Quand les communistes aimaient les nazis

La proximité intellectuelle entre les deux mouvements totalitaires est aussi ancienne que documentée.

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Quand les communistes aimaient les nazis

Publié le 15 juillet 2014
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Par Stéphane Montabert, depuis Renens, Suisse.

« Polémique : Un élu compare le PS aux nazis » titra Le Matin dans son édition du lundi 7 juillet. Un élu de la commune de Vernier se serait ainsi livré sur son blog à une odieuse comparaison apparentant le parti-national socialiste d’Adolf à un mouvement socialiste parmi tant d’autres, dont celui des socialistes suisses…

Effacée depuis, la phrase incriminée ne put échapper à la vigilance du journaliste de garde. Il y avait péril en la demeure puisque l’individu serait un « récidiviste », ayant osé une autre comparaison du même acabit il y a trois ans à peine ! Les rôles étaient distribués et le bûcher dressé. Tout était en place pour un procès médiatique retentissant… Mais le contraire se produisit. Au lieu du tollé attendu, un flot de commentaires allant en faveur de l’élu ou rappelant les accointances entre la gauche et le nazisme força Le Matin à supprimer promptement toute contribution des lecteurs sur le sujet. Caramba, encore raté !

Il faut croire que certains membres du grand public connaissent mieux l’histoire que nos journalistes au point de les troubler, car la proximité intellectuelle entre les mouvements totalitaires – nazisme, communisme, fascisme – est aussi ancienne que documentée.

Une si belle amitié

Dans le flot de l’histoire, attardons-nous sur un point particulier, la résistance française contre l’occupant nazi lors de la Seconde Guerre Mondiale où comme le mentionne l’historien François Furet « le PCF estime avoir été résistant avant même que la France ne soit occupée, avant même que la guerre ne commence ». L’historiographie en marche…

L’épisode de la Seconde Guerre Mondiale est important parce que la thèse de la résistance au nazisme est centrale dans l’argumentation des communistes (et par extension de toute la gauche) pour démontrer, par sa haine du nazisme, le fossé censé séparer les deux idéologies.

En réalité, il n’en fut rien. Des documents d’époque établissent clairement que le Parti Communiste français ne rentra en résistance qu’en 1941, lors de la rupture du pacte germano-soviétique et l’ouverture du Front de l’Est. Si les communistes français prirent officiellement les armes contre les nazis, ce fut sur ordre de Moscou.

Mais avant ? Les communistes étaient-ils prêts à en découdre en attendant juste une occasion ? Pas vraiment. Comme le rappellent les professeurs Jean Marie Goulemot et Paul Lidsky dans un ouvrage au titre iconoclaste, l’ambiance fut excellente entre les communistes et les nazis aux premières heures de l’occupation, le tout au nom de la lutte contre la bourgeoisie :

Il est particulièrement réconfortant en ces temps de malheur de voir de nombreux travailleurs parisiens s’entretenir avec les soldats allemands, soit dans la rue, soit au bistro du coin. Bravo camarades, continuez même si cela ne plaît pas à certains bourgeois aussi stupides que malfaisants ! La fraternité des peuples ne sera pas toujours une espérance, elle deviendra une réalité vivante. (L’Humanité, 4 juillet 1940)

L’Humanité ne dut sa réimpression qu’à la bonne volonté de l’occupant face aux demandes réitérées du PC français. Les communistes, bon princes, invitaient les Français à collaborer avec leurs nouveaux maîtres. Le national-socialisme cohabitait en bonne entente avec la branche locale de l’internationale socialiste. Comme le dit la déclaration d’intention du 20 juin du PCF aux nazis, « notre lutte contre Bonnet, Dal, Ray, Man cela a facilité votre victoire », « pour l’URSS nous avons bien travaillé par conséquent par ricochet pour vous ».

img contrepoints471 communisme nazismeEnfin, si les communistes finirent par prendre les armes contre les nazis, c’était non à cause d’une opposition idéologique mais seulement à cause de circonstances propres à la guerre – les mêmes qui eurent aussi pour effet d’allier l’URSS de Staline aux États-Unis de Roosevelt sans que personne n’ose prétendre qu’une vision du monde rassemblât les deux pays.

La Seconde Guerre Mondiale jeta des peuples les uns contre les autres sans la moindre unité de doctrine. Autrement dit, la lutte armée entre l’Allemagne nazie et l’URSS n’est pas constitutive d’une incompatibilité idéologique.

Le socialisme comme valeur commune

La bonne entente temporaire entre les deux courants du socialisme donna lieu à un film documentaire récent, fort peu diffusé dans la sphère francophone (tout comme le film polonais sur le massacre de Katyn) mais éclairant bien des passerelles entre les deux idéologies. Rien n’est plus faux que le premier mythe du communisme, à savoir qu’il partirait de « bonnes intentions » :

Le communisme c’est la guerre des classes, et la guerre des classes implique de liquider une partie de la population. Pour restructurer la société, il faut d’abord tuer non seulement les opposants, mais aussi les intellectuels, les meilleurs travailleurs, les ingénieurs, etc. Des groupes entiers de la société. C’est le genre d’ingénierie sociale qu’ont mis en œuvre Lénine et Staline, Mao et Pol Pot, pour ne citer que les plus sanguinaires. Cette ingénierie sociale forcée répond aussi à des critères ethniques lorsque des peuples sont considérés comme trop réactionnaires. Karl Marx et Friedrich Engels prônaient eux-mêmes l’extermination des Serbes et autres peuplades slaves, ainsi que des Basques, des Bretons et des Highlanders d’Écosse, tous des peuples trop peu évolués pour la révolution communiste et faisant ainsi obstacle à l’inéluctable progrès de l’humanité.

Les communistes furent donc non seulement aussi racistes que les nazis mais ajoutèrent l’épuration de classe à l’inventaire de leurs massacres. Marx écrivit dans son journal que « les classes et les races trop faibles pour maîtriser les nouvelles conditions de vie… » devaient « périr dans l’holocauste révolutionnaire ».

