Tour de France : se doper, c’est mal ?

Le Tour de France arrive bientôt sur les Champs-Élysées. L’occasion de relire cet article : peut-on défendre le dopage ?

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Tour de France : se doper, c’est mal ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 19 juillet 2019
- A +

Par Meredith Bragg & Nick Gillespie, depuis les États-Unis.
Un article de Reason

Plusieurs mois de campagne médiatique ont fini par faire toucher le fond au plus grand coureur cycliste de tous les temps : la Lance Armstrong Foundation a abandonné le nom de son créateur pour devenir la Livestrong Foundation. Que Lance Armstrong se rassure : ce sera difficile de tomber encore plus bas.

Son histoire est sans pareille, shakespearienne par son étendue et par son ampleur. Un athlète arrogant et fort en gueule a affronté des obstacles insurmontables après qu’on lui aie diagnostiqué un cancer dévastateur, son âme sale échappant de justesse aux griffes hargneuses d’une mort certaine. Au final, après avoir rééduqué son corps meurtri, il s’est transformé en champion.

Non seulement Lance Armstrong a-t-il pu revenir à ce sport qu’il aimait, le cyclisme professionnel, mais il a fait de son histoire personnelle une arme pour battre ses opposants en remportant l’événement sportif le plus éprouvant au monde : le Tour de France. Sept fois, nom de nom !

Il a dû être aidé, pas vrai ? Je veux dire, on ne peut pas remporter le Tour tant de fois sans un peu d’aide de la part du ciel. Les vÅ“ux et prières des vieilles dames apitoyées ont-ils vraiment pu propulser cette fusée de muscles à travers les Pyrénées et les Alpes ? Si c’était possible, Patrick Swayze aurait plus de médailles que Michael Phelps et Mark Spitz réunis. Mais ce n’est pas le cas. Il est juste mort. Désolé, grand-mère.

Tandis que tout le monde voulait croire que la performance de Lance était le résultat de son entraînement sûr et de son hygiène de vie, on chuchotait depuis des années qu’il était chargé comme une mule. Le quotidien sportif français L’Équipe a publié un long article en août 2005 l’accusant d’avoir été contrôlé positif en 1999 à l’EPO, l’érythropoïétine, produit améliorant la formule sanguine couramment employé par les cyclistes pour augmenter la production de globules rouges. Les Français l’ont accusé d’être un dopé chronique ayant assez d’argent et d’influence pour s’éviter les règles censées protéger le sport des athlètes dopés qui auraient un avantage indu sur les coureurs honnêtes. Lance déclarait ne pas faire confiance au système français de contrôle anti-dopage, probablement parce qu’il avait détecté ces produits embêtants.

Quand Armstrong en août 2012 a abandonné la lutte contre l’USADA, l’agence anti-dopage américaine, l’affection populaire est devenue une indignation absolue, et la déclaration du cycliste de ne plus nier les charges qui lui sont reprochées a été vue comme un acte de trahison personnelle. Comment ce garçon cancéreux aurait-il pu mettre quoi que ce soit dans son corps si pur pour l’aider à grimper plus vite ces collines et faire tomber des records de contre-la-montre comme des mouches ?

Mais alors que le contrecoup étreignait les fans de Lance, il y avait une question plus profonde et plus importante que la seule indignation : pourquoi les gens ont-il ressenti tant de colère envers Lance Armstrong quand la logique aurait dû leur dire depuis longtemps que ce gars a fait rien moins que de s’injecter des produits dans les veines, de centrifuger son sang, ou peut-être même d’arracher des têtes de poulets afin d’arriver à des exploits si surhumains ?

Pour le dire un peu différemment : les règles imposées par l’USADA et l’UCI, l’Union Cycliste Internationale, sont tellement arbitraires et si largement bafouées que ça ne devrait pas poser problème que Lance, tout comme la plupart de ses concurrents d’ailleurs, les a enfreintes. Pas besoin d’un doctorat en pharmacologie pour savoir que Lance a trompé son monde, mais pourquoi est-ce mal ?

La réponse classique est simplement : les drogues c’est mal, m’voyez ? Mais c’est un aspect qui devrait faire tressaillir le libéral en chacun d’entre nous. Pourquoi les drogues sont-elles mauvaises ? Parce que. L’argument, circulaire, consiste en ce que mettre de mauvaises choses dans votre corps est dangereux et injuste, et que c’est donc immoral et dangereux. Mais plein de choses sont dangereuses et injustes. Comme par exemple dévaler des routes de montagnes étroites et sinueuses sur le bord desquelles des adolescents font tinter des cloches devant vous ; ce qui se produit lors d’une étape typique du Tour de France. Cela l’air assez dangereux.

Il est très improbable que Amaury Sport Organisation, l’organisateur du tour, interdise la présence de spectateurs enthousiastes. Mais si c’était le cas, seriez-vous scandalisé par le fait que quelqu’un sonne une cloche si cela est illégal ? Le vélo est une activité par nature dangereuse, surtout quand on le fait bien, parce qu’un coureur léger et puissant sera capable de se propulser à une grande vitesse, à peu près sans protection contre les collisions ou les accidents s’il chutait de son destrier d’acier. Les cyclistes professionnels sont peut-être idiots, mais ce ne sont pas vos enfants. Le vélo est plus mortel que les drogues qu’on peut consommer pour pédaler plus vite, donc dans tous les cas, vous hâtez l’heure de votre mort, ou en tout cas vous flirtez avec la Faucheuse d’aussi près qu’une fille facile et saoule à un bar.

