À Londres, François Fillon plaide pour une politique libérale

Selon l’ancien Premier ministre français en visite à Londres, « le peuple français est en train de devenir libéral ».

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François Fillon (Crédits Andrew Newton licence Creative Commons)

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À Londres, François Fillon plaide pour une politique libérale

Publié le 26 juin 2014
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Par Philippe Robert

Cette photographie, prise à Londres le 18 juin 20141, est appelée à devenir historique si tant est que l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy ait bien la volonté de transformer l’essai.

Vu de la France profonde, il s’agit en effet d’une nouvelle qui est trop énorme pour ne pas être vraie suscitant alors l’espoir que les promesses d’une aube nouvelle soient tenues.

François Fillon : « Elle [Nda : Margaret Thatcher] est le symbole d’une détermination politique inflexible pour enrayer une situation de déclin. […] En Allemagne, j’aurais fait référence au plan Schröder. Finalement, le seul pays qui n’a pas connu de rupture décisive depuis des décennies, c’est la France. »

À Londres, invité au Centre for Policy Studies (CPS) fondé par Margaret Thatcher en 1970, François Fillon a fait le constat que « le peuple français est en train de devenir libéral ». L’ancien Premier ministre se propose donc d’aborder la présidentielle de 2017 armé d’un programme libéral de rupture qu’aucun politique, jusqu’à ce jour, n’a jamais osé préconiser.

« Nous entrons dans une phase où la valeur dominante sera la liberté plutôt que la surprotection » proclame-t-il avec la dernière énergie pour justifier son coming out libéral. Mais plutôt qu’une sincère prise de conscience, cette profession de foi ne relèverait-elle pas plutôt d’une posture politicienne destinée à contrer un éventuel retour de Nicolas Sarkozy ?

En tout état de cause, une question d’ordre vital se pose dès lors que François Fillon, dans le passé, n’est jamais apparu comme un homme de rupture : peut-on vraiment lui faire confiance ?

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  • Bien sur! Entre l’ ump et le ps, socialistes, et le front national, national socialiste, les français sont sans le moindre doute libéraux…

    Et quand on lit la bande d’abrutis sur Twitter qui défendent les cheminots…

  • Non, on ne peut/doit pas faire confiance à ce politicien professionnel. J’ai lu sa déclaration, c’est bien léché mais, comme toujours, pas un mot sur le financement des partis/syndicats/ associations/ presse, pas un mot sur les rémunérations et avantages astronomiques et parfaitement injustifiés des élus, pas un mot sur toutes les sinécures de la république, etc… Sans moi.

    • Exact tant qu’on ne touche pas au nerf de la guerre c’est à dire aux subventions à la « culture » aux journalistes aux syndicats et qu’on ne libéralise pas l’école, les mentalités en France ne changeront pas.

    • Bon, n’allez pas mettre vos caleçons en zig-zag, comme on dit ici!
      J’ai assisté a cette cérémonie, j’ai été plutôt étonné du « pas dans le bon sens » de Fillon.
      Certes, la route est longue, mais enfin… un pas est un pas!
      Quant a cet « appel du 18 Juin », ne comptons plus sur la BBC pour le transmettre aux Français qui écoutent les Français, leur anti-libéralisme bien pensant est avéré.
      Autre temps, autres moeurs!

  • Fillon, Hollande, Valls, tous ont le chic pour aller faire à l’étranger leurs déclarations ambiguës. Ils ont sans doute peur de se faire mal recevoir chez ceux qui les connaissent déjà… Pas un pour dire en France « Je me suis trompé, j’ai appris de mes erreurs, et voilà ce que maintenant je propose de faire ».

    • Justement, dans L’Express, il dit  » Moimême, j’ai mené plusieurs réformes de la formation professionnelle totalement consensuelles, ce dont je me suis toujours félicité. J’avais tort : ces réformes étaient consensuelles parce qu’elles étaient encore trop conservatrices. A ce niveau de crise, le consensus habille l’immobilisme ».

      • Ah ! Donc il a l’intention de remettre à plat la gabegie de la formation professionnelle. Pourquoi alors ne pas dire ce qu’il y fera ? Il y a quand même dans les 30 milliards à économiser sur ce sujet, ça mérite de détailler un peu.

