Par Benny Peiser et la Global Warming Policy Foundation.
Un article de Watts Up With That.
Un monde inondé de pétrole protège les marchés d’un choc de prix comme en 2008.
« Le boum du gaz de schiste aux États-Unis est en train de former une nouvelle sorte de Démocrates dans la politique nationale, des législateurs qui apportent un plus grand soutien à l’industrie du pétrole et du gaz, au risque de s’aliéner les groupes environnementalistes, un noyau dur de la base du parti. Cette tendance apparait alors que la production de pétrole et de gaz se déplace au delà des États traditionnellement riches en énergie, un développement qui augmente aussi l’influence géopolitique des États-Unis dans le reste du monde. C’est un thème qui joue, à l’approche des élections de mi-mandat en novembre prochain, certains Démocrates essayant d’équilibrer les inquiétudes des groupes environnementalistes au sujet du changement climatique, et une industrie qu’ils voient comme apportant des avantages économiques. » Voilà ce que rapportait Amy Harder dans le Wall Street Journal du 12 août 2014.
« À l’approche des élections de mi-mandat de cet automne, les Démocrates semblent en train d’étouffer certaines de leurs sensibilités vertes, et d’embrasser la récente révolution énergétique américaine. Le fracking (NdT : mode d’extraction du gaz de schiste) a complètement transformé le paysage énergétique américain en seulement quelques courtes années, et les environnementalistes, une composante clé de la base Démocrate, ne sont pas contents. Le fracking ouvre de nouvelles opportunités pour le pétrole et le gaz dans tout le pays, et les Démocrates qui, jusqu’à présent, auraient pu critiquer de façon vocale la production de combustibles fossiles, trouvent plein de raisons de monter en marche dans le train du schiste. Restez à l’écoute, c’est un fil narratif à suivre pour ces élections de mi-mandat ». C’est ce que souligne Walter Russell Mead dans The American Interest du 12 août 2014.
« Les combats en Libye, en Irak, en Ukraine et à Gaza, et une économie mondiale qui accélère, devraient signifier un pétrole plus cher. Pourtant, le prix du brut baisse. Il y a six ans, le prix du pétrole s’était élevé jusqu’à un record de 147 dollars par baril, alors que les tensions montaient autour du programme nucléaire iranien, et que l’économie mondiale avait juste connu sa plus forte période de croissance soutenue depuis les années 1970. Maintenant, le West Texas Intermediate, le prix étalon pour les États-Unis, s’échange sous les 100 dollars depuis 10 jours, et le Brent, son équivalent européen, a dégringolé à son plus bas depuis 13 mois hier. Ce qui a changé, c’est le boum de la fracturation hydraulique du schiste. La production de pétrole des États-Unis est à son plus haut niveau depuis 27 ans, ajoutant plus de 3 millions de barils par jour depuis 2008. » Voilà également ce que rapporte Lynn Doan, Grant Smith et Moming Zhou pour Bloomberg le 13 août 2014.
« Les importations de charbon aux États-Unis grimpent fortement, alors même que les mines de charbon ferment dans toute la région centrale des Appalaches. Une raison majeure : le prix. La consommation totale de charbon des États-Unis devrait augmenter de 3% cette année, pour atteindre 862 millions de tonnes. Cette augmentation attendue reflète la météo frigide du début de l’année, qui a gonflé la demande de toutes les centrales électriques, y compris celles au charbon. » John Miller et Cassandra Sweet, Wall Street Journal, 13 août 2014.
« Les entreprises énergétiques emmènent leurs opérations controversées de fracking de la terre à la mer, dans les eaux profondes au large des côtes des États-Unis, de l’Amérique du Sud et de l’Afrique. Le fracking offshore fait partie d’une stratégie plus large de toute l’industrie pour rentabiliser des investissements de milliards de dollars dans les développements en mers profondes. Cette pratique existe depuis deux décennies, mais cependant, ce n’est que depuis ces quelques dernières années que les avancées technologiques et les vastes découvertes offshore se sont combinées pour rendre réalisable le fracking à grande échelle. Le fracking dans le Golfe du Mexique devrait augmenter de plus de 10% dans les deux années jusqu’à 2015″. C’est ce qu’ajoute enfin David Wethe pour Bloomberg le 7 août 2014.