Qu’en est-il de l’idée qu’utiliser des drogues dopantes est injuste parce que tout le monde ne les utilise pas de manière égale ? En plus de prendre des produits dopants comme l’EPO et la testostérone (et de payer pour masquer les contrôles positifs), Lance est accusé par l’USADA de dopage sanguin. Cela consiste en gros à prélever vos propres globules rouges riches en oxygène (ou à en emprunter à un donneur volontaire et compatible – merci, mec !) pour vous les réinjecter à un moment critique (comme juste avant une course) pour fournir plus d’oxygène aux muscles afin qu’ils puissent travailler plus fort et plus longtemps.

Parmi toutes les techniques et outils de l’arsenal cycliste, je trouve celle-là tout à fait inoffensive. C’est votre sang ! Si vous voulez vous rendre malade et anémique pour grelotter comme un chat mouillé quand votre smoothie sanguin coulera à nouveau dans vos veines, alors grand bien vous fasse. Pour ce qui me concerne, si boire votre propre urine vous fait aller plus vite dans un contre-la-montre, alors cul sec. C’est barbare et bizarre, mais c’est la vôtre.

Si un coureur dans une course reconnue par l’UCI voulait faire parvenir plus d’oxygène à ses membres en s’attachant une bouteille d’oxygène comme un octogénaire peut être attaché aux machines à sous au Golden Nugget, il peut le faire, selon la liste d’interdits de l’Agence mondiale antidopage. Vous pouvez donc avoir un réservoir d’oxygène sur le dos, mais pas dans votre propre sang que vous recyclez, ce qui fait que seul le moyen de transmission est problématique. Eh, attendez, ce n’est pas votre air ! Ce n’est pas vous qui l’avez respiré !

Imaginez les avantages injustes qu’une célébrité multimillionnaire comme Lance Armstrong peut avoir sur des rivaux moins riches. Il peut se payer les meilleurs chefs, nutritionnistes, masseurs, kinés, ergologues, physiologistes, acupuncteurs, équilibreurs de chakras ou hochets. Lance pourrait avoir un château dans la montagne au Tourmalet, un bungalow climatisé à San Sebastian, un chalet dans le Colorado pour l’entrainement en haute altitude, et une salle de sports en sous-pression d’oxygène pour les entraînements mixtes. Il pourrait avoir des gadgets et des accessoires pour pétrir ses mollets endoloris quand ses domestiques auront fini leur service ; il pourrait dormir dans l’ancienne chambre hyperbare de Michael Jackson (Bubbles1 se sent seul !) ; il pourrait extraire la moelle d’Héraclite et l’étaler sur des toasts. Avec toute la technologie disponible en matière de nutrition, médecine, composants, cadres de vélos, chaussures, casques de courses pointus qui ne ressemblent à rien, ou de tout ce qui peut avoir un lien avec le cyclisme, tout pourrait être considéré injuste, ou contre nature !

L’argent est un avantage, la technologie aussi est un avantage, les gènes en sont encore un autre (ou un désavantage dans de nombreux cas). Rien de tout cela n’est équitable.

Voici une proposition de réforme : pourquoi ne pas avoir deux fédérations cyclistes et attendre de voir laquelle permet aux coureurs d’avoir le plus de soutien des fans et des sponsors ? Laissons le marché décider ! L’audimat du Tour de France a doublé (aux États-Unis, NdT) quand Lance Armstrong était en piste, et même à présent, avec une diffusion plus large sur le câble et une audience potentielle plus importante, les chiffres sont plus maigres aujourd’hui que lors de la dernière victoire de Lance en 2005. On pourrait avoir, comme dans le bodybuilding, une ligue « naturelle », sans produits ajoutés. On pourrait permettre aux puristes de voir des coureurs conquérir les plus hauts cols tout en carburant à l’herbe et au lait de coco (puisque toute protéine animale serait un avantage inéquitable). Et à côté existerait une autre ligue pour les salopards dopés et manipulateurs. Laquelle selon vous attirera plus de foule ? Plus d’audience ? Plus de soutiens ?

Lance Armstrong est coupable de beaucoup de choses aux yeux de l’UCI et de l’USADA, deux groupes si profondément enlisés dans leur dédain mutuel que c’est un miracle qu’ils puissent évoquer les accusations et leurs réponses entre leurs chamailleries. L’USADA clame que Lance a payé l’UCI pour oublier au moins un test positif, et l’UCI répond en affirmant de l’USADA que sa mère est si grosse qu’elle s’attache des bus aux pieds pour aller faire du roller. L’ambiance est si moche que ça. Ce qui est plus moche encore est la manière arbitraire avec laquelle des produits et des procédés sont interdits, gaspillant des millions de dollars d’impôts par le biais de l’USADA (qui reçoit du financement du Bureau de la Politique Nationale de Contrôle de la Drogue, et d’ailleurs encore) et par le biais des enquêtes ratées du Département de la Justice à l’encontre d’Armstrong, qui n’auraient juste jamais dû être lancées. Fliquer le sport n’est pas le rôle de l’État.