        • 30 milliards sur la FP en pure perte, 50 dans le logement pour des millions de personnes mal logées, 20 dans la culture pour le résultat qu’on connaît. Finalement, les coupes franches et nettes seront faciles à trouver le moment venu. Il ne manque plus que la volonté politique.

  • Fillon, ce mec qui était à Matignon pendant 5 ans et n’a fait que bailler mollement ? Oh, wait… Il était empêché de travailler par Sarko bien sûr. C’est pour ça qu’il a démissionné. Oh wait… Il n’a pas démissionné mais quand Sarko voulait changer de 1er minus, il a cédé la pl… oh, wait… Il n’a pas cédé la place mais il l’a alors convaincu de mener la nécessaire politique libérale en baissant les impôts et en réduisant le defic… Oh wait… Non il n’a rien fait de tout ça.

  • « Nous entrons dans une phase où la valeur dominante sera la liberté plutôt que la surprotection »

    Mouahahah, la bonne blague, je ne sais pas dans quel pays il a vu ça, mais certainement pas en France.

    D’ailleurs tous les pays développés sont en train d’abandonner la liberté, seule l’Angleterre résiste encore.

  • On peut faire confiance à Fillon, s’il nous prouve qu’on a raison de lui faire confiance. Il a eu l’occasion de nous le prouver et ne l’a pas fait quand il était PM. Donc pour l’instant, on n’a pas de raison de le croire. A lui de nous prouver qu’il a changé son fusil d’épaule. Après on pourra discuter…

  • Je suis moins dur que vous, il fait l’éloge de Thatcher, c’est déjà ça.

    • Il ne fait l’éloge de Thatcher qu’aux Anglais, et il dit bien qu’en Allemagne il aurait choisi Schröder et en France personne. « Dommage que ce ne soit pas les siennes » aurait dit Clémenceau.

      • Oui, enfin il sait aussi que les moindres faits et gestes sont enregistrés, twittés. Il sait très bien que cet éloge lui sera reproché au moment d’un débat. On lui ressortira « le peuple français est en train de devenir libéral » et on le lui reprochera meme au sein de l’ump.
        De toutes façons, vu la prochaine explosion de l’ump, il a une bonne carte à jouer avec le libéralisme. On verra comment il défendra cette carte lors des interviews ou des débats politiques.

    • en effet, c’est deja énorme !

  • L’ancien Premier ministre se propose donc d’aborder la présidentielle de 2017 armé d’un programme libéral de rupture qu’aucun politique, jusqu’à ce jour, n’a jamais osé préconiser.

    Eh bien voyons venir. On jugera sur les propositions.
    Fillon est le seul à avoir dit que la France était en faillite en 2007. Il a vite été muselé.

    • Même si ce fut des réformettes, en tant que ministre et premier ensuite, il est le seul à bouger un peu dans la séquence immobile de 2002/2012. Je lui accorde un peu plus de crédibilité qu’un Sarko qui refait l’éloge du général après avoir dit que le gaullisme était poussiéreux une dizaine d’année avant…

      • Assez d’accord avec vous.
        Malgré toutes mes réserves exprimées par les commentaires (et que je partage assez largement), on n’a de toute façon que des choix par défaut : pas 5 ans de Flamby (ou de Valls-je-fais-les-gros-yeux-mais-rien-d’autre), pas le retour de Sarko et encore moins les Fronts.
        Dans ces conditions, en l’état actuel des choses, je ne vois que Fillon. Il parle de liberté (ok ce ne sont que des mots, mais il est le seul à les employer), il a fait quelques (trop timides) réformes et il a quand même une certaine expérience.

      • Fillon est comme tous les libéraux qui font de la politique en France (Madelin, Véron, etc…) : ils sont libéraux quand ça les arrange. Aucune confiance à leur accorder donc.

        • Les libéraux qui font de la politique ne sont jamais élu… Quand ils se présentent, ce qui n’est même plus le cas depuis 2002. Pour commencer…

    • Parait qu’il était éméché lorsqu’il a lâché ça.

  • Le Centre for Policy Studies était une machine de guerre dirigée par Sir Keith Joseph, lui même un bulldozer intellectuel qui a complètement renouvelé la boîte à outils intellectuelle des conservateurs. Le CPS a remis le libéralisme au centre des discussions et mettait dans le même panier les politiciens conservateurs et travaillistes dont les notions économiques étaient toutes mollement collectivistes, comme les socialistes et les UMP aujourd’hui en France.
    Quarante ans plus tard, cette discussion n’a toujours pas eu lieu en France et ou est le think tank et le Keith Joseph qui fera de la conversation politique et économique en France autre chose que l’actuel étouffoir socialo-flasque.