L’idéal socialiste ne s’embarrasse pas de sentiments. Si nazis et communistes divergeaient sur la méthode (nationalisme par la conquête ou internationalisme par la révolution) l’objectif du socialisme était partagé, d’où une collaboration de bon aloi entre les deux groupes :

De septembre 1939 à juin 1941, les Soviétiques [livrèrent] aux Allemands des groupes entiers de Juifs qui avaient fui l’occupant allemand. Le NKVD communiste [aida] à former la Gestapo nazie. Soviétiques et Allemands [discutèrent] ensemble de la manière dont il fallait résoudre la question juive en Pologne occupée. Les images d’archive de ces officiers soviétiques et allemands qui trinquent ensemble ou de cet officier communiste qui fait le salut nazi aux officiers SS devant un groupe de prisonniers juifs apeurés rendus aux Allemands sont sans équivoque. (…) La coopération entre le régime nazi et le régime bolchevique était un fait bien avant le Pacte Molotov-Ribbentrop et elle ne [s’arrêta pas] au simple partage des territoires d’Europe centrale entre les deux puissances.

Si le socialisme n’est pas une forme de nazisme, le nazisme est définitivement une forme de socialisme. Cet aspect était revendiqué par Adolf Hitler lui-même :

Nous sommes socialistes, nous sommes les ennemis du système capitaliste tel qu’il existe c’est-à-dire basé sur l’exploitation de ceux qui sont économiquement faibles avec ses salaires injustes et l’estimation de la valeur de l’être humain qu’il établit à partir des seuls critères de richesse et de patrimoine plutôt que celles de responsabilité et de performance, nous sommes déterminés à détruire ce système par tous les moyens. (Adolf Hitler, discours du 1er mai 1927)

La Seconde Guerre Mondiale mit fin au nazisme mais tous ne furent pas tués. On connaît l’histoire de scientifiques recrutés par les Américains ou récupérés par les Soviétiques pour leurs programmes spatiaux respectifs ; ceux-ci firent carrière en dépit de leurs liens avec le régime nazi. Il n’en est pas de même avec les anciens SS recrutés par Fidel Castro pour former ses troupes cubaines ; ceux-là furent recruté explicitement à cause de leur passé.

Aujourd’hui encore, le néonazisme survit en Allemagne, avant tout sur les territoires de l’ancienne RDA. Ce n’est pas un hasard.

Connaître l’histoire

Les socialo-communistes de notre époque ne sont pas des adeptes du nazisme, bien au contraire. Ils ont reçu comme tout le monde l’enseignement de la vérité officielle selon laquelle nazisme et communisme se sont combattus historiquement parce qu’ils étaient l’opposé l’un de l’autre. Il n’empêche que cette thèse est fausse. Le passé brosse un portrait nettement plus nuancé des relations entre deux idéologies apparentées.

Aussi, lorsqu’un individu mentionne que les nazis formaient un mouvement socialiste parmi tant d’autres, il n’exprime rien d’autre que les faits historiques, fussent-ils dérangeants. On peut comprendre que la gauche contemporaine se sente offusquée par une telle comparaison, mais au lieu d’intenter une action en justice pour faire taire le fauteur de trouble, elle devrait plutôt faire preuve d’humilité face à son passé… Et se livrer à davantage d’introspection.

Peut-on espérer que la haine légitime de la gauche envers le nazisme l’amène un jour à remettre en question les objectifs politiques qu’elle a en commun avec lui ?


Sur le web.

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  • Excellent en tout points.

  • Pourquoi l’incitation à la haine de RACE est interdite alors que l’incitation à la haine de CLASSE est, elle, tolérée (j’allais dire encouragée)?

    • Encouragée voire institutionnalisée comme c’est le cas en France, il est bon de rappeler qu’elles sont de même nature, qu’elles procèdent de la même perversion idéologique.

  • Il est par contre patent que les libéraux de toutes obédiences furent en grande majorité de farouches opposants à la montée du nazisme en Allemagne. Après la prise du pouvoir par Hitler, ces mêmes libéraux allemands furent très actifs dans la résistance et ils furent déportés en masse en camps de concentration.

    • Excellent site. On y apprend que les irlandais furent déportés en masse (plusieurs centaines de milliers) au 17ème siècle dans les Antilles pour y être réduits en esclavage. Ceci explique bien la structure de la population actuelle de ces iles.

      • Comme les écossais. Ce n’est pas pour rien que le créole dans les îles françaises et néerlandaises est une langue surtout formée à partir des langues africaines mais dans les îles anglaises, à partir de l’anglais.

  • En france, 80 % des colllabos venaient de la gauche. je vous conseille de lire Un paradoxe français, Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance de simon epstein. https://www.amazon.fr/dp/2226179151/ref=as_sl_pc_as_ss_li_til?tag=contrepoints04-21&linkCode=w00&linkId=ac963831a953cc69f79aa3fdf8afeb22&creativeASIN=2226179151

  • J’invite ceux qui doutent de cette proximité idéologique à lire les Mémoires Politiques de Marcel Déat, passé du socialisme à la Collaboration. La répugnance que vous aurez à lire ce personnage sera adoucie par une plume de grande qualité. http://www.amazon.fr/gp/product/B00B6AI3PM/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=B00B6AI3PM&linkCode=as2&tag=liborg-21

  • L’Histoire se fait régulièrement violé ici…

    • dites plutot votre vision de l’histoire se fait violé. désolé, de dire la vérité

    • savez vous que l’état providence allemand doit plus aux nazis qu’aux sociaux démocrates ??? lisez Götz Aly, Comment Hitler a acheté les Allemands. lisez aussi « Le Salaire de la Destruction » d’Adam Tooze qui analyse l’économie sous le Troisième Reich. lisez « Le Troisième Reich, des origines à la chute » de Wiliam Shirer et « L’Etat du peuple de Hitler. Pillage, guerre raciale et socialisme national », lisez Bolshewismus als Weltgefahr (1935) de Waldemar Gurian, Le socialisme en chemise brune de Benoît Malbranque, La Route de la servitude de friedrich Hayek.

    • ce n’est pas de la faute de contrepoints si le nazisme est du national socialisme et si 80 % des collabos en france venaient de la gauche (comme la montré l’historien simon epstein). le fascisme est aussi du national socialisme. mussolin était l’ancien rédacteur en chef d’un journal socialiste.

    • L’orthographe aussi apparemment…

      C’est sûr que ça change de la propagande des médias et de l’Ed Nat…

  • Un ramassis de bêtises écrit par un terroriste de l’intelligence et la raison.

    Réécrire l’histoire, ne nous fera pas oublier à quelle classe appartenaient ceux qui ont soutenu les nazis (Renault, Siemens, la droite allemande, la droite française,…).

    « Les faits son tenaces »

    • c’est pour cela que 80 % des collabos en france venait de la gauche ??? lisez l’historien simon epstein.

