Comment sauver nos retraites ?

Le temps est venu pour les Français de se réveiller et d’essayer un système de retraite qui marche !

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Comment sauver nos retraites ?

Publié le 18 juillet 2014
- A +

Par Philippe Robert

Dans une France réputée politiquement arriérée, la question lancinante d’une réforme des retraites sans cesse remise sur le métier représente, à l’aune de toutes les réforme(tte)s paramétriques imaginées et mises en œuvre depuis des lustres, un coût financier et social de plus en plus intenable.

Ainsi, contre toute réalité, Marisol Touraine se félicitait-elle béatement de la publication dans le Journal officiel de deux décrets d’application de la loi du 20 janvier 2014 représentant, à ses yeux énamourés, deux avancées majeures garantissant l’avenir et la justice du système de retraites. Dont acte. Mal lui en a pris puisque dans son premier avis remis au gouvernement le 15 juillet dernier, soit à peine six mois après le cocorico de Mme Touraine, le nouveau Comité de suivi des retraites met déjà en garde le gouvernement contre une nouvelle et rapide dégradation du financement des retraites.

Pinera RetraiteMais à tout seigneur tout honneur, qu’il nous soit alors permis d’évoquer la spectaculaire réussite de José Piñera, professeur d’économie diplômé de Harvard et ancien ministre du Travail et des Mines chilien, dont l’action anticipatrice en matière de retraite par capitalisation demeure un modèle du genre. Nul n’est prophète en son pays, dit-on, et pourtant… José Piñera l’a été au Chili au point qu’aujourd’hui 95% des Chiliens ont durablement adopté ce système gagnant de retraite par capitalisation qui, spécialement en France, fait l’objet de tous les assauts des idéologues et autres esprits fermés au progrès !

« Le système de retraite par capitalisation permet de résoudre le problème classique du système par répartition au niveau démographique : dans une société qui vieillit, le nombre d’actifs par retraité baisse. Avec un système par capitalisation cependant, la population active ne finance pas la population retraitée. Ainsi, on évite les conflits intergénérationnels potentiels et la faillite du système. La capitalisation ignore le problème qui se pose désormais à de nombreux pays, à savoir des engagements non provisionnés en matière de retraites. »

Ainsi, le retour à la liberté dans la responsabilité des citoyens délivrés d’une pesante et intrusive servitude étatique contribue, grâce à une gestion optimale et transparente de leur patrimoine, à garder légitimement une pleine et entière propriété sur un argent âprement gagné à la sueur de son front.

Sous tous les cieux et à quelques différences près dues à la psychologie singulière de l’ADN de chaque peuple pris en particulier, on retrouve souvent les mêmes réflexes qui, parce qu’ils appartiennent en propre à l’humanité, animent d’une manière semblable et du haut en bas de la société la diversité des hommes. José Piñera : « J’ai toujours pensé que les salariés sont plus concernés par les problématiques qui touchent directement à leur quotidien, telles que la retraite, l’éducation et la santé. Ils prennent leurs décisions pour assurer le bien-être de leur famille, et non en fonction d’allégeances politiques ou d’idéologies collectivistes. La leçon ultime de l’expérience chilienne est que seules aboutissent les révolutions qui font confiance aux hommes et aux exploits dont ils sont capables, à condition de les laisser libres d’agir. »

Livre-Jacques-Garello[1]Nous avons en France des émules cachés mais bien réels de José Piñera qu’une coalition de l’establishment politique, syndical et médiatique s’évertue, par tous les moyens jusqu’aux moins reluisants, à empêcher d’exprimer des idées ultralibérales salvatrices dont ils craignent, à juste titre, qu’elles viennent à les priver de leurs faux droits. Dans cette optique désespérante, Jacques Garello a donc décidé, en matière de retraites, de passer outre les ukases de la pensée unique pour faire la démonstration, selon moi imparable, qu’il est plus que temps de revenir à la raison pour stopper l’impulsion rétrograde qui nous conduit aujourd’hui comme hier à nier ou à ignorer la dure réalité des faits :

