Les monopoles contre le marché

Les monopoles ne sont des dangers pour le consommateur qu’à condition d’être publics ou para-publics.

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Monopoly crédits Thomas Hawk (licence creative commons)

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Les monopoles contre le marché

Publié le 25 juillet 2014
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Monopoly crédits Thomas Hawk (licence creative commons)On entend régulièrement critiquer la création de monopoles privés. En soi, c’est louable, certaines personnes comprennent la dangerosité d’un seul producteur sur un marché. Le problème est que ces mêmes personnes demandent la formation d’un monopole public, pensant que « l’intérêt général » passera avant tout. N’oublions pas que ce fameux intérêt général n’est rien d’autre qu’un intérêt particulier finement déguisé.

De la même manière, un monopole privé ne reste jamais très longtemps un monopole tant qu’il y a concurrence c’est-à-dire, pour reprendre la définition de Pascal Salin, « libre entrée de concurrent sur le marché ». Prenons l’exemple de la plupart des grandes surfaces qui, aujourd’hui, proposent des sushis. Celles-ci font ainsi concurrence aux restaurants préparant eux aussi des sushis.

Certains soulèvent une préoccupation : imaginons que demain les grandes surfaces se mettent à vendre leurs produits à perte (c’est-à-dire que leurs coûts sont supérieurs à leurs recettes), on peut imaginer qu’elles évinceraient leurs concurrents. Précisons tout d’abord que dans une société libre, vous pourriez vendre à perte car après tout, ce sont VOS biens.

Soulignons également ceci : on peut très clairement imaginer que les producteurs ne s’amuseraient pas à évincer leurs adversaires en vendant à perte s’il y a concurrence (c’est-à-dire libre entrée sur le marché). Imaginons que les grandes surfaces vendent à perte et constitue un nouveau monopole privé. Les gens supposent que la qualité se détériorera et que les prix augmenteront, ce qui est généralement ce qui se passe avec la constitution d’un monopole. Or s’il y a libre entrée sur le marché, c’est-à-dire concurrence, toute tentative des monopoles pour abuser de leur pouvoir se traduirait par la réapparition des concurrents sur le marché. Ainsi, une entreprise qui vendrait à perte pour évincer ses concurrents ne ferait rien d’autre que gaspiller des ressources car les concurrents réapparaîtraient automatiquement après si l’entreprise essaie de profiter de son monopole. Si le monopoliste essaye de profiter de son avantage en augmentant ses prix, il attirera des concurrents sur le marché à cause des nouvelles possibilités de profit.

Certains pensent que les principaux vendeurs réduisent parfois leurs prix pour éliminer la concurrence afin de bénéficier plus tard d’un monopole. Mais comme l’a dit un pétrolier, « c’est comme essayer de repousser l’océan afin d’avoir un endroit sec pour s’asseoir… » [Les concurrents] ne s’affolent jamais, n’hésitent jamais très longtemps et reviennent immédiatement quand les prix remontent, offrant peu d’occasions à un vendeur unique de compenser ses pertes1.

Les seuls monopoles dangereux sont donc les monopoles publics (SNCM, SNCF, et bien d’autres dans le pays de la sur-administration publique) et les monopoles de réglementations publiques (taxis, par exemple) car il n’y a pas libre entrée sur le marché. Imaginons que vous ne soyez pas satisfaits du service proposé par l’État ou par les secteurs protégés, votre demande ne recevra aucune réponse car l’État, par la restriction ou la prohibition, empêche toute personne de venir faire concurrence, à lui ou aux intérêts corporatistes qu’ils protègent. Vous, consommateurs, serez donc obligés, à cause de l’action de l’État, de vous contenter de prestations de piètre qualité et à un prix plus élevé que si le marché avait été concurrentiel. Frédéric Bastiat avait donc très clairement raison lorsqu’il déclara : « Non, concurrence, ce n’est qu’absence d’oppression. »

Un monopole est une institution ou une concession accordée par le Roi, par son octroi, son autorité ou autre, à toute personne, corps politique ou corporation, pour qu’ils soient seuls à acheter, vendre, fabriquer, travailler, ou utiliser quelque chose, et par laquelle, pour toute personne, tout corps politique ou toute corporation, on cherche à restreindre la liberté possédée auparavant ou à empêcher ses échanges légaux.  Lord Coke

De la même manière, il y a des bénéfices à vendre à perte. Imaginons que vous possédez un magasin de vêtements, qu’à une certaine période de l’année, vous vous retrouviez avec des vêtements que vous n’arrivez pas à vendre, et que les soldes soient encore loin. La réglementation ne vous autorisant pas à pratiquer les prix que vous souhaitez au moment où vous le souhaitez, vous vous retrouvez avec un stock important à gérer. Que se passe-t-il ? Cela engendre des coûts importants, et vous ne pouvez très certainement pas vous en débarrasser car personne n’en voudrait au prix fixé au moment de la vente. Repousser la vente des invendus n’est pas sans conséquence. Les invendus qui doivent rester sur les étagères ou en entrepôt jusqu’aux prochaines soldes immobilisent des fonds qui auraient pu être utilisés pour augmenter l’offre de marchandises. De plus, ces coûts de stockage se répercuteront très probablement au final sur les prix de la vente. En somme sur le consommateur. En cela, vendre à perte montre sa principale utilité et qualité.

Nous ne pouvons donc pas interdire le droit de vendre au prétexte qu’il favoriserait la formation de monopoles privés, ce qu’il ne fait absolument pas tant qu’il y a libre entrée sur le marché. Il permet justement à certains producteurs de ne pas se retrouver avec des stocks dont ils ne pourraient pas se débarrasser, ce qui engendrerait des coûts supplémentaires, pour lui comme pour le consommateur.

  1. Harold Fleming, Oil Prices and Competition, cité par Murray Rothbard dans L’homme, l’économie et l’État.
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  • Il convient de réserver les termes « monopole » et « oligopole » (sans oublier les monopsones) aux monopoles publics ou réglementaires. Ne pouvant subsister sans la complicité active ou passive des fonctionnaires, tout monopole est nécessairement une excroissance de l’Etat, créé dans le but de réduire la liberté de la population.

    Même si elle est seule sur son marché, une entreprise n’est pas en situation de monopole tant que le potentiel de concurrence demeure entier. La concurrence potentielle a les mêmes effets sur les prix, les quantités et la qualité que la concurrence réelle.

