Baisse du temps de travail, une bonne idée ?

Baisser le temps de travail pour combattre le chômage est une idée populaire en France. Mais est-ce aller dans la bonne direction ?

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35 heures (crédits : René Le Honzec/Contrepoints, licence Creative Commons)

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Baisse du temps de travail, une bonne idée ?

Publié le 20 août 2014
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Par Emmanuel Bourgerie.

35 heures (crédits : René Le Honzec/Contrepoints, licence Creative Commons)De temps à autre, il arrive qu’un invité sur un plateau TV sorte des sujets convenus et pose la question du temps de travail, avec comme argument principal que si l’on ne travaillait que 32 heures au lieu de 35, nous aurions moins de chômage, le tout sans baisser les salaires.

Tout d’abord, petite parenthèse, cela fait toujours extrêmement plaisir d’entendre des personnes comme Pierre Larrouturou poser de vraies questions de fond, même si je ne suis pas d’accord avec sa réponse. N’attendez pas ce genre de débats ni ce genre d’arguments de la bande de saucisses UMP/PS, encore moins venant du FN.

J’aurais cependant deux objections à faire à l’idée de baisser le temps de travail hebdomadaire en France.

Tout d’abord, d’un point de vue purement économique, baisser le temps de travail est un outil qui ne peut s’appliquer que dans un cas très particulier, dont je ne pense pas que la France en réunisse les conditions. Il est évident que l’on ne peut le baisser indéfiniment, et que le ramener à 10 heures par semaine, pour prendre un exemple extrême, serait désastreux économiquement.

N’oublions pas que nous parlons ici de baisser le temps de travail à salaire égal. En clair,  si votre salaire reste identique sur votre fiche de paie, il s’agit alors d’une forte augmentation du salaire horaire. Les entreprises devront donc embaucher plus de personnes et augmenter leurs coûts salariaux pour maintenir une productivité constante – ce qui est le but recherché.

Pour que ce genre de mesures ait du sens économiquement, il faut donc que nous soyons dans une situation comme celle des États-Unis, avec une productivité salariale en hausse constante, mais qui, au lieu de se retrouver dans les salaires, finit dans les marges des entreprises. En clair, baisser le temps de travail est un outil politique pour redistribuer les gains de productivité des salariés en tapant dans les marges des entreprises. Or, nous ne sommes absolument pas dans cette situation en France : les salaires ont augmenté plus vite que la productivité et les marges des entreprises sont au plus bas.

Les États-Unis ont un problème car leur productivité se traduit en marges et en dividendes et non en hausse des salaires, alors qu’en France ces derniers ont augmenté, notamment durant la crise, sans que ce soit justifié par une meilleure productivité. Sans hausse de productivité, baisser le temps de travail signifiera forcément baisser les salaires ou détruire les marges restantes des entreprises, ce qui les condamneraient à court ou moyen terme.

Mon second problème avec cette idée de réduction du temps de travail est qu’il n’y a pas de recherche de la cause de cet écart entre salaire horaire et productivité. Comment se fait-il qu’aux États-Unis, avant les années 60, les deux se suivaient avec une corrélation stupéfiante, mais que depuis le début des années 60, les salaires n’aient pratiquement plus augmenté ?

On ne peut pas mettre cela sur le dos de la dérégulation, puisque le code du travail aux États-Unis est indéniablement plus gros et plus protecteur aujourd’hui qu’il ne l’a jamais été. Je ne sais pas ce qui a causé ce décrochage des salaires, mais si l’on met le sujet sur la table, il me semble plus pertinent d’essayer de trouver la cause de cet écart plutôt que d’utiliser la loi pour faire du bricolage.

Une des pistes à explorer à mon avis réside dans la bonne vieille courbe de l’offre et de la demande. Si les salaires n’augmentent plus aux États-Unis, serait-ce lié à un déficit d’entreprises ? Serait-ce lié à l’hyper-régulation qui, voulant protéger les citoyens, a au final placé les entreprises restantes en position de force, leur permettant de faire pression à la baisse sur les salaires sans que les travailleurs puissent aller chercher mieux ailleurs ?

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  • Et si la cause du décrochage était la généralisation de l’informatique, qui permet à l’idiot du village d’être devant un écran aussi productif qu’un bac+5 ? Du coup, la population apte à être productive à un poste donné a doublé ou triplé alors que le nombre de postes n’a que peu évolué, et les salaires sont ceux qu’on aurait donnés à l’idiot du village, même quand on préfère embaucher un bac+5.

    • Ceci a déjà été traité par bastiat dans « les machines » dans son livre ce qui se voit et ne se voit pas.

      Et la réponse est évidemment non…

      • Attention, je ne dis pas que l’informatique aurait diminué le nombre de postes de travail, je dis qu’elle a rabaissé le niveau nécessaire pour les occuper, même s’ils sont plus nombreux, et que les salaires se sont indexés sur ce niveau de qualification.