  • 4 actifs pour un retraité (1970) / 1,25 actif pour un retraité (2013) ;
  • 78 ans / 84 ans : longévité pour les hommes et pour les femmes, avec une retraite à 62 ans, la pension doit être versée pendant 16 ans ou 22 ans ;
  • 250 euros : ce qui actuellement est retenu chaque mois sur le salaire d’un smicard pour financer les retraites par répartition ;
  • 120 euros : la cotisation mensuelle pour que le smicard ait la même retraite s’il est autorisé à avoir un compte personnel épargne-retraite ;
  • 250.000 euros : ce que le smicard aura perdu après avoir cotisé pendant 44 ans dans le système actuel ;
  • 13 ans : la durée de versements à un compte d’épargne-retraites avec un taux de 3% pour reconstituer une retraite égale à celle que promet la Sécurité sociale ;
  • Entre 5 et 9% (hors inflation) le taux de rendement d’un livret d’épargne retraite sur un placement au moins égal à 10 ans ;
  • 45 ans : délai qui donne une certitude absolue de rendement à 4% ;
  • 15 ans : période qu’il faut pour doubler un placement à 5% d’intérêt.

Le temps est donc venu pour les Français de se réveiller vivement d’un mauvais rêve pour décider, toutes les cartes en main, d’un futur de leur retraite qui soit pour eux le plus riche et le plus harmonieux possible : alors, faites vos jeux !

José Piñera, Pour un système de retraite qui marche ! – La réforme chilienne, LC Éditions, 2013, 20 pages.

Jacques Garello, Comment sauver vos retraites, Les Éditions du libre-échange, 2014, 144 pages.

Voir les commentaires (37)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (37)
  • Bonjour.
    Que la capitalisation soit le seul système efficace, cela ne fait aucun doute. Le problème du cas français est le passage de la répartition à la capitalisation. Et se passage ne peut mathématiquement se faire sans « exploser » la répartition.
    Aussi, la vrai question est : comment organiser la bascule ? Les chiliens eux n’avaient rien. C’est facile dans ce cas.

    • Le seul moyen serait la double cotisation. Et comme nous sommes trop avancés dans le pourrissement de la situation des retraites et dans le poids des prélèvements existants, il n’y a aucune solution étatique possible.
      La seule solution est individuelle : serrez-vous la ceinture maintenant pour vous faire votre retraite, car il n’y aura plus qu’un minimum veillesse dans 20 ans, si notre système socialiste survit jusque-là (et j’espère que non).

    • Bascule progressive des jeunes générations, soit un transfert de l’ordre de 2% par tranche d’âge concernée.
      Bascule progressive sur le principe du volontariat.
      Bascule partielle avec une dose de capitalisation introduite dans la répartition, adaptable en fonction des évolutions du PIB nominal.

      La capitalisation existe dans une trentaine de pays développés. Ce ne sont pas donc les exemples de bascule qui manquent, y compris au Chili (les Chiliens n’avaient pas « rien »). En France, seule la volonté politique fait défaut.

      • Cavaignac

        « Bascule progressive des jeunes générations, soit un transfert de l’ordre de 2% par tranche d’âge concernée. »
        le rythme de 2 % pour les jeunes générations ( et pourquoi seulement elles et pas les seniors et taxer les bénéficiaires actuels de la répartition , cas les retraités ) est trop lent ,donc inefficace , car un e partie de la répartition fonctionne à coup d’endettement !!!

        Bascule progressive sur le principe du volontariat.

        « Il faudrait être maso pour être volontaire , donc payer en plus , alors que la majorité ne va pas bouger , donc mesure inefficace !!! »
        « Bascule partielle avec une dose de capitalisation introduite dans la répartition, adaptable en fonction des évolutions du PIB nominal. »
        Les jeunes qui vont avoir l’honneur douteux de payer en premier vont sûrement apprécier et se tirer de France encore plus vite !!!