  • Ca me paraît bien naïf. Une fois le vendeur de sushis de la galerie marchande évincé, les prix montent en flèche dans la grande surface. D’ici que se libère un nouvel emplacement pour un nouvel entrant, la grande surface jouira facilement de son monopole, et aura sans doute son mot à dire pour toute nouvelle installation. L’apparition de nouveaux concurrents qui empêcheraient les excès est contrainte non seulement par la réglementation, mais aussi par des questions de proximité et de coûts d’entrée sur le marché. Il n’y a que dans les utopies que les concurrents apparaissent comme par magie dès qu’un monopole exagère.

    • Au-delà des réglementations limitant les possibilités d’implantation au profit des plus gros acteurs implantés (alors qu’elles nous ont été vendues en défense des « petits »), la première réglementation détruisant la concurrence, ce sont des charges fiscales ou sociales uniformément élevées. En effet, lorsque les charges augmentent pour tous, seuls survivent ceux qui sont en mesure d’écouler de grandes quantités à faibles marges (ou ceux qui s’abstiennent de payer les charges, d’une manière ou d’une autre).

      La fiscalité est le principal vecteur d’élévation des coûts d’entrée ou de maintien sur les marchés. Pas étonnant dès lors que l’exil extérieur ou intérieur soit à la mode.

    • C’est facile à monter, un camion à sushis qui vient se garer devant la grande surface en question…

      • …laquelle s’empressera de le faire virer car son parking est privé, et/ou de faire inspecter le camion chaque jour par la direction des affaires sanitaires. On verra bien, le vendeur de sushis a fermé début juillet après un an de résistance dans la galerie du centre commercial près de chez moi, mais je suis prêt à prendre le pari.

  • Pas du tout d’accord avec l’auteur. Prendre l’exemple des sushis est parfaitement à côté de la question. Le pb du monopole publique est qu’il s’impose souvent comme la seule solution pour répondre à un besoin de service publique tout simplement. Soit que le privé refuse de le faire car non rentable, soit que le coût d’accès au marché est tellement élevé que seul un monopole peut y faire face. Les exemples sont nombreux, par exemple les autoroutes, les voies ferrées, les installations portuaires, l’infrastructure électique, le service postal de base etc….Pour qu’un marché fonctionne efficacement il faut qu’une concurrence efficace, libre puisse se mettre en place. Malheureusement cette situation n’est pas toujours réalisable. Ce qui pose vraiment problème c’est la frontière entre service publique et marché efficace possible , là c’est vrai c’est une décision très politique et plus résultat d’une histoire que d’une vraie analyse.

    • « Le pb du monopole publique est qu’il s’impose souvent comme la seule solution pour répondre à un besoin de service publique ». L’histoire montre que l’Etat s’évertue à créer les conditions pour empêcher le marché de fonctionner, au prétexte du service public. Votre description du sujet confond la cause et la conséquence.

      « le coût d’accès au marché est tellement élevé que seul un monopole peut y faire face » : la question des monopoles naturels a été efficacement traitée et réduite à quelques réseaux. Et même pour ces réseaux résiduels, on démontre qu’il est toujours possible d’introduire une forte dose de concurrence malgré l’existence d’un monopole. Pour la théorie économique, le sujet est clos depuis longtemps. Il ne manque que la volonté politique d’appliquer les bonnes solutions, au lieu de mener une guerre civile économique et sociale contre la population.

      « la frontière entre service publique et marché efficace » : dès lors qu’un prix peut apparaître, le marché est toujours plus efficace qu’un monopole public. Voilà qui permet de déterminer facilement la limite de l’Etat régalien vs l’Etat obèse. Défendre ou détruire la liberté de la population, l’appauvrir ou la laisser s’enrichir, sont effectivement des sujets éminemment politiques.

    • Bonjour marc
      « Soit que le privé refuse de le faire car non rentable, »
      Si ce n’est pas rentable pour le privé ce ne sera pas rentable pour le public. Si ce n’est pas rentable on ne le fait pas. C’est pas difficile.
      Prenons le train. Ce n’est pas rentable, donc plus de train. Quel est le probleme? Les gens prendront des cars ou des avions ou … autre chose qui ne peut émerger à cause du blocage dogmatique de gens comme vous.
      Mon dieu si le train disparait on va mourir!
      Le monde change, on n’est plus au XIX°.
      cordialement.

    • Intéressante réflexion…
      Les autoroutes, les voies ferrées, les installations portuaires, l’infrastructure électrique, le service postal. Toutes ces choses sont nées privées, ont vécues privées, ont très bien marché. Puis ont été nationalisées, et marchent souvent bien plus mal désormais.
      A part l’armée, la justice, la police et la diplomatie (ho, le domaine régalien, que c’est étonnant), je ne vois aucun « service public » qui n’est pas été inventé par le privé, se soit développé en restant privé, avant d’être transformé en monopole public dès qu’il a été visible que c’était un levier de pouvoir, un moyen de taxer en douce. D’ailleurs dans pas mal de pays, ces choses sont encore privées (rarement toutes ensemble, hélas, le paradis n’est pas sur terre).
      Quant à la question d’un marché qui fonctionne mal, justification souvent lancée de l’intervention de l’Etat, il faudrait prouver que l’Etat comme acteur domine le marché dans tous les cas, ou au moins dans la majorité des cas. Ce qui est très loin d’être évident. Parce que bon, quand on y réfléchit les soit-disant biais qui conduisent aux « échecs du marché » (asymétrie d’information, sur-confiance, etc.) se retrouvent, souvent en pire, dans le « service public ».
      Donc la seule vraie différence c’est que seront considérées comme relevant de l’Etat les services pour lesquels un prix ne peut pas être fixé simplement, ou plutôt (mais cela correspond assez bien) ceux qui ont une demande non pas individuelle mais collective (la justice par exemple: chacun pourrait faire sa propre justice, mais cela conduirait à l’injustice au niveau du groupe -quel qu’il soit-)

    • @ Marc, je vous rappelle que « public » est l’adjectif au masculin et « publique » l’adjectif au féminin. On écrit donc « service PUBLIC ». Je me permets de vous faire cette remarque car on voit cette faute de grammaire trop souvent sur le web.

