Mais si M. Sapin, réduire les dépenses est devenu impératif !

Le problème est qu’il faut impérativement les faire, ces économies, si nous voulons éviter le naufrage.

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Croissance Sapin (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)

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Mais si M. Sapin, réduire les dépenses est devenu impératif !

Publié le 5 septembre 2014
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Par Nicolas Nilsen.

Michel Sapin credits PS (licence creative commons)Ça y est, Michel Sapin, notre ministre dit des Finances, vient de l’avouer : il ne tiendra pas l’objectif de 21Md€ d’économies sur les dépenses publiques en 2015 (sur les 50 Md€ prévus sur 2015-2017). Et pourquoi donc ? Tout simplement nous dit-il parce qu’on « ne peut pas avoir les mêmes objectifs avec une inflation qui devient très faible »… Et hop, ça passe dans les médias comme une lettre à la poste. Les gens ont écouté vaguement, ils n’ont pas compris mais ils s’inclinent : le ministre des Finances a dit qu’il ne tiendra pas l’objectif annoncé solennellement par le Premier ministre devant le Parlement, pas de problème. Tiens, si on parlait plutôt du livre de Mme Trierweiler qui passionne les médias parce que ça leur permet de ne pas parler de ce qui éviterait à la France de continuer à sombrer…

Le problème c’est que, inflation ou pas inflation, il faut impérativement les faire ces foutues économies ! Il y a trop de dépenses publiques et d’emplois publics qui ruinent le pays, plombent la dette et détruisent l’emploi privé par leur coût excessif prélevé sur l’économie marchande. L’alibi de Sapin ne tient pas. Il doit donc faire ces économies et c’est tout. Un ministre des comptes publics c’est fait pour ça. Et c’est d’ailleurs ce que demande inlassablement la Cour des Comptes depuis des années, et singulièrement dans son dernier rapport sur « La situation et les perspectives des finances publiques – juin 2014 » où la Cour rappelle que la dette publique sera supérieure à 2000 Md€ à la fin de 2014 ; que la plus grande part de cette dette (80%) est portée par les administrations centrales, et en particulier par l’État ; et que la baisse des prélèvements impose « un fort ralentissement de la croissance des dépenses… ».

Des économies auxquelles personne n’a jamais cru vraiment

Ces économies, de l’ordre de 50 Md€ sur les années 2015 à 2017, n’étaient en réalité que de prétendues économies tout à fait illusoires… Elles ne servaient que de leurre et d’écran de fumée dans la stratégie médiatique habituelle de Manuel Valls.

Des économies « tendancielles »…

Il faut d’abord voir ce que recouvrait exactement ces 50 Md€ d’économies. Elles correspondaient (tenez-vous bien)… à la différence entre l’augmentation tendancielle des dépenses sur la période 2015-2017 et l’objectif de croissance des dépenses du programme de stabilité. Oui, c’est difficile à comprendre mais que voulez-vous, c’est comme ça que les choses sont calculées dans les ministères où les économies envisagées le sont par rapport à une « progression tendancielle » des dépenses. Contrairement à ce que pourrait laisser entendre l’usage courant du mot « économie », il ne s’agit donc pas de réduire vraiment le montant des dépenses publiques, mais de faire en sorte que leur croissance soit inférieure à l’estimation de leur progression « tendancielle »…

Essayez de suivre la pirouette mathématique du gouvernement : d’abord il estime leur hausse « tendancielle » à 120 Md€ ; ensuite il envisage de limiter l’augmentation des dépenses à environ 70 Md€ de 2014 à 2017 ; et paf, ça lui fait 50 Md€ d’économies… Vous devriez faire pareil pour afficher que vous limitez effectivement votre train de vie en faisant des économies : vous hésitez d’abord à acheter une bouteille à 120€, puis vous décidez de vous rabattre sur une bouteille à 50€ et hop, vous avez instantanément réalisé une « économie » de 70€ que vous pouvez donc aussitôt dépenser sans regret ! Trop cool ce mode de calcul « tendanciel » ! Des économies comme ça, je peux en faire plein : par exemple, si je décide de courir derrière un bus, j’économise juste le prix d’un ticket de métro, mais si je courre derrière un taxi j’économiserai 50€… Vous suivez la tactique de Sapin ?