        La capitalisation existe dans une trentaine de pays développés. Ce ne sont pas donc les exemples de bascule qui manquent, y compris au Chili (les Chiliens n’avaient pas « rien »). En France, seule la volonté politique fait défaut.
        Niet , il y a peu d’exemples connus de bascule , à part celle de Pinera et elle a fonctionné car les caisses chiliennes de répartition étaient vides , because la crise économique du moment , la triste réalité est que cette bascule se fera sous la contrainte d’une quelquonque crise économique et sera sanglante pour les  » ayants droits  » !!!

        • Pour être clair : la réforme sera acceptable à la condition que ceux qui choisissent la capitalisation ne versent plus un centime pour la répartition. La bascule suppose donc de supprimer les impôts type CSG (n’ouvrant pas de droit) et de confiner les dettes spécifiques liées à la répartition dans des organismes adaptés. Elle suppose également que les régimes publics soient reversés dans le régime général, sauf pour le cas exceptionnel des véritables fonctionnaires (militaires et policiers).

          • Le pb est bien , que l’on parle de répartition ( à la Bismarck ) ou de capitalisation , vous faites confiance , qui à des fonctionnaires et syndicalistes pour la première et à des privés pour la seconde , pour assurer vos vieux jours , m^me si la capitalisation me semble plus logique et moins dangereuse pour l’état français , la responsabilité étant laissée au privé !!!

            Néanmoins , il y a une autre technique de retraite , qui fonctionne pour la plus grande partie de la planète , mais qui n’intéresse pas répartiteurs et capitaliseurs ( …) c’est le fait de ne compter que sur soi même pour ses vieux jours , ce qui vous oblige à vous bouger l’anatomie plus que pour les deux premiers cas , en pratiquant des activités lucratives ( commerce !!!

            • Faire confiance à des « privés » à travers les échanges (l’épargne retraite investie est un échange), c’est exactement ainsi que fonctionne le marché. Contrairement au fantasme individualiste et à l’égoïsme maladif qui obsèdent les socialistes, le marché est un lieu de socialisation et de coopération volontaire par le travail et l’effort. Autrement dit, participer au marché par le travail ou l’investissement, c’est la définition de la solidarité.

          • Ce qu’à fait le chili avec succes

        • Énorme !! Mdr et tellement juste

        • La génération « tout pour ma gueule » bon résumé.

        • Peut-on généraliser sur quelques exemples?Pour ma part je suis en retraite depuis 18 mois aprés une longue carrière peu épanouissante ,c’est pourquoi je me prépare a une nouvelle vie en créant mon job,c’est trés passionnant,égoistement, je le fais pour moi . Ayant été extrêmement plumées toute ma vie et trop effrayée par la coercition étatique pour partager .Compter surtout sur soi-même,c’est un principe qui est trés répandu dans ma génération

          • Ne croyez pas que le fait de créer sa propre entreprise soit un acte égoïste; en effet, il est tout à fait naturel de penser d’abord à soi en créant quelque chose et, en l’occurrence, son propre job. Mais, dans tous les cas de figure, il faudra le remplir dans les meilleures conditions car ce n’est qu’en satisfaisant la demande, donc autrui, que le job en question sera viable. Créer son job est avant tout un acte personnel dirigé (égoïstement) vers soi et ce n’est pas un péché, loin de là, de rendre ainsi service aux autres.

        • vieux bourg ,

          Manifestement , vous avez lu  » Soleil vert  » ou  » le K  » mais vous me prêtez des intentions que je n’ai pas !!!
          je n’ai rien contre les seniors en retraite , qui , après avoir bossé , profitent de leurs  » épargnes forcées  » par répartition.
          par contre , j’en ai plus à ceux qui ont mit en place cet état providence . qui nous emmène dans le mur , via un schéma à la Ponzzi et dont vous êtes la victime sacramentielle ( rires ) !!!