    • « le coût d’accès au marché est tellement élevé que seul un monopole peut y faire face »

      Ce sont les monopoles qui élèvent démesurément le coût d’accès au marché pour se protéger, et non l’inverse. D’ailleurs, les exemples que vous donnez sont non pas des monopoles, mais des privilèges d’état, dont les firmes étatiques françaises ne se privent pas de faire valoir qu’à l’étranger ils devraient leur être ouverts…

  • Quelques remarques :
    1. Votre raisonnement sur le fait qu’un monopôle privé n’est pas dangereux pour le consommateur peut complètement être transposé dans le cas d’un monopôle public. En effet, si la qualité diminue et le coût augmente, l’acceptation du monopôle public va s’émousser, des contestations vont apparaître et des demandes de libéralisation vont être faites. Le monopôle public risque donc de ne plus être monopôle pour longtemps. C’est d’ailleurs une technique archi-connue pour quiconque veut justifier ou légitimer la libéralisation d’un secteur même si très cynique : dégrader le service pour que l’opinion publique si elle était d’abord favorable au monopôle public se retourne.
    2. Votre raisonnement part de l’idée que si un agent en situation de monopôle privé se laisse aller à des abus (baisse de la qualité, hausse des prix), celui-ci verra un concurrent arriver, il n’est donc pas dans son intérêt de se laisser aller. Ainsi, c’est la peur de la concurrence elle-même qui permet de maintenir une certaine efficacité du privé. Mais c’est allé un peu vite en besogne. En effet, (a) l’arrivée d’un concurrent n’est pas immédiate, il peut profiter au moins pendant un temps de durée variable (cela dépend notamment du type d’activité) de sa situation de monopôle au détriment des consommateurs pendant cette période, jusqu’à l’arrivée du concurrent. (b) Il peut racheter un concurrent estimé trop menaçant, pendant qu’il en a les moyens. (c) Même l’arrivée d’un concurrent ne garantit pas qu’il soit mis en danger, en effet, l’entreprise ancienne peut bénéficier d’un prestige, d’une reconnaissance et même d’une prime à l’ancienneté que n’aura pas le concurrent qui arrive. (d) Il peut bien entendu s’entendre avec son nouveau concurrents, les exemples de ce genre abondent (distribution, télécoms, lessives, BTP, par exemple).

    • 1/ Le marché politique s’organise pour ne pas avoir à tenir compte de l’opinion publique réelle (propagande par contrôle des médias, offre politique monolithique, élections truquées, invention d’une fausse opinion publique…)
      2/ Hors soutien étatique, un monopole de marché ne peut pas survivre longtemps, malgré les diverses parades que vous listez à raison. Exemple caricatural, aucun monopole « privé » n’a survécu aussi longtemps que celui de la SNCF.

      L’étendue des destructions provoquées par les monopoles publics est sans commune mesure avec les petits désagréments temporaires des monopoles privés.

      • 1. Je ne sais pas tellement dans quel pays vous vivez mais visiblement pas en France. Je ne crois pas qu’en France existe un contrôle des medias par l’Etat, ni même une offre politique monolithique (entre la gauche radicale, le PS, la droite classique (UMP-UDI) et le FN) vous avez une offre variée. Elections truquées ? pas en France, je crois.
        2. A l’heure actuelle aucun monopôle privé ne peut survivre puisque la pensée dominante c’est les bienfaits de la concurrence ! Il existe même des autorités qui veillent à empêcher des monopôles privées !
        3. Quant à la SNCF ou autres monopôles publics leur âge d’or a été pendant les 30 Glorieuses, je ne crois pas que ce soit une sombre période. Jusuq’à cette dernière décennies, les Français étaient d’ailleurs plutôt satisfait du service fourni par la SNCF.

        • 1/ PS, socialiste, UDI, socialiste, UMP, socialiste, FN socialiste… Le parti unique, avec quelques vagues courants ! Elections truquées : quand 60% des électeurs ne votent pas, l’élection est nulle et non avenue. Et pourtant, les socialistes de gauche ou de droite prennent quand même le pouvoir. Médias sous contrôle : vous « ne croyez pas », sans rire ? Où est passée la démocratie dans ce pays ?
          2/ 57% de dépenses publiques dan le PIB, c’est la définition de la pensée dominante. Où est passée la concurrence dans ce pays quand 57% du prix de tous les biens sont fixés par l’Obèse ?
          3/ Comment savoir alors que l’opinion publique réelle est inconnue ? Votre affirmation n’est qu’une supposition indémontrable, avec un fort relent de propagande, puisque les Français n’avaient et n’ont toujours pas le choix. Le seul moyen moyen d’exprimer véritablement sa satisfaction, c’est la concurrence. Le reste n’est que blabla cynique ou naïf. Etes-vous l’un ou l’autre ?

          • 1. C’est bien ce que je craignais vous vivez dans le déni de réalité. C’est le problème récurrent des libertariens et plus globalement de tout mouvement sectaire ou totalitaire : la pensée binaire, le recherche de pureté. Si je vous comprends bien il n’y a que deux possibilités : ou bien le collectivisme (nous vivrions d’ailleurs dans un tel régime) ou le libertarianisme (que les libertariens appellent à tort libéralisme). Un bref rappel historique montre que ces propos ne tiennent pas compte de la réalité : si on considère que l’ex-URSS était un système collectiviste, il est curieux de considérer que nos sociétés comme collectivistes alors que justement elles sont héritières des sociétés occidentales opposées au collectivisme soviétique et qui l’ont vu disparaître. Lorsqu’on parle d’élections truquées, on parle en général d’élections frauduleuses, de triche, rien à voir avec l’abstention. Il pourrait n’y avoir qu’un seul votant, l’élection serait valable et même légitime, tant pis pour ceux qui ne votent pas, ils laissent les autres choisir. Rien ne les empêche de se présenter. Ceci dit, une telle situation ne perdurerait pas longtemps du fait du manque de représentativité. Le gouvernement place ses hommes à la tête des medias ? Censure les medias ? Ferme des medias ? Non, aussi parler de contrôle des medias par l’Etat est au mieux abusif au pire malhonnête. Etant donné que je ne pense pas que la démocratie a disparu de ce pays, vous comprendrez que je ne peux répondre à votre question.
            2. Vous faites une grossière erreur en identifiant dépenses publiques et biens et services produits. Parmi les dépenses publiques existent de nombreux transferts sociaux (exemple allocations familiales), autrement dit, ce n’est nullement une production de biens ou de services comme le serait par exemple les dépenses rémunérant les agents publics. Il y a également des consommations intermédiaires, qui elles peuvent être achetées au privé et sur les prix desquels la puissance publique n’a aucune prise. Regardons les stats de l’OCDE et d’eurostat, on s’aperçoit que la France est dans ceux qui dépensent le moins au niveau de l’administration centrale (9ème sur 25), en-dessous de la moyenne européenne (auquel j’ai ajouté USA, Japon, Corée, Canada). J’ai même calculé en ôtant uniquement les dépenses des administrations de sécu (étant donné que certains pays sont fédéraux), la France arrive pile à la médiane. Autrement dit, la différence de niveau de dépenses publiques avec les autres pays ne provient pas de l’Etat ni même des collectivités locales mais des administrations de sécurité sociale. Si donc on veut réduire la dépense publique, c’est là-dessus qu’il faut jouer et dire aux gens la vérité : baisser les pensions de retraite, augmenter l’âge de départ à la retraite, réduire les indemnités chômages, durcir les conditions, réduire les allocs familiales, réduire les remboursements de soins ! pas sûr qu’un tel programme soit partagé par une majorité….
            3. J’ai retrouvé un sondage de 2006 où 73% des usagers si disaient satisfaits de la SNCF fait par UFC-Que choisir. A cela s’ajoute mon expérience personnelle, moi-même je suis moins satisfait de la SNCF qu’il y a 10 ans, et les gens autour de moi ressentent la même chose.
            Cordialement.

