Par Edouard H.
Imaginez que vous deviez manger un scarabée. Vous et moi, nous n’en mangerions probablement pas par dégoût.
Supposez qu’un grand nombre de Français doivent aussi ressentir ce même dégoût. Supposez que ce soit le cas pour 10 millions de Français. Mais imaginez maintenant qu’il y ait un moyen de supprimer ce dégoût. Tout ce qu’il suffit de faire, c’est laisser 200 personnes mourir. Si 200 personnes meurent, nous n’aurons plus à être gênés par ce dégoût.
Que feriez-vous ? Échangeriez-vous ces 200 vies contre la fin de ce léger dégoût ressenti par 10 millions de français ?
C’est ce que nous faisons chaque année en France. Chaque année en France, nous laissons mourir environ 200 personnes plutôt que d’avoir à vivre avec du dégoût. D’après les derniers chiffres de l’Agence de la Biomédecine pour 2012, 8 942 personnes sont en attente d’une greffe de rein contre 5 942 en 2006. La France connaît une pénurie de reins, et cette pénurie a un coût humain : en 2011, 200 personnes sont mortes dans l’attente d’une greffe rénale.
La France n’est pas la seule dans ce cas, la pénurie est presque partout présente dans le monde. De nombreuses mesures ont déjà été tentées sans succès. Les dons altruistes, malgré les campagnes de sensibilisation, ne suffisent pas. En France et dans d’autres pays, sans opposition formelle par déclaration dans le fichier du Registre National des Refus aux prélèvements ou par questionnement des proches, le don d’organe en cas de mort prématurée est supposé comme accepté de fait, et là encore ça ne suffit pas.
Ce problème a une solution qui serait d’autoriser un marché d’organes. Permettre aux gens de vendre un de leur rein est une solution qui est expérimentée par l’Iran depuis 1988. En Iran où le marché est autorisé et régulé par l’État, il y a une liste d’attente, mais personne n’attend pour recevoir un rein. A l’inverse, les gens attendent pour pouvoir vendre leur rein.
Cette idée de marché d’organes, popularisée par le prix Nobel d’économie Gary Becker en 2007 dans un papier « Introducing incentives in the market for live and cadaveric organ donations », suscite beaucoup de dégoût malgré les preuves de son succès. Et l’interdiction a un coût bien réel : 200 personnes sont mortes en 2011 pour alléger l’esprit des français.
Pour toutes les autres inquiétudes, il y a une solution simple. Si on est inquiet de l’exploitation économique qui forcerait les pauvres à vendre leur rein, le marché pourrait être restreint aux seules personnes au revenu supérieur à un certain montant.
Si on a peur que certaines personnes fassent un choix peu informé dans la hâte et le regrettent plus tard, une période d’attente minimum d’un an associée à des cours obligatoires pourraient être institués. Un test pourrait être créé pour s’assurer que les personnes sont bien renseignées.
Comme c’est le cas aujourd’hui pour les dons, on pourrait s’assurer que la personne n’a pas subi de coercition dans son choix.
Si on craint que seules les personnes riches puissent s’offrir un rein, on pourrait garder le système actuel de distribution des reins. L’État pourrait payer pour les reins. L’opération serait financièrement tenable car on économiserait des sommes énormes par rapport à la dialyse.
Enfin, si c’est l’utilisation de l’argent qui gêne ou le symbole de la chose, la rémunération pourrait être sous la forme d’un crédit d’impôt ou d’une bourse pour les études. On pourrait même obliger que le bénéficiaire de la bourse soit une personne autre, de telle sorte que l’altruisme ne disparaît pas : vous ne vendez pas votre rein pour votre bénéfice financier, vous échangez un don de vie contre un don d’éducation pour quelqu’un d’autre.
La liste pourrait continuer longtemps, on pourrait imaginer d’autres correctifs pour d’autres inquiétudes. Ne reste alors plus que la légère gêne au fond de votre estomac. 200 personnes sont mortes en 2011 faute de greffe de rein et la situation ne cesse de se dégrader d’année en année, n’est-il pas temps d’aller au delà de ce dégoût pour trouver des solutions courageuses à cette tragédie ?
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Article librement inspiré de « What If You Could Save 250 Lives By Feeling a Little Disgusted? » de Peter Jaworski.
C’est trés difficile d’être malade,ce n’est pas la responsabilité de tout un chacun.Devons-nous culpabiliser en plus pour ça???Que des hommes décident de vendre ses organes ce n’est pas choquant ,ce qui le sera ce sont les conditions de cette vente dans un pays sans contre pouvoirs .Il sera sur une liste de donneurs avec son groupe HLA ,qui peut nous assurer qu’a la demande d’un coeur on juge le demandeur plus important que le con de donneur?
Je ne vois rien de choquant à ce que quelqu’un meure parce qu’il n’a pu recevoir de greffe…
Je ne vois rien de choquant à ce que 200 personnes meurent parce qu’ils n’ont pu recevoir de greffe.
Je suis beaucoup plus choqué parce que quelqu’un peut se mutiler pour gagner de l’argent.
Quant à prendre l’Iran pour modèle, je suis très réservé…
On peut aussi remettre la peine de mort en service et vendre les organes des condamnés (cf. la Chine).
On tue déjà des embryons pour bricoler des cellules souches (alors que cela ne marche pas contrairement aux cellules souches adultes).
Si l’Iran faisait quelque chose de bien dans un domaine, faudrait-il l’ignorer sous prétexte que « c’est l’Iran ».
Tout comme l’Allemagne s’apprête à instaurer le SMIC, ce qui est pourtant stupide… mais… « c’est l’Allemagne », alors c’est bien ?
Se mutiler pour l’argent, cela vous choque. Mais se mutiler par « altruisme », cela ne vous choque pas ? Est-ce l’argent qui vous rend mal à l’aise, ou la mutilation ? Quelqu’un qui « donne de son temps », cela vous choque ? Et quelqu’un qui « vend de son temps » (travailler), cela vous choque-t-il ?