    • le nazisme a tjs été d’extreme gauche, ce n’est qu’APRES la seconde guerre mondiale que l’on a dit que le nazisme était d’extreme droite.
      vous savez d’où viennent les premiers résistants en france ??? de l’extreme droite, ce sont le maurrasiens.
      rappellez moi un peu qui a voté les pleins pouvoirs à pétain ??? rappellez moi un peu d’où vient laval ???

    • Le terrorisme de l’intelligence et de la raison, c’est de continuer à accuser Renault pour un crime imaginaire, alors qu’il a été totalement blanchi des accusations de collaboration, accusations ourdies par les traîtres à la France qui furent eux-mêmes les premiers collaborateurs de l’occupant nazi, au nom de la lutte des classes.

      Evidemment, un voile pudique a été jeté sur la conclusion édifiante de cette scandaleuse affaire, l’Etat français se sentant vaguement pisseux et ne voulant surtout pas prendre le risque que les héritiers réclament leur dû légitime (auquel ils avaient pourtant publiquement renoncé).

      • C’est marrant, quand Bolloré fricote avec Sarkozy, les pucelles degôche hurlaient dans les brancards. Quand Bolloré fricote avec Hollande, où sont donc passées les pucelles ?

    • Après un détour par les bases de la logique expliquées aux simples d’esprit, tu nous expliqueras par quel prodige les compromissions de « Renault, Siemens, la droite allemande, la droite française,… » annulent les compromissions des socialo-communistes?

      Les faits sont tenaces, en effet.

    • Pardon il ne faut pas toucher au Socialisme National. Euh pardon je voulais dire au Socialisme International.

      Mais renseignez-vous par vous même. Lisez par ex. le programme économique des nazis et dites-nous si c’est en complète opposition avec le programme économique des communistes et socialistes.

    • Ce sont les soviétiques qui ont accusé en premier les Nazis d’être les agents du Grand Capital, et cette thèse a été utilisée abondamment par les historiens de l’Allemagne de l’Est. Aujourd’hui, elle est entièrement rejetée par l’historiographie du nazisme. On peut toujours citer les quelques cas individuels comme Fritz Thyssen, c’est vrai. Mais dans son ensemble, le grand capital resta loin d’Hitler, et appela même longtemps à lui barrer la route. Surtout depuis les travaux de l’historien américain Turner, les historiens du nazisme se sont détachés nettement de ce vieux mythe très utilisé dans les années de la Guerre froide.

    • Bonjour Mehedi
      Le pacte Molotov-Ribbentrop est un fait.
      Les faits sont têtus.
      Oui je sais ça fait mal.
      Le PCF n’est pas tout blanc.

    • Pierre Laval était maire SOCIALISTE d’Aubervilliers (93300) et il me semble qu’il avait bien « soutenu » les nazis.

      Puis, il et aussi très illustratif de lire les noms de ces 22 premiers résistants sur la plaque commémorative du gymnase Manouchian (toujours à Aubervilliers): tous, à part de trois exceptions, étaient juifs. Alors, où sont ces résistants « français » de la première heure ?

      • comme l’a montré l’historien simon epstein, les premiers résistants venaient de l’extreme droite, c’étaient des maurrasiens. aux cotés de de gaulle à londres il y avait deux camps qui se haissaient: les juifs et les maurrasiens. les communistes (enfin ceux qui n’ont pas collaboré pdt toute la guerre) ne sont rentrés en résistance que quand moscou leur a ordonné c’est à dire quand les allemands ont attaqués l’urss. 80 % des collabos venaient de la gauche

  • Article très bien venu qui devrait figurer dans tous les manueld scolaires d’histoire.
    Autre précision, sauf erreur, L’Humanité a été autorisé par l’occupant à paraitre jusqu’en 1942. Quelqu’un peut-il me rappeler la date?

  • allende une grande figure de la gauche fut connu pour ses sympathies nazies. lisez La face cachée d’Allende: antisémitisme et eugénisme de Victor Farias, un intellectuel juif qui a aussi écrit Heidegger et le nazisme. il est aussi l’auteur d’autres ouvrages :Les nazis au Chili et La gauche chilienne: 1969-1973. le point de départ de ce livre est le refus du gouvernement d’allende d’extrader l’ex SS-Standartenführer, Walther Rauff. le célèbre « chasseur de nazi », Simon Wiesenthal était convaincu que Salvador Allende, avait délibérément protégé le responsable nazi et il a demandé des années plus tard à son ami, Victor Farias d’enquêter. la thèse de doctarat défendu par alllende Hygiène mentale et délinquance montre à quel point il était raciste et eugéniste. en tant que Ministre de la Salubrité, il se charga de présenter le projet de Loi de stérilisation des aliénés applaudi par les racistes qui est quasiment la meme chose que la Loi sur la protection de la descendance contre les maladies héréditaires du régime nazi. le fondateur du Parti socialiste chilien, Mamaduke Grove, était régulièrement « payé » par le Ministère des Affaires Etrangères nazi et que les ministres socialistes du gouvernement du Front Populaire étaient également directement « soudoyés » par l’ambassade nazi de Santiago. chose amusante: en 1956, Allende (qui était anticapitaliste) était actionnaire et directeur général de l’une des plus grandes sociétés anonymes du Chili, la Société Pelegrino Cariola.

  • le totalitarisme (nazisme ,fascisme et communisme )est dérivée du socialisme.le parti nazi s’appelait national SOCIALISTE des ouvriers allemands, contrairement à ce que la plupart des gens pensent s’étaient un parti d’extreme GAUCHE (comme le fascisme et le communisme). Ce n’est qu’APRES la seconde guerre mondiale que l’on a dit que c’était d’extreme droite.Mussolini avant de fonder son parti fasciste a été rédacteur en chef d’un journal SOCIALISTE. LAVAL a été communiste avant la 2 guerre mondiale. http://arbeitertum.wordpress.com/2010/10/11/warum-sind-wir-sozialisten/
    goebbeles explique pourquoi les nazis sont socialistes

  • Le socialisme est une grande famille regroupant marxistes, trotskistes, maoïstes, nazis, nationaux socialistes, fascistes, écologistes, progressistes et sociaux-démocrates.