            • Bonjour inel
              « C’est bien ce que je craignais vous vivez dans le déni de réalité. C’est le problème récurrent des libertariens et plus globalement de tout mouvement sectaire ou totalitaire  »
              Dire que les libéraux sont totalitaires, c’est bien tordre le réalité à défaut d’être dans le déni.
              J’ai bcp de mal à cerner votre discours.
              Personnellement je suis libéral, donc les choses sont simples.
              Cordialement.

              • Bonjour,
                Justement je ne parle pas des libéraux mais des libertariens, deux choses complètement différentes.
                Cordialement.
                Désolé d’avoir modifié mon pseudo, mais la rédaction de contrepoints ne semble pas apprécier mes propos (pas très libéral….)

                • I(L)nel
                  Vous avez une attente de modération?
                  Sinon je suis libéral et non libertarien, m’enfin je ne vois pas trop la différence, tous nous sommes pour le principe de la liberté.
                  Donc les libéraux et les libertariens (définition plutot US: Libertarien vs liberal party) partagent la même vision de la primauté de la liberté, donc totalitaire je ne vois pas …
                  cordialement

                  • Totalitaires, c’est à discuter mais fanatique en tout cas, il n’ont rien à envier aux extrémistes des autres idéologies et religions …

                    • Bonjour Amellal Ibrahin
                      Personnellement je ne suis pas fanatique.
                      Je respecte les gens qui préfèrent un autre système politique humaniste et qui discutent sereinement de la question. Le libéralisme ne propose pas une société parfaite
                      Je sais, dans une discussion, exclure qq’un en le traitant de fanatique est qq part plus confortable.

                    • Wikipedia (le terme Totalitarisme et Libéralisme) peut déjà surement vous aider à en apprendre suffisament sur ces concepts afin de ne pas sortir de tels non-sens.

            • @Inel,

              Même s’il est possible de modérer les propos de Caivagnac, il semble bien que c’est vous qui ne percevez pas très bien la réalité :
              Vous dites que la presse est libre ? Pourtant la plus grande partie de la presse ne vit que de subventions et utilise comme quasi unique source d’informations l’AFP qui est un organisme publique.

              L’enseignement est aussi quasiment sous monopole de l’état qui peut ainsi diffuser sa doctrine (soit directement, soit en imposant ses programmes et ses diplômes).

              Pour la SNCF, c’est un peut le syndrome de Stockholm comment comparer s’il n’y a rien pour comparer. A l’époque de France Telecom, les gens aussi étaient satisfaits, mais grâce à l’ouverture du marché les prix ont été divisés par 3 ou 4 et les services se sont améliorés et diversifiés.

              La France se retrouve en 70ème position sur l’échelle des libertés : http://www.heritage.org/index/ranking.

              Et, comme par hasard, les pays les plus libres sont aussi les plus riches et où il y a le moins de chômage. Y aurait-il une relation de cause à effet ?

              Enfin, vous donnez vous-même les arguments : La seule solution de notre système étatiste, c’est de baisser les retraites, de baisser le remboursement des soins, de baisser la qualité de ceux-ci (nous sommes entre le Portugal et la Grèce en ce qui concerne nos équipements d’imagerie médicale). Dans les système libéraux, le coût de la retraite est presque deux fois moindre, et vous partez quand VOUS décidez.

              Donc, oui, il reste quelques lambeaux de démocratie en France, mais celle-ci s’étiole devant l’avalanche de réglementations, de délits d’opinion, de normes en tout genre, de personnel politiques consanguins (ce sont pour la plupart des fonctionnaires qui sont chargés de contrôler l’état, donc des fonctionnaires : Et on parle aujourd’hui, dans les media que vous dites libres, de conflit d’intérêts parce que certains rares députés on un travail dans le privé !!!), de condamnations anticipés, de taxations confiscatoire…

              Enfin, votre distinction entre libertariens et libéraux n’a pas de sens en France, ce n’est qu’une façon de traduite le terme américain de « libertarian », le terme « liberal » ayant été accaparé par les sociaux-démocrates.

            • Mon pseudo n’est pas assez clair, peut-être ? Déjà que je ne suis pas libéral, il n’y a vraiment aucune chance que je finisse libertarien. Etant seulement anti-socialiste primaire, par conviction, expérience et devoir moral, comme n’importe quel honnête citoyen correctement éduqué, vous ne pouvez même pas me ranger parmi les conservateurs. Passons donc sur le point 1, sans intérêt.

              Eliminons également le troisième, avec ce gag du sondage UFC, savoureux exemple de propagande. Entendons-nous bien : on trouvera toujours des gens satisfaits des sévices publics, surtout s’ils ne payent pas le vrai prix de leur consommation. Mais on s’en fout car ce qui compte, c’est la fin de l’histoire, lorsque vient le jour de payer le vrai prix des faux services, par le remboursement des dettes (directement ou avec l’inflation), la pénurie, le chômage et la pauvreté généralisée. Ce jour-là seulement, une fois que les faibles d’esprit ont la tête profondément enfoncée dans la boue socialiste, on peut envisager de recueillir leur « opinion » avec un intérêt non feint.