    • Serge
      Lis le bouquin de pinera sur le Chili ça t’éviteras de dire des conneries

  • Où est la solidarité là dedans ? En quoi l’argent est un but ? Pourquoi notre civilisation ne peut pas avoir un fonctionnement ou nous vivons tous pour le progrès collectif et pas : « Y’en a un à la traîne, on s’en fou, qu’il crève, nous on progresse. » ?
    Dans cette vision, il n’y a que : « c’est MON argent pour MOI, par MON travail, MON avenir, JE suis libre d’être un connard »

    • So ,

      Peut être faudrait il que ceux qui bénéficient de la solidarité et sont en mesure de travailler pour se prendre en charge le fassent , la solidarité de niveau national ( je ne comprends pas pourquoi des communes , des départements , des régions en font ) …devrait , à mon sens , être circonscrite aux seniors , en tenant compte de leurs biens immobiliers et mobiliers ) et aux handicapés .

    • la solidarité, c’est tout le monde au minimum vieillesse, 200 ou 300 euros par mois… après tout, on ne meurt pas de faim avec 200 euros par mois. on vit moins bien que si on a 1 000 ou 2 000, oui, c’est sûr, et alors ?
      celui qui veut plus que le minimum vieillesse doit se prendre en main : économiser pendant sa vie active, capitaliser, investir… ou continuer à travailler après 65 ou 70 ans… avec 200 euros de minimum vieillesse et 400 euros pour un petit boulot à temps partiel, on doit pouvoir commencer à faire pas mal de choses…

      le passage à la retraite par capitalisation pour soi et par soi n’est pas antinomique avec la solidarité.
      vous allez dire qu’avec 300 euros par mois, le moindre ennui de santé peut être fatal… oui, et alors ? qu’un vieux meurt de maladie à l’âge de mourir, en quoi est ce un drame ?

      • Oscar , vous avez déjà payé une facture EDF ? alors dites moi donc le montant par mois ?
        Plus le loyer , taxes diverses et autres joyeusetés .
        Alors 200 € par mois ce n’est pas une retraite , ça ne couvre même pas les frais fixes mensuels !
        Vous vivez où vous ? sur une autre planète ?

      • Oui, mais alors, il ne faut pénaliser fiscalement l’épargne actions ❗

    • So, n’hésitez pas à nous montrer avec photo à l’appui les dons volontaires que vous faîtes sur votre déclaration d’impôt chaque année pour donner plus aux autres.

      Pour ma part, imposé/spolié à plus de 65% hors TVA, j’ai donné plus à mon prochain en quelques années de travail que ce que vous ne serez jamais capable de donner en toute une vie.

      Vous pouvez vous garder vos leçons pour vos réunions entre amis où vous refaites le monde pour savoir comment il convient de dépenser l’argent gagné par les autres.

      • +1
        Pour ma part, je n’en suis pas encore là, mais cela fait quand même environ un quart de mon revenu.
        L’argent n’est qu’un moyen, pour faire que l’on veut dans la vie.

    • Il ne faut pas confondre solidarite et efficacite/justice d’un systeme.

      Ce dont on parle la, c’est plutot de l’inefficience et injustice du systeme actuel, faites le calcul actualisé des cotisations que verse un smicard au titre de la retraite pendant sa vie active et preparez vous a vous faire peur … mais vraiment tres peur, ca c’est pour l’inefficience.

      L’injustice vient du fait qu’on se retrouve avec des classe pleines qui ont « peu » cotisé nous laisse une belle grosse dette et qu’une classe creuse va devoir entretenir … de la belle solidarité …

      En dehors de ca, dans un systeme par capitalisation, rien n’empecherait d’avoir un minimum vieillesse pour les indigents

    • @so : les belles leçons de solidarité, elles sont surtout données par ceux qui profitent du système. Alors oui, MON fric pour MA gueule, ça me va bien. J’attends des informations sur le montant de vos revenus et la part que vous consacrez à votre belle solidarité.
      Je préfère par ailleurs avoir MON fric à MA disposition et choisir d’en donner aux causes qui ME semblent justes plutôt que de le donner à fonds perdus à l’Etat, ses incapables de fonctionnaires et toute la clique de politicards qui nous donnent des leçons à longueur d’année et pillent l’Etat (indemnités, pots, mobilier national, placards dorés et j’en passe).

