Courage, fuyons !

Ministres et amantes de François Hollande le traînent aujourd’hui dans la boue après s’être laissés entraîner dans son sillage, se rêvent rebelles et insoumis ; ils ne font que cracher dans la soupe dès qu’elle ne leur est plus servie.

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Valérie Trierweiler Paris Match (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)

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Courage, fuyons !

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Publié le 13 septembre 2014
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Ministres et amantes de François Hollande le traînent aujourd’hui dans la boue après s’être laissés entraîner dans son sillage, se rêvent rebelles et insoumis ; ils ne font que cracher dans la soupe dès qu’elle ne leur est plus servie.

Par Baptiste Créteur.

Comme toujours, les politiciens ont le chic pour aller dans le sens du vent. Plus connus pour leurs talents de transformistes que pour leur cohérence, ils changent de casquette et retournent leur veste au gré des vents et de l’opinion. C’est un vrai métier.

Pour le plus grand plaisir des cyniques et le plus grand désarroi des Français et du monde, c’est le président de la république qui en fait aujourd’hui les frais. Les femmes qui l’ont soutenu, et celles qui l’ont aimé, se fendent de révélations assassines sur François Hollande, l’homme qui trompe. Refusant d’être ses compagnons de déroute, ses anciens amis et alliés l’abandonnent l’un après l’autre, quittant le navire gouvernemental avant l’inévitable naufrage. En faisant en sorte que cela se voie, que chacun sache qu’il ne sont plus avec mais contre l’homme qui déçoit.

Ils vont dans le même sens, mais pas du même pas : en plus du snobisme et de la malhonnêteté du chef de l’État, Valérie Trierweiler dénonce l’incompétence de ses ministres. Les livres et déclarations se succèdent et érodent chaque fois un peu plus une crédibilité et une confiance déjà bien maigres. L’image du président est au plus bas – pour l’instant – au point qu’il en vienne à quémander un peu de respect, non pour lui, mais pour sa fonction.

Les soi-disant frondeurs et insoumis autoproclamés font avant tout, et sans s’en rendre compte, l’aveu de leur propre crédulité. Ils ont cru dans l’homme, dans son talent, son programme et ses idées. Ils ont cru dans sa capacité à redresser le pays, à faire revenir la croissance et l’emploi en menant de vraies politiques de gauche justes et efficaces, à promouvoir une économie plus sociale et plus solidaire mue par l’amour fraternel, à réindustrialiser la France avec des énergies vertes. Aussi incroyable que cela puisse paraître, ils ont cru à tout cela, n’ont pas vu venir l’échec et la déception.

Valérie Trierweiler Paris Match (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)Valérie Trierweiler, journaliste politique à Paris Match, aurait ainsi découvert François Hollande infidèle et déloyal. Lui, qui « aurait » selon de persistantes rumeurs un enfant d’Anne Hidalgo et bien d’autres liaisons extra-conjugales ; lui qui lui a refusé le statut de concubine mais lui a laissé celui de première dame ; lui qui a entretenu pendant plus d’un an une relation avec une actrice de seconde zone qu’il allait visiter en scooter ; cet homme-là, elle en est tombée follement amoureuse, l’a cru sincère et fidèle. Elle a également découvert que le président qui n’aimait pas les riches était un nanti, que le président des pauvres les appelait les « sans-dents ». Journaliste politique, et femme, elle serait tombée follement amoureuse d’un homme qu’elle suivait depuis des années mais dont elle ignorait tout. Que dire d’une journaliste aussi lucide et bien informée ?

Et que dire de ministres qui, après des années passées en politique, découvrent l’existence et l’influence des lobbies et groupes de pression, la corruption, et la réalité de l’exercice du pouvoir ?

Delphine Batho, en tant que ministre de l’énergie, a découvert les lobbies pétrolier et nucléaire. Pire : elle a découvert leur opposition à une transition énergétique qui, en plus d’être théoriquement mal conçue et pratiquement invivable, les menace directement. Cécile Duflot a découvert la déception de l’électeur, les promesses non tenues, les défauts de la démocratie quand elle fait la part belle à la démagogie – comme si elle-même vivait d’autre chose. Toutes deux ont découvert la corruption et les connivences, auxquelles – ô, surprise ! – les politiciens ne seraient pas insensibles.