              Le point 2 est plus intéressant. Les transferts sociaux détournent ce qui relève normalement d’assurances privées et de l’épargne. Ces services prennent de plus en plus d’importance dans nos sociétés modernes. Mais tant qu’ils demeurent fondés sur un vol préalable à travers les prélèvements obligatoires, leur valeur ajoutée est au mieux nulle, plus souvent négative compte tenu des cohortes de parasites qui se servent grassement au passage. L’improductivité notoire de ces services, parce qu’ils sont publics et contraints, mais également parce qu’ils atrophient l’épargne et déresponsabilisent les individus en masse, explique le marasme de notre économie. En effet, il n’a jamais fallu autant de capitaux pour entretenir la croissance (des vrais capitaux, avec des efforts, de la sueur et des larmes dedans, pas ces montagnes de fausse monnaie joyeusement imprimée par la BC). En outre, le phénomène n’est pas près de s’interrompre, ni même de se stabiliser, mais va au contraire s’amplifier au cours des prochaines décennies.

              Il ne fait aucun doute que les prestations sociales publiques vont être dramatiquement réduites et que les impôts vont encore augmenter. C’est l’aboutissement inexorable du socialisme destructeur de valeur ajoutée. Malgré leur petits cris angoissés, quand le flouze viendra à manquer, les gogos devront faire face à la réalité du socialisme qui s’est construit à leurs dépens. Pour maintenir des prestations à un niveau acceptable et réduire les impôts, il convient de privatiser les assurances sociales, sans autre alternative. Certes, la transition sera un peu douloureuse mais elle est inéluctable.

              « Il y a également des consommations intermédiaires, qui elles peuvent être achetées au privé et sur les prix desquels la puissance publique n’a aucune prise. » J’ai gardé cette cultissime plaisanterie (involontaire ?) pour la fin. Sans commentaire…

              Bref, cher Inel, tout ce que vous parvenez à démontrer, c’est votre incompréhension de l’économie, ce refus obsessionnel de faire face à la réalité qui caractérise les socialistes.

              • 1. Je me fie davantage à ce que vous écrivez qu’à votre pseudo. Je ne pense pas qu’il soit sans intérêt car considérez tous les partis politiques français comme « socialiste » est assez aberrant.
                2. En fait, comme tout bon sectaire vous refusez de voir la réalité en face et donc vous prétendez que ce n’a pas de valeur ! Pourtant c’est un fait. J’ai une preuve de la satisfaction des usagers, vous n’avez aucun début de preuve de l’insatisfaction des usagers. N’importe quel esprit rationnel sera apte à conclure. Je remarque simplement que vous prétendiez que je n’avais aucune preuve justifiant mon affirmation et je vous en fournis une. Ne soyez pas mauvais joueur…. Etant donné que vous décrivez des individus non rationnels, il y a une contradiction dans vos propos, car le jour « où il faut payer » comme vous dites, s’ils ne sont pas rationnels, cela n’aura aucun effet !
                3. Vous faites une nouvelle fois une grossière erreur en qualifiant de vol les prélèvements obligatoires. Le vol n’existe pas de manière naturelle, c’est la société qui décide de ce qui est vol. Parler de vol est donc un non-sens ! Cela relève davantage de l’idéologie. Je me demande finalement si vous savez véritablement ce qu’est la valeur ajoutée…. Comment un service produit par un agent public n’aurait pas de valeur alors que le même service produit par un agent privé en aurait, cela n’a aucun sens. La valeur d’un acte dépend de l’acte et non de celui qui produit l’acte ! Juste une remarque : les frais de gestion de la sécu sont 4 fois moins élevé que ceux des mutuelles et assurances comparé aux sommes versées…. Et vous osez parler d’improductivité ? Un peu de sérieux !
                4. Vous avez raison de ne pas faire de commentaires, que pourriez-vous dire sinon que j’ai raison ? Juste une question, les cartouches d’encre achetées par l’administration publique sont produites par qui à votre avis ? Vous pensez sérieusement que c’est l’Etat qui fixe le prix des cartouches d’encre ?

                • Inel
                  Lnel
                  Onel
                  Lionel?
                  J’ai bon?

                • « les frais de gestion de la sécu sont 4 fois moins élevé » : répéter cette arnaque de propagande collectiviste sans y réfléchir un instant par vous-même aggrave votre passif.

                  « La valeur d’un acte dépend de l’acte et non de celui qui produit l’acte ! » Ainsi, creuser un trou un jour pour le reboucher le lendemain, ça aurait une valeur en soi ? Vous avez raison de dire que ça n’a aucun sens pour vous. Ceci dit, rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul. L’éducation économique des Français est malheureusement au raz des pâquerettes, remplacée dès l’âge tendre par le gloubiboulga socialiste inlassablement ânonné jusqu’au tombeau (« mé-chan-pa-tron-vir-gu-leu-sa-lo-de-ri-cheu-poin »)

                  Charitable, je vous propose de saines lectures pour vous aider dans votre quête du réel :
                  http://www.wikiberal.org/wiki/Valeur_(économie)
                  http://www.wikiberal.org/wiki/Échange
                  http://www.wikiberal.org/wiki/Individualisme_méthodologique

                • « .. Vous faites une nouvelle fois une grossière erreur en qualifiant de vol les prélèvements obligatoires. Le vol n’existe pas de manière naturelle, c’est la société qui décide de ce qui est vol. Parler de vol est donc un non-sens !.. »

                  La société : c’est quoi ? C’est Qui ?
                  Ce n’est pas parce qu’un majorité a voté une loi pour déporter en camp de concentration une minorité, que cette loi devient légitime.
                  Les êtres humains ont des droits qui précèdent la loi.
                  Le vol se rattache nécessairement au droit de propriété.
                  Or lorsqu’un être humain a acquis quelque chose par son travail, et que vous lui confisquez(exemple des cotisations sociales), vous le transformez de fait en esclave et vous devenez de fait un voleur.

                  Votre pauvre paravent rhétorique  » la société » n’arrive pas à cacher la réalité du vol.

            • Les élections sont biaisés. Déjà la moyenne d’âge des inscrits au liste est de 55 ans. Les vieux, gavés à la dette publique et qui se sont votés la retraite à 60 ans ont pris en otage ce pays. On parle d’une population qui sera bientôt totalement dépendante de la sécurité sociale. Ça donne une idée des grandes orientations des tout les partis politiques : sécurité, principe de précaution, État protecteur etc.
              Ensuite pour se présenter en dehors d’un parti politique c’est beaucoup plus difficile. Chacun peut créer son parti politique (encore que, pas des nazis – mais les cocos ça passe) mais les financements privés sont limités par la loi (et donc les partis au pouvoir depuis 60 ans) et le financement public dépend du résultat aux élections précédentes ! Le système est clairement en faveur des anciens partis.
              Les circonscriptions électorales sont aussi taillées sur mesure dès que l’UMPS arrive au pouvoir. Ce sont les élus qui choisissent leurs électeurs.