N’oubliez pas votre indignation, et pourquoi vous détestez un type qui faisait la même chose que ses prédécesseurs, mais légalement quelques années auparavant, et que tous ses adversaires faisaient en même temps que lui. Économisez votre bile pour cracher sur le nom de Laurent Fignon, le gars qui a gagné le Tour en 1983 et 1984, les années juste avant que le dopage sanguin ne soit interdit. Il a admis avoir utilisé des amphétamines et du cortisol, mais personne ne demande rétrospectivement à ce qu’il rende l’argent qu’il a gagné de ses victoires – surtout parce qu’il est mort. Détestez-vous autant Laurent que Lance ? Et si oui, que pensez-vous de Greg Lemond, le premier Américain qui a gagné le Tour, et critique de Lance Armstrong depuis longtemps ? Dans le Tour de 1989, Lemond a battu Fignon de huit petites secondes, en partie parce qu’il s’est judicieusement procuré toutes sortes d’équipements aérodynamiques de pointe. Fignon, un Français qui méprisait toute innovation qui ne s’injectait pas, a même refusé de couper sa queue de cheval, augmentant sa traînée et lui faisant perdre de précieuses secondes accumulées au cours des 21 étapes de la course.

Que faire si la science jugeait le dopage sanguin et les produits injectables comme inoffensifs (et le plus souvent inutiles) comme les crèmes et suppléments alimentaires qu’on trouve en parapharmacie ? Avec la chute du nombre des téléspectateurs et la perte globale d’intérêt pour la pratique du vélo, il est plus que probable que le pouvoir en place élargira la liste des drogues et pratiques acceptées. Si le jour vient où les cyclistes pourront enfin dire la vérité et faire ce qu’ils souhaitent de leur testostérone, de leur EPO ou de leurs vélos spéciaux, rappelez-vous pourquoi vous détestez Lance Armstrong. Ce n’est pas parce qu’il a demandé à Floyd Landis, son coéquipier et gagnant défroqué du Tour, de veiller sur un mini-frigo plein de son sang pendant un long et chaud été à Austin, ni parce qu’il a fait atrophier ses gonades en s’injectant des hormones, ni parce qu’il assimilait mieux l’oxygène que vous.

Non, c’est parce qu’à la fin, Lance a refusé d’admettre ce qui était aussi évident qu’un mal de fesses après une course de 200 kilomètres : qu’il a triché pour gagner, et que personne ne le faisait mieux que lui. Personne n’est un héros pour qui connait ses secrets ; mais Lance Armstrong a été un connard jusqu’à la fin.


Article original titré « Lance Armstrong Cheated to Win. Why is that Wrong? » publié le 17.11.2012 par Reason. Traduction : Benjamin Guyot pour Contrepoints.

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  • Que penseraient de votre article, individuellement et sous le sceau du secret, les coureurs, c’est a dire les premiers intéressés.

    Mon intuition est qu’individuellement tous les coureurs préfereraient secretement un controle anti dopage ultra strict pour éviter de se bourrer les veines de produits expérimentaux.

    Je me souviens d’une enquete sur les joueurs de hockey, il me semble. Si on les faisait s’exprimer en public, ils étaient contre le port du casque. Mais ils votaient tous en faveur de celui ci si le vote était secret. Qqn oeu retrouver la référence?

    • Pas de chance, si vous aviez une bonne mémoire, vous vous souviendriez que tant les coureurs que les amateurs de cyclisme affirmaient tous qu’il était impossible de faire un tour de France sans adjuvant !

  • L’article est malheureusement peu consistant, partiel et trop partisan pour avoir une réelle valeur. Beaucoup d’aspects ne sont pas pris en compte. Entre autres, l’écosystème globale du cyclisme, l’impact hors de son écosystème, etc. Bref, après un titre racoleur, un contenu décevant. Pourtant, il y avait de quoi faire. Le sujet est trop sérieux pour être traité avec tant de légèreté.

    • C’est aussi mon sentiment, sachant que l’on est probablement à l’aube d’une bataille autrement plus épique, tant en termes financiers que politiques : le dopage dans le Football.

      • Le football consiste à marquer des buts, et ce n’est pas le dopage qui vous rendra plus habile au dribble ou au tir au but. Encore moins pour le tennis où il ne vous rendra pas plus adroit. Il ne fait qu’augmenter votre vitesse ou endurance!

        • @virgile « Il ne fait qu’augmenter votre vitesse ou endurance » c’est déjà pas mal. Un toubib qui s’y connaissait me disait que le tennis est le concours entre deux personne pour savoir celui qui encaisse le mieux la douleur. Vous l’avez bien oubliée celle là . Le dopage c’est aussi et surtout masquer la douleur. Allez donc taper comme un sourd dans une balle pendant 5 heures et vous m’en direz des nouvelles.

    • Ca veut dire quoi « ecosysteme », vous allez m’expliquer ce grand mot.

      • ecosysteme, ca veut dire a mon avis juste que c’est compliqué.

        Comme dit le dicton, En général, à tout problème compliqué, il y a une solution à la fois rapide, simple, et mauvaise. Celle de l’auteur y ressemble furieusement.

        Mais cet article mène une experience intellectuelle malgré tout intéressante, ca permet de réfléchir par l’absurde et de se rendre compte que la question du dopage est tres, tres compliquée : les solutions adoptées sont toujours une mayonnaise mal stabilisée.

  • « si boire sa propre urine vous fait aller plus vite… alors cul sec ! »
    Un raisonnement de mange-merde.

  • c’est vraiment n’importe quoi cet article.

  • ……….Son histoire est sans pareille, shakespearienne par son étendue et par son ampleur. Un athlète arrogant et fort en gueule a affronté des obstacles insurmontables après qu’on lui aie diagnostiqué un cancer dévastateur, son âme sale échappant de justesse aux griffes hargneuses d’une mort certaine. Au final, après avoir rééduqué son corps meurtri, il s’est transformé en champion…….

