaie salvateur, refondateur. Tous ceux qui ont construit leur carrière, leur avantages, leur système de vie, sur les bases d’un ancien monde qui les a bien servi ne vont certainement pas lâcher comme ça.

  • elle va faire quoi cette gauche rosatre quand tout les gros , patrons ou pas , seront partis avec leur fric ? ne restera dans l’ancienne douce france que des chomeurs , des ouvriers et employés payés au smig , des retraités qui ont à peine de quoi vivre ( les autres foutent le camp à l’étranger dépenser leur retraite ) , des immigrés à foisons à qui il faut bien donner quyelque chose ,;que fera t’elle cette gauche quand les recttes fiscales se casseront la gueule , méttant en danger les propres revenus de ces élus ? moi , quand mon balaie est foutu , je le jette et je le remplace , faisons donc la même chose avec les partis innutiles qui nous coutent chers sans aucune contrepartie ;

  • Un peu réducteur : « [la gauche] elle a depuis trop longtemps abandonné certains des principes humanistes qui auraient dû l’animer et dont elle se gargarisait jadis ».

    Les supposés principes humanistes de la gauche sont une belle entourloupe, ce n’est pas parce qu’elle les a fait sien, que cela émane d’elle, c’est même tout le mensonge de la gauche que d’avoir fait croire que tout cela était leur propriété, comme pour la culture du reste.

    Le grand problème de la gauche c’est qu’elle doit à un moment donné gouverner, lorsque cela arrive son programme n’est absolument pas tenable car confronté aux réalités de ce monde.

    La droite rencontre les mêmes problèmes, l’idéologie en moins, mais dans les faits elle gouverne barre à gauche toute aux seules fins de clientélisme.

    Que promettent les candidats ? ce que demande l’écrasante majorité des électeurs, un état omniprésent et providence. La France en particulier est totalement schizophrène, élisant la droite les gens veulent une politique de gauche, élisant la gauche les gens veulent une politique de droite. D’où l’absence de réformes, les discours idéologiques, la ruine lente et inéluctable de notre pays, les élus ne font que répondre aux sollicitations de leur électorat, le vote FN est la meilleure illustration à mes propos.

    • Excellent! De plus il faut COMPLETEMENT refonder l’EdNat de la maternelle au Bac et plus pour changer de logiciel. On ne maternera plus du biberon à la tombe!

    • « Aux seuls fin de clientélisme », dites-vous. Déjà dit ailleurs, elle répond aux attentes de ses électeurs. Ce qui est le propre de la démocratie.
      Que diriez-vous si elle faisait le contraire de ce que demandent la majorité des électeurs ?
      Vous crieriez à la dictature, avec raison.
      Il reste donc du travail d’explication et de formation. Reprendre systématiquement les mensonges éhontés répandus largement par certains.
      Et ne pas rajouter de mensonge par ailleurs.

      • Non de non, sur ce site, vous faites partie de ceux avec qui il faut chaque fois repartir de la maternelle ! et vous ponctuez le tout avec des banalités.

        Vous savez lire, non vraiment ?

        • Jamais appris à lire, mais tu vous me semblez un fin pédagogue, je vous encourage à enseigner la lecture aux pauvres êtres qui n’ont jamais appris.

        • Désolé d’avoir offusqué votre grandeur, mais avec le bas peuple et les élèves moyens, il faut répéter souvent et longuement pour qu’ils comprennent, et encore on n’est pas sûr du résultat. Si vous voulez élevez le niveau, il vous faut donc travailler avec acharnement et reprendre les erreurs partout où vous les trouvez, dans le cas contraire les ignorants le resteront.
          Je vous invite donc à développer vos propos qui pour l’instant mènent seulement à une impasse.
          J’ajouterai que faute d’arguments valables de votre part, à part de l’invective, j’ai raison, vous avez tort.
          Et rien de telle qu’une bonne banalité, ça repose et c’est en tout cas nettement mieux que des propos désobligeant qui n’honorent pas celui qui les profère.

      • @MDR: tu confonds la démocratie et l’ochlocratie.

        Dans la démocratie au sens moderne, le système est avant tout censé être une république protectrice des libertés individuelles, avant d’être une démocratie. Le système n’est qu’accessoirement démocratique. Le système est supposé protéger les libertés des individus contre l’activité excessive de l’état et donc des majorités qui mettent la main dessus.

        Si tu avais raison aucun état occidental n’aurait besoin d’une constitution, les lois suffiraient.

        Question simple pour te montrer que tu as tort: si une majorité de 90% de blancs décidait de mettre la minorité noired ans des camps puis de les exterminer, pourrait-elle le faire? Si tu réponds que le système ne le permet pas et que les noirs peuvent recourir contre la loi et faire valoir devant un tribunal la violation d’un de leur droit fondamentaux, c’est que tu es d’accord avec Salamanque et que tu contredis ta propre position.

        • Désolé, je n’avais jamais entendu parler d’ochlocratie. Je n’étudie pas la philosophie politique.
          Je m’en tiens à la définition de base de la démocratie telle que Lincoln l’a résumé et telle qu’elle est dans les faits: les électeurs choisissent des personnes pour les représenter. Il n’est parlé nulle part de protection des libertés individuelles. C’est vous qui introduisez la notion de protection des libertés individuelles pour définir ce qu’est une démocratie moderne et ensuite développer un raisonnement complet. Si on ne part pas des mêmes bases, il est difficile de discuter.
          Quant au seigneur Salamanque, désolé, mais à part dire non et me traiter d’idiot, il ne dit rien. Donc je vais difficilement être d’accord avec lui. Et tant qu’il n’aura rien dit de censé, je considérerai son propos comme nul.

          • « Il n’est parlé nulle part de protection des libertés individuelles »

            Mon Dieu. Tu vis dans quel pays pour penser qu’il n’est nulle part question de protection des libertés individuelles? Le Sierra Leone?

            Nous allons donc faire simple et pédagogique.

            Prends les textes fondateurs ou les constitutions de n’importe quel pays occidental dont le système est issu des révolutions de 1776, 1789 et 1848.

            Ces constitutions ont toutes été pensées de façon à contenir deux ensembles de règles qui servent à répondre à deux questions (j’y viens plus loin) qui tournent autour d’un même objectif. L’objectif c’est la garantie de la liberté de chaque individu de disposer de sa personne et de ses biens, sans atteinte par les tiers.

            Prend par exemple l’article 2 de la déclaration des droits de l’homme de 1789: « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression ».

            La liberté c’est disposer de soi, la propriété c’est disposer de ses biens, et la sûreté c’est la protection contre les atteintes à ces deux premiers droits.