Bonjour Xavier C.
+1
L’argent, le sale argent.
Mon dieu, en fait ce sont tous des curés, l’argent c’est le péché.
Meme si un père de famille au Bangladesh vend son rein à un occidental pour améliorer le sort de sa famille, il améliore le sort de sa famille et le fait volontairement. L’idee de lui couper une telle opportunité pour le proteger contre sa volonté est supporte simplement par un sentiment irrationnel. Le gars a besoin d’un seul rein pour vivre. C’est quoi le problème ??? Sur des questions de ce genre, les moralistes du dimanche me tapent sur les nerfs.
Votre commentaire se place dans un monde qui n’existe pas, il sera noté que vous traitez de moraliste ceux qui, comme moi, ne voient pas dans le fait de vendre ses organes, un acte particulièrement judicieux et qui ne représente absolument rien en terme de liberté individuelle.
Me reniez vous ce droit à être opposé à ça ?
Par ailleurs, soyez moins accusateur, le moraliste que je ne suis pas, pourrait mal le prendre, cher ami. Réfléchir sur un problème, pour vous, signifie être moraliste ? Vous me faites penser à ce cher M. Othman et ses saillies sur l’islam tiens…
Vous avez raison pour mon ton. Il était mal avisé. Cependant, la question était d’interdire ou non la vente d’organe. Il ne va pas de soi que votre commentaire visait simplement à déconseiller de faire ce choix, mais il semble plus probable que votre but était de justifier son interdiction pour des raisons morales. Il se peut très bien que personne ne fasse réellement ce choix. Je ne m’avance même pas là -dessus. Ce qui m’intéresse dans cet exemple, c’est qu’il illustre un dilemme moral souvent invoqué à l’encontre de la liberté économique. Le raisonnement consiste en gros à dire : des personnes en situation de vulnérabilité peuvent être amené à poser des actes menaçant leur intégrité morale, donc nous devons passer une loi qui l’interdit pour l’en protéger même si la personne a explicitement consentie. Ce raisonnement vaut pour la prostitution comme pour la vente d’organe ou les faibles salaires. C’est à ce raisonnement général que je m’oppose et le cas de la vente d’organe n’en est qu’une application. Si le meilleur choix de la personne pour améliorer son sort est de poser cet acte, nous ne l’aidons pas en l’interdisant. Bien sûr, je recommanderais aux gens de se mobiliser pour leur offrir de meilleures options que celles-ci, mais en attendant l’action des bons samaritains, je n’interdirais pas à la personne de faire des choix difficiles pour améliorer son sort.
@Contrepoints : vous êtes facétieux ou vous rencontrez un problème avec les commentaires publiés ? Il y a largement plus d’une heure que j’ai souhaité apporter une réponse au commentaire de Gabriel Lacoste et elle n’est toujours pas publiée, pas que sur cet article du reste.
Il y a la une faille évidente dans votre raisonnement. Le don d’organe aujourd’hui se fait sans contrainte. Comment peut-on alors estimer que l’instauration d’un marché de vente d’organe augmentera le nombre de dons (ou plutôt de ventes) si de manière sous-jacente il n’y a pas une contrainte ? je ne sais si le marché iranien fonctionne comme un marché libre, cela serait assez étonnant étant donné que l’Iran lui-même n’est pas un pays libre, je ne sais non plus si en Iran est instauré un montant de revenus minimum pour donner, ce dont je suis sûr en revanche c’est qu’en Inde, le commerce d’organes existent et devinez quoi, ils concernent les plus pauvres ! Tout comme le commerce des ventres (mère porteuses).
Gagner de l’argent pour vivre, ou investir, ce n’est pas une forme de contrainte ?
Edouard H. propose des pistes alternatives, des idées, pour faire passer la pilule. Ce qui est très malin. Mais chaque idée est bien entendue discutable.
Limiter la vente d’organe aux plus aisés ne me semble pas, par exemple, une bonne idée. On voit justement dans les pays pauvres l’intérêt du marché noir d’organes provenants de personnes consentantes : ils améliorent considérablement leur sort.
Un tel marché légal pourrait non seulement contribuer à réduire le nombre de morts par manque d’organes à greffer, mais également réduire la pratique de vol d’organes, une véritable abomination (des gens qui se font agresser, endormir et voler un organe).
Etant donné que je ne suis pas cynique, je ne vois pas tellement de consentement lorsqu’on vend ses organes pour pouvoir nourrir sa famille ! Vous avez dune drôle de vision de la liberté et du consentement.
Je fais une simple remarque et j’aimerais connaître votre explication : le don d’organe ne repose que sur la volonté. On veut donner ou non, autrement dit il n’y a aucune contrainte. Pouvez-vous nier cela ? Si on introduit un marché d’achat/vente et si le nombre de vendeur/donneur augmente, comment est-ce possible sans qu’il y ait contrainte à un moment donné ?
Réduire le nombre de mort ? c’est incertain étant donné que certains pauvres donneront certains de leurs organes non-vitaux (exemple un rein) et cela diminuera leur espérance de vie !
« je ne vois pas tellement de consentement lorsqu’on vend ses organes pour pouvoir nourrir sa famille !»
-> Donc, quand je travaille pour un patron (in fine pour nourrir ma famille), en fait au fond de moi je n’y consent pas ? oO Connaissez-vous le principe d’échange volontaire !? Consenti !?
Par rapport aux contraintes, je ne faisais que répondre à votre question : «Comment peut-on alors estimer que l’instauration d’un marché de vente d’organe augmentera le nombre de dons (ou plutôt de ventes) si de manière sous-jacente il n’y a pas une contrainte ?»
-> Il y a bien une contrainte : celle d’avoir un revenu pour vivre. Voilà la réponse. Donc, comprenez bien que je ne nie à aucun moment l’absence de contrainte dans le cas d’un don d’organe sincère.