        • Utiliser un smartphone au travail mériterait une prime, selon la CGT Postiers….

          http://www.cgt-fapt.fr/IMG/pdf/tract_facteo.pdf

          Nous exigeons la reconnaissance de l’utilisation de nouvelle technologie
          par l’augmentation des salaires. Un argument supplémentaire
          pour exiger le grade de base en II-1 au courrier.

        • etes vous sur de ce que vous avancé ? autour de moi, seul les gens  » relativement  » intelligent arrive à s’informatiser, car cela nécessite un investissement intélectuel certain pour les gens de ma génération pour qui l’informatique n’existait pas à l’école …

          en france, la généralisation de la burocratie depuis 20 ans ( certification iso truc con … ) avec la manie de noter tout ce que l’on fait a plutot fait baisser le niveau de productivité du travailleur lamda, en le détournant du vrai travail et du vrai savoir:

          étant agriculteur, je suis effaré du piètre niveau en agronomie de mes collègues ( incapable de reconnaitre deux mauvaises herbes dans un champ … ) . par contre, ils connaissent leurs règlements sur le bout des doigts ! pas le droit de faire ça le dimanche ! pas le droit de faire ci avant le 15 janvier, j’en passe et des meilleurs …

          • Je pense que vous avez entièrement raison, la contrôlite aiguë dont nous sommes victimes a tué notre productivité mais surtout notre sens de l’initiative.
            Je suis moi aussi agri, et je pense que l’on en fait trop au niveau des contrôles, de plus c’est totalement inefficace parce que les scandales sanitaires ne reculent pas plus pour autant.
            Par contre ayant aussi travaillé entreprise, je serai plus d’accord avec « MichelO ». L’informatique a changé le mode de travail des employés. Mais je ne crois pas que ce soit en nivelant par le bas comme il le suppose. J’ai plus l’impression que l’on demande toujours plus à l’employé de base, plus de flexibilité, de polyvalence, plus de « tableaux de bords », de « prévisionnels », de fiches de « suivi ».
            L’informatique rend digestible une masse de données totalement inutile s’il en avait été sur papier !
            Par contre la question centrale devrait être : « toute cette agitation nous apporte quelle plus value ? »
            Je crois bien que l’on s’épuise dans cette « responsabilité horizontale », et en prime on dissout le courage des gens.

            • On lui demande de fournir toujours plus, mais on lui demande toujours moins de juger, décider, faire preuve de bon sens, etc. La procédure à suivre défile sur son écran, et le boss est joignable et doit être joint sur son portable si quoi que soit n’est pas dans la procédure.

        • Pas spécifiquement vrai : la gestion d’entreprise, faire des rapports et des analyses sur un tableur demande un niveau de connaissances multiples, en aucun cas des gens incultes ne sauraient le faire.

    • Oh oui! L informatique a participé a la suppression de postes de travail voire même supprimer des activités économiques. Et puis pourquoi faire l’ analyse après. Le SMIC a été scinde en 2. (39 h. 35h).

      • Au passage, l’informatique a aussi participé à la création d’un nombre certain de postes de travail. Au point que des ingénieurs de toutes formations (chimiste, agronome, géologue…), s’ils veulent être sûr d’avoir un travail, ont juste à faire de l’informatique. Je ne suis pas sûr que le solde est négatif…

        • Ce qui dévalorise fortement le travail de ceux qui ont choisi de faire de l’informatique par vocation…et vu qu’en France, on paye au titre / école du diplôme…le mec qui est ingénieur en nettoyage de chiottes en sortie des mines sera mieux payé qu’un mec qui aura fait une fac d’informatique…alors que cet ingénieur ne saura jamais pondre d’algo (et n’a même pas ne serais-ce qu’une vague idée de ce qu’est un algorithme), une bonne archi (même remarque) et de vrais tests (même remarque)…

          Enfin bon, en France, le marché de l’informatique, c’est majoritairement des SSII dont beaucoup ont pour seul et unique but c’est de faire vite et mal pour pouvoir vendre de la presta de maintenance…en plateau de 500 dév stagiaires…

      • « Oh oui! L informatique a participé a la suppression de postes de travail »
        => Pas dans l’administration publique alors !

        • L’educ nat se fait ban de Google parce qu’ils ont des robots spammeurs dont ils sont incapables de se débarrasser.

          Chaque projet informatique dans l’EN est prétexte à des « formations » au cour desquelles les fourmateurs sont incapables d’expliquer l’intérêt du logiciel mis au point spécialement pour d’éduc nat.