              Les journaux vivent de l’argent public. France TV est même une propriété de l’État. Les médias privés sont soumis à la surveillance du CSA qui peut supprimer leur licence. Ils ont aussi de nombreux impératifs d’horaires, de programmes, de langue et de production.

        • « Elections truquées ? pas en France, je crois. »

          Avec des ordinateurs de vote, le résultat est invérifiable.

          • c’est bien pour cela que je suis opposé au vote électronique.

          • Et là, en France, c’est vérifiable ? Bureau par bureau, pourquoi pas, mais au total ? C’est beaucoup plus compliqué comme système (et donc facile à détourner) qu’un vote électronique.

            D’ailleurs, le système en ligne est jugé assez fiable pour les impôts, alors pour un vote…

            • Alors expliquez-moi comment frauder le système actuel.

              « D’ailleurs, le système en ligne est jugé assez fiable pour les impôts, alors pour un vote… »

              D’accord, en fait vous ne comprenez rien à rien…

              • Vous ne semblez pas comprendre grand chose, vous même. En plus d’être agressif. Ce qui va hélas souvent ensemble.

                Si vous jugez que les ordinateurs de vote, ou même le vote en ligne sont facilement falsifiables, expliquez le. Si en plus vous êtes sûr que le vote en « physique » ne l’est pas…

                • On peut tenter de gruger un vote physique avec des chaussettes. On risque alors de ce faire pincer et de faire rire le monde entier.

                  Un bon système de vote est un système où il faut que beaucoup de gens prennent un grand risque de se faire pincer (mettons, avec des chaussettes) pour un résultat limité.

                  Il est parfaitement évident pour toute personne ayant un minimum de bon sens que tout système peut être manipulé si vous achetez suffisamment de personnes : si vous corrompez toutes les personnes présentes lors du dépouillement vous faites ce que vous voulez dans ce bureau. Mais ça fait beaucoup de personnes qui risquent de parler. Si vous faites cela vous ne modifiez que le résultat du bureau, pas le résultat de l’élection.

                  Dans le système de vote physique, l’idiot voit l’urne et les papiers, le sage voit les procédures codifiées qu’on doit respecter. Le code électoral prévoit donc que le dépouillement est contrôlé par plusieurs personnes, tout est très codifié pour ne jamais avoir à faire confiance à une personne seule.

                  Un bon système de vote est un système où il faut corrompre beaucoup de gens pour un résultat limité.

                  La méthode socialiste est d’acheter directement les électeurs. C’est pratiqué au grand jour donc personne n’a rien à révéler.

                  Votre histoire de déclaration d’impôts vient comme un cheveux sur l’élection et montre que vous n’êtes pas très malin.

                  • Ceci montre, « pique finale » comprise, que vous avez pas vraiment compris le système. Certes la procédure est très sérieuse au niveau local. Mais ça remonte comment, c’est centralisé comment ? Personne ne peut changer un truc ici, un autre, là, d’autant qu’il y a une forte proportion de la haute fonction publique qui pense la même chose ? La norme très stricte l’impression de procédures contrôlées et rigoureuses, cela suffit pour vous ? L’URSS devait vous plaire, il y avait vote, et c’était très procédurier et contrôlé. Les caucus des primaires US, par contre, pas bon ?
                    L’incompréhension dont vous faites preuve face à l’histoire des impôts montre que vous êtes moins malin que moi, ce qui a vous entendre n’est pas beaucoup.
                    Ceci dit, se faire traiter d’idiot pas un lent du cerveau est un plaisir d’esthète. Continuez, je vous en prie !

                    • Expliquez quelles fraudes vous craignez précisément, si vous êtes si « malin ».

                      Vous pensez qu’en URSS un témoin d’une fraude pouvait la dénoncer?

                      (Et mon QI est de 165, pour votre information.)

                    • Comme vous avez raison… vous êtes d’une brillance sans pareil. Avec un tel QI vous m’éblouissez totalement.

                      Bref, en URSS comme en France, le témoin d’une fraude, sauf locale et vulgaire ne peut rien dire. Il y risque son boulot, au moins. Cela dit, et malgré cela, de nombreux cas de fraudes électorales sont dénoncées à chaque élection. Au niveau local, et vulgaires. Bien sûr, je n’ai jamais dit qu’il y avait fraudes massives. Simplement qu’il n’y a pas plus de facilités de frauder sur un vote électronique. Pourvu qu’il soit bien organisé.

                      Mais je n’ai pas votre QI (à un epsilon près), je n’ai donc sans doute pas compris ce que je disais aussi bien que vous… sic. Dommage que vous soyez aussi agressif et aigri, dans l’ensemble, avant que vous vous épreniez de moi, je vous trouvais souvent pertinent.

                    • Qu’est-ce qui vous fait penser que les fraudes ne sont pas dénoncées en France? Qu’est-ce qui vous fait penser qu’on risque quoi que ce soit? Qui a été sanctionné pour avoir dénoncé une fraude électorale?

                      Pourquoi quelqu’un frauderait une déclaration d’impôts? à quoi ça rime? Vous imaginez un inspecteur des impôts en train de faire ça?

                      « Personne ne peut changer un truc ici, un autre, là, d’autant qu’il y a une forte proportion de la haute fonction publique qui pense la même chose ? »

                      Sans que le candidat lésé se plaigne? Ça va pas la tête?

                      « Simplement qu’il n’y a pas plus de facilités de frauder sur un vote électronique. Pourvu qu’il soit bien organisé. »

                      Et qu’est-ce qui vous fait penser que le fabricant d’ordinateurs de vote ne fraude pas? Que le technicien qui les met en place ne fraude pas? Que les employés municipaux ne fraude pas?

                      Qu’est-ce qu’un vote électronique bien organisé?

                      Vous vous rendez compte que vous délire COMPLÈTEMENT?

                      D’un coté, vous dites que des fraudes très facilement détectables ne sont pas dénoncées, de l’autre vous voulez mettre en place un système permettant de frauder à grande échelle de manière indétectable, système qui force l’électeur à avoir une confiance aveugle dans la machine dont personne n’est capable de vérifier qu’elle compte correctement.

