Allemagne : le rêve d’un parc éolien offshore géant tourne au cauchemar

Toute la politique écologiste bâtie jusqu’à présent en Allemagne est remise en question.

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Éolienne (Crédits Lollie-Pop, licence Creative Commons)

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Allemagne : le rêve d’un parc éolien offshore géant tourne au cauchemar

Publié le 24 septembre 2014
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Échec d’un projet éolien de grande ampleur qui remet en question toute la politique écologiste bâtie jusqu’à présent en Allemagne.

Par Pierre Gosselin.
Un article du site Skyfall.

Eoliennes offshore
Éoliennes offshore

Le numéro 35/2014 de Spiegel Magazine attire l’attention sur l’échec grandissant du premier projet ambitieux d’énergie éolienne offshore, BARD Offshore 1, qui vise à devenir un modèle pour le monde en fournissant sur une large échelle une énergie verte et propre.

Le parc éolien BARD 1, miné par des problèmes techniques majeurs et sans solution visible, effraye toute l’industrie Allemande de l’offshore. Pour l’instant, les choses auraient difficilement pu aller plus mal sur le plan technique, et maintenant sur les plans financier et juridique. Pour l’Allemagne, une nation hautement estimée en science, ingénierie et prouesses techniques, le projet d’énergie à grande échelle menace de tourner en déconfiture monumentale. Voir le contexte ici et ici.

Filtres électriques grillés

Le problème concerne le parc éolien offshore BARD 1 en Mer du Nord. Initialement le parc fut officiellement ouvert en Août de l’an dernier, mais a dû être fermé immédiatement en raison de problèmes techniques. Puis en mars 2014, les ingénieurs tentèrent à nouveau de mettre en ligne l’énorme parc éolien, et ils échouèrent encore car un court-circuit (wild current) grilla les filtres d’un transformateur électrique au large après juste quelques heures. À l’heure actuelle, 6 mois plus tard, il semble que les ingénieurs ne soient pas près de trouver une solution.

Énergie perdue évaluée à 340 millions d’euros

L’édition papier du Spiegel note que les ingénieurs s’efforcent de solutionner les problèmes techniques en question pour amener sur le marché la production de 80 éoliennes 100 km au large jusqu’au rivage via un transformateur. Le projet a maintenant pris plus d’un an de retard et Spiegel estime que le manque à gagner en énergie non produite pourrait atteindre 340 millions d’euros.

Maintenant les avocats s’y mettent

Comme les retards et les pertes financières s’accumulent, les investisseurs et les banques, qui ont versé des milliards dans le projet, deviennent de plus en plus nerveux. Le Spiegel écrit que non seulement l’origine des problèmes techniques est fiévreusement recherchée, mais c’est aussi la chasse aux responsables. Le Spiegel écrit : « En fait, non seulement les ingénieurs travaillent fiévreusement aux réparations, mais les avocats sont aussi impliqués. En même temps tout se résume à la question de la responsabilité du fiasco – et des coûts. »

Le Spiegel : « un problème pour toute l’industrie verte »

Les problèmes à BARD 1 sont si graves que  Le Spiegel écrit que c’est « un problème pour l’ensemble de l’industrie de l’énergie verte ». Le Trianel Windpark Borkum, le deuxième projet éolien Allemand en importance, est prévu d’entrer en production ce mois-ci, mais personne n’est sûr que le parc fonctionnera en douceur rapporte Spiegel.

« C’est un système presque totalement défectueux »

Moulins à vent, éoliennesLe problème, écrit Le Spiegel, est que le parc éolien est loin au large, rendant impossible d’amener la puissance à la côte avec une technologie conventionnelle. Le courant ne peut pas être acheminé à la côte en alternatif mais doit être transmis comme courant continu. Malheureusement, cette fonction n’est pas facile à gérer. Le Spiegel interroge un expert pour savoir s’il sera possible de résoudre les gros problèmes. Hans Günter Eckel, Professeur d’électronique de Puissance à l’Université de Rostock : « Il est fort probable qu’il ne s’agisse pas que d’un seul élément responsable, mais plutôt d’un système totalement défectueux. Il va falloir de la patience. C’est une technologie entièrement nouvelle et complexe. »

Le Spiegel résume cela : « l’industrie est nerveuse. Chez Trianel, ils ont décidé de suspendre la décision de construire un parc éolien supplémentaire de 200 MW jusqu’à plus ample informé. »
Tout à coup chacun joue la prudence – attendant de voir si BARD 1 fonctionne. Au fond ils commencent à se demander si l’ensemble du projet est faisable ou non, question qui aurait dû être posée il y a des années.