Des économies « peu documentées »…

Croissance Sapin (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)Quand Sapin nous dit qu’il ne fera pas les économies tendancielles annoncées, le commun des mortels est surpris évidemment. Mais pas la Cour des Comptes, à qui on ne la fait pas et qui s’en doutait évidemment un peu. Dans son dernier rapport, elle avait noté que les économies présentées dans le plan de redressement étaient mesurées par rapport à une tendance non explicitée. Elle avait même écrit noir sur blanc que les économies annoncées par le gouvernement étaient « vagues », « hypothétiques », « peu documentées » et donc qu’elles seraient très difficiles à réaliser… Je ne sais pas si vous pratiquez le langage diplomatique des comptables de la rue Cambon, mais quand la Cour vous dit que c’est « peu documenté », en gros ça veut dire que c’est plus que du pipeau, presque de la farce (voir ici) !

Des économies inférieures à celles annoncées

Les 50 Md€ d’économies, on l’a vu, correspondaient à la différence entre l’augmentation tendancielle des dépenses sur la période 2015-2017 et l’objectif de croissance des dépenses du programme de stabilité. Or certaines décisions prises depuis 2012 se traduiront par des dépenses supplémentaires sur cette période : plan pauvreté, extension du nombre de bénéficiaires des tarifs sociaux de l’électricité et du gaz, création de crèches etc., sans parler des baisses d’impôts annoncées qui entraîneront des baisse de recettes… Le montant brut des économies nécessaires devrait donc être supérieur aux 50 Md€ annoncés pour que le montant net, après déduction de ces nouvelles dépenses, soit lui-même de 50 Md€. Mais ces calculs ne sont pas du niveau de Michel Sapin.

La Cour des Comptes n’arrête pas de le dire : les économies doivent se poursuivre, le rééquilibrage des finances publiques est indispensable vu l’alourdissement ininterrompu de la dette et les menaces qu’il fait peser sur l’indépendance des choix économiques et sociaux du pays. Il est impératif de réduire de façon significative et durable la dépense publique rapportée au PIB.

Il ne faut donc pas lâcher sur les économies comme veut le faire Sapin, mais réexaminer en profondeur les missions de l’État qui se sont accumulées au fil du temps, ainsi que les conditions dans lesquelles elles sont assurées ; reconsidérer chacune des politiques publiques où les résultats obtenus ne sont pas à la hauteur des moyens que la collectivité y consacre ; cibler au plus juste et au plus efficace les dépenses d’intervention et impliquer dans l’effort toutes les administrations publiques, et pas seulement l’État. Sans réexamen du poids de l’État dans la société, les économies seront impossibles à réaliser.

Ces économies, l’Allemagne les a faites !

Au cours de la dernière décennie, l’Allemagne a réalisé un puissant effort de redressement de ses finances publiques qui sont aujourd’hui à l’équilibre – au contraire de celles de la France. Cette divergence dans l’évolution des finances publiques allemandes et françaises résulte essentiellement des trajectoires différentes en matière de dépense publique. L’écart des dépenses publiques en France et en Allemagne rapportées au PIB de chaque pays est passé de 4,1 points en 2001 à 12,4 points en 2013. Au total, la différence d’évolution des finances publiques entre l’Allemagne et la France provient essentiellement du fait que l’Allemagne a su beaucoup mieux maitriser la dynamique de sa dépense. Mais nous, malheureusement, on a Hollande et Sapin…

L’alibi dérisoire de l’inflation

Sapin nous dit aujourd’hui qu’il n’est plus en mesure de réaliser les 21 Md€ d’économies en 2015. Mais il nous assure que le plan de 50 Md€ d’économies sera tout de même respecté car il y aura « davantage d’efforts en 2016 et 2017 » ! On croit rêver : c’est ce que disent tous les ivrognes qui ne veulent pas renoncer à leur cuite : « on sera plus sobres demain, c’est promis, mais aujourd’hui, voyez-vous, c’est difficile de se priver de la bouteille ! »… Pathétique.

Pour Sapin, le programme de stabilité 2014-2017 présenté au printemps dernier reposait sur des hypothèses d’inflation qui ne lui paraissent plus favorables aujourd’hui et ne lui permettent parait-il plus de faire des économies. Une faible inflation, nous dit-il, rendrait impossible la réduction du déficit : les recettes (TVA, cotisations, etc.) ralentissant, alors que les plafonds de dépenses (budget des ministères, assurance-maladie, etc.), fixés préalablement en valeur dans les budgets, deviendraient trop généreux… « L’année prochaine par exemple, nous dit Sapin, là où sur une hypothèse d’inflation de 1,5%, on faisait au-delà d’un milliard d’économies, par le seul gel de prestations, aujourd’hui, avec une inflation à 0,5% ces économies sont remises en cause ».