«Si on introduit un marché d’achat/vente et si le nombre de vendeur/donneur augmente, comment est-ce possible sans qu’il y ait contrainte à un moment donné ?»
-> Vous vous obstinez à voir le bâton… connaissez-vous la carotte ? €€€ C’est pourtant logique… Bien du monde n’est pas prêt à donner son organe… tandis qu’ils semblent bien plus nombreux à envisager de le vendre. Étant donné qu’il y a une demande, pourquoi n’y aurait-il pas d’offre à la hauteur ? L’offre… la demande… vous voyez où je veux en venir ?
«certains pauvres donneront certains de leurs organes non-vitaux (exemple un rein) et cela diminuera leur espérance de vie !»
-> SVP renseignez-vous. 🙂
1. Donc si votre patron vous propose un contrat dans lequel il vous tue si vous ne faites pas ce qu’il demande (une forme d’esclavage en somme), et que vous le signez, vous estimez qu’il est acceptable ? pourtant celui qui l’accepte agit en toute volonté ! Vous voyez, il faut réfléchir un peu plus profondément et ne pas s’en tenir à la superficialité.
2. Dans le cas d’un don d’organe, un vrai don, gratuit sans contrepartie, il n’y a aucune contrainte. Si donc le nombre de dons/ventes augmente si on met en place un marché, c’est donc qu’il y a une contrainte à un moment donné. C’est de la logique pure et simple. Et d’ailleurs c’est confirmer empiriquement, je vous reparle de l’Inde.
3. Non je ne vois pas où vous voulez en venir. A pârtir du moment où tout individu est véritablement libre de donner un de ses organes sans contrainte et que celui-ci ne veut pas mais que si vous instaurer un système qui augmente le don/vente d’organe, c’est bien qu’à un moment il y a contrainte ! C’est de la pure logique ! pourquoi un individu qui veut donner son organe attendrait-il qu’il y ait un marché ?
4. Vivre avec un rein diminue votre espérance de vie ! SVP, renseignez-vous !
1 Votre exemple est idiot puisque personne ne signerait un tel contrat.
2 Pourquoi supposez vous que le seul moyen d’augmenter les dons/ventes d’organes est la contrainte ?
Certains musiciens organisent des concerts gratuitement. Si on paye les musiciens pour faire des concerts, leur nombre augmente aussi. Est que vous expliquez aussi ce phénomène par la contrainte ?
3 Pourquoi un musicien attendrait il qu’on le paye pour jouer de la musique ?
4 En cherchant rapidement sur google je trouve des articles expliquant qu’il n’y a pas de différences importantes mais je peux me tromper.
Par contre si on suit votre raisonnement, pourquoi ne pas aussi interdire les dons de reins pour protéger l’espérance de vie des donneurs ?
1. Comment pouvez-vous affirmer une telle chose ? l’esclavage a perduré pendant des siècle ou même le servage (le contrat st à modifier un peu) et pourtant il était accepté !
2. C’est tout simplement de la logique applicable même à ce que vous dites : (a) Chacun ets libre de donner ces organes. Cela nous conduit à un nombre n de donneurs. (b) Un marché est instauré. (c) Ceux qui veulent donner leurs organes ne sont pas concernés par ce marché puisque de toute façon ils auraient donné. (d) Si le nombre augmente, cela ne peut que provenir de ceux qui ne voulaient pas donner leurs organes mais qui le font sous une certaine contrainte. CQFD !
3. je ne connais pas beaucoup de musiciens qui paient pour jouer de la musique !
4. je vois aml comment on peut nier que vivre avec un seul rein implique un risque qui n’existe pas avec deux, si j’ose m’exprimer trivialement, quand vous en avez deux, vous en avez déjà un de rechange. Ceci dit, pourquoi ne pas l’interdire, justement parce que c’est un don ! C’est à dire sans contrepartie ! Vous ne gagnez rien à donner votre rein, autrement dit la contrainte est minimale (sauf si quelqu’un vient avec un flingue dans le dos pour vous demander votre rein mais là c’est tout de même difficile à croire.
1 l’esclavage était accepté par les esclaves ? grande nouvelle !
2 Quelle est votre définition de contrainte ? On peut considérer que tout ce qu’on ne fait pas par pur plaisir est une contrainte voire même que tout effort est causé par une contrainte mais ça ne permet pas de faire la différence entre une action volontaire et une action forcée.
3 Ce que je voulais dire c’est qu’en suivant votre logique, aucune action ne devrait être rémunérée car c’est un signe de contrainte.
4 « Ceci dit, pourquoi ne pas l’interdire, justement parce que c’est un don ! »
logique imparable…
En quoi le fait que le donneur reçoive une contrepartie rend il le risque plus important ? Soit on veut protéger les gens contre eux mêmes et il faut interdire de vivre avec un seul rein, soit on considère que les gens sont libres et propriétaires de leur corps et on ne s’en mêle pas.
1. Et bien oui puisqu’ils ne se rebellaient pas. C’est cynique, je vous l’accorde, mais je ne fais que m’adapter à l’ambiance ! Peut-être allez-vous voir ainsi les tares de la pensée libertarienne très simpliste.
2. Donnez donc votre définition entre action volontaire et action forcée.
3. Vous avez mal compris mon raisonnement. je parle de l’augmentation de dons/ventes entraînée par le fait qu’on mette en place un marché. On peut très bien rémunérer sans augmentation, mais ici l’auteur de l’article parle bien d’une augmentation. C’est de cela que je parle.
4. Vous ne semblez pas avoir compris ce dont je parle. je parle de contrainte. j’explique que le don se fait sans contrainte, pensez-vous le contraire ? Il se fait sans contrainte puisque sans contrepartie contrairement à un système nd’achat/vent où le vendeur attend une contrepartie.
