Et bientôt, le code de la randonnée ?

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René randonnée

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Et bientôt, le code de la randonnée ?

Publié le 6 août 2014
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La période estivale est, traditionnellement, le moment où les gens en profitent pour faire du tourisme ou (pour les moins mous d’entre eux) pratiquer les activités, notamment sportives, qui leur sont chères. C’est le cas de la randonnée, cette activité pédestre et généralement bucolique que l’humanité pratique, finalement, depuis la nuit des temps et qui permet à la fois de poser le pied là où la main de l’homme n’a que rarement traîné et de dépenser quelques calories autrement que sur une serviette de plage ou à rester connement debout devant un guichet d’administration.

Et si j’introduis ici l’administration de façon presque incongrue dans ces histoires de randonnée, c’est parce que Raymond, un aimable lecteur que je remercie au passage, m’a transmis un édifiant historique de la randonnée en France qui mérite amplement qu’on s’intéresse, le temps d’un billet, aux interactions consternantes entre cette activité pédestre et l’État français. Parce que, voyez-vous, si, pour le profane, la randonnée consiste essentiellement à marcher du point A au point B, en suivant un itinéraire balisé, en prenant l’occasionnelle petite photographie qui justifie le déplacement, pour la Puissance Publique, cette simple description ne pourrait pas être plus grossière et caricaturale ; pour l’État, la rando, c’est du sérieux calibré, normé, millimétré et diplômé. Ça ne s’improvise pas, ça ne se fait pas sur un coin de table, surtout pas aussi simplement que dans un groupe d’amis et sans prévenir. Rappelez-vous : il faut faire attention à l’environnement, notamment parce qu’il peut vous attaquer de toutes parts.

René randonnéeC’est pourquoi le ministère des Sports a édicté quelques textes roboratifs écartant toute improvisation, amateurisme et vide juridique dramatiques qui risqueraient, s’ils étaient laissés ainsi à la seule charge des individus responsables, d’aboutir à des situations de non-droit, de prises de risques insensées, d’accidents tragiques, d’environnement saccagé et de chatons torturés. Moyennant plus d’une centaine de pages, on va bien baliser la randonnée sur le plan légal avant qu’elle ne le soit effectivement sur le terrain. Non mais. Une brochure de 150 pages environ est donc distribuée par le ministère à la Fédération des associations de randonneurs (la FFRP), créée au début des années cinquante, et qui s’est occupée de couvrir le pays d’un réseau de chemins balisés, les GR (Grande Randonnée) et les GRP (Grande Randonnée de Pays).

À cette époque, tout est simple pour cette fédération : les GR sont créés (le GR20, en Corse ; le GR10 pour la traversée des Pyrénées ; le GR5, celle des Alpes) et, rapidement, les adhérents affluent. À mesure qu’elle grossit, la subvention du ministère augmente elle aussi. Et avec elle, ce besoin si particulier de bureaucratie, de formalisme et de normes dont la France est si friande. En effet, ces jolis chemins de randonnée, il faut les créer, les entretenir, et les baliser (avec un GPS lorsqu’il apparaît, progrès aidant).

Pour cet entretien, des brigades de randonneurs spécialisés (les baliseurs) seront chargées de la tâche, ayant bien évidemment reçu l’accréditation ainsi que les papiers officiels leur permettant d’officier sans éveiller la méfiance des forces de l’ordre locales. Ce serait dommage de déclencher leur courroux.

méchantes fleurs

Et bien sûr, il faut enregistrer tout ça auprès des pouvoirs publics (dans les PDIPR, Plans Départementaux des Itinéraires de Randonnée), toujours pour éviter que des hordes de barbares les envahissent, mélangent les balises et sacrifient des chatons au dieu capitalisme au détour d’un GR touristique et sur un point de vue imprenable (toutes choses inévitables si l’État ne fourre pas son nez dans ces histoires). Moyennant quelques centaines d’ échanges de courriers entre les intéressés (fédérations locales et les préfectures) et la signature de quelques rigolotes conventions indispensables pour bien sécuriser tout ça, le chemin est officiellement validé et reçoit l’onction républicaine indispensable pour éviter les catastrophes.