    • bonjour MichelO, il y aurait beaucoup à redire sur le réel niveau de la plupart des Bacs+5 actuels .Ensuite pour embaucher il faudrait déjà qu’il y aient des entreprises simplement en mesure d’exister .Or comme vous le dirait un étudiant en économie 1 ère année : » il ne peut pas y avoir de baisse de chômage sans croissance , pas de croissance sans consommation et de consommation sans baisse des impôts « 

      •  » il ne peut pas y avoir de baisse de chômage sans croissance , pas de croissance sans consommation et de consommation sans baisse des impôts  »

        Vous le dites vous-même, les bacs+5 ne sont pas brillants, alors je vous laisse tirer la conclusion sur les étudiants en économie de 1re année 😉

        Pour faire exister des entreprises, il faut des clients et un mode de fonctionnement qui soit rétributeur et motivant pour celui qui crée l’entreprise. Les clients ne sont pas le résultat de la croissance ni du soutien de la consommation, mais de la multiplication des opportunités pour chacun de créer de la richesse qui va booster son pouvoir d’achat. Le mode de fonctionnement rétributeur découle de la possibilité offerte à tous de s’enrichir largement plus qu’il n’enrichit le fisc. La conclusion est que la baisse des impôts doit cibler ceux qui créent de la richesse, généralement les classes supérieures, et que les mesures fiscales pour soutenir la consommation concentrées sur les plus pauvres, dont le gouvernement nous propose ces jours-ci un catalogue pléthorique, sont inutiles, voire contre-productives, même en supposant qu’elles seraient financées.

        Nous venons de voir qu’en tapant sur les plus travailleurs et les plus riches, on a appauvri tout le monde, il faut en tirer la conclusion, aussi politiquement incorrecte soit-elle : en favorisant les plus travailleurs et les plus riches, on enrichira tout le monde.

  • C’est illogique, puisque si les bénéfices étaient réellement si élevés, plus d’entreprises seraient créées, tirant ces bénéfices vers le bas. Je vois trois causes, non exclusives, possibles :
    – les chiffres sont faux ;
    – le capitalisme de connivence est très développé aux EU, et permet aux entreprises financant les politiques de créer des barrières à l’entrée ;
    – la réglementation est devenue tellement contraignante que le gain potentiel de revenu ne motive pas suffisamment les créateurs potentiels.

  • Et si les entreprises, laissaient, autant que possible, la possibilité aux candidats à un poste, de choisir d’être à temps plein ou à mi temps ?

    Autant conserver un salaire temps plein en baissant la durée du temps de travail, ne me semble pas raisonnable, autant travailler moins et gagner un peu moins, tout en arrêtant de succomber aux achats et crédits compulsifs, ça serait mieux, non ? De plus si on favorisait un peu plus l’autonomie, et l’économie de ressources, on aurait peut être pas besoin d’avoir 36 factures à payer tous les mois non ?
    Quand on n’est pas loin du travail, on peut aussi s’éviter la voiture, un luxe indéniable, au profit d’un vélo, ou d’un scooter, de belles économies d’entretien et de carburant à la clé…

    • Il est bien normal de chercher à concilier travail et vie personnelle. D’ailleurs, c’est bien ce que proposent les entreprises considérées globalement. Quand vous n’êtes plus satisfaite de vos conditions de travail dans une entreprise, vous en changez. Simple, non ?

      Malheureusement, non ! Les choses ne sont pas si simples car il existe un tiers, qui ne produit rien mais parasite copieusement tout le monde, et qui prétend se mêler de cette affaire pourtant privée qui ne le regarde pas.

  • il y a deux façon de baisser le temps de travail :

    soit par choix personnel ; amour des loisirs, ascétisme , envie de faire un break ou quand on a finit de payer ses investissements …

    soit par la hausse de la productivité horaire.

  • en quoi faire a dix ce que l’on peut faire seul fait progresser la société ..il me semble que les cocos ont déjà essayé

  • Je suis toujours autant fasciné (et énervé) d’apprendre que des millions de gens écoutent et croient à des âneries pareilles. D’ailleurs cela fait un moment que j’évite de lire l’actu. Apprendre les bases de l’économie prend une après-midi, deux au maximum. Je ne dis pas que chaque Français devrait connaître sur le bout des doigts des formules de finances et comprendre les mécanismes monétaires complexes, juste les bases. Tout est disponible gratuitement sur internet, déjà digéré et synthétisé, en pdf, vidéo, podcast, tout ce que vous voulez. Pourtant des journalistes et « économistes » trouvent encore le moyen de faire passer leur message aux masses. Et ce genre de message est extrêmement dangereux en démocratie car on dépend tous du bulletin du voisin. j’adorerais m’en foutre que la terre soit peuplée d’idiots qui se fichent de l’avenir. Manque de bol on leur donne un bulletin de vote et les flingues de l’Etat qui vont avec.
    Désolé pour le coup de gueule.

