J. de Kervasdoué : le nucléaire tue 4200 fois moins que le charbon

Seconde partie de l’entretien avec Jean De Kervasdoué

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Centrale nucléaire du Tricastin (Crédits : Sancio83, Image libre de droits)

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J. de Kervasdoué : le nucléaire tue 4200 fois moins que le charbon

Publié le 18 juin 2014
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La première partie de l’entretien est à lire ici.

Entretien mené par PLG, pour Contrepoints

Centrale nucléaire du Tricastin (Crédits : Sancio83, Image libre de droits)

Dans votre livre, vous relatez les résultats surprenants d’une étude que vous avez menée sur le nucléaire. Pouvez-vous expliquer de quoi il est question ?

Il y a 23 ans, j’ai gagné un appel d’offres européen visant à analyser les conséquences d’une catastrophe nucléaire en Oural. Un gros travail de recherche a été effectué de 1991 à 1992 car les habitants de cette zone avaient été exposés pendant des décennies à des éléments radioactifs. À ma grande surprise, s’il y avait eu des morts au moment de l’accident, trente ans plus tard nous n’avons pas été capables de déceler une fréquence plus grande de maladies radio-induites ou d’enfants malformés.

Aussi, quand on mesure le nombre de morts par térawatts produits, on constate que l’électricité nucléaire, à production constante, tue 4200 fois moins que le charbon ! En outre, le nucléaire ne rejette pas de gaz à effet de serre et produit beaucoup plus d’énergie sur un même espace que toute autre forme de production, cela me conduit en toute rigueur scientifique à affirmer qu’il est pour l’instant la meilleure source d’énergie dont nous disposons.

Son seul véritable problème est politique : le danger du nucléaire civil, c’est le nucléaire militaire. Étant donné sa capacité de destruction, il ne peut être placé entre toutes les mains.

 

Cette analyse tient-elle pour les catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima ?

Oui. Pour s’en convaincre, il faut se plonger dans les rapports de l’OMS. Cette organisation, que l’on ne peut accuser d’être particulièrement pro-nucléaire, affirme elle-même qu’il n’y a eu aucun mort dans l’accident de Fukushima ; seules 30 personnes ont été légèrement exposées. Même les personnes que l’on envoie actuellement sur le site ne courent pas de risque particulier.

Si l’on dépensait ce que la commission européenne préconise, plusieurs milliers de milliards d’euros, au lieu d’avoir chaud le 1er octobre 2049, nous aurions chaud au 1er avril 2050… six mois plus tard !

 

Un autre procès fait à l’industrie nucléaire et de sous-estimer sciemment les coûts de traitement des déchets. Quelle est votre position sur ce sujet ?

Tout d’abord une partie des déchets pourra être utilisée par les surgénérateurs.

Pour les autres déchets, on peut les entourer de matière inerte et les replacer là d’où ils viennent : dans des mines.  En outre, pour ce qui est de l’exposition dans les zones irradiées, tout dépend du niveau de normes retenu. On sait qu’en moyenne chaque Français est exposé à environ deux milli-sieverts par an. D’autres êtres humains (Iran, Inde) sont exposés à plus de 50, voire 100 milli-sieverts. Selon que vous fixez la dose d’irradiation acceptable à 100 ou à deux, cela fait beaucoup varier la taille de la zone interdite. En réalité, l’effet biologique déterministe ne démarre qu’à partir d’une dose d’environ 1000 millisieverts.

 

La France fait le choix de développer les énergies renouvelables, plus coûteuses. Face à la concurrence des pays en développement qui misent majoritairement sur le charbon, comme la Chine, ce choix vous parait-il soutenable à long terme ?

Tout dépend du prix que l’on voudra payer.

En Allemagne, un certain nombre d’acteurs commencent à s’inquiéter des choix effectués. L’énergie coûte déjà 1,82 fois plus cher qu’en France. Pour l’instant, notre énergie est bon marché grâce au nucléaire, mais cela ne durera pas si nous continuons sur la tendance actuelle. Par ailleurs, les Allemands profitent des importations de charbon qu’ils font venir des États-Unis qui profitent du gaz de schiste, et exportent à bas prix leur charbon.

 

Parmi toutes les nouvelles sources d’énergie apparues ces vingt dernières années, ou celles qui sont à venir, certaines ont-elles votre préférence ? Par exemple la filière thorium…

Je ne la connais pas suffisamment pour y répondre, mais pour revenir au nucléaire, je pense d’abord que nous avons fait une erreur en arrêtant le surgénérateur car, avec une quantité de déchets limitée (ils tiennent dans une simple piscine), il y a suffisamment d’énergie pour produire plus de 7000 ans d’électricité.

En outre, je suis persuadé que les Hommes utiliseront toute l’énergie fossile accessible à un coût raisonnable, avant de passer à d’autres formes de production.

 

Vous abordez également la problématique du réchauffement climatique. Pensez-vous que le plus efficace soit de lutter contre ce réchauffement, ou plutôt de s’y adapter ?

Pour comprendre le débat actuel sur le lien entre l’activité humaine et le réchauffement, il faut expliquer la différence entre une expérience et un modèle.

Si nous avions cinquante planètes Terre, nous pourrions mener toutes les expériences souhaitées. Mais par défaut, nous ne pouvons faire qu’élaborer des modèles. Pour ce faire, les chercheurs regardent les théories existantes, puis essayent de faire en sorte que leur théorie colle le mieux possible aux données constatées.

Ce qui est regrettable, c’est que dans la synthèse des rapports du GIEC, il est fait mention d’environ 100 à 150 modèles, mais bien souvent la presse n’en reprend qu’un seul, le plus catastrophiste.

Nous vivons dans une société surprotégée, ce qui conduit d’une part à la déresponsabilisation des individus et à leur infantilisation

Quant à ce modèle catastrophiste, pour citer un professeur de Princeton : « je ne sais pas ce qui est vrai, mais ce qui est dit est certainement faux ! ».

Ainsi, les modèles qui laissent penser que l’Homme aurait un rôle très limité dans le réchauffement disposent d’autant d’arguments à faire valoir que ceux qui démontrent le contraire.

Enfin, même en prenant les hypothèses les plus alarmistes, je rends compte d’un calcul intéressant qui donne que si l’on dépensait ce que la Commission européenne préconise, plusieurs milliers de milliards d’euros, au lieu d’avoir chaud le 1er octobre 2049, nous aurions chaud au 1er avril 2050… six mois plus tard !

 

Les décideurs ont-ils perdu la raison ?

Le mal principal, c’est cette confusion quotidienne entre ce qui est juste, souhaitable et vrai. Un exemple typique est celui du bisphénol : l’Assemblée nationale s’est arrogée une compétence scientifique, qui a mené à l’élaboration d’une loi en pratique impossible à appliquer et qui va coûter deux milliards d’euros de production industrielle. Les autres pays ne nous suivent pas dans ce délire.

 

Toutes ces constatations vous ont conduit à vous éloigner progressivement non de vos idées de gauche, mais de ceux qui les défendent. Comment vous définissez-vous aujourd’hui sur l’échiquier politique ?

Je me suis toujours senti social-libéral, à la manière de Frédéric Bastiat. Je crois qu’il est des domaines où l’action publique est plus efficace que l’action privée, comme dans le domaine de la santé, mais que dans la plupart des cas il vaut mieux laisser les gens tranquilles et agir en toute liberté.

Actuellement, nous vivons dans une société surprotégée, ce qui conduit d’une part à la déresponsabilisation des individus et à leur infantilisation, et d’autre part à une augmentation sensible des coûts dans de très nombreux secteurs économiques, de manière très artificielle et inefficace. Trop de protection tue le travail, les entreprises, les colonies de vacances, le logement…

Et sur le plan économique, je suis sidéré d’entendre le gouvernement actuel répéter qu’il aime les entreprises alors qu’il fait tout pour faire fuir les entrepreneurs par la fiscalité absurde qu’on leur applique.

 

Pourquoi considérez-vous que la santé doit être exclue du champ des initiatives purement privées ?

Je ne parle que du financement, pas de la production de soins.

Il me semble que le principal aspect négatif d’un système de santé essentiellement financé par des assurances privées est son impact très inflationniste. Le prix Nobel Kenneth Arrow a bien montré que dans certaines situations de marché, il y a une asymétrie d’information. Cette asymétrie d’information conduit à une augmentation progressive du prix.

Pourquoi ? Parce que, par exemple, lorsque vous allez chez le médecin, vous achetez avant tout de la confiance. Par un mécanisme psychologique bien connu, plus vous payez cher un bien ou un service, plus vous avez confiance en lui. Cela se traduit progressivement, en absence de régulation, par l’augmentation des honoraires des professions médicales, couverte en partie par les assurances, ce qui entraîne un cercle vicieux inflationniste.

 

Sommes-nous arrivés au bout de l’absurdité ?

Nous sommes de plus en plus nombreux à être agacés par ce que nous entendons, et par les dysfonctionnements que nous constatons.

Il va falloir faire en sorte que les scientifiques sérieux s’unissent pour que, lorsqu’une loi repose sur des discussions scientifiques, nous soyons mieux entendus. Une démarche en ce sens est en cours, vous en saurez plus dans les semaines à venir…

— Jean de Kervasdoué, Ils ont perdu la raison, éditions Robert Laffont, 2014, 225 pages.

 

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  • merci pour cet article , un vrai régal pour mes neurones malmenés quotidiennement par les médias officieux

  • Juste une remarque mais entre avril 20149 et octobre 2050 je ne vois pas comment cela peut faire 3 mois…

  • Ah oui bien vu ! je corrige

  • Tout est dit.
    Mais qui veut lire et comprendre cela? Qui y a un intérêt?
    L’économie a été transformée par le marketing.
    Si l’on cesse d’investir dans les énergies nouvelles, de promouvoir des règlements précautionnistes, et de se préoccuper de tout et de rien, alors l’expérience du client ne sera pas gratifiante (il ne sera plus en train de sauver la planète), et il ne réélira pas le politicien qui lui passerait un tel message de sobriété.

  • OGM : 34 commentaires
    Nucléaire : 4 commentaires

    Manifestement, les OGM génèrent plus de passions et d’inquiétudes que le nucléaire. Ou alors les méchants lobbys tueurs de chatons des OGM sont plus plus puissants que les lobbys fouetteurs de chatons du nucléaire ?

    • Ou alors le premier est en Une et pas l’autre ^^

      Histoire de ne pas encombrer.

    • La Une ne fait pas recette sur les « économistes belges » ou « la pensée magique » !

      En revanche : commentaire de « citoyen » sur les OGM : « Je serais curieux de connaître les sponsors de ce faux naïf ! »

      Ce serait donc les lobbys tueurs de chatons des OGM seraient plus puissants.

  • Je ne suis pas un très grand connaisseur du nucléaire,

    mais est-ce que cela aurait du sens d’affirmer que les technologies de production et de retraitement des déchets radioactifs auraient pu être bien plus avancées qu’on ne le croit si on avait appliqué à la lettre les droits de propriété et l’entrepreneuriat privé (c’est-à-dire hors connivence avec les états) ?

    • Le nucléaire est la source d’energie la plus sûre, la moins polluante et la moins chère (après l’hydroelectrique). La concurrence y aurait été acharnée, et donc le progrès très important. Y compris pour le retraitement, puisqu’il s’agit d’utiliser des déchets (donc, supprimer le coût de stockage) pour produire encore plus d’électicité !

      • « le nucléaire tue 4200 fois moins que le charbon » : pour l’instant !
        et puis paradoxalement je suis partisan du nucléaire mais pas sous l’égide d’EDF qui entretient des armées de Cgétistes qui ont toujours le doigt sur le disjoncteur de la centrale sans en dire mot à personne.

        • Oui, enfin, arrêter une centrale, c’est pas comme couper le jus chez vous. C’est une procédure complexe qui réclame beaucoup de temps et l’intervention de pas mal de personnes (me semble-t’il). Je pense que des têtes risque de tomber en cas d’arrêt non planifié. Je pense que les cgtistes pourraient éventuellement le faire une fois, mais pas deux…

          • il n’y a pas de bouton d’arrêt d’urgence, la procédure reste extrêmement rapide.
            et puis rendre une centrale inopérante est à la portée de ces voyous.

      • Le nuclèaire n’est pas la souce d’ènergie la plus sure car elles serait librement disponible pour tous, sans contrainte. Elle est pour l’instant la source la plus concentrée en ènergie que l’on peut exploiter avec un certains nombres de prècautions, sans dènaturer l’environnement. Il existe un certain nombre de possibilittés pour utiliser des dèchets issus de la fission, afin de les recycler comme un combustible nuclèaire. les surgènèrateurs sont très dangeureux en prèsence de l’eau, ce qui n’est pas acceptable pour les exploiter sur la Terre. Comme il y a un risque d’une utilisation militaire du combustible fissile civil , un control continu de ce combustible s’impose, sous les controls de l’Euratom, et de l’AIEA. Les progrés dans le nuclèaire se font dans des labos pour vèrifier la thèorie, et c’est seulement quand il y a des investiments couteux qu’il est possible d’ en envisager une utilisation future èconomiquement rentable . Au delà la fission controlée, il y la fusion thermonuclaire controlée, bien plus efficace et assurèment la première ènergie de l’univers. Cette technologie est bien plus complexe que celle de la fission dans la recherche de fabriquer des neutrons ènergètiques capable de chauffer pour faire tourner des turbines. En effet les dimensions physiques de tel rèacteur, selon les propriétès physiques determinées sur Terre, selon notre maitrises sur la fabrications de matèriaux capable de supporter des bombardements neutroniques de très grandes energies cinètiques, font que pour l’instant il n’a pas èté possible de produire que quelques dizaines de Mèga joules utiles avec 1 seul gramme de combustible, pendant quelques secondes. A ce niveau de perfomance, la fusion nuclèaire D2/T3, qui ne produit pas de dèchets mais au contraire fabriquerait son propre combustible en utilisant le lithium et l’eau de mer, reste un espoir pour le XXI siècle de couvrir tous les besoins energètiques pour tous les terriens pour des siècles. Cependant sa maitrise demandera des investissements couteux, investissements qui ne seront pas utilisés pour d’autres besoins…

        • Les sommes catastrophiques dilapidées par EDF depuis des décennies devraient valoir aux personnels coupables de cette entreprise la pendaison haut et court

        • Pourquoi mettre de l’eau dans ton surgénérateur? On peut les faire tourner à sec, avec un turbine à gaz. C’est justement la voix exploré par le programme Astrid. Avec des EBR/SuperPhoenix les accidents de TMI, Fukushima et Tchernobyl n’aurait pas pu avoir lieu, c’est physiquement impossible.

          • les surgènèrateurs utilisent le sodium liquide pour transporter les calories du circuit primaire. -le sodium est explosif en prèsence d’eau.

            • Oui, ce fut l’un des principaux arguments des écologistes pour obtenir la fermeture de superphénix.

              Étrangement quand on utilise du sodium liquide comme caloporteur dans des centrales solaires, bien moins sécurisées, ça ne pose aucun problème…

              • (Voir le pathétique et coûteux sauvetage de la centrale themis dans les Pyrénées, présentée comme la solution de l’avenir par les écologistes dans les années 70 et qui s’est soldée par un fiasco monumental, puisqu’elle a péniblement produit quelques watts à un coût astronomique avant de tomber en rade .

        • Merci pour votre réponse.

          Vous dites :

           » Cependant sa maîtrise demandera des investissements coûteux, investissements qui ne seront pas utilisés pour d’autres besoins… »

          Le capital nécessaire à ces projets est plutôt détourné par les états pour toute sorte de raisons improductives alors qu’il aurait très bien pu affluer naturellement vers ces technologies.

          • Les Etats n’ont pas le control de ces projets, mais des organisations autonomes . Iter ne sait pas fait sans grincements de dents, car les retombées technologiques sont sans droit pour les participants. En gros Iter sert pour soutenir le developpement de composants capables de supporter des conditions extrèmes qui n’existent pas naturellement sur Terre. ( un plasma à 200 000 0000 °C , des injecteurs de combustibles à -270°C à des vitesse de plusieurs km/s confinés sous un champ magnètiquede plusieurs Tesla grace à des courants plusieurs millions d’Ampères transportés dans des supraconducteurs pour obtenir des neutrons de 17 Mev qui tranformeront le lithium en tritium en autres et tout cela dans un rayon de quelques metres. pour une raison de confinement ètant donné la faible gravitation terrestre au regard à celle des ètoiles. Le pilotage de l’ensemble demandant une puissance informatique digne des simulateurs de la fusion militaire. En gros avec la fusion , l’humanité pourrait se passer de toutes les autres energies polluantes. Elle est celle qui permet la vie sur Terre, mais cela reste encore pour beaucoup l’oeuvre de Dieu…