Ce que le ministre des Finances ne dit pas c’est que l’effet d’une faible augmentation des prix est encore plus conséquent sur les recettes, et que si la France veut remplir les engagements qu’elle a pris auprès de Bruxelles (les 50 milliards d’économies et de réduction des déficits publics), il faudrait donc qu’elle fasse non pas moins mais encore davantage d’économies, et prenne donc de nouvelles mesures de restriction budgétaire ! Tout ce que Sapin refuse : « Rajouter des économies ne me paraîtrait pas adapté à la situation », nous dit-il. Quel toupet tout de même.

Des économies, des vraies : en volume, pas en valeur

« On ne peut pas avoir les mêmes objectifs avec une inflation qui devient très faible » nous dit le ministre des Finances. Donc lorsque l’inflation est élevée, il ne peut pas faire d’économies, et quand l’inflation est faible, il ne peut pas en faire non plus. Génial cet alibi de l’inflation. En fait un socialiste ne veut surtout pas faire d’économies : pas quand il y a de la croissance parce que ce n’est pas la peine ; pas quand il n’y a plus de croissance parce que, justement, il faut alors dépenser pour relancer la machine ; pas quand il y a de l’inflation et pas non plus quand il n’y a pas d’inflation… Bref jamais. Et c’est comme ça qu’ils nous mènent en bateau – et dans le mur – depuis des décennies.

Les économies de dépenses publiques, on les veut donc en volume : on veut qu’ils suppriment des ministères, des préfectures, des sous-préfectures, tous les organismes-bidons et les subventions à des actions inutiles, coûteuses ou non rentables. On veut des économies réelles, concrètes ! On attend que l’État se retire progressivement des secteurs où il ne fait que dilapider et gaspiller l’argent public, qu’il redonne de la liberté à l’économie et arrête de ponctionner la richesse en accroissant la dette des Français. On attend des économies en volume, pas des économies en valeur ou des économies « tendancielles » qui ne sont jamais réalisées mais toujours repoussées à une date ultérieure !

Allez, au boulot M. Sapin ! On les attend les économies promises ! On en attend même d’autres, et vite car le temps presse !


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  • dernièrement , j’été convoqué par pole emploi pour un suivi atelier pour sénior ; nous étions une vingtaine de personnes , et je me suis demandé pourquoi il y avait 2 employées pour nous résumer ce que l’on attendait de nous , chacune parlant l’une aprés l’autre , comme dans les infos télé ou il y a 2 présentateurs alors qu’un seul eut suffit ; il y a des gens qui sont payés alors qu’ils ne sont pas utiles du tout ;

  • Regardons en détail la répartition des dépenses publiques de la France et comparons là aux autres pays. J’ai regardé les données eurostat (auxquelles j’ai ajouté USA, Japon, Corée du Sud, Canada). Si on considère les dépenses de l’administration centrale (à 80% responsable de la dette publique, vous le dites très bien), la France se situe dans ceux qui dépensent le moins au niveau de l’administration centrale (9ème sur 25), en-dessous de la moyenne européenne ! J’ai également calculé en ôtant uniquement les dépenses des administrations de sécu, la France arrive pile à la médiane. Autrement dit, la différence de niveau de dépenses publiques avec les autres pays ne provient pas de l’Etat ni même des collectivités locales mais des administrations de sécurité sociale. Si donc on veut réduire la dépense publique, c’est là-dessus qu’il faut jouer et dire aux gens la vérité : baisser les pensions de retraite, augmenter l’âge de départ à la retraite, réduire les indemnités chômages, durcir les conditions, réduire les allocs familiales, réduire les remboursements de soins ! pas sûr qu’un tel programme soit partagé par une majorité…
    Quant à la comparaison avec l’Allemagne, remarquons que celle-ci a un taux de pauvreté supérieur à celui de la France alors qu’au début des années 2000, il était inférieur. C’est une des hausses les plus spectaculaires en Europe avec la Roumanie et la Bulgarie. Sur le sujet je vous invite à lire cet article qui explique en partie les différences de niveau de dépenses publiques entre France et Allemagne.
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/chavagneux/2012/05/02/la-france-a-t-elle-trop-de-depenses-publiques/