    Le travail n’est pas un gâteau que l’Etat doit ensuite départager entre chaque citoyen. Bon en France on n’est plus vraiment à une violation de principe de non-agg. près donc je ne vais pas m’étendre sur le côté moral de ce genre de politique. Je pense que le pire dans cette histoire c’est qu’il y a énormément de boulot, surtout pour les moins qualifiés. Je suis très jeune mais j’ai déjà fait plusieurs « shit jobs » et à chaque fois on était en sous-effectif car le coût d’un employé est trop élevé par rapport à ce qu’il rapporte. Laissons les gens bosser comme ils veulent, autant qu’ils veulent. C’est l’investissement, l’activité et le capital humain qui feront notre richesse et augmenteront notre niveau de vie, pas davantage de planification et et de bureaucrates qui contrôlent déjà tout dans ce pays. L’auteur de l’article s’interroge sur le fait qu’il n’y ait pas de recherche des causes profondes des déséquilibres économiques et des problèmes sociaux. Le problème des étatistes réside dans leur désir de tout régenter. Il ne faut pas chercher de logique là-dedans.

  • Posez vous la question : j’ai été artisan pendant 40 ans , et je suis bien content d’avoir déposé les armes, ma boite aux lettres n’était pas assez grande pour recevoir les taxes et impôts en tous genres.
    Le bilan est grave, nous faisons la « pute » pour l’état pendant 10 mois sur 12 . Oui travailler ne fera plus parti du devoir de chacun tant que cela ne permettra plus de vivre correctement .

  • Toujours le même problème : le chomage est une conséquence de l’augmentation de productivité sans croissance de la demande. Et on ne résoud pas les problèmes en s’attaquant aux conséquences.

    Mais la demande doit-être réelle et non crée artificiellement en faisant tourner la planche à billet. Elle doit résulter de la volonté de chacun de faire l’acquisition d’un bien qui améliorera son niveau de vie. Quelque chose pour lequel il sera prêt à payer cher (mais dans ses moyens) et travailler plus. Je peux très bien me passer du dernier modèle de smatphone, des gadgets dans ma voiture, ou de portes extra-larges dans mon appartement pour laisser passer les fauteuils pour handicapés qui ne me rendent pas visite.

    Et non seulement on n’a pas trouvé de nouveaux produits qui font rêver au point de pousser les gens à casser leur tirelire ou s’endetter, mais les « anciens » produits sont en déclin :
    – on réduit les surfaces dans l’acquisition immobilière à cause du coût du foncier et de la règlementation.
    – l’ordinateur personnel est devenu un objet banal rempli de logiciels inutiles (un navigateur internet est suffisant). Idem pour l’électro-ménager.
    – la voiture est honnie et l’automobiliste pourchassé par les taxes et les amendes, le voyageur monté du doigt car il produit du CO2.

    Les pays émergeants comme la Chine peuvent nous produire en masse et à bas coût tout ce que nous jugeons actuellement nécessaire. L’écologie rend hors de prix tout ce qui peut faire rêver. Les services coûtent de plus en plus cher (fiscalité oblige) mais ne font pas rêver.

    Il est temps d’avoir une réflexion de fond : l’humanité ne connait que 2 modes de fonctionnement, la croissance continue et la chute brutale. Aujourd’hui le monde est trop hétérogène pour tenter d’instaurer un status-quo « socialiste ». Si on s’interdit la croissance et donc la consommation dans les pays riches, on va au mur. J’ai entendu hier le « message » écologiste qui prétend que l’on a consommé ce que la terre pouvait produire en une année. Peut-être ? Mais si cela est vrai, ils sont en train de plannifier l’extermination de la moitié de la population mondiale. Personnellement, si cela doit arriver, je préfèrerai que cela soit du à un accident qu’à une planification …

  • « cela fait toujours extrêmement plaisir d’entendre des personnes comme Pierre Larrouturou poser de vraies questions de fond » : hmmm, l’hommage au camarrrrrade ! Dans un éclair de lucidité, le camarade n’est pas présenté comme économiste. Tout n’est pas perdu, donc.
    « d’un point de vue purement économique, baisser le temps de travail est un outil qui ne peut s’appliquer que dans un cas très particulier » : comment oser écrire de telles fadaises, sans rire, malgré l’expérience désastreuse des 35h dont nous vivons en direct les conséquences aujourd’hui ? Comment être aveugle à ce point ?
    « baisser le temps de travail est un outil politique pour redistribuer » : ah, quand même ! On attendait impatiemment l’aveu que cela n’a strictement rien à voir avec l’économie mais tout avec la politique. Depuis quand, en effet, manipuler autoritairement le temps de travail aurait-il le moindre rapport avec l’économie, alors qu’il a tout à voir avec sa destruction par les lubies politiciennes du moment ?

