Ces trois handicaps qui vous freinent

Quand nous voulons réaliser nos rêves, nos objectifs et libérer tout notre potentiel, nous nous heurtons presque toujours à 3 obstacles : le doute, les délais et l’isolement.

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Ces trois handicaps qui vous freinent

Publié le 30 juin 2014
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Par Alain Goetzmann.

Leadership management femmes féminisme business (Crédits Atos, licence Creative commons)

Quand nous voulons réaliser nos rêves, nos objectifs et libérer tout notre potentiel, nous nous heurtons presque toujours à 3 obstacles :

  • Le doute

Nous nous demandons très souvent si nous sommes capables de faire quelque chose, si nous en valons la peine, si nous méritons le succès que nous recherchons. Le doute est vraiment l’un de nos plus farouches ennemis car, insidieusement, il nous conseille toujours de renoncer. Aussi, faire face au doute et le surmonter est un impératif quand nous sommes dans l’action car il se nourrit de nos échecs passés, des critiques qui ont pu nous être adressées, des réprimandes que nous avons subies et qui, pour certaines, remontent à notre petite enfance. Le doute est un poison paralysant, un état dans lequel toute volonté est annihilée et qui nous empêche littéralement d’agir. Irraisonné, le doute est un très mauvais conseiller. Evitez donc de vous laisser aller au doute ; il est souvent vague et subjectif. Si vous doutez, avant de songer à renoncer, analysez méthodiquement les motifs de vos doutes et apportez-leur une réponse précise. Si vos arguments sont pertinents, vous l’endormirez.

  • Les délais

C’est l’un de nos plus grands défis. L’envie de reporter une action n’est pas seulement liée au doute ; c’est aussi une façon de surmonter la peur de se lancer. Nous voudrions bien mais nous n’osons pas. En remettant à demain, nous pensons que d’autres arguments, beaucoup plus forts que ceux d’aujourd’hui – très insuffisants à nos yeux – nous encourageront à sauter le pas. Et demain arrive, et après-demain… et nous sommes toujours dans l’intention. Un jour arrive enfin où nous nous réveillons avec la frustration de n’avoir pas accompli ce pour quoi nous étions fait et il est trop tard.

  • L’isolement

Quand nous nous lançons dans la réalisation concrète de nos rêves nous imaginons qu’ils constituent une rupture par rapport à notre entourage. Nous nous sentons alors différent des autres, presque incompris. Ce sentiment d’isolement nous décourage alors de demander de l’aide, quitte à ne pas réussir, faute d’avoir sollicité les compétences nécessaires. Et il se prolonge jusqu’à nous isoler complètement, jusqu’à nous faire renoncer à notre projet par peur de la solitude.

Il faut donc surmonter ses doutes, sa tendance à s’octroyer des délais et son penchant pour l’isolement en se concentrant sur sa volonté de réussir et la vision qu’on se fait de son avenir, en agissant pour l’atteindre.

Ce n’est pas simple car la simplicité, c’est toujours et encore ne rien faire, notre tendance naturelle, alors que l’action exige volonté et détermination, exigence et pugnacité.

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  • N’y-a-t’il pas aussi la gestion du risque ? Un tien vaut mieux que 2 tu l’auras ?

    • C’est marrant (façon de parler…), mais les deux commentaires, dont le votre, sont le fait de femmes.
      Je vais donc appuyer ou ça fait mal.
      Evidemment, entreprendre est risqué. Et la prise de risque est foncièrement une qualité non féminine.
      Une des raisons de la déliquescence de nos entrepreneurs, et loin d’être la seule bien sûr, est la féminisation de notre société.
      Oser, prendre des risques, se lancer, tenter, etc. sont des qualités très majoritairement virils.
      Avec le principe de précaution, inscrit dans notre Constitution, on a adoubé » la féminisation de notre société. On en voit le résultat aujourd’hui.
      Ceci étant, la complémentarité (Surtout pas d’égalité) des femmes est indispensable aussi, pour la prudence et la réflexion avant l’action.
      La richesse d’un couple, d’une société plus mixte est dans la complémentarité. Pas l’égalité idéologique.
      Maintenant, quand la prudence l’emporte toujours sur le défi, on est toujours dans la régression.
      La prochaine fois, l’auteur pourra évoquer l’autorité…autre souci de nos sociétés.