            Le fondement des lumières repose sur l’indépendance de l’individu vis-à-vis de ceux qui pourraient vouloir abuser de lui, le tuer, le voler ou le contraindre. Les pères fondateurs américains et les lumières comprenaient bien que pour sortir de l’anarchie et assurer ces libertés il fallait un état minimum qui assure quelques tâches régaliennes, en l’occurrence la protection des personnes et des biens contre les ennemis de l’intérieur (la police) et contre les ennemis de l’extérieur (l’armée) et la garantie des obligations contractées (les tribunaux civils). Mais ils comprenaient aussi que la constitution et la concentration d’un pouvoir quelconque pour satisfaire ces tâches risquait de dégénérer en abus par celui qui exerce le pouvoir, c’est ce que l’histoire leur montrait et c’était le propre du système de l’ancien régime contre lequel ils se révoltaient.

            Ceci posé, commençons par les deux questions. Dans une organisation sociale, il convient de savoir d’une part, qui est le souverain, donc qui dispose du pouvoir et comment il l’exerce, et d’autre part, quelle quantité de pouvoir le souverain exerce, qui qu’il soit.

            A la première question ceux qui ont fait des révolutions et pensé le nouveau système par opposition à l’ancien régime ont considéré que celui qui devait être souverain était le peuple, et pas un roi, une aristocratie ou une élite. Cette question fonde la dimension démocratique du système.

            C’est le peuple qui détient le pouvoir et l’exerce. Pourquoi? Parce que la question essentielle étant la liberté des individus, cette liberté s’étend au corps entier des individus, à savoir le peuple. Chaque individu étant indépendant de son voisin et son propre souverain, un ensemble d’individus organisé est de même son propre souverain.

            Comment le peuple exerce-t-il le pouvoir en tant que souverain? Dans des états nations avec un suffrage universel, contrairement aux démocraties grecques, qui étaient des cités états où le nombre de citoyens légitimés à voter était faible (quelques milliers ou dizaines de millier de personnes), il est difficile d’avoir une démocratie directe. Les pères fondateurs américains ont donc décidé d’une démocratie représentative. Il n’en reste pas moins que c’est le peuple qui est le souverain, même si le pouvoir est exercé par l’intermédiaire d’un corps élu par le peuple censé le représenter. Dans certains pays comme la Suisse ou les USA, on a des démocraties semi directes, les électeurs peuvent aussi voter les lois, dans d’autres c’est purement indirect.

            Si la réponse à la première question fondait l’indépendance du peuple, en ce sens qu’il n’est pas seulement souverain, mais qu’il est son propre souverain, parce que c’est cela l’enjeu, la réponse à la seconde question fonde l’indépendance des individus vis-à-vis de l’ensemble, qui qu’il soit et quelques soient les modalités d’exercice du pouvoir.

            Ton problème, comme celui de beaucoup de gens aujourd’hui, c’est d’avoir oublié la seconde question, celle qui renvoie à la quantité de pouvoir exercée par le souverain sur les individus.

            Et la réponse à cette question pour garantir la liberté des individus est: le moins possible.

            En ce sens, nos systèmes sont des républiques protectrices de la liberté des individus (les droits fondamentaux ou libertés fondamentales selon le vocabulaire des différents systèmes) plus que des démocraties.

            Pour un maximum de choses, chaque individu est censé choisir pour lui même sans interférence de la part des autres, et pour le reste, le peuple en tant que souverain décide, autrement dit pour le reste, nous sommes accessoirement des démocraties.

            Il est faux (et surtout dangereux) de croire que la démocratie moderne implique que la majorité fait ce qu’elle veut, impose sa volonté et dispose de la minorité et de ses droits. Cela, c’était le propre du système démocratique grec. Va lire Benjamin Constant, « de la liberté des anciens comparée à celle des modernes ».

            Regardons pour finir les constitutions. Prend n’importe laquelle. Si tu les lis, tu verras comme je te le disais qu’elles contiennent deux sortes de règles organisées en deux grands groupes.

            D’une part, elles ont un certain nombre d’articles, le plus souvent au début, qui posent des libertés fondamentales (en fait qui les rappellent, car elles préexistent au système).

            Par exemple dans la constitution américaine ce sont les dix premiers amendements.

            Les constitutions donnent aussi, et c’est essentiel, les conditions dans lesquelles celui qui dispose du pouvoir peut restreindre ces libertés, lorsqu’il le peut. Dans la plupart des démocraties modernes, ces conditions impliquent:

            – la restriction soit dans la loi au sens formel, c’est-à-dire votée par le peuple ou son représentant législatif ;

            – qu’elle serve ce qu’en droit on appelle un intérêt public (qui renvoie en réalité philosophiquement à la protection de libertés comparables d’autrui);

            – la proportionnalité (il faut que l’atteinte ne soit pas plus élevée que la protection gagnée);

            – la nécessité (il faut que la restriction soit nécessaire);

            – l’objectivité (il faut que la restriction produise objectivement l’effet de protection recherché);

            – une atteinte minimale (il faut qu’aucune restriction inférieure ne puisse elle aussi atteindre le même but);

            – et quelques autres selon les pays ou les constitutions.

            Si une restriction de liberté ne remplit pas ces conditions, elle est illicite, même si la majorité de 99% de personne la veut. En ce sens, nous ne sommes pas une démocratie pure au sens où tu peux l’entendre.

            C’est comme cela que le système a été pensé et construit: ces règles servent à nous protéger contre les abus de nos voisins, de la majorité, de ceux qui mettent la main sur le pouvoir, du pouvoir lui-même en le restreignant. Va aussi voir ce qu’il y a dans la CEDH tu vas être surpris, c’est l’équivalent d’une super constitution au dessus de celles des états en matière exclusive de ce premier groupe de règles, qui concernent les libertés.

            Tu y trouveras aussi de la même façon des règles qui nous donnent un accès garanti à un juge qui restreignent les conditions de fouilles, d’arrestation, d’emprisonnement pour ne pas être à la merci de l’exécutif ou de son bras armé la police. Le Bill of Right anglais ça te dit quelque chose? (Va voir par exemple les amendements IV, V, VI de la constitution américaine).

            Le deuxième groupe de règles dans les constitutions concerne l’organisation de l’état. Et ici aussi tout est fait pour assurer le contrôle des citoyens sur ceux qui disposent et exercent du pouvoir en leur nom afin d’éviter les abus ou le détournement du pouvoir contre les citoyens. Et là, le maître mot c’est le fractionnement du pouvoir.

            Pourquoi crois-tu qu’on ait un principe de séparation des pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire)? Pourquoi crois-tu qu’on ait des limites dans le temps aux mandats, ou l’interdiction de se représenter plus de X fois (par exemple à la tête de l’exécutif)? Pourquoi crois-tu que les systèmes fédéralistes distribuent le pouvoir entre un niveau local (communal en Suisse, comté aux USA), un niveau intermédiaire (cantons en suisse, états aux USA) et fédéral? Pourquoi crois-tu que tu aies accès à différentes juridictions successives de juges? Pourquoi crois-tu qu’il y ait des règles de procédures très strictes quant à ce que peut faire la police ou l’exécutif? Etc., etc., etc.

            Quelle est la fonction de toutes ces choses tu penses si ce n’est nous protéger nous et nos libertés contre les abus et les excès de l’exercice du pouvoir?