    On notera d’ailleurs que le socialisme recouvre l’ensemble de la politique française. A l’extrême gauche on ne les présente plus, à gauche nous avons les verdâtres, les socialistes bon teints et quelques sociaux-démocrates bien minoritaires. Au centre et à droite des sociaux-démocrates et à l’extrême droite nationaux-socialistes.

    Je fais exprès de différencier nazis et nationaux-socialistes, car le nazisme est une doctrine bien spécifique (classement des races, espace vital pour l’Allemagne, Europe blanche, socialisme etc…). Le FN n’est pas un parti de nazis -même s’il n’est pas exclu que certains groupuscules de nazis votent pour eux, ce qui est improbable car il sont bien plus radicaux-, mais de nationalistes qui assument leurs penchants socialistes très clairement.

    • Exact, c’est même une religion mais chut faut pas le dire. Le nazisme est proche de la franc-maçonnerie qui s’appuie sur les Templiers et les nazis sur les chevaliers teutoniques.
      Il faut donc rapprocher « National socialisme » avec toutes les obédiences gauchistes.
      Le nazisme est un sectarisme bien à part, il fallait être initier.
      En voulant approfondir l’histoire des cathares je me suis retrouvé avec les nazis mais quand je dis « retrouvé », c’est physiquement à Monségur et Quéribus (les années 75)

  • Jean Sévillia a longuement parlé de ce chapitre oublié de l’histoire dans son « Le terrorisme intellectuel de 1945 à nos jours ». Les socialistes et les communistes d’aujourd’hui ne veulent toujours pas entendre parler des communautés évidentes de discours et de propositions politiques entre eux et le NS, qui perdurent encore même de nos jours sans que cela les gênent plus que ça, et qui font du socialisme une idéologie qui ratisse plus que large dans les société totalitaires et criminogènes du XXè siècle. Par ailleurs, y-a-t-il eu au XXème siècle d’autre idéologie criminelle que le socialisme ? Apparemment aucune autre ! Elle semble concourir seule dans ce domaine pour cette époque donnée sur la terre entière. En terme de pogrom, il y n’y a pas ou peu de précédents. C’est logique, l’idéologie étant la fille de la Terreur de 1793. Un chercheur français (Dijon?) a mis en évidence lors de l’élection présidentielle de 2012 la correspondance idéologique à plus de 60% entre les programmes du FN, du PC, FG et du PS.

    Là non plus, pas de hasard !

    Quand on voit le massacre économique de la France entière actuellement, on n’est pas plus étonné, ni des discours creux du « gentil père des peuples  » qui officie depuis l’Elysée avec un sympathique grand sourire quand des millions de gens crèvent de faim et de honte face à ce blaireau télévisuel et son absence de programme politique. Peu d’étonnement, l’objectif du socialisme a toujours été de tuer la bourgeoisie et les bourgeois, les réflexes bourgeois (le vote des immigrés aux élections locales étant la dernière connerie bien profonde en date pour tuer encore plus la France) afin de remplacer ce peuple profondément anti-socialiste par un peuple nouveau plus conforme à son idéologie.

    Il ne faut jamais oublier pour finir que le concept « d’homme nouveau  » est commun à tous les socialismes (socialisme, communiste, national-socialisme, trotskisme, cégétisme, marxisme-léninisme…). Le crime économique, social, psychique ou physique (… dans tous les domaines concernés, il n’y a que des monceaux de cadavres, dans les arts pareillement…) étant le corollaire pour aboutir à ce projet funeste qui taraude l’esprit psychanalytiquement barré de tous les adeptes de la secte sanguinaire.

    • « Les socialistes et les communistes d’aujourd’hui ne veulent toujours pas entendre parler des communautés évidentes de discours et de propositions politiques entre eux et le NS, qui perdurent encore même de nos jours sans que cela les gênent plus que ça  »
      Exact. illustration.
      Prenez la phrase
      « je n’aime pas les X ; je l’avoue, je n’aime pas les X »
      En mettant à la place de X le mot « juifs », vous allez au tribunal. Avec le mot « riches », vous pouvez aller à l’Elysée. Mais tout est « normal », hein ?

  • J’ai souvent entendu que dans les camps de concentration il y avait eu des officiers sovietiques qui montaient la garde, est-ce vrai ? Une vérité cachée ?

    • Dans les camps de concentration, oui il y avait des communistes. Avec un triangle rouge. 4000 des l’incendie du Reichstag. Dans les années 30 . 1933 ernst Thälmann responsable du partis communiste allemand comme opposant politique. Renseigner vous (même les journaleux de bureau) connaissez vous guy moquet (encore un communiste qui à subit) la troïka ca vous parle ? Des haut responsable du partis communiste et juif (antisémite aussi?) prolétaires de tous les pat unissez vous ( il y avait une question de race aussi?)
      Maintenant si parce Hitler avait des discours socialistes (malgré son financement capitaliste) qu’il faut dire que la gauche est raciste?
      Donc tout ce qu’il a fait est a jetter
      Bye bye les autoroutes! (et ce n’est qu’un exemple…)
      Maintenant oui le fn pompe son programme (et j’insiste sur programme car il est peut probable qu’il l’applique si un jour il arrive au pouvoir)
      Maintenant les 40% du programme à vomir (haine de l’étranger…) son plus proche de la droite ! Et ne serait-ce pas cette partie qui est dangereuse aussi bien chez les nazis sue chez les Sarkozy ( ou lepen et con sorts)
      Après libre à vous de penser comme bon vous semble. Mais sachez que vos exemples amis ricains ne se sont intéressés à votre sort que quand ils ont commencer a avoir peur pour eux. En 1944 . Les communistes avait fait le plus gros du boulot…
      A bonne entendeurs…

  • Bonjour.
    D’ou est tirer la citation commençant par « Le communisme c’est la guerre des classes, et la guerre des classes implique… » ??

  • En août 1939, Daladier attaque et interdit la presse communiste le 26 août, et dissout le Parti communiste le
    La droite dans son ensemble et une majeur partie de la SFIO (90 contre 36) et des radicaux, soutenu par la bourgeoisie française a voté les pleins pouvoirs à Pétain. 80 ont voté contre largement de gauche. Les députés communistes et intellectuels emprisonnés, exécutés.

    Rappel l’appel de Charles Tillon le 17 juin 1940 puis celui de Duclos- Thorez en juillet 1940 à la résistance.
    Plutôt Hitler que le front populaire, slogan porté par la droite.
    Hitler soutenait Franco durant la guerre d’Espagne, l’URSS la République Espagnol.
    Les fascistes italiens ont massacré et emprisonné les communistes italiens dont Gramsci.
    Le soutien de la synarchie (grande bourgeoisie) française et internationale au fascisme et nazisme.

