Par Phoebe Ann Moses.
Notre Président s’est beaucoup illustré par des impairs dans le savoir-vivre, notamment au début de son mandat. Il s’est aussi beaucoup fait remarquer parce que ses sorties publiques semblent très souvent marquées par un temps désastreux. Les complaisants diront qu’il n’y est pour rien. Et pourtant…
Lors de son discours à l’Île de Sein, il a atteint les sommets du ridicule, persistant à faire son intervention sous une pluie diluvienne, et cela sans le moindre abri. On a accusé encore une fois son service de communication. C’est oublier que si les conseillers lui donnent… des conseils, il reste le seul maître à bord (c’est le cas de le dire) et entend bien ne pas laisser une quelconque influence le guider. Si ses conseillers lui ont suggéré de s’abriter ce jour-là, il n’a pas voulu écouter leur avis, prétextant que si le public venu l’écouter était sous la pluie, il ne pouvait pas avoir, lui, un traitement de faveur.
C’est là tout le grave problème de François Hollande et de la gauche en général : surtout ne pas laisser penser qu’on est favorisé, ce qui serait en totale contradiction avec l’idéal politique d’égalité socialiste. On peut avoir une maison à Menton surévaluée, mais ne pas vouloir vivre au Palais de l’Élysée. On peut avoir des passe-droits pour ses impôts, mais ne pas vouloir prendre l’avion. On peut s’offusquer d’être pris en photo en maillot de bain, mais pas d’être filmé quand on dégouline. Quelle est l’impression donnée par un Président de la République ruisselant dans son imperméable, ne voyant même plus à travers les verres de ses lunettes trempés de pluie, et continuant, stoïque, un discours teinté d’ironie pendant que d’autres membres du gouvernement jouent les dissidents en prenant l’apéritif sous un soleil radieux ?
Ridicule ! Il est rigoureusement impossible de faire preuve de déférence envers quelqu’un qui ne prend même pas la peine de soigner son apparence pour parler au peuple. Le respect dû à la fonction était de toute façon une notion inexistante pour une bonne partie du gouvernement précédent : déjà alors qu’il était candidat pour être le président « de tous les Français », François Hollande lançait avec désinvolture son fameux « Je n’aime pas les riches » ; il y avait déjà là de quoi percevoir en quoi la formulation respectueuse n’était pas dans ses priorités. Aurélie Filippetti, supposée manier avec brio la plume, a adressé au Président et au Premier Ministre une lettre dans laquelle le niveau de savoir-vivre et de respect du protocole est proche de zéro : le « cher François » côtoie allègrement le « Monsieur le Président de la République » et le « mon cher Manuel » le « Monsieur le Premier Ministre », histoire de bien signifier que malgré les hautes fonctions, on reste avant tout des camarades.
Non, décidément, ne pas vouloir s’abriter de la pluie battante pour se mettre au niveau des autres spectateurs, ce n’est pas du respect, c’est justement le contraire : c’est être en poste à la plus haute fonction de l’État et vouloir continuer à jouer au pauvre.
Je vois surtout dans cette affaire du déni de réalité, voire un défi à la réalité : Hollande fait contre vents et marées ce qu’il a décidé, changer ses plans serait admettre qu’il ne contrôlerait pas la situation, quelque compromise et désagréable qu’elle puisse paraître au bêta moyen, et que lui ne saurait pas mieux que tous ce qu’il en est réellement.
François Hollande est avant tout un misanthrope…Il n’aime pas les hommes ce d’autant que ces derniers sont des donneurs de conseils ou font preuve d’une certaine intelligence. Boire un café au bistrot du coin à Tulle avec un corrézien, pas de problème car d’ego à ego aucun risque….Mais quand il se confronte à une tête bien faite, c’est souvent aller dans le sens de l’autre au début et faire le contraire une fois le dos tourné…L’humour présidentiel n’est que le masque de son cynisme et l’épisode de l’île de sein remarquable….Que l’on se moque de lui peu lui importe, il suit son avec obstination la seule ligne directrice de son programme et avec obstination….Car lui seul sait où il veut aller ou plutôt où il ne veut pas se rendre…Dans la direction où tous les doigts sont pointés ..car il connait le proverbe….
« Non, décidément, ne pas vouloir s’abriter de la pluie battante pour se mettre au niveau des autres spectateurs, ce n’est pas du respect, c’est justement le contraire : c’est être en poste à la plus haute fonction de l’État et vouloir continuer à jouer au pauvre. »
Si c’est comme ça qu’il se met à leur niveau, c’est surtout prendre ses concitoyens pour des idiots incapables de se servir d’un parapluie… C’est très révélateur de comment il les voit : comme de pauvres êtres mous et sans volonté propre…
N’importe qui avec un cerveau en état de marche se protège des intempéries quand il est dehors. Mais qui peut bien voir dans cette posture de n’importe quel homme autre chose qu’une attitude stupide ? Alors si en plus on se rappelle que cet homme est LE (il n’y en a qu’un) président de la République, forcément on va se dire que cette attitude ne peut être que l’affirmation de l’homme dans sa fonction (par exemple, aucun footballeur ne joue avec un parapluie quand il pleut). Ce qui signifie donc, pour FH, que la fonction de président de la République s’exerce en costard sous la pluie. Moi j’arrive pas à une autre conclusion que simplement que c’est un débile. Désolé, j’y arrive pas.
Je suis entièrement d’accord avec vous : ce mec est profondément débile et ne mérite que moqueries.
Comme quoi l’on peut être surdiplômé et n’avoir aucune intelligence.
C’ est une personne sans affecte, il cherche la compassion des autres afin de peut-être en éprouver lui-même, il me fait penser au bourreau Amon Göth dans » la liste de Schindler. »
Normal 1er se prendrait-il pour Louis-Philippe ?
En ces temps de rentrée, je propose de lancer une souscription pour offrir à chaque petit Français la BD intégrale des aventures d’Oumpah-Pah, avec son sorcier Y-pleuh.
Hollande sous la pluie, c’est juste idiot, et les idiots finissent toujours au coin, avec un bonnet d’âne sur la tête. Ce qui est choquant est en effet de prendre les français pour des imbéciles.
Mais ce qui me choque encore plus, c’est Aurélie Filipatrietsanctii qui écrit sa lettre de départ officielle, y tutoie copieusement le président sans oublier de lui taper virtuellement dans le dos, et de plus la fait diffuser pour montrer à tous combien elle est fière, valeureuse, et malgré tout copine des plus hauts représentants de l’état.
Faire ainsi valoir son copinage dans cette situation, c’est signifier qu’après tout, ceci n’est rien de plus que de légers désaccords personnels, et que les français ne comptent pour rien du tout là-dedans. J’ai comme une furieuse envie de gifler une ex-ministre de la culture…
j’ai tendance à penser qu’il cherche juste à se défaire d’un image de président mou…aussi stupide que cela.
Il n’est plus mou, il est raide comme un passe-lacet.