    J’ai appris qu’il y avait une relation très nette entre cancer des testicules et certains dopages.
    Sauf erreur de ma part, il se serait dopé « bêtement », s’est soigné, puis s’est redopé, mais plus « intelligemment ».
    C’est certes « raisonné », mais pas shakespearien et surtout pas admirable.
    Je ne regarde plus le cyclisme.

    • Attraper un cancer des testicules est rare et la plupart du temps sans rapport avec le dopage. Certes les hormones corticoïdes, oestrogéniques ou testostéroniques sont potentiellement cancérigènes mais la fréquence de ce cancer n’est pas majeure dans le peloton même dans les années 1980 à 2000 où le dopage semblait endémique. Après un cancer des testicules, l’utilisation de ces hormones peut fortement favoriser la récidive. Qu’il l’ai fait intelligemment, apparemment oui, puisqu’il est encore vivant et donc avec ce risque cancérigène élevé, on peut en déduire qu’il n’a pas été aussi massif que présenté par l’USADA. Ce qui est en accord avec l’absence de contrôle positif au cours de sa carrière. Le fait que tous les champions cyclistes ayant terminé dans les dix premiers des Tours gagnés par Armstrong aient été tous contrôlés positifs (à une ou deux exceptions près) laissent donc entendre qu’ils ont du y recourir plus fortement. Le témoignage de Jan Ullrich semble le confirmer.

  • Moi je suis tout à fait d’accord avec cet article. Ce n’est pas du ressort de l’Etat de fliquer les substances que l’on s’injecte, en sport ou dans la vie en général. Pourquoi l’EPO est-il interdit et pas l’aspirine? Les deux augmentent les performances. Posez-vous la question de savoir qui autorise tel produit et pour quel motof vraiment. On sait tout le crony capitalism qui existe dans le domaine médical et pharmaceutique.
    Si le tour de France décide arbitrairement d’interdire une liste de produits, pas de souci, mais c’est à la société du tour de France de faire elle-même les tests, mais j’ai envie de dire bon courage…tout le peloton est chargé, donc on voit bien que ces interdictions ne servent à rien. Cessons l’hypocrisie.

    • Ah enfin un libéral… ça se fait rare !

      Pas beaucoup qui ont compris non plus que la première inégalité est dans les gênes, puis les moyens matériels et financiers : interdisons les gênes… ah bah nan c’est pas possible.

      Dans les courses de chevaux on a inventé les courses à handicap en faisant courir le crack avec 10kg en plus sur le dos en plus de compenser le poids différent des jockeys, ça lui fait les pieds.

      En F1 on change les règles… le turbo c’était du dopage, l’effet de sol aussi… et toi tu vas vendre ton moteur à untel.

      Dans les écoles d’ingés on fait de la discrimination positive en avantageant les chances pour la france… donc en pénalisant celui qui n’a pas démérité mais qui est mal né ou n’habite pas le bon quartier.

      Dans les télécoms on a laissé Bouygues pendant 12 ans avec une asymétrie des terminaisons d’appels… ben oui, pour lui permettre de s’installer sur le marché… et Free 1 an 1/2.

      Retrouver les soudoyeurs et soudoyés du match OM-VA devant la justice, je me suis demandé ce que venait faire la justice là-dedans.

      encore ?

      • Libéral ? Non. Etre libéral, c’est renoncer à jouer si l’on n’a pas l’intention de respecter les règles, soient-elles idiotes, de la communauté à laquelle on décide de se mêler. On peut adorer le cyclisme sans devenir professionnel, rien ni personne ne vous oblige pistolet sur la tempe à faire le Tour de France. Une règle, on la change ou on la respecte.

        • Nan, ça c’est être un saint.
          Quand bien même, un pays libéral n’est pas constitué de 100% de libéraux.
          On n’est pas capable d’assurer à tous les participants que tous respectent la règle il faut donc supprimer la règle.

          •  » On n’est pas capable d’assurer à tous les participants que tous respectent la règle il faut donc supprimer la règle  »

            Argument prodigieux !

            On applique ça au vol / viol / meurtre également ?

            • lol

              Vous êtes franchement de mauvaise foi. Vol / viol / meurtre constituent des attaques physiques contre autrui. Personne n’est obligé de se doper, c’est un choix.

              • Le vol une attaque visite ?

                Bref,

                Si vous avez librement signé un contrat stipulant des règles contre le dopage vous les respectez.
                Sinon vous lésez ceux qui respectent celle-ci et leur « volez » la victoire et tout ce qui en découle.

                • « Sinon vous lésez ceux qui respectent celle-ci et leur « volez » la victoire et tout ce qui en découle. »

                  C’est exactement ce qui s’est passé jusqu’ici… Des p’tis malins ont utilisé des produits ou des méthodes de dopage indétectables, c’est eux qui le disent.

            • @ Marcel Bloch

              « Argument prodigieux !

              On applique ça au vol / viol / meurtre également ? »

              Justement la seugle règle existante dans ce cas là c’est que le port d’arme est interdit et on n’est pas capable de faire respecter cette règle, donc il faut légaliser le port d’arme. Et toc !

              C’était dans la série : « J’aurais mieux fait de me taire ».

              • Marc est devenu Marcel…

                Pour votre info on a le droit de posséder une arme en France sous certaines conditions

                Une fois (la 10ème environ) de plus la question n’est pas de savoir si la règle établie lors d’une course est « morale » ni si elle va pouvoir être contrôlée à 100% : il s’agit d’une violation d’une clause d’un contrat librement signé par les coureurs

                • @ Marc (désolé pour Marcel)

                  Où avez vous vu que l’on parle de morale avec ou sans guillemets ?

                  Au lieu de rabacher, posez vous la question du pourquoi on réfute votre contrat.

                  Si on n’est pas capable de faire respecter une loi ou une réglementation etc… c’est que cette loi est mauvaise car 2 personnes qui auront un comportement identique seront traitées différemment (fiscalité inclus), l’un en tirant un avantage, l’autre étant une victime victime de la loi et de l’état qui créé cette inégalité.

                  Au titre de ces lois et règlements on peut mettre la consommation de stupéfiants, le port d’arme, le travail et le chomage, la santé, la retraite, l’instruction, la fiscalité etc…

                  Pour en revenir au contrat :
                  Un contrat n’est pas valable que dans un seul sens. Ca donne des droits et des OBLIGATIONS à CHAQUE PARTIE (les étatistes les oublient souvent celles là).

                  Donc mettez en place des moyens de contrôle imparables gérés de bout en bout par des gens incorruptibles donc contrôles fiables à 100% en acceptant de dédommager personnellement chaque coureur comme s’il avait eu la première place en cas de découverte de dopage puisque bien évidemment cette découverte aura lieu a posteriori et que ce dopage aura modifié les stratégies des autres participants « sains », en en faisant des victimes.

                  Quand dans un peloton 50% sont dopés et 50% sont « sains » y a pas comme un problème ?

                • Je viens de voir pourquoi j’ai écrit Marcel Bloch… rapport à Dassault, ça m’était pourtant sorti de l’esprit !

                  Sur le port d’armes, ne me faites pas rire avec votre réglementation, A part la chasse, le tir sportif et à titre professionnel il n’y a RIGOUREUSEMENT qu’une exception :

                  « une personne exposée à des risques exceptionnels d’atteinte à sa vie peut exceptionnellement, sous conditions et sur demande, être autorisée par le ministre de l’intérieur à porter une arme de poing, ainsi que 50 cartouches maximum pour une durée d’un an. »

                  Trop de mauvaise foi sur certains sujets décribilise votre propos sur d’autres.

                • Ah ben oui on à le droit de POSSEDER une arme, mais pas de la porter, ni même de se défendre avec (ou dans des conditions tellement stupides que ca en est ridicule)

        • @ MichelO
          Mais justement, on a pas demandé leur avis aux coureurs qui se dopaient tous. On ne sait pas par quel hasard quel type a décidé que c’était mal.

  • Un article pour aller à contresens des règles, histoire de dire « regardez, moi j’existe, moi je pense différemment ».

    En plus ça part dans tous les sens.

  • Je vais me reprendre un petit café.

    Comme tous les matins.

  • Article étonnant de la part d’un libéral, Armstrong a signé un contrat avec la fédération de cyclisme, il n’a pas respecté le contrat en se dopant, fin du débat ?

    • Oui, d’autant plus que l’organisation qui gère le tour de France est privée donc elle peut tout à fait imposer aux coureurs de ne pas se doper pour des raisons d’images (car elle vend avant tout de l’image pour les sponsors).

      • A Ritraf et Suppaman

        C’est l’état qui a imposé cette interdiction du dopage et qui a même demandé à l’UCI de rajouter des produits interdits.

        Essayez donc de faire un championnat avec des sportifs chargés comme des mules… les stups arriveront rapidement suivis des juges désignés par le parquet (l’état).

        • Ce qui ne change rien à l’affaire, que les termes du contrat aient été partiellement imposées par l’état dieu et ma mère, il a signé…

          le débat sur le dopage est tout à fait valable mais ça n’est pas le débat, du moins selon moi.

          • Sauf que dans le système là tout le monde triche, les participants et les contrôleurs et qu’il y a des victimes.
            Tous ne sont pas au même niveau vis a vis des règles et la règle ne peut pas être vérifiée : produits ou procédés indétectables.

            • ou l'(immoralité tient en l’hypocrisie plus qu’en le vice individuel des coureurs.

              • Immoralité ? Il y a autant de morales que d’individus et c’est bien pour cela que le libéralisme ne se base pas sur des règles morales.
                Bien souvent ceux qui défendent des règles morales, c’est pour les appliquer aux autres mais pas à eux, genre Cahuzac mais on pourrait en trouver un millier d’autres parmi les politiques et personnes publiques (finance, sexualité…)

    • Non seulement les fédérations de cyclisme ont le monopole nationale d’organisation du cyclisme et sont associés au sein de l’UCI, mais aussi, l’UCI se voit imposer ces listes de produits interdits par les Etats. Il n’y a rien de contractuel ni de privé là-dedans.

    • Sauf que TOUS ses adversaires étaient aussi dopés, on le sait maintenant. Pantani en est mort, Ulrich, Contador, Virenque, Jalabert. Et les anciens vainqueurs du tour ont avoué se doper.

  • Je pense que l’autorisation du dopage est tout à fait possible. La question est celle du spectacle. Alors évidemment il y a des forces de l’ordre qui font respecter une loi dé-responsabilisante sur les drogues, mais les règles anti-dopages me semblent découler d’autres idées, comme notamment celle de l’objectivité des résultats, l’incontestabilité du mérite et le fantasme de règles comprises par tout le monde de la même façon.
    Pourquoi ne pas autoriser le dopage en effet et, comme pour le formule1 avec le classement constructeur : proposer un podium pour les laboratoires pharmaceutiques. Les choses seraient ainsi compréhensibles pour les spectateurs et tout le monde serait content. Les annonceurs devraient revoir leur slogans, éventuellement, mais on s’y retrouverait quand même très vite je pense.

  • C’est tout le problème de Contrepoints qui semble à court d’auteurs et s’enfonce dans une caricature du libéralisme.

  • Un avis de fée: je m’en fous complètement qu’il se soit dopé. Quand je vais courir ça peut m’arriver de prendre un sucre pour un coup de pouce, proportionnellement ça doit bien être équivalent au dopage d’Amstrong sur le tour de France!

    • vous avez signé un contrat pour courir vous imposant de ne pas prendre de sucre????

      • Avec mon surmoi, de ne pas tricher. Ça marche comme contrat?

      • Le cycliste qui s’inscrit au Tour de France en a signé un, lui, de contrat, dans lequel je suppose qu’il est expressément stipulé l’interdiction de prendre toute une liste de produits. Que cette interdiction repose sur une conception moralisatrice, commerciale, médiatique ou que sais-je d’autre n’a pas d’importance. Il a signé. S’il prend ces produits dans le but d’améliorer ses performances (et donc ses gains financiers, ne soyons pas naïfs), il triche et doit donc être éliminé, en vertu du contrat signé au départ. Point.

        Par contre je ne vois pas bien ce que l’Etat vient encore faire là dedans. Foutre le b…, comme d’habitude.

  • Comme d’autres substances illégales ex. cannabis, l’illégalité cause les maladies et aide les plus riches. Un pauvre n’a pas les moyens de se payer un docteur personnel qui calibrera sa dose pour ne pas avoir d’effets secondaires indésirables. Il devra acheter ses produits dans la rue. En Amérique le baseball attrape des dopés à chaque année principalement dans les ligues mineures (les bas salariés). Curieusement les vedettes à haut salaire réussissent tous les tests antidopage.

    Quant à l’argument de l’expérimentation cela ne tient pas on bouffe des animaux élevés aux hormones de croissance mais nos sportifs n’y ont pas droit.

    Qui peux m’amener un cas scientifiquement prouvé de maladie causé par des drogues administrés par des spécialistes dans le cadre d’un programme personnalisé?

    Je le répète légalisons les drogues et laisser l’individu choisir.

  • bah on peut défendre le dopage si c’est autorisé à la base pour tous.
    le problème il est là, c’est que si c’est interdit pour tous, sa doper est de la triche…

    • Et si on n’est pas capable de détecter la triche ou la fraude, la règle ne sert à rien car elle pénalise celui qui la respecte.

      • La preuve que si : Armstrong s’est fait choper !

        encore une fois l’argument qui consiste à dire qu’une règle est mauvaise car elle ne peut être respectée par tout le monde n’a pas de sens : sinon on autorise tous types de délits ou crimes sous prétexte que certains ne sont pas capables de s’en empêcher

        • La difference, c’est que dans un crime ou un delit, il y a une victime. Dans le dopage, la victime potentielle est le dope lui-meme.

          • Le délit ici est la violation des règles anti-dopage de la course.

            • Et indirectement la victime est celui à qui vous avez volé la victoire (plus les contrats publicitaires qui vont avec)

              • Si les regles n’interdisent pas de se doper, il pouvait le faire, ou faire autre chose de sa vie. Il n’est donc pas victime d’un quelconque vol.

                • Encore une fois : ils ont librement signé un contrat avec une clause de non-dopage.

                  Ils se dopent, ils ont lésé le Tour de France.

                  Ils sont punis.

                  Il n’est pas question de porter jugement sur la valeur morale du dopage ou non c’est le règlement, libres à eux de participer au tour ou non.

                  On peut toujours organiser une course privée avec dopage libre si ça vous chante :^p

                  • ok pour le libre consentement au reglement du tour.
                    ok pour la punition de ceux qui se font prendre, mais la regle est quand meme idiote quand tout le monde sait qu’elle est impossible a faire appliquer a la lettre

                    Par contre:
                    « On peut toujours organiser une course privée avec dopage libre si ça vous chante »
                    Non, ce n’est pas vrai et c’est ca le probleme

                    • Pardon ?

                      Quand je dis dopage je dis tout ce qui peut être acheté légalement : maintenant si c’est la Loi française qui interdit l’achat des substances faut déménager au Pays-Bas , Portugal etc…

                    • @BABA personne ne lui met un flingue sur la tempe pour signer un contrat dont la règle est idiote. Il a joué il a gagné puis perdu il a pris ses risques. Il a eu le reward et il a eu le bâton . Tout est respecté .

            • Ce sur quoi je voulais critiquer est votre argument « sinon on autorise … »
              S’il n’y a pas de regles antidopage, il n’y a pas de violations, pas de crime pas de delit
              Et pas de victime

              • « …pas de crime, pas de délit Et pas de victime » ?
                in memoriam :
                Tom Simpson 1967
                Marco Pantani 1998
                José maria Jimenez 2001
                Denis Zanette 2003
                Marko Ruskoni 2004
                Shalva Apkhavaze (foot) 2004
                Miklos Feher (foot) 2004
                Raimond Junikis (foot) 2004
                officiels et confirmés
                liste non exhaustive, à suivre.

                • J’en ai pris un a u hasard : Marco Pantani

                  Wiki :

                   » Devenu une sorte de « mouton noir » du cyclisme, il sombre peu à peu dans le doute, la solitude, la dépression, les mauvaises fréquentations puis la drogue. Le 14 février 2004, il est retrouvé mort des suites d’un Å“dème cérébral et pulmonaire dans une chambre d’hôtel de Rimini (Italie), dans laquelle il était reclus depuis plusieurs jours. Les meubles de sa chambre d’hôtel sont renversés et il est blessé au visage. L’autopsie révèle que la mort fut causée par une surdose de cocaïne. »

                  J’ajouterai que les réglements anti-dopage poussent de plus en plus les cyclistes à prendre des produits exotiques avec lesquels on n’a pas pris le temps de faire des analyses de toxicité.