Ensuite, vous pouvez partir à l’aventure. Mais bon, c’est à vos risques et périls. C’est pourquoi il est plus que recommandé que les animateurs qui vous feront marcher sur ces chemins soient dûment déclarés. Marcher est une activité délicate, qui ne s’improvise pas. Heureusement, grâce à la présence d’adultes responsables et correctement formés, les marcheurs-amateurs (tous de grands enfants un peu benêts) peuvent habilement se départir de leur cerveau. De toute façon, quoi qu’il arrive, ce sera de la responsabilité de ces adultes-là, qui ont eu une formation, donc des stages, donc des diplômes, et même des stages pour la formation des formateurs, et qui garantissent que tout se passera bien. Aucun chaton ne sera plus jamais sacrifié pour s’assurer que la randonnée se passera bien, parce qu’on a des gens formés et que d’abondants textes légaux encadrent ces dangereuses pratiques. Ouf.

Non, décidément, la randonnée, ça ne s’improvise pas, c’est du sérieux.

C’est du sérieux, mais est-ce bien ce que cela prétend être, à savoir, un sport ? C’est absolument indispensable de savoir, comprenez-vous, parce que les services de l’État n’aiment pas le flou. Certes, on peut toujours argumenter que faire un pèlerinage à Compostelle (1500 kilomètres en 50 jours), c’est une performance sportive, mais voilà : il en faut plus pour que la pratique soit reconnue comme un sport. Pour les autorités tatillonnes, qui dit sport dit compétition et c’est tout. Moyennant quoi, les joueurs de pétanque sont des sportifs, et les randonneurs, non. Heureusement, l’introduction récente d’un « rando challenge »©®™ permet d’introduire un vrai esprit de compétition chez les gens qui marchent du point A au point B en prenant des photos sur les endroits les plus pittoresques. À l’évidence, ça manquait. On regrette au passage la timidité des organisateurs qui, s’ils avaient ajouté en milieu de parcours un combat dans la boue ou la confiture, n’auraient pas eu de souci pour se faire qualifier de sport.

Et comme c’est un sport, fini de tergiverser et de ne pas imposer le certificat médical ! Bien sûr, si l’argument « le passage chez le docteur permet de déceler les problèmes de santé, voyons, c’est de la prévention, c’est pour votre bien » marche finalement de façon fort médiocre auprès du randonneur moyen, retraité et habitué du passage chez le médecin, celui qui dit « Après tout, les boulistes et autres pétanqueurs le font » finit par remporter l’adhésion. Et puis, ça calmera le lobby médical et celui des assurances, trop heureux d’emboîter le pas des excités du pistage étatique, et des fiévreux du formulaire. Quant à la Sécu, après tout, elle paiera. C’est son rôle, non ?

La situation est à présent plus claire : la randonnée est donc un sport, avec des normes, des formations, des diplômes, et des chatons même pas bousculés. Ouf.

randonneurs et chatons

Dès lors, tous les avantages d’être ainsi entré, progressivement, dans le giron de l’État apparaissent enfin : puisque c’est une activité reconnue et balisée, pas question pour toute une myriade d’acteurs périphériques de laisser passer l’occasion d’y mettre leur grain de sel. Par exemple, les offices de tourisme, et leurs affidés, les voyagistes, voudraient bien interdire aux randonneurs le droit d’organiser des voyages de groupe. Après tout, c’est une sale concurrence, ça. Cela doit pouvoir se réguler un bon coup, non ?