    6 millions de russes mort face à fascisme allemand.

    La résistance allemande liquidée par Hitler.
    Des milliers de communistes morts par Hitler, Mussolini, Franco.
    Pinochet, Batista, Castelo Branco, Videla, Barrientos, Somoza… en Amérique latine qui ont massacré les communistes et marxistes.
    Tchang Kaï-chek en chine qui en 1926 arrête les dirigeants communistes et massacre les communistes ensuite à Shangaï
    Le massacre en 1958 par le parti Baathiste des communistes irakiens mais aussi syriens soutenu par le CIA.
    La guerre civile en Irlande et la répression anglaise.
    Mobutu soutenu par les Etats unis en 1960 au Congo
    L’éxécution de communistes iraniens en 1955
    Soeharto dissout la PKI et tue 1 millions de communistes en 1965.
    Assassinat de Sankara en 1987 commandité par le gouvernement français Le Parti communiste saoudiens est réprimé par l’Arabie saoudite soutenu par les Etats unis.
    La guerre au Yémen soutenue par les Etats Unis contre les communistes en 1994.
    Mandela et l’ANC en Afrique du sud jusqu’en 1990
    La guerre civile en Angola de 1970 à 2000 mené par es fasciste africains du sud et également en Namibie
    Marwan Barghouti emprisonné en Israël
    Le coup d’Etat manqué contre Chavez en 2002
    Coup d’Etat au Honduras en 2009
    Coup d’Etat manqué en 2010 contre Correa
    Le parti communiste Ukrainien interdit par un gouvernement fasciste soutenu par les Etats Unis et l’EU en 2014.

    Tous ses faits vous contredisent. « Le fascisme est une forme particulière du recours à la force contre la classe ouvrière, à savoir l’utilisation de la force nationale. »August Thalheimer, théoricien marxiste allemand.

    • l’affirmation selon laquelle la bourgeoisie – et donc le patronat– des années 1930 disait « plutôt Hitler que le Front populaire » est, pour l’essentiel, un mythe savamment entretenu par le Parti communiste depuis la libération. Il en existe deux versions : Emmanuel Mounier évoque, sans doute de manière imagée, une « fraction de la bourgeoisie » qui aurait murmuré à mi-voix « Plutôt Hitler que Blum » et « Plutôt Hitler que le Front populaire » qui, si l’on en croit César Depietri, aurait été imprimé « avant-guerre » dans Le Messin, un journal lorrain du Comité des forges (l’ancêtre de l’UIMM). À l’exception de ces deux-là, il n’existe absolument aucune source qui atteste que ce slogan ait eut une quelconque existence avant-guerre.

    • le régime l’aparatheid en afrique du sud a été crée par les syndicalistes blancs (qui étaient contre le patronat), c’était un régime socialiste

    • le communisme a fait plus de 100 millions de morts. en terme de masssacre d’opposants politiques je crois qu’ils n’ont de lecons à recevoir de personne, ils se sont tres bien débrouillés. savez vous ce qu’est le fascisme ??? le fascisme (national socialisme) s’est le régime de mussolini (vous savez l’ancien rédacteur en chef d’un journal socialiste ). « Pinochet, Batista, Castelo Branco, Videla, Barrientos, Somoza…  » ce sont des dictatures militaires, des régimes autiritaires (et non pas totalitaires), ce ne sont pas des régimes fascistes. pour le reste, vous avez entendu parlé de la guerre froide ????

    • je comprends pas le sens de votre commentaire…..il y a eu des communistes victimes de régimes dictatoriales. et alors ?? en quoi cela contredit l’article (qui est en soi n’est que la stricte vérité historique) ?? cela ne rendra pas le communisme moins abject et moins meurtier. « Le parti communiste Ukrainien interdit par un gouvernement fasciste soutenu par les Etats Unis et l’EU en 2014.  » cela montre à quel point vous ne savez pas ce qu’est le fascisme. si je comprends vous vous prenez la défintion des communistes autrement dit tous les adversaires du communisme sont des fascistes. le terme est juste employé pour disqualifier l’ennemi politique. comme Dmitri Manouilsky, un des dirigeants du Komintern, le reconnut :
      “ Accusez vos adversaires de fascisme, le temps qu’ils se justifient, vous avez tout le loisir de leur porter de nouvelles attaques. ” comme disait Wilhelm Röpke, « L’antifascisme des communistes et l’anticommunisme des fascistes, c’est en réalité une dispute de famille au sein du secteur totalitaire du monde. »

    • je vus conseille de lire Ernesto Galli della Loggia, un professeur renommé d’histoire moderne et contemporaine qui a beaucoup étudié le fascisme ainsi que la propagande des communistes et des partis de gauche avec l’Antifascisme. Galli della Loggia distingue donc deux antifascismes, pour mettre fin à cette déformation de l’histoire : un antifascisme avec un a minuscule qui est celui de tout démocrate, opposé de facto au fascisme, et un Antifascisme idéalisé qui appartient à la propagande communiste. l’historien français François Furet dans Le Passé d’une illusion a aussi analysé la propagande qui a entouré le mouvement Antifasciste. comme disait Revel, l’argument selon lequel le communisme serait démocratique parce qu’il a contribué à la lutte antifasciste n’est pas plus recevable que celui qui consisterait à dire que le nazisme fut démocratique parce qu’il a participé à la lutte contre le stalinisme. Que le communisme ait participé au mouvement qui a fait tomber le nazisme ne doit pas empêcher une analyse sur les similitudes entre ces totalitarismes et sur le caractère structurellement liberticide et inefficace du communisme.

    • Antoine, votre liste interminable n’a absolument aucun intérêt.

      Dites plutôt ce que vous essayez de démontrer, à part que des cocos se sont fait trucider (ou qu’ils sont pas passés loin).

    • Un petit effort de logique élémentaire, que diable. Les chocs entre le communisme et le nazisme/fascisme n’effacent ni leurs collaborations précédentes ni leurs proximités idéologiques.