      Le connard que je suis vous salue bien bas et sera ravi quand votre solidarité pourrie vous explosera à la figure.

  • « Entre 5 et 9% (hors inflation) le taux de rendement d’un livret d’épargne retraite sur un placement au moins égal à 10 ans  »
    Ou? Quel placement, cela m’intéresse.

  • Attention, la capitalisation ne fonctionne qu’avec un État réduit.
    Avec un État obèse, il n’y a pas de prospérité et l’épargne ne sert à rien, sinon à nourrir le monstre.

    Il faut donc réduire l’État avant de résoudre quoi que ce soit d’autre.

  • Il me semble que remplacer un système (répartition) par un autre système (capitalisation) n’est pas vraiment une solution libérale. La seule solution valable reste individuelle.

    Chacun devrait pouvoir décider de cotiser ou pas, de prendre une retraite ou pas. Si on commence à parler de « Système » on est cuit !

    Donc la solution, c’est d’attendre que ça explose, et après … on remplace par RIEN.

    • Oui, pourquoi pas chacun son « livret » d’épargne retraite qu’il gère comme il veut : actions, obligations, fonds …..

      • Un livret d’epargne qu’on gère comme on veut ça EXISTE DEJA ! ! ! !
        ça s’appelle l’assurance-vie (avec sortie en rente viagère).
        Mais il est bien évident que cette facilité ne peut venir qu’en complément d’une retraite de base et d’une retraite complémentaire obligatoires.
        Car certains qui ont investi en assurance-vie et ont voulu de forts rendements , ont choisi un capital non garanti et des investissements sur des fonds dynamiques (actions) qui certaines bonnes années rapportaient du 15% !
        Mais un beau jour, crise etc….. les rendements deviennent negatifs, le capital investi s’envole en fumée et l’investisseur se retrouve nu.
        Donc, fort heureusement, les retraites obligatoires permettent à tous d’avoir une garantie de ressources en fin d’activité.

    • Une épargne retraite obligatoire évite les passagers clandestins, les cigales clamant qu’elles s’assumeront et qui, le moment venu, après avoir joui sans entrave, exigent que les fourmis les aident. Tant que les droits restent individuels, l’épargne obligatoire est un moyen terme acceptable. Finalement, le simple fait que l’Etat défiscalise 100% de l’épargne retraite capitalisée revient à créer un « système ».

  • Merci pour cet article et bravo pour les chiffres fournis. Ce serait bien que livre du Pr Garello connaisse une large diffusion.
    Au-delà des chiffres, la comparaison entre les deux systèmes se résume très schématiquement à :
    – répartition : l’argent n’est pas encore rentré dans les caisses qu’il est déjà dépensé (du fait du déficit)
    – capitalisation : l’argent travaille des années voire des décennies avant d’être dépensé.