            Donc non, notre système n’est pas une simple démocratie. C’est avant tout une république protectrice des libertés des individus. Son aspect démocratique est secondaire, en comparaison à l’importance des libertés et de leur protection.

            Là coco, il faut quand même te cultiver un peu, parce que si l’on veut sortir du sable et ne pas sombrer tous ensemble, il faut que les citoyens aient un minimum de connaissances sur comment le système a été pensé et pourquoi.

            Si on ne part pas des mêmes bases comme tu dis, c’est parce que la base te manque.

            Et pour finir, quand tu comprends ces choses, tu rejoins nécessairement la famille libérale (libéral conséquentialiste, minarchiste, libertatien, etc.) , parce qu’être libéral c’est défendre les principes qui sont au coeur du système des lumières et des pères fondateurs américains pour nous protéger.

            Tous ceux qui sont contre le libéralisme, veulent en fait autre chose que ce que les révolutions de 1776 et 1789 ont apporté. Dans un premier temps ils dévoient et déforment le système pour en faire une démocratie pure, une ochlocratie. Ils peuvent alors vider les libertés de leur fondement et de leur substance. Rien de mieux que de promettre aux uns de pouvoir piller les autres pour obtenir une majorité qui pousse dans ce sens. Cette première étape est en cours chez nous depuis 150 ans, et elle aboutit à des gens comme toi qui ignorent ce que représentent ces libertés dans le système en termes de protection. Et le bourrage de crâne commence dès la maternelle.

            Puis finalement, étape suivante qui devient une formalité une fois les libertés annihilées, ils tentent de changer définitivement le système sur son organisation pour en faire une dictature et vider y compris son aspect démocratique de sa substance.

            Si tu adhères à la plupart des choses que je viens d’énoncer, bienvenu chez les libéraux.

  • Normalement, le premier concerné est toujours le dernier au courrant. On peut donc penser que s’ils s’inquiètent d’une possible disparition de leur mouvement, c’est que la Gauche est déja morte. Du moins en tant que grand parti de pouvoir uni dans une volonté et un programme commun.

    La nature ayant horreur du vide, la question est : qu’est-ce qui va la remplacer ?

  • „A bruissé » ? Moi y en a pas connaître ce verbe… Et on écrit „a dissous”, pas „a dissout”.
    Vous y en a parler français ?

    • Verbe bruisser. Équivalent reconnu au verbe bruire. Toi y’en a pas connaître. Ça pas grave. Relire Simenon.
      http://fr.wiktionary.org/wiki/bruisser

      • Reconnu par qui ? La faute, récurrente dans la presse, est mentionnée dans certains dictionnaires, ça n’en fait pas une forme correcte ! Le TLF note « Rem. N’est attesté dans aucun dict. gén. des xixeet xxesiècles.”. Quant au Dictionnaire de l’Académie (9° éd.), il mentionne sobrement :”Erreur. Cette forme est introuvable” !
        Non seulement les journalistes malmènent la langue française, mais ils prétendent imposer leurs fautes et hurlent au scandale quand on a l’audace de les relever.

        • Mon dieu. Mais c’est horrible ce que vous me racontez-là. À côté, la mort de la gauche n’est vraiment qu’une petite péripétie !

          Bon. En attendant, Simenon et d’autres l’emploient. Nous évitons l’apocalypse totale.

        • Ben encore heureux que certains inventent des mots ou en ajoutent pour exprimer leur pensée correctement ou différemment, parce que sinon le français en serait encore au moyen-âge.
          Pas de réussite sans les italiens, réussir, mot franchouillard bien connu, a été importé d’Italie à la suite des guerres italiennes de François 1er.
          Il n’existait pas avant et si l’on vous suit il n’aurait jamais apparu et vous n’auriez pu réussir à contester l’apport de nouveaux mots.
          Si vous voulez j’en ai un stock complet, le richesse du français venant entre autres de ces apports étrangers.
          Un petit mot pour la soif: allez voir l’origine du mot qualité.

        • Bien sur, ce n’est pas conforme au dictionnaire de la commission du plan linguistique et donc, cela doit être interdit.
          Je préconise donc la peine de mort pour h16 au goulag. On ne plaisante pas avec la langue, celle-ci étant imposée par une autorité éclairée qui sait mieux que quiconque ce qui est bon pour nous et toute contestation mettrait en danger la nation, civilisation, Mère Gaïa, ayant certainement une forte influence sur le réchauffement climatique… Ceci justifiant donc des peines cévaires…

        • Logiquement, vous avez du vous écraser la tête au plafond quand une politicienne a inventé le mot bravitude :mrgreen:

    • zemstak , ,

      Bruisser est du beau français , utilisé par les auteurs classiques mais peut -être ignoré de nos modernes IUFM !!!

      Quoiqu’il en fusse ( ou qu’il en soie …) , reprendre un auteur sur un si minuscule problème me semble anachronique , il vaut quand même mieux lire et , éventuellement , critiquer , avec arguments , l’article !!!

  • L’idéal de progrès et de liberté est mort et enterré depuis longtemps.Reste les discours pleins de mots creux et les manipulations de masses,seules valeurs de la goche depuis marx et goering.Comme celà fonctionne à merveille,les autres suivent benoitement.

  •  » taillée à grands coups de principes principes économiquement idiots mais électoralement rentables ». Ben oui, je reconnais que c’est idiot comme principe, mais dans une démocratie l’élu fait ce que lui demande l’électeur, ou il dégage.
    Les élus sont choisis justement pour faire ce que demande l’électeur et ils le font plutôt bien.
    Le problème n’est pas l’élu, mais l’électeur.
    Ca ira mieux le jour où l’électeur arrêtera de demander plus de lois pour entraver la liberté du voisin qui ne fait vraiment pas les choses comme il faut, plus d’impôts pour lessiver son voisin supposé plus riche, plus de lois pour protéger son petit emploi des rapaces qui veulent lui piquer alors qu’il y roupille si bien ou le protéger de son supérieur/patron/exploiteur qui lui demande un effort, alors qu’un effort c’est du stress et que le stress c’est pas bon pour la santé, etc.

    • Face à des propositions qui du point de vue du bien commun sont toutes négatives et très peu différentes les unes des autres, je comprends que »l’électeur » vote pour celui dont on pense qu’il lui fera le moins de mal à titre personnel, ou bien qu’il ne vote pas du tout.

      La seule attitude qui me semble étrange aujourd’hui est celle – sans doutes rarissime – de celui qui vote avec conviction pour un parti quel qu’il soit.

      • Tout dépend du point de vue. Rarissime, je ne suis pas sûr.
        Les électeurs du FDG et autres du même acabit votent avec la conviction qu’ils vont écraser le grand capital, les autres votaient PS parce qu’ils pensaient avec la même conviction qu’il pourrait changer le monde, obtenir plus de justice ou écraser le voisin privilégié.
        Ceux qui votent pour le FN votent-ils pour ce qu’il propose ou parce que c’est une façon de faire un pied de nez au système ?
        Ils choisissent pour d’autres motifs que vous, c’est ce qui fait le charme de nos systèmes politiques.
        Pour ma part, tout dépend de la couleur de la cravate.

