Par Guillaume Nicoulaud.
Je vais vous raconter une histoire ridicule.
C’est l’histoire d’un ministre de l’économie notoirement connu pour être opposé à toute réduction de la dépense publique et être un farouche partisan des grandes politiques d’investissement public – un keynésien pour faire simple – qui décide un beau jour de créer un « conseil indépendant pour la croissance et le plein-emploi » qui devra, selon les éléments de langage du ministre, « alimenter le débat sur les politiques économiques menées ».
Le conseil indépendant est composé de cinq économistes : on y trouve Jean-Paul Fitoussi qui est keynésien, Joseph Stiglitz qui est keynésien, Peter Bofinger qui est keynésien, Enrico Giovannini qui est keynésien et Philippe Martin (celui de Science-Po) qui est aussi keynésien. Très vite, le conseil publie un « avis très critique envers les politiques d’austérité en Europe » et plaide « pour une relance des investissements. »
Je vous avais prévenu, cette histoire est ridicule.
Évidemment, si, en pleine récession, vous mettez cinq keynésiens autour d’une table et si vous leur demandez ce qu’il faut faire, ils vont tous vous dire qu’il faut augmenter le déficit et procéder à de grands investissement publics. Personne de raisonnablement sensé n’a besoin d’appeler ça un « conseil », il est inutile d’organiser la moindre réunion et il ne sert à rien d’écrire un rapport : la réponse, on la connait déjà.
Cette histoire est grotesque. Quel ministre serait assez stupide pour se livrer à une pareille mascarade ? Intellectuellement, ça ne servirait à rien. Politiquement, c’est cousu de fil blanc. Médiatiquement, ça a toutes les chances d’être un pétard mouillé.
Non vraiment, cette histoire est ridicule.
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Sur le web.
Dommage que le ridicule ne tue pas…
Les pompes funèbres comme moteurs de la reprise, ça ferait un joli tableau 🙂
Je suis pour l’euthanasie des ministres lorsque le peuple souffre trop.
Euthanasie, c’est un peu dur (et en plus il y a nazi dedans), plutôt Louisseizification?
le keynesianisme est responsable de la situation actuelle de l’europe. ce sont à cause de eux si la plupart des pays européens sont très endettés. depuis 40 ans, la france suit les politques keynésiennes et on voit le résultat catastrophique. alors franchement, demandez conseil aux gens qui sont responsables de notre situation catastrophique pour qu’ils nous sortent de cette situation, c’est juste ridicule.
On est un peu injuste avec Keynes, normalement la relance se fait grâce aux fonds accumulés par l’état par l’excédent budgétaire pré crise.
Nos socialistes ont un peu coupé la doctrine là où ça les arrangent, bonjour la relance et au revoir l’excédent budgétaire.
keynes n’aurait sans doute pas du tout été d’accord avec les keynésiens, il était contre le socialisme (voir infra). mais le probleme de keynes est qu’il n’ a pas arreté de changer d’avis et de se contredire. http://www.contrepoints.org/2013/07/13/130634-john-maynard-keynes-change-davis-mais
http://www.contrepoints.org/2012/05/24/84368-rvisez-votre-keynes
le second lien décrit assez bien Keynes
Les théories de Keynes ne sont avérées et vérifiées que pour une dette de l’Etat inférieure à 25 % du PIB, ce qui aujourd’hui correspond à “à peu près nulle part”…
c’est normal , pour Keynes les déficits ne devaient être que passagers, l’état devant faire des économies et se désendetter le reste du temps. Sur ce principe on a donc une dette très faible , voire même des réserves entre deux crises.
et combien sont payés les membres de ce conseil ???
la suisse a un chômage à 2,9%. si montebourg veut faire baisser drastiquement le chômage, il n’a qu’à s’inspirer de la suisse, cet infâme pays ultralibéral.
..cet infâme pays libéral que notre cher ministre Montebourg a même traité de pays mafieux qu’il fallait mettre sous embargo. Je l’ai entendu personnellement, c’était il y a quelques années quand lui et son complice Peillon avaient commis un rapport sur l’infâme pays ultra-hyper-libéral.