                  Cet exemple montre que ce sont les réglements anti-dopage qui tuent, pas le dopage.

                • « « …pas de crime, pas de délit Et pas de victime » ? »

                  On n’est pas victime de sa propre turpitude.
                  Encore un qui veut protéger les gens contre eux-mêmes et adepte du « manger 5 fruits et légumes par jour ».

      • si on est pas capable de détecter le meurtre ou les agressions alors la police ne sert à rien supprimons la législation elle ne sert à rien….

        • Bien essayé La-zarius mais raté, dans le cas du dopage il n’y a pas de victimes alors que dans une atteinte à la personne, si.

          J’avais dit pour rappel vu que le commentaire est loin au-dessus :
          « Et si on n’est pas capable de détecter la triche ou la fraude, la règle ne sert à rien car elle pénalise celui qui la respecte. »

  • Le type qui a entendu vaguement parler de cyclisme une fois à la radio et qui se permet un long article pour nous expliquer…
    Par exemple le paragraphe sur Fignon qui « a même refusé de couper sa queue de cheval, augmentant sa traînée et lui faisant perdre de précieuses secondes accumulées au cours des 21 étapes de la course » montre à quel point l’auteur ignore comment se déroule cette course cycliste, comme si c’était un long contre la motre de 3500 km.
    Le reste est au même niveau.

    • Le sujet n’est pas le cyclisme mais le dopage des sportifs.
      Et depuis quand il faut être dans le peloton pour parler de cyclisme… les coureurs ça risque pas et les journalistes ne vont pas cracher dans la soupe.

  • Ce n’est pas le dopage qu’il faut interdire mais le système d’assurance maladie collectiviste. Si un coureur chope une grosse saloperie, il devra payer l’intégralité des soins et tant pis pour lui.

  • Les drogues ne sont pas mauvaises « parce que », mais parce qu’elles induisent des effets secondaires délétères sur la santé individuelle et détruisent à terme le lien social. Les drogues fonctionnent très bien mais sont néfastes. Cependant, il est impossible d’être champion sans se doper. Un champion, c’est un type très doué, qui s’entraîne très dur et qui se dope. S’il ne se dope pas, il reste juste un type très bon. Le problème du champion dopé, c’est qu’il donne un très mauvais exemple si la chose se sait, car les drogues se répandent alors dans la masse des sportifs amateurs qui ne seront jamais champions mais qui auront les mêmes effets négatifs in fine. Le cas est particulièrement flagrant avec l’épidémie de stéroïdes qui touchent le monde du bodybuilding amateur.

  • A part Paul Fortune, tous les commentateurs font une fixation sur la forme. Pour moi, l’important c’est le fond. Si dans un sport, le modèle du genre est un type défoncé, combien de candidats au succès vont avec leurs moyens essayer de se procurer la potion magique et consommer toute merde qui leur promettra la réussite. Souvenez-vous, pour ceux qui ont un âge certain, des carrières parallèles de Jacques Anquetil qui gagnait tout, y compris Bordeaux Paris le lendemain de sa victoire au Critérium du Dauphiné Libéré, et de Raymond Poulidor éternel second. Le premier bourré d’amphé pendant toute sa carrière est mort en 1987 et dans quel état, alors que le second, il est vrai moins âgé de deux ans, vient de passer allègrement ses 80 ans et semble se porter comme un charme. Qui peut prendre la responsabilité d’ouvrir les portes de l’enfer à tous ces jeunes aux dents longues, dans quelque sport que ce soit ?……………… Un ou des salauds assurément !

    • Raymond Poulidor (1990)
      « Bien sûr, nous aussi, on prenait bien quelques vitamines, quelques excitants, mais rien d’aussi risqué pour la santé. »
      L’Equipe 17/01/1997
      http://www.cyclisme-dopage.com/aveux.htm

      • Mon père qui faisait partie d’une équipe cycliste, laquelle a gagné le championnat de France des Sociétés dans les années 30 (contre la montre amateur par équipe) se « dopait » au porto flip (porto+jaune d’œuf) pour surmonter le coup de barre. Eh bien, il ne lui en est resté aucune séquelle ni dépendance ;-)) . Même pas de gamma GT.

        • Bravo, avec cet exemple innocent vous êtes en train d’accréditer l’idée qu’il y a un bon et un mauvais dopage.

          • Réflexion guignolesque car il s’agissait d’apport en énergie rapidement et facilement assimilable et non pas d’un produit destiné à augmenter de quelque manière que ce soit les performances. Un sandwich jambon beurre cornichons aurait très bien pu remplacer ce « dopage » mais l’ingestion et la digestion auraient été plus laborieuses.

            • cyclisme-dopage.com :
              Pendant un temps, l’alcool a fait partie de la liste des produis interdits. Aujourd’hui, il n’est plus interdit que dans quelques sports avec un seuil de tolérance : aéronautique (0,20 g/l), automobile (0,10 g/l), boules (0,10 g/l), karaté (0,10 g/l), motocyclisme (0,10 g/l), motonautique (0,30 g/l), pentathlon moderne (0,10 g/l) pour les épreuves comprenant du tir, tir à l’arc (0,10 g/l).