Une action forcée est une action que vous faites sous la menace de la violence. Les esclaves étaient sous la menace de la violence. Devoir travailler pour ne pas mourir de faim c’est différent. Ce n’est pas la violence d’un autre homme que vous redoutez, mais la réalité biologique qui est que vous devez vous nourrir.
Euh… Les esclaves consentants parce qu’ils ne se rebellaient pas, voilà une grande nouvelle ! Donc si je vous mets un pistolet sur la tempe (ou celle de vos enfants) et que vous ne vous rebellez pas, vous êtes consentant ? Votre argument ne tient pas la route.
Par ailleurs, « Si donc le nombre de dons/ventes augmente si on met en place un marché, c’est donc qu’il y a une contrainte à un moment donné » => faux, ultra faux ! Le marché fait augmenter l’offre et la demande parce qu’il met en relation vendeurs et acheteurs. Il y a un prix pour les produits, qui sont libres d’être vendus ou non. C’est une incitation à la vente. La profusion de produits est une incitation à l’achat. Pour autant, si demain la vente de drogue devient libre, je n’ai personnellement pas envie d’y prendre part. Mais je peux cautionner l’idée d’un marché libre pour éviter le marché noir, qui fait de son côté beaucoup plus de victimes tout en rassurant les bonnes consciences grâce au voile pudique jeté sur cette abomination.
Enfin, interdiriez-vous demain les tatouages au prétexte que ces « mutilations » sont scandaleuses car les « victimes », « contraintes » par le corps social et leur environnement », sont « rackettées » par une industrie du tatouage qui leur extorque des fonds pour leur mutiler le corps ? 😉
A Acha.
Très bien. La question est donc très simple : estimez-vous que vendre ses organes pour éviter de voir un membre de votre famille mourir est une forme de violence ou non ? Pour ma part j’estimer que oui. Ensuite vous parlez de travailler mais vendre ses organes ce n’est pas « travailler ». Ceci dit, je ne vois pas tellement où voyez la différence entre travailler pour ne pas mourir sous les coups du maître et travailler pour ne pas mourir de faim. La violence est bien là dans les deux cas. De manière différente, certes. D’autre part, un esclave (ou un serf si vous préférez) travaillait pour être nourri et donc pour ne pas mourir de faim, on retombe donc en plein dans ce que vous dites.
A Elmar. Comme je l’ai dit, c’est du cynisme à l’Etat pur, mais en même temps, ils acceptent bien de travailler pour être nourris. Je prends cet exemple caricatural car je me moque de la pensée libertarienne concernant le choix et la liberté qui est assez puérile et conduit à ce genre d’alternative. Ravi que vous le compreniez. Maintenant une autre question : en quoi estimez-vous qu’il y a une différence entre être obligé de vendre ses organes pou sauver un membre de sa famille ?
Vous parlez du marché comme d’une entité un peu mystique. Expliquez-moi en quoi un marché améliorera la relation acheteurs/vendeurs qu’un système de dons. Aujourd’hui les donneurs sont bien identifiés, les receveurs également, donc en quoi un marché va-t-il amélioré cela ?
Je suis capable de faire une distinction entre « contraintes environnementales, sociale » et contrainte individuelle (sauver sa peau ou celle de sa famille). En êtes-vous capable ?
« Etant donné que je ne suis pas cynique, je ne vois pas tellement de consentement lorsqu’on vend ses organes pour pouvoir nourrir sa famille ! Vous avez dune drôle de vision de la liberté et du consentement. »
Si une personne n’a pas d’autre choix que de vendre un organe pour nourrir sa famille, l’interdire c’est à la fois condamner un malade et une famille, non ?
Comment pouvez vous supposer que les choses iront mieux pour une famille qui a du mal à se nourrir parce que la vente d’organe est interdite ?
Si un pauvre est obligé de vendre ses organes pour s’en sortir, le problème est la pauvreté, pas la vente d’organe. On ne supprime pas la première en interdisant la seconde.
Et votre question est absurde : il y’a forcément plus de gens prêts à faire quelque chose contre une rémunération que bénévolement.
Enfin, la diminution du nombre de morts n’est pas incertaine, 200 personnes qui perdent quelques années de vie (ce qui peut d’ailleurs être compensé par un meilleur niveau de vie du à l’argent de la vente de l’organe) ne sont pas 200 morts.
Très bine je suis donc votre raisonnement : vous avez le choix entre mourir pour sauver votre famille d’un dangereux tyran sanguinaire ou la laisser mourir ! Vous avez le choix, si vous acceptez vous consentez donc vous êtes libre ? C’est ça votre raisonnement simpliste ?
je suis bien d’accord que le problème est la pauvreté ai-je dit le contraire ? N’hésitez pas à me citez si je ne m’en suis pas aperçu ! le problème est que la vente d’organe ne règle pas le problème de la pauvreté, sauf à être cynique et calculateur : le pauvre vendant ces organes, son espérance de vie diminuera et donc peut-être qu’à terme cela supprimera les pauvres mais c’est un calcul hasardeux.
ma question n’est pas absurde : je vous demande de m’expliquer comment il est possible que sans contrainte (un don), il y ait moins de personnes sur un marché si on fait l’hypothèse qu’il n’y a pas de contrainte ? En fait, je pense que c’est même la preuve du biais de raisonnement.
Enfin, perdre des années d’espérance de vie c’est une mort prématurée. Vous avez un raisonnement assez irrespectueux de la vie.
« Très bien je suis donc votre raisonnement : vous avez le choix entre mourir pour sauver votre famille d’un dangereux tyran sanguinaire ou la laisser mourir ! Vous avez le choix, si vous acceptez vous consentez donc vous êtes libre ? C’est ça votre raisonnement simpliste ? »
Dans votre exemple, c’est le tyran qui me contraint, pas le choix. Vous ne m’aiderez en rien en supprimant l’une des options.