Mais pourquoi attendre de se faire lourder pour devenir « Insoumise » ? Quelle est la crédibilité de ministres qui crachent dans la soupe dès qu’elle ne leur est plus servie ? Qu’attendaient-ils au juste pour faire ces révélations, alors qu’ils avaient leur place à la Cour ?

Montebourg, Hamon, Duflot, Bathot et Trierweiler ne sont ni des héros, ni des rebelles, ni des insoumis. Après avoir misé sur le mauvais cheval, ils veulent l’abattre ; les canards boiteux veulent la peau de l’âne bâté.

La posture de rebelle est une imposture de plus : ils changent de camp au milieu d’une bataille qu’ils comprennent perdue. Ils deviennent résistants après la guerre. Ils se présentent comme alternative au programme qu’ils ont défendu. La critique est aisée, mais l’art est difficile ; après avoir échoué dans le second en seulement quelques mois, ils se lancent dans la première. Si les écologistes se mettent à écrire des livres chaque fois qu’un politicien ne tient pas ses promesses, qui protégera nos forêts ?

Tous ont cru en François Hollande parce qu’ils voulaient y croire, ont vu en lui un espoir parce qu’ils voulaient en avoir un. Les hommes politiques ne sont pas plus malins que leurs électeurs.

Le déni de réalité, symptomatique des politiques français, est manifeste dans leur persistance à penser que leurs solutions pour sauver l’économie, la société et la planète sont les bonnes, puis à attribuer leurs échecs à une mauvaise application ou des circonstances extérieures. Ils ne reconnaissent pas plus leurs erreurs que leurs comptes à l’étranger, persistent à penser que l’échec du socialisme s’explique par beaucoup de choses mais pas par les idées socialistes.

Tous veulent atteindre la connaissance, mais bien peu sont prêts à en payer le prix. — Juvénal

Bien peu sont prêts à payer le prix de la connaissance, le prix de la vérité, le prix de la liberté. Bien peu sont prêts à accepter de prendre la réalité pour seul juge et seule récompense de leurs efforts. Malheureusement pour eux, la réalité gagne toujours, tôt ou tard – et malheureusement jamais assez tôt.

En retournant leur veste, ces braves gens tentent de se placer à nouveau dans le sens du vent, jusqu’à la prochaine fois. Espérons qu’il n’y en ait plus et que la réalité (donc la liberté) l’emporte, une fois pour toutes.

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  • Très bon, cruel mais lucide.
    De quoi donner plus envie d’aller à la pêche que d’aller voter.
    Pourtant, je trouve cet essai un peu limité, car si on veut être honnête jusqu’au bout, il faut ajouter les français à la liste car ce sont eux qui ont élu Mr Loyal et sa bande de saltimbanques, sur des promesses irréalistes et irréalisables, et aujourd’hui le rejettent comme s’ils avaient honte de leur décision.

  • Papa pourquoi il faut faire ces devoirs d’école ?

    – Mon fils c’est pour devenir intelligent.

    Mais pas, ça sert à rien l’intelligence !

    – Tu as raison mon fils, sauf si tu veux gagner ta vie. Sinon tu seras obligé d’être homme politique, escroc ou voleur.

    De là, se pose la question d’être intelligent, escroc et homme politique tout en sachant que ce que l’on fait est mauvais. Mauvais pour les gens (qu’ils soient de gauche, intelligents ou non). Mauvais pour soi, car, forcément, être escroc ça tache un peu.

    Se tromper pendant un mandat, passe, se tromper pendant 40 ans, prouve une certaine cohérence dans les idées.

    Cher Baptiste, ces gens « construisent » notre « réalité, ils ont leur vérité et leur liberté. De notre côté, nous avons des devoirs, des obligations, des taxes, des lois, une quasi obligation d’être estampillé « vivre-ensemble » et de travailler pour contribuer à l’effort social.

    Ainsi, l’on va donner des RSA, des petites carottes au peuple, puis lui piquer de l’autre côté. Dans ce jeu opaque qui creuse notre tombe à tous et toutes (intelligent ou pas), il n’y aura pas de gagnant, ni de liberté.