Le plus grotesque de cette affaire est la prétention des keynésiens à se présenter comme des économistes. Depuis que Bastiat nous l’a révélé, nous savons en effet qu’il y a d’un côté les socialistes, de l’autre les économistes. Pour l’honnête citoyen correctement éduqué, il est impossible de les confondre.
« alimenter le débat sur les politiques économiques menées ». pour qu’il y ait un débat, il faut qu’il y ait des acteurs avec des avis différents, des gens qui ne sont pas d’accord entre eux. au sinon, il n’y a pas de débat. mais bon, ce sont des gauchistes et comme disait Léo Ferré: « La gauche, c’est une salle d’attente pour le fascisme. » les gauchistes sont incapables d’accepter que des gens puissent avoir des points de vue qui sont contraire à leurs points de vue. remarquez dans la plupart des vrais débats (et là je ne parle pas des débats politiques qui sont des monologues sans parler du fait que ces débats opposent en général deux socialistes), les socialistes se font démonter, leurs seuls arguments sont leurs sophismes habituels et les arguments ad hominem. alors c’est normal qu’ils ne veulent pas qu’ils puissent avoir de vrais débats parce que tout d’abord, ils perdraient etensuite, parce qu’ils ont des tendances fascistes, ils refusent la contradiction. moi cela me fait tjs rire ces soi disants débats télévisés où on se rend compte que tous les débatteurs sont socialistes, sont antilibéraux voire marxistes.
Les Keynésiens ont réussi à faire croire qu’une baisse des dépenses de l’état déclenchait toujours une récession. Les USA après la seconde guerre mondiale ont fait passer les dépenses de l’Etat de 48 % du PIB à 18 %, en moins d’un an et l’économie est repartie très tranquillement. En 1992, la Suède a ‘sauté » à cause d’une spéculation immobilière débridée et le gouvernement Suédois a décidé de nationaliser les banques, les actionnaires perdant tout, les obligataires presque tout, et certains dirigeants bancaires allant en prison (toujours très populaire), en garantissant totalement les dépôts. Trois ans après les dites banques étaient réintroduites en bourse et l’Etat Suédois faisait quatre fois sa mise. Parallèlement les Suédois décidèrent de passer d’un Etat producteur en un Etat prescripteur et ils n’ont cessé de croitre depuis… la dette baissant de près de 100 % du PI a moins de 40 % aujourd’hui. En 1994, le gouvernement Canadien a décidé de faire baisser les dépenses de l’Etat d’un tiers en deux ans , en coupant » a la hache » les dépenses et il n y a même pas eu de récession,. Si la rentabilité marginale d’une dépense Etatique est négative, alors la supprimer fait repartir la croissance à la hausse. Le problème, comme le disait Milton Friedman n’est jamais la dette, mais le poids incongru de l’Etat
Et n’oublions pas, entre autres, la Nouvelle-Zélande qui arrête les subventions agricoles dans les années 1990 obligeant les agriculteurs à améliorer leur productivité, à exporter et au final à voir leurs revenus augmenter…
« pour une relance des investissements » et on paye comment cette relance en s’endettant encore plus ???? Keynes aimait à dire : « à long terme, nous serons tous morts » cela montre bien à quel point le keynésianisme est une vision à court terme et un désastre à long terme. en s’endettant, ce sont les générations futurs qui devront payer. ce n’est ni plus ni moins que voler l’argent des générations futurs. quand à l’austérité des pays du sud de l’europe, elle a surtout consisté à augmenter les impôts et les taxes sur le secteur privée. on ne sait pas assez attaquer au secteur public que l’on aurait du réformer. une vrai austérité est une diminution de la taille de l’état. marrant, les pays baltes ont réussi l’austérité car ils n’ont pas augmenté leurs impôts
Le problème du long-terme de Keynes, c’est que lui est mort, mais nous non…
Keynésien, comme toute invention socialiste, deviendra injure comme stalinien, national socialiste, communiste, trotskyste, soviétique.
Avec les gauchistes, tous les mots finissent par puer.
Relancer, même si on l’admettait, ce serait avec quel argent exactement ? 2000 milliards de dettes, c’est pas la preuve que la relance par la dépense publique ne fonctionne pas ?
Et encore, ce ne sont que les dettes au sens de Maastricht. Les engagements hors bilan représentent 3000 milliards d’euros, pour mémoire.
