Alors que les premiers éléments de l’affaire sont révélés par la presse anglaise, il est encore impossible de prédire combien d’encre va couler sur l’horrible affaire Rotherham et quelles en seront les conséquences concrètes.
Selon les premiers éléments fournis dans un rapport disponible en ligne et rapportés par la BBC sur son site, 1400 enfants ont été pendant 16 ans, entre 1997 et 2013, victimes d’agressions sexuelles de la part de gangs visiblement bien organisés à cette fin. Des enfants, dont certains à peine âgés de 11 ans, ont été intimidés, battus, violés à de multiples reprises, enlevés et déportés dans d’autres villes anglaises.
Il semble en outre que trois précédents rapports, relatant les faits, ont été produits pendant ce laps de temps (entre 2002 et 2006), qui n’ont pourtant pas entraîné d’enquêtes. Le premier a purement et simplement été détruit, les deux autres ont été ignorés. Le rapport actuel montre en outre que des membres hauts placés de la police et des services sociaux à l’enfance ont, pendant des années, considéré que le problème évoqué était « exagéré ».
Tant de questions sont à poser sur des faits si graves qu’on ne peut prétendre les couvrir toutes. Cependant, l’une d’elles nous semble essentielle : la promesse première et la plus essentielle de tout État étant la protection des personnes, sous forme des missions de police et justice, comment interpréter dans le cas présent son échec systémique si vaste, en nombre d’individus non protégés, et en durée ?
Pour rappel, pendant toutes ces années, des victimes ont effectivement porté plainte, sans que des suites furent données. Comment est-ce possible ?
Par exemple, la jeune fille dans le témoignage de la BBC visible à ce lien explique qu’elle a apporté les vêtements qu’elle portait lors de ses viols, lorsqu’elle a déposé plainte à la police. Ces preuves auraient été été perdues. Comment est-ce possible ?
Par exemple, on apprend que cinq personnes ont bien été arrêtées et condamnées en 2010 dans un sous-ensemble faisant partie de cette bien plus grande affaire. Comment ceci a-t-il pu s’arrêter là ?
Enfin, dans un aspect troublant de cette affaire, certains départements des autorités n’auraient pas agi par peur d’être accusés de racisme. Il semble en effet qu’une majorité des individus derrière ces exactions sont décrits comme de type asiatique, alors que les victimes sont toutes des jeunes filles blanches. Le rapport explique que plusieurs membres des équipes sociales et de la police ont eu peur d’être accusés de racisme s’ils identifiaient la race des auteurs des faits, pendant que d’autres ont expliqué avoir reçu des instructions de leur hiérarchie de ne pas la spécifier. Comment cette peur du « politiquement correct » peut-elle passer avant le fait de protéger des enfants de crimes si intolérables ?
Aussi difficile qu’il soit de garder son sang froid devant des faits aussi glaçants, il le faut néanmoins. Il faut aussi, impérativement, ne laisser aucune pierre non retournée, et aucune question sans réponses.
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À Lire aussi : 1400 enfants violés victimes de l’antiracisme.
ça fait peur, vraiment…Y a rien de raciste à protéger des enfants, la race du violeur n’a juste aucun sens..La France n’est pas la seule affectée par ça à ce que je vois.
La sidération, la complaisance, la collaboration, la lâcheté, la paresse de tous ces gens de l’administration dotés des pouvoirs d’agir sont ahurissantes.
Cette affaire est emblématique de nos dérives contemporaines : laxisme judiciaire, explosion de la famille (les jeunes filles vulnérables étaient souvent issue de familles pauvres et divorcées), idéologie du politiquement correct, multiculturalisme, immigration de masse, racisme anti-blanc…
Il ne faudra pas s’étonner si les gens finissent par se tourner vers des solutions autoritaires à partir du moment où ceux qui sont censés les représenter les trahissent si ouvertement.
Bonjour Alyssa,
Je partage tout a fait le descriptif sur les consequences de l’autoritarisme subie par les pauvres.
Cordialement
A Singapour de telles choses n’arrivent rarement et sont sévèrement punies par des châtiments corporels et une longue peine de travaux forcés (25 ans dans mes souvenirs)…Pas « gentiment » comme nous le propose le FN qui refuse ces solutions…
Il y a aussi que l’électorat PAKISTANAIS (asiatique c’est pas franchement rendre justice aux chinois, ni aux indiens) représente des votes. Se mettre cette communauté à dos pour protéger quelques filles de pauvres, ca vaut pas le coup électralement.
Comment un tel laisser-aller à pu se produire…
Comme pour l’affaire Dutroux : avec une complicité des élus car certains sont impliqués dans cette affaire.
Il est bon de rappeler que dans l’affaire Dutroux 25 traces ADN non jamais été expertisées sur simple décision du juge enquêteur… Pourquoi donc ?
Je n’aime pas la théorie du complot, mais quand un faisceau d’indice pointe une si grande « nonchalance » de la justice, c’est que des « notables » sont impliqués !!!
Comme ce juge aux affaires familiales de Meaux « suspendu » pour pédophilie… Ou ces juges d’Annecy, « suspendus » pour corruption active !!!
« Asiatiques » c’est-à-dire pakistanais, hein. Il est vrai que le Pakistan se trouve en Asie.
Comment intimider les enfants ?
Extrait du Réglement intérieur des garderies municipales dans les écoles élémentaires d’une commune UMP
DISCIPLINE
En cas de non respect des règles de vie…avertissement…
En cas d’indiscipline grave ou répétée… les parents sont convoqués en Mairie…
Exclusion temporaire ou définitive…prononcée…cas suivants :
nb élevé de rapports d’infractions
nuire à la sécurité des autres enfants
détériorations,
irrespects envers le personnel => jusqu’ici tout est normal
propos racistes (verbatim ! )
Ce que je trouve choquant et dangereux dans ce règlement :
S’agissant d’écoles élémentaires les enfants n’ont pas la majorité pénale, ils ne sont pas juridiquement responsables de leurs propos.
L’infraction « propos racistes » est logiquement (et juridiquement pour des mineurs de moins de 13 ans) contenu dans l’infraction « irrespects envers le personnel »
Ces écoliers sont encore à un age où leurs écarts de comportements peut être géré par le personnel, et punis selon les règles.
Qu’un règlement mentionne la possibilité de sanctionner des propos racistes réitérés ne m’aurait pas gêné.
Maintenant quid des comportements des adultes envers les enfants ?
Sans parler du fait de société en Angleterre, ou de sévices, tous les personnels ne sont pas irreprochables – ni plus ni moins que les autres professions.
Simplement s’il y a un comportement défectueux de l’encadrement, l’enfant pourrait avoir peur de le dénoncer par peur d’émettre un propos raciste si par hasard l’adulte en question était d’une communauté différente de la sienne.
Si la probabilité de délinquance des encadrants est faible, il y a déjà eu des cas de partialité raciale de l’encadrement entre des enfants issus de communautés distinctes.
Or il est connu de les enfants peuvent très facilement être intimidés : voir le raquett et la violence des enfants entre eux dès que la surveillance faiblit.
Quiconque est ou a été parent sait combien il est difficile de savoir ce qui se passe vraiment à l’école, surtout si c’est grave.
L’antiracisme nuit gravement à l’éducation et l’épanouissement de nos enfants.
Une éducation à la tolérance réciproque donnerait de meilleurs résultats.
La vaste entreprise de culpabilisation des occidentaux a semble-t-il marché au delà de toutes les espérances de ses instigateurs.