        • La fusion ne se fait pas que par Tokamak hein (et probablement jamais vu que les projets autour de cette techno sont avalées une bureaucratie planétaire occupée à consommer les fonds publics). Il y a plein d’autres techno bien plus prometteuses: focus fusion, z-machine, general fusion…

          Quant à la prétendue dangerosité du surgénérateur, c’est une fable basée sur du vent. Un surgénérateur fonctionne par conception à pression ambiante donc est bien moins dangereux qu’une centrale à eau pressurisée à 150 bar ! L’EBR-II par exemple avait fonctionné pendant 30 ans sans qu’il y ait un seul incident, PAS UN SEUL. Même notre réacteur Phénix (qui à lui seul produisait plus d’électricité que toutes les éoliennes en France !) avait un historique de sûreté impeccable. Le réacteur BN-600 (et bientôt son successeur BN-800) par exemple fonctionne depuis 30 ans et a un des taux de sûreté les plus élevés dans l’industrie du nucléaire.

          • Cadarache chargé du prototype français a eu un seul accident mortel avec le sodium liquide, qui n’a rien eu a voir avec avec la sècurité du rèacteur. En effet le sodium liquide à pression normale est très reactif avec l’eau: Une simple fuite est fatale. Quand ce sont des prosde la sècurité comme de la physique nuclèaire qui font tourner un rèacteur, le risque est très bien maitrisé surtout quand c’est du personnel du CEA ! Dans le monde réel, on informe en France les intermitants du nuclèaire que les radiations nuclèaires sont comme des coups de soleil ! Bruler le plutonium de nos bombes atomiques nous permettrait une indèpendance ènergètique pour plusieurs gènèrations de français, comme pour tous les pays disposant de centaines de tètes nuclèaires . A se demander si la bètise de tous les dirigeants serait contagieuse pour ne pas en profiter :Le fait que l’ènergie ne peut lègalement ètre un monopole étatique de nos jours, que l’AIEA comme l’Euratom n’ont pas de compètance sur la sècurité des centrales ( tout est dans les dètails), heureux qu’à ce jour on se contente du Melox….

      • Ben voyons ! L’industrie nucléaire mondiale est en échec depuis 50 ans sur les surgénérateurs, que ce soit aux USA, en Russie, au japon, en France (cf Superphénix !), etc, malgré des investissements massifs d’argent public littéralement volé aux citoyens…

        • Ben ils sont en « échec » parce que des clowns qui ont peur de leur ombre ont poussé à la fermeture de ces projets, pas parce qu’ils ne marchaient pas.

          Si ça avait été le contraire, il n’y aurait jamais eu besoin d’imposer politiquement la fin de ces réacteurs, non, les exploitants auraient lâché l’affaire et c’est tout.

          • Il n’y a pas eu d’èchec car ils fonctionnaient!!!!!. Non le nuclèaire c’est un problème de stratègie aussi bien civil que militaire. Rien ne dit que dans un futur on relance la fillière, mais pour l’instant les pays qui maitrisent cette technologies ont choisi de jouer la sècurité et se contenter de centrales issues de la technologies des premiers sous marin atomiques amèricains extrèmement pollueuses….

            • En effet.
              Avez vous entendu parler de la technologie des centrales au Thorium ? Certains articles à ce sujet sont parus ici même. Cela me semble assez prometteur…

  • Ce monsieur compte-t-il s’établir prochainement à Fukushima ou à Prypiat ? Le terrain est certainement pas cher ces temps ci.

    Le coût d’une catastrophe nucléaire, c’est pas tant les morts, que l’impossibilité, pour un temps indéterminé, de vivre sur de grandes zones de terrain.

  • Social-libéral comme… Frédéric Bastiat ? Hein ?

  • Merci, dommage que ce discours soit interdit dans les grands médiats, le marketing de la peur à encore des beaux jours devant lui.