  • Je suis un Baby Boomer. On m’a FORCE et CONTRAINT a cotiser pendant 40 ans a ce qui va s’averer a FOND PERDU, a mon corps defendant. Je suis un convaincu depuis 40 ans que le systeme que l’on m’imposait etait une FOUTAISE, un Ponzi scheme, une escroquerie. Non content de subir l’effet natalite negative et baisse du nombre d’emplois ( c’est le but de la civilisation technologique , faire travailler les machines ), il fallait etre idiot ( ou communiste ) pour ne pas prevoir la catastrophe qui survient aujourd’hui.
    Tres eventuellement je vous signale que LEGALEMENT vous pouviez quitter la secu, il y a deja VINGT ans deja, malgre les denegations et menaces des « officiels » tous plus corrompus les uns que les autres. L’avez vous fait ?
    Je ne me leurre nullement sur la retraite qui va m’etre servie : ZERO ou tres tres proche de zero. Ces organismes pretendus PUBLICS sont en fait des societes privees: elles comportent un numero SIREN. Je ne vais pas manquer de me renseigner pour savoir par quels moyens , je vais pouvoir assigner cesdites organisations en Penal, pour escroquerie, art. 313 CP. Il n’y a pas de contrat ? Il aurait du y en avoir un. Droit commercial relie au numero SIREN. Il s’agit d’une faillite frauduleuse, niant toute liberte des pratiques commerciales, un systeme de Ponzi avere, et une utilisation frauduleuse des fonds geres. Les NON ayant-droits ne sont pas supposes emarger. Ce n’est PAS une association caritative.
    A partir du moment ou l’Etat francais est partie prenante, il y a des lors toutes raisons d’etre inquiet, meme si on ne voyait pas encore la fumee.
    Concernant les retraites « privees « , s’agissant d’une gestion par des assureurs ou des gestionnaires FRANCAIS, il y a tout lieu de s’inquieter la aussi avant meme de voir la fumee. Des charognards.
    Les Francais sont capables de conchier absolument TOUT ce qu’ils touchent. Francais je vous hais !!!
    J’attire votre attention que Maggie Thatcher, pleine de bonne volonte, avait voulu operer un virage vers les retraites par capitalisation. L’assureur partenaire LEGAL&GENERAL, curieusement, a fait faillite dans les 10 ans, spoliant au passage des MILLIONS d’epargnants. Idem pour les Japonais dont les fonds de pension investissaient dans n’importe quoi, pretendant que les arbres montent jusqu’au ciel…
    De par le monde il existe une bonne CENTAINE de regimes de retraite et couverture medicale. Sauf a considerer que tous ceux qui ne sont pas Francais sont juste des gros cons, il serait certainement instructif de les etudier car certains sont EXTREMENT PERFORMANTS. La performance est TOUJOURS lie a une politique d’immigration restrictive, c’est EVIDENT.  » Les Hommes deplorent les consequences dont ils sont eux memes, la cause  » Montesquieu.
    Cette Oeuvre d’Art, la « secu » aura survecu grosso modo de 1945 a 2015. Soit 65 ans. Camarades c’est une victoire !!! On n’est pas sans noter que les « Baby Boomers » ont justement 65 ans maintenant. Les Baby boomers ils vont toucher des aumones. Ne confondez pas les « camping cars  » des ex  » Education Nationale » par exemple, avec l’ensemble de la population SVP…

    Je recois ces brailleries de vouloir considerer la capitalisation aupres de gestionnaires Francais, comme encore la, une volonte d’escroquer, encore et encore.. Dites moi vous etes satisfaits de vos assureurs francais en qq domaine que ce soit ? Essayez donc de recuperer la totalite de votre contrat d’assurance-vie, ou pourtant il est repute que vous puissiez prendre des « avances » pour quaimment la totalite du capital epargne, sans rompre le contrat pour autant… Essayez meme de retirer votre beau ble de la banque …

    Trop tard mes petits. Vous l’avez bien profond et sans vaseline …

    Je vous remercie de votre attention a me lire.

    • Pour ces raisons que je ne vais pas investir dans les assurances-vies, mais matérialiser l’argent, immo, bourse, unité de compte, fonds communs privés, énergies renouvelables, etc…
      Comme vous le dites si bien il est possible d’arrêter de payer la sécurité sociale de m… depuis plus de 20ans. Les complémentaires ont un matelas jusqu’en 2020, mais après? Étant actuellement en regime ondependant, ils n’auront jamais un seul centime de ma part 🙂
      Quittez donc ce système et préparez vous même votre retraite.