3000 G€ en plus des 2000 ? Ou 3000G€ en tout ?
3 000 G€ en plus (retraites des fonctionnaires par exemple qui ne sont pas provisionnées…).
la bêtise humaine donne une idée de l’infini ….
ce ne sont pas des keynésiens mais des ultra-keynésiens que sans doute Keynes lui-même aurait renié s’il était encore vivant ….
keynes relance avec l’argent accumulé par l’excédent budgétaire de l’état en période normale, mais les socialistes ont négligé ce point.
keynes était contre le socialisme. http://acrithene.net/2012/12/07/john-maynard-keynes-contre-le-socialisme/
Ca fait 40 ans que la France est sous économie keynésienne. On constate le résultat. Ah, mais on me dit que si le résultat n’est pas bon, c’est parce que la politique keynésienne n’était pas suffisamment intense. On va donc continuer dans la même direction (c’est d’ailleurs ce que le gouvernement claironne à qui veut l’entendre) mais plus vite. Ouf, ils ont trouvé la bonne solution !
En voyant le mur, un socialiste accélère. Forcément, plus on va vite dans le mur, plus il y a des chances que le mur prenne peur et se déplace.
Comme le disait Pascale, le trait commun aux socialistes c’est d’hélas croire que si le socialisme échoue c’est qu’on n’est pas allé assez loin dans le socialisme. Il y a une sorte de résistance à l’épreuve des fait et au pragmatisme qui ne peut pas s’expliquer autrement que par l’aveuglement provoqué par une foi quasi-religieuse, une forme de théologie qui interdit la remise en cause de quelques postulats de départ.
Autre manifestation évidente de cet aveuglement, ces croyances restent forcément figées dans le temps comme les 10 commandements dans la pierre : Tandis que les socialistes voient les rapports en entreprises immuables depuis Germinal et les Temps Modernes de Chaplin, la pensée libérale mue au cours du temps sans jamais rester figée. Montebourg est un animal préhistorique à la pensée fossilisée.
Cdlt
Et ils vous vendront le concept sous le label F.D.Roosevelt , en prétendant qu’ il a été l’ artisan de la relance économique par l’ endettement public ! . Création dans les années 30 de 10000 agences féderales en même temps que le nombre de fonctionnaires utile au fonctionnement desdites . Heureusement pour leur théorie , invérifiée malgré de nombreux travaux universitaires , survînt la Seconde Guerre Mondiale !
Heureusement effectivement que le ridicule ne tue pas, ni l’auteur de cet article, ni les commentateurs béats qui n’ont toujours pas compris ou ne veulent pas admettre que 30 annés d’ultra libéralisme nous ont mis dans une panade noire. Beati spiritu pauperes.
ultralibéralisme ???, vous voyez où votre ultralibéralisme ??? la france n’a rien de libéral. la france est l’un des pays les plus socialistes d’europe, il suffit de regarder les chiffres (dépenses publiques 57%, la fonction publique représente pres de 7 millions de fonctionnaires 70 au rang des libertés économiques selon Heritage Foundation après le Cap-Vert, le Kazakhstan ou encore la Jamaïque, l’un des plus haut taux d’imposition ( la France a un taux d’imposition total moyen de 64,7% principalement constitué (51,7%) de charges sociales, le 2 plus fort taux d’imposition en europe),….. certains partis de gauche dans le reste de l’europe (spd, parti travailliste,…) sont plus libéral que l’ump. la france est championne du monde en dépenses sociales. la france possède 60 code et est ultraréglementé (plus de 500000 lois et décrets).
http://www.observatoiredessubventions.com/2010/combien-de-fonctionnaires-en-france/
L’ultralibéralisme est un épouvantail planté par les étatistes pour effrayer les moutontribuables.
