La GPA est tout sauf un retour à l’esclavage

C’est nier la dignité et l’autonomie d’une femme que de lui refuser le droit de disposer de son corps comme elle le souhaite.

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La GPA est tout sauf un retour à l’esclavage

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 5 octobre 2014
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Par Édouard H.

Malgré le retournement de Valls au sujet de la GPA, tout ce que la France d’aujourd’hui comporte d’anti-GPA se retrouve dans la rue ce week-end pour manifester contre une loi imaginaire.

Il faut bien le rappeler : en France la Gestation Pour Autrui, qui consiste à faire « porter » un enfant par une autre femme, l’ovule provenant le plus souvent de la future mère et étant fécondé par le futur père, mais pouvant aussi venir d’une donneuse anonyme ou de la mère biologique, a toujours été interdite en France et l’est toujours. Le dernier arrêt de la CEDH qui a tant scandalisé les membres de la Manif’ Pour Tous ne fait qu’interdire au droit français de refuser une nationalité ou une adoption du fait du mode de conception de l’enfant à l’étranger, sans aucunement obliger à la légalisation de la GPA.

Dans cette lutte anti-GPA, les conservateurs de la droite catholique sont alliés avec les marxistes pour qui l’échange marchand qu’implique la GPA est un scandale. Alors quels sont les arguments déployés par cette alliance peu commune ?

Manif pour tous GPA

L’erreur fondamentale dans ces arguments est bien visible : ce n’est pas le bébé qu’on achète mais le ventre de la femme qu’on loue en vue de permettre la naissance d’un enfant, et rien d’autre. On ne met pas un prix sur l’enfant, on met un prix sur la location du ventre de la femme qui consent à porter l’enfant, étant donné la gêne occasionnée. Personne n’a dit qu’un enfant avait un prix, « un enfant ça n’a pas de prix » est donc un argument homme de paille. Acheter une personne n’est plus possible depuis l’abolition de l’esclavage, depuis 1848, et tant mieux. Confondre la GPA avec une forme d’esclavagisme de l’enfant ou de la femme c’est assimiler deux choses qui n’ont strictement rien à voir.

De même, personne n’a dit que la femme était une machine à bébé : autoriser une femme qui le souhaite à louer son ventre pour un autre couple n’est absolument pas équivalent à dire que « une femme est une machine à bébé ». Chaque femme est libre de faire ses choix, de mener la vie qu’elle souhaite, et personne ne doit forcer une femme qui ne le souhaite pas à porter l’enfant d’un autre couple.

C’est nier la dignité et l’autonomie d’une femme que de lui refuser le droit de disposer de son corps comme elle le souhaite. Si une femme veut porter l’enfant d’un autre couple, le choix doit lui revenir. Les féministes qui revendiquent le fameux « mon corps mon choix » devraient être les premières à défendre cette liberté.

Étudions les arguments du communiqué de la Manif’ Pour Tous pour l’appel à manifester.

« Parce que l’exploitation de la femme est intolérable »

Oui, l’exploitation de la femme est intolérable. Comme expliqué ci-dessus, refuser à la femme le droit de disposer de son corps librement c’est une forme odieuse d’exploitation et de contrôle. Quoi, est-ce la présence d’un échange marchand qui fait qu’il y a exploitation ? Cela sous-entendrait que la femme n’est pas capable de faire des choix par elle-même : la société doit faire ce choix pour elle, ignorante et irresponsable qu’elle est. Une femme est dans le besoin, porter l’enfant d’un autre couple lui permettrait de vivre confortablement pendant quelques temps et de la sortir de la misère ? Non, ce choix lui est retiré car elle n’est pas apte à le faire.

« Because to take away a man’s freedom of choice, even his freedom to make the wrong choice, is to manipulate him as though he were a puppet and not a person. »
― Madeleine L’Engle

Mais acceptons pendant un instant cet argument de l’exploitation issue de l’échange monétaire. On pourrait, comme Élisabeth Badinter le propose, mettre en place toutes sortes de règles afin d’éviter qu’une femme désespérée fasse un choix qu’elle regrettera. On pourrait même ne légaliser que la GPA altruiste, sans échange monétaire.

« Parce que l’enfant n’est pas un objet »

Les membres de la Manif’ Pour Tous excellent dans l’art de l’Homme de Paille, ici de nouveau présent. Personne ne clame que les enfants sont des objets, et permettre à une femme de porter l’enfant d’un autre couple ne revient en rien à dire que l’enfant est un objet. C’est permettre à une femme de disposer librement de son corps tout en offrant une solution pour un couple de fonder une famille : où est ici l’objectification ?

« Parce que tous les enfants ont besoin d’un père et d’une mère »

Il reste aux membres de la Manif’ Pour Tous à démontrer qu’il existe un danger réel et scientifiquement prouvé pour un enfant dans le fait d’avoir autre chose que des parents sur le modèle « un homme, une femme ». Mais acceptons cet argument : on pourrait ne légaliser la GPA que pour les couples homme-femme.

gpa le honzecDe nombreux libéraux rejoignent cette cause anti-GPA/PMA au nom de la lutte contre le faux « droit à l’enfant ». Mais légaliser la GPA ne revient en rien à garantir un « droit à l’enfant » : un « droit à l’enfant » supposerait que si un couple voulait un enfant, l’État serait obligé de leur en fournir. On pourrait forcer des femmes à porter l’enfant d’un autre couple parce que ce couple possède un « droit à l’enfant », ce qui révulserait tout le monde, à juste titre. Or il y a un monde de différence entre permettre aux femmes consentantes de porter l’enfant d’un autre couple via un arrangement contractuel, et forcer cette même femme à porter l’enfant d’un autre couple au nom d’un supposé « droit à l’enfant ».

Libéraux et féministes devraient s’allier dans cette cause juste. Pour les féministes, l’interdiction de la GPA devrait être révoltante et intolérable car il ne s’agit que d’une autre manière de contrôler le corps des femmes. Pour les libéraux, cette même interdiction devrait être dénoncée au nom de la longue tradition intellectuelle qui a visé à reconnaître à l’Homme le droit de disposer de son corps. Les libéraux conservateurs devraient aussi rejoindre la cause car le droit de disposer de son corps ici ne rentre pas en conflit avec le droit à la vie, comme dans le débat sur l’avortement : ici au contraire, il s’agit de permettre des naissances, non d’y mettre fin.

Amis de la droite catholique, vous aussi devriez être les défenseurs de ce formidable progrès technique qu’est la GPA. Vous ne me croyez pas ? Lisez cette belle histoire, cela vous évitera de descendre inutilement dans la rue, qui plus est quand c’est pour combattre une réforme fantôme.

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  • Concernant la « belle histoire », dans un système civilisé, l’enfant est l’enfant de Kim & de son mari & ils peuvent en céder la garde, moyennant finance éventuellement.

  • Rarement lu pareille ineptie…Vous vous dites anarchiste , cela ne m’étonne guère car derrière cette perversion de la fonction du couple et de l’enfant , dans le sens où l’on détourne de son sens l’essence même de la différence des sexes et du désir d’enfant né de cette différence, vous nous proposez un comportement narcissique et psychopathique dans lequel je fais ce que je désire et comme je le désire…..Pauvre société qui par manque de repère est en train d’y perdre la raison….

    • +1 , et l’amour dans tout ça … mais pardonnons à l’auteur , il est tres jeune

    • En quoi la GPA « détourne de son sens l’essence même de la différence des sexes » ?

      En quoi la GPA détourne le « désir d’enfant né de cette différence » ? Comme je l’ai dit dans l’article, on pourrait ne légaliser la GPA que pour les couples hétéro, vous seriez alors d’accord ?

      « vous nous proposez un comportement narcissique et psychopathique »
      Étayez votre argument s’il vous plaît.

      • Avez vous tout simplement des enfants sera une partie de ma réponse…Et si non vous seriez prêt à recourir à la GPA…….La psychopathie est un avatar du narcissisme qui ne répond qu’à un seul principe : celui du désir sans entrave faisant fi de la réalité de ce qu’est la construction d’un couple d’où parfois émerge le souhait de l’enfant….Ce souhait prend racine dans l’histoire de chacun(e)….là on bafoue l’histoire , sa propre histoire et celle de ses ascendants ….Quant à la figure classique de rhétorique et si c’était un couple hétéro…..Ma réponse sera à l’identique….