    • Les élus ne sont pas choisis pour faire ce que l’électeur demande; si c’était le cas, on pourrait élire n’importe qui.
      Les électeurs choisissent parmi les candidats en fonction de ce que les candidats proposent de faire.

      • On peut élire n’importe qui. Présentez-vous, si vos propositions me semblent juste, je vote pour vous.
        Au-delà des problèmes de communication et d’arriver à faire entendre vos propositions, n’importe qui peut être élu. Vu les listes bizarres qui parfois surgissent, c’est possible.
        Etablissez un programme qui propose de supprimer le smic par exemple, je suis prêt à parier que vous n’aurez pas 2 voix. Tout simplement parce que les électeurs pensent dans leur immense majorité que cela les protège.
        Arriver à faire comprendre qu’il y a plus d’inconvénients que d’avantages est un exercice long et complexe et vous devrez lutter longuement. Etes-vous prêt à faire ces efforts ?
        Les candidats font des propositions qui vont plaire au maximum de personnes, ils le savent à travers leur expérience et leur connaissance des électeurs qu’ils rencontrent régulièrement. Certes, elles ne vous conviennent pas, cela ne signifie pas pour autant que leurs propositions sont déconnectées des désirs des gens.

  • Le PS a une chance et une seule de se survivre: imiter la Suède en supprimant les ¾ des textes légaux qui paralysent les Français travailleurs. A Paris le seul boulot efficace des sièges d’entreprises est d’acheter les fonctionnaires qui peuvent le plus vous empêcher de travailler en province. C’est la seule activité profitable des parisiens et dont les bénéfices sont rapatriés à Paris et immédiatement imposés et gaspillés en nominations népotiques. J’ai pratiqué ce système scandaleux et omniprésent, bien malgré moi et à mes dépends.

  • La Gauche se meurt douloureusement ? Vite ! De la dignité dans cette mort ! Il faut l’euthanasier d’urgence ! C’est même une question de solidarité !

  • Ah oui moi aussi je bois le champagne et plus que ça encore…… – comme disaient les Américains il y a fort longtemps mais toujours d’actualité : « mourrez, on fera le reste »

  • J’avais un jour proposé à un élève de Sciences Po de faire une analyse parallèle sur « la sémantique et l’idéologie des partis de pouvoir dans le monde » afin de déterminer ce qui faisait le fond philosophique et économique des sociétés humaines réparties sur la Terre. J’avais commencé personnellement cette étude en comparant la France, les USA et l’ancienne URSS, à parti des politiques, des actions et des éléments de langage. Il apparaissait que la France était au centre du jeu puisque elle englobait dans son antre idéologique les tendances opposées des deux anciennes premières puissances du monde. En effet, on pouvait estimer que la gauche française était représentative dans son intégralité des tendances anciennes de l’URSS, des plus extrémistes aux plus modérées. De même on pouvait considérer que la droite française représentait dans son intégralité les tendances présentes des USA. En effet, quand on écoute les propos de la (peut-être) prochaine présidente des USA, Hillary Clinton, démocrate (donc la gauche aux USA), on était sans cesse étonné que sur des sujets clivants comme le mariage homosexuel et la peine de mort, elle était bien plus à droite que Marine Le Pen. Que les principes économiques libéraux des USA ne faisaient plus débat chez eux, que le nationalisme y était porté comme une bannière apposée dans chaque jardin des maisons américaines. Il était autrement surprenant que la gauche française détestait le modèle américain quand il était dirigé par un Républicain et qu’elle l’adorait (politiques quasi équivalentes concernant l’armée, Gantanamo, Ben Laden et le 11/09, protectionnisme, politique des frontières, interventionnisme…) quand il était dirigé par un démocrate alors que dans le même temps, il était évident de constater que la gauche et l’extrême gauche françaises étaient constitutionnellement interdites aux USA (à juste titre, comme en Allemagne) et que la borne équivalente de « l’extrême gauche américaine » en France était représentée par notre cher… François Bayrou.

    Pourquoi ces constats ? Juste pour signaler le retard mental de cette gauche française quand elle discute avec les grands de ce monde, avec le monde de l’argent qu’elle déteste, mais dont elle se rend bien compte qu’il n’y a de politique forte sans Richesse des Nations. Elle se rend bien compte qu’elle admire idéologiquement Cuba qu’elle voudrait transposer en France, mais que Cuba ne pèse rien économiquement ni politiquement sur la scène mondiale. Est-ce son objectif pour la France ? On pouvait le supposer depuis 30 ans. Merci pour les Français ! Quel programme de progrès ! Les Français partent aujourd’hui à London, en grand nombre, comme les cubains ont fui en masse à Miami. Resterait le petit peuple sur lequel cette gauche a encore l’avantage et la supériorité mentale, ayant perdu le match contre l’excellence de la France qui a démissionné face à autant de bêtise. Excellence qui était encore le fond de la France entre 1880 et 1914. La France était alors le phare du monde : arts, technologie, modes… Le monde entier accourait en masse à Paris pour l’Exposition Universelle et la Tour Eiffel, symbole de l’excellence de l’entreprise et de l’initiative privée ici.

    La grande Guerre saigne 2 millions des meilleurs hommes français, les plus combattifs. Restent alors les pleutres et les pacifistes qui mettent au pouvoir le Cartel des Gauche en 1924 augmentée du Front Populaire en 1936 qui signe la défaite en mettant le collaborationniste Pétain au pouvoir. La gauche représente en France ce qu’elle peut produire de plus médiocre, intellectuellement come productivement. Pourquoi trouver encore des mérites à cette gauche, alors qu’elle est le bas de nos qualités ? La face de tous nos défauts. Des médiocres pour abaisser le niveau général ! Tel est l’objectif de la gauche : s’aligner sur les mauvais résultats. Certes, en bas, elle a peu de concurrence. Le président actuel a bien essayé de tirer a à son tour l’Europe vers le bas. Bien mal lui en a pris, ce médiocre, ce pantin qui ressemble traits pour traits, discours pour discours (la perruque en moins) au bon gras roi Louis Philippe.

    Depuis, la France descend.

    Moi aussi, comme h16, quand j’ai entendu Valls le catalan qui préfère Barcelone au PSG, entonner son « la gauche peut mourir ». Je me suis dit alors : « mais c’est la meilleure nouvelle de l’année ! » Même la meilleure depuis 1968 et 1981. Enfin. le cadavre est là, devant sa tombe. Les lendemains vont pouvoir à nouveau chanter et briller… après 30 années passées « de la lumière à l’obscurité ».

    Quand les cons meurent, les autres respirent enfin.

    • Bonjour Fraserve
      Petain grand vainqueur a Verdun j ai pu lire quelque part; opta t il pour un compromis de paix qu on appelle collaboration car il avait la crainte d une seconde saignee? C est une question que je me pose et j aimerais avoir un avis tel que le votre merci.