    On se souvient que, contrairement à la consommation, la production (l’effort, la sueur, les larmes, bref le travail) n’est pas substituable et que toute manipulation politique à ce sujet conduit inéluctablement à plus de chômage, plus de pauvreté, plus de misère sociale. On s’interroge… Que fait la propagande dirigiste sur ce site ? Un instant d’égarement ? Un besoin irrépressible d’imiter Libération, pour voir ?

    Sinon, l’auteur cherche désespérément la cause du décrochage des salaires / productivité aux USA. Alors, on va l’aider un peu. Il faut bien que quelqu’un paye le vrai prix de la dette de l’Obèse fédéral et des manipulations monétaires de la Fed. Obama ne fait d’ailleurs pas mystère de la situation. Entre deux attentats opportunément réussis, l’Etat apporte une sécurité sans faille. Ne parlons pas des aides sociales non moins envahissantes alors qu’1/5e des ménages profitent de bons de nourriture gracieusement distribué par l’Obèse. En conséquence, les Américains doivent raquer pour les merveilleux services publics de plus en plus coûteux, sinon ce sont de très vilains méchants Américains. Sans l’Etat, c’est bien connu, la population n’existerait pas, ne respirerait pas, ne produirait pas ni se reproduirait… Eh bien voilà, en sacrifiant leur pouvoir d’achat sur l’autel du collectivisme, ils payent le prix fort du sévice public qui, en contrepartie, les autorise fort généreusement à respirer. Pendant ce temps, l’Obèse US continue tranquillement d’enfler et fait payer à ses victimes le prix de leurs chaînes, ce qui, il faut en convenir, donne toute sa saveur à l’opération.

  • Si la moyenne horaire des salaires n’augmentent pas aux US, c’est parce que les « moyennes » n’existent pas… :
    En Californie ou dans l’état de NewYork, des salaires très élevés dans les newtechs, les cabinets d’affairent, dans le Texas, des emplois qualifiés dans pétrole et l’industrie lourde à Las Vegas/Floride, beaucoup d’emplois peu qualifiés dans le tourisme et les services, quand au reste des USA, pas grand chose à part l’administration (militaires) ou la restauration (fast food). Et oui c’est grand les US.
    Un peu comme si on faisait le mélange des salaires de tous les Européens, avec Bulgares et Albanais, Londoniens, Allemands et Suisses, la « moyenne » ne voudrait strictement rien dire.

    Quant à vos amis qui parlent de réductions du temps de travail (là encore sur des moyennes!), un seul conseil : Changez en

  • Pourrait-on me dire combien il y a aujourd’hui de chômeurs ou d’emplois précaires ou en CDD et combien il y a d’offres d’emplois en CDI proposées ? parceque sans CDI si vous voulez louer un appartement ou faire un crédit et que vous n’avez personnes se portant caution, vous n’avez rien rien.
    Le système des cotisations sociales des entreprise et un système créait par le CNR après la deuxième guerre mondiale, il fallait de la main d’œuvre pour reconstruire le pays. Nous utilisons toujours ce même système, on ne tient pas compte de l’automatisation, la robotique, l’informatique, la recherche etc. qui ont grandement amélioré et modifier la production ( au début du siècle dernier 70% de la population travaillait dans l’agriculture aujourd’hui 3% suffise !).
    Je crois qu’il ne faut plus faire payer les charges uniquement par les entreprises utilisant de la main d’œuvre mais par toutes les entreprises produisant du chiffre d’affaire.
    Je supprimerai toutes les charges sociales et les remplacerai par un cotisation sociale prise sur un pourcentage du chiffre d’affaire de toutes les entreprises, avec ou sans salarié, duquel CA on retire la masse salariale.
    Cela permettrait aux jeunes de créer plus facilement des entreprises sans avoir au dessus d’eux l’épée de Damoclès des charges sociales alors qu’aucun chiffre d’affaire n’a été produit, cela permettrait aussi de diminuer le temps de travail, l’age de la retraite qui développeraient l’entreprise du loisir.
    L’argent existe, il est simplement mal réparti, voir les salaires des patrons du CAC 40 et de certains sportifs.

    • Il ne faut pas faire payer les charges par les entreprises, mais verser aux salariés leur salaire complet et les laisser choisir et payer les prestations et les prestataires qui sont actuellement imposés dans les charges.

      Quand vous dites que l’argent existe, et qu’il est mal réparti, c’est comme si vous disiez que le travail existe, et qu’il est mal réparti. Les patrons du CAC sont mis en place par l’état, les équipements sportifs sont financés par l’état et les collectivités locales. Un patron « normal » a soit créé sa boite, soit obtenu la confiance des propriétaires. L’argent qu’il touche alors est légitime, et c’est l’intervention de l’état qui le répartit de manière illégitime. Un sportif normal est payé par les spectateurs et les fans, après déduction des frais des équipements. L’argent qu’il touche alors est légitime, c’est l’intervention de l’état qui le répartit de manière illégitime. La conclusion est simple : sortez l’état du circuit, et l’argent sera bien réparti.