De fil en aiguille, de nouvelles dispositions légales font leur apparition, permettant enfin de régler finement les interactions entre les randonneurs et les assurances, les randonneurs et les chasseurs, les randonneurs et le code de la route, les randonneurs – ces sbires des chaussures confortables et de la liberté débridée, donc du libéralisme le plus néo voire ultra – et l’État. Bref : mille et une occasions de produire des textes, encore des textes, toujours des textes. Miam. Et si vous sentez se pointer un « Code de la randonnée », en version Dalloz, c’est normal. Tout est sous contrôle, le législateur veille.

Respirez un bon coup : vos balades en forêt, en montagne ou sur la côte seront bientôt totalement normées !

—-
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  • Ouf ! Moi qui ai failli faire une activité non-sportive, non-officielle, non-bornée, bref non-étatique, me voilà rassuré : je vais pouvoir continuer à marcher tranquillement sur les chemins qui mènent en Socialie.

    • Tranquillement ? Voire.
      Quand nos Zélites socialistes regarderont leurs pieds, ils verront que la marche nécessite d’avancer aussi du pied DROIT.
      Aussitôt après paraîtra le décret nous condamnant à avancer à cloche-pied, – gauche, gauche, gauche.
      Bon courage.

  • Ah ben oui, fallait normer, la liberté et la promenade le nez en l’air ne sont pas enseignées à l’ENA et il faut bien occuper les improductifs et les administrations qui les « emploient ». Grave trou juridique, réglementation en vue, achat de licences, normalisation des chaussures et de leurs semelles (c’est fou ce qu’une Vibram détruit de biodiversité!) et contrôles inopinés au milieu de nulle part sont sans doute les prochaines étapes d’un ridicule qui ne tue plus depuis longtemps.

    Un copain qui pissait sur un arbre en forêt (privée et close, soit dit en passant) s’est fait plantureusement insulter par un « passant » alors qu’il était en pleine action de chasse, moment et lieu où le quidam n’avait rien à faire et prenait ses risques (tu parles!). Mon camarade, Burgonde de souche depuis le paléolithique inférieur et à la tête près du bonnet, a fini de s’épancher sur les pieds du quidam en question avec un grand sourire, en lui expliquant que 1) il avait pénétré dans une propriété privée close et que le dépôt de plainte suivrait, et que (2, étant chez lui, il pissait où et quand il en avait envie, y compris sur les pieds du quidam intrusif.

    Il y a un nouveau panneau à la grille.

    Il dit simplement que « les intrus seront tirés à vue » et que « les survivants seront achevés à bout portant ».

    Curieusement, on ne voit plus de clowns. Dommage, on en aurait bien mangé un ou deux… Déjà qu’on boulotte un chaton à chaque petit déjeuner…

  • Même pour un petit site comme le mien il faut prendre mille et une précautions.
    De l’amateurisme il faudrait passer à une grande entreprise de randonnée, avec service juridique,
    comptabilité etc, ou disparaître en site privé.
    Je ne peux même pas proposer d’accompagner sur mes randos tranquilles quelques randonneurs, il me faudrait une formation trop complexe, assurance etc.
    Quand en plus on ajoute les difficultés de rouler en ce pays pour rejoindre les points de départ des randonnées, les bras nous en tombent, et les jambes comme ce pays arrêtent de marcher.

    http://parcoureur.free.fr/index.php

    http://www.monbestseller.com/manuscrit/radars-et-justes-sanctions-texte-integral#.U-HTpGOoqf7

  • Ah non l’horreur, vous venez de gâcher ma balade sur le merveilleux Gr 20… Moi ça me fait penser à des touristes japonais qui me demandaient un itinéraire de rando et qui balisaient du flou de mes indications ( pourtant c’était hyper clair) 😉

  • C’est parfaitement normal de la part d’un système gonflé de dizaines de milliers de fonctionnaires parasites.

    Si l’année N ils norment la pétanque. L’année N+1, ils doivent FORCEMENT poursuivre leur besogne dans un autre domaine.