  • Il faut être un peu réaliste. Parmi ceux qui ont une toute petite chance d’être élu en 2017, je préfère celui qui dit qu’il veut faire des réformes libérales, même si on est certain que ce ne seront que des demi-mesures, à nos yeux, mais des réformes ultra-courageuses aux siens.
    Pour moi, tout ce qui va dans le bon sens est bon à prendre, même si nous savons tous que c’est très insuffisant.
    D’ailleurs, avec le lavage de cerveaux qu’ont connus les français depuis 35 ans, il faut peut-être y aller par étapes au risque de tout casser si on va trop vite. En Angleterre, le peuple a une histoire de la liberté avec des gens comme Locke ou Stuart Mill, alors que Frédéric Bastiat est inconnu de 99% des français et bien plus connu aux USA.
    La seule question est celle-ci: la France est-elle encore assez riche pour attendre jusque là? Rien n’est moins sur.

    • « D’ailleurs, avec le lavage de cerveaux qu’ont connus les français depuis 35 ans, il faut peut-être y aller par étapes au risque de tout casser si on va trop vite. »

      Pas certain. C’est ce qu’on fait depuis 30 ans, déjà… Et pour quels résultats ?
      Quand on coupe la queue d’un chien, on la coupe en une fois et non par petits bouts.

    • +1 également.
      Si nous souhaitons un libéral chimiquement pur, nous risquons d’attendre longtemps.
      Alors pour une fois que quelqu’un du sérail ose franchir le Rubicon intellectuel, même avec des mots, c’est déjà beaucoup à mes yeux.
      F.Fillon a toujours eu un fond de pensée libérale quand on se remémore ses divers entretiens. Donc, à suivre de près.

      • Il y a une toute une gradation entre un libéral chimiquement pur et le libéralisme à dose homéopathique (pour être gentil) de François Fillon.

        • Je n’y crois pas. Sarko aussi devait remettre les gens au travail. Aujourd’hui il apparait comme le pire libéral que la France ait jamais connu. Alors bon les déclarations d’intention à plus de 2 ans d’une échéance politique. J’espère que je ne serai plus en France en 2017 pour assister à cette mascarade grotesque.

    • Vous êtes réaliste: et c’est aux libéraux de pousser ceux qui osent employer le mot liberté vers les solutions qu’ils souhaitent. Ces politiciens de métier savent fort bien sentir le vent qui tourne et le vent libéral, c’est nous!

  • Mouais.
    J’attend de voir

  • Bon, j’ai lu son entretien dans l’Express, et au moins ce qu’il préconise est effectivement libéral, sauf la hausse de la TVA.
    Pour le reste, j’attends de voir un programme en « dur ». Parce que s’il se fait élire dessus, pour une fois il aura une certaine légitimité à mener les réformes.
    De toute façon s’il fait la moitié de ce qu’il annonce, je serai déjà content: on est en France après tout 🙂

    • Il faudrait peut-être lui proposer celui du plib Belge, qui était très bien.

    • La TVA est un impôt à taux unique, c’est l’impôt le moins non-libéral des impôts.

      • La France ne souffre pas d’un manque d’impots, donc non. Diminuer la progressivité de l’impot sur le revenu ou des impots sur l’épargne ok, mais dans le contexte français une hausse d’un impôt quel qu’il soit sans une refonte global, non ce n’est pas libéral.

  •  » Because politicians are followers rather than leaders, it is ultimately up to the people what course we will take. » Ron Paul

    • C’est une bonne citation qui illustre mon commentaire plus haut. Merci du rappel.

    • C’est ça le paradoxe, il faut quelqu’un qui résiste aux désidératas collectivistes du peuple (donc une forme de despotisme éclairé) mais qui garde constamment les yeux sur le droit naturel, donc qui a besoin pour cela soit d’une masse critique dans l’opinion pour résister, soit d’être soutenu par l’étranger…

      Pas facile d’appliquer le libéralisme à des gens qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.

  • « le peuple français est en train de devenir libéral ».

    Cette blague!

  • Blocus total du pays a cause du reformateur qui donc ne réforme pas dans le bon sens..sa demission s imposera.