    • Vos propos ne sont pas corrects ou incompris, je vous invite à vous référer au lien suivant: eurostat
      http://epp.eurostat.ec.europa.eu/statistics_explained/index.php/Government_finance_statistics/fr
      Les administrations centrales n’inclus pas les administrations fédérés, sociales et locales.
      Effectivement les dépenses sociales sont ultra déficitaires et si nous excluons celle-ci du débat présent et ne fixons notre attention sur les dépenses dites administratives. De plus, si vous prenez la peine de lire régulièrement contrepoints, vous seriez que les libéraux prônent le maintien unique des missions régaliennes (justice, défense, sécurité …) dans le giron de l’état. Donc si vous souhaitez comparer ce qui est comparable, vous devez ajouter les administrations locales avec les administrations centrales ou nationales pour avoir un résultat cohérent.
      Les politiques successives de décentralisation ont créées des strates administratives et bureaucratique années après années avec à la clé 2 millions de fonctionnaires de plus. Et pourtant les administrations centrales n’ont pas réduit leurs effectifs déjà pléthoriques, mais que font donc ces derniers si les nouveaux occupent des missions similaires???
      Les seules chiffres qui vaillent sont la comparaison du nombre de fonctionnaires par habitant et le niveau d’efficacité des services publiques (et je n’aborde pas le problème du nombre d’élus qui là est carrément indécent).
      De toute façon on est arrivé au bout du chemin, soit on réduit de manière drastique les dépenses sociales et administrative (on supprime tous les fonctionnaires en trop mais progressivement), soit on attend et là ce sera fait brutalement, soit on quitte l’euro, on imprime du franc gaulois avec du papier seita et les fonctionnaires seront payés en peau de banane.
      Donc vous choisissez quoi?

      • je ne doute pas que mes propos soient incompris par bon nombre d’internaute. par contre, je pense que vous-même avez quelques problèmes de compréhension. Dire « les dépenses sociales sont ultra-déficitaires ne veut rien dire. Des dépenses ne sont ni déficitaires ni excédentaires. Ceci dit, je n’ai jamais écrit que les administrations centrales incluaient les admin. locales ou sociale, je le dit même clairement si vous prenez le temps de me lire.

        Maintenant si vous voulez regarder le nombre de fonctionnaires par habitants, la France est au niveau du RU en-dessous de certains pays nordiques : http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20110209trib000599988/trop-de-fonctionnaires-en-france-la-verite-par-les-chiffres.html

        • @charlie
          Bien sûr que des les dépenses sociales peuvent être déficitaires, à partir du moment ou celles-ci sont financés en partie par des déficits malgré, comme pour la france, ou l’imposition est confiscatoire.
          Effectivement vous n’incluez pas volontairement ou non les adminstrations locales, donc vous comparez des carottes et des navets.

          • l’internaute compare les dépenses des administrations centrales, je ne vois pas ce qui vous pose problème. Pourriez-vous donner votre définition d’imposition confiscatoire ?

    • Comment est calculé ce taux de pauvreté ? la façon dont ce taux est calculé biaise facilement les comparaisons.

      pour ce qui est de la baisse des dépenses, cela se fera tout seul, lorsque les taux d’emprunt remonteront.

      • Réponse à vos deux éléments :
        – Le seuil du taux de pauvreté se calcule comme les 60% ou 50% ou 40% du revenu médian. Je ne vois pas en quoi cela biaise la comparaison.
        – Concernant les dépenses, je ne suis pas certains qu’elles diminueront lorsque les taux d’emprunt augmenteront tout simplement parce que depuis 30 ans, les déficits proviennent justement de l’emprunt. Faites la différence, vous verrez que si on ôte le coût de la dette du budget de l’Etat, celui-ci devient excédentaire.

        • – calculé comme ça ce n’est pas un « taux de pauvreté ». C’est juste un chiffre inutile.

          – « Faites la différence, vous verrez que si on ôte le coût de la dette du budget de l’Etat, celui-ci devient excédentaire. »
          Faux en France. la dette coute (un peu moins de) 50 milliards par an, alors l’état est en déficit avoué de 100 milliard, et en déficit réel de 200 au moins (parce qu’on continue à distribuer des promesse financière intenables, sur les retraites notamment)
          Et même si c’était vrai, ne rêvez pas : la dette existe, et si l’État cesse de payez les intérêts, c’est pas 50 milliards d’économie qui sont fait, c’est 2000 milliard de dettes qui deviennent immédiatement exigible, les assurances-vie qui explosent, les banquent qui lâchent tous les actifs un peu risqués, les entreprises un peu tendues qui coulent, etc. Bref : c’est Weimar, avec tout ce qui s’en suit.

          • – Je n’ai jamais écrit que 60% du revenu médian était un taux de pauvreté mais un seuil de pauvreté. Pour connaître le taux il faut faire le rapport entre les personnes en-dessous de ce seuil et la population totale. La bonne question serait plutôt pourquoi 60% du revenu médian ? Il se trouve qu’en général, ce seuil correspond au revenu à partir duquel les gens estiment qu’on est pauvre. Il existent d’autres définitions l’INSEE utilisent aussi un panier de biens et service ou encore A. Sen utilise le concept de « capabilités ». Je prends cette définition car c’est la plus usitée.
            – Dans le coût de la dette, je ne prends pas uniquement en compte les intérêts mais également l’amortissement. Allez sur le site du trésor et vous verrez que le budget est excédentaire. Bien entendu que ne pas payer la dette impliquerait un cataclysme mondial et la faillite des banques françaises (ce qui permettrait de les nationaliser à pas cher pour enfin faire le ménage), mais personne n’a dit cela (bien qu’il faut bien avoir conscience que la France comme nombre d’autres pays ne remboursera jamais entièrement sa dette). Ce que je montre c’est l’origine de la plus grande partie de la dette française : la dette elle-même. Autrement dit, on emprunte pour rembourser des dettes ! Il ne faut donc pas rouler les gens en faisant croire que la dette de la France provient d’un Etat trop généreux.