      • Pétain était vieux et comme toute personne à cet âge, il avait perdu le feu. Donc la défaite, le fatalisme et la résignation était son lot, d’autant plus qu’il était entouré de rastignacs de province et d’aigrefins qui le manipulaient dans l’ombre : Laval, Mitterrand… De plus il était soutenu par l’idéologie générale du peuple qui avait perdu la foi en la France et réclamait plus ou moins son rattachement à une grande puissance « morale et guerrière ». Il ne faut jamais oublier que les 3 guerres contre l’Allemagne (sauf l’arrivée des aillés pour nous extirper de ce bourbier par 2 fois, fruit de cette haine séculaire qui remonte à Charlemagne et à Bonaparte entre teutons et francs), 1870, 14-18 -39-45, se sont soldées par trois défaites successives si l’on ne compte que les armées Françaises et Allemandes. Trois défaites successives et trois armistices en faveur de l’Allemagne… si les alliés n’étaient pas intervenus. Il faut aussi se souvenir qu’en 1936, De Gaulle réclame des budgets pour réarmer la France avec son idée de blindés, Car il voit l’Allemagne en faire de même plus à l’Est. Il n’est pas entendu, il est conspué à l’assemblée, il est réduit en miettes par les Accords de Munich que la France entière applaudit sous le soleil radieux et pacifiste du Front Populaire, des congés payés, et finalement il est condamné à mort par contumace quand il franchit le rubicon, part à Londres en désertant et en proclamant la France libre par l’appel du 18 juin 1940. La France entre 1918 et 1940 est défaitiste. Elle fait la fête, elle se bourre la gueule parce que la victoire contre les Allemands, elle ne l’a franchement pas méritée. Elle est comme l’équipe de France qui se vautre en Afrique du Sud pour se faire pardonner la main honteuse de Thierry Henry en qualifications. La honte et le défaitisme, le pacifisme et l’immoralisme est alors inoculé dans le sang de ce peuple. Il préfère alors la défaite face à cet ennemi à qui il a volé la précédente guerre.

        Les socialistes actuels sont de cette trempe. Ils sont étymologiquement clones de ces pacifistes du Front Populaire. Ils sont faibles économiquement, moralement, juridiquement, électoralement extrêmement minoritaires mais ayant tous les leviers des pouvoirs pour le (meilleur) et surtout pour le pire. NVB a beau faire la bise à DD à Porto Alegre et montrer toutes ses belles dents blanches de carnassière, ils sont à la ramasse et cherchent n’importe quelle ficelle pour se rattraper. II y a péril en la demeure. Vite l’équipe de France ! Que faire si elle perd avant la finale tant attendue pour sauver la France de la grande déroute qui l’attend ! De plus les socialistes sont prêts à se jeter depuis 50 ans dans les bras du premier potentat et de la première puissance mondiale. Ce fut l’Allemagne avec Mitterrand l’authentique collaborateur de Vichy (Ref. : « Une jeunesse Française ») qui adorait et admirait la puissance Hitlérienne dans sa jeunesse et a toujours aimé la puissance allemande. C’était le cas des communistes français qui ont tout fait pendant 50 ans pour que les chars du Pacte de Varsovie ne s’arrêtent pas à Berlin et à Prague… Que fait la gauche au pouvoir actuellement, elle fait la même chose. Elle désarme la France, en pleine crise de régime qui peut aboutir à une guerre civile, alors que la France est envahie d’ennemis prêts à la mettre à terre, alors que circule selon les chiffres officieux d’armuriers 7 millions d’armes en France, dont un arsenal de guerre présent dans les banlieues contrôlées par les cartels de la drogue et l’islamisme. Même lâcheté du socialisme, mêmes accords de Munich 70 ans après avec la puissance envahissante, la même que celle qui était en symbiose avec Hitler, qui l’adorait (voir l’histoire du Grand Mufti de Jérusalem) et vice versa.

        La France d’aujourd’hui a tout des symptômes et des errances qui l’ont fait chuter en 1936 et 1939. Les mêmes faiblesses, les mêmes couardises, les mêmes héritiers des politiques qui ont amené ce pays au plus bas. On prend les mêmes et on recommence.

        Le problème qui me trouble le plus dans toutes ces histoires, c’est que le peuple français, le peuple libre par excellence (d’après ce qu’on dit, Francie = « pays des hommes libres »), se soit jetée dans la gueule du loup du socialisme sans rien dire, après moult manipulations électorales et administratives. A droite comme à gauche, car un Juppé (un futur gagnant de Verdun au pouvoir, on prend les vieux décatis et on r’commence), c’est bien un socialiste de droite, comme Marine LePen d’ailleurs ! Les Français ont toujours été (« des veaux qu’on mène à l’abattoir ») libéraux et libres et ils acceptent le joug et le carcan d’une caste d’énarques dont les fondamentaux idéologiques sont unanimement le socialisme.

        Enfin, pour encore peu de temps on l’espère, puisque les cloches d’une nouvelle révolution commencent à sonner le tocsin.

        Les fourches, les cordes et les guillotines n’ont pas fini leurs basses œuvres ici.

        « Ah, ça ira ! »

        C’est tout vu !

        « J’vous l’avais bien dit qu’il fallait s’y attendre ».

        Je ne sais pas si ce pays est foutu, mais tous les ingrédients sont là.

        • Merci Fraserve..je ne suis pas completement d accord avec votre facon de voir les conflits passés (pour moi les caincains ont donner des coups de pouces financier et materiels aux bons moments surtout) de Degaulle vous dites sans doute tout a fait vrai car cela je suis a le lire dans un livre « 39-45 une guerre inconnue »mais Degaulle a eu peur a propos en 14-18 ( preuve de son drapeau blanc hissé couardement dans une lettre de poilu cela apparait..et il a ceder je crois a la chienlit concernant la guerre d Algerie, faute au socialococo peutetre..)
          Anterieurement Leon Bloy dit dans une de ses delicieuses histoires desobligeantes « le peuple voulut qu on lui frotta la plante des pieds avec le gras des p’tits boyaux »
          (Quelle formule et quel mystere!)..est ce une maniere bien a Bloy de dire que le peuple veut le socialisme ? Mon decryptage est peut etre erroné mais je m y serais amusé 🙂

        • Rappelons quand même qu’en 1914 on s’est battu à un contre deux….
          Dans quasiment tous les villages on trouve un monument aux morts de la grande guerre …. Après cette boucherie épouvantable dont la France ne s’est jamais relevée on peut comprendre que nos grands parents survivants aient souhaité la paix. L’histoire malheureusement leur a donné tort …

    • Le roi obèse c’était plutôt LOUIS XVIII.
      La Grande Guerre a surtout saigné les campagnes, les ouvriers étant gardés à l’arrière en partie car il savait faire marcher les machines pour fabriquer des armes et des obus, ce qui amène une inversion des populations et l’arrivée du cartel des gauches…
      1926 Raymond Poincaré remet de l’ordre dans les Finances de la France (2 ans, toujours 2 ans… 1981, 2014,…)

  • Pas avant 2017, dans tous les cas !