 » le problème est que la vente d’organe ne règle pas le problème de la pauvreté, sauf à être cynique et calculateur : le pauvre vendant ces organes, son espérance de vie diminuera et donc peut-être qu’à terme cela supprimera les pauvres mais c’est un calcul hasardeux. »
Pourquoi partir dans des raisonnements tordus ? l’argent gagné par la vente d’un organe permettra au moins au pauvre d’être moins pauvre. Je ne prétend pas que cela va supprimer la pauvreté, mais ça ne vas pas l’empirer non plus.
Au sujet de la contrainte, pourquoi supposez vous que c’est le seul moyen pour inciter les gens à agir d’une certaine façon ?
Enfin, c’est vous qui avez un raisonnement assez irrespectueux de la vie en opposant des morts prématurées supposées de donneurs consentants à des morts systématiques de malades en attente d’organes.
1. Donc dans le don d’organes pour des pauvres, c’est le besoin de nourrir sa famille qui contraint. Nous sommes d’accord. Dommage d’en arriver à de si grossiers exemples pour des choses aussi simples.
2. cela va diminuer sa pauvreté pour quelques temps mais ne lui permettra pas de sortir de la pauvreté. Donc quel intérêt. Le risque est même qu’il reste dans la pauvreté puisqu’en laissant libre le commerce d’organe, on risquera d’avoir le raisonnement suivant : « pourquoi mettre en place des plans pour lutter contre la pauvreté, ils n’ont qu’à vendre leurs organes ». sera-t-il d’ailleurs vraiment moins pauvres ? Tout dépend de la définition de la pauvreté que vous donner. Si vous la donner par seuil, il y a peu de chances que celui-ci soit moins pauvre.
Vous n’avez pas bien lu ma question : je vous demande comment il est possible qu’un individu qui ne voulait pas donner ses organes dans un système de don puisse le faire dans un système de marché s’il n’y a pas contrainte. C’est pourtant simple : s’il a la volonté de donner ces organes, il le fera dans un système de don, s’il n’en a pas la volonté il ne le fera pas. Si dans un autre système il le fait, c’est donc qu’il y a contrainte à un moment donné du processus. C’est de la pure logique.
Maintenant si vous voulez supprimer les morts de personnes en manque d’organes peut-être êtes-vous favorables au don d’organe automatique en cas de mort. Commençons d’abord par là !
1 C’est le besoin de nourrir sa famille qui contraint à choisir la moins mauvaise solution pour gagner de l’argent. Si la vente d’organe se trouve être la moins mauvaise des solutions pour une personne, vous pensez vraiment lui rendre service en l’interdisant ?
2 Le prix d’un rein sur un marché libre pourrait se chiffrer en dizaine voire en centaines de milliers d’euros. Cela peut faire plus qu’un légère différence pour sortir de la pauvreté.
« on risquera d’avoir le raisonnement suivant : « pourquoi mettre en place des plans pour lutter contre la pauvreté, ils n’ont qu’à vendre leurs organes ». »
Pourquoi supposer que ne pas interdire quelque chose transformera complètement les mentalités et rendra les gens idiots ?
« Vous n’avez pas bien lu ma question : je vous demande comment il est possible qu’un individu qui ne voulait pas donner ses organes dans un système de don puisse le faire dans un système de marché s’il n’y a pas contrainte. »
-Parce qu’il attend une récompense en mesure du risque qu’il prend
-Parce que son rein n’est pas compatible avec celui d’un proche mais que l’argent gagné permettra d’acheter un rein compatible
-Parce qu’il pense que l’argent gagné permettra d’améliorer sa vie ou celle d’un proche
1. Donc si un individu vient vous menacez de tuer votre famille si vous ne payer pas une rançon vous estimez qu’il est juste de vous laisser le payer ? Exemple caricatural pour vous montrer la naïveté et l’absurdité de votre raisonnement.
2. Regardez en Inde !
3. Je ne fais qu’appliquer le raisonnement rationnel de tout bon libertarien. pourquoi mettre en place des plans pour lutter contre la pauvreté puisque tout individu à le choix de vendre ses organes pour en sortir ! Soyez cohérent !
4. (a) Donc vous admettez que donner son rein diminue l’espérance de vie. merci. Ceci dit, je ne vois pas pourquoi il attendrait une récompense si derrière il n’a pas une contrainte ! Tout simplement par principe ? un libertarien pur alors !
(b) Donc contrainte, sauvez la vie d’un proche !
(c) donc contrainte, améliorer sa vie ou celle d’un proche !
Bonjour je
« si vous ne payer pas une rançon vous estimez qu’il est juste de vous laisser le payer ? Exemple caricatural.. »
Je pense qu’il serait bon pour vous de (re)lire les classiques libéraux pour éviter des faire de telle caricature.
cordialement.
Bonjour,
c’est marrant car quand je vais sur ce site, c’est exactement la même pensée qui me vient à l’esprit. Mais depuis j’ai appris à faire la distinction entre libéral et libertarien. Les deux n’ont rien en commun !
1 Encore une fois, si la contrainte viens d’un autre être humain qui emploie la violence, l’action juste est de mettre cet individu hors d’état de nuire.
2 En inde la vente d’organe est illégale donc je ne comprend pas bien votre exemple. Au pire, cela prouve qu’interdire un marché ne le supprime pas et le rend même bien pire.
3 Je n’ai jamais prétendu être libertarien. Surtout si pour vous être libertarien signifie avoir des raisonnements absurdes et caricaturaux.
L’argument principal pour un marché des organes est qu’il permettrait de sauver des vies. un tel marché serait bien trop marginal pour résoudre des problèmes de pauvreté.
4 a) Il y’a forcément plus de risque et d’effort que si on ne faisait rien. Peu de gens sont prêts à subir une opération chirurgicale sans aucune contrepartie. Ce n’est pas à l’espérance de vie que je faisais référence.
b) sauver la vie d’un proche est aussi souvent la motivation pour les dons d’organes que vous considérez sans contrainte
c) si essayer d’améliorer sa vie est une contrainte qui justifie l’interdiction alors il faut tout interdire !