          • je vais défendre notre internaute.

            – il n’a jamais écrit que 60% du revenu médian était un taux de pauvreté mais un seuil de pauvreté. Pour connaître le taux il faut faire le rapport entre les personnes en-dessous de ce seuil et la population totale. La bonne question serait plutôt pourquoi 60% du revenu médian ? Il se trouve qu’en général, ce seuil correspond au revenu à partir duquel les gens estiment qu’on est pauvre. Il existe d’autres définitions l’INSEE utilisent aussi un panier de biens et service ou encore A. Sen utilise le concept de « capabilités ». La définition prise par l’internaute est la plus usitée.
            – Dans le coût de la dette,il ne faut pas prendre uniquement en compte les intérêts mais également l’amortissement. Allez sur le site du trésor et vous verrez que le budget est excédentaire. Bien entendu que ne pas payer la dette impliquerait un cataclysme mondial et la faillite des banques françaises (ce qui permettrait de les nationaliser à pas cher pour enfin faire le ménage), mais personne n’a dit cela (bien qu’il faut bien avoir conscience que la France comme nombre d’autres pays ne remboursera jamais entièrement sa dette). Ce que montre l’internaute c’est l’origine de la plus grande partie de la dette française : la dette elle-même. Autrement dit, on emprunte pour rembourser des dettes ! Il ne faut donc pas rouler les gens en faisant croire que la dette de la France provient d’un Etat trop généreux.

          • P, vous avez affaire ou à faire avec les Laurel et Hardy de l’économie.
            Amusez-vous bien 🙂

        • oncernant les dépenses, je ne suis pas certains qu’elles diminueront lorsque les taux d’emprunt augmenteront tout simplement parce que depuis 30 ans, les déficits proviennent justement de l’emprunt. Faites la différence, vous verrez que si on ôte le coût de la dette du budget de l’Etat, celui-ci devient excédentaire.

          Donc si on avait équilibré les budgets, on ne glandouillerait pas dans la bouze?

          • Budgets déficitaire justement à cause de l’emprunt ! Vous voyez le paradoxe ? Un peu semblable au paradoxe qui fait que l’augmentation de la dette depuis 30 ans correspond à peu près à ce qui a été versé par le contribuable en intérêts ! Il suffit de regarder la courbe des recettes et des dépenses de l’Etat depuis 30 ans. Les dépenses sont restées globalement stables et entre 1994 et 2007, elles ont même diminué. Les recettes elles ont par contre diminué depuis 30 ans.

            • Qui copie l’autre ? Le siamois ou le siamois ?

              Aucun gouvernement depuis 1974 n’a eu le courage d’équilibrer les comptes. Le dernier président a la hauteur était monsieur Pompidou. Les autres se sont laisser aller comme des petits vieux. Oups, je suis dur avec les vieux.

              Et moi qui croyait que l’on ne pouvait dépenser que ce que l’on gagnait ! On m’aurait menti ? Il suffirait de multiplier les billets, comme Jésus multipliait les petits pains ? Alors qund vient-il ce Jésus pour nous gouverner ?

          • Budgets déficitaire justement à cause de l’emprunt ! c’est ce que dit l’internaute. Vous voyez le paradoxe ? Un peu semblable au paradoxe qui fait que l’augmentation de la dette depuis 30 ans correspond à peu près à ce qui a été versé par le contribuable en intérêts ! Il suffit de regarder la courbe des recettes et des dépenses de l’Etat depuis 30 ans. Les dépenses sont restées globalement stables et entre 1994 et 2007, elles ont même diminué. Les recettes elles ont par contre diminué depuis 30 ans.

            • Qui copie l’autre ? Le siamois ou le siamois ?

              Aucun gouvernement depuis 1974 n’a eu le courage d’équilibrer les comptes. Le dernier président a la hauteur était monsieur Pompidou. Les autres se sont laisser aller comme des petits vieux. Oups, je suis dur avec les vieux.