    Et finalement, c’est pas plus mal, qu’un gouvernement aussi incompétent amène le pays d’une main de fer vers l’apocalypse.

    En effet, il n’y a rien de plus efficace pour faire sauter toutes les petites strates de la société, les petits avantages gluants, les petits vieux chiants, les jeunes cons, les moyens riches ou pauvres, les syndicats de l’Etat et autres fonctionnaires.

    Le seul hic de cela:
    – H16, ne sera plus utile dans une société explosée de 2017. A quoi bon râler, même avec brio sur des loques, des lambeaux, des débris humains et de la société. Dans 3 ans, il ne restera pas grand chose de bon à dire, ni à pleurer.

    C’est pour cela que Valls le fait maintenant !

  • Diable ! Si la gauche meurt, il n’y aura plus aucun parti politique, plus un seul ! Fini le PS, fini l’UMP, fini le FN, le centre, les verts, les rouges, les bruns, les arcs-en-ciel…

    Mais ne n’est-ce justement pas ce qu’exige la majorité des Français qui refuse désormais de voter pour l’un quelconque des pâles courants du Parti Socialiste Unique, qui rejette sans aucune ambiguïté sa pensée inique ?

  • « Ainsi, le FN ne voit de salut que dans le repli vers l’État »

    C’est un peu plus compliqué que cela, puisque le FN est coupé en petits cubes en réalité. Leur quête du pouvoir les garde à peu près regroupé aujourd’hui, mais ce parti est voué comme l’UMP à imploser, faute d’idées réelles.

    La question de l’etatisme est une des question qui divise le FN. Marine Le Pen joue la carte de l’etatisme à outrance, la logique étatique poussée à l’extrême. Aujourd’hui, la soif nouvelle de pouvoir du FN laisse les choses à peu près à leur place. Mais on le sait, son propre père par exemple, avait lui une vision plus radicale sur l’immigration, mais aussi une vision de l’Etat bien différente. Et, plus gênant, la génération montante des Le Pen, Marion Maréchal-Le Pen, si elle ne fait pas de vagues pour l’instant et reste dans son coin, a déjà déclaré ouvertement que l’étatisme avait tué la France et qu’il fallait recentrer les missions de l’Etat et donc tuer l’interventionnisme. Soit l’exact contraire de ce que préconise sa tante. Ce qui est un tacle à peine déguisé.

    Guerre en vu au FN :).

    Par contre on peut s’inquiéter que les plus libéraux soient à l’extrême droite… Malheureusement, ça en dit long sur l’etat de notre démocratie…

    • Ah oui, c’est vrai, il y effectivement la petite Marion Maréchal-Le Pen qui est plus sympa que Marine.

      Et c’est vrai aussi que les libéraux sont à l’extrême droite aujourd’hui. Je ne sais pas en revanche s’il faut ou non s’en inquiéter.

      • En tout cas ça promet de futures tranches de rigolade au FN. Entre tata qui veut tout controler et la nièce qui veut réduire son pouvoir…

        Mais oui, il faut s’inquiéter de voir les libéraux apparaître à l’extreme droite, dans la mesure où, s’ils reprennent des principes libéraux pour l’économie, sur le reste, ils sont très différents. On ne peut guère espérer une quelconque représentation politique à travers ces gens là.
        D’autre part, ça risque de porter atteinte à l’image du liberalisme en France, marquer comme une opinion d’extremiste…

    • Des libéraux il y en a partout, du Centre-Gauche à l’UMP, en passant par le Centre. Maintenant, est-ce qu’ils sont écoutés? Pas vraiment.

      • Non, et c’est justement pour ça que je cite seulement le FN. A l’UMP, oui il y a des libéraux, mais ce sont des « nains » pour la plupart. En revanche il y a effectivement quelques vrais libéraux, mais comme ils ne représentent rien, ils sont totalement inaudibles.

        Sur le plan économique, c’est au FN que le liberalisme se montre le plus franchement. Notamment avec Marion Marechal-Le Pen. C’est la seule personnalité politique/médiatique, portant une vision libérale ouvertement, au moins économiquement (sur le reste…). Le liberalisme économique à plus de voix au FN que dans les autres partis. En revanche, sorti de l’économie…

        • Ah oui ? Libéral carrément ? Je ne savais pas. Ben si elle est libérale il faut la soutenir cette petite !

          S’il y a une sorte de combat interne qui pourrait permettre de faire émerger un courant libéral au FN, est-ce que ça ne vaut pas plutôt le coup d’essayer de lui porter secours plutôt que de se dire que « ça risque de porter atteinte à l’image du liberalisme en France » ? Parce qu’entre-nous l’image du libéralisme en France est encore pire que celle du FN.

  • Quel souffle cher h16 et l’anaphore a quand même une autre gueule que celle du sinistre sire « imposteur ».

    • ca s’est pour tous les gauchistes qui disent que la privatisation du rail en gb a été un échec.

      • La gauche est un échec en soi !

      • Ben non, la privatisation du rail anglais n’a pas été une réussite, c’est même le contraire car, en grande partie revenu sous tutelle de l’état, il fallait tout bien lire sur le lien wiki que vous avez indiqué.

        La privatisation sous les Travaillistes :
        « Toutefois, le parti travailliste fut forcé d’intervenir à la suite de l’accident de Hatfield en 2000 alors que Railtrack s’effondrait financièrement et que le secteur ferroviaire se trouvait dans une crise profonde. Railtrack fut placé sous le contrôle de l’administration en 2001 et un nouvel organisme, Network Rail, qui est censé être privé mais dans les faits propriété du gouvernement, apparut pour remplacer Railtrack en 2002. D’autres changements ont suivi, qui ont vu le gouvernement reprendre une plus grande maîtrise du secteur, mais la suppression prématurée (en 2005) de la SRA, qui était sa création, laisse penser que la situation est encore évolutive et que la bonne formule pour un rétablissement à long terme du secteur ferroviaire britannique n’a pas encore été trouvée. »

        et encore ceci
        Effets de la privatisation / Rentabilité et efficacité :
        « De plus, les nouvelles contraintes en matière de santé et de sécurité et la complexité de la structure privatisée avaient introduit des coûts supplémentaires dans l’activité. Au total, les subventions versées par l’État aux chemins de fer sont bien plus élevées maintenant qu’elles ne l’étaient du temps des BR. ».

        En clair, ce qui a lamentable foiré c’est l’exploitation, ce qui reste sous gestion privé et semble fonctionner à peut près correctement (il faut le dire vide et se pincer le nez) c’est la location et l’entretien du matériel roulant et du réseau et encore, dans les faits, la situation ne s’est pas améliorée ni sur la vétusté du matériel ni sur la ponctualité, et encore moins sur les prix aux usagers.

        Le tout avec 10 000 prévenances, je n’ai pas dit que la SNCF ou le machin qui roule sur des rails en France c’était bien… de plus, c’est vous qui avez mit le lien, donc si vous avez le cul rouge, c’est pas ma faute.