    • On bloque l’accès aux centres commerciaux pour les syndicalistes avec l’Armée… au bout d’un mois de grève de la faim, on commence à discuter…

  • Pour l’avoir dans des réunions en petits voire très petit comité, je peux affirmer que c’est quelqu’un qui souhaite véritablement faire bouger les choses et proposer un projet de rupture.

    Néanmoins je crains que si son programme soit plus bien plus liberal que ce qui a été fait jusqu’ici, il n’aille pas suffisamment loin bref qu’il soit libéral sauf sur tel, tel, tel, tel et tel secteur…

    A nous donc de lui dire « chiche » et d’être force de proposition. Peut-être suis-je naÏf, mais vu l’état dans lequel est notre économie cela me vaut la peine de saisir chaque opportunité. Une politique libérale ne pourra jamais voir le jour si les libéraux ne restent qu’entre eux.

    Je ne peux que vous inviter à envoyer des propositions à Fillon et son club politique force républicaine en argumentant. Pour le mail de Fillon, il est dispo sur le site de l’Assemblée Nationale et pour son club c’est contact@force-republicaine.fr.
    Pour ma part j’avais envoyé une proposition pour les inviter à s’inspirer du modèle de retraite chilien et j’ai reçu des réponses de ces deux mails (une réponse sans grand intérêt pour le mail de Fillon, et une grosse réponse qui a dû leur prendre du temps à concevoir pour le mail du club.
    Plus on sera nombreux à leur envoyer des mails bien construits, documentés et argumentés, plus nos idées auront une forte probabilité d’être entendues.

    Et pendant que vous y êtes transmettez vos mails argumentés à d’autres politiciens…

    • Je vais faire le difficile, mais je voudrais autre chose que des mails de réponse, je voudrais des propositions publiques, argumentées et défendues, quitte à ce qu’elles soient moins libérales que je ne le souhaiterais, mais qui montrent que c’est une position officiellement assumée et non une discrète pêche aux voix qu’on reniera une fois élus.

      • Les propositions publiques ne pourront venir que s’il y a une demande de la part de nombreux électeurs. Effectuons donc cette demande.

        • N’y a-t-il pas une loi de Say en politique ?

          Le libéralisme en France est politiquement un marché de niche, ce qu’il manque c’est un/une libéral(e) suffisamment charismatique avec une verve thatchérienne pour pouvoir fédérer ne serait-ce déjà que les différents libéraux français…

      • Il me semble que Fillon est assez constant, il a même, de mémoire déclaré que « la France était en faillite » alors unilatérale était PM de Sarkho, évidement démenti aussitôt par l’establishement Sarkozien.
        Je trouve aussi que les récriminations des « libéraux » ici s’apparente beaucoup à la franchouillardise si critiqué par les même !

        • Il fallait lire : « il a même, de mémoire déclaré que « la France était en faillite » alors qu’il était PM de Sarko » bien évidemment.

          • … et ensuite, pendant 5 ans, il a montré qu’il préférait son poste à ses convictions personnelles. Il en a gardé, pour moi, un a priori favorable sur les convictions. A lui maintenant de clamer haut et fort que cette fois, rien ni personne ne le détournera d’elles. Sinon, fatalement, il y aura toujours une bonne raison pour les remettre dans sa poche comme il l’a fait la première fois.
            Bien sûr, libérales, elles sont politiquement incorrectes, mais s’il n’a pas le courage de les soutenir dans un débat médiatique, comment pourrait-il avoir celui de les faire appliquer ensuite ?

      • tout à fait. je me souviens d’une lettre reçue d’un sénateur de mon département en réponse à un de mes courriers. ça se résumait très facilement :
        1° vous avez raison et je suis d’accord avec vous,
        2° je vous demande de ne parler à personne de ma lettre et de ne la monter à personne.

        c’était juste pêche aux voix

    • @Gab : Intéressante initiative mais je vous rappelle par exemple qu’à l’AN l’institut Turgo organise régulièrement des conférences et c’est apparemment toujours les mêmes élus UMP qui viennent… Les autres ont peur de s’afficher libéral. On en parlait au dessus : Tant qu’on aura pas réaliser la purge quasi mac Carthiste dans les médias, le mot libéral restera tabou. Le problème est purement médiatique, bon nombre d’élus PS eux mêmes savent ce qu’il faut faire!