    • Ce sont les soviétiques qui ont accusé en premier les Nazis d’être les agents du Grand Capital, et cette thèse a été utilisée abondamment par les historiens de l’Allemagne de l’Est. Aujourd’hui, elle est entièrement rejetée par l’historiographie du nazisme. On peut toujours citer les quelques cas individuels comme Fritz Thyssen, c’est vrai. Mais dans son ensemble, le grand capital resta loin d’Hitler, et appela même longtemps à lui barrer la route. Surtout depuis les travaux de l’historien américain Turner, les historiens du nazisme se sont détachés nettement de ce vieux mythe très utilisé dans les années de la Guerre froide.

  • Sans oublier que des passerelles entre le nazisme et le bolchevisme ne sont formées dès les débuts des deux mouvements : le national-bolchevisme (les rouges bruns).

  • J’ai lu il y a très longtemps, dans un magazine (« qui tient la route »), un titre révélateur ou passage qui disait : « Staline aurait pu damer le pion à Hitler » …
    Quant à l’histoire « gros titres », loin des vérités de l’ époque concernée, semble oublier (lu aussi il y a très longtemps et entendu par la voix d’anciens), que l’objectif des communistes en 45, était de descendre jusqu’en bas de la botte (Italie), grâce à l’aide et/ou complicité des partisans (camarades) communistes de France (et sûrement d’ailleurs en Europe).

  • ASSOCIATION POUR LA MEMOIRE DES CRIMES HISTORIQUES ET ACTUELS DU COMMUNISME: https://www.facebook.com/pages/AMCHAC/166611226830060

  • Le ton de certains commentaires & l’existence même de cet article montrent qu’il est encore nécessaire de montrer la différence entre le libéralisme & certaines idéologies de l’Entre-2-Guerres. En effet, la propagande communiste, aidée par le déroulement de la 2de Guerre mondiale, présente comme « fasciste » tout ce qui est anti-soviétique. Plus profondément, le libéralisme & les idéologies de l’Entre-2-Guerres ont en commun l’anticommunisme. Les moyens d’action diffèrent : pensée dans un cas, violence presque analogue à la violence communiste dans l’autre cas (cf. par ex. Libéralisme de Mises). & le contexte des années 30 & 40 a plutôt favorisé l’expression de la violence.

  • Bonjour,
    Il faut faire attention lorsqu’on parle d’histoire, à ce que l’idéologie ne prenne pas le pas sur la réaité et la méthodologie.
    Ainsi :
    1. Il ne faut pas oublier d’abord une chose, c’est que les premiers résistants au nazisme furent les Allemands eux-mêmes, dont une partie était des communistes qui subirent d’ailleurs une sévère répression. Rien que ce fait met en doute la comparaison faite par l’auteur
    2. Le pacte signé en 1939 est la conséquence du refus de l’Occident malgré les demandes de l’URSS aux occidentaux à mettre fin à la politique expansionniste d’Hitler.
    3. Il est entièrement vrai que les instances officielles du PCF n’appelaient pas à la résistance, au combat, du fait du pacte soviétique. C’est incontestable. Le problème lorsqu’on fait une analyse historique est de distinguer ce que disent les instances officielles et ce qui se fait en réalité. Hors sur ce dernier point, on ne peut nier une résistance d’éléments communistes malgré les directives des instances officielles.
    4. Vous auriez eu meilleur compte de parler des personnalités de gauche (Doriot par exemple) mais aussi certains syndicalistes CGT (une branche en particulier) qui ont rejoint les thèse fascistes et même la collaboration. Ce point mérite d’ailleurs une mise en perspective avec l’histoire du mouvement nazi qui recrutait dans le mouvement ouvrier (les SA par exemple) pour former son aile gauche exterminée ensuite par Hitler.
    5. Concernant les propos du journal L’Humanité, il faut le placer en contexte. Le PCF prône la neutralité voire le pacifisme estimant que cette guerre est bourgeoise (grave erreur d’ailleurs), il appelle donc à la paix et la fraternisation entre Allemands (et non pas nazis) et Français. C’est une grave erreur mais en aucun cas cela ne peut en faire un argument prouvant la collaboration et l’entente entre communistes et nazis.
    6. J’aimerai connaître la source primaire de la citation que vous faites porter à Marx et Engels concernant « l’extermination des serbes…. » J’ai cherché mais n’est pas trouvé. Par contre, une analyse comparative m’a montré que de nombreux sites reprenait la citation au mot près, notamment des sites proches de l’extrême-droite. Ce qui m’amène à croire que c’est peut-être un hoax.

    • « Il faut faire attention lorsqu’on parle d’histoire, à ce que l’idéologie ne prenne pas le pas sur la réaité et la méthodologie »
      Très juste… C’est tout l’interet de cet article.

  • on pourrait aussi parler de la capacité des mouvements communistes à se hair entre eux jusqu’à la mort qui laisse à penser que le combat des communistes ou leur haine envers les nazis ne renseignent pas beaucoup sur leur distance idéologique.

    Pour les communistes ou les nazis l’alliance est circonstancielle et précède nécessairement la trahison car il ne peut en rester qu’un.

    • en allemagne, il y avait trois forces de gauche ( socialistes, communistes, nazis). ces trois forces se haissaient mutuellement. même si l’on parle souvent des affrontements entre le NSDAP et les communistes allemands, il ne faut pas oublier qu’il y a aussi souvent des escarmouches entre socialistes et communistes. c’est d’ailleurs pour cela que je suis assez sceptique envers cet article. car je ne conteste pas que la très grande majorité des collaborateurs en france venaient de la gauche et de l’extrême gauche, que le nazisme (tout comme le fascisme) est du national socialisme (et que c’est d’extreme gauche) et qu’idéologiquement ce fut très proche du communisme. mais là où je suis sceptique c’est dans le fait que les communistes ont un jour aimé les nazis (meme si il y a eu le pacte germanosoviétique et qu’ils ont collaboré ensemble ). ceci dit je n’ai pas étudié la question des relations entre les nazis et les communistes de l’urss. donc je peux me tromper sur mon scepticisme envers cet article. je vais d’ailleurs me renseigner plus en profondeur sur les relations entre les nazis et les communistes de l’urss

  •  » Marx écrivit dans son journal que « les classes et les races trop faibles pour maîtriser les nouvelles conditions de vie… » devaient « périr dans l’holocauste révolutionnaire ». »

    Révolution industrielle et émigration paysanne
    « Une révolution silencieuse s’accomplit dans la société, une révolution à laquelle il faut se soumettre et qui se soucie des existences humaines qu’elle sacrifie aussi peu qu’un tremblement de terre s’inquiète des maisons qu’il détruit. Les classes [sociales] et les races qui sont trop faibles pour maîtriser les nouvelles conditions de la vie doivent succomber. Peut-il y avoir quelques chose de plus puéril et de plus borné que les opinions de ces économistes qui se figurent très sérieusement que ce lamentable état de transition ne signifie rien d’autre que l’adaptation de la société à l’instinct de gain des capitalistes, propriétaires fonciers ou barons de la finance ? En Grande-Bretagne, ce processus est transparent. L’application des méthodes scientifiques à la production expulse les hommes de la campagne et les concentre dans les villes industrielles.
    http://icp.ge.ch/po/cliotexte/xviiie-et-xixe-siecle-revolution-industrielle-liberalisme-socialisme/marxisme.html

    Texte original en anglais ici : https://www.marxists.org/archive/marx/works/1853/03/04.htm

    Faut il donc déformer les propos et à faire des contresens (volontaires ?) pour combattre le communisme ?