  • La gauche française ne peut pas se passer du socialisme, mais le socialisme français peut-il se passer de la gauche ? C’est toute la question posée par le néo-FN. Est-il capable de siphonner la totalité des votants de la gauche, auquel cas il peut accéder à l’Élysée ?

  • le socialisme est une philosophie de l’échec, le credo de l’ignorance et l’évangile de l’envie.

  • histoire polonaise de l’époque

    Le questionnaire de Lénine:

    Camarade, si tu avais deux maisons, tu en donnerais une à la révolution ?
    – Oui ! Répond le camarade.

    Et si tu avais deux voitures de luxe, tu en donnerais une à la révolution ?
    – Oui ! Répond de nouveau le camarade.

    Et si tu avais deux millions sur ton compte en banque, tu en donnerais un à la révolution?
    – Bien sûr que je le donnerais ! Répond le fier camarade.

    Et si tu avais deux poules, tu en donnerais une à la révolution?
    – Non ! Répond le camarade.

    Mais … pourquoi tu donnerais une maison si tu en avais deux, une voiture si tu en avais deux, un million si tu avais deux million … et que tu ne donnerais pas une poule si tu en avais deux ?
    – Mais, camarade Lénine, parce que les poules, elles, je les ai !!!!

    Moralité :
    « Il est toujours très facile d’être socialiste avec la propriété, le travail et l’argent des autres ! »
    C’est pour ça qu’on est socialiste ou qu’on le devient.
    C’est comme ça que les recruteurs appâtent les envieux, les fainéants, les gens à la moralité douteuse.

    • histoire amusante, et qui rejoint bien la citation de Margaret Thatcher selon laquelle « la limite du socialisme c’est quand l’argent des autres vient à manquer »

  • y’avait dupont avec un t ou un d,la c’est ducon avec un c

  • Que le PS prenne raclée sur raclée est certes un spectacle dont l’honnête homme ne peut que ce réjouir.

    Qu’il meure effectivement, c’est sans doutes ce qu’il peut faire de mieux pour le pays, et que les chiens se disputent les restes de son cadavre si possible.

    • Effectivement mais attention: Ce à quoi nous assistons n’est hélas pas le ralliement des français au libéralisme.

      C’est simplement l’arrivée d’un concurrent au PS pour exploiter la bêtise gauchiste enfoncée dans le crâne des français par l’école publique et la presse qui ne l’est guère moins.
      Autrement dit, le FN exploite le même filon que le PS.
      Il faut se féliciter de cette concurrence, car elle rompt un cercle vicieux.
      Avant elle, les socialistes n’avaient qu’à embaucher des fonctionnaires et faire augmenter le chômage pour gagner le pouvoir: Facile …

      • Oui, bien sur, tu as raison. Je sais bien qu’actuellement l’UMPS et le FN ont à peu près le même programme économique de m….

        Mais il faut aussi savoir savourer les bons moments, même en temps de guerre.

  • Qu’est-ce que la gauche sinon l’égalitarisme donc la lutte contre la responsabilité ?
    L’esprit de système, le constructivisme, le conformisme ?
    La haine du marché (ils disent l’argent), donc l’amour de la planification centralisée ?

    H16, vous pouvez remettre votre bouteille de champagne à la cave.
    La gauche mourra lorsque l’école sera libérée.
    Ce jour-là sera celui de la plus belle cuite de ma vie…

  • Vendre la peau de l’ours socialiste ?

    Le PS et la gauche en récession, il y a des précédents : 1968-69, 1986, 1993, 2002. Elle se refera comme elle l’a déjà fait par le passé, sauf…
    faillite de l’Etat ! Mais dans ce cas qui est prêt à obtenir et exercer le pouvoir ?
    Vu les européennes, le tripartisme français donne : 1/3 FN (24/74),
    1/3 gauche (23/74), 1/3 UMP+Udi (27/74)

    Qu’est-ce qui permet de penser qu’un gouvernement post-faillite sera plus libéral, restera démocratique, ou respectera les libertés, la propriété, voire la légalité ?

    En période d’agitation, ce ne sont pas les individus qui comptent, mais les groupes déjà constitués et au moins capables de se défendre, a minima par le nombre.

    De ce point de vue les libéraux et les libertariens sont à la ramasse. Ils n’existent pas dans la rue, ni nulle part, même localement ! D’un autre côté plein de groupes existent : dans l’Etat, les ports et les transports publics, la banlieue, et pas toujours animés des meilleures intentions !

    Former des communautés locales acceptant les idées libérales serait d’actualité !
    Les relier à d’autres communautés locales (entreprise, service administratif, école, paroisse) tolérantes envers ces même idées libérales serait utile en cas d’anarchie dans le pays. La séquence 1789-1871 montre comment la foule parisienne a renversé les régimes politiques successifs. Si Paris s’est embourgeoisé, ses faubourgs rassemblent toujours des foules, manipulables avec des thèmes au goût du jour.

    • « Qu’est-ce qui permet de penser qu’un gouvernement post-faillite sera plus libéral, restera démocratique, ou respectera les libertés, la propriété, voire la légalité ? »
      Je suis assez pessimiste là dessus: la France s’enfoncera de crise en crise vers le surendettement, le repli sur soi, et les solutions planistes et étatistes qui ne marchent pas. La haine des libéraux est trop ancrée dans la société.

      Après, je ne demande qu’à être surpris agréablement…

  • …. ca fait des annees que ca sentait deja la charogne a Solferino !

  • Les tweets, ce sont des fakes ou bien ?

  • « Il faut qu’elle meure parce qu’elle ne voit plus où sont les pauvres et les riches. Elle croit voir les riches dans les patrons alors que la France des patrons est celle des dirigeants de TPE, de PME, de professions libérales sans salariés et autres entrepreneurs. »

    Faut voir la distribution.

    Les patrons sont en moyenne plus riches que le salarié de base, mais ne sont pas tous riches, mais peu sont pauvres (pauvre = 60% du niveau de vie médian, soit environ 1000 euros par mois pour une personne seule.

    – Les 146 000 « patrons salariés » sont tout à fait riches et gagnent en moyenne 5230 net par mois, soit le double du salaire moyen, et plutot proche du triple du salaire médian. Après, faut voir la distribution. Mais ce qui est certain c’est qu’il y a des PME dans le lot.
    – La plupart des 2 millions indépendants (hors auto entrepreneurs actifs qui sont 300 000 mais bossent sur d’autres trucs à coté) sont en moyenne aisés (en moyenne 3000 euros), et rarement pauvres. Mais rien à voir entre les 29 000 taxi qui gagnent en moyenne 1400 euros, qui n’est pas riche, mais pas pauvre et les 58 000 avocats qui gagnent en moyenne 8000 euros, qui est riche, largement. Ou encore les pharmaciens qui sont presque aussi riches que les avocats. On a très peu de pauvres là.
    – Les pauvres sont du côté des 300 000 auto entrepreneurs actifs et pas dormant (qui gagnent 5000 euros par an), mais tous n’ont pas que cette activité (salariés par ailleurs). Et meme en postulant que tous ne font que ça, ca fait que 300 000 contre 8.6millions de pauvres (au sens Insee) en France.