1. On atteint donc là le cœur du sujet. D’où vient la pauvreté ? Est-elle naturelle ou vient-elle de l’action des individus ? Dans le premier cas, cela ne sert à rien de lutter contre. Dans le second, cela montre bien qu’elle provient de l’action d’individus (volontaire ou non bine entendu), et que donc selon vous elle doit être mise hors d’état de nuire.
2. Exact, mais le commerce existe. Cela ne prouve rien sinon en France ce serait la même chose ! Cela prouve surtout que le commerce d’organe prospère dans un milieu de pauvreté.
3. Etre libertarien ne signifie pas avoir des arguments absurdes mais c’est la conséquence. Ensuite, désolé mais vous ayant lu plusieurs fois je pensais. Ceci dit, ne vous plaignez pas on me traite toujours de communiste ici ! Enfin, mon premier commentaire était justement d’expliquer qu’un marché n’offrerait rien de plus sauf par la contrainte sous-jacente. Hors le propre d’un marché libre est que l’échange se fait sans contrainte !
4. (a) je comprends mal ce que vous voulez dire. Pour ma part, je ne vois qu’un libertarien pour penser cela. D’autant plus que si son espérance de vie est la même, je ne vois pas pourquoi il devrait être rémunéré.
(b) je vais me ré-expliquer. Vous me dites que vendre un de ses organes pour acheter un organe qui vous sauvera ou sauvera la vie d’un proche peut justifier la vente d’organe. Mais je vous fais remarquer qu’il n’y a actuellement nullement besoin de donner un de ses organes pour qu’un de ses proches en bénéficie !
(c) si pour vous la pauvreté n’est pas une contrainte, il faudra que vous donniez la définition de « contrainte ». Enfin, si vous voulez améliorer votre vie c’est que celle-ci ne vous satisfait pas, vous avez donc bien une contrainte. Cela ne concerne d’ailleurs pas que la vente d’organe, je vous l’accorde.
Merci PMN. Mais je crains que ce soit inutile. JE me semble d’une très grande mauvaise foi pour passer de « vente d’organe motivée par le revenu » à « esclave qui accepte son sort et est donc consentant »……
De même que pour accepter qu’une personne donne librement son organe ce qui, selon lui, réduit son espérance de vie, mais refuse qu’une personne le vende, avec les mêmes effets sur sa personne.
+1, bien que je ne l’aurais pas dit aussi poliment.
En fait, comme beaucoup, il se base sur des prémices d’inspiration marxiste, du type « si je n’ai pas les capacités de faire quelque chose, je ne suis pas libre de faire cette chose », « on est opprimé par notre patron mais on est forcés de travailler pour lui ».
En fait, il ne comprend pas, ou fait semblant de ne pas comprendre, la notion fondamentale de coercition.
Je ne connaissais pas le sujet, merci pour l’article intéressant et le lien dont il est inspiré.
Bel appât à trolls « je sais mieux que vous ce qui est bon pour vous »
Au point où on en est ! On met aujourd’hui les ventres en location, on fabrique des petits orphelins pour satisfaire les caprices de gens qui refusent les Lois de la Nature… Alors, allons-y ! Instituons un registre des « pièces détachables » ! Commercialisons les organes ! Et rémunérons les donneurs de sang ! On va voir les chômeurs se bousculer au portillon ! Et la recette de cette marchandisation, on l’inscrira où sur les déclarations de revenus ? On veut imposer les femmes qui louent leur vagin pour quelques minutes, il faudra aussi imposer les locations de ventres !
Si j’ai envie de vendre un rein ou de porter l’enfant d’autrui, vous êtes QUI pour me l’interdire? Vous vous prenez pour qui?
Les mecs dans votre genre qui veulent me dicter ce que je peux ou ne peux pas faire, alors que cela respecte le droit naturel d’autrui, seront bien reçus chez moi!
Mais franchement c’est quoi cette mentalité, malheureusement très répandue, dans laquelle certains se permettent de dicter leurs choix ou leur morale à autrui???
« Et rémunérons les donneurs de sang » => Et pourquoi pas ? Certains pays le font, et pas que pour ce liquide-là . Grande nouvelle : contrairement au rein, cela se reconstitue. Raison de plus pour le vendre si on en a besoin (vendre un rein est un choix plus risqué et plus engageant). Le commerce du sexe quant à lui ne date pas d’hier et l’offre comme la demande sont pléthoriques et n’ont jamais pu être interdits par tous les ayatollahs du monde (communistes, socialistes, religieux).
Concernant l’imposition, en tant que libéral je propose une imposition forfaitaire à 23%, comme sur tous les autres types de revenus.
Pouvez-vous expliquer en quoi le choix de vendre un produit de MON corps, qui est MA propriété, vous poserait un problème ?
« On pourrait même obliger que le bénéficiaire de la bourse soit une personne autre, de telle sorte que l’altruisme ne disparaît pas : vous ne vendez pas votre rein pour votre bénéfice financier, vous échangez un don de vie contre un don d’éducation pour quelqu’un d’autre. »
C’est moi ou c’est pas logique du tout ça ? Ça voudrait dire qu’il y a des gens qui seraient pas motivés pour donner leur rein pour sauver une vie, mais par contre si c’est pour financer les études de quelqu’un d’autre au frais du malade qui a besoin d’un rein alors là d’accord !
L’auteur propose plusieurs pistes pour « décoincer » les personnes réfractaires au commerce légal d’organes.
« En France et dans d’autres pays, sans opposition formelle par déclaration dans le fichier du Registre National des Refus aux prélèvements ou par questionnement des proches, le don d’organe en cas de mort prématurée est supposé comme accepté de fait, et là encore ça ne suffit pas. »
Vous oubliez qu’il y a encore une importante marge de progression : si toutes les personnes consentantes étaient effectivement prélevées, il est probable qu’il n’y aurait pas de besoins.