    • comme vous avez l’air de bien connaitre marx pourriez vous me dire si marx a vraiment dit  » L’immigration est l’armée de reserve du capitale »

      • Non je ne connais pas bien Marx. Mais quand je vois une citation dans un article, j’essaie toujours de vérifier 1/ si elle est vrai 2/ s’il n’y a pas de contresens…

        Pour « l’armée de réserve », une simple recherche google :

        « Si l’accumulation, le progrès de la richesse sur la base capitaliste, produit donc nécessairement une surpopulation ouvrière, celle-ci devient à son tour le levier le plus puissant de l’accumulation, une condition d’existence de la production capitaliste dans son état de développement intégral. Elle forme une armée de réserve industrielle qui appartient au capital d’une manière aussi absolue que s’il l’avait élevée et disciplinée à ses propres frais. Elle fournit à ses besoins de valorisation flottants, et, indépendamment de l’accroissement naturel de la population, la matière humaine toujours exploitable et toujours disponible. »

        https://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-I/kmcapI-25-3.htm

  • Depuis le temps que je le dis. ..
    Et le nombre de personnes avec qui je me suis fâché pour avoir énoncé les amitiés communo-nazi.

    • la mauvaise foi des gens de gauche a nié que le nazisme était d’extrême gauche, que c’est du national socialisme (comme le fascisme) et qu’idéologiquement le nazisme est très proche du communisme est assez impressionnante

      • Je ne sais pas si le Nazisme est d’extrême gauche.

        J’ajouterais ici par contre deux constats effectués avant moi :

        – Un politologue amricain a dessiné le spectre de la politique comme un fer à cheval ce qui esxpliquerait que les extrêmes sont plus proches entre elles qu’elles ne le sont du centre.

        – Deuxième constat qui suit le premier, l’observation faite de la facilité déconcertante avec laquelle les déçus de l’extrême gauche et du communisme passent à l’extrême droite quand ils sont déçus par le collectivisme de gauche, le tout évidemment sans passer par le centre dans leur conversion et trajet idéologique. Cette dernière constatation m’avait plus qu’étonné, parce qu’il m’avait semblé de prime abord dans ma naïveté idéologique que lorsque on était déçu par une opffre politique (ex. ici le communisme) on s’en affranchissait en allant chercher une offre plus à la droite du spectre donc en priorité vers le centre. Tragique méprise ! En fin de compte, il semble que lorsqu’on a goûté aux alcools des extrêmes, il est fort difficile de s’en passer et d’aller siroter le vin d’Alzace du centre.

  • je suis un peu scpetique sur cet article . je ne conteste pas que la très grande majorité des collaborateurs en france venaient de la gauche et de l’extrême gauche, que le nazisme (tout comme le fascisme) est du national socialisme (et que c’est d’extreme gauche) et qu’idéologiquement ce fut très proche du communisme. mais là où je suis sceptique c’est dans le fait que les communistes ont un jour aimé les nazis (meme si il y a eu le pacte germanosoviétique et qu’ils ont collaboré ensemble ). les nazis et les communistes se haissaient en tout cas les nazis haissaient les communistes allemands (les 3 forces de gauche en allemangen se haissaient mutuellement: socialistes, communistes, nazis). l’aversion d’Hitler et des Nazis pour les communistes, les marxistes et les bolcheviks est fréquemment utilisée par les historiens pour contrer la thèse qui fait l’objet de ce livre, à savoir que le national-socialisme était un mouvement socialiste. Comme l’a montré Ludwig von Mises, l’apport original du nazisme ne se situe pas sur le plan idéologique, mais sur celui de l’exécution : « Les principes fondamentaux de l’idéologie nazie ne diffèrent pas des idéologies sociales et économiques généralement acceptées. La différence concerne seulement l’application de ces idéologies aux problèmes spéciaux de l’Allemagne. » Et dès 1933, F. A. Hayek écrivait : « la persécution des marxistes et des démocrates en général, tend à occulter le fait fondamental que le National-Socialisme est un véritable mouvement socialiste, dont les idées principales sont le fruit des tendances antilibérales qui ont progressivement gagné du terrain en Allemagne depuis la fin de l’époque bismarckienne. » ce que rejette Hitler dans le communisme, ce n’est pas son socialisme, c’est son origine juive et sa tendance internationaliste. Et c’est pour les mêmes raisons qu’Hitler condamne le capitalisme. Le capitalisme libéral, mondialisé, financiarisé, était pour lui le mal absolu. Or les Juifs en étaient à la fois les créateurs et les maîtres absolus. Le capitalisme, pensait Hitler, était un système essentiellement Juif. De même, le bolchevisme était considéré par les nazis comme une création essentiellement juive. Bien qu’ayant largement versé dans l’antisémitisme, Karl Marx était lui-même d’origine juive, et même le descendant d’une longue lignée de rabbins. Si donc Hitler a dénoncé le marxisme comme un « faux » socialisme d’origine juive, ce fut pour mieux construire une économie socialiste dans laquelle chacun agirait pour le bien-être de la collectivité. C’est ainsi que de la législation sociale à la fiscalité, de la politique environnementale à la réglementation des entreprises, il fut un architecte de peuple et un dessinateur de nation. Il voulut façonner non seulement l’économie allemande mais aussi chaque sphère de la vie individuelle, partant du principe que l’individu n’est qu’un agent de l’État et qu’il doit se mettre au service du bien commun, c’est-à-dire du bien de l’État. Tout comme le système économique allemand, la vie sociale des Allemands fut également collectivisée. L’État prit à sa charge les activités sportives, les manifestations culturelles et tout le temps de loisir. Il y eu plus d’État dans la culture, le gouvernement se chargeant de subventionner grassement les manifestations culturelles « dignes » de l’Allemagne et de proscrire les autres. Le ministère de l’Éducation du Reich se chargea d’édicter les programmes et les manuels furent réécrits. Anciennement assurée par les écoles confessionnelles, l’éducation des jeunes Allemands fut désormais une mission d’État. Les professeurs devinrent des fonctionnaires du gouvernement. Or tout cela, cet État si large, disposant de pouvoirs si grands, si étendus, n’était-ce pas là le grand rêve des socialistes ?