Une chose devient très claire : dans la ruée folle vers l’énergie verte, investisseurs et politiciens ont mis la charrue avant les bÅ“ufs. Les mises en garde furent nombreuses, mais furent simplement rejetées avec désinvolture. Maintenant, investisseurs et avocats gémissent bruyamment face au dur atterrissage qui s’annonce proche.


Sur le web. Traduction de l’allemand Scaletrans.

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  • Ah ben on peut se fendre d’un « on vous l’avait bien dit ».
    Mais on apprend de l’expérience et j’espère que les leçons de cette précipitation seront retenues.

    • Oui, c’est normal qu’il y ait des problèmes, ou même un échec complet, avec une technologie nouvelle. Ce qui est inadmissible est la taille de l’échec. Avec de l’argent privé, on fait des prototypes à petite échelle pour limiter les pertes. Mais avec de l’argent public, bien entendu, on ouvre grand les vannes…

      • Ouai, en même temps l’utilisation du vent comme source d’énergie n’est pas nouveau.

        Ses rendements sont tellement mauvais que les anciens ont préféré l’abandonner pour privilégier ses sources d’énergie plus fiables.

        Croire que nous obtiendrons de meilleurs rendements maintenant grâce aux progrès techniques et scientifiques est un leurre.

        • Je parlais de l’utilisation du courant continu.

        • La technologie a souvent accompli des miracles, c’est faire preuve d’ignorance que de balancer ça.

          • Non pas la science, mais le bouseux de technicien qui met les mains dans la cambouis, isolé au milieu de la mer dans des conditions pas possible… Sauf que dans un monde de plus en plus informé, le bouseux est un ingénieur éduqué, qui a internet et qui se dit pourquoi me faire chier à trouver la solution alors qu’il y a des tas de gens grassement payés qui attendent que les équipes se penchent sur le sujet… donc lui aussi attend, ça n’est pas son pb, c’est celui des chefs… et comme tous les chefs ont un chefs ça monte jusque chez les patrons qui ne tapent pas sur les politiques mais envoient les avocats pour éplucher les contrats, voir si par hasard on n’aurai pas mis une petite clause sympathique… Ca, je le vois régulièrement dans l’informatique et c’est redoutable, ils suivent les spec à la lettre et si je ne passe pas derrière, il ne font pas le petit plus qui fait que ça fonctionne… Bon et puis on vend aussi des trucs qui fondamentalement ne marche pas et dont on peut démontrer que ça ne marchera pas, cette hypothèse est aussi crédible avec les éolienne en mer… Tous ça pour dire que, « invoquer la Science » mon bon monsieur c’est comme cracher sur la « haute finance » ou attendre que la courbe s’inverse, c’est de la religion, c’est s’inventer des démons et des dieux, pour ne pas regarder la réalité en face et assumer les conséquences de nos choix… et là il y en a qui a priori ont bien merdé ;o)

  • La technologie de lignes continue à haute tension est essentielle pas seulement pour l’éolien off-shore, mais pour les interconnexions en général. Les politiciens sont stupides : ils croient que l’énergie se résume à un moulin à vent et que le reste est accessoire. Alors que c’est exactement le contraire.

    C’est à cause de cet incapacité à appréhender les réalités techniques et leur implication sur les délais et les financements que les écologistes politiques sont dangereux. Quand on creuse un tunnel sous la Manche et qu’on se plante sur les coûts, les délais et les réalités, ce n’est au final qu’un coup d’épée dans l’eau. Mais quand un projet engage tout un pays, ses ressources, son économie faire confiance aux politiques est un suicide.

    • quelqu’un a une explication sur ça?
      j’ai toujours entendu dire que c’est justement le courant continue qui ne peut pas franchir de grande distance au contraire du courant alternatif (cf pour ceux qui en ont entendu parler, les début de l’électricité aux usa)

      • C’est un problème de tension , pas de forme alternative ou continu du courant : les pertes de transports sont proportionnelle à l’inverse du carré de la tension.
        Or il était, jusqu’à il y a peu, fabriquer un transformateur capable de convertir la puissance dans les deux sens entre la forme haute tension et la forme basse tension utilisable, était très facile en courant alternatif, et très compliqué en courant continu (le premier s’enseigne facilement au lycée, ; le second n’était même pas évoqué à la fac…). L’électronique de puissance, toute récente, a permis de changer ça … en théorie. Il semble que la pratique a encore besoin de quelques retour d’expérience.

