L’imputrescible déficit des comptes de la Sécurité sociale

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Bâtiment de la sécurité sociale à Rennes (Crédits 01.camille, image libre de droits)

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L’imputrescible déficit des comptes de la Sécurité sociale

Publié le 18 septembre 2014
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Bon, pour l’État, c’est dit, on va avoir de l’action, de la réforme, du changement même, c’est Valls qui le dit, et Valls, il fait des trucs avec ses petits bras musclés agités de façon spasmodique aux tribunes républicaines, donc, c’est que c’est du solide : tiens, on va sucrer une tranche d’impôt (peut-être), ce qui va mécaniquement améliorer les finances du pays. Voilà. Ça, c’est fait. Maintenant, le problème de l’État français enfin résolu, il reste celui des déficits chroniques de la Sécurité sociale. Ne vous inquiétez pas, le gouvernement va aussi s’en occuper.

Pour cela, il a été très très clair en fixant des objectifs finement étudiés, comme celui d’équilibrer les comptes d’ici à la fin du mandat de François Hollande, en 2017. Et chacun s’est donc mis au travail, en retroussant son collier et en donnant un coup de manches (ou l’inverse, peu importe), afin de remettre un peu d’ordre dans le bazar fumant qu’avait laissé la méchante droite. Et progressivement, les dettes ont disparu… Ah euh non, les nouveaux déficits ont seulement rétréci, diminuant de 7 milliards en 2011, puis 3,5 milliards en 2012 puis 3,1 en 2013, pour s’établir à 16 milliards, ce qui représente tout de même une somme assez coquette par les temps qui courent, mes petits amis.

Mais ne nous formalisons pas : ce qu’il faut retenir, c’est que s’ils continuent de s’empiler, ils s’empilent moins vite, dans la bonne humeur et l’huile de coude d’un gouvernement tout attelé à la tâche.

chaton youpi encore une mission réussie

Ah et puis zut, voilà que ces rabats-joie de la Cour des comptes n’ont rien trouvé de mieux que de sortir encore l’un de ces épais rapports dont ils ont le secret et que personne ne lit.

Flûte à la fin, alors que nous touchions au but et que régnait la sérénité que seule permet la certitude d’atteindre le but qu’on s’est fixé, poum, voilà le gouvernement tout embarrassé : avec l’inflation qui refuse de se redresser productivement, les comptes sont dans le rouge. Et le pire n’est pas que ces comptes sont déficitaires (oh zut) encore une fois (oh zut) et au moins autant que l’année passée (oh zut), mais bien que, dans son rapport, la Cour estime que l’objectif fixé pour les dépenses d’assurance-maladie n’était pas assez rigoureux. Franchement, voilà qui est fort méchant pour un gouvernement (de combat) qui s’est tant donné pour arriver à ces résultats (grandioses) et qui se félicitait même de n’avoir cessé de faire ralentir la progression de la dépense en affichant toujours des déficits moins gros que leurs gargantuesques prévisions.

Malheureusement, la Cour ne l’entend pas de cette oreille :

« Le taux de progression provisoire de l’ONDAM exécuté s’établit à ce stade en 2013 à +2,4%, comme celui annoncé en 2012 à la même période, ce qui traduit un coup d’arrêt dans le ralentissement des dépenses constatées ces dernières années […] Les dépenses d’assurance-maladie ont ainsi augmenté deux fois plus vite en 2013 que le PIB en valeur. »

C’est vraiment trop injuste. Non seulement l’inflation ne veut pas leur venir en aide, mais les dépenses continuent de croître plus vite que prévu, et plus vite que le PIB. Ce n’est vraiment pas la fotogouvernement.

pas rigoureux

Bon, soit, ce n’est pas totalement faux : le gouvernement actuel n’est pas entièrement responsable de la dérive constatée, qui est aussi le résultat de l’entêtement de tant de politiciens passés à maintenir le système en marche, par tous les moyens, et ce quel qu’en soit le prix.

En réalité, l’institution a depuis longtemps échappé à tout réel contrôle politique, et continue donc de faire du gras, dirigé par des organisations parasitaires syndicats tout-puissants qui entendent continuer à se servir la soupe tant qu’ils le pourront. Et lorsque la Cour des comptes préconise quelques voies d’améliorations (au niveau des génériques, en modifiant la façon dont sont gérées les urgences, par exemple), tout le monde sait que la bataille qui devrait s’engager pour obtenir ces réformes est tellement dantesque qu’elle a épuisé, rien que d’y penser, les pauvres ministres qui se débattent déjà âprement dans les tourments d’une crise à laquelle ils ne comprennent plus rien depuis longtemps.

D’ailleurs, imaginez-vous vraiment ces braves bonshommes, rassemblant leur courage pour tenter de réduire les émoluments versés aux directions des cadres de la Sécu, dont on apprend qu’ils sont pourtant plus que roboratifs ou que leurs plafonds ne sont pas toujours respectés ? Non, vraiment, la lutte contre les déficits ne peut pas tout motiver, voyons…

cat facepalm

Et cette imputrescibilité des déficits constatés commence à provoquer des problèmes.

Bien sûr, il y a le petit souci qu’une fois les déficits constatés, il faut tout de même payer les personnels, rembourser les malades qui ont cotisé, et tenter de reboucher les trous.

Très concrètement, cela signifie d’une façon ou d’une autre, accroître les cotisations, diminuer les prestations ou faire des emprunts. Comme la diminution des dépenses est, on l’a vu, un problème aussi épineux qu’électoralement miné, on pourrait tenter de se rabattre sur l’augmentation des cotisations. Cela pose un souci grandissant : d’augmentation en augmentation, de tabassage social en bastonnade fiscale, le coût du travail en France est devenu tellement prohibitif qu’on pourrait se dire qu’il y a là une des raisons au chômage endémique dans le pays, et qu’il serait dangereux de l’augmenter encore.

D’ailleurs, une récente étude (qui sera évidemment qualifiée d’ultra-néo-libérale, mensongère et caricaturale) du cabinet d’audit et de conseil BDO semble abonder en ce sens.

Fiscalité-sur-le-travail

Enfin, si on ne peut pas réellement diminuer les dépenses ni augmenter les cotisations, il va donc falloir se résoudre à emprunter ce qui manque. Or ça, on le comprend, ça ne peut durer qu’un temps. Financièrement parlant, la France est déjà en situation délicate et tout nouvel emprunt précarise encore un peu plus l’ensemble des institutions qui en croquent.

Dans la bouche de Migaud, le président de la Cour des comptes, cela se traduit par cette phrase :

« La permanence des déficits sociaux est pernicieuse. Elle ronge comme un poison à effet lent la légitimité même de notre système de Sécurité sociale. »

Et là, ce problème dépasse largement le cadre financier puisqu’il touche à l’idéologique.

De plus en plus de personnes se demandent où passent les piscines, que dis-je, les montagnes entières d’argent englouties dans un système dont le service rendu ne cesse de diminuer en qualité et en quantité. De plus en plus d’assurés commencent à comprendre, encore confusément mais tout de même, que les 157 milliards d’euros de dette sociale accumulée jusqu’à présent pèsent avant tout sur ces générations futures dont on ne se gargarise exclusivement que lorsqu’il s’agit d’emmerder le consommateur-pollueur-payeur. Et ils commencent à comprendre qu’en fait de soins et de couverture sociale, les générations futures auront droit à un magnifique bras d’honneur laissé par cette tripotée d’adulescents incapables d’équilibrer un budget, mais très capables de se constituer de solides fortunes personnelles.

oh noesDès lors, comment s’étonner que parmi cette foule grossissante de personnes voyant chaque mois la facture sous forme de cotisations sociales, certains individus choisissent, consciemment, d’arrêter les frais ? Comment ne pas comprendre que les trous constatés ne peuvent pas être suffisamment expliqués par une fraude qui démontre surtout les limites d’un système redistributif, sans contrôle, et depuis trop longtemps l’objet de manÅ“uvres politiques et sociales ?

En effet, combien de personnes ont choisi de quitter qui le pays, qui le travail déclaré, qui les organismes sociaux étatiques, de façon légale ou pas, pour échapper enfin au sentiment de gâchis immense qui s’empare de celui qui, lucide, regarde la réalité en face ?

Les expatriés sont de plus en plus nombreux, et ce ne sont pas les plus oisifs qui partent. Le travail non déclaré, en pleine explosion, très délicat à traquer tant il se niche dans les plus petits recoins du quotidien, représente une fortune qui disparaît du radar social. Et ceux qui ont entamé et réussi les démarches pour quitter la Sécu et s’assurer auprès d’organismes privés (que ce soit les frontaliers ou, de façon grandissante, les professions libérales excédées des exactions du RSI) ferment la marche de cette génération qui en a eu assez de se faire spolier.

depressed cat - déficits

La Cour des comptes peut bien, comme à son habitude, pointer du doigt les gabegies, gaspillages et problèmes structurels qu’il faudrait résoudre pour rétablir un peu de cohérence à l’ensemble.

Elle peut bien espérer que ses conseils redonneraient quelques années à un système à bout de souffle. Mais la réalité est impitoyable, et tous les petits chatons mignons de ce billet n’y changeront rien : le système collectiviste d’assurance maladie empile les dettes, par nature. Par nature, il déconnecte ceux qui payent de ceux qui bénéficient et est donc voué à l’échec. Et par dessus le marché, comme tous les autres rapports, celui-ci sera lu, commenté, et aussi vite oublié.

Dès lors, aucun doute : ce système est foutu.
—-
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  • Bel article comme toujours et merci pour le lien sur les rémunérations des cadres de la Sécu. Un jour un chef d’entreprise m’a dit en parlant de l’URSSAF « on ne fait pas partie de ceux qu’on soigne ».
    Sur le plan humain, c’est terrible de voir avec quelle férocité la Sécu ponctionne (Majorations puis ATD fulgurants) et avec quelle douceur elle distribue ses subsides. C’est à décourager les bonnes volontés.

  • J’ai hâte que ça implose.
    Pourquoi est-ce si long ??

  • Apparemment, le mot déficit n’est pas français.
    Cela explique pourquoi ils ne savent pas ce que c’est. :mrgreen:

  • Ca s’éboule de partout. Le problème est de trouver encore un coin de tapis libre pour planquer les gravats.

  • La sécu ne serait pas en déficit si les comptes n’étaient pas plombés par la fraude que la cour des comptes a révélé récemment.
    La fraude ne doit pas être utilisée comme pretexte politique pour supprimer un système social qui fonctionne bien.
    Il y a une sorte de lacheté chez les liberaux de ne pas vouloir combattre la fraude aux cotisations pour plutôt choisir de détruire notre protection sociale, en « punissant » l’ensemble des Français qui ne fraudent pas

      • Mais si voyons: prendre 15000€ (QUINZE MILLES!), CHAQUE ANNÉE sur son travail au mec qui gagne 1500€ net par mois, c’est ‘aaachement « social » voyons!
        Car voyons, si on lui laissait ces 15000€ il ne pourrait pas du tout du tout se payer de bonnes assurances santé et retraite.

    • la ss ne serait pas en déficit si elle n’existait pas.

    • Quand une institution est en déficit parce qu’elle dépense n’importe comment, le problème vient bien entendu de ceux qui refusent de lui confier leurs sous pour le montant qu’elle a arbitrairement décidé. Le moyen de réduire la fraude est connu : ne demander qu’un paiement raisonnable. Aux Caïman, personne ne fraude le fisc !

    • Par contre les étatistes ont le droit de « punir » l’ensemble des français en les forçant à cotiser à la SS.

      Que ça marche ou pas : j’ai pas envi de cotiser à un truc étatique./ Problème réglé. Ceux qui le veulent peuvent le faire en fondant une association. Moi je ne veux pas.

      P.S. : Néanmoins je paie mes cotisations pour pas me retrouver en taule.

    • Ce billet est là pour lutter contre une certaine fraude entre copains-coquins, syndicats, etc… Les Français ont des doutes que ces gens-là obtiendrait des postes aussi bien rémunérés avec leurs compétences dans le privé concurrentiel (la Sécu est théoriquement privée, rappelons-le).

    • toi tu brilles dans la nuit, éclaire nous *_*

    • « un système social qui fonctionne bien » ?

      Flagrant déli de caca dans les yeux.

      Qui parmi les libéraux veut détruire la SS ? Fondamentalement, la SS peut bien exister, tant que l’on nous interdit pas de choisir notre propre assurance assurance maladie, et que l’on nous oblige pas à payer la gabegie des autres. Malheureusement, le système français de solidarité forcée en fait une organisation violente, inefficace et non solidaire.
      Effectivement, cela ne correspond pas à votre rêve de ce que la SS devrait être, mais à ce que la SS est en réalité.

    • il faut arrêter de prendre comme bouc émissaire la fraude. même sans la fraude, le système aurait fait faillite. la fraude ne fait qu’empirer la situation. la sécurité sociale n’a jamais marché convenable. comment pdt toutes ces années on faisait pour financer le système social ?? en s’endettant (autrement dit en volant l’argent des générations futures)

      • Ben c’est géré par les mêmes que ceux qui gèrent l’État depuis 40 ans et de la même façon. Au profit de ceux qui sont sensés être au service des rackettés
        Ce système est complètement arthrose et apparemment ils se sont « trompé » de traitement.un ttt adapté les ferait disparaitre

    • La fraude est consubstancielle au systeme. C’est on aléa moral, son ombre sous le soleil. On a pas un tel système sans fraude.

      Ceci dit la fraude que vous pointez n’est responsable de rien, c’est un simple détail.

      Il ne s’agit pas de fraude en fait, mais de la corruption généralisée qu’installe un tel systeme : la paresse morale qui fait que tout le monde en croque et que personne ne s’en sent comptable, tant les soignants que les usagers;

      Et que c’est destiné a finir comme les toilettes publiques : cradingue et inutilisable, si ce n’est pas entretenu et rénové avec des moyens hors de proportion.

      La fraude dont vous parlez, c’est peanuts en comparaison.

    • Et ça coûte combien de chasser la fraude aux cotisations ?

      • C’est gratuit voyons, c’est payé grâce à l’argent qui tombe du ciel. Et bien évidemment, le coût n’est pas du tout du tout exponentiel avec le taux de « réussite » désiré…

  • et une question jamais posée, car c’est de la dynamite :

    l’immigration dévore nos budgets sociaux. Mais……………………………chut ! c’est un secret ……………………

    • les immigrés ne dévoreraient pas nos budgets sociaux si la ss n’existait pas.

    • Contrairement à ce que l’on croit, et bien non: les immigrés sont me semble-t-il (la flemme de retrouver la source) en moyenne contributeurs nets. Pour la simple et bonne (?) raison qu’ils sont en général jeunes et que ce qui coûte un bras à la SS se sont surtout les dépenses santé pour les « vieux ».

      • L’argument des immigrés est assez spécieux, parce que si le système était bien bâti, il n’y aurait aucun effet de l’origine de la population sur son équilibre. Ceci dit, les analyses affirmant que les immigrés ne vieillissent pas (ok, on les nationalise avant), où qu’ils contribuent plus parce que les jeunes contribuent plus (mais les jeunes de souche aussi, non ?*) sont assez peu pertinentes pour le démonter.

        (*) D’après l’INSEE, le taux d’emploi des 15-64 ans est de 57% chez les immigrés, 65% chez les non-immigrés…

        • « L’argument des immigrés est assez spécieux, parce que si le système était bien bâti, il n’y aurait aucun effet de l’origine de la population sur son équilibre »

          Si le système était bien bâti, il ne serait pas simili-public et monopolistique 😉

          « Ceci dit, les analyses affirmant que les immigrés ne vieillissent pas (ok, on les nationalise avant) » -> non, je crois que c’est plutôt qu’AUJOURD’HUI il y a plus d’immigrés jeunes que vieux. Mais effectivement, s’ils sortent des stats juste parce-qu’ils ont été nationalisés, ces études ne servent à rien. Il faudrait retrouver la source…

          « où qu’ils contribuent plus parce que les jeunes contribuent plus (mais les jeunes de souche aussi, non ?*) sont assez peu pertinentes pour le démonter. » -> les jeunes sont en moyenne contributeurs nets (immigrés ou pas), car en bonne santé (toujours en moyenne) et les vieux bénéficiaires nets. Et comme les immigrés sont jeunes en moyenne…

          « (*) D’après l’INSEE, le taux d’emploi des 15-64 ans est de 57% chez les immigrés, 65% chez les non-immigrés… »

          Si les immigrés sont en moyenne « suffisamment » jeunes, cela peut suffire à contrecarrer l’effet négatif du plus faible taux d’emploi.

      • Dans tous les pays d’Europe, il semble qu’ils sont jeunes. En France, il existe des immigrés depuis 1962 au mois, donc un nombre certain profite de retraites (d’ailleurs souvent bien méritées).

        • Oui, mais les immigrés « vieux » sont beaucoup moins nombreux que les jeunes… Surtout si ceux qui obtiennent la naturalisation sont sortis des stats, ce qui arrive « facilement » car on peut être naturalisé au bout de x années passées en France me (sous conditions).

    • Suffit de supprimer l’aide sociale.

      Les immigrants qui viennent pour bosser sont les bienvenus.
      Les immigrants qui viennent pour vivre des allocs ne le sont pas.

      En supprimant les allocs, et en en faisant la pub au niveau international : plus d’immigrants aux allocs.

  • ben zut alors! ces salops d’esclaves refusent de se faire plumer ,pendant que nos « dirigents ???? »( dont les 3/4 ne servent a rien, a part de s’engraisser sur notre dos et acheter leur électorat a nos frais), et une ribambelle de profiteurs du système, se la coulent douce. évidemment ça ne peux pas durer,ces salops d’esclaves, il faut envisager de les enfermer dans des camps de travail ,pour bien les contrôler « HEIl vals ».
    ail ail ,j’ai encore une crampe au majeur .
    (ps) je n’inclue pas dans les esclaves , les racailles du cac 40 ,qui sont copain cocain et qui manipulent nos pseudos dirigeants .

  • Oui oui mais ca pue tellement l’arnaque la Ss qu’on voit meme pas le fond.

    Faudrait quand meme pas déconner, le budget de la Ss n’etant pas bouclé le deficit ayant encore augmenté, on va devoir payé une ptit ralonge de aller à la grosse 20 Milliard.

    ‘Manuel appelle le banquier « et hop tour de passe passe on emprutera et voila on sera à 100% du pIB , un chiffre tous rond c’est cool 100%.

    Bon et fait quoi maintenant bah on continue a emprunter pour les prochaines éléction.

    Non mais sérieux c’est sans fin, ca me donne envie de vomir , je suis entrepreneur « tpe » et je suis démoralisé de voir ce gâchis d’argent mais surtout de temps et d’énergie a pourrir la France et son esprit depuis plus de 40 ans.

    • Gardez l’espoir. Le jour où ça va péter arrivera.
      Le spectacle sera délectable. Il ne faut surtout pas le rater.

      • Il est fort probable qu’il arrive très très tard. Et je ne pense pas que ça sera délectable, parce que ceux qui sont conscient du problème n’en baveront pas moins des ronds de chapeau que les autres, et ça va pas être joli joli…

        • Qu’ils essayent de taxer mes cryptommonaies anonymes, mes silver mapple leaf ou le cash sous mon matelas.
          Good luck with that !

          • le cash sous mon matelas.

            Ah, ne divulguez pas votre adresse. Sinon…
            Planquez des pièces d’or dans la maçonnerie, c’est plus sur.

          • Ils vous foutront au trou si vous lâchez pas le flouze.

            Aussi simple que cela.

            • Les cryptomonnaies, les métaux précieux (achetés sans facture) et le cash sont anonyme et non-traçable. On ne sait pas qui a quoi donc impossible à taxer.
              De plus rien ne m’empêche d’exporter mon foyer fiscal hors de France. Ainsi je peux légalement vivre en France jusqu’à 6 mois par an sans obligation de rien payer.
              Je vous recommande de vendre tout votre foncier/immobilier avant l’arrivé des taxes + éclatement de la bulle. Ça va faire mal mais ne vous inquiétez pas, je reviendrais en France à ce moment pour vous racheter vos propriétés pour des clopinettes.

      • La. SS est a l’image du reste de la France .

      • Faudra pas être malade car ce système est pourri de l’intérieur .
        le système canadien est le modèle poursuivi. Et c’est pas terrible,

  • Grande discrétion ici, à propos des 20 milliards d’escroquerie à la sécu ( qui sont à l’origine du déficit), en grande partie par le fait des entreprises (à qui on donne 50 milliards sans contrepartie).
    Cherchez l’erreur.

  • Le tableau des prélèvements ci dessus mérite réflexion non ?
    on peut aussi faire soi meme le calcul des comptes annuels de société : charges de personnel / effectif puis confronter ce nombre au salaire net annuel y compris la participation une différence est constatée qui est les charges payés par l’ employeur et le salarié qui est EXCESSIVE
    h16 adulescents incapables d ‘équilibrer un budget

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