    • « c’est quelqu’un qui souhaite véritablement faire bouger les choses »

      Pourquoi ferait-il en 2017 ce qu’il n’a pas fait pendant les 5 ans où il a été PM ?

    • Excellente initiative: de l’action que diable, de l’action.

      • Oui, nous libéraux, somme minoritaires. Pour nous faire entendre, j’ai pris cette initiatives. D’autres en prenne d’autres en se lançant en politique, en organisant des conférences…
        Ce n’est pas parce qu’une initiative existe qu’elle s’avérera utile mais je suis sûr d’une chose : si une initiative n’existe pas, elle n’aura aucun impact.

  • « Demande »..emanante du peuple donc.Ca me fait penser a ce livre fait par 2 avocats ou une explication m etait apparue claire et nette a propos du pouvoir executif et celui du peuple pour un projet de loi, le premier projette l autre propose..indiscutablement un projet se realise; une proposition? Booaaf vous savez..

  • Apprenons à écouter ceux qui, à gauche, incarnent le libéralisme : à droite, ils n’y arriveront jamais. Le Maire incarne mollement un libéralisme gentil, mais il n’ose pas encore l’assumer. Regardons Gérard Collomb, le maire de Lyon. Osons dire à la droite que nous, libéraux, préfèrerions voter le socialiste Collomb que Sarkozy. Tant que la droite gardera l’électorat libéral, ou que ceux-ci s’abstiendront, la droite ne se remettra pas en question. Collomb dit que l’Etat ne doit plus s’occuper de l’éducation de tous, ne doit pas s’occuper du logement, que le RSA est une incitation à l’oisiveté. Trouver un membre de l’UMP qui tient un tel discours relève de l’impossible.
    En 2017, si Gerard Collomb venait à être candidat, il va falloir Thatcher en face pour que je vote à droite !

    • Commentaire typique : Sarkozy est un ETATISTE, c’est à dire tout sauf libéral et Collomb se présente t-il à la prochaine présidentielle ? Non. C’est oiseux.

      • Ais-je dit que Sarkozy est un libéral ? Non. Je dis simplement qu’il vaut mieux un libéral de gauche qu’un étatiste de droite.

        • Des libéraux qui ne présentent pas à la présidentielle il y en a plein et ce sont de vrai libéraux pas des collectivistes.
          Je ne vois donc pas le point de parler de S qui est ETATISTE ou Collomb qui ne se présente pas.
          Il s’agit ici de Fillon. Mais est-il libéral ? Le lien ci-dessous (Le Parisien Libéral) me laisse dubitatif…
          Enfin faute de grive, on mange du Fillon.

          • Moi je pense qu’élire Fillon qui, de toutes façons, va nous déçevoir et décrédibiliser le libéralisme, qui échouera (parce que ca n’en sera pas du libéralisme, mais que ce sera présenté comme tel) nous fera bien plus de mal qu’il ne nous fera de bien. Alors que si les libéraux tournaient définitivement le dos à la droite étatiste au profit de petites formations libérales ou d’une gauche libérale (par exemple sur des élections locales à Lyon), on aurait une chance de voir enfin un vrai libéralisme s’installer.
            Un demi-libéralisme ne pourra pas fonctionner, car il décrédibilisera le libéralisme pour 10 ou 15 ans. Pourquoi la droite commence à assumer ce libéralisme ? Parce que l’Etatisme n’a jamais été poussé si loin. Soyez assurés que si un président se disant libéral mais ayant été nourri au keynésianisme au biberon arrivait au pouvoir, le libéralisme subirait un terrible coup d’arrêt.
            Enfin, si en angleterre, le libéralisme est si fort, ce n’est pas du seul fait de Stuart Mill et de sa « tradition libérale », c’est surtout qu’ils ont eu Thatcher, et que c’est un modèle à suivre. Notre seule expérience libérale à nous c’est Chirac premier ministre… C’est pour ça que je suis contre ce qui a été dit au dessus : nous n’avons pas à cautionner un « demi libéral » comme le fût chirac. Comme prétend l’être Fillon.

            • Vottre remarque est judicieuse, mais comme le collectivisme rampant que nous connaissons est d’ores et déjà « décrédibilisé » et que l’élection d’un Fillon ne serait que la conséquence de cet état, libéralisme et collectivisme seraient sur le même pied. Et puis ce ne sont là que des suputations bien hasardeuses compte tenu de la décomposition du politique dans notre pays.