    • Michel62, croyez-vous sincèrement que nous allons investir nos économies, notre travail, les efforts de toute une vie, assumer tous les risques à votre place dans une entreprise, pour vous laisser tranquillement voler notre CA avec votre taxe, afin de vous permettre de travailler moins, de partir à la retraite plus jeune, vous permettre de vous loger à crédit ou pour financer vos loisirs ? Vous rêvez éveillé ! Cette entreprise merveilleuse, cette poule aux oeufs d’or, vous allez devoir la créer vous-même, sans nous. Ainsi, vous pourrez effectivement assumer votre splendide programme social. Nul ne manquera de profiter de votre générosité légendaire, et vous aurez intérêt à cracher au bassinet, jusqu’à la dernière goutte de votre substantifique CA, si vous n’avez pas pris la fuite entre temps. Meilleurs voeux de réussite !

    • tient ! encore un michel …

      et la mère michel , elle a retrouvé son chat ?

    • @Michel62 : Avec autant d’idées, vous devriez créer votre entreprise, c’est très facile :
      http://www.net-entreprises.fr/lautoentrepreneur/accueilgeneriquemdp.htm
      Ensuite revenez nous voir et on en reparle;)

  • Si l’on veut catapulter les chiffres du chômage, ainsi que du sous-emploi, aucune autre méthode n’existe. Il est même possible d’accélérer cela en passant à 20 heures par semaines.

    Prenons le cas de PME de l’ordre de 20 personnes, en particulier la transformation du bois.
    Grâce aux excellentes lois des écolos-bobos-socialos, le bâtiment est sinistré, coulé, par Duflot et son équipage de pédalos d’attaque, et l’activité dans la transformation du bois s’en ressent lourdement. Ce genre d’activité est à son maximum en été, et à son minimum en hiver. Comme aucune loi, mais cela ne saurait tarder, n’est venue changer cela, elles se trouveraient en sous-emploi en été, et en sur-emploi en hiver. Avec donc le problème de la trésorerie qui peut-être insuffisante à la sortie de l’été. Les banques ne prêtant plus, le moindre incident, c’est la faillite. Ne resteront que celles ou les associés sont les principaux ouvriers, et qui prendront, à la rigueur, 1 ou 2 employés jetables en CCD sur 6 ou 9 mois. Qui seront au chômage pendant 3 ou 6 mois. Au frais de qui ?
    Et le chômage technique, au frais de qui ?

    Comme Bastiat le disait si bien, il y a ce qu’on voit, ici le partage du « gâteau », et ce qu’on ne voit pas, comment il est fait : si vous plâtrez et corsetez complètement le pâtissier, votre « gâteau » aura une drôle d’allure. Le PME sont exactement comme les pâtissiers. Elles sont besoin de souplesse pour travailler.

    A moins qu’ils espèrent faire baisser les chiffres du chômage par ce biais, l’emploi à mi voire quart-temps, explosant ?
    Il serait alors un peu plus facile d’avoir un CDD de quelques mois, plus difficile de les multiplier pour vivre décemment. Il n’y aurait plus que des intermittents du travail pour les moins qualifiés.
    Bon pour les chiffres du chômage, beaucoup moins pour l’aspect financier, le déficit explosant.

  • Je crois qu’en baissant aussi les vitesses sur autoroutes à 70 km/h à 60 sur les nationales à 30 km/h sur les départementales et 10 km/h en ville, nous aurions le temps de dialoguer, car à priori il n’y a que cela que nous sachons faire.

  • « On ne peut pas mettre cela sur le dos de la dérégulation, puisque le code du travail aux États-Unis est indéniablement plus gros et plus protecteur aujourd’hui qu’il ne l’a jamais été. Je ne sais pas ce qui a causé ce décrochage des salaires »
    Marrant vous donnez la réponse à votre question, et vous ne le voyez même pas !!!

    La baisse du temps de travail est basée sur une idée complétement fausse : le travail est une quantité finie qu’il faut partager entre tous.

    La baisse du temps de travail à salaire égal est basée sur une totale ignorance de l’économie : si on baisse le temps de travail tout en gardant les mêmes salaires, alors l’entreprise devra faire un exceptionnel bon de la production horaire… Ce qui est impossible vu l’énormité du code du travail qui empêche les ajustement de productivité.

    En outre, dans le même temps, le mêmes code du travail conditionne la réduction du temps de travail à l’embauche…
    Et par quel miracle l’entreprise va-t-elle réussir à faire une amélioration substantielle de sa productivité horaire, tout en augmentant sa masse salariale et ses dépenses ?
    Solution à l’équation = plusieurs millions de chômeurs !!!