    • ceci dit je n’ai pas étudié la question des relations entre les nazis et les communistes de l’urss. donc je peux me tromper sur mon scepticisme envers cet article. je vais me renseigner plus en profondeur sur les relations entre les nazis et les communistes de l’urss

  • Bonjour,

    Excellent article qui nous rappelle une réalité que beaucoup voudrait oublier.

    Cependant, bien que socialisme, communisme et nazisme aient tous une base idéologique commune, comment expliquez vous que les communistes aient été des cibles privilégiées lors des élimination d’opposants politiques ? l’exemple venant en tête immédiatement étant l’incendie du Reichstag ?

    Comment expliquez vous la non réaction des communistes à ces attaques, puisque ceux ci n’ont commencer à lutter contre le nazisme qu’après la rupture du pacte Germano-Soviétique ?

    • en allemagne, il y avait trois forces de gauche ( socialistes, communistes, nazis). ces trois forces se haissaient mutuellement. même si l’on parle souvent des affrontements entre le NSDAP et les communistes allemands, il ne faut pas oublier qu’il y a aussi souvent des escarmouches entre socialistes et communistes. d’ailleurs, les différents courants du communisme se haissaient entre eux. il ne faut pas oublier qu’ en urss , les bochéviques ont liquidés d’autres communistes (menchéviques, socialistes révolutionnaires,…).

    • Comme l’a montré Ludwig von Mises, l’apport original du nazisme ne se situe pas sur le plan idéologique, mais sur celui de l’exécution : « Les principes fondamentaux de l’idéologie nazie ne diffèrent pas des idéologies sociales et économiques généralement acceptées. La différence concerne seulement l’application de ces idéologies aux problèmes spéciaux de l’Allemagne. » Et dès 1933, F. A. Hayek écrivait : « la persécution des marxistes et des démocrates en général, tend à occulter le fait fondamental que le National-Socialisme est un véritable mouvement socialiste, dont les idées principales sont le fruit des tendances antilibérales qui ont progressivement gagné du terrain en Allemagne depuis la fin de l’époque bismarckienne. » ce que rejette Hitler dans le communisme, ce n’est pas son socialisme, c’est son origine juive et sa tendance internationaliste. Et c’est pour les mêmes raisons qu’Hitler condamne le capitalisme. Le capitalisme libéral, mondialisé, financiarisé, était pour lui le mal absolu. Or les Juifs en étaient à la fois les créateurs et les maîtres absolus. Le capitalisme, pensait Hitler, était un système essentiellement Juif. De même, le bolchevisme était considéré par les nazis comme une création essentiellement juive. Bien qu’ayant largement versé dans l’antisémitisme, Karl Marx était lui-même d’origine juive, et même le descendant d’une longue lignée de rabbins. Si donc Hitler a dénoncé le marxisme comme un « faux » socialisme d’origine juive, ce fut pour mieux construire une économie socialiste dans laquelle chacun agirait pour le bien-être de la collectivité. C’est ainsi que de la législation sociale à la fiscalité, de la politique environnementale à la réglementation des entreprises, il fut un architecte de peuple et un dessinateur de nation. Il voulut façonner non seulement l’économie allemande mais aussi chaque sphère de la vie individuelle, partant du principe que l’individu n’est qu’un agent de l’État et qu’il doit se mettre au service du bien commun, c’est-à-dire du bien de l’État. Tout comme le système économique allemand, la vie sociale des Allemands fut également collectivisée. L’État prit à sa charge les activités sportives, les manifestations culturelles et tout le temps de loisir. Il y eu plus d’État dans la culture, le gouvernement se chargeant de subventionner grassement les manifestations culturelles « dignes » de l’Allemagne et de proscrire les autres. Le ministère de l’Éducation du Reich se chargea d’édicter les programmes et les manuels furent réécrits. Anciennement assurée par les écoles confessionnelles, l’éducation des jeunes Allemands fut désormais une mission d’État. Les professeurs devinrent des fonctionnaires du gouvernement. Or tout cela, cet État si large, disposant de pouvoirs si grands, si étendus, n’était-ce pas là le grand rêve des socialistes ?

  • quelques articles sur le sujet:
    Erik von Kuehnelt-Leddihn: The Socialism in National-Socialism
    http://archive.thetablet.co.uk/article/30th-august-1952/5/the-socialism-in-national-socialism
    Götz Aly: On the Basis of Envy http://es.scribd.com/doc/101194949/On-the-Basis-of-Envy-by-Gotz-Aly
    George Reisman: Why Nazism Was Socialism and Why Socialism Is Totalitarian
    http://mises.org/daily/1937
    Michael E. Newton: The Socialist Promises of the Nazis
    http://thepathtotyranny.wordpress.com/2011/01/10/the-socialist-promises-of-the-nazis/
    Ed Kosak: Once and for all: The leftist origins of National Socialism
    http://www.thecommentator.com/article/2827/once_and_for_all_the_leftist_origins_of_national_socialism
    Vladimir Moss: Nazism and Socialism: The Brother Ideologies
    http://www.orthodoxchristianbooks.com/articles/342/nazism-socialism-brother-ideologies/

  • « Nationalistic and socialistic ideas gained strong influence in the 19th and especially the 20th century. Like religions, they have a strong emotional element. It is much easier to mobilize masses of people with populist slogans and ideologies than to engage them in the long, tedious, and complicated process of creating an efficient democracy and the rule of law » les idées nationalistes et socialistes ont gagné une forte influence au 19e et surtout au 20e siècle. Comme les religions, ils sont un élément émotionnel fort. Il est beaucoup plus facile de mobiliser des masses de gens avec des slogans et des idéologies populistes que de les engager dans le processus long, fastidieux, et compliqué de créer une démocratie efficace et la primauté du droit

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