              Et moi qui croyait que l’on ne pouvait dépenser que ce que l’on gagnait ! On m’aurait menti ? Il suffirait de multiplier les billets, comme Jésus multipliait les petits pains ? Alors qund vient-il ce Jésus pour nous gouverner ?

              • Et comme par hasard, cela tombe au moment où l’Etat refuse de se financer comme avant auprès de la banque de France (alors qu’il le pouvait toujours malgré de nouvelles contraintes). Réfléchissez là-dessus !

        • @charlie, Arrêtez de prendre vos références dans un journal d’extrême gauche comme AL, voir même n’interprétez pas de façon erronée les chiffres.Donc ce que vous dites est FAUX, la france est non seulement en déficit conjoncturelle comme de nombreux pays européens mais en plus celle-ci est en déficit structurel.
          C’est pas faute d’entendre la commission européenne rappeler cette situation toutes les semaines par des communiqués officiels.

          • Alternatives économiques journal d’extrême-gauche ? Vous savez ce qu’est l’extrême-gauche ? Visiblement non. Quand on sait que P. Artus écrit de temps en temps…. Vous pensez qu’il est d’extrême-gauche ?

          • le journal alternatives économiques serait d’extrême-gauche ? Un peu de sérieux. P. Artus écrit occasionnellement, il est d’extrême-gauche ?

          • Les 2 siamois vous ont répondu … 😉
            Extrême gauche, non. Bobo socialo, oui bien évidemment 🙂

            • Alternatives économiques est un journal de tendance de gauche, personne n’a jamais dit le contraire, mais ce n’est pas une tare vous savez. Vous êtes de droite, ce n’est pas une tare non plus, même si c’est dommage de rester dans l’ignorance comme vous !

      • Sans doute revenu inférieur à 60% du revenu médian. Donc si le revenu médian monte plus vite que celui du 2e décile, le taux de pauvreté augmente, même si tout le monde s’enrichit. Et si les 80% les plus riches de la population s’appauvrissent violemment, le taux de pauvreté s’effondre !

        • Contre-exemple simpliste (ce qui veut donc dire que vous auriez dû réfléchir un peu mieux) à votre propos : tous les revenus sont supérieurs à 60% du revenu médian, donc taux de pauvreté de 0%. Exemple : revenu médian de 100, revenu minimal (du second décile même pour simplifier) de 80. Le revenu médian passe à 110, le second décile passe à 85. Le taux de pauvreté reste le même ! Révisez vos maths !

          • J’ai écrit 2e décile parce que j’ai supposé, un peu vite je le reconnais, que ceux qui parlaient de l’Allemagne savaient que le seuil de pauvreté s’y trouvait pour ce pays. Je corrige donc : « le décile où se place le seuil de pauvreté ».

            • en gros ce que vous voulez nous dire c’est que si le revenu médian augmente et que les revenus inférieurs augmentent plus faiblement la pauvreté se creuse ? Mais je ne vois rien qui puisse infirmer ce fait. La pauvreté est relative à une société, il n’existe pas de pauvreté absolue, ou plutôt si il existe une pauvreté absolue, c’est ce qu’on nomme la misère, qui est assez constante dans le temps et dans les sociétés. C’est cela qui vous trompe.

              • Oui, et comme ça on en arrive à écrire sans honte qu’une famille propriétaire de son logement, de deux voitures et tout le toutim (TV, électronique,etc.), qui avale 4000 calories par jour et par personne est … pauvre.
                Simplement parce que ses voisins ont un logement moitié plus grand, des i-phones plutôt que des samsung, des Hummers plutôt que des Toyota, etc.
                Et je ne vous parle pas d’un truc théorique, je vous parle du vrai « pauvre » moyen au USA

                Vous croyez qu’il est possible de trouver définition plus crétine de la pauvreté ?

                • Je ne sais pas quelle est votre définition de la pauvreté. C’est toujours facile de casser le thermomètre pour ne pas voir la température ! C’est ce que vous êtes en train de faire. Vous ne voulez pas voir la réalité en face donc vous contestez la définition de pauvreté ! Pratique mais pas très rigoureux intellectuellement. J’ajoute également un détail qui a dû vous échapper. Vous parlez de stock, de capital (voiture, télé, iphone, etc) et moi je vous parle de flux (revenu). On peut très bien acheter ces biens en s’endettant, en se surendettant. Le définition monétaire via le revenu médian n’est sans doute pas parfaite mais elle est plus rigoureuse que votre comparaison.