  • Vous faites l’erreur de tous ces « théoricien de salon »…. La baisse de la durée du travail augmente le nombre d’employé si… le poste est substituable et ce n’est le cas que dans les industries où les tâches sont très spécialisées et répétitives. Pour de tels boulot, il faut avoir des salaires suffisamment bas sinon l’utilisation de machines ou la délocalisation est la seul alternative si on ne veut faire faillite… En clair, ça peut marcher dans les entreprises que l’on avait en France, il y a 30 ans, celles que l’on a délocalisé….. Dans le tertiaire, la majorité des emplois en France…. c’est tout simplement impossible… prenez un magasin de base et essayez de recruter un vendeur qui parle français, sait se tenir et gérer tous types de clients sans les agresser…. juste ça, c’est difficile alors quand on en a un qui tient la route, si la durée du travail baisse, soit il continu à travailler autant, soit on réduis les horaires d’ouverture mais on ne prend pas le risque d’embaucher qq’un qui fera fuir la clientèle et nous cassera les c… en ne cessant de dire qu’il va se casser dès qu’il a un autre un mi-temps ailleurs (car on est un salaud d’exploiteur)… Et pour ce qui est de tous les autres boulots du tertiaires, ceux où l’on est au résultat…. mais alors là mon bon monsieur, c’est une pure blague votre histoire de 35 heures, on n’y pense même pas…
    Il faut vous faire une raison, le monde de Zola, avec des grandes usines avec pleines d’ouvriers, ça n’existe plus en France, il y a du tertiaire, des chômeurs et des jeunes qui rêvent de faire le casse du siècle ou de partir….

  • « Baisse du temps de travail, une bonne idee ? »

    Loin de moi l’intention que d’etre rabat joie. Mais est-ce vraiment utile qu’on en discute encore ici. Nos socialistes hexagonaux ne l’ont-ils deja pas tentes ? Il me semblait pourtant que les experimentations passees aient ete tristement conclusives. La baisse du temps de travail est elle jamais economiquement viable (pourvu que le temps de travail d’origine soit humainement acceptable) a moins que d’etre dans une situation d’embellie economique, qui ne dure jamais longtemps (accompagnant ce genre de decision ne faudrait-il pas toujours, invariablement, penser a installer une « marche arriere » d’urgence ?). Vous allez peut-etre me citer le cas de l’Allemagne ou l’on y travaille encore marginalement moins qu’en France (mais quid du salaire horaire moyen, largement superieur au francais ?) et de la Grece ou l’on y travaille considerablement plus (pour survivre, j’imagine ?). On peut s’amuser a loisir a tout decortiquer, a la fin cette baisse des heures de travail hebdomadaires en France eut a l’evidence un effet clairement negatif sur l’economie, certes associee a d’autres parametres economiques plus abracadabrantesques les uns que les autres, made in Socialie. Je persiste a penser que les 35 heures furent un element contributeur au naufrage, le naufrage se poursuit et nous continuons de nous poser ces questions la, ad infinitum, ad nauseam. J’ai l’impression d’un peu tourner en rond…

    La superiorite de l’avis de M. Bourgerie, dans ce domaine, tient sans doute en ce qu’il repose sur une analyse pragmatique declaree, a l’oppose d’ideologique comme ce fut le cas en France lors de l’introduction des 35 heures, et je le respecte, je ne suis pas du tout un expert en la matiere, mais je me demande si des comparaisons peuvent vraiment etre faites entre deux pays si differents que la France et les Etats Unis. Aux USA, comme dans le cas Francais, ne doit-on pas considerer au contraire l’introduction d’une nouvelle duree de travail hebdomadaire seulement dans son contexte, complexe, unique, avec tous les idiosyncratismes de deux populations aux mentalites diametralement opposees, l’influence des syndicalismes, et al ?

    Je veux bien que l’on m’eclaire, que l’on m’eduque meme, quant a cette comparaison, mais au moment ou j’ecris ces lignes j’en suis toujours un peu confus.

  • P. Larrouturou ne préconise pas de passer à 32h mais à la semaine de 4 jours modulable.

    D’autre part le temps de travail hebdo en France est remonté à 38,6h pour un temps plein.

    Il s’agit de baisser le temps de travail, avec embauches correspondantes, sans augmenter les coûts de production. La suppression totale des cotisation chômage pour l’entreprise est une des principales mesures pour y parvenir.

    Ce que préconise PL s’inspire largement de l’expérience réussie de la loi De Robien de juin 1996. 400 PME sont aujourd’hui toujours à 4 j/semaine :
    – Mamie Nova
    – Fleury-Michon
    – MACIF
    – Ducs de Gascogne

    • « P. Larrouturou ne préconise pas de passer à 32h mais à la semaine de 4 jours modulable. » Là, on ne peut qu’admirer l’incroyable finesse de l’ingénierie sociale de concours, la précision de la ciselure de l’artiste de l’économie (sociale et solidaire, pour les initiés). Pas 32h… mais 4 jours modulables ! Fantastique ! Mieux qu’une tour Eiffel en allumettes !