    Mais à la fin, il y a une certitude qui commence à se faire jour: les parasites se bouffent entre eux. C’est quand même une certaine satisfaction qui prouve que les mécanismes de l’univers ont horreur du vide, du cynisme, de la médiocrité et des escrocs qui perturbent l’espace quantique si parfait.

    • « …ces gens « construisent » notre « réalité, ils ont leur vérité et leur liberté. »

      Il faut dire aussi que la réalité leur donne parfois raison :

      – abolition de la peine de mort rejeté par le peuple, votée par l’assemblée :
      >>>>>>>>>>> 5 ans après le peuple avait changé d’avis

      – approbation du traité européen rejeté par le peuple, votée par l’assemblée :
      >>>>>>>>>>> 5 ans après, le peuple avait changé d »avis

      – mariage pour tous rejeté par le peuple, votée par l’assemblée :
      >>>>>>>>>>> le peuple a déjà changé d’avis

      l’état construit la société, la société valide, l’état ne peut que se dire qu’il a raison et qu’il est visionnaire.

      • Non. C’est l’Etat qui décide, puis force l’adhésion du peuple grâce à la propagande, exactement le procédé décrit dans Mein Kampf. Ainsi, la propagande est aujourd’hui moins forte contre la peine de mort, donc l’opinion se rétablit peu à peu (on est actuellement à environ 50/50).

        • Qu’il y ait du bourrage de crâne et un conditionnement, je suis OK et hors la presse qui stigmatise ceux qui pensent autrement, les livres d’école ont fait et font le job aussi (une grande avancée c’est écrit… l’impression que c’est aussi important que lorsque l’on s’est mis à marcher sur nos 2 pattes).

          Mais outre que la propagande est moins forte, le retournement (13% de + en 4 ans, je viens de voir, merci) vient certainement du fait que la criminalité violente n’a jamais cessé d’augmenter et que le peuple qui n’est pas trop con se rend compte que, en fin de compte, ça ne marche pas comme prévu : l’abolition n’est pas neutre sur le niveau et l’intensité de la criminalité.

          • Il y a de ca aussi, mais je pense que les deux sont liés. Dès que la propagande diminue, les gens récupèrent leurs facultés de réflexion, puisque l’espace n’est plus occupé par une « vérité » doctrinale. Si les médias étaient aussi virulents qu’à l’époque, je pense que cette hausse n’aurait pas eu lieu.

          • autres raisons que n’ a pas noté jeff est celles ci
            les gens sont placés devant le fait accompli de plus
            on leur a dit comme Philipot fn qu’ il faut respecter la loi ( en fait leur loi ) donc ils s’ y résignent

  • « Les canards boiteux veulent la peau de l’âne bâté. »

    Hi, hi ! Très bon !

  • Très bon article !

    Par contre je ne rangerai pas Batho dans le même sac. Je pense qu’elle à pu être assez sincère dans ses convictions de gauche. Une fois arrivé au pouvoir elle se serait rendue compte de la réalité.

    Il faudrait savoir si forte de cette expérience elle n’aurai pas eu la révélation libérale ?

    • Batho est sans doute incrédule, mais avant tout foncièrement incompétente, comme la plupart des politiques : dès après quelques mois dans son ministère, elle se plaignait déjà de ne pouvoir réduire les dépenses, car disait – elle, « on attaque l’os ».

      Je rappelle que réduire les dépenses de l’état de 40 mrd€ en valeur absolue (pas en tendance comme le veut la pratique de nos menteurs de Bercy), c’est revenir au niveau de dépenses de 2008. Prétendre que c’est irréalisable est un autre mensonge.

    • Non, Romaric, nul besoin d’avoir un retour d’expérience. Elle a été démissionnée car elle critiquait son budget, elle en voulait plus. Un peu comme Orélifilipéti qui incapable de comprendre le problème, donc incapable d’assumer la baisse de son budget (équivalent à celui de la Justice quand même!) a été incapable de l’expliquer aux intermittents et elle s’est fait virer des festivals cet été, elle ne l’a pas supporté. Batho a démissionné avant, Orélifilipéti après.

      Autant je conçois que l’on puisse rêver d’un idéal avant d’être aux affaires (bien que des yeux, un peu de jugeotte et une calculatrice suffisent), autant le vivre devrait inévitablement ramener à la réalité quand on voit sur place les centaines de milliards prélevés et distribués et le peu d’effet sur l’économie.