                • Encore une fois je vais défendre notre internaute. Je ne sais pas quelle est votre définition de la pauvreté. C’est toujours facile de casser le thermomètre pour ne pas voir la température ! C’est ce que vous êtes en train de faire. Vous ne voulez pas voir la réalité en face donc vous contestez la définition de pauvreté ! Pratique mais pas très rigoureux intellectuellement. J’ajoute également un détail qui a dû vous échapper. Vous me parlez de stock, de capital (voiture, télé, iphone, etc) et moi je vous parle de flux (revenu). On peut très bien acheter ces biens en s’endettant, en se surendettant. Si la définition employée par l’internaute n’est pas la meilleure, elle est tout de même plus rigoureuse que votre comparaison !

    • « la France se situe dans ceux qui dépensent le moins au niveau de l’administration centrale » : si c’est en pourcentage du PIB, cela n’est guère parlant, puisque le montant du PIB inclut les dépenses publiques !!!

      quant aux camemberts de monsieur Chavagneux, il ne signifie rien non plus : quelle type de dépense est-ce : fonctionnement, investissement ?

      • ce qui est valable pour la France est valable pour les autres pays ! D’autre part, je ne fais que reprendre les arguments de l’auteur de l’article ! Ne soyez donc pas mauvais joueur !

    • je ne vois pas pourquoi contester les propos de charlie, il suffit de vérifier pour voir qu’il a raison. Ce qui est intéressant c’est ce qu’il propose pour réduire les dépenses publiques : baisse des retraites, des remboursements, etc. Mais comme il le dit, il faudrait être fou pour parier qu’une majorité y soit favorable. Question : un libéral peut-il aller contre ce que veut la majorité des citoyens ?

      • « Question : un libéral peut-il aller contre ce que veut la majorité des citoyens ? »
        le plus fort et le plus nombreux n’est pas forcément dans le faux, la minorité n’est pas forcément dans le vrai, mais enfin les question de nombre et de force ne sont pas un critère libéral pour indiquer le souhaitable. Par contre, évidemment, ça reste un critère de pour indiquer le possible : si les fous sont lâchés et tiennent absolument à lyncher le juif ou emprunter 100 milliards de plus par an, vous ne pourrez pas toujours efficacement vous y opposer.

        • je ne peux qu’approuver la vérité ne se définit pas en fonction d’un vote à la majorité. Mais dans ce dont je parle précédemment, la vérité n’a rien à voir. je parle de choix de société. Le libéralisme étant à l’origine de nos sociétés démocratiques et en particulier des systèmes de démocratie représentative, on ne peut prétendre que règle de la majorité et libéralisme sont incompatibles. Ce n’est bien entendu pas suffisant, on ne peut imaginer qu’un système libéral permette de massacrer une minorité tout simplement parce que la majorité l’a décidé. A ce propos je trouve assez grossier de comparer le lynchage d’un Juif avec un emprunt étatique ! C’est une injure aux victimes de l’antisémitisme et c’est faire peu de cas de la vie humaine.

    • Il y a quand même facilement 100 milliard à gagner dans la machinerie étatique, mais c’est vrai que le problème est essentiellement la (fausse) générosité du système social.

      « pas sûr qu’un tel programme soit partagé par une majorité… » C’est clair, mais … la comptabilité se contrefout du nombre de gens qui sont pour ou contre.
      Or il n’y a que 2 façons de se débarrasser d’une dette : la rembourser ou faire faillite ; et les deux solutions coutent le même prix, de toute façon. Alors que ça plaise ou pas à la majorité, il faudra  » baisser les pensions de retraite, augmenter l’âge de départ à la retraite, réduire les indemnités chômages, durcir les conditions, réduire les allocs familiales, réduire les remboursements de soins « .
      Au programme, dans le meilleur des cas : baisse du niveau de vie de 10 % pendant 20 ans. (les 5 % qu’on se payait par la dette, et les 5% qui correspondent au remboursement, d’une façon ou d’une autre). Et plus on tarde, plus se sera dur. Et ce n’est que le meilleur des cas ; si on tarde trop se sera une trajectoire type Argentine, Russie ou Venezuela (-50 % d’un coup, réduction de 10 ans de l’espérance de vie, explosion des problèmes de drogue et de soins, dictature et inégalités — nomenklatura –, etc.)

      « Quant à la comparaison avec l’Allemagne, remarquons que celle-ci a un taux de pauvreté supérieur à celui de la France »
      FAUX. le machin dont vous parlez, appelé « taux de pauvreté » seulement par les escrocs démagogues, n’a rigoureusement rien à voir avec la pauvreté. C’est seulement le nombre de gens qui gagnent moins que 60 % du revenu médian, chiffre qui ne signifie rien du tout et ne sert à rien.