      • La femme peut oser, tenter, essayer, et l’homme être capable de réfléchir avant l’action ou être prudent, c’est juste qu’on nous a appris à exprimer qu’un seul de nos côté. La manière n’est peut être pas la même d’où la complémentarité.

        • Je ne suis pas d’accord avec vous.
          On ne nous a pas seulement appris à exprimer un seul de nos côté. (Je vous cite)
          Ca relève de l’animalité qui ne sera jamais effacé, quoiqu’on dise, quoiqu’on fasse, de l’être humain.
          Nous avons, mâle et femelle des différences fondamentales, physiques, hormonales, déterminantes sur notre caractère et nos actions. C’est comme ça.

          Bien sûr, qu’il y a des exceptions. Des hommes plus « féminins » et des femmes plus « masculines ». (J’ai mis des guillemets…)
          Bien sûr qu’il y a l’éducation. Mais les racines sont là, différentes, attribuables majoritairement à l’un ou l’autre sexe, et le bourrage de crane actuel n’y changera rien. Si ce n’est, peut-être, créer des tensions inutiles…
          Education, genre, etc. pipautage en règle et négation de la vie, et du moi profond de chaque être qui se construit dès la naissance par son sexe…c’est comme ça.
          Cdlt

          • Je suis d’accord avec vous. J’ai des comportements de fifille, mais de part mon éducation: un milieu très masculin d’un côté, j’ai fait un mélange des 2. Je fais a manger sans aucun pb, et je n’invoquerais pas le partage des tâches pour que cher et tendre le fasse, mais si cher et tendre veux que je l’aide pour tondre la pelouse, couper du bois, faire un dressing pour la quantité non négligeable de mes robes, je le ferais.
            Chez moi, c’était: tu vois la porte ma fille, ben à tes 18ans elle sera grande ouverte et tu la passeras avec un coup de pieds au cul!

      • Votre commentaire est interessant, merci
        Je ne sais pas si c’est mon côté féminin qui ressort, me concernant je crois plutôt que cela vient de mon éducation. Mes parents m’ont toujours dit de me satisfaire de ce que j’avais, expression favorite à la maison : On sait ce qu’on quitte, on ne sait pas ce qu’on gagne.

  • Moi j’avais un rêve, j’en ai fait un objectif parce que sinon le délais allait être long, j’étais très contente de le réaliser même si ce n’est pas tout a fait mon rêve!
    Donc un objectif peut être un rêve –, mais dont les freins sont aussi –, du coup on est — paralysé pour le réaliser et cela peut aboutir à un autre objectif, à un autre, jusqu’à réaliser son rêve++!

  • Très bon article. Une bibliographie sur ces thèmes aurait était parfaite: Comment vaincre ses doutes? Comment gérer les risques? Ect.
    Est ce que quelqu’un aurait des ouvrages à proposer? Merci beaucoup et encore bravo

    • Je vous conseil l’excellent MOOC sur l’effectuation de l’EML dont nous avons la chance d’avoir l’auteur comme redacteur chez Contrepoint. Liser donc l’article « le pilote dans l’avion ». Cette formation m’a enfin fait comprendre la différence entre aimer le risque et aimer reduire l’incertitude, les entrepreneurs n’aime pas le risque: il controle l’incertitude qui environne leur projets.

      • le contrôle est une utopie. Bien sûr qu’il faut analyser, prévoir, prévenir, avoir un plan, limiter au max l’incertitude etc.
        Je vous cite : il controle l’incertitude qui environne leur projet ! Pfiou…

        Mais je citerai Napoléon quand on lui présentait un général vaillant et brillant pour être promu Maréchal d’Empire.
        Il demandait :  » A-t-il de la chance ? »
        Alors le contrôle…
        Et les certitudes en stratégie « tuent » (détruit les entreprises) plus lors d’une guerre que tout autre élément. Que cette guerre soit économique ou autre.
        Rester humble fasse à l’incertitude, admettre qu’on ne contrôle pas tout, est plutôt réducteur de rsiques à mon avis et permet d’accepter l’échec et recommencer ensuite…

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