  • Son discours aupres du think tank de Gaspard Koenig, Generation Libre, était interessant, mais on se souvient de

    – l exit tax
    – la baisse du premier euro du seuil de taxation des plus values sur cessions de valeurs mobilières
    – l’abrogation de la loi TEPA

    et tant d’autres

    Enfin, mieux vaut tard que jamais …

    http://leparisienliberal.blogspot.fr/2014/06/18-juin-un-surprenant-francois-fillon_18.html

    • L’édit tax était plutôt une création du Zebulon à talonnettes quand il a vu l’élection menaçait de lui échapper. Ça a confirmé ce qu’il était, à savoir un politicien français traditionnel, étatiste et dirigiste, plutôt que ce qu’il prétendait être, moderne et libéral.

  • Je dénie à ce mec le droit de parler au nom du peuple français. Les politiques ne prendront la mesure de ce qu’attend le peuple que lorsque la révolution frappera à leur porte.

    • Il ne faut pas oublier que si la France est dans la merde c’est globalement aussi à cause des choix directs et/ou indirects d’une bonne partie du peuple depuis 60 ans, peu importe le déni.

      Tout ce qui sort du peuple n’est pas forcément bon pour les libertés individuelles, c’est encore plus vrai lors de révolutions, portes ouvertes à tous les « sachant mieux », vendeurs de guimauves, et autres démagogues sans taxinomie.

      Vu l’état actuel de connaissances économiques du péquin moyen vous pouvez être sûr que ce qu’enfantera votre révolution ne sera pas à la hauteur de vos espérances.
      Rappelez-vous de Mai 68, cette mini-révolution où le peuple français a mieux appris à prendre dans les poches des autres.

      Il y a notre culture assez singulière en Europe, ce bonapartisme ambiant, ce gout très prononcé à l’état, au centralisme, à l’homme « fort », ce qui exsude pratiquement toujours du corporatisme et du communisme larvé.

      De ce fait la démocratie en France repose bien trop sur des corps intermédiaires avec son lot de technocrates, ainsi les français ne sont pas bien « stimulés », par manque d’un sentiment de responsabilité directe, et ne sont donc pas voués aux vertus individuelles.

  • « En tout état de cause, une question d’ordre vital se pose dès lors que François Fillon, dans le passé, n’est jamais apparu comme un homme de rupture : peut-on vraiment lui faire confiance ? »

    Pour ma part, ma réponse est NON. Un hypocrite… qui clame haut et fort au CPS à Londres : « le peuple français est en train de devenir libéral ». Je rêve ! Cela s’appelle caresser dans le sens du poil.

    Comme disait Milton Friedman : « L’une des plus grandes erreurs possibles est de juger une politique ou des programmes sur leurs intentions et non sur leurs résultats. »

    Or, on l’a vu à l’oeuvre pendant 5 ans comme premier ministre. Il place tout simplement ses pions pour 2017.

    Cette période en pleine déliquescence politicienne (tous partis confondus) peut être une aubaine pour les libéraux : le moment de mettre sur pied une force politique libérale. Ne laissons pas passer cette chance !

  • Autrement, j’ai un beau frère qui fait d’excellentes pizzas, si ça intéresse du monde…

  • Je suis désolé d’avance de ce que je vais dire, mais un programme libéral ou quelque programme que ce soit est CREDIBLE que seulement et seulement si, celui qui le porte à déjà prouvé qu’il avait des COUILLES !

    La question n’est donc pas dee savoir si FILLON est libérale, si son programme ou ses idées sont intéressantes mais :
    A-t-il des couilles ?

    Je vous laisse à cette pensée philosophique !

  • Je suis convaincu que François Fillon s’il est élu à la présidence en 2017 saura s’entourer d’une équipe pour « taper fort ».
    Les réformes ESSENTIELLES que beaucoup de libéraux attendaient en 2007 de la part de Sarkozy et qu’ils déplorent n’avoir jamais vu venir, Fillon les imposera très rapidement

    • PERDU ! Caramba encore raté…

      Pourquoi ?

      Bon, ben sa biographie ! Ce n’était pas, ce n’est pas ET ce ne sera jamais un LION !

      Fils d’historienne et de notaire ! Aïe…Pas vraiment une ambiance de combatants çà…

      Profession : Assistant parlementaire de profession…Ouïe, pas de quoi vouloir la rupture !