    En tout état de cause, le gros des pauvres en France n’est pas chez les entrepreneurs, puisqu’il y a peu d’entrepreneurs dans l’absolu (2-3 millions).

    Le gros des pauvres est chez les salariés pauvres, les chomeurs, leurs enfants, les petits retraités,
    Le gros des riches est chez les patrons ou les patrons retraités.

    Donc on peut reprocher bcp de choses à la gauche, mais pas d’avoir oublié où sont les pauvres et où sont les riches. En tout cas pas statistiquement.

    • « Les 146 000 « patrons salariés » sont tout à fait riches et gagnent en moyenne 5230 net par mois »

      « on peut reprocher bcp de choses à la gauche, mais pas d’avoir oublié où sont les pauvres et où sont les riches »

      Donnez l’équivalent salaire d’un député ou d’un élu comme base de comparaison. Il me semble qu’ils se sont oubliés dans la liste des « salauds de riches »

      Quant à savoir lesquels sont les sansues …

      • Il n’y a grand max que quelques milliers d’élus qui gagnent plus de 5000 euros. Mais ca reste un problème.

        Perso je trouve pas les élus trop nombreux, mais je serais favorable à ce qu’ils aient un salaire classe moyenne, pas riche, pour éviter les collusions et le « revolving door ». Là on les paie juste assez pour qu’ils puissent approcher le mode de vie Jet Set, du coup ils ont tendance à s’habituer à la belle vie, et sont trop gentils avec les oligarques.

        S’ils gagnaient 3000-4000 au max, ce serait mieux.

        • S’ils gagnaient à peu près ce qu’ils méritent, en fonction de ce qu’ils font de leur mandat, ce serait mieux.

          • Non, je n’irai pas sur le terrain du tous pourri. Jamais cru à ça.

            Je pense que la part de patrons qui gagnent bien plus que ce qu’ils méritent est comparable à celle des politicards et des salariés.

            Mais comme il y a bien plus de patrons que de politicards, il y a davantage de patrons qui gagnent plus qu’ils méritent que de politicards qui gagnent plus qu’ils méritent. CQFD.

            • Sauf que quand les patrons se plantent, ils paient (à part il est vrai quelques rares privilégiés de grands groupes) alors que les politicards se plantent depuis 30 ans sans n’avoir rien investi et sans perdre un euro…

              • Et il n’y a pas que les « gros » patrons…
                Les petits, qui payent des cotisations chômage sans y avoir droit !
                Et quand survient l’accident, ben quoi, fallait pas entreprendre.

                Si ce n’est pas de l’ochlocratie, qu’est-ce don ?

    •  » mais pas d’avoir oublié où sont les pauvres et où sont les riches » si, ils ont « oublié » qu’eux meme faisaient partie des riches et du fameux 1 %. alors quand hollande dit j’aime pas les riches,cela veut dire qu’il ne s’aime pas lui meme et qu’il n’aime pas les autres socialistes. tous les pontes de la gauche aujourd’hui, viennent de famille aisée, de la bourgeoisie. les socialistes oublient que statistiquement ils font partie des riches. http://www.contrepoints.org/2012/01/25/66226-la-nouvelle-aristocratie-de-francois-hollande-le-1-cest-lui-pas-nous

  • « Ce pays est foutu. Mais si on veut le reconstruire, alors cette gauche-là doit mourir, sans attendre. »

    La gauche, comme la droite, renaissent toujours… Z’etes certains d’aimer la prochaine bouture ? On sait c’qu’on perd, on sait pas c’qu’on gagne, mon brav’ monsieur.

  • « Donc on peut reprocher bcp de choses à la gauche, mais pas d’avoir oublié où sont les pauvres et où sont les riches. En tout cas pas statistiquement. »

    Ce qu’on reproche à la gauche n’est pas d’observer la société, mais de prétendre la modeler.
    Avec des mesures qui produisent systématiquement le contraire de l’objectif, non sans avoir abondamment spolié, brutalisé, monté les uns contre les autres…

    « Il est clair que les socialistes n’ont pu se mettre en quête d’une organisation artificielle que parce qu’ils ont jugé l’organisation naturelle mauvaise ou insuffisante; et ils n’ont jugé celle-ci insuffisante et mauvaise que parce qu’ils ont cru voir dans les intérêts un antagonisme radical, car sans cela ils n’auraient pas eu recours à la Contrainte. Il n’est pas nécessaire de contraindre à l’harmonie ce qui est harmonique de soi.

    Aussi ils ont vu l’antagonisme partout:

    Entre le propriétaire et le prolétaire,

    Entre le capital et le travail,

    Entre le peuple et la bourgeoisie,

    Entre l’agriculture et la fabrique,

    Entre le campagnard et le citadin,

    Entre le regnicole et l’étranger,

    Entre le producteur et le consommateur,

    Entre la civilisation et l’organisation,

    Et, pour tout dire en un mot:

    Entre la Liberté et l’Harmonie.

    Et ceci explique comment il se fait qu’encore qu’une sorte de philanthropie sentimentaliste habite leur cœur, la haine découle de leurs lèvres. Chacun d’eux réserve tout son amour pour la société qu’il a rêvée; mais quant à celle où il nous a été donné de vivre, elle ne saurait s’écrouler trop tôt à leur gré, afin que sur ses débris s’élève la Jérusalem nouvelle. »

    F. Bastiat
    http://bastiat.org/fr/a_la_jeunesse_francaise.html

  • La gauche la droite…des phoenix usants, usés; pognons public-prive l elite_elue vole ce pognon au secteur privé. Le patron beaucoup plus riche que je ne le serais jamais cela m importune point, il a su creer sa fortune moi j aurais aimé quand meme un salaire complet selon Georges Lane mais l elu_sangsue en decida autrement et cela est une nuisance parmi d autres générées par la gauche qui virevolte ou la droite enrhumée.

  • Oui qu’elle crève cette gauche ultra-pourrie qui, dans toutes ses comosantes depuis 1945 n’a su que produire la pauvreté et la corruption (légale) d’un Etat totalitaire.

    Mais la racaille politicarde dite de droite, et les cryptocommunistes du Front national sont tout autant à éradiquer…

    Toutes ces cliques étatistes doivent être chassées; mais c’est un doux rêve et nos jeunes l’ont compris qui quittent le pays en masse.

  • « démocrassie  » h16 exactement voila un mot nouveau , démocrasse, euse , pas mal aussi
    Ds mon bled la 2em liste au municip était  » sans étiquette » mais à lire leur programe c’ était socialo coco je ne me fais pas de bile pour les tordus ils sont pas prets de mourir /

  • « Qu’il y est le BAC,… »
    Apparemment Sud-Rail n’a pas réussi à obtenir de subventions afin de dispenser des cours d’orthographe à son porte-parole.
    Je sais, je m’attache à des détails…

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