      • Oui, à la préhistoire de l’électricité.

        Le CC est idéal pour les longues distance. Mais il faut être en mesure de traiter de la haute tension en continu.

      • Le problème c’est la perte en dissipation thermique, qui ne peut être réduite qu’avec des tensions élevées. Pour élever la tension avant le transport à grande distance et le ramener à des valeurs moins dangereuses ensuite, on utilise des transformateurs qui ne fonctionnent qu’avec du courant alternatif. Un transformateur, c’est simplement 2 bobines de fil enroulées sur un même circuit magnétique (de la ferraille feuilletée).

        Mais avec les progrès de l’électronique de puissance, on sait maintenant hacher le courant, élever sa tension, le redresser pour des puissances élevées. Et le courant continu haute tension présente l’avantage de ne pas produire d’effet inductif. C’est l’effet inductif (le même que celui utilisé dans le transformateur) qui empêche d’enterrer les lignes car la puissance se perd dans le sol. Cerise sur le gâteau, au lieu de 3 fils pour transporter du triphasé, en courant continu vous n’utilisez qu’un fil et le retour se fait par le sol.

  • Bah! C’est ça l’avenir éolien, ça me fait penser à une histoire qui se passe………
    Dans un coin de campagne de notre douce France par une belle soirée automnale. On inaugure un nouveau restaurant….  »L’Eden  »
    Bucolique hein le restaurant, tout chamarré de verdure et de larges baies ouvertes sur un « jardin de curé » comme dit le patron.
    Un jardin de curé, çà sonne plutôt bien, les herbes oubliées, les légumes anciens, les fleurs qu’on peut même déguster, élégamment posées sur les belles assiettes des convives. Et pour ce qui est des convives ce soir, on n’a pas lésiné non plus sur les invitations. Le maire de la bourgade et tous les élus municipaux ainsi que les élites du coin, écoutant religieusement le discours un rien pompeux du premier magistrat.
    Et que je me gargarise des nouvelles énergies qui feront de ce restaurant et d’une partie de la commune la fierté du canton.
    _ « Car nous, élus écologistes, avons mis en actes nos idées, et ici l’électricité fonctionnera à la force du vent, et du soleil, et rien, je dis bien, rien ne nous fera retourner au nucléaire ou autre gaz de schiste ! » Qu’on se le dise!
    Pendant ce temps, le vieux Joseph qui a livré quelques cèpes et girolles pour la fête, observe l’assemblée et se marre tout en roulant sa cigarette.
    _« Voyons Joseph, vous n’allez tout de même pas fumer ici, vous savez que c’est interdit »  tonne le patron .
    T’as raison Ducon pense le vieux paysan qui lui fait remarquer qu’il est au courant des lois, mais que lui au moins ne fait pas dans l’hypocrisie ni dans la pratique du double langage. Attention Jo, tu parles au maire……. qui le toise en reconnaissant un de ses administrés :
    _« Comment çà? »
    _« Ben, sans vouloir vous offenser, M’sieur le Maire, c’est pas faute de vous l’entendre seriner à longueur de temps, mais vous venez d’enfreindre un de vos dadas, à savoir l’augmentation du gaz carbonique dans l’atmosphère »
    _ «  Co-Comment çà ! bégaie l’autre, soudain tout rouge »
    _  « Cà fait un moment qu’vous causez, et les bulles du champagne dans les verres, çà s’échappe puisque personne à c’qui parait n’ose boire, et çà en fait du gaz, p’te moins que mes vaches qui pètent, mais quand même ! »
    _ « D’abord, ce n’est pas le même gaz, celui des vaches, c’ est du méthane » Là, on sent le maire qui commence à bouillir…..
    _ « Oui, ben tout çà c’est des gaz et, d’après vous, pas bons pour la planète, à c’que vous dîtes, pas vrai? »….
    Silence dans les rangs……… quand tout à coup le restaurant plonge dans le noir. Plus de jus!
    On court dans la cuisine en jurant des « Sacré Nom d’un chien, où sont les bougies ? » quand avec l’aide du briquet du vieux Jo, on rallume quelques candélabres oubliés.
    _« Mais enfin, pourquoi cette panne susurre timidement l’adjointe en papillonnant des cils?…. »
    Le père Joseph fait remarquer qu’on n’entend plus le vent depuis un moment, et que bernique pour le jus si Maître Eole a l’intention de faire la sieste.
    Re-silence dans les rangs.
    _« Et mon menu gastronomique fait le chef soudain angoissé? »
    _« Mais Nom de Dieu éructe le Maire, perdant soudain toute suavité dans le discours, et nos voitures électriques dont nous avons branché les batteries chez vous, il nous faut bien quelques heures pour pouvoir en disposer de nouveau, et nous sommes à des kilomètres du bourg…. et les panneaux solaires,mais enfin pourquoi ne fonctionnent-ils pas ? »Bredouillement du patron de plus en plus angoissé:
    _ « C’est-à-dire Monsieur le Maire que vous avez branché les six voitures ensemble, plus mes fours, mes frigos, le chauffage, c’est peut-être beaucoup »
    _«  Faut dire aussi siffle le notaire, qu’à défiler tout l’après-midi dans vos jolies petites totos électriques toutes neuves, en faisant poët-pouët pour amuser le pékin, que vos batteries, hein……… »
    _ « Mais enfin quelle importance, puisqu’ il suffit de les brancher sur une prise normale quelques heures…….en fait je pensais le temps du repas …… »  Pour un peu il en pleurerait l’élu !
    « Fallait pas non plus faire les fièrots histoire d’en foutre plein la vue à ceux qui n’ont pas voté pour vous, moque le médecin »
    _  « Mais Bon Dieu, ceux-là aussi vont pouvoir en profiter de ces voitures et parcourir la commune pour un prix de location dérisoire » tonne l’édile.
    « Sans vouloir vous commander, M’sieur le Maire,s’amuse le vieux Jo, je veux bien vous r’mener au bourg, mais je n’ai que mon tracteur et ma remorque. En vous tassant et vous tenant les uns les autres, çà ne durera qu’une p’tite demi-heure. Puis vous viendrez r’chercher vos autos demain matin avec le car des écoliers par exemple….Bon, excuse, je roule au gazole, mais comme la remorque est ouverte, çà devrait pas sentir trop fort ».
    Quelle inauguration mes enfants !
    _ «  L’Eden, tu parles d’un nom avait dit la patronne du routier de la place de l’église, un rien jalouse et qui n’avait pas été invitée…. et pourquoi pas « le paradis Perdu » tant qu’on y est!
    Perdu c’est bien le moment de le dire pense le Maire, quelle idée d’aller fourrer son restaurant au beau milieu de nulle part, on a l’air malin maintenant et je gage que cet abruti de paysan va se foutre de notre gueule avec les autres demain au café du village et qu’ils vont bien se taper sur les cuisses en relatant l’équipée du conseil dans les relents de fuel du tracteur et celui du crottin de sa remorque.
    Et il ne peut s’empêcher de lever le poing en passant devant l’éolienne devenue silencieuse dans la nuit bleue de Novembre…….  Saleté de moulin à vent grince-t-il entre ses dents!!!!!

  • Lorsque l’on pense qu’une éolienne dont le coût d’installation se situe entre 500.000 et 1.200.000 millions d’euros, qu’elle fonctionne(produit) en moyenne, en France, 123 jours par an, que l’acheminement du point de production au réseau et l’équilibrage de ce dernier sont des coûts financiers très importants, que son utilisation nécessite des centrales gaz et/ou charbon(l’Allemagne est emblématique de ce crétinisme face au défi des pollutions, quoiqu’en pense les climato-sceptiques fiers de polluer), que nous contribuons contraints, sur notre facture EDF, à ce gâchis énergétique et financier, que les 500.000 emplois prévus par cette sotte d’Eva Joly, une bobo de l’écologie, n’est que le rêve d’une imbécile, etc… on est en droit de se poser la question : quand ces technocrates et politiques seront-ils contraints de payer le préjudice causé par leurs décisions ?
    Réponse : jamais, hélas.

  • Quel est le prix payé pour ce parc actuellement?

    Pour de l’éolien classique, (terrestre) on estime à environ 1M€ le MW. Il y a 400 MW installé, on peut donc estimé le prix de tout ceci à environ 800M€ (on va doubler, c’est du offshore, donc plus compliqué à installer).
    S’ajoute un bon M€ par jour de production perdu, on en est donc à environ un peu plus d’un milliard d’euro de dépensé le moindre kwh acheminé à terre. A méditer.

    Là aussi faut il dépenser des litres et des litres de gasoil pour faire tourner les éoliennes pour les empêcher de rouiller?

  • En fait, peu importe le coût de production d’un courant intermittent et variable simultanément sur l’ensemble de l’Europe. Si on ne sais même pas acheminer le courant sur 100 km, on ne pourra jamais compenser la variation de production sur 10000 km.

    Ce courant ne vaut rien : trop rare ou trop abondant. Ceux qui mettent en place des infrastructures classiques et coûteuses pour produire à la demande doivent répercuter leur coûts fixes qui peuvent atteindre 80% du coût global.

    Soit vous laissez jouer le marché et le courant intermittent ne vaut rien, soit vous subventionnez et financez en double. Et le coût de production au MHh des EnR est en plus très supérieur au coût marginal (le coût hors investissement) de n’importe qu’elle source traditionnelle.

  • Je suis assez peu surpris, je dois dire.

    L’idée des éoliennes en mer est excellente pour s’éviter la plupart des ennuis liés à la pollution visuelle, au bruit, à l’ombre, l’effet sur la faune et la flore, au coût des terrains…

    Maintenant, la mer est un environnement technique absolument cauchemardesque: vents violents et changeants, vagues déferlantes et houle, tempêtes, dépôts de sel, humidité, corrosion, et même algues et coquillages…

    Il fallait avoir la foi chevillée au corps pour lancer un grand projet à parties mobiles comme des éoliennes dans un environnement pareil. Les coûts de maintenance doivent être gigantesques, si ce machin parvient jamais à fonctionner comme prévu.

  • Caramba, encore raté !
    Décidément, le socialisme ne veut toujours pas fonctionner…

    En fait, la théorie est parfaite, c’est juste la faute aux câbles et à l’électricité qui ne jouent pas le jeu… 🙂

  • depuis le départ cette histoire d’éolienne était vouée a l’échec et il n’y aucun progrès technique a attendre d’un truc que l’on maitrise depuis des siècles . les moulins a vent , les pompes a eaux du far west , auraient ils oubliés ?.
    par contre j’ai entendu parlé d’ hydrogène produit localement , cela semble être le seul avenir des ces moulins modernes permettant ainsi de combiner production , stockage et transport d’énergie ‘sans’ perte..encore faut il que cela soit plus rentable qu’une bouteille de propane

    • L’hydrogène est une vraie cochonnerie pour les technologies de stockage et de transport, n’en déplaise à ceux qui penseraient le ramener à terre en zeppelin.

      • L’hydrogène ça ne produit pas de CO2, c’est peu manipulable et très dangereux. Bref, c’est inutilisable mais très écolo.

        Dès qu’on rajoute un atome de carbone (acétylène, méthane, propane …) c’est utilisable mais c’est caca : ça produit du CO2 et ça ressemble à du gaz de schistes. En outre, malgré les scandaleuses quantité qu’on rejette dans l’atmosphère, la concentration reste trop faible pour l’extraire facilement et synthétiser du méthane avec les moulins à vent.

        • « la concentration reste trop faible »

          Comprendre « la concentration en CO2 reste trop faible ».

          N.B. C’est ce qu’on m’a dit et reste à confirmer.

        • Un point rapide sur l’hydrogène :
          – les techniques en développement le produisent à partir d’eau (et non en l’extrayant de l’air)
          – tout son intérêt réside dans le fait de pouvoir convertir de l’énergie électrique, difficilement stockable, en gaz (H2) pouvant être stocké dans les réseaux de gaz naturel existants, et qui représentent une capacité très importante. Une question cruciale : quelle proportion de H2 dans le gaz naturel est acceptable sans perturber les utilisations en aval ? Il est également possible de convertir cet H2 en CH4 (méthane, le composant principal du gaz naturel), à condition de disposer d’une source de CO2 et au prix d’une perte de rendement liée à cette conversion, mais qui permet d’injecter dans le réseau sans limite autre que la capacité de stockage.
          – son intérêt principal réside donc dans la possibilité de convertir l’énergie produite de façon intermittente (typiquement par l’éolien) pendant les périodes où la consommation est plus faible que la production. Ce qui représente un atout considérable dans le développement d’un système énergétique indépendant

  • Après le courant alternatif, c’est maintenant le courant intermittent.

    Est-ce que les alter-mondialiste s’occupent aussi des intermittents ??? :-))

  • Puisqu’il faut tout faire sois meme j’ai ce projet d’eolienne a axe verticale et brevet a la clef!:elaguer le peuplier le plus proche,le tronc aura fonction d’axe,section du tronc a la base et insertion d’un moyeu de roue de ma vieille voiture a cette base pour utilisation du roulement a rouleau,surtout ne pas jeter les restes de la voiture!alternateur servira pour production de courant,pour la fonction de pales eoliennes l’insertion dans l’axe a la facon des pennes d’une fleche des portieres et capots suffiront amplement!silencieuse’peu dangereuse pour le volatile,fonctionne meme sous des ouragans!

    • N’oubliez pas de mettre une citerne au dessus de votre puits (votre vieille cuve à mazout fera l’affaire). En mettant un autre moteur/alternateur sur la pompe à godet et en renvoyant l’eau dans le puits, vous pourrez gérer l’intermittence.

  • Je me suis toujours demande comment cette passion pour l’energie eolienne etait venue aux politiciens de facon aussi massive. On peut supposer qu’il y a beaucoup de bonne conscience ecolo, de suivisme verdatre, de gout du moderne, et evidemment d’affinite: entre moulins a vent et moulins a paroles, ils sont fait pour s’entendre. Malgre tout, on peut se demander si derriere tout ca, vu les sommes phenomenales engagees, il n’y a pas surtout une bonne dose de corruption. Evidemment c’est plutot sale et traditionnel que vert et moderne, mais ca expliquerait peut etre la taille des oeilleres que portent tous les decideurs qui signent des cheques avec l’argent public dans ce domaine.
    J’attends avec impatience que cette histoire soit ecrite.

    • Pour un politicien, plus les actions sont visibles de loin, meilleures elles sont.

    • je crois que ça date des débuts de l’écologie, « non au nucléaire non à la pollution si qu’on voudrait qu’on pourrait faire plein de jus avec le solaire et l’éolien »…discours que j’entendais…et que les militants écolo ont fini par croire.

    • Sans doute que la jolie commerciale des éoliennes étaient plus jolie que celle des panneaux solaires.

      Souvent faut pas chercher bien loin.

    • Ca doit être l’aspect bucolique, ça rappelle les bons vieux moulins à vent. D’ailleurs on a régulièrement des nostalgiques des vieux moulins à eau qui pointent leur nez de temps en temps.

    • Sinon, j’ai vu plus haut le commentaire « La technologie a souvent accompli des miracles ». Les éoliennes sont peut-être des cierges géants en offrande à la Sainte Vierge – et les pales de simples ornements.

    • Guasilas: « comment cette passion pour l’energie eolienne etait venue aux politiciens de facon aussi massive. »

      Ils vendent du vent depuis toujours. Quand on est de la partie…

    • mais …c’est une vraie question , comment ça se fait que personne ne dit clairement stop?

      admettons que les promoteurs ont pensé que les problèmes que les ronchons évoquaient dès le début et surtout l’intermittence trouveraient une solution au bout d’un moment… mais ça fait un moment que le bout du moment est atteint.

      est ce que c’est une stratégie de pourrissement lent afin de ne pas à avoir à reconnaître leurs erreurs et assumer la responsabilité d’avoir appauvri les gens?

      quand bien m^me pourquoi aucun politique notable ne dit rien?

  • Derrière la faillite politique, il y a quand même une faillite technologique et industrielle qui mériterait qu’on en explore plus en profondeur les causes. Quand bien même l’Etat se fasse volontairement avoir en achetant de l’éolien offshore n’explique pas (directement) pourquoi les boites sont incapable de faire tourner le parc et de livrer l’électricité.

  • Bonjour mr Mélenchon, grand adorateur d’éoliennes en mer, et grand admirateur de Chavez, l’homme qui a coulé le Venezuela.
    Bonjour les Verts, rois du yaks et de l’incompétence irresponsable.
    Mais rassurez-vous, braves français, ils sont toujours là, inoxydables quelles que soient les c***eries qu’ils puissent dire.
    Au fait petit rappel, les allemands ont aussi abandonné la filière voltaïque.
    Mais pour l’instant, les chars à boeufs ça marche encore.

  • Je n’ose imaginer comme on serait riche si on n’avait pas tout ce capital perdu dans ces projets publics ruineux, le pire est que ce n’est pas le plus grand gâchis qu’ils font : ils recrutent à tour de bras des fonctionnaires payés par les impôts et gaspillent à tout va en commissions et revenus sociaux qui maintiennent les pauvres dans leurs conditions

  • A l’école quand on défie les lois de la physique, on obtient une mauvaise note, en situation réelle il faut sortir le carnet de chèque

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