Ouais, enfin, le problème est de savoir qui va payer, parcequ’un jour (rapproché) ce sont les moutontribuables qui vont passer à la caisse. Nous en avons un avant goût, seulement un avant goût.
et avant que vous me dites n’importe quoi concernant la crise des subprimes. la crise de 2008 est clairement une crise de la regelementation financiere: Community Reinvestment Act, Freddie Mac et Fannie Mae qui garantissait les pret aux pauvres, Clinton qui voulait se faire reelire, puis Greenspan qui maintient les taux tres bas sur recommendation entre autre de Krugman, tout cela cree une bulle immobiliere qui debouche sur la crise des subprime. Ensuite, les Etats refusent de laisser les banques faire faillite, ce qui engendre une crise de la dette des Etats (deja bien trop grosses avant 2008).
vu que vous ne savez pas ce qu’est le libéralisme . je vous conseille de lire ces deux articles tres intéressants qui expliquent ce que c’est le libéralisme : http://www.contrepoints.org/2013/12/22/150897-quest-ce-que-le-liberalisme-2
http://www.contrepoints.org/2013/04/07/120782-oui-le-liberalisme-est-social
car franchement, pour dire que l’ultralibéralisme (terme ne voulant rien dire) nous a mis dans la merde……il faut le faire
si vous pensez que la france est libéral, lisez ceci: http://h16free.com/2014/04/01/30201-il-y-a-33-ans-deja
Ultralibéralisme avec 57 % du PIB utilisé par l’Etat? A partir de quand commence le Socialisme, 110, 150, 200 , 250 %?
Ouais tandis que la Chine avec 24 % et le Venezuela avec 41 % sont super libéraux… a contrario le Danemark avec 57 % c’est des communistes…
Franchement, ces libéraux dogmatiques qui résonnent de façon statique comme si un l’État était un ménage….
Dans le cas de la France une grande partie de la dette publique est sous droit privé.
http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-97243-les-idees-fausses-sur-la-dette-publique-12-1007382.php
vous avez raison ce n’est pas un facteur comme la dépense publique qui détermine si un pays est libéral ou socialiste mais un ensemble de facteurs (voir mon commentaire au dessus). comme le pourcentage de fonctionnaires, la liberté économique, le taux d’imposition,…….tout cela fait que la france est un pays très socialiste. le marché du travail en france est considéré comme l’un des plus inflexible de tout l’ocde.
les pays scandinaves restent un cas particulier. ces pays sont loin d’être des pays libéraux. même s’il est vrai que sur certains points, ils sont assez libéraux. http://minarchiste.wordpress.com/2012/02/20/analyse-du-modele-scandinave/
“libéraux dogmatiques” le libéralisme est une philosophie pas une idéologie. les libéraux ne sont pas dogmatiques
savez vous qu’en france plus de la moitié de la population active dépend de l’argent public ??? http://business.financialpost.com/2013/11/21/more-than-half-working-age-french-live-off-the-state-tax-lawyer-calculates/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+FP_TopStories+%28Financial+Post+-+Top+Stories%29
lisez «Pourquoi je vais quitter la France» de Jean-Philippe Delsol .
Giscard (qui n’avait rien d’un libéral) disait en 1974 que franchir les 40 % de prélèvements obligatoires, c’était basculer dans le socialisme
et la france a franchi depuis longtemps les 40 % de prélèvements obligtoires
Pense à vérifier, ce soir, que l’ultralibéralisme n’est pas caché sous ton lit.
“Heureusement effectivement que le ridicule ne tue pas”
Vous pouvez dire que vous avez de la chance ! Si j’ajoute au ridicule de votre commentaire, votre ignorance du libéralisme doublée de votre crédulité à l’égard de ceux que vous écoutez (croyez) “béatement”, vous seriez trois fois mort. Beatus homo qui invenit sapientiam.
Sans aller aussi loin dans l’indignation de Jacques et au-delà du simple troll, je suis très curieux de découvrir où se trouve l’ultralibéralisme en France actuellement, avec de vrais arguments. Vincent92, si vous avez des informations, merci de les partager.
Il va avoir du mal à mon avis. Bien que la mauvaise foi n’ait pas de limites.
Sinon, avez-vous déjà vu un communiste partager, à part ses idées ruineuses pour tous, autre chose que l’argent des autres ?
Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt
@Vincent92 : ok troll, admettons alors que nous soyons vautrés dans un ultra-libéralisme indécent… Dans ce cas, pouvez-vous nous éclairer sur ce qu’est pour vous :
– un pays menant une politique socialiste ?
– un pays menant une politique socialiste qui réussisse ?
C’est cela, part de l’état à 57% du PIB, ce n’est pas assez ❗
Passons à 100%, et même à 200% du PIB tant qu’à faire …
“Beati spiritu pauperes” ?