Il y a aussi des manques d’infrastructures, souvent soulignés par l’agence de biomédecine. Et le manque de donneur n’est pas le seul obstacle aux greffes (équipes de transport, equipes d’implantation…).
Pour ma part, il faudrait vraiment que ma famille ou moi soyons dans une situation économique désespérée, et qu’on me paie très cher, pour que j’envisage simplement de vendre un de mes reins, ou d’ailleurs quoi que ce soit d’autre qui soit dans le périmètre de ma peau.
A bien des égards, je crois que je préfèrerais une carrière de voleur ou de mendiant à celle d’une carrière de donneur d’organe.
Et vous, dans quelle situation accepteriez vous qu’on vous prélève un rein ?
commentaire frappé par le bon sens ! merci Hume !
Peu importe tant que vous laissez autrui décider librement.
« dans quelle situation accepteriez vous qu’on vous prélève un rein ? »
Certainement dans un hôpital offrant toutes les conditions d’hygiène et contre une imposante rémunération (marché libre), plutôt que dans un lieu infâme, contre mon gré, en chopant une septicémie.
Toute prohibition crée le terreau sur lequel pousse le crime.
« dans un hôpital offrant toutes les conditions d’hygiène et contre une imposante rémunération »
Ce n’était pas ma question. Je ne vous parlais pas des conditions de prélèvement, mais de la situation économique dans laquelle vous vous trouveriez.
Confronté à des extrémités pour nourrir ma famille, je préfèrerais devenir voleur ou mendiant, plutôt que vendre un rein.
Cet article est interessant en ce qu’il a de sidérant.
Alors comme ça tout s’achète tout se vend entre presonnes consentantes . Le dégout serait une forme de débilité locale, semblable à une gêne comparée à une delicatesse gustative.
Bon revenons sur terre . Imaginez vous riche . Allez vous proposer
1 MEuros à votre jolie voisine que vous trouvez irrésistible pour un coup ? Allez vous demander les yeux dans les yeux à un bien portant son oeil , son rein , pour soigner votre fils , comme ça , décontracté du slip, entre la poire et le fromage ?
« tiens Marcel , j’ai un marché à te proposer , 1 M euro pour ton rein, ça te tente ? et puis la pipe c’est 2 m Euros , partant ? »
Bon , bizarre , personne ne fait ça dans la vie de tous les jours , il y a une gêne , comme un dégout , bizarre ça ..
Voila ce qui ce passe maintenant dans la vie courante :
vous attendez , un rein , un oeil , on vous dit « il y a une longue attente » alors vous êtes desespéré . Et on vous dit « il y a peut être une soluce , mais c ‘est payant » et la , vous êtes face à vous mêmes . Notre famille a refusé , une petite gêne comme vous dites , on est coincés comme d’autres le disent . Nous sommes fiers de l’être . Relisez Faust , d’urgence .
D’où l’expression « ça m’a coûté un rein ».
Très beau sujet philosophique. Pourquoi s’arrêter au rein, d’ailleurs ? On peut très bien vivre avec un seul Å“il, proposons donc la vente de cornée. On vit également très bien avec un seul bras. Ça tombe bien, il est désormais possible de faire des greffes de main. Je me suis laissé dire qu’on pouvait également vivre avec un seul poumon. OSONS !
Ce trollage en règle pour signifier que quand on a dépassé les bornes, il n’y a plus de limites. Bien que me considérant comme libéral, j’estime qu’on ne peut pas tout vendre à moins de ne pas accorder plus de valeur à l’être humain qu’à une vulgaire bagnole vendue pour être désossée et servir de réserve de pièces détachées. Des gens meurent tous les jours pour des tas de raisons et c’est souvent très triste. Je trouverais encore beaucoup plus triste qu’un joueur de poker en soit réduit à vendre un rein pour payer ses dettes de jeu.
Donner un rein à un frère, une soeur, un fils, une fille, un conjoint etc. (liste non exhaustive définie dans la loi de bioéthique) je peux le concevoir. « Donner » un rein à un illustre inconnu pour de l’argent, c’est en quelques sortes la forme ultime de la prostitution.
@truc muche , tout à fait d ‘accord avec vous . pour la petite histoire en Belgique on dit « ça m’a coûté un bras et une jambe » 😉 , pour rebondir sur votre post (!)
« Des gens meurent tous les jours pour des tas de raisons et c’est souvent très triste.  » On est bien d’accord, mais le sujet de l’article, c’est de proposer une solution à un problème d’offre et de demande qui, en étant réglementé, cause probablement plus de problèmes qu’il n’en résout.
« Je trouverais encore beaucoup plus triste qu’un joueur de poker en soit réduit à vendre un rein pour payer ses dettes de jeu ». Là , vous fouettez un peu du chaton mignon quand même (avec les violons) : si je suis le joueur de poker en question, et que je suis dans l’impossibilité de faire entendre raison à la partie adverse, peut-être que vendre un rein est une « sortie de crise » honorable plutôt que, au choix
– option 1 : une balle dans le crâne (mais j’ai toujours deux poumons et deux reins, la belle affaire)
– option 2 : un écorchage en règle pour servir d’exemple (option 1, la souffrance gratuite en prime)
– option 3 : le prélèvement de mon rein contre ma volonté dans des conditions insalubres (gros billet gagnant pour choper des maladies).
Evidemment, donner un rein à un proche est une histoire beaucoup plus belle. On n’a jamais dit que cela devait être interdit, sauf si vous faites partie des gens qui, du moment que les choses ont un prix, décident de ne plus jamais rien donner.