      • Et quand bien même, la liberté et l’égalité ce n’est pas qu’a certains moments et que pour certaines personnes, si plut tard la technique permet qu’un homme ou qu’une femme puisse avoir un enfant tout seul, au nom de quoi devrions-nous l’interdire, au nom de l’éthique et/ou de la morale subjective ?

  • Le problème reste l étatisme républicain
    Qui décide et légifère pour tout
    Notre fonctionnement démocratique impose une solution unique a la fin
    La solution des camps des vainqueurs en nombre
    D autant plus que les coûts sont étatisés et la seule façon de bénéficier de la GPA et voire même de ce que la biotechnologie va ramener est d avoir l aval de la sécurité sociale

    Bien sur chaqu un est libre de disposer de son corps
    Mais pas d imposer le prix aux autres

  • Ah grâce à vous Édouard, je ne suis ni libérale ni féministe, ouf! Non mais sans rire, on sait que c’est une innovation la GPA, depuis qu’elle existe, maintenant je ne sais pas, vous pourriez voire les choses différemment. Prenez le contexte actuelle, celui des naissances et de la population terrestre et demandez-vous si la GPA c’est The solution, et la solution à quoi? Y en a t il pas d’autre? Pourquoi parler tout le temps de GPA, mariage gay, mettez les pieds dans le plat plutôt et dites-nous quel est le vrai problème de ce débat qui tourne en rond!

    PS : y a un marché pour Bella Knox là…procréation et gestation…

    • « demandez-vous si la GPA c’est The solution »
      THE solution ? Non. Une solution ? Oui.

      « et la solution à quoi? »
      Au fait que certains couples ne peuvent concevoir d’enfant. C’est une solution, pas LA solution.

      « Y en a t il pas d’autre? »
      Bien sûr qu’il y en a d’autres, et donc ?

      « Pourquoi parler tout le temps de GPA, mariage gay »
      Je ne parle pas tout le temps de GPA ou de mariage gay.

      • Je me suis un peu emportée, en plus c’est Yom Kippour, je devrais être plus indulgente. Vous êtes d’accord qu’il y a d’autres solutions c’est déjà ça! En fait la question est pourquoi faisons-nous des enfants? Une vraie réflexion individuelle intéressante à mon sens.
        Et personnellement, j’en reviens toujours à la base de la vie: la pérennité de l’espèce ( pour le côté animal) et l’Amour ( le côté humain). Et avec ces 2 aspects en tête et si je raisonne en tant qu’individu, je me dis que vu la population actuelle, la GPA n’est pas une priorité absolue car les motivations ne sont pas les bonnes (désir narcissique?) et il y a pleins de familles qui abandonnent leurs enfants, pourquoi ne peut parler de l’adoption aussi?
        En plus en réfléchissant, ça n’est pas une révolution scientifique la GPA, donc pas de quoi en faire une histoire!

        • Pour le coté animal, voyez plutôt « la pérennité de vos gènes », pas de l’espèce. C’est ce qui fait que l’on souhaite un enfant « de soi » quand c’est possible. Bien évidemment on peut faire taire ce coté « animal » et adopter un raisonnement culturel ou rationnel, bref, en étant humain. Donc oui, on peut adopter. Ou pas.

          Toujours est-il que certaines personnes voudront avoir un enfant « de leur sang », que la médecine leur permet désormais d’avoir ce choix, même si elles ne peuvent pas porter elles-mêmes l’enfant, moyennant un arrangement contractuel libre avec une tierce personne. Where is the problem ?

  • avec tout les bébés qui sont nés dans le monde mais qui sont horphelins , en attente de parents aimants , pourquoi vouloir en mettre d’autres en route ?

  • J’entends vos arguments qui ne manquent pas de logique , ni de technique . Et vous avez peut être raison sur certains points de logique pure.
    Maintenant , vous raisonnez ici sur de l’humain . L’humain n’est pas que de la technique , ni de la logique désincarnée . L’humain se construit dans une histoire ,grandit et se nourrit d’amour . Nous ne sommes pas « suspendus dans l’air » lisez B. Cyrulnik.
    Vous ne voyez ici que les points que vous jugez »positifs » : une femme pauvre gagne de l’argent et un couple stérile a un enfant .
    Voici ce qui va arriver : la femme pauvre meurt en couche , que faites vous ? L’enfant est anormal , que faites vous ?Et la on verra le niveau d’amour des nouveaux parents, croyez moi …… La femme porteuse s’est attachée à l’enfant , elle veut le garder finalement , que faites vous ? A la question qui est ma mère , que direz vous ? Les people trouveront ça cool , narcissiques comme elles sont de ne pas abîmer leur corps par les grossesses , alors elles auront recours à ceci pour des raisons de confort (c’est déja le cas) : quelle formidable preuve d’amour (!) d’une femme pour son futur enfant de ne même pas vouloir le porter , cela augure bien de l’avenir …. bon , je vous conseille d’avoir de nombreux enfants , normaux , anormaux , de les nourrir , de les bercer , de les veiller quand ils sont malades , de les soutenir quand ils flanchent , les admirer quand ils reussissent et vous verrez que les avoir portés , ou aider à porter (le mari) aide et noue un lien avec eux qui est indéfectible et nécessaire.

    • « la femme pauvre meurt en couche , que faites vous ? »
      La même chose que quand une femme qui procrée naturellement meurt en couche.

      « L’enfant est anormal , que faites vous ? »
      La même chose que quand une femme qui procrée naturellement donne naissance à un enfant « anormal ».

      « La femme porteuse s’est attachée à l’enfant , elle veut le garder finalement , que faites vous ? »
      On prévoit cette éventualité dans les clauses du contrat de départ, et on résout donc ce problème par la justice.

      « A la question qui est ma mère , que direz vous ? »
      La femme qui donne ses ovules pour la GPA et/ou celle qui obtient la garde de l’enfant.

      « Les people trouveront ça cool , narcissiques comme elles sont de ne pas abîmer leur corps par les grossesses »
      Ne légalisons la GPA que pour les couples qui ne peuvent concevoir d’enfant naturellement, vous êtes alors OK ?

      • Hello Edouardh17 , vous répondez bien , mais à chaque fois par de la technique . Comprenez vous mon message ?
        L’humain n’est pas technique . Il n’est en tous les cas pas que cela .
        Ne voyez vous pas que votre vision le humain nous réduit à ce qu’il y a de plus trivial , alors que ce qui nous grandit est justement tout le reste : générosité , amour , gratuité .
        Vous ne parlez que de faire des petits enfants techniques , mais les humains ne poussent pas comme les veaux et les autres animaux , ils sont nourris d’amour et cela commence bien avant leur naissance .

    • « la femme pauvre meurt en couche , que faites vous ?  »

      Quand les gens meurent, vous, vous faites quoi?

      Un rituel pour les ressusciter?

  • 1/ Avec vos arguments, on justifie tout, dans tous les domaines. Inutile d’avoir des lois, qui viendront toujours entraver la liberté de quelqu’un de faire ce qu’il veut.
    2/ Vous jouez sur les mots. Que le prix soit celui du location du ventre de la femme ou celui du bébé, cela reste une marchandisation de la procréation. Est-ce le monde que nous voulons ? Pour répondre à quoi ? Aux désirs sans fins d’hommes et de femmes incapables d’accepter la moindre limite ?
    3/ Défendre la femme, ce serait uniquement défendre son droit à faire ce qu’elle veut de son corps ? Celles qui défileront aujourd’hui ont probablement une ambition plus élevée.

  • Ce n’est pas à l’état de dire ce que je dois faire, penser, ce qui est bien pour moi.
    Ni aux religions d’ailleurs, qui feraient bien de se concentrer sur leurs adeptes, aux comportements rarement parfaits.

    Les arguments de la manif pour tous ne résistent pas au delà des dogmes.

    Ne pas légiférer sur la pma et la gpa, est tres hypocrite, très stupide et un vrai cadeau aux dérives mafieuses.

    Une femme qui se fait réduire/grossir les seins, une femme stérile ayant recours à la pma, ne devraient pas être financées par la sécurité sociale, quelque soit les cas. Ce ne sont pas des maladies, ni des actes de guérison.