Ne serait-ce pas plutôt : Beati pauperes spiritu.
Alors le “bienheureux les pauvres en esprit” pourrait devenir “bienheureux les esprits qui s’appauvrissent” ?
Ce serait quand même instructif que Vincent nous explique ce qu’est l’ultra libéralisme sous lequel la France serait depuis 30 ans. Nous serions sans doute très surpris de sa définition.
Puis qu’il nous donne des exemples (pas difficiles à trouver, puisque cet ultra libéralisme semble envahissant est forcément très visible) qui nous démontrent de manière indubitable et éclatante les méfaits de cet ultra libéralisme. Je suis très curieuse d’entendre les explications de Vincent.
Part de l’état < 90 % au PIB ?
Interrogez ou mieux, écoutez Olivier DELAMARCHE et vous comprendrez… Nous nous approchons lentement, mais sûrement du bord de la falaise.
“..il est inutile d’organiser la moindre réunion et il ne sert à rien d’écrire un rapport : la réponse, on la connait déjà…”. D’autant plus que ces spécialistes de l’économie ne doivent donner leurs “conseils” gratuitement. C’est ce qui s’appelle “jeter l’argent par les fenêtres”. Mais monsieur Montebourg se donne ainsi l’impression d’être important…
C’est d’autant plus dommage d’avoir saisi une commission aussi homogène, que le sujet est important.
La notion même de plein emploi n’est pas assez questionnée.
Si malgré tout quelquechose d’intéressant sort de cette commission, ça viendra de Stiglitz. Il peut être notamment utile de revisiter la notion de plein emploi à la lumière de ses travaux sur la polarisation de l’emploi (ceci dit il n’est pas seul à l’étudier et loin d’être le meilleur analyste sur ce sujet).
Mettre Sen dans le lot aurait été un peu plus intelligent, aussi.
La notion même de plein emploi n’est pas assez questionnée.
C’est d’autant plus dommage d’avoir saisi une commission aussi homogène, que le sujet est important.
Si malgré tout quelquechose d’intéressant sort de cette commission, ça viendra de Stiglitz. Il peut être notamment utile de revisiter la notion de plein emploi à la lumière de ses travaux sur la polarisation de l’emploi (ceci dit il n’est pas seul à l’étudier et loin d’être le meilleur analyste sur ce sujet).
moi ce qui me fait marré c’est leur objectif: « alimenter le débat sur les politiques économiques menées ». pour qu’il y ait un débat, il faut qu’il y ait des acteurs avec des avis différents, des gens qui ne sont pas d’accord entre eux. les gauchistes ont une drole facon de voir ce qu’est un débat. un débat à la mode stalinienne. en gros, pour eux un débat c’est un truc qui sert juste à confirmer leur idéologie et où tous les débatteurs sont de bons gauchistes
Oh c’est juste Montebourg et Sapin qui font une compét , et là c’était le tour de Montebourg de sortir une c***erie. Il n’y a plus qu’à attendre la riposte de Sapin . A mon avis on ne va pas être déçus , ils font de plus en plus fort.
Pendant cette diversion la dette de la France augmente, soit plus de 30000€ par tête…..
Oui mais, dans une “ripouxplique”, les conseils, ça rapporte aux petits copains…
Comment pouvez-vous écrire que Montebourg est “opposé à toute réduction de la dépense publique” alors que dans sa feuille de route du 10 juillet dernier il affirmait soutenir l’effort de 50 MM€ de réduction des dépenses publiques sur 3 ans, et qu’il prônait une règle des 3/3 visant précisément à affecter 1/3 de ces 50 MM€ , à la réduction de la dette.
Ce fut l’origine d’un de ses désaccords avec le gvt et un des causes de son départ.
Où est le ridicule ?
la réduction des 50 milliards est une réduction de la croissance des dépenses publiques pas une réduction des dépenses publiques. montebourg est plutot de l’aile gauche du ps mais c’est avant tout un politicien opportuniste. il a été obligé d’accepter la ligne du gouvernement et de se conformer dans les actes alrs qu’il critiquait en paroles cette ligne du gouvernement pas assez à gauche pour lui. il n’a jamais voulu quitter le gouvernement il a démissionné pour éviter d’être licencié.