    • il s’agit plutôt du marketing de la mort pour recruter le plus possible d’écolos-idiots-utiles pour cette affaire, pour d’autres secteurs de l’activité humaine mêmes méthodes …
      Ce sont toujours les méfaits qui sont invoqués jamais les bienfaits, mais mais pour ça, il faut pratiquer l’objectivité ou tout du moins la subjectivité la moins imparfaite possible. Il est nécessaire de disposer d’ une certaine culture et tolérance …

    • les russes, ça les arrangeaient bien, étaient alimentés par cette centrale majoritairement, un bon nombre de personnels était russe, mais quand il s’agit du gaz ils coupent le robinet … et laissent les enfants à la charge des ukrainiens à l’ouest (pas ceux de Donetsk ou autre Kramatorsk, qui n’en ont rien à faire)

    • Comme si les difformités physiques n’existaient qu’à Tchernobyl, pfff…
      Preuve une fois de plus que les anti-nukes sont d’irrémédiables crétins, prêts à gober n’importe quelle propagande.

    • Bidon, avant la chute de l’URSS les enfants difformes ou attardés mourraient à la naissance, donc facile de raconter qu’il y a en a plus après 1986… Les rapports de l’UNESCAR démontre qu’il n’y aucune augmentation des malformations après la catastrophe. Les radiations ne provoquent pas ce genre de malformation, la plupart s’explique par la consanguinité, les carences alimentaires (notamment les hydrocéphalies devenu très courante à l’Est à cause de l’appauvrissement de l’alimentation) et les pollutions chimiques.

      N’importe quel lycéen qui s’intéresse au sujet peut trouver des documents le démontrant:
      http://tpesurlaradioactivite.e-monsite.com/pages/content/iii-des-malformations-congenitales.html

      • C’est pour cette raison que ceux qui ont èpousé de si belles russes vivant dans leur jeunes enfance à quelques kilomètres du rèacteur qui a perdu son couvercle, doivent amener leur èpouse à suivre des traitements qui dèforment leur corps…. Les vitamines ont du ètre irradié à cette èpoque…

    • Ridicule. Ces malformations sont provoquées par d’autres facteurs.
      Il faut arrêter de regarder le TV.

    • Alleluia ! Vous nous rassurez tous il n’y a donc jamais eu en trente années la moindre catastrophe nucleaire. Il ne s’est rien passe aux USA, ni au Japon, et encore moins a Tchernobyl. Je me questionnais en effet : Tchernobyl : s’agit il la d’un complot monte de toutes pieces nous faisant croire a une catastrophe arrivee en Ukraine en 1986 ? Je doutais en effet des morts et des centaines de milliers de personnes deplacees… Ouf ! Vous etes rassurants. Moi qui m’inquietais a tort de savoir si la fission etait une energie dangereuse.
      Je m’inquiétais egalement du veritable cout de cette energie sur le moyen terme. Mais la encore, je me sens rassure. La gestion des dechets et des friches industrielles sera si bon marche. Ouf ! Merci de m’avoir eclaire !
      En outre, la politesse et la qualite de vos interventions me rassurent quant a la qualite democratique du debat relatif a la transition energetique. Moi qui croyais, tel tous les moutons ecologistes, que le Peuple avait ete dessaisi de ce debat par des lobbys technocratiques et corrupteurs…. Ouf ! Merci ! Je m’endormirai un peu moins idiot !
      Au fait, quelle sont vos professions et vos formations ? Une simple question…

      • Quand on n’y connait rien, on se renseigne ou on la boucle.

        • Moi j’ai èté 12 ans dans le nuclèaire. Et il fut une èpoque où le secret ètait de rigueur. Ce qui peut expliquer la carence sur la connaissance de certains. A qui on doit se renseigner????

          • Si vous exigez la transparence totale sur les activités nucléaires civiles en France je ne peux que vous approuver, mais ce qui est en cause c’est l’organisation étatique et ses accointances technologisues avec les militaires, soit tout ce que les libéraux combattent.
            Pas la technologie en elle même.
            Et il existe des sources d’information fiables (pas l’observatoire du nucléaire, c’est sûr).

      • « Au fait, quelle sont vos professions et vos formations ? Une simple question… »

        Pourquoi cette question ? Si une personne n’a pas un doctorat en physique nucléaire, elle n’est pas qualifiée pour réaliser une recherche internet sur le nucléaire ? Chercheriez-vous à attaquer la crédibilité des intervenants après avoir échouer à contrer leurs arguments ?
        Non ce n’est pas le cas. Ce serait contre-productif pour la défense de votre position car prouvant que vos propos se basent sur du vent. Or vous avez de vrais arguments à opposer aux divers intervenants et êtes en train de préparer une réponse en bonne et due forme, n’est-ce pas ?