Je suis completement d’accord avc cet sujestoin si perrmtre au gens de vendre leur reins pourait sauver de ves humanes. G suis partante pour vendre l’un de mes reins a tout moment. N’exitez pas de me contacter vous n serez pas decut
SEUL SENTIRA LA DOULEUR CELUI QUI MARCHE SUR LES BRAISES.
les chiffres sont choquant mais pour un père de famille de trois enfants se voit après 18 ans de travail incapable de subvenir aux besoins de sa famille attendant la charité de son entourage tuant est le regard d’une femme qui voit son mari en bonne santé incapable de nourrir ces enfants suite a un sur endettement de 15 000 £ .vendre un rein pour moi est un acte de bravour que je n’hésiterai pas 2 secondes à le commettre.
Salut J’ai des informations a vous apportez ,veuillez bien vouloir me contacter par mail
je veux envoi !
Marline ! bonjour !
je vous contact en espérant avoir la bonne technique !!!!
je ne suis pas douée pour les réseaux sociaux !
@ bientot !
Je n’arrive même pas à croire que l’on essaye de trouver des alternatives pour rendre le processus de la vente d’organe « plus acceptable ». Comme si c’était une abomination suprême, tiens! L’idée de l’argent versé sous forme de crédit d’impôt est ridicule! Tout comme l’idée d’obliger de verser l’argent à un autre bénéficiaire que le donneur!
Enfin! C’est notre corps, on en fait ce qu’on veut ! Du moment que les donneurs/vendeurs sont majeurs, consentants et que ça ne blesse personne (au contraire, ça sauve des vies!), ils sont libres de leur décision. Ne nous dîtes pas ce que l’on doit faire avec notre corps. Votre morale mal placée, imposez-la vous à VOUS-MÊME, mais pas aux autres. Merci !
Désolée de m’emporter, mais pour ma part, la vente d’organe rendrait service à tout le monde. Autant aux donneurs dans le besoin qu’aux receveurs qui meurent chaque année alors que des milliers de reins auraient pu leur sauver la vie.
Je trouve ça stupide de l’interdire pour des questions de « morale », comme lorsqu’on interdisait aux femmes d’avorter car c’était « contre la morale ».
tt à fait d’ac. avec vos propos Lynna et je comprends votre emportement les décisions de dirigeants existent parce qu’on leur donne le pouvoir mais si demain plus personne ne leur donne il y aurait la liberté !
cela ne veut pas l’anarchie mais ne pas obéir aux idées insensées et totalement débilitantes n’est pas un manque de respect ! car le premier respect que l’on doit, c’est à notre corps.
car tout passe par lui pour un bon équilibre universel et en priorité moral et spirituel si le physiologique va mal tout le reste de notre monde ira mal ! et c’est ce qui c’est passé aux des siècles l’on a de plus en plus abruti les esprits par le biais de souffrances physique et morales et moult privations de ce fait tout c’est casé de toutes parts !…..
bonne continuation logique à vous et ceux ki lisent avec respect par l’instinct et non de morales erronées.
bjr, j’ai 1/2 siècle et je suis pour la vente d’organes car il y a trop de perte humaine au nom de l’argent et des vols important d’organes fait sur les indigents tombés dans les moult combats qui sont bien plus là pour cela que pour autre choses car voyez sur les sites nombreux comment le trafique d’organes augmente !
tant de gens veulent partager donner de l’amour a travers le don de vie qu’est le don d’organes!
et si dans le lot on peut sauver celles ou ceux ki sauront faire mieux que nous pour protèger et fortifier la planète et bien je ne vois pas le mal dans tout cela mais l’on enseigne + facilement tout ce ki est mauvais que tout ce ki est de l’amour fraternel et UNIversEl et par ces faits l’on engendre non seulement des guerres mais x violences et maltraitances en forgeant de faux positifs afin de diviser pour mieux régner et imposer ces fausses vérité.
je dis oui à la vente ouverte et rémunéré de la vente de nos organes comme le oui à la mort assisté afin que tout soit controlé par des gens de bonnes intentions !
car de toutes facon c’est comme le wisky tant k’il était interdit il y avait bcp + de vente que depuis qu’il est partout en vente !
alors comprenez bien que tout les interdits seront sous le manteau toujours + en activité et de là de nombreux mort car tout sera mal fait sans hygiène dans des lieux cachés … !
alors il est bien mieux de faire tout au grand jour avec les accords mutuels des différentes parties et ainsi faire grandir la solidarité et le don de soi en tout secteurs et en toutes connaissances des risques plausibles, et en prenant un max de précautions –examen de compatibilité/d’hygiène alimentaire et physique des donneurs/enseignements des risques et les faire murir dans l’esprit des gens et pouvoir méditer et prier,voir en parler avec son entourage, avant de donner son accord définitif !
toutes vie doit rester libre de tous ses actes et pensées !
personne n’a le droit de lui imposer ses idées et de lui faire faire des choses que son esprit réprouve !
donner est hyper important quelque soit le secteurs !
tt a fait d’ac avec vos propos !
la liberté à tout prix avant tout et que chacun balai devant sa porte avant d’aller chez son voisin lui donner des ordre et des interdits.
il est interdit d’interdire car tous ont le doit de choisir et d’agir pour le bien de tous en tous secteurs selon leur volonté du moment où aucun mal n’est fait !
et là c’est le bien que l’on veut faire par besoin et amour de son prochain alors que les soi-disant « moraliste » ki n’ont pas de moral humaniste d’amour mais juste de la moral d’interet réciproque (matériel/finance/piston/…).
1 peu de philo, pour ceux ki veulent et aiment s’instruire : http://www.aide-en-philo.com/dissertations/quelle-origine-morale-1954.html
que la liberté soit le but de votre vie en toutes choses et en tous lieux ainsi que pour toutes les vies, ki ont le libre choix !
Bjr je suis vraiment serieuse je veus vendre mon rein
Voici mon contact kamyimtiam@gmail.com. merci de me contacter en cas de besoin. Nb: annonce serieuse