              L’alcool aurait joué un rôle dans le mort de Tom Simpson. Il fit pendant longtemps partie de la panoplie de substances utilisées par les cyclistes : Franck Kramer (1905), Lucien Mottiat (Paris-Brest-Paris 1921), Jean Noret (Bordeaux-Paris 1934), Louis Caput (1943), Louison Bobet (1948), Jacques Anquetil (Tour de France 1964), Rudy Altig (1966), etc. (Source Dictionnaire du dopage, Jean-Pierre de Mondenard, page 27 et suivantes)

  • bof, c’est humain, il y a des règles forcement arbitraires, tu fais avec si tu veux participer ….
    dans le meilleur des cas on peut exposer l’hypocrisie du système…pour changer certaines règles qui conduisent à des « injustices »…

    se droguer ce n’est pas mal, c’est interdit par les règles.point.

  • Vous savez tous très bien qu’il n’y a pas de libéralisme si une saine concurrence n’existe pas. Le sportif qui se dope fausse la concurrence. Alors arretez de prétendre que le libéralisme demande la liberté de se doper!
    Il y a pire: en sport professionnel, où gagner sa vie dépend de ses résultats, si l’un se dope, il oblige tous les autres à le faire. Et ensuite chaque gamin qui entreprend le sport à 10 ans sait qu’il doit se doper s’il veut avoir une chance de réussite.

    • Je ne connais qu’une concurrence, celle qui est sans violence d’aucune sorte et c’est ainsi que l’envisage les libéraux, pas plus, pas moins.
      La concurrence saine ça ne veut rien dire.

      Le dopage n’est pas une entorse à la concurrence, il n’y a pas de violence, juste des règles qui ne sont pas les mêmes pour tous mais ce n’est pas celui qui se dope le problème c’est celui qui le protège.

      Parlons donc plutôt des associations lucratives sans but qui s’occupent du sport professionnel et du fait que ceux qui fixent des règles sont les mêmes que ceux qui les contrôlent : vous avez entendu parler de la séparation des pouvoirs dans les organisations ? Ça ne vous étonne pas que l’on ressorte 15 ans après des flacons d’urine d’un coureur ?

      Si des sportifs ne respectent pas les règles c’est certainement aussi parce que le risk reward ratio est en leur faveur et/ou qu’il suffit d’avoir des moyens financiers pour contourner les règles ou corrompres les instances. Peut-être que si la peine en cas de contravention était très élevée cela en dissuaderait plus d’un, par exemple que la moitié des sommes gagnées soient placées sous séquestre pendant toute sa carrière et que le sportif en perde la totalité s’il est convaincu de dopage.
      Bien sûr ce style de réglementation ne devrait être édictée que par les fédérations ou les associations sportives en question et ce serait les spectateurs qui départageraient les différentes associations suivant les audiences des retransmissions ou achats de billets.

  • Le dopage est au vélo ce que Weinstein était aux actrices . Impossible de s’en passer pour monter .

  • Article idiot et tendancieux car on voit bien que l’auteur focalise la dopage sur la drogue  » les drogues c’est mal, m’voyez » . Il y a bien d’autres substances qui sont interdites et absolument pas considérées comme des drogues : anti inflammatoires par ex .

  • A lire avant d’écrire… :

    http://spe15.fr/dopage-la-grande-triche-des-transfusions-sanguines/?fbclid=IwAR32nEErPhY1bcOQJxVbnYMx7hWwmkbnGsdwQmL4hQrpkC1B76XxpVIFsQ4

    « C’est la méthode actuelle des sportifs dopés. Avec d’abord, la recherche d’un lieu de stage où le contrôle ne pourra avoir lieu. A l’arrivée en altitude, une poche de 400 ml est prélevée. Cela fatigue l’organisme. Pour une récupération plus rapide, un protocole à partir de micro-dose d’EPO est mis en place, sur la base d’un dosage de 10 unités internationales par kilo.
    A ce stade, à environ 4 à 6 semaines d’un grand rendez-vous, l’EPO ne sert pas à s’améliorer sur le plan sportif, elle facilite uniquement la reconstitution hématologique pour revenir à des valeurs normales.
    Au bout de 15 jours, le stage se termine, l’entraînement a pu être effectué en bénéficiant de l’effet EPO et de l’effet altitude. Sur le plan physiologique, l’athlète est revenu aux niveaux de départ. A l’approche de la compétition, il n’est même plus utile de prendre de l’EPO, la transfusion suffit, à partir de la poche de 400 ml stockée au début du stage.
    La transfusion remplace l’EPO : l’équivalent d’une transfusion à 400 ml, c’est une cure d’EPO complète de 3 semaines. Dans le cas d’une cure à 150 ml, le sportif évite une cure d’EPO de 10 jours, avec injections tous les jours. Et pour restituer 150 ml, il faut seulement 10 minutes ! »

  • Je ne comprends même pas le problème de prendre des trucs pour améliorer ses performances et je comprends encore moins qui d’autres que moi cela peut bien regarder si je le fais…
    …mais un contrat, c’est sacré. Ceux qui se dopent et qui ont signé un contrat l’interdisant sont des tricheurs.

    Ce qui ne m’ empêche pas de ne pas comprendre les raisons qui interdisent le dopage, à part une belle hypocrisie.

  • Cela fait des décennies que je ne m’intéresse plus à cette manifestation de bicycle un, dont les exploits servent à la promotion de la technologie et à la sophistication du dopage
    Je pense à l’émotion de la post guerre où la rareté des moyens en faisait un exploit

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