      Au premier gros temps, il abattra les voiles, larguera l’encre flottante et se mettra en fuite…il affrontera pas le mauvais temps pour navancer… CQFD

      Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Fillon

      Cà ne sera pas encore pour ce coup là ! Désolé M. richard-ump

    • Fillon déjà, sa tronche de type qui ordonne quand il a le pouvoir, c’est insupportable. On en a assez bouffé de cet olibrius maniaco- depressif.

    • Question : étiez-vous né en 2007-2012 ? Si oui, comment pouvez-vous croire une seule seconde qu’une phrase où les mots « Fillon » et « taper fort » soit crédible une seule seconde ?

  • Du blabla…

    Sur quelle Droite il compte d’abord ? Celle qui veut taxer plus le pétrole, celle qui vous verbalise à 95 au lieu de 90 sur les routes, celle qui vous emmène au poste pour un joint fumé dans un parc, celle qui augmente le prix des clopes, celle qui sans bisous ni chatons va nous marteler comment on doit se comporter et encore manquer l’essentiel de la vie de mes compatriotes, arrêtez de nous em.erder !!! TOUS !!! Pas seulement les entrepreneurs comme veut le faire croire ce site, mais tous les autres aussi…

    Basta !!!

    Mais pas un mot…

    Si c’est pour changer d’un état maman socialiste à un état papa conservateur, et nous des éternels enfants à diriger comme des poules – d’un François l’autre… Reste à Londres Fillon… Abstendu je resterai en 2017…

    Là je fume un cigare – si il proposait AUSSI de lever l’embargo sur Cuba d’ailleurs ce grand libéral… Taxé à combien je suis là ? pour mon bien « of course »…

  • Londres. Base arrière en Europe des us…la city…beurk.quand ils auront l’euro comme monnaie, et qu’ils rouleront a droite, on verra.

    • Oui, quand ils seront socialistes et « comme tout le monde », ils auront le droit d’avoir l’oreille par laquelle votre cerveau a fini de dégouliner, de toute évidence….

  • On s’en fout qu’il soit « libéral », « un peu libéral », « pas tout à fait libéral » ou « presque pas libéral ».
    C’est déjà bien qu’un politicien quel qu’il soit dise publiquement qu’il veut une inspiration libérale à son programme… On en France, tudieu, le pays où dire ça c’est pour les journalistes, les enseignants et plein d’autres gens à peu près équivalent à dire « j’aime torturer des enfants ».
    Même s’ils mentent tous (c’est le système qui le veut, tant qu’il ne change pas on aura toujours ce problème) je préfère le gars qui se dit libéral, même un peu, à celui qui dit « l’ennemi c’est le libéralisme ».
    Je préfère le gars qui donne une inspiration libérale à son programme à celui qui lui donne une inspiration socialiste.
    Je préfère le gars qui me déçoit en étant moins libéral qu’espéré à un Hollande qui ne me déçoit pas en étant encore plus socialiste que craint.

    Bref, même si une hirondelle ne fait pas le printemps, quand j’ai lu ça dans le Telegraph, j’ai fait des petits bonds et je me suis dit que peut-être je voterai en 2017.

    • Et moi je préfère le mec qui agit quand il est au pouvoir que le même qui dit ce qu’il veut alors il n’a rien fait quand il était au pouvoir…

    • Entièrement d’accord avec Franz.
      Quand on peut choisir le moins pire, on choisit le moins pire.

    • @ franz

      Oui je vous donne raison.
      Il faut savoir voter utile même si à l’arrivée on a une politique à 60% libérale et pas à 100%
      C’est certain que ceux qui attendent que Fillon supprime les congés payés obligatoires pour favoriser les embauches, supprime les radars routiers controlant les excès de vitesse ou laisse chaque propriétaire de bistrot libre d’accepter le tabac dans son etablissement; ceux là continueront de se plaindre qu’il n’aille pas dans ce sens.
      Car ce ne sont pas de véritables libéraux mais de petits anarchistes méprisables et sans intèrêt.

      • Bonjour richard-ump
        Je ne pense qu’en venant içi pour critiquer les libéraux soit productif.
        Votre post montre le fond de votre pensée et le mépris que vous portez pour les libéraux.
        Vous n’avez pas compris le libéralisme.
        Non « supprime les congés payés obligatoires pour favoriser les embauches » ce n’est pas libéral c’est une politique constructiviste.
        Un libéral ne veux pas favoriser les embauches, il veut simplement que l’état reste à sa place et s’occupe de ses fonctions régaliennes (la justice entre autre).
        Donc votre sortie ‘petits anarchistes méprisables’ est hors sujet.