    • Simple info : le numéro SIREN, au terme d’une directive européenne, est obligatoire pour toute personne morale. C’est comme votre numéro de sécurité sociale. Autre info : les associations à but non lucratif ont aussi une numéro SIREN ainsi qu’un numéro de TVA. Please, actualisez vos connaissances. Quant à un procès farfelu : petit rappel également : la protection sociale est un droit (Article 25 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée par les Nations unies en décembre 1948) et est partie intégrante de la constitution française.
      Soyez sympa : réfléchissez avant de diffuser n’importe quoi, même si vous avez le droit d’expression

  • les questions de retraite ne sont en aucune manière une question idéologique comme vous semblez le faire croire ! Comme si Dieu était soudainement devenu le capital !
    Ce système que vous voulez vendre à tout prix, vous le savez :
    – est un des éléments de la crise que nous traversons encore
    – favorise la spéculation, les rendements à court terme, et souvent les restructurations suivis de licenciements
    – permet aux plus nantis de le rester lors de la retraite, tandis que les autres (la majorité) vivoteront chaque jour de l’année
    – ce système de capitalisation est mis en avant par la commission européenne qui en vante les mérites, mais comme prestations additionnelles et non principale
    – ne donne droit à aucune prestation en cas de chômage
    – renforce l’individualisme alors que nos sociétés européennes sont, souvent, culturellement solidaires (donc préférence à la répartition)
    Vous prétendez que c’est le seul moyen pour lutter contre les déséquilibres financiers liés à la démographie, mais vous oubliez malhonnêtement de faire état des dérives d’un tel système avec la création d’une bulle spéculative qui renforcera celle qui nous vient des pays anglo-saxons. Vous semblez dire que c’est moderne : je ne savais pas que revenir à la sauvagerie était moderne ? Mais en quoi l’est-ce ?
    Nous vivons plus longtemps et c’est un bien non? Par contre, si l’on se réfère à la durée de vie des générations précédentes (vous savez, celles qui se sont battues -jusqu’à en perdre la vie quelquefois- pour obtenir un droit à la retraite) on doit être conscient que l’âge de départ doit être reculé, d’autant que l’entrée dans la vie active est plus tardive. La Finlande, dans se réforme, maintient le système de répartition en y incluant un facteur « durée de vie » qui peut influer la date de départ. Pourquoi ne pas s’en inspirer?
    Quand tous les pays du monde auront opté pour ce système stupide de capitalisation, que se passera t il ? Qui seront les gagnants et les perdants de la spéculation ? Devra t on fusionner l’ensemble des systèmes au niveau mondial au risque d’accroître l’influence de la puissance financière ?
    Si votre projet sociétal est de faire de l’argent l’élément essentiel de réussite dans la vie, c’est bien pauvre intellectuellement.
    Maintenant, c’est votre droit : souscrivez individuellement et foutez la paix aux autres

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
3
Sauvegarder cet article

Il y a 28 ans, l'ancien ministre du Travail et des Retraites Jose Piñera revenait sur la révolution libérale qu'il avait lancée au Chili en 1980.

Un spectre hante le monde : celui de la faillite du système de retraite de l’État. Le système de retraite par répartition qui règne en suprématie à travers la plus grande partie de ce siècle a un défaut fondamental enraciné dans une fausse conception sur le comportement de l’être humain : il détruit à un niveau individuel le lien essentiel entre l’effort et la récompense. En d’autres termes, ... Poursuivre la lecture

Dans ce billet d’humeur, je reviens sur la question des retraites, de retour dans l’actualité à l’occasion de l’explosion du déficit public, notamment du fait du montant pharamineux des retraites publiques. Parallèlement, il y a eu de nouveaux appels à développer les retraites par capitalisation dans le contexte de la hausse de la bourse.

Je le répète : les politiques et les financiers n’ont toujours rien compris aux retraites !

Je vais d’abord rappeler que la retraite, ce n’est pas de l’argent, mais de la nourriture et des soin... Poursuivre la lecture

On se souvient de Patrick Pouyanné donnant une leçon d'énergie lors de son audition au Sénat. Le voici dans une nouvelle vidéo où il démontre l'intérêt des fonds de pension pour les investissements dans les entreprises, et donc la création de richesse.

On y apprend également que les actionnaires individuels représentent 35 % des actionnaires d'Exxon, contre 15 % chez Total. Des actionnaires stables qui contribuent au développement des entreprises.

Pourquoi les Français n’investissent-ils pas davantage leur a... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles