Par Jean-Luc Ginder.
La fin de l’année 2014 sera marquée par un sérieux risque d’implosion, ce qui ne manquera pas de provoquer un conflit sociétal humain d’une violence extrême.
La croissance de la France est égale à zéro depuis 7 ans et on constate une décroissance continue des gains de productivité depuis une quinzaine d’années. Le discours politique admet la crise et nous promet cependant un changement voire une inversion des courbes pour un retour prometteur à la normale. Le Président Hollande a confirmé cette tendance le mardi 9 septembre. En quoi est-il réaliste de penser qu’une situation qui dure depuis une quinzaine d’années serait une anomalie ? N’est-ce pas plutôt une réalité ?
La vérité est que le rythme du progrès technique a ralenti entraînant un ralentissement du rythme des gains de productivité qui entraîne alors le ralentissement du potentiel de croissance de la France.
Nos prévisions économiques s’appuyaient sur une prévision de croissance de 1,6% ; la vraie valeur était 0,4% ou plus basse. Si mon raisonnement est exact, cela signifie qu’il nous faut repenser les équilibres futurs de la protection sociale, l’évolution des régimes de santé. Il nous faudra concevoir autrement les gains de pouvoir d’achat envisageables. Il nous faut tout réinventer. Pour simplifier, la définition du gain de productivité correspond à produire plus efficacement avec une meilleure qualification et une machine plus performante, soit produire plus avec moins de travail et moins de capital. La France est très mal placée dans ce défi. Sans une relance concrète de son économie, la France se trouve dans un grave état de stagnation.
Les dirigeants politiques devront savoir expliquer aux Français qu’ils vont avoir à s’habituer à recevoir moins de gains de productivité, s’habituer à une croissance moindre et donc connaître la stagnation des niveaux de vie futurs. Je mesure mes mots quand je déclare que l’impact de la croissance zéro sur la dette de la France aura pour effet de diviser de moitié l’enrichissement global annoncé par les dirigeants du pays. Les conséquences seront dramatiques.
Il nous faut prendre conscience que la dérive naturelle des dépenses de la protection sociale correspond à 1 point du PIB. Cela signifie que la croissance future sera engloutie par les dépenses de protection sociale. La France a opté pour une politique de soutien de la demande mais la réalité est qu’elle n’aura rien à redistribuer en pouvoir d’achat. C’est toute la politique économique qu’il faut remettre en cause. Et la plus touchée est la politique de protection sociale, de santé, de retraite si on ne peut pas passer à une politique de soutien de l’offre. Cela veut dire que la dernière réforme des retraites qui a été conçue sur des hypothèses de croissance à 1,6% est à revoir complètement et en extrême urgence. Qui en aura le courage ?
Une grande cassure économique française arrive. Son origine n’est pas d’ordre économique mais bien provoquée par l’incapacité des dirigeants politiques à repenser les institutions et l’organisation économique et administrative.
Les finances publiques sont dans le rouge. La plongée de la croissance simplifie les calculs : la moitié des gains de la croissance est dédiée à la protection sociale. Si la croissance diminue à 0,4% comme cela est prévu, on a le choix de maintenir le taux des dépenses sociales au taux actuel ce qui aura pour conséquence d’accroître et de faire exploser les déficits. Dans cette situation, la France ne pourra jamais résorber son déficit et mon estimation est que la dette doublera en 25 ans.
Il existe une règle de base en économie qui explique qu’on ne sait pas gérer démocratiquement à moyen et court terme un pays sans croissance. La croissance est le moteur fondamental qui permet de supporter l’état social d’une nation. Notre situation annonce une nouvelle hausse des impôts en France malgré la limite supérieure de la courbe d’impôts déjà atteinte, c’est-à-dire la limite où le rendement est décroissant.
Un choix de civilisation
En ce mois de septembre 2014, la France est devant un choix de civilisation. Le choix est le suivant : les Français acceptent de renoncer à une augmentation de leur pouvoir d’achat individuel pour redistribuer à la dépense collective (santé, protection sociale…) ou les Français refusent et les dirigeants continueront à motiver les citoyens en soutenant les augmentations de salaires. Dans ce cas, il faudra remettre en cause les grandes dépenses collectives.
Les projections pour la fin de l’année en termes de croissance économique et de déficit sont très pessimistes. Non seulement il n’y aura pas de réduction significative du déficit mais la France ne sera pas loin du déficit de l’année dernière. Soit une année pour rien. 2015 s’engagera avec un acquis de croissance faible et le défi à relever en termes d’économie visée sera non seulement considérable mais dramatiquement infaisable. La certitude est qu’il y aura davantage d’économies et moins de réductions de déficit que prévu. L’insuffisance de la demande agrégée au niveau européen fait prendre conscience aux gouvernements européens et plus particulièrement au gouvernement français de l’immense gravité de la situation.
La fin d’année 2014 sera dramatique pour la France car de la crise sociale brûlante qui s’échafaude en ce moment naîtra une crise institutionnelle qui pousse à lancer un véritable cri d’alarme. Depuis 40 ans, la France expérimente la même politique qui se résume à faire de la relance par la demande, mais cette politique creuse le déficit, augmente les impôts, concentre surtout les augmentations de l’impôt sur les entreprises accélérant la dégradation de la compétitivité donc de l’investissement et de l’emploi.
La situation est extrêmement grave. Le risque réel d’implosion fin 2014 du système économique français est sérieux. L’implosion annoncée pourrait entraîner un conflit sociétal humain, source de violences physiques dans les zones urbaines où résident les Français aux ressources faibles et les classes moyennes inférieures.
Le danger est réel. Le danger est imminent. Les indicateurs sont dans le rouge. L’alarme s’est déclenchée. La fin de l’année 2014 pourrait vraisemblablement être la fin d’une période économique et institutionnelle.
« La vérité est que le rythme du progrès technique a ralenti » !
Le progrès technique n’a jamais été aussi rapide, mais le poids de l’état absorbe ou bloque tous ces gains.
« l’incapacité des dirigeants politiques à repenser les institutions et l’organisation économique et administrative. »
Il serait encore plus efficace qu’ils cessent d’y penser et qu’ils se contentent d’en assurer la sécurité et le respect des contrats. Mais il est difficile de demander à des gens dont toute la carrière est basée sur le mensonge et la trahison de la parole donnée, de comprendre le sens même de « respect des contrat » !
Encore un malthusien !
Effectivement c’est le poids de l’État qui sclérose notre économie, sans quoi nous aurions une croissance dynamique.
Nous sommes au bout d’une spirale socialiste: Les Français abrutis par l’école socialiste sont intellectuellement prisonniers de la logique de pillage.
L’échange libre leur est complètement étranger.
Ils veulent donc un État qui mette la contrainte à leur service.
Ils estiment que ceux qui s’en tirent mieux qu’eux ont été favorisé dans la répartition du butin.
Il est facile de prévoir leur réaction lorsque leur niveau de vie baissera.
Le socialisme tirait bénéfice de cette régression intellectuelle et de ses propres méfaits pour obtenir le pouvoir soumis aux urnes – étant déjà propriétaire de ceux qui ne le sont pas.
Notre seul espoir est que la concurrence que le FN livre au PS sur ce terrain: Cette guerre fratricide entre socialistes interdira à chacun des deux camps de tirer bénéfice des catastrophes par lui déclenchées.
Nous sommes proches du dénouement prédit par Tocqueville:
« Mais je suis profondément convaincu que tout système régulier, permanent, administratif, dont le but sera de pourvoir aux besoins du pauvre, fera naître plus de misères qu’il n’en peut guérir, dépravera la population qu’il veut secourir et consoler, réduira avec le temps les riches à n’être que les fermiers des pauvres, tarira les sources de l’épargne, arrêtera l’accumulation des capitaux, comprimera l’essor du commerce, engourdira l’activité et l’industrie humaines et finira par amener une révolution violente dans l’État, lorsque le nombre de ceux qui reçoivent l’aumône sera devenu presque aussi grand que le nombre de ceux qui la donnent, et que l’indigent ne pouvant plus tirer des riches appauvris de quoi pourvoir à ses besoins trouvera plus facile de les dépouiller tout à coup de leurs biens que de demander leurs secours. »
http://dx.doi.org/doi:10.1522/24850018
idem jesuisunhommelibre : (et je ne suis pas allé plus loin) : le progrès du rythme technique n’a jamais été aussi rapide mais le poids de l’état et ses réglementations toutes plus absurdes que les autres le bloque. d’autre part si la croissance est si faible en france, c’est tout simplement à cause du matraquage fiscal depuis 2011 et en particulier celui des socilaos depuis 2012.
il est absolument impossible de développer tranquillement une idée en socialie lorsque l’état te prends environ 70%. les 30% restant te servent juste à bouffer des pâtes, et encore…alors que d’autres pays t’offrent un pont d’or pour t’installer chez eux.*
alors continuer de pleurer sur les méchants entrepreneurs qui n’ont pas d’idées, qui ne les développent pas assez vite, sur le vilain progrès, les méchants allemands ou américains, ou martiens, mais les français créatifs et productifs se barrent, ce n’est pas plus compliqué que ça
Oui bah franchement si ca pouvait etre vrai malgré tous les désordres que ca pouvait causé je dirais chiche pour mes enfants pour leur avenir mais malheureusement j’y crois pas.
On va augmenter le déficit c’est tous et tant que le robinet ne sera pas fermé , on augmentera jusqu’a 200% meme si on pouvait.
il y aura beaucoup de bruit de problème mais aucune réforme parce qu’on empruntera toujours pour payer des salaires et des prestations social ….
Oui, quand le robinet va se fermer.
Il va y avoir un silence assourdissant.
et puis : BOUM!
Effectivement cela risque de mal ce passer, c’est d’ailleur avec cet argument que l’on ne fait plus rien depuis 40 ans… Alors vivement que cela chauffe un peu et le gouvernement soit bien obliger de se rappeler ces obligations regaliennes:
Vous etes sures que Police, gendarmerie et armee sont préparer pour ce qui va arriver? Parce que cela fait 40 ans qu’il serait temps de retablir l’Etat de droit et non d’etablir les droits de l’Etat…
Valls veut réformer tout en ne réformant rien et la députée PS Karine Berger expliquait encore tranquillement ce matin qu’on allait réaliser 21 milliards d’économies par rapport à la croissance prévisible des dépenses de 35 milliards alors que l’inflation est nulle! Ils sont aussi nuls que l’inflation !!!
karine berger est une grosse courge .
nous sommes dirigés par une caste de bons a rien qui donnent l’impression de vivre sur une autre planète et qui se donnent le droit de mettre a l’esclavage une partie du peuple ,a leur service ( ces gens vivent grassement en essayant de nous faire croire qu’ils travaillent pour nous) et distribuent de l’argent a une grosse partie de leur électorat ,( argent volé aux vrais travailleurs) . vals a beau raconter se qu’il veut, les artisans ,commerçants et patrons de pme voient clair dans le jeux de cette caste et quant on les entend déblatérer ,on a le majeur qui se dresse automatiquement , on vas pas s’acharner au travail pour les beaux yeux de toute cette racaille , il faut karchériser avant , ( les plus grosses racailles ne sont pas dans les banlieues ).
L’innovation en France a du mal, c’est pas le cas partout :
https://scontent-b.xx.fbcdn.net/hphotos-xpa1/v/t1.0-9/10628625_10203898519016321_7262323536852967006_n.jpg?oh=ce31cc3585750c5bdb1344e66f51f770&oe=54C63C14
☻ Pourquoi ne pas dire que ces conséquences sociales toucheront en particuliers ceux qui, cigales, ont joué contre le système ?
Un autre article pour nous expliquer que ce pays est foutu, je suis d’accord…
On peut discuter en effet sur le point de savoir si le progrès technique avance à un rythme soutenu ou pas, sans approuver totalement la thèse sur ce point de M. Ginder on peut quand même remarquer certaines stagnations, soit dans l’innovation technique proprement dite (informatique par exemple) soit dans l’intégration d’innovations dans les autres domaines (un agriculteur a déjà internet et la météo dans son tracteur, les industries ont ou devraient avoir déjà intégré toutes les révolutions informatiques depuis longtemps). C’est vrai qu’en France de nombreuses innovations sont absentes (OGM, gaz de schiste, certaines bio-technologies) ou freinées (nucléaire, fuite des cerveaux et des entreprises).
Donc globalement en moyenne en France le rythme du progrès technique est-il ralenti ? oui à mon avis.
Je ne suis pas d’accord sur les prévisions du genre « La fin de l’année 2014 pourrait vraisemblablement être la fin d’une période économique et institutionnelle » Ça fait quelques années qu’on nous annonce la chute du système France, l’assurance du « too big to fail » a encore un peu d’avenir, surtout qu’on nous annonce des réformes (a minima surement) qui apporterons une béquille supplémentaire.
L’oracle qui à ma faveur en ce moment pour prévoir la « chute du système » je l’ai entendu dans la bouche d’un journaliste sur BFMTV – seule une brouille sévère entre la France et l’Allemagne pourraient faire changer d’avis les marchés financiers concernant les taux d’intérêt.
« seule une brouille sévère entre la France et l’Allemagne pourraient faire changer d’avis les marchés financiers concernant les taux d’intérêt. »
Brouille qui aura lieu fatalement quand l’Allemagne fera le sinistre constat que l’Europe est foutue à cause de la France … Ca n’attendra probablement pas la prochaine échéance électorale.
A ce sujet, une édition allemande de Contrepoints pourrait peut-être accélérer les choses…
Quand les Allemands vont se rendre compte que ce sont eux qui vont payer pour les Français, je doute que la crainte d’une crise européenne les retienne longtemps.
@riff :
mais il y a plein de trucs dont personne en france n’a entendu parlé ou en mal qui vont débouller et ça va faire mal ! (et certaines sociétés sont françaises, mais partis ailleurs)
en vrac et non exhautive :
les nanotechs,, les biotechs, les imprimantes 3D, les céramiques, les voitures sans chauffeurs, les drones (et pas que militaires ), etc…rien que cette liste à un potentiel de bouleversement dans le quotidien inimiginable. bien sur en france, toutes seront bloquées par des normes, par des lois ou tout simplement parce que la france n’est plus un marché attractif
Les drônes sont bien connus en France. Le secteur civil est en plein développement.
@1000sabord
c’est peut être connu, mais déjà encadré : impossible de faire voler un drone sans autorisation.
2 : y a t’il une société française qui en fabrique ? non.
est-ce que amazon va faire ses livraisons en drone en france ? hahaha, je pouffe !
bref tout développement de cette technologie est déjà impossible en france. ça se passera ailleurs, y compris développé par des français, et quand toute la croissance possible aura été générée, ça arrivera enfin en france, ou ça ne rapportera rien en croissance, juste des pertes d’emplois
@Honorbrachios Vous serez bien aimable à l’avenir de ne pas réduire mon pseudo avec votre chiffrage approximatif et de l’écrire ainsi qu’il est affiché, merci.
Deux liens pour que vous ayez une information sur le sujet des drones civils en France et en général :
Celui de la fédération professionnelle française (29 constructeurs en font partie, il y en a bien plus)
http://www.federation-drone.org/les-membres-de-la-federation/constructeurs/
Une note assez exhaustive sur la problématique d’utilisation à titre civil :
http://www.frstrategie.org/barreFRS/publications/notes/2011/201106.pdf
Vous regarderez plus particulièrement la page 4 (intégration dans la Circulation Aérienne Générale ou CAG et arrêté du 21 mars 2007 ) et la page 7 (problématiques liées au spectre radioélectrique et à la définition des fréquences de guidage des dits drones).
Ainsi, dans le monde civil, les « américains » (les USA) ne sont pas plus en avance sur ce sujet que les autres, parce qu’il faut négocier au niveau mondial, que çà prend du temps (encore 2 CMR pour les fréquences) et surtout, que l’on se sait pas synthétiser « voir et éviter » sans que çà consomme trop de spectre. Une fois le dit système défini, il sera aussi difficile d’équiper tous les utilisateurs de l’espace aérien.
Essayez de prendre un peu de recul, de googler et de ne pas balancer d’états d’âme en guise de réflexion.
Si vous vivez à l’étranger, ce serait intéressant de partager ce que vous y rencontrez, par exemple.
cher monsieur, le fait qu’il y ait des sociétés qui fabriquent des drones ne change rien au probleme. les problèmes de la france comme je l’ai dit ne viennent pas de ses entrepreneurs mais de sa structure.
Y a t’il une seule chance que l’une de ces sociétés deviennent le leader mondial en faisant un drone que tout le monde s’arrache (comme un iphone) d’ici 1 à 3 ans en partant de 0 et en restant en france, absolument aucun.
Pas assez de capitaux, ni d’investisseurs qui puissent financer un développement mondial ultra rapide nécessaire. Bien sur il faudrait construire une usine très rapidement , en 1 à 3 mois, et là, c’est impossible, compte tenu de la durée d’obtention d’un permis de construire qui est plutôt de l’ordre de 2 à 5 ans, il faudrait aussi que cette usine respecte toutes les normes sinon plein de fonctionnaires lui tomberait dessus, et comme il y en a plus de 8000, aucune chance que cela se passe bien.
il faudrait aussi embaucher par exemple 1000 personnes pour commencer un bonne production, et là, vous pouvez parier que notre pauvre créateur est déjà mort devant tous les problèmes rencontrés.
Donc, direction San Fransisco ou la petite société aura tout ce qui nécessaire pour devenir facilement le leader mondial (comme l’est devenu GOPRO) en quelques mois
Vraiment, votre réponse est décevante.
Vous me donnez du « cher monsieur » alors que vous me prenez pour ce que je ne suis pas car vous n’avez manifestement rien lu de ce que je vous ai transmis sur les problématiques des drones à usage civil.
Ensuite vous délirez sur la structure de la France et vos ambitions qui réclament une expatriation.
Vous êtes déjà arrivé à San Francisco ?
Moi ce sera assez simple, dès qu’un drôle de drone survolera ma propriété privée sans autorisation, ce sera « zone de chasse », comme chez beaucoup de français par ailleurs. Je ne sais pas si le progrès avancera vite à ce rythme. Le progrès imposé et dictatorial n’est pas un progrès, c’est une régression.
@fraserve :
on dit ça à chaque fois mais pourtant tous les trucs qui nous fichent et nous traquent sont pourtant validés par pratiquement l’ensemble de la population car le coté pratique joue toujours en ce sens. par exemple, la géolocalisation : il y 10ans, tous les français, disaient « jamais ça », et pourtant maintenant tous les téléphones en sont équipés…et tout le monde installe des applications qui permettent à n’importe qui de t’écouter et de te voir, et je ne parle même pas de fessebook ou chacun étale sa vie et qui est le rêve absolu de nos états totalitaires !
je vous rappelle que le sujet de l’article est la croissance, que l’auteur pense inexistante, alors que le potentiel mondial du fait de nombreuses découvertes, expériences, de choses en développement actuellement aux 4 coins du monde n’a probablement jamais été aussi énorme dans l’histoire de l’humanité.
Les histoires de fréquences de drones n’ont donc absolument aucun rapport avec le sujet qui nous occupe ici… de plus l’avenir est probablement aux drones autonomes, qui se dirigent et font leurs missions seuls, sans opérateurs et sans fréquences.
je pourrai aussi vous citer des tas de domaines ou l’usages des drones fera son apparition dans un futur proche et il ne tient qu’a des sociétés de se positionner dessus.
Pour cesser de parler des drones, il y a des tas d’autres domaines qui ont autant de potentiel de croissance, en plus de ceux déjà cité dans mon autre commentaire, je cite en vrac, (et là encore pour le meilleur et sans doute le pire des mondes de mon point de vue ! 😉 fraserve ) telle la création de viande à partir de cellules souches (société hollandaise), la création d’hydrocarbures à partir de bactéries, (société française), les robots qui détectent notre humeur et nos mensonges (société française rachetée par japonaise), les interfaces hommes-machines aux niveaux moléculaires (nombreuses sociétés existantes, dont françaises). Nombreuses études sur le cerveaux qui permettent des développements fabuleux pour la publicité et les propagandes/manipulations gouvernementales, les ordinateurs quantiques, etc…etc…
Bref, la croissance potentielle est fabuleuse. Dire que c’est un monde qui sera meilleur, je ne le pense pas mais mon avis ou celui de fraserve n’entre pas en ligne de compte et de toutes manières, de tout temps, toutes les inventions ont eues des cotés positifs et négatifs, donc…
@Honorbrachios, Vous n’avez toujours pas lu la doc sur les drones civils, c’est vrai que c’est loin du sujet de l’article, mais je voulais vous faire remarquer qu’il vaut mieux éviter les affirmations à l’emporte-pièce. Je doute de votre connaissance sur le sujet, mais ce n’est pas important. Notez qu’en matière de sécurité aérienne, il est hors de question de les laisser partir en automatique n’importe où et n’importe comment. Il y a déjà les oies du Canada qui ont dégommé un A320 à New York 😉
Par contre, je vous rejoins sur le « fil du rasoir » des progrès techniques fabuleux que nous sommes en train de vivre dans tous les domaines. Et des risques associés. Devons-nous être complice de notre propre aliénation ? Pouvons-nous faire autrement ?
Vous citez des exemples où les français sont créatifs et ont une part dans ces découvertes. Malheureusement, les brevets ne suivent pas. Quand ils suivent ce sont les fonds qui manquent. Par exemple, les français ont inventé les ailes à géométrie variable et ce sont les USA qui les ont mis en oeuvre sur le chasseur embarqué F14. Maintenant vous ne regarderez plus « Top Gun » de la même façon.
Mais vous, Honorbrachios, êtes-vous parti aux Amériques chercher la croissance ?
Les oies, c’est pas
dronedrôle.nous avons importe (l etat complice du patronnat) 5 millions de sous proletaires analphabetes et souvent improductis,maintenant que la recession ,la stagflation sont là on se rend compte,que ce sous proletariat doit etre nourri ,loge soigné,c est peut etre trop tard ,le mal est fait ….
Selon les proverbes Shadokéens :
Pour qu’il y ait le moins de mécontents possibles il faut toujours taper sur les mêmes.
il est bien évident qu’une bordées de nouvelles taxes attend le pékin français. taxes sur le gazole, taxe sur je ne sais quoi, ah oui les mégots, ne mégotons pas, et dans la foulée, 2 % de TVA en plus …
Et puisque :
quand on ne sait pas où on va il faut y aller…. et le plus vite possible.
ils vont accélérer la cadence. On mettrait une équipe d’aveugles, le pays aurait de bons résultats économiques …
Un point important est également que l’Etat devient prépondérant dans notre économie et que justement il augmente beaucoup moins sa productivité que le secteur privé. En effet, le retour sur investissement et la rentabilité n’étant pas son objectif principal, la recherche de l’efficacité n’est pas sa marotte loin de là. Avec plus de 50% du PIB en dépense publique, on imagine bien que cela va probablement donc diviser par deux les gains de productivité. Alors que dans le secteur marchand, on en a de plus en plus pour son argent, les dépenses publiques croissent de 2 ou 3% par an sans que le service proposé ne s’améliore réellement.
Un petit QE ou je ne sais quoi et ça repartira pour un tour.
Et si la France atteint les 100% d’endettement rapporté au PIB on pourra toujours sortir l’exemple du Japon qui est, en souplesse, à 220%… Et aucune révolution, en surface tout est calme.
Et puis il y a toujours la possibilité de tirer un peu de fric du cousin allemand, sachant que la France est too big to fail…
La France a largement de quoi tenir jusqu’en 2017. Hélas.
D’accord avec vous. Le Titanic a malheureusement encore de quoi rester à flot pendant un bon bout de temps.
Factorisons l’incroyable « acceptation sociale » (aucune révolte)… les autorités peuvent dormir sur leurs deux oreilles, et avec toutes leurs dents.
Juste deux bémols au sujet de la comparaison que vous faites avec le Japon.
-1 la population au Japon… diminue. Leur PIB par habitant… monte donc.
Alors que chez nous (immigration)… la population augmente. Vrai facteur d’appauvrissement (population peu éduquée, tirant sur les aides sociales etc.)
-2 la dette publique japonaise… est détenue par les Japonais eux-mêmes. Ce qui est beaucoup plus pratique lorsqu’on décide de faire défaut : voler ses propres citoyens est après tout un des avatars classiques de la souveraineté.
😉
Alors que voler des étrangers, ça peut poser des soucis.
Et puis il y a toujours la possibilité de tirer un peu de fric du cousin allemand, sachant que la France est too big to fail…
Plus le QE sera gros, et plus la Suisse crachera au bassinet :mrgreen:, car voulant éviter l’envolée du CHF, la BNS se gavera des obligations émises par la France, plus ce qui est disponible sur le marché en obligations allemandes. 🙁
Pour la forme, on demandera des réformes, qui bien sûr ne seront pas faites grâces à moult exceptions, on accordera des délais supplémentaires qui ne seront pas tenus, … Tout à l’avenant.
Mais ne comptez pas sur moi pour expliquer cela aux retraités allemands, à 70 ans, et plus toutes les dents …
Cet article ne fait que confirmer une tendance récurrente de la France, dont les régimes en crise se terminent toujours par le chaos. Déjà, en l’an 2000, quand on a vu les trois comiques Jospin, Strauss-Kahn, Aubry mettre en place les catastrophiques 35 heures (et leurs RTT explosives) et pour les mêmes raisons évoquées plus haut, on savait que cela ne pouvait se terminer que comme ça, par un désastre, social, humain, économique, entrepreuneurial, économique et politique pour finir. Les français ont été résistant, mais là le câble est tendu à mort. C’est en toute logique la fin du régime socialiste français, enfin dirais-je (cela fait 33 ans que j’en bouffe jusqu’à la gueule, j’en peux plus) pour de bon et on l’espère pour toujours.
Socialisme, va de retro satanas de France.
Cassez-vous, bande de salauds spoliateurs !
Laissez-nous respirer et vivre.
« les Français acceptent de renoncer à une augmentation de leur pouvoir d’achat individuel pour redistribuer à la dépense collective (santé, protection sociale…) ou les Français refusent et les dirigeants continueront à motiver les citoyens en soutenant les augmentations de salaires »
Je suis désolé, mais la seule motivation que nombre de mes collègues pourraient proposer à leurs salariés si les charges baissaient, c’est juste de garder un peu plus longtemps leur emploi. Les baisses de charges, malheureusement, ça peut aider un plan d’investissement, mais garantit pas un carnet de commandes.
Trollesque. De toute manière, pour un socialiste comme vous, une entreprise n’est jamais suffisamment taxée. On lui pomperait 100 % de son CA que se serait toujours insuffisant. Plus crétin, tu meurs !
Bonjour Rawls Hume,
Ce qui garantit un carnet de commandes bien rempli, c’est d’abord un marche interieur ou les gens ne sont pas taxes jusqu’au dernier centime et puissent depenser leur argent librement, pour faire face a leurs besoins (cela aide aussi les entreprises a faire des previsions realistes par rapport a des parametres qui ne changent pas toutes les cinq minutes, au bon vouloir de ministres apprentis sorciers, ou des chefs de cabinets, et de Bercy), ou leurs desirs de consommation. Puis une aide fiscale a l’exportation qui soit finement travaillee de facon a recompenser les entreprises aidant la balance commerciale dans le domaine du commerce exterieur (par exemple, en Irlande, les societes, ou les individus, ne paient pas d’impots sur les benefices effectues a l’exportation – ce genre de decision nous permettrait sans aucun doute a court terme de devenir un concurrent serieux de l’Allemagne…).
Ce que peuvent faire les entreprises, tragiquement, continue d’etre correle au contexte. Et dans un systeme socialiste – etatique rappellons le – le gouvernement, se trouve en etre totalement responsable. A pres de 60%. Que le petit manuel et le petit Francois laissent a l’avenir les coudees franches aux contribuables et les entreprises seront en mesure de refleurir sur le territoire de « la republique ». C’est a l’evidence par la qu’il faudrait commencer.
Sauf que les citoyens n’acceptent ni ne refusent quoi que ce soit. Ils obéissent ou il y a révolution. Et plus les « riches » quittent et plus on se rapproche de ce niveau de pauvreté qui est toujours déclencheur de l’avalanche de violence qui mène à une autre dictature.