  • Merci pour la « belle histoire » que vous avez mise en lien.
    Je sens que je vais me délecter à lire les commentaires que vous allez récolter.
    Les masques vont tomber : bien des libéraux auto-proclamés vont se révéler d’horribles réacs !

  • Et voilà bien pourquoi les libéraux n’arriveront jamais à s’allier pour changer les choses.

    Ces théories sur la GPA en sont un parfait exemple: même en tant que libéral convaincu, fervent adepte de Hayek et Bastiat, je ne pourrais jamais voter pour une formation véhiculant ce genre d’idées.

    Pourquoi? Parce qu’elles donnent fondamentalement raison à toutes les critiques sur le libéralisme: perte de repères, perte des racines humaines et familiales qui fondent pourtant une société, libérale ou non.

    Ces idées servent la déconstruction et finalement la destruction de l’Homme: comment oser parler de dignité lorsqu’il s’agit de louer son corps pour enfanter, alors qu’il ne devrait s’agir que de l’acte le plus sublime permettant de donner vie à l’amour de deux êtres!

    Enfin, qu’on ne vienne pas me répondre avec l’argutie du couple stérile. Le couple stérile adopte un enfant déshérité, et il y en a suffisamment sur Terre pour répondre à la demande.
    Non, la GPA sera uniquement utilisée pour les procréations pour homosexuels. D’où la manifestation d’aujourd’hui, dont les participants ont parfaitement saisi le danger potentiel.

    • Non, il est de plus en plus difficile d’adopter. Ceci ainsi que les évolutions scientifiques & l’évolution politico-sociale font que se posent maintenant les questions de la GPA, de la PMA pour les partenaires homosexuels.

      Un libéral accepte que l’on puisse élever un enfant que l’on n’a pas porté & que l’on puisse profiter des avancées médicales. Par ailleurs, le contrôle de ces domaines-là implique un Etat fort.

      Toutefois, la civilisation consiste à dépasser le critère génétique défendu par les partisans de la GPA telle qu’elle est pratiquée ou certains catholiques pour lesquels nos seuls enfants sont ceux que l’on a conçus avec notre époux. Il convient de conserver les principes « mater semper certa est, pater numquam », « pater est quem nuptiae demonstrant ». Cela n’est ni naturel, ni étatique, c’est du droit.

      • Merci de confirmer que j’ai définitivement raison sur l’aspect incompatibilité des libéraux entre eux.

        Quant à votre définition de la civilisation, en bon libéral vous comprendrez que je n’ai clairement pas la même. Vous m’avez l’air de bien connaitre le latin et sans doute la culture romaine qui y est liée, le destin de l’empire romain et sa décadence ne vous interpellent-ils pas dans leur ressemblance avec le monde moderne?

        • Je considère que la civilisation repose sur le dépassement des liens génétiques. Je n’ai ni le droit, ni l’obligation d’élever un enfant parce qu’il proviendrait de mon sperme.

          En ce qui concerne l’Empire romain, il succédait à une république de plusieurs siècles, il a été remplacé en Occident, pour de multiples raisons (étatisme, climat…), par des Etats qui ont maintenu une grande partie de son héritage (langue, religion, droit…), il a duré en Orient un millénaire de plus. Il faut faire le tri. Le système juridique qui a favorisé la capitalisme lui doit beaucoup.

          • « Je n’ai ni le droit, ni l’obligation d’élever un enfant parce qu’il proviendrait de mon sperme. » vous pensez reellement ce que vous dites ? Responsabilité ne fait pas partie de votre arsenal de pensée ?? Etre responsable , ce n’est pas libéral ? Voir un jour s’encadrer un enfant qui sera votre fils/fille et que vous n’auriez pas élevé ne vous fera rien ? rien du tout , vraiment ? Votre conception du libéral vous raporche de l’animal . Si être libéral veut dire pour vous : se comporter comme des animaux , alors non je ne suis pas libéral .

            • Juridiquement, je doit respecter mes engagements tel que ceux liés au mariage. Les enfants de mon épouse sont présumés être sous ma responsabilité & eux seuls. Cela se distingue de la morale. Moralement, je dois être généreux, ce qui ne veut pas dire que l’Etat peut me dépouiller pour les autres.

              • Merci pour votre réponse Olivier , je comprends votre reponse sur le plan juridique ; mais humainement , êtes vous d’accord avec le fait que cet enfant ne vous sera pas « rien » je veux dire à titre privé . Maintenant , effectivement , que l’etat vous contraigne ou non à payer est une autre histoire .. je voulais juste souligner le fait que l’humain établit des liens affectifs liés à la génétique , c’est même pour cela que l’union durable entre un homme et une femme a été crée : l’homme acceptait de nourrir ses enfants à lui , il ne voulait pas le faire d’autres enfants que les siens à lui. D’ou le fait que l’adultère féminine a toujours été assez mal vue …

                • Le lien affectif est lié à la génétique, à la grossesse & à bien d’autres choses. Il favorise la stabilité de la famille & en conséquence l’harmonie sociale. Le lien génétique est privilégié lorsque le souci est de faire durer l’ethnie mais il n’est visiblement jamais exclusif.

    • « Parce qu’elles donnent fondamentalement raison à toutes les critiques sur le libéralisme: perte de repères, perte des racines humaines et familiales qui fondent pourtant une société, libérale ou non.»

      Et bien effectivement, un État libéral n’a pas à imposer des repères, ni promouvoir une certaine conception de la famille ou de la Société.

      Un État libéral protège les libertés et la propriété privée, voilà tout.

      Et ce n’est certainement pas parce que mon voisin est un homosexuel ayant un enfant et consommant du Coca que je vais perdre mes repères, changer de culture, etc. etc. etc.

      La philosophie libérale, c’est également la tolérance.

    • Heureusement qu’il n’est pas representatif des liberaux….

  • Je suis libéral, opposé au mariage pour tous, opposé à la PMA, opposé à la GPA parce que tout simplement mon échelle de valeur ne l’accepte pas.

    Je vais le faire très simplement: je suis un politocard quelconque qui vote maintenant une loi qui vous autorise à épouser vos enfants, quelque soit leur sexe. Est-ce que cela reste toujours compatible avec vos valeurs ?

    Etre libéral, ce n’est pas forcément renoncer à ses propres valeurs.

    • @warren

      Personne ne semble vous demander (encore moins vous imposer) de modifier de quelques manières que ce soit VOTRE éthique .

      Pour moi, être libéral ne peut être compatible avec l’imposition d’une éthique aux autres.

      Et les libéraux doivent se retrouver sur la responsabilisation des individus, et des conséquences de leurs actes.
      Une seule règle : la santé et la sécurité des personnes impliquées ( ici parents, enfants, femme porteuse, donneurs…)
      En économie cette liberté totale implique les clients, salariés et riverains.

      • Ce n’est pas simple tout de même car on est vraiment dans un paradoxe difficile:

        – d’un côté, je me dis qu’effectivement, les gens sont libres de faire ce qu’ils veulent.
        – de l’autre, ma morale, ce que j’ai appelé ma propre échelle de valeur, considère que ce n’est pas bien.

        Je constate aussi qu’encore une fois, lorsque l’Etat s’empare d’un sujet de société, cela ne donne jamais de bons résultats …

        • Vous répondez pourtant vous même à votre paradoxe : c’est VOTRE morale, elle s’applique donc à VOTRE propre personne. Que votre voisin décide de vivre sans adhérer strictement à vos valeurs, ne met pas en péril votre mode de vie ou vos très chères valeurs. Autrement dit : laissez faire !

          • la morale est universelle ou n’est pas. Il n’y a pas de morale privée, n’en déplaise aux gens.

            • @Aline
              « la morale est universelle ou n’est pas. Il n’y a pas de morale privée, n’en déplaise aux gens. »

              La morale n’est pas, puisqu’elle ne peut être privée suivant vos dire et le problème est résolu.

              Cette « morale » n’est qu’un contrat social liant une communauté dans son domaine privé, chacun par acceptation volontaire de ce contrat, car il faut laisser le libre choix aux enfants à leur majorité, ils restent ou ils partent ou s’opposent ce qui démontre l’ineptie d’une morale imposée.

              Cela m’énerve d’entendre des personnes se disant libérales, vouloir imposer leur choix aux autres, sous prétexte que la morale serait au-dessus des libertés et « universelle », belle connerie.

        • En effet, ce n’est pas simple.

          L’article est intéressant sur ce point : nous faire regarder la question sous un autre angle que celui de nos convictions, histoires personnelles et éthiques.

          Tout être humain normalement constitué est contre l’exploitation humaine.

          La prostitution est le cas de marchandisation des corps le plus répandu.
          – il y a consensus contre la traite et cette forme desclavagisme intolérable
          – mais, les femmes/hommes qui se déclarent volontaires, le sont ils vraiment? Jusqu’où ai je le droit de les juger, de m’opposer à leur libre choix?

    • « opposé à la GPA parce que tout simplement mon échelle de valeur ne l’accepte pas. »
      Très bien, ne procédez jamais à une GPA alors. C’est votre choix. Mais vous ne pouvez imposer votre échelle de valeur à l’ensemble de la société.

      Comparer la GPA avec une loi qui autorise le mariage avec ses enfants ne fait strictement aucun sens et démontre l’irrationalité de votre soutien à la prohibition de la GPA.

      •  » Mais vous ne pouvez imposer votre échelle de valeur à l’ensemble de la société. »

        C’est exactement ce que vous tentez de faire aussi. Et n’allez pas me dire que l’éthique est une affaire purement personnelle; il y a des choses qui restent universelles, même quand on se dit anarchiste.

        « Comparer la GPA avec une loi qui autorise le mariage avec ses enfants ne fait strictement aucun sens et démontre l’irrationalité de votre soutien à la prohibition de la GPA. »

        Je vais la faire encore plus simple puisque vous n’avez rien compris à mon argument: j’autorise maintenant la gestation pour autrui non pas en utilisant l’utérus d’une femme, mais celui d’une vache, ce qui techniquement ne me semble pas être une aberration. Après tout, les éleveurs sont tout à fait libres d’utiliser leur vache comme bon leur semble.

        Curieux, je perçois un très léger dégoût de votre part suite à la lecture de ce que je viens d’écrire. Un problème avec votre échelle de valeur ?

        • Edouard dit «Très bien, ne procédez jamais à une GPA alors. C’est votre choix. Mais vous ne pouvez imposer votre échelle de valeur à l’ensemble de la société.»

          Warren répond : « C’est exactement ce que vous tentez de faire aussi.»

          Pourtant Edouard dit bien : «Très bien, ne procédez jamais à une GPA alors». Alors… il impose quoi à qui, Edouard ? Rien, il n’impose RIEN à PERSONNE. D’ailleurs Edouard ne nous a même pas parlé de ses valeurs personnelles, parce qu’il sait qu’il n’a pas à en faire des prétextes pour imposer ses vues aux autres. Ça se trouve la GPA le révulse totalement et jamais il ne fera d’enfant ainsi. Libre à lui.

          —-
          «j’autorise maintenant la gestation pour autrui non pas en utilisant l’utérus d’une femme, mais celui d’une vache»
          L’éleveur est d’accord ? Les parents sont d’accord ? Oui c’est assez dégueulasse comme idée, mais bon… personne n’est lésé dans cette histoire, chacun assume ses responsabilités…

          Vous savez, moi les deux hommes ensemble, j’ai vraiment du mal à le concevoir. Mais, au fond… je suis qui pour leur imposer quoi faire avec leurs fesses ? Et vous êtes qui pour interdire à des gens de procréer en utilisant l’utérus d’une vache ? C’est leur problème, ça les regarde EUX ! Pas vous, ni vos valeurs.

          On soigne certaines maladies avec des sangsues, c’est vraiment dégueu… ça peut même choquer ! Devrait-on l’interdire ?

          Regardez donc dans votre assiette.


          Et vous savez quoi, on devrait imposer une position sexuelle pour concevoir les enfants. Sérieusement, les levrettes et autres positions originales, c’est choquant, ça heurte les valeurs de certains ! On devrait imposer le missionnaire et c’est tout. Et puis cette idée que la femme puisse prendre du plaisir, vraiment, c’est choquant ! On devrait imposer l’excision.

  • Au nom du soi-disant modernisme, féminisme, antiracisme, etc… pourvu que ce soit dans la droite ligne du politiquement correct, on nous assène des vérités ou contre-vérités qui ne sont que des opinions personnelles que l’on baptise droit fondamental. Et ce dans tous les domaines.
    La GPA est la porte ouverte aux fermes d’élevage d’enfants, supermarché pour irresponsables.
    Les féministes réclament le droit de disposer de leur corps? comme les prostituées? Grand bien leur fasse, mais pas en se transformant en truies, on ne produit pas des enfants comme des porcelets pour l’abattage.
    Mais le plus inquiétant est tout de même de se rappeler que c’est exactement ce qu’a voulu faire Hitler.
    Certains d’entrevous ont peut-être lu la saga complète de Dune? avec sa planète réservée à la reproduction, où le corps des femmes n’était devenu qu’un immense utérus?

    • Ça alors, je ne pensais pas qu’on aurait un point Godwin !!! Bravo Winch !

      Vous rendez-vous compte… qu’il y aussi… des BANQUES DE SPERME ! C’est dingue, on a fait des hommes des testicules sur pattes, des usines à semence !

  • La population de l’espèce humaine a été multipliée par cinq en un siècle, 7 milliards aujourd’hui, 10 ou 11 demain.
    C’est un individualisme forcené qui explique que tant d’énergie et de moyens soient consacrés à favoriser à tout prix la procréation chez certains tout en permettant l’accès à l’IVG chez d’autres… qu’en penserait le jeune huron de Voltaire ?

    « L’erreur fondamentale dans ces arguments est bien visible : ce n’est pas le bébé qu’on achète mais le ventre de la femme qu’on loue en vue de permettre la naissance d’un enfant, et rien d’autre. »

    Pierre Bergé sors de ce corps !
    Aucune femme ayant porté un enfant n’affirmera que louer son ventre librement est une transaction commerciale comme une autre.
    Au cas présent, les hommes parlent d’un domaine dont la connaissance leur échappe totalement et définitivement.

    « refuser à la femme le droit de disposer de son corps librement c’est une forme odieuse d’exploitation et de contrôle »

    Aucune femme ne peut louer son ventre sans recourir à une technique médicale qui nécessite compétence d’un tiers et infrastructures élaborées.
    Au cas présent, parler de droit de disposer de son corps est une contre vérité, parler d’odieuse exploitation et de contrôle relève de l’idéologie.

    « On pourrait même ne légaliser que la GPA altruiste, sans échange monétaire. »

    Il me semble que c’est comme cela que la G.B. a résolu le problème ce qui fait qu’il n’existe pas de GPA pratiquée en G.B. sauf peut-être de rarissimes cas d’une grand-mère qui porte l’enfant de son enfant.
    Porter neuf mois un enfant, le mettre au monde puis le donner tout cela à titre gracieux pour rendre service, est une aimable plaisanterie que seul un homme peut proférer.

    « permettre à une femme de porter l’enfant d’un autre couple ne revient en rien à dire que l’enfant est un objet. »

    L’enfant en puissance quel que soit son mode de conception est un désir ( ou une insupportable charge ) avant que d’être un sujet.
    A partir de quand devient-il un sujet, à sa conception, quand il est viable, à sa naissance…?
    Qui le rend sujet, la société à laquelle il appartiendra, celle qui le porte, celle qui le désire, la mère seule, le couple, celle qui paie, celle qui loue…?
    Ce sont selon moi des interrogations fondamentales qui concernent chacun de nous et devraient inciter à la réflexion plutôt qu’au combat idéologique.

    Des médecins tout à leur exaltation interventionniste dans la procréation médicalement assistée ont joué aux apprentis sorciers pendant des années avant de se rendre compte qu’un enfant n’était pas seulement un ovule fécondé par un spermatozoïde et de s’organiser autour de comités d’éthique.

    Du couple qui avait juste besoin d’une fécondation in vitro, ils sont passés au couple qui avait besoin d’un donneur de sperme ou d’une donneuse d’ovule, ou des deux, aux femmes qui voulaient un enfant toute seule comme l’a chanté JJG, et aujourd’hui le cas des couples de sexe différent ou de même sexe qui espèrent la GPA.
    La technique a précédé la réflexion et la loi, elle a créé beaucoup d’espoir et rendu la frustration à l’enfant à tout prix quasi insupportable.
    De plus, les législations différentes selon les pays permettent à ceux qui ont la connaissance et les moyens de contourner les lois de leur pays comme en France pour ensuite exiger une régularisation au nom d’un intérêt supérieur de l’enfant qu’il devient bien difficile de discerner au milieu des intérêts revendiqués par tous ces adultes !