      A mon avis, c’est une quiche. Valérie Trierveiler a d’ailleurs bien décrit comment s’était effectuée la sélection des ministres :

      « En dehors de Laurent Fabius, il ne faut pas être expert pour comprendre que la plupart des nouveaux ministres n’ont pas le niveau. Je suis affligée de ce que j’entends. Je les observe en silence, en me
      demandant comment tel ou tel a pu être nommé ministre. Équilibre de courant, équilibre de sexe, équilibre régional ou de parti. Peu sont là pour leur compétence. Cela crève les yeux de l’ancienne journaliste politique que je suis toujours au fond de moi. La presse critique leur amateurisme…. »

  • « La posture de rebelle est une imposture de plus. »

    Exactement ! ce ne sont que des opportunistes. En biologie, les organismes opportunistes sont une espèce capable d’occuper une gamme variée d’habitats selon les circonstances ou d’adapter son régime alimentaire aux ressources immédiatement disponibles.

    Se placer dans le sens du vent ? ils vont avoir du mal, c’est la tempête qui les attend.

  • « ils ne font que cracher dans la soupe »

    C’est marrant cette expression. Etant donné les gens généralement concernés, ne devrait-on pas plutôt dire : cracher dans la bisque de homard.

  • La coïncidence des multiples affaires de corruption financière ou morale révélées par les courtisans répudiés, mais toujours parasites enrichis, avec les queues devant les centres des impôts de millions de Français, quémandant à leurs bourreaux l’étalement d’une spoliation de masse qu’ils ne peuvent plus assumer, est la meilleure chose qui pouvait arriver à nos concitoyens pour leur ouvrir les yeux.

    Elle dévoile la véritable nature de l’idéologie socialiste barbare et périmée, faite de mensonges éhontés et de vols qualifiés, au-delà du voile des bons sentiments de façade, du misérabilisme politicien de circonstance et de la convocation à tout propos des plus démunis, des plus pauvres, des plus fragiles pour, cyniquement, justifier l’injustifiable immoralité.

    La fête des parasites prend fin là, maintenant, tout de suite. Observez les attitudes angoissées, sinon affolées, des politiciens et de leurs affidés, atteints du syndrome du lapin pris dans le faisceau des phares. A moins de sombrer dans la dictature violente afin de poursuivre coûte que coûte la mise en esclavage de toute une population, aboutissement logique d’une social-démocratie paroxystique, désormais plus aucun impôt supplémentaire ne pourra être prélevé, plus aucune réglementation ubuesque ne sera ni supportée ni tolérée, tandis que la complaisance des marchés promet de s’évanouir à brève échéance.

    L’Obèse est nu.

    2014 : année zéro de la libération de la France ?!

    • Je raffolle de vos commentaires, Cavaignac. Votre texte est superbe texte et votre analyse toujours aussi pertinente.
      Auriez vous un blog par hasard ?

      • Je suis mort depuis trop longtemps pour cela. Je me contente de hanter les pires cauchemars des socialauds, jusqu’à leur reddition sans condition.

        • Persistez, persistez à les hanter ces socialauds mais ces parasites enrichis se sont multipliés et infiltrés dans toutes les instances de notre pays leur reddition ne va pas être facile, pour notre malheur.
          Merci pour vos commentaires que je ne manque pas de lire car j’apprécie beaucoup l’intelligence de vos analyses et la qualité de l’écriture.

        • Merci pour votre réponse. C’est bien dommage car si c’était le cas, je serai le premier lecteur d’un mort qui m’a pourtant l’air d’être très éveillé.
          Je ne manquerai donc pas de continuer à suivre vos excellents commentaires ici-même. Bien à vous.

      • Moi itou, je me délecte des interventions de Cavaignac… 🙂

    • Social démocratie paroxysmique  » En quoi sont ils démocrates ?
      Pouvoir d’Aristocrates parce que accumuler 40ans de dettes et exercer encore le pouvoir ! c’ est très , très fort chapeau aux politiques et à leurs porteurs de messages ( leurs médias !