    La randonnée par exemple. Et après demain, le sport en chambre (après tout, ça tue aussi et pas que des châtons).

    C’est leur raison d’être.

    On ne peut pas demander à des hommes de faire fi de leur raison d’être. Bug ontologique.

    Le seul moyen d’arrêter ce délire n’est donc pas dans la « raison » (on ne peut pas « raisonner » un système, ni le « convaincre »), mais plutôt dans la suppression des moyens sur lesquels s’appuie le système.

    En clair, si on supprime le ministère des sports, si on supprime des dizaines de milliers de postes de fonctionnaires… eh bien il n’y aura plus de nouvelles normes.

  • a « l’état » je préferai « ces messieurs dames de l’etat »
    cordialement.

  • La France n’a pas le monopole de la tatillonnerie randonneuse : si vous avez eu la chance d’aller voir le Grand Canyon, vous savez de quoi je parle. La nature c’est sacrément policé de nos jours…

    • A ceci près qu’aux US les sentiers sont sacrément bien entretenus, que les rangers sont présents pour surveiller / aider les randonneurs, qu’il y a un Visitor Center, etc. Après on aime ou on n’aime pas mais il y a une valeur ajoutée en face du coût pour la collectivité. On peut discuter du rapport coût vs. valeur ajoutée mais l’équation donne un résultat. En France, on a le coût vs. ben, euh, rien.

      • Et vous n’êtes jamais allé aux USA …

      • Si être randonneur c’est avoir deux pieds, deux jambes et une paire de pompes, oui. Si c’est avoir un permis, un tampon, et votre habilitation, alors non.

        • Il y a des propriétaires privés qui laissent entrer les randonneurs sur leurs terrains tant que ceux cis ne font pas de dégats. Quand viennent les dégats ils mettent une cloture. Il faut alors s’arranger avec eux passer. C’est aux propriétaires de dire ce qu’ils exigent. Je vois pas ce que ca a de choquant. Personellement, j’ai toujours accueulli les randonneurs et les chasseurs (qui viennent flinguer les sangliers, merci les chasseurs, putains de sangliers!) sur ma propriété privée tant qu’ils se comportent bien. Bref je pratique une saine discrimination. Les témoins de Jeovah sont éconduits par exemple.

          Moi je fais du vol libre (pas du vol socialiste), du parapente pour être plus précis. Quand on utilise les champs des paysans pour décoller ou atterrir, on va les voir avant, de préférence avec une bouteille et un grand sourire et on s’arrange, au lieu de s’incruster comme des malpropres sans éducation. Quand on est sur un terrain public, on vérifie que la mairie locale est d’accord. Quel est le problème?

      • En France, les parcs nationaux sont gratuits pour l’usager, donc à la charge de la collectivité. Aux États-Unis, c’est utilisateurs/payeurs. Cela induit beaucoup de choses, et en effet, et on a a pour son argent. Mais dire qu’il n’y a rien France, c’est faux. Les GR sont entretenus -et souvent bien- par de bénévoles, il existe un réseau de refuges satisfaisant, permettant de faire de la longues randonnées sans problème.

  • Quand vous aurez le choix entre un chemin propre sans mégots papiers gras, bouteilles vides, et autres diverses joyeusetés, vous prendrez le chemin payant à 2 EUR 🙂
    La propreté se paye.

    • Des volontaires ont sans doute ramassé les ordures 🙂
      Ce qui explique pourquoi vous n’en voyez pas.
      Vous n’avez pas vu les cours d’eau ❓

      Le propriétaire d’un terrain, vous ne l’évitez pas, qu’il soit public ou privé.

      • J’ai été même à ski de randonnée ! Plus de 800 m de dénivellé par heure.

        Mais aujourd’hui, tout est du, y compris le droit de se débarrasser de ses déchets.