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Sur le web – Traduction Contrepoints.
C’est, en somme assez normal : par idéologie, la gauche a été dès l’origine, PRO-industrialiste, voyant dans l’industrie capitaliste, due à la propriété individuelle, le futur fumier à s’approprier pour le développement miraculeux de la propriété collective.
La gauche a toujours été industrialiste !
Ce n’est sans doute que faute d’avoir pu s’approprier au nom de la collectivité le fameux « appareil de production capitaliste après avoir détruit celui-ci en voyant son effondrement prédit par Marx, qu’une forme de gauche se disant mensongèrement » ééécocologiste » en a déduit qu’il fallait d’abord détruire volontaristement, sans attendre l’avènement d’un sens de l’histoire à quoi croyait leur Prophète, ce qui ne pouvait désormais se faire qu’à partir d’un idéal pseudo-naturaliste dit écologisme, servant à détruire ce qui ne tombait pas tout seul !
Mais la gauche politique marxiste(ou « sociale-démocrate », en Américain « Démocrate ») ne saurait être écologiste, et même les hippies américains aiment bien profiter de l’ « American way of life »
En fait,le thème de la destruction, du capitalisme n’ a jamais eu d’autre but que son appropriation !
Mais quand on peut industrialiser soi-même, on n’attend pas la fin du capitalisme !
L’abandon progressif des délires malthusiens aux USA puis dans certains pays d’Europe les sauvera. Merci pour cette article ça fait plaisir des bonnes nouvelles.
Mauvais présage en regard de l’invasion des éoliennes industrielles.
Non seulement celles ci ne représentent aucune alternative, mais elles sont les alliées historiques de tous les gaziers de la planète, même de source non conventionnelle.
En effet, plus les énergies intermittentes se développeront et plus le recours au gaz sera nécessaire.
Cela risque même d’amener des « pseudo écolos » à regarder pudiquement ailleurs si la leçon est bien apprise.
En raison des éoliennes, on aura encore plus besoin du gaz de schistes, et en raison de ce gaz, on nous fera croire qu’on aura besoin d’encore plus d’éoliennes…
Il faut voir l’excellente audition de J.M.Jancovici au Sénat mimer l’enthousiasme de ces gaziers du monde entier en martelant « l’éolien c’est génial, l’éolien c’est génial! »
https://www.youtube.com/watch?v=P7DY6wqRNfk (1’27 »)
Ce n’est pas par hasard que les derniers engagements pour sauver la planète ont été arrachés à Doha. Et quelle coïncidence que les 2 initiateurs historiques des énergies intermittentes se soient reconvertis dans le gaz!
Oui et même après des accidents gravissimes même s’ils ont su réagir tardivement : http://www.trader-binaire.fr/les-etats-unis-vont-renforcer-securite-transports-du-petrole-schiste/ et des zones totalement polluées par les produits utilisés afin de fracturer le sol, les politiques ne semblent pas mesurer l’impact négatif sur l’écologie au détriment de l’économie, voir pire ils manipulent…
La preuve : les industriels et politiques américains utilisent les résultats d’études sociologiques qui ont démontré que le terme « brumisation » passerait beaucoup mieux auprès du grand public que « fracturation » pour convaincre que l’exploitation des schistes est sans danger. Du coup, ils sont en train de faire croire qu’ils ont trouvé des méthodes plus propres appelées « brumisation » afin d’exploiter les gisements mais en réalité, cela reste très similaire, juste le vocabulaire qui passe mieux dans la tête du public américain…
bref, on verra bien la suite !