      • Le problème c’est qu’on vit en démocratie, cela ne vous plaît peut-être pas, mais c’est ainsi. Or si donc une majorité ne veut pas qu’on réduise les pensions de retraites, les soins, etc, cela ne pourra se faire sauf à tomber dans un système dictatorial. Vous faites l’erreur de croire que l’économie commande le politique alors que c’est tout le contraire, c’est même d’ailleurs la critique que font beaucoup de libertariens. Vous avez raison, il n’y a que deux solutions rembourser ou faire défaut. On peut déjà mettre de côté la première, car elle ne sera jamais remboursée (si on cherche à la rembourser comme dans les pays du Sud, en pratiquant la contraction budgétaire, on le fera exploser comme là-bas). S’il y défaut, le cataclysme sera européen et même mondial. Ne pas oublier que lorsqu’une dette est trop importante, le créancier a au moins autant à perdre que le débiteur. Les premières victimes seront donc banques, organismes financiers. D’où la 3ème voie, le statu quo : on emprunte pour rembourser un emprunt.
        Cela sert simplement à montrer que depuis les années 2000, ce taux a explosé en Allemagne.

        • Vous avez raison, il n’y a que deux solutions rembourser ou faire défaut.

          D’où la 3ème voie

          Problème de logique …

          • vous oubliez en quoi consiste cette 3ème voie (qui montre que ce n’en est pas réellement une et en tout cas pas une solution) : le statu quo ! Vous comprenez ou vous voulez plus d’explication ?

    • « baisser les pensions de retraite, augmenter l’âge de départ à la retraite, réduire les indemnités chômages, durcir les conditions, réduire les allocs familiales, réduire les remboursements de soins ! pas sûr qu’un tel programme soit partagé par une majorité… »

      Ca change rien au problème : le problème, c’est l’Etat obèse. Les principaux bénéficiaires de l’Etat sont les fonctionnaires et leurs afidés. c’est donc dans la pléthore de personnel inutile et peu productif qu’il faut taper vite et très fort. Mais ça n’arrivera pas : le PS ne s’aliènera pas une de ses trois plus grosses clientèles électorales (en plus des DOM-TOM et des immigrés).

      • Etat obèse ? Relisez les donnés d’eurostat, les dépenses de l’Etat sont bien en-dessous de la médiane des pays européen (auxquels j’ajoute les USA, le Japon et la Corée du Sud). Un peu de sérieux s’il vous plaît ! Quant à la pléthore de fonctionnaire lisez donc ceci : http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20110209trib000599988/trop-de-fonctionnaires-en-france-la-verite-par-les-chiffres.html

        • 57 % du PIB, en route vers 58 %.
          Pas obèse, l’état ?
          Pas efficace, tout comme un obèse.

          • juste une question cher ami, connaissez-vous la différence entre Etat, collectivités locales et administrations de sécurité sociale ? Je vous la fais courte (je n’ai pas envie de vous provoquer un AVC) : les dépenses de l’Etat sont en-dessous de la moyenne des pays européens et même en-dessous de la médiane. En réalité comme je l’ai déjà dit, la différence provient des dépenses des administrations de sécurité sociales, donc ce n’est pas l’Etat ! Quant à parler d’obésité à 57% du PIB, c’est idéologique et non scientifique, mais de votre part, cela ne m’étonne guère !

            • A Faux citoyen libéral ou plutôt socialiste masqué, une économie publique a 57 % du pib (en considérant le pib publique comme productif mais c’est un autre sujet), est une économie socialiste. OUI l’état est obèse mais je dirais qu’il est aussi en état de mort cérébral. Votre pseudo faussement trompeur de libéral mou, alors qu’en fait vous êtes dans vos propos socialiste et assez amusant comme angle d’attaque.
              L’état est obèse à la fois dans ses principes de redistribution dites « sociales » mais aussi par ses dépenses de fonctionnement. A savoir son nombre de fonctionnaires qui dépassent largement les autres pays d’europe, hormis la suède (cf rapport de la cour des comptes). Vouloir faire croire malgré les évidences, que l’économie française n’est pas une économie socialiste, avec un état providence relève de la désinformation à dessein. Celui d’une caste qui souhaite défendre ses intérêts propres, à travers tous les médias, y compris des pure players comme contrepoints qui ont un succès enviable.

  • « à la différence entre l’augmentation tendancielle des dépenses sur la période 2015-2017 et l’objectif de croissance des dépenses du programme de stabilité. »

    Tout comme le réchauffement anthropique « observé » qui est plus de 100 % de l’augmentation de Tglobale en °C.

    C’est « tendanciel », ou tendancieux, je ne sais plus.

  • et hop, vous avez instantanément réalisé une « économie » de 70€

    Et hop, un revenu taxable conséquent, chouette y a plus de déficit :mrgreen:

  • surtout impossible de faire des économies quand il faut acheter des votes

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