    « on pourrait ne légaliser la GPA que pour les couples homme-femme. »

    Ce n’est pas tant le sexe du couple parental qui devrait poser question que l’accès de l’enfant à ses deux parents biologiques.
    Un couple gay peut tout à fait élever un enfant, reste que l’enfant a un père et une mère, jamais deux pères ou deux mères et que les manques ou les souffrances exprimées par des enfants adoptés devenus adultes devraient interpeller les adeptes de la PMA et GPA à tout prix.

    • Tarif en Espagne où il y a 25 % de chômage : 25000 euros naturellement nets d’impôt !!!

      • On a quoi pour ce prix?

        • A ce prix, vous aurez un enfant, mais bon, déconseillé vraiment savoir s’il y a votre ADN dedans.
          C’était la pratique en Bulgarie il y a quelque temps : on cassait les prix, mais c’est sans doute le médecin qui se chargeait de l’insémination euh… naturelle, en fournissant lui même les gamètes males…

    • Merci Carredas , vous « parlez » d’or , si je puis dire .

    • Carredas, vous avez écrit « Porter neuf mois un enfant, le mettre au monde puis le donner tout cela à titre gracieux pour rendre service, est une aimable plaisanterie que seul un homme peut proférer. »

      Je ne saurais dire mieux !
      Et c’est pareil pour le reste de votre commentaire.

  • Honnêtement ça ne me regarde pas, que les gens puissent adopter il n’y a rien de mal à ça.
    Pourquoi chercher à nous faire peur ? Quand la loi sur le mariage pour tous était discutée on nous prédisait la destruction de la famille et limite l’apocalypse, pourtant rien n’a changé..Par contre les politiques économiques ont fait beaucoup plus de mal..Au lieu de chercher à imposer aux autres un mode de vie tentons plutôt de nous attaquer aux maux économiques du pays, et y a du boulot, et largement de quoi manifester.
    Allez; créons « la liberté d’entreprendre et de réussir pour tous » histoire de vraiment faire quelque chose de significatif ^^

  • Edouard H, si je vous comprends bien, votre posture anarchisante vous fait espérer le jour où l’on pourrait vendre un de ses reins pour acheter un téléviseur? Ce n’est pas du libéralisme.

  • Libéral mais opposé au fait qu’un anarchiste pratique le sophisme, merde, respectons les idées que nous défendons…

  • Vous affirmez que la GPA/AMP n’a rien à voir avec l’avortement ?

    Quid des embryons surnuméraires dans ce cas ?

    … Ah zut ! Nous revoilà avec l’éternelle question philosophique et morale du droit à la vie des embryons viables…

    Mr l’Hânarchiste, dois-je vous rappeler que la pensée libérale estime que si une activité nuit à plus à autrui qu’elle n’apporte de bénéfices à soi-même, cette activité est condamnable ?

  • Les libéraux subodorent le dérèglement hormonale de Novorossya… LOL

  • Article parfait

    Édouard H. rejoint les conclusions de Maître Eolas sur le caractère ubuesque de la Manif pour tous

    https://twitter.com/Maitre_Eolas

    « Dimanche, des gens vont manifester pour que des enfants soient privés de filiation et de nationalité, en disant vouloir le bien des enfants.

    Les homosexuels veulent que ces enfants aient une filiation et la nationalité auxquelles ils ont droit. Mais ce sont eux les mauvais parents

    Juste pour vous dire que si vous avez une sensation de WTF sur cette manif, c’est normal.»

    • Une filiation dont le produit est une abréaction défensive de l’espèce?

      • Ce n’est pas aux enfants de payer les conneries de leurs parents. Un enfant né sous GPA reste un être humain avec des droits or la législation actuelle dénie aux enfants nés sous GPA d’obtenir la nationalité française qu’ils méritent de facto

        On accorde beaucoup plus docilement la nationalité française à des fils d’immigrés qui deviennent ensuite d’incorrigibles voyous crasseux et pas aux enfants nés sous GPA, c’est absurde.

        • je ne vois pas en quoi ces enfants né en « GPA » méritent la nationalité française. Ils ont déjà la nationalité de leur pays d’origine.

          halte au sketch !

  • Excellent article qui ne fait que mettre en lumière le profond mépris pour la liberté qu’ont un certain nombre de lecteurs de contrepoints.

    • Qu’est ce que la liberté selon vous Mr François……?????

      • Ce que je fais, tant que cela ne vous nuit pas, ne vous concerne ABSOLUMENT PAS.

        Vous pouvez me juger, me fusiller du regard, essayer de me convaincre que j’ai tort d’agir ainsi, mais, fondamentalement, vous n’avez pas le droit ni la légitimité de m’interdire quoique ce soit.

        Ceci vaut pour les quelques sujets polémiques suivants :
        – vendre un rein
        – consommer de la drogue
        – me prostituer
        – porter l’enfant d’un autre couple

        • Oui, vous avez parfaitement raison.

          L’éthique va à l’encontre des libertés, éthique le plus souvent issue de mythes

          Pas étonnant que les français rechignent à croire au libéralisme en lisant de telles énormités relevant de la perversion la plus profonde…

          • Il n’y a pas à « croire » au libéralisme. La philosophie libérale, c’est le respect de l’autre, même si on désapprouve ses idées, ses moeurs, son comportement, tant qu’il ne nuit pas à autrui.

            Quelqu’un qui vend de plein grès son rein, qui porte un bébé, qui se prostitue, qui se drogue, etc. et qui ne porte atteinte à personne n’a aucune raison de se voir inquiéter par des puritains ou des coincés du cul qui veulent imposer leurs valeurs.

            Quant aux Français qui s’extasient sur le rôle de l’État-Providence, hein, c’est loin d’être insultant qu’ils ne « croient pas au libéralisme ». 😉

            • A Xavier : « Quelqu’un qui vend de plein grès son rein, qui porte un bébé, qui se prostitue, qui se drogue, etc. et qui ne porte atteinte à personne… »

              La question porte bien sur « ne porte atteinte à personne ».

              Aujourd’hui, si un conjoint français d’un couple désargenté dit à sa femme « putain, pourquoi qu’tu portes pas un gosse ? On pourait boucler l’année en un rien de temps! » a une bonne chance de se voir demandé en divorce par sa moitié, et de l’obtenir sans problème, aux torts du mec, prestation compensatoire en accord.

              Si demain c’est légal de louer son utérus, je pense que la femme divorcera quand même, mais probablement en termes moins avantageux. Après tout, le juge pourra se dire que le mari faisait une proposition somme toute raisonnable, que la femme aurait pu faire un effort, quoi…

              Pareil, un type qui sera condamné pour avoir volé de quoi bouffer verra sa peine agravée, parce qu’il avait toujours la possibilité de vendre un rein, cette chochotte.

              Pareil toujours, si on légalise la prostitution, et qu’on conditionne les allocations chomage (comme le réclament sans cesse certains échotiers) pas de raison de continuer à verser ses assedic à ce salarié qui a refusé d’affilée trois offres d’emploi dans un Eros Center, pourtant très près de chez lui, même assorti d’une formation « sodo / fellation first class » : ces feignasses qui veulent se la couler douce sans bosser doivent connaître leur souffrance!

              C’est tout le problème des normes, quand on les fait bouger, on crée des gagnants et des perdants, qu’on le veuille ou non.

              Donc, non : on ne peut pas donner la pleine liberté de vendre son rein, porter le bébé de qqn d’autre, se prostituer, se droguer, sans affecter, de manières imprévisibles, la vie d’autres personnes. C’est chiant, mais c’est comme ça.

  • http://www.maitre-eolas.fr/post/2013/05/11/Du-mariage-pour-tous-(3e-partie)-%3A-apres-la-bataille

    «Jusqu’à il y a peu, trois décisions de la Cour de cassation interdisaient de transcrire à l’état civil français les actes de naissance étrangers établissant un lien de filiation avec un enfant issu d’une GPA. Cas assez unique où on fait payer les enfants la faute supposée des parents (en considérant qu’ils serait fautif de faire en Californie ce que la loi californienne permet), au nom de l’intérêt des enfants, sous les applaudissements de la foule. La fameuse circulaire Taubira a mis fin à cette situation en demandant aux consulats étrangers d’enregistrer ces actes et en interdisant aux parquets d’engager les procédures en nullité de ces transcriptions. Je ne puis qu’applaudir. La situation précédente revenait à ce que des enfants aient, dans le cas le plus médiatisé, un acte de naissance californien indiquant que leur père était M. X, citoyen français (de fait il était biologiquement leur père) et leur mère, Mme Y, son épouse (sans lien biologique avec elles), mais pas d’acte équivalent à l’état civil français, ce qui compliquait chacune de leurs démarches et leur interdisait concrètement de se prévaloir de la nationalité française, qu’elles avaient pourtant en tant qu’enfant de Français. Que la Cour de cassation conclue que cela était parfaitement conforme à l’intérêt de l’enfant m’a toujours laissé songeur, et un peu tremblant à l’idée qu’elle était aussi la juge en dernier ressort de l’intérêt de mes enfants.»

  • Super article, bravo Edouard ! Pile dans le bon sens libéral. Marrant de voir tout ces gens qui veulent interdire aux autres de faire des trucs qui ne les regardent pas…

    • C’est fou, n’est-ce pas, à quel point certains sont libéraux jusqu’à ce que ça touche leurs valeurs, soit-disant. Leurs misérables valeurs supérieures au respect de l’Autre.

  • Honte à l’auteur de se prétendre anarchiste !

    • Haaaa, ça oui. Un anarchiste qui propose la liberté sur un sujet qui ne concerne que des personnes consentantes, voilà chose surprenante.

      Rappelez-moi dans un système anarchiste, qui va interdire la GPA ?

  • Une remarque en passant : gonflé pour les catholiques d’être hostiles à la GPA, alors que tout leur crédo repose sur une GPA divine !

    • C’est débile ce que vous dites. Marie est la mère de Jésus. Où voyez-vous une GPA ? Renseignez-vous au lieu de répéter bêtement ce que vous avez entendu comme un mouton sans cervelle. Quel manque de culture et quel manque de sens critique !
      Si être libéral, c’est être ignare, c’est mal barré pour le libéralisme.

      • Florence, il existe toutefois d’autres cas de GPA dans la Bible. Pour ne prendre d’exemple que dans une seule génération, pas moins de quatre des douze enfants de Jacob sont nés par GPA : Dan et Nephtali parce que Rachel était stérile, et Gad et Ashèr parce que Léa souhaitait davantage d’enfants que son corps ne pouvait en porter.

        Que je sache, ça ne leur a pas spécialement porté tort ; même aux deux derniers, issus pourtant du caprice de leur mère. Entendre des catholiques affirmer que la Bible interdit la GPA, ça me peine pour eux.

  • « On pourrait, comme Élisabeth Badinter le propose, mettre en place toutes sortes de règles afin d’éviter qu’une femme désespérée fasse un choix qu’elle regrettera. »

    Rien que cette phrase montre que ce cher Edouard devrait retourner au bac à sable.

    Allez Edouard, essaie de faire quelque chose qui durera au delà de ta petite vie et de ton petit personnage, et alors tu pourras causer…

  • Cet article démontre que pour les libéraux comme M. H, la liberté est là pour permettre aux forts et aux riches d’avilir les plus faibles en allant jusqu’à marchandiser ce qu’il y a de plus intime dans la personne humaine.

    À quand un article pour défendre la vente d’organe ? 200 euros pour un rein d’enfant bengali ou somalien, après tout pourquoi pas ? c’est le progrés, la liberté, l’échange mutuellement profitable.

    • http://www.contrepoints.org/2014/07/14/172358-la-vente-des-organes-pour-sauver-des-vies

      En passant, si vous êtes pauvre et que vous ne voulez ni vendre un rein, ni porter l’enfant d’un couple riche : libre à vous.

      Vous pouvez également donner votre rein à un pauvre et même porter un enfant pour un couple pauvre.

      Ah c’est vraiment nul ce libéralisme qui laisse les gens libres. Bêrk bêrk bêrk.

      • Ah oui, l’article existait bien.Magnifique.

        Il serait temps de comprendre que les termes d’un échange réputé « libre » est aussi déterminé par les conditions matérielle dont dispose les parties prenantes, ce qui établit un rapport de force, dans le cas qui nous occupe on va chercher des femmes pauvres pour servir de machine à bébé (avec tout ce que ça implique comme risques médicaux pour la personne, en plus de l’impact émotionnel, et de l’aspect sodide et dégradant de la chose) parce que des mères porteuses occidentales « couteraient » bien plus cher. C’est grotesque de parler de « liberté » dans ce contexte là.

        • Donc je suppose que vous n’achetez que des produits fabriqués par des personnes riches qui ne travaillent pas dans des usines insalubres ou des mines dangereuses par nécessité…

    • @Alyssa , tout à fait d’accord avec vous . C’est à vomir . Et en plus en se donnant bonne conscience : la personne a qui j’ai proposé cet argent l’a accepté en toute liberté , bien sûr … comme les femmes indiennes vendent leur cheveux/leur sang/leur rein dont les pièces détachées orneront ou répareront nous autres riches occidentaux . Il faut vraiment que nous ayons totalement perdu le nord … nous méritons notre chute .

    • Effectivement, on pourrait aller encore plus loin. Pourquoi ne pas fabriquer des enfants qui serviraient de réservoirs d’organes ? On pourrait faire un pognon dingue.

    • Alyssa, pensez-vous sérieusement que Hagar, Bilha, Zilpa, Yokhévèd et toutes les autres se soient senties avilies de porter des enfants attendus par d’autres (respectivement Sarah, Rachel, Léa et Bithiah) ?

  • Bjour,
    Un petit mot plein d’humour au sujet de la GPA, qui existait déjà il y a plus de 2000 ans! Un nommé Dieu a utilisé le ventre d’une femme pour faire son fils Jésus et a confié ce fils à cette femme et à son mari Joseph. Les parents Marie et Joseph ont subvenu aux besoins de l’enfant comme il convenait. Rien de neuf donc…
    Puis ce fils, qui est un modèle pour beaucoup, dira sur la croix à ses amis apôtres en voyant sa mère éplorée: « Voici désormais votre mère… »
    Voilà qui bouleverse la conception qu’on pourrait se faire de la famille…

    • Parce que les gens qui louent l’utérus d’une femme vont lui confier l’enfant après la naissance ? Réveillez-vous mon vieux, c’est pas comme ça qu’ils font. Le môme , ils l’embarquent, sauf si sa gueule ne leur plaît pas.

      • Oui oui , si l’enfant n’est pas conforme , bizarrement , on en veut pas . Je me demande même si on demande une « remise » : pas de bras c’est 50 % . Ah non , tu imagine la tête des amis : tu t’es fait refiler un bébé du lundi , il est mal fini , tu t’es fait avoir … ben oui je l’ai acheté moi , j’ai bien le Droit à avoir un beau bébé , non ? et puis , j’ai le Droit de l’abandonner , non ? Oui Oui , vous avez les Droits, tous les Droits même , mais votre ethique se limite t-elle à ce que vous avez droit ou non ??? N’y a t-il rien d’autre ??? Et les autres ??? vous avez le droit d’être imbuvable , grossier , inattentif et égoïste , c’est votre Droit , ne voyez vous pas que cela est un peu juste comme conduite de vie ???

  • On est loin de considération libérale ici à part vis-à-vis du melting pot anti-socialiste qui se crée. Cependant, deux questions.

    1) Le débat n’a jamais été posé en France et c’est bien là le souci. L’individu homosexuel n’a jamais été entendu, ce sont les associations LGBT qui s’en servent d’idiots utiles du système socialiste.
    Le lobby LGBT a tout fait pour transformer un particularité et l’imposer en tant que nouvelle norme (Les homosexuels en France représente 2% de la population si je ne me trompe, c’est donc un phénomène marginal qui devrait être traité en tant que tel et non radicaliser toute une frange de la société).
    En tant que libéral ne considérez-vous pas que les associations LGBT n’ont aucune légitimité?