                      Vous n’avez pas la lumière à tous les étages, mon pauvre.

                    • Bon, vous arrivez, vaguement, à écrire. Parfois c’est cohérent. Lire ça doit donc aller. Comprendre, là, visiblement c’est plus dur.
                      Remballez votre QI de 165 -on va faire semblant d’y croire 3 seconde, que vous ne pleuriez pas, mais honnêtement vu ce que vous racontez je pense que 65 est plus proche de la réalité- et apprenez vraiment à lire. Pas à ânonner à voix haute, hein, comprendre le sens de phrases qui sont formées par ces séquences de mots que vous déchiffrez à grand peine.

                    • Qu’est-ce qui vous fait penser qu’un ordinateur de vote compte correctement?

    • Ah tiens, j’ai vérifié le prix de ma lessive : 9,5 euros pour 40 machines, 24 centimes la machine pour 4 personnes, 6 centimes par tête, soit moins de deux euros par mois par personne. Franchement, à ce prix, ils peuvent se le garder, leur monopole (imaginaire) !

      En revanche, la SNCF, avec son monopole bien réel, avec ses dizaines de milliards de dettes inutiles, ses subventions en nature ou en espèces éhontées, ses trains systématiquement en retard et ses cheminots avinés incontrôlables, impacte la vie des Français de manière beaucoup plus violente et brutale, jusqu’à la mort parfois (Bretigny).

  • Cet article purement théorique ne s’appuie sur aucun exemple historique précis de monopole ou d’oligopole. Il est pour moi sans valeur.

    • Il n’y a rien de théorique, ici.
      Il n’y a jamais eu de monopole privé (sinon ponctuel, et dans ce cas toutes les entreprises et tous les individus sont en monopole).
      Il n’y a jamais eu de monopole public qui ne détruise pas de valeur et prive les individus de la valeurs qu’ils pouvaient attendre sans cela.
      Prenez tous les exemples de monopoles que vous voulez, ils marchent tous. La poste ? EDF ? la SNCF ? la sécu ? l’édulcoration nationale, etc. D’ailleurs un bon nombre d’entre eux est dans l’article.

      • Microsoft est en quasi-monopole sur les systèmes d’exploitation … pour le meilleur … et le PIRE …

        A côté, Linux et Apple …

        Justification technique, développer des logiciels sur plusieurs machines peut coûter cher, conclusion les sociétés privilégient le plus gros et ainsi apparaît un cercle auto-entretenu MAIS avec l’apparition de tablettes, des systèmes concurrencent les OS de PC comme quoi un monopole privé peut difficilement durer et comme Kodak, c’est la rupture technologique qui finit par avoir sa peau ou presque …

        • Bah, comme vous le dites, MS n’est pas en monopole.
          D’ailleurs il ne l’ont jamais été. Position dominante, oui, mais ce n’est pas du tout la même chose. Si le service qu’ils offrent ou le prix ne conviennent pas vous avez le choix, vous pouvez allez ailleurs. D’ailleurs tous les n00b sont en mac et tous les 7337 sous un système GNU/Unix.

          • Pour faire marcher les logiciels et les drivers Windows, il vous faut Windows.

            Donc c’est un monopole particulier.

            • Pour un gus avec un QI de 165 vous n’arrivez pas à comprendre le sens des mots alignés sur votre écran. C’est pitoyable.

              Allez vite vous plaindre et demander un remboursement à votre psychologue, il s’est trompé et a rajouté un 1. A moins que vous n’arriviez pas à comprendre même un nombre simple .

              Continuez à me poursuivre partout. Vous allez encore renforcer l’image du pauvre idiot frustré qui veut se prouver qu’il est fort et intelligent.

              • D’après la logique débile de la Justice US des juges d’appel dégénérés, il ne peut pas y avoir de logiciel compatible remplaçant Windows, ce serait une violation du copyright (lol).

            • « Pour faire marcher les logiciels et les drivers Windows, il vous faut Windows.

              Donc c’est un monopole particulier. »

              PTDR !
              Le QI de 165 a explosé en plein vol. On pouvait avoir un doute, mais là on n’en a plus.

      • « Il n’y a jamais eu de monopole privé »

        La Bell aux US jusque dans les 80’s

        La standard oil.

        Monopsones : la De Beers jusqu’a l’aube des annees 2000.

        Aujourd’hui le vrai souci est d’ailleurs moins les monopoles (rendus impossibles par les reglementations UE et US) que les oligopoles.

        • bonjour Hume Rawls
          Le vrai souci c’est pas les soit-disant monopoles privés (ou alors discutons sur les sexe des anges) mais plutot le monopole massif de la SNCF, la Poste, Assurance maladie, Education nationale, ect…
          Le vrai souci c’est la sociale démocratie arrivée à bout de souffle, obese, surendettée, le FN qui monte.
          Alors vos émotions sur la De Beers excusez…

          • Ma remarque porte sur un point bien précis soulevé par Franz et sur ce point bien précis seul.

            franz nie l’existence des monopoles privés.

            Or, il y a eu des monopoles privés, bien réels. J’ai rétabli ce fait historique.

            J’ai ajouté a ce fait une remarque triviale : Il n’y a plus aujourd’hui de monopoles privés mais il y a des oligopoles bien réels eux aussi : donc les oligopoles privés sont un plus grand probleme que les monopoles privés.

            C’etait ma remarque et je ne comprend pas votre hostilité face a un message si banal.

            • Bonjour Hume Rawls
              Relisez mon post, je ne nie pas l’existence de monopole privé dans l’histoire, mais pour moi ce n’est pas un problème ni non plus les oligopoles privés. Ces ‘monopoles’ peuvent tjs être contestés contrairement aux monopole legaux.
              Regardez Microsoft, 99% de PC, mais depuis la montée en charge des tablettes et smartphone sa position dominante est contesté avec android.
              Cordialement

              PS Ma petite pique sur le De Beers était peut-être excessive, mais le monopole sur les diamants n’est pas ma préoccupation quotidienne 🙂

              • @gillib
                Merci de votre réponse : les monopoles et oligopoles privés existent donc bel et bien.
                Je suis en desaccord avec vous sur la manière dont vous minimisez leur importance. Je pense au contraire que la pression oligopolistique et leÅ›positions dominantes expliquent une certaine partie de l’atonie économique tant en France qu’aux US.