        Sans péages, vous paieriez vous même les passages piétons au travers des clôtures ❓

        Ou est-ce à l’état d’arroser ❓

        • Et en quoi cela interdit qu’un terrain soit une propriété privée ❓

          Cela vous dèpasse, vous ne suivez plus, c’est trop rapide à la montée pour vous, vous êtes largué au propre comme au figuré ❓

          • Ah bon, car pour vous la randonnée se fait en haute montagne et pas en plaine ?
            Effectivement, je ne vous pas azimuter dans une forêt de plaine en plein brouillard … mais pultôt à 10 cm du précipice…

  • Et pourquoi donc à péages…
    Je suis montagnard, et de tout temps les chemins de montagne étaient libres pour tout le monde, et ils étaient entretenus par les montagnards à qui ces chemins servaient pour leur travail (foin, bois, conduite des troupeaux…).
    Pourquoi donc croire absolument que l’état va apporter une « solution » à un problème qui n’a jamais existé : la régulation de l’utilisation des chemins !!!

    • « dans un monde libéral tout les terrains seraient privés en plaine, sur la côte et en montagne » parce qu’actuellement les sentiers ne passent jamais par des terrains privés ? Au même titre que les propriétaires privés n’exigent rien, il n’y a aucune raison que l’Etat impose un règlement. Quant au péage, je ne faisais que reprendre votre hypothèse de départ, notant au passage que si personne ne le payait, il disparaîtrait de lui-même (vous savez la « main invisible »). Il n’existerait que s’il avait une utilité sociale, donc.

    • L’état n’a qu’a racheter les terrains privés et les clôturer de manière idoine, puis les donner en location, à prix subventionné …
      Ce qui se fait… sans être gratuit pour la finance publique…

      Et cela ne va pas vers le moins d’état 🙁

    • La plus longue expérience française de libéralisme (comparable à celle des cantons suisses originels) est celle des Escartons du Briançonnais de 1343 à la Révolution. Celle-ci leur a fait perdre l’essentiel de leurs libertés et ne leur en a pas fourni autant. Leur devise « 9 mois d’hiver, 3 mois d’enfer ». Pauvres mais libres, il faut dire que pour les fonctionnaires royaux cela nécessitait plusieurs jours de cheval et ils ne venaient pas souvent les importuner. Ceux de Louis XV qui avaient fait cet effort furent fort surpris dans les années 1730 de tomber sur des populations sachant pour leur majorité lire, écrire et compter (en moyenne 75 % de la population quand à la Révolution la moyenne sera de 25 % dans le Sud et 50 % dans le Nord de la France; coutumes des fameux maitres de Montagnes qui descendaient dans les vallées et les plaines l’hiver pour enseigner aux enfants jusqu’à Marseille en Bourgogne ou en Lorraine (famille Chopin par exemple).

  • la nature … et les ordures !

  • bah il y a un peu de mauvaise foi, le problème n’est pas tant les normes dans le cas d’espèce mais que les gens en demandent…

    les ennuis commenceront vraiment quand on pourra vous interpeller en train de marcher sans avoir un permis pour ça.

  • Ah la rando en automne en foret un vieux souvenir d Alsace j’ entend siffler une balle ……

  • C’est de la naïveté feinte ou de l’ignorance cet article ? L’auteur est-il seulement randonneur lui même pour avoir l’expérience des GR ? A t-y seulement entendu parler des nombreux problèmes de sentier empiétant sur des propriétés privées, les problèmes inextricables de « droit de passage », les GR détournés, sans cesse modifiés face à ces problèmes ? Croit -on sérieusement pouvoir en toute liberté ouvrir un sentier de randonnée potentiellement ouvert au public n’importe où et le faire connaître ?

  • L’empiétement de l’Etat sur la randonnée en France ne date pas d’hier, et ce sont les allemands qui ont commencé, en 1872, avec le club Vosgien.
    (Je ne dis pas que le club Vosgien est une invention étatique, hein, je dis que les administrations ont commencé à mettre leur doigt dedans précocement.)

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