      • Henri : « Ouf ! Merci ! Je m’endormirai un peu moins idiot ! »
        ——————–
        Hélas, non.
        C’est congénital chez toi, donc ça ne changera pas.

      • Bah oui, il y a eu des morts du fait du nucléaire… En comptant les deux bombes, ça doit faire grosso modo, au total et donc depuis qu’on connait cette forme d’énergie (donc depuis les années 30 pour faire bonne mesure) le nombre de morts directement attribuables au charbon sur une seule année.

        Mais le charbon ça fait pas peur (enfin, dans les journaux, parce que si vous allez dans une mine en Chine d’un coup vous trouverez ça moins rassurant).

      • Rhoo mais destressez donc. C’est le drame de notre société. Les gens flippent pour n’importe quoi. N’importe quoi.
        Ils vivent mieux, plus nombreux, plus longtemps et en meilleure santé que jamais dans l’histoire humaine, mais ils flippent.

        Il n’y a jamais eu aussi peu de raison d’avoir peur de l’avenir, mais ils flippent.

        Pays de flippés.

      • « Au fait, quelle sont vos professions et vos formations ? Une simple question… »

        Je vous vois venir. Si la réponse est qu’il ne travaille pas dans le nucléaire, alors c’est un charlot qui n’y connaît rien. Si il y a travaille alors c’est un salaud payé par l’industrie. L’attaque ad hominem ça marche à tous les coups !

  • Merci pour ces deux tribunes ! Un vrai bol d’air au milieu de toute cette propagande malthusienne !

  • je suppose que monsieur  » kervasoudoué  » ( surement un chouan , avec un tel nom ? ) habite à proximité d’une centrale nucléaire ?

    dit la vérité  » kervasoudoué  » !! qui te paye pour écrire ?????

    • Tant de bêtise et de vulgarité en trois lignes.

      • Ce type est insupportable. Il trolle tous les fils avec son langage de charretier et ses pseudos arguments de bac à sable.

        • et ben va jouer ailleurs ….

        • Tout le monde n’est pas au fait dans science de l’atome. Et si en France il y a beaucoup de confusion, de fausses idées, de la peur, c’est pas si grave voir mème une preuve que l’information est une forme de pouvoir. Cependant chacun doit se rappeler que DeGaulle aura freiner le pouvoir d’achat des français pour obtenir la force stratègique. Ce n’est pas enseigner, comme un ensemble de faits qui polluent les èvènement de notre Histoire….

          • Personne ne défend le nationalisme, les grandes politiques d’état discrètement adaptées aux impératifs militaires, les contingences diplomatiques et la politique de connivence, la culture du secret etc.
            Tous ces problèmes sont le fruit de la toute puissance de l’Etat et de son intervention constante dans l’économie. Particulièrement dans ces filières sensibles. Les libéraux defendent la transparence et la liberté economique. Le nucléaire ne fait pas exception.

            Naturellement il faut faire preuve d’un minimum de réalisme politique, et personne de sensé ne se réjouit de l’existence d’armes nucléaires, mais si elles doivent exister malgres il tout, n’y a en revanche aucune raison de mêler la production d’énergie civile à tout ça. C’est totalement illégitime.

            Cela fait partie des raisons qui rendent la filière thorium intéressante: a priori, on ne peut pas s’en servir pour fabriquer des bombes.

  • Heu ses arguments pour redistribuer l’argent des uns pour financer la stupidité des comportements des autres par rapport à la santé me parait plus que légère.

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Cet été, Contrepoints vous propose une série d'entretiens sur le libéralisme avec plusieurs de nos auteurs et des invités spéciaux. Nathalie Janson est économiste spécialiste de la théorie de la banque libre et de la régulation bancaire. 

 

Comment définissez-vous le libéralisme ? 

Le libéralisme est symbolisé par l’expression : « laissez-faire, laissez passer ». Il a comme fondement le libre-arbitre et la responsabilité individuelle. Il ne peut exister sans la garantie des droits de propriété nécessaire aux échanges... Poursuivre la lecture

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