            • « Or, il y a eu des monopoles privés, bien réels. J’ai rétabli ce fait historique. »

              Vous confondez des entreprises qui se efforcées d’avoir des positions dominantes, sans succès dans la durée, avec des monopoles. Vous n’établissez ni ne rétablissez rien du tout.

              En désignant les prétendus monopoles privés, quelles que soient leurs fautes réelles ou supposées, votre objectif est de détourner l’attention des véritables monopoles, selon la méthode habituelle du bouc émissaire.

              Les monopoles répondant à la définition exacte du terme sont uniquement les monopoles publics, parce qu’on ne peut imposer une situation de monopole autrement que par la loi. Certains d’entre eux sont d’ailleurs parfaitement légitimes lorsqu’ils assurent des missions régaliennes, armée et police notamment. Les autres monopoles publics sont en revanche illégitimes parce qu’ils détruisent de la valeur : banque centrale, SNCF…

  • Tiens, je suis assez étonné par certaines réactions à cet article qui rappelle pourtant des évidences. Il faut croire qu’ils ignorent ce qu’est réellement la concurrence et le monopole…

  • Bonjour,
    je suis d’accord dans l’ensemble, mais qu’en est-il des matières premières, et en particuliers certains minerais ?
    Il est possible d’imaginer qu’une des entreprises prenne le pas sur les autres pour une matière donnée, et arrive à posséder l’ensemble des mines existantes…

    • Rares sont les pays où le secteur primaire serait « souverainement » ignoré par les pouvoirs publics. Il est difficile d’imaginer un monopole mondial dans ce domaine. Avez-vous un exemple en tête ?

      • Cavaignac : historiquement il n’y a jamais eu de société dénuée de structure de pouvoir. Essayer de savoir si une situation de monopole emergerait dans une hypothétique société dénuée de structure de pouvoir es un exercice intellectuel de pure spéculation intellectuelle a intérêt limité.

        • Certes. Mais alors, pourquoi vous essayez-vous à cet exercice ?

          • Je trouve très simpliste la thèse de cet article, et globalement je trouve que la distinction entre monopole public et monopole privé est peu parlante. C’est le phénomène global de recherche de rente par toute organisation qui est a mon avis le meilleur angle d’attaque pour analyser le phénomène monopolistique et oligopolistique.

      • Bonjour,
        merci pour votre réponse.
        Comme le dit Hume Rawls, je n’ai pas d’exemple en tête.
        Je suis un fervent défenseur de la libre concurrence et de la liberté des entreprises, mais c’est vrai que sur les matières premières, il est tout à fait possible d’envisager un monopole privé, gagné sans aide de l’état.
        Je me demande alors s’il est mieux de l’interdire, d’une façon ou d’une autre, ou de se dire que si cette entreprise abuse sur les prix, les clients trouveront des alternatives à ces minerais ?

        • Par définition, tout est plus ou moins rare. L’économie serait sans objet en situation d’abondance parfaite. La rareté relative d’une ressource, d’un bien ou d’un service n’est donc pas un argument valable pour imaginer qu’une situation de monopole puisse apparaître sans l’intervention de l’Etat. Votre supposition qu’il serait « tout à fait possible d’envisager un monopole privé, gagné sans aide de l’état » est fausse en théorie comme en pratique. La question de l’interdiction d’un monopole par l’Etat alors qu’il l’a lui-même créé relève de la psychiatrie appliquée aux fonctionnaires de l’Obèse, pas de l’économie.

          Ceci posé, pour explorer quand même votre exemple hypothétique, de nombreux concurrents se précipiteraient pour importer la ressource primaire à prix avantageux, concurrençant sans merci le monopole supposé, tout en dégageant des marges confortables grâce à ce dernier. Fin de l’histoire.

          Sinon, toute rente est créée et entretenue par la puissance publique pour être versée à ses affidés ou à sa clientèle. Les retraites par répartition sont un bon exemple de rente. Lorsqu’elle est appliquée au marché, cette terminologie est un abus de langage qui ne décrit aucune réalité (notamment en ce qui concerne les intérêts, les loyers…)

          • « Votre supposition qu’il serait « tout à fait possible d’envisager un monopole privé, gagné sans aide de l’état » est fausse en théorie comme en pratique.  »

            Vous conviendrez qu’Il est impossible de dire si c’est faux en pratique, car aucun groupe humain jusqu’a présent n’a vécu sans institutions politiques.

          • Désolé d’insister mais non cette hypothèse n’est pas fausse en théorie.
            Je n’ai peut être pas été clair.
            Supposons une ressource qui ne « pousse » que dans les déserts. Il faut être propriétaire du désert pour pouvoir en extraire quelque chose. Avec ma super entreprise je suis très productif, j’ai des centaines de milliards en trésorerie. Qu’est ce qui m’empêche d’acheter les autres déserts ?
            Bien sûr, je suis tout à fait d’accord que tous les monopoles actuels sont créés, ou aidés, par les états, rien à redire. Mais un monopole privé, basé sur l’acquisition de propriétés privée, est théoriquement envisageable.
            Si je pose cette question, c’est justement pour savoir défendre la libre concurrence face aux détracteurs que je peux rencontrer. Or là, je ne suis pas convaincu par la rigueur de la réponse 🙂

            • Le prix du bien va augmenter à l’infini avant de réaliser cet objectif. Il n’y aura jamais assez de milliards, sauf si la BC émet une infinité de monnaie, donc si elle met l’inflation au service exclusif de cet objectif. Vous pouvez tourner la question dans tous les sens, mais il y aura toujours un grain de sable rendant illusoire l’hypothèse du monopole privé. Il va falloir vous résigner : tout monopole est nécessairement une excroissance de l’Etat.

              Votre hypothèse théorique (mais ce n’est que cela) est toutefois intéressante car elle permet de comprendre pourquoi les émissions monétaires non conventionnelles des banques centrales constituent un transfert de richesses non légitime, au service de ceux qui obtiennent en premier la nouvelle monnaie, aux dépens de ceux qui seront les derniers à en voir la couleur.

              Effectivement, un Etat peut tenter de détruire le marché en émettant une infinité de monnaie. Emettre inconsidérément de la monnaie a le même effet que la collectivisation légale de la propriété privée. Ce n’est pas un hasard si Obama, Bernanke, Yellen et d’autres sont plutôt très à gauche sur l’échiquier politique US. Mais le programme socialiste ne marche jamais ni nulle part, car la population ne se laisse pas spolier sans réagir. Souvenez-vous de l’URSS…

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