        • A chaque fois qu’un article de Contrepoints s’y prête, richard-ump ramène sa fraise pour raccoler… il s’en fout pas mal des libéraux !

          • Bonjour Nadège Rivendel
            Enfin on ne peut pas lui retirer qu’il annonce la couleur de son positionnement politique. 🙂
            Cordialement

            • Oui et non… c’est une manière intelligente de jouer la carte de l’honnêteté… il sait très bien que de toutes façons, qui que ce soit est vite démasqué selon ce qu’il dit (écrit)…

  • Peu importe ce débat. On connaît la médiatisation de la politique. Le fond du problème c’est que Fillon est chiant en débat et donc il ne sera jamais élu.

    Décorticage sur la chaîne parlementaire :

    http://youtu.be/sr_aS0qn-RE?t=21m13s

    Cdlt

  • Fillon vendra du libéralisme aux anglais, un soupcon de communisme nostalgique et réactionnaire aux russes, de la social démocratie aux suédois et du paternalisme néo colonial aux africains.

    Rien a tirer de ce genre d’exercice de représentation ou il s’agit de se faire connaitre a l’étranger et voir sous un bon jour, en vue d’un possible Destin.

    Mais aussi dans ce cas je serais communau-capitaliste chez les chinois chez libéral chez les anglais : ca mange pas de pain.

  • Fillon promet la lune.Ce sont de vieilles recettes des partis politiques en place.Fillon s’en contente,Fillon est tout vieux dans sa tete.Fillon n’a pas compris les changements.Fillon n’a pas été récemment invité a la réunion des Bilderberg,c’était François Baroin…

  • Ce serait ça notre « Thatcher » français ?

    Mais comme on dit :

    – « Faute de grives on mange des merles. »
    – « Peu importe qu’un chat soit noir ou blanc pourvu qu’il attrape la souris. »

    Je connais son passif et s’il se vautre le libéralisme en prendra un sacré coup aux yeux de madame Michu.

  • Beaucoup de commentaires très sceptiques et c’est compréhensible lorsque l’on regarde le parcours de Fillon. Mais un homme politique de premier plan prétend se tourner vers le libéralisme, même avec des bémols à la clé, qu’est-ce qui empêche les libéraux de le pousser à mettre en pratique ses promesses.
    Et surtout quelle autre alternative donnant un semblant d’espoir? Aucune: ni PS ni UMP ni UDI ni FN. Quant au vote blanc, ce n’est pas une alternative.
    Donc, poussons ce cheval devant l’obstacle, il est peut être moins mauvais que d’aucuns le craignent et si ce n’est pas aux électeurs de façonner les politiques à qui est-ce? On a ceux qu’on mérite…

    • Attention, ce cheval personnifiera alors le libéralisme. Et s’il se plante pour n’en être qu’une pâle caricature, il nous entraînera tous dans sa chute.

      • Et alors suelle différence s’il n’y apas de cheval? Attendre le messie libéral que personne ne connait et qui ne percera jamais?
        Je ne vois pas d’autre voie possible que la « conversion » au vrai libéralisme d’un politique déjà rompu à la foire d’empoigne de notre cirque politique: pas d’angélisme ni de naïveté, pour renverser les roles il faut de la ruse.

  • Bonjour,
    Je lis les articles, les commentaires, depuis longtemps, sans jamais intervenir.
    J’ai bien peur, que les idées libérales, soient envoyées aux calendes grecques.
    Pourquoi: le capitalisme d’état, donc de connivence, s’installe un peu partout dans le monde et surtout dans les pays émergeant. Seul quelques pays résistent dont le royaume uni.

    Quand à la France, n’en parlons pas, le 1er qui aura le courage de parler avec une étiquette libérale, le « tribunal politico/médiatico/populo » se chargera de le dézinguer.

    Ou est la sortie ?

    Peut être qu’une fois le cul par terre, verrons nous un faisceau de lumière : 🙂

  • « Je veux que les couples gays mariés puissent défendre leurs plants de marijuana avec leurs fusils. »

    Un candidat libertarien, voir le point dans un article de delhommais…

    Jouissif…

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