    • Le socialisme est un crime contre l’humanité. Le pire est que la France et les français ne l’ont pas encore compris. Arrogance de la nomenklatura, files d’attente devant les centre des impôts, files d’attente devant des magasins aux rayons vides, pauvreté généralisée : le socialisme et ses conséquences dans toute leurs horreurs.

  • article cruel, mais terriblement lucide.

    Il devrait être affiché dans toutes les écoles à chaque élection pour que les citoyens se souviennent que ce sont eux qui élisent nos dirigeants. Et la durée d’un mandat est plus longue que la valse des sondages.

    Nous sommes tous responsables.

  • faut pas être aussi sévère avec les hommes et femmes politiques ,imaginez un peu ce qui nous arriverait si ils se mettaient tous a entreprendre (il y en a déjà trop) …là où ils sont est un moindre mal !

  • PS ou UMP, c’est du capitalisme de connivence.

  • Superbe, horrible et terriblement triste !
    La Fontaine aurait été très heureux à notre époque…

    Un seul désaccord, avec le titre : « Courage, restons !  »
    Refondons, reconstruisons et surtout, purgeons les écuries d’Augias.
    Ce site en est un des vecteurs principaux.
    Une des médications essentielles.
    Un onguent, un baume, une potion mais aussi un anti-viral doublé d’un anti-dépresseur.
    Contre le mensonge et la connerie, voire la folie généralisée qui se sont emparés de la France.

    Avant Contrepoints, je me sentais terriblement seul en France, au bord du chaos intérieur. Depuis sa parution je pense que l’espoir est en marche.

    Il est ici.
    Il faut continuer en ce sens.

  • tous les Politiciens qu’il soient de France ou ailleurs vantent les mérites sociaux de Facebook ou Twitter qui socialement parlant les auront enchainé à la roue du ridicule faisant par là même le bonheur de l’électorat.Monsieur De la Fontaine applaudirait

  • la vente du livre de trierweiller se sera très bien vendu .
    Paris match aura très certainement fait un bon chiffre d’affaires.

  • Hello, you happy tax-payers,

    Il aurait été plus précis d’écrire :
    Ils ne font que cracher dans la soupe dès qu’elle pourrait ne plus leur être servie :

    «À l’Elysée c’était pas du tout… Non, c’était dégueulasse. Il faut le dire, il faut le dire, c’était dégueulasse» Nicole Bricq, qui a précisé «J’ai dit à Brigitte (Ayrault, ndlr) que franchement, la maison Matignon … Y’a pas photo»,

    C’est d’ailleurs la seule explication possible que retiendront les historiens à la chute du gvt. de J.M. Ayrault dont les résultats étaient excellents et les prévisions encore plus magnIifiques. Il ne faut pas oubler qu’en 2007 F. Hollande avait lu l’histoire de France pour les nuls et connaissait le petit conflit L. XIV – Fouquet.
    Un bégaiement de plus de l’histoire ?

  • D’accord avec tout cela si ce n’est une précision; je ne pense pas que ceux qui ont suivi Zizi Rider croyaient en lui. Leurs choix ont toujours été de choisir les courants les plus porteurs. Regarder ZIzi Rider, ses mains, sa gestuelle, son pas, suffisait à le disqualifier. Seulement les medias, le parti, et certains gauchistes voulaient le pouvoir, et ont pu créer une dynamique en profitant des difficultés économiques et en désinformant à outrance…Anti-sarko, and so on…
    Ceci a créé les courants porteurs.
    Je pense que l’on est très loin de l’éthique conviction de l’allemand Weber, il faudra laisser cela aux communistes.. Les socialistes, c’est autre chose; ils n’ont pas de projet à part celui prendre le pouvoir.
    Leur erreur est simple, il me semble; Mitterrand a menti, désinformé pour gagner, mais il savait qu’il pouvait distribuer l’argent gratuit pour faire son beurre; il s’est débarassé rapidement du PC sachant qu’il allait se planter.
    Avec Zizi Rider, les gauchistes ne se sont pas rendu compte qu’il n’y avait plus rien à distribuer, parce que tout était déjà prélevé et distribué par petits bouts. Leur incompétence en économie, même macro, les a perdu. Et pour les communistes, la micro eco ne peut pas exister. Et ils ne savent même pas s’entourer.

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