      Au fait, mais c’est bien sûr ! Passons directement à la semaine de 3, voire 2 jours modulables ! Mieux, la semaine modulable de 0 jour, agrémentée d’une allocation universelle de derrière les fagots. Ainsi, l’effet escompté sur le chômage sera maximum. Tout le monde à la retraite, dès le BAC ! Youpee, c’est la fête à Jack ! Ceci dit, pour ceux qui sont intéressés par le temps de travail modulable, sachez que cela existe depuis longtemps : ça s’appelle être payé à la tâche. Raaah, le retour des tâcherons ! Chiche, on essaye, pour voir ?

      Encore et toujours l’illusion que les entreprises embaucheraient sous l’effet de grandes décisions politiques. C’est cette illusion qui a alimenté le chômage de masse, peut-être plus de 10 millions d’actifs involontairement privés d’emplois mais largement ignorés par les statistiques officielles. La réalité est tellement plus simple : les entreprises meurent des grandes décisions politiques. Loin de favoriser l’emploi, les 35h (sans oublier le smic, le code du travail, les seuils…) ont provoqué une saignée profonde dans les entreprises, notamment industrielles. La coïncidence entre l’instauration des 35h et la chute de l’industrie française est tout à fait édifiante à cet égard. La semaine de 32h, modulable ou pas, ne manquera pas d’accélérer le phénomène pour finir d’achever ce qui survit encore.

      C’est sans compter que les 32h « modulables » seront réclamées par les fonctionnaires. Les 57% de dépenses publiques vont être explosés à la hausse. Et qui payera cette gabegie supplémentaire, sinon les entreprises ? Pourtant, nul n’ignore que le retour à la semaine de 40h de travail effectif (et non de présence symbolique) est le véritable levier pour réduire les dépenses publiques. En passant des 20h de moyenne actuelle à 40h de travail réel, les effectifs de la fonction publique seront ramenés à un niveau conforme à ce qui est observé chez nos voisins allemands (autrement dit, divisés par 2). C’est ainsi qu’on réduira le poids des dépenses publiques, pas autrement.

      Bref, les entreprises n’ont pas besoin des grandes décisions politiciennes, ni des plans, ni des pactes, ni des aides ou des subventions. Elles ont besoin qu’on leur foute la faix, donc que l’Obèse retire ses gros doigts gluants du sujet économique pour lequel il est, par nature, par construction, parfaitement incompétent.

    • Je pense comme Cavaignac : foutez la paix aux entreprises, elles ont bien assez de problèmes comme cela.
      L’état n’a pas a y mettre ses gros doigts sales, qu’il s’occupe de lui-même, il fera moins de dégâts.
      Réduisez le code du travail à 2 pages pour les PME, ce sera bien assez, et vous ne pourrez faire mieux que cela.

    • Lorsque les Zénarques socialistes nous ont pondu cette coquecigrue, les mêmes Zénarques, qu’ont peut qualifier comme on voudra, mais pas prendre pour des benêts ne sachant pas compter, se sont rendu compte (pour y avoir parfois recours ? – Va savoir ?) que dans le bâtiment, par exemple, nombre d’ouvriers arrondissaient leurs fins de mois « au noir ».
      Ils ont alors (probablement) tenu le raisonnement suivant :
      Si certains maçons, plombiers ou ce que vous voudrez, en plus de leurs quarante heures hebdomadaires travaillent deux jours à leur compte, les mêmes, travaillant huit heures et demi pendant quatre jours pour leur patron, vont se mettre « à leur compte » au noir trois jours au lieu de deux.
      Le ratio de travail non déclaré va bondir illico de 28 % (deux jours sur sept) à plus de 42 % (trois jours sur sept).
      Ouille ouille ouille.
      Inventons vite un moyen de pallier à ce manque à gagner. Le taux de travail au noir, volens-nolens, est voisin du taux de TVA : instaurons vite une ristourne sur la TVA, sur les travaux susceptibles d’échapper au fisc.
      C’est ainsi (à mon avis) qu’a été votée la loi sur les trente-cinq heures ET SON COROLLAIRE, la TVA à 5.5 % sur les travaux d’entretien et d’équipement du bâtiment.
      Surprise, cette mesure a boosté les recettes de la TVA (merci Monsieur Laffer ?), mais aussi les recettes des prélèvements sociaux, URSSAF Céessegé et autres gâteries administratives.
      En diminuant bien sûr la rentabilité de toutes les entreprises
      Ce genre de connerie réitérée ne conduira donc qu’à l’apparition et au développement d’une économie parallèle, conforme à ce qu’était l’Union Soviétique de la fin des années quatre-vingt-dix.
      Ouais.
      Bon courage à tous.

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