    2) En tant que citoyen français, je cotise à la sécu obligatoirement (et c’est là le premier pb qu’il aurait fallu régler avant de soulever d’autres questions) et cette cotisation va dans la poche d’un couple homosexuel qui désire un enfant par GPA (entre autres). C’est un souci pou moi car je finance ainsi une nouvelle norme sociale que je n’ai jamais demandée. Dégageons le monopole de la sécu et les gens de LMPT adopteront un autre organisme. Mais de grâce, ne leur imposons pas de payer pour une norme sociale qui n’a que quelques années d’existence et qui ne leur convient pas.

    En fait, le pb ici est surtout l’omniprésence de l’Etat. Vous pouvez remplacer homo/GPA avec ce que vous voulez. Je suis pastafariste, pourquoi dois-je payer pour une mosquée ou une église alors qu’une innovation architecturale permet d’habiter dans une spaghetti géante ou une théière?
    https://envouthe.com/categories/27-les-artistes-du-the/articles/108-une-theiere-geante-a-versailles

  • Partant du même raisonnement et en utilisant pratiquement les mêmes mots, on peut estimer que « le salariat marchand est une forme d’esclavage et que la loi doit imposer le salariat altruiste (gratuit) parce que les salariés sont dépendants pour survivre de l’argent donné par les employeurs ». C’est absolument fascinant !

    • On est bien d’accord que l’argument utilisé est un sophisme mais nous avons bien un échange : un bébé contre de l’argent. Le couple (ou la personne) ayant dédommager la mère porteuse aurait il (elle) un droit de réclamer l’enfant si la mère porteuse refusait de le leur donner ?

      • Je ne parle pas de GPA. Je souligne simplement l’absurdité de l’idée socialiste périmée et mensongère comme quoi être obligé de gagner de l’argent pour vivre serait un esclavage.

    • « Différence entre le salariat et la GPA, le salarié ne vend ni ne loue son corps. »

      L’ouvrier ne loue-t-il pas son bras huit heures pas jour ?

  • Tiens, une autre, du même filon inépuisable ! On peut estimer « qu’être politicien est une forme d’esclavage et que la loi doit imposer la politique altruiste (sans élection) parce que les politiciens sont dépendants pour survivre du vote donné par les électeurs ».

    Une dernière, pour la route. On peut estimer « qu’être fonctionnaire est une forme d’esclavage et que la loi doit imposer le fonctionnariat altruiste (sans rémunération) parce que les fonctionnaires sont dépendants pour survivre des impôts donnés par les contribuables ».

    • @Cavaignac: Vous êtes bien trop expéditif. Vous ne pouvez écarté d’un revers de main l’accusation de commerce d’être humain. Cette accusation n’est pas infondée. Toute la difficulté de l’affaire est bien là d’ailleurs. Une opinion aussi tranchée sans nuances ni examen ne peut être juste. C’est une question trop difficile pour y apporter des réponses aussi lapidaires, et cela vaut aussi pour l’auteur de l’article.

      • Je ne faisais que souligner l’absurdité du lien de causalité entre dépendance économique et esclavage. Dépendants économiques d’autrui, nous le sommes tous à un titre ou un autre. L’échange volontaire est le constat de notre dépendance. Le comble est atteint quand cet argument tente de justifier vainement l’oppression organisée par l’occupant socialiste à travers sa redistribution. Combattre l’argumentaire habituel des socialistes était mon seul but et n’a rien à voir avec le débat sur la GPA à propos duquel je ne m’exprimais pas.

  • « ce n’est pas le bébé qu’on achète mais le ventre de la femme qu’on loue en vue de permettre la naissance d’un enfant »

    Arguments plus que discutable. A la fin on a bien l’échange d’un bébé contre de l’argent. => Achat d’être humains donc…

    • Mr_goupil, c’est évidemment le droit de garde du bambin que l’on achète ou vend, pas le gamin lui-même. Aucun être humain ne peut être propriétaire d’un autre humain depuis que l’esclavage a été aboli (et c’est tant mieux).

      • Non
        l’adoption pleiniére efface le passé de l’enfant, il n’est plus concidere comme l’enfant de ses parents.
        En pratique celà revient à une vente (sauf pour les orphelins)

        http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F3151.xhtml#N1008A

        • Je crois que nous ne nous sommes pas bien compris. Si l’enfant était vendu, alors les parents auraient classiquement usus, fructus et abusus sur lui. Ils pourraient par exemple le manger. Or, ce n’est évidemment pas le cas. Donc (par contraposition, si vous aimez la logique formelle), c’est que l’enfant n’est pas vendu. Ce n’est pas une vente, n’en déplaise à tous les amateurs de slogans surréalistes.

          Ma position tient bien mieux que la vôtre : ce qui est échangé contre de l’argent, ce sont des droits immatériels tenant notamment à la garde de l’enfant.

          • Vous jouez sur les mots. Le droit de garde est intimement lié à la présence de l’enfant, à son déplacement hors de son contexte d’origine et certains entendent payer pour cela. Ce ne sont nI le ventre de la mère ni le droit de garde qui sont l’objet principal de l’échange, mais bien l’enfant.

          • Vous avez une vison simpliste des droits sur une chose.

            Les maître romains n’avaient pas tout l’abusus sur leurs esclaves (sauf cas particulier), pas toujours le fructus (les enfants), seulement l’usus. Ils pouvaient néanmoins vendre les droits dont ils disposaient.

            Vous n’avez pas l’abusus sur votre chien, vous avez le fructus, vous n’en avez pas tout l’usus, celà est reglementé, vous pouvez neammoins vendre ces droits à d’autres.

            Tout ce qu’il est possible de faire avec un enfant pour des parents et les droits afferents, est cédé à d’autres contre rémunération, voila ce que signifie vendre sans precision suplémentaires.

  • Valeur, valeur : certains ici en parlent avec une légère pointe de certitude quand à la supériorité de leur point de vue. Comme c’est beau les valeurs très affirmées, comme… tiens, Hitler ou Staline par exemple. Bref l’affirmation péremptoire n’a jamais été un gage de vérité… ni d’humanité.

  • Comme qui disent dans ma campagne reculée : faut y arrêter les conneries. Ma Célestine de vache s’rait pas d’accord pour porter un embryon humain sans qu’elle soye gâter de fourrage.
    Et qui f’ra le viau ? La concierge de la moufftard,p’tre ?
    Soyons sérieux: la GPA pour homo est une infantilisation prononcée de ces pseudo parents dont la véritable motivation est de disposer d’un jouet qu’ils refusent d’élaborer eux-mêmes avec le sexe opposé par mépris et dégoût physique de l’autre.

  • Inexact, ou alors les esclaves étaient eux mêmes libres de servir ou pas leurs maitres. Les femmes qui font ce genre de chose ne le font que rarement « librement ». En général, elles sont dans une situation de telle faiblesse, qu’elles en sont à recourir à ce genre de moyens pour espérer manger un peu demain. Certes, ici l’esclavage n’est pas pratiqué par un maitre avec des chaines et un fouet. Mais c’est une manière d’utilisé les « indigents » via un esclavage économique. C’est aussi le cas en bonne partie de la prostitution, la plupart de ces femmes n’ont pas le choix pour nourrir leur famille, et certaines sont même kidnappées…
    Un choix libre peut être considéré comme tel quand il n’est pas un choix désespéré et sans autres solutions. Un choix c’est libre, c’est la possibilité de dire non aussi. Quand on sait qu’on a plus de quoi manger pour soi ou ses enfants, la possibilité de dire non disparait.

    • +1 merci desproges54 ! on ne peut pas parler de liberte de choix avec personnes vivant dans des sociétés ou la famine , la tyrannie sévissent , les femmes et les enfants étant la plupart du temps les victimes habituelles . Je vois d’ici les fermes d’élevage dans certains pays où la femme est « sous la botte » , une façon facile de faire de l’argent . Incroyable que ces esprits bornés (l’auteur) ne voient pas venir le truc , c’est tellement évident . Je suppose qu’il s’en fout , ce n’est pas l’ethique qui l’étouffe , mais l’idéologie .

    • c’est le cas de beaucoup sur terre, travaillant pour survivre et nourrir une famille, parfois dans des conditions dangereuses ou de nature a reduire leur esperance de vie.

      Vaut-il mieux travailler dans l’armee d’un pays en conflit, ou se tourner vers une activite criminelle, ou travailler comme ouvrier immigre au Qatar, ou etre mineur en Chine?

      Etre escalve, c’est ne pas etre proprietaire de soi-meme.
      Je ne pense pas qu’on puisse comparer la GPA a l’esclavage… sur le reste, oui, la GPA presente un certain nombre de questions d’ethique qui meritent d’etre discutees!

      • C’est effectivement le cas de pratiquement tout le monde. Pourquoi produire des richesses si vous les avez déjà ? Pourquoi travailler si ce n’est pour vivre ? L’argument de la nécessité économique est nul et non avenu spécifiquement à la GPA dès lors qu’il concerne également toutes les activités productives. Comme je l’indiquais plus haut, si cet argument farfelu était audible, il faudrait étendre l’interdiction appliquée à la GPA marchande à toute activité marchande sans distinction. Ce qui aboutit évidemment au communisme le plus vulgaire.

        Etre contre la GPA ne justifie pas de céder aux sirènes du socialisme périmé et de ses arguties pour faibles d’esprit. N’oubliez pas que les socialistes immoraux se désintéressent de la GPA, des enfants ou de la famille comme de leur premier goulag. N’oubliez jamais que ce qui leur importe c’est d’utiliser tous les débats, d’investir tous les terrains propices, pour faire avancer leurs idées criminelles.

  • D’un point de vue libéral, il n’y a meme pas besoin d’un article aussi long. Une femme est libre de louer son ventre pour y faire grandir un enfant qui n’est pas le sien.

    Le problème est que c’est à moitié faux :

    – des études scientifiques (désolé pas retrouvé la source) ont montré que la mère porteuse apportait une partie de son patrimone génétique et biologique à l’enfant ;
    – si elle *peut* légalement garder l’enfant, c’est que c’est potentiellement le sien et donc, on est bien en train de *vendre* un être humain avant même sa naissance ;
    – dans le cas des grossesses le droit de propriété clash (à mon sens) avec le droit naturel à la vie. Est-ce que des adultes peuvent abitrairement désigner les futurs parents de l’enfant ? car c’est bien ce ça qu’il s’agit, par exemple : Pierre achète les ovules de Fabienne et les fait féconder avec le sperme de son partenaire Paul avant de les implémenter chez Nadine. Et tout ce bon monde signe un contrat déclarant Pierre et Paul les futurs parents du bébé.

    • Là vous remettez aussi en question le principe de l’adoption.

      • Comme le montre squall, la « mère porteuse » peut revendiquer la maternité, selon un vieux principe (« Mater semper certa est, pater numquam ») que la science ne met pas en cause.

        Pour moi, on peut ensuite adopter, moyennant finance éventuellement.

        Il existe un contrat qui donne un lien de filiation avec un enfant à naître : c’est le mariage.

        Dans l’exemple biblique cité par Benjamin Guyot, ce qui importe est le lien paternel & il me semble que Rachel n’est pas considérée comme la mère de tous les enfants de Jacob. & le lien de sang perd de son importance, non seulement chez les chrétiens mais aussi chez les Romains antiques.

        Je ne veux pas faire de la reductio ad hitlerum mais, du nazisme à la GPA telle qu’elle se pratique & aux paternités forcées, le lien de sang revient en force au XXe s. On se fonde sur qqch. d’assez incertain. Reconnaître ce qu’il y a de conventionnel dans la famille est pour moi une garantie de liberté & de stabilité.

        • On peut aisément arguer que si Rachel n’est pas considérée comme mère des enfants de sa servante, c’est parce que ce n’est pas son ovule (la technique était évidemment loin d’être au point). 😉 Aujourd’hui, la question se poserait différemment : elle pourrait bien être reconnue mère de Dan et Nephtali. De nouveaux cas engendrent de nouvelles décisions, et c’est un processus normal.

    • Alors allons y,

      Si l’on admet jurdiquement, j’entend qu’il est possible de « vendre » puisqu’il sagit de cela son enfant en tant que propriété, l’enfant doit être considéré comme une chose et non pas une personne puisqu’on ne peut vendre une personne (qui a ses droits) (ou alors, vendez aussi votre femme. qui a un droit sur Qui?)

      quel est la différence avec la vente de mon enfant de 6 ans à autrui?

      Puis je le vendre au plus offrant?

      Si une personne a un droit sur une autre, quand est ce que ce droit s’achève? A la majorité légale et pourquoi?

      Pourquoi pas quand le plus fort des deux à le dessus?

      En ce cas, pourquoi un mari ne pourrait il vendre sa femme, un pére sa fille si elle lui est soumise tout au long de la vie de cette dernière?

      • Vous pourriez en tirer un bon prix à 6 ans, il est déjà un peu éduqué et ne présente plus les inconvénient d’un bébé.
        un peu comme un moteur très pointu, rodé vs non rodé.

        • Et alors, quid des droits naturels? Si c’est un homme, il a depuis quand? Ou pas avant quand?

          C’est donc une chose?

          Alors qu’est ce qui empéche votre pére de vous vendre vous demain au plus offrant? Vous êtes « sa » chose et celle de votre mére non?

  • Excellent article. Très belle vision des choses.

  • Tous ces raisonnements plus ou moins logiques, juridiques ou philosophiques sont passionnants. On disserte sur le droit de la mère et celui des couples. Donner la vie ce n’est seulement pas une question économique ou juridique. Les droits de l’enfant, ses émotions, son destin sont superbement ignorés. Ce qui montre bien que c’est lui qu’on traite comme une marchandise. La femme fait ce qu’elle veut de son corps? Admettons. Mais ce qu’elle fait ne concerne pas qu’elle même.

    • +1 l’enfant à venir : le grand absent des débats et pour cause … et c’est lui qui pétera à la figure de ses futurs « parents » J’imagine que nos idéologues diront que ce sera leur « liberté » de les abandonner et de les déshériter , certes , certes …. Le débat présenté ici peut se résumer à ceci : ceux qui regardent le droit et ceux qui regardent les conséquences . Chacun détient une part de vérité . Mais je crois qu’il est bon d’avoir tous les droits , mais qu’il faut s’auto-limiter sans cesse à ne pas demander à autrui ce que l’on ne ferait pas soi-même

  • « C’est nier la dignité et l’autonomie d’une femme que de lui refuser le droit de disposer de son corps comme elle le souhaite »

    Deja l’article commence par un strawman personne ne discute le droit de la femme à avoir un enfant.
    Mais bien du droit de l’enfant à ne pas être vendu.

    Le libéralisme à ses fondement dans la propriété de soi, il est par construction et par nature absolument incompatible avec tout acte marchant dont l’objet serait une personne humaine.

    « Dans cette lutte anti-GPA, les conservateurs de la droite catholique sont alliés avec les marxistes pour qui l’échange marchand qu’implique la GPA est un scandale. Alors quels sont les arguments déployés par cette alliance peu commune ? »

    Humm et là une fine rethorique (eux fachistes mechnts maxistes nazis) pour discrediter (injurier par avance l’adversaire.

    • Je partage vos remarques qui éclairent un débat rendu passablement confus par l’abus d’arguments fallacieux par toutes les parties dont certaines poursuivent un but qui n’a rien à voir avec le sujet. La confusion des esprits est notable lorsqu’on aborde la propriété du corps humain.

      Travailler, c’est nécessairement louer le potentiel de son corps, physique ou intellectuel, donc par extension le corps lui-même, mais uniquement dans son usufruit. Le libéralisme constate le droit naturel de l’individu, unique propriétaire du fruit de son travail et de l’usage de son corps. Les collectivismes socialistes parmi les diverses dictatures argumentent le contraire en multipliant les mensonges et les violences criminelles, les impôts et les normes morbides, au nom d’une solidarité pervertie, d’un contrat social imaginaire ou simplement en application du principe de la loi du plus fort.

      C’est en cela que le socialisme se confond avec l’esclavagisme. Il relève de l’aliénation, de la prise de pouvoir sur l’abusus des corps et des esprits. Le socialisme est littéralement la légalisation du pouvoir de destruction de l’humain. Ce qui peut égarer, c’est la croyance erronée que l’abusus serait échangeable, autrement dit que l’individu aurait la pleine propriété de son corps. Rien n’est plus faux. L’abusus n’est par définition jamais librement échangeable car aucune contrepartie au corps lui-même n’est possible dans