
Cette décision ouvre ainsi la voie à une relance de l’énergie atomique au Japon, trois ans et demi après le désastre de Fukushima. Entre-temps, plusieurs unités avaient fonctionné durant quelques mois, mais aucune n’avait reçu de certificat de conformité à de nouvelles normes plus sévères entrées en vigueur en juillet 2013.
C’est la première fois depuis cette catastrophe qu’est donné un tel avis de conformité, alors que l’intégralité du parc de 48 réacteurs est arrêté (sans compter les six unités définitivement condamnées du complexe de Fukushima). Si tout va bien, le feu vert sera donné au mois d’août. L’autorité se borne toutefois à dire que les installations sont sûres. Il revient ensuite aux dirigeants politiques locaux et nationaux de décider du redémarrage. Ces deux réacteurs pourraient être remis en exploitation à l’automne.
La volonté du gouvernement de Shinzo Abe est de remettre en marche tous les réacteurs jugés sûrs par l’autorité de régulation. Les raisons sont politiques et économiques : le Japon veut une indépendance énergétique grâce à la maîtrise du cycle nucléaire, et souhaite en finir avec les importants déficits commerciaux endurés depuis que l’arrêt des réacteurs nucléaires l’oblige à importer à prix d’or des quantités massives d’hydrocarbures pour ses centrales thermiques.
“la maîtrise du cycle nucléaire”
Je demande à voir.
Quelles conséquences sur la croissance japonaise de leur importations massives d’hydrocarbures?
Aucune, à part qu’évidemment sans ces importations l’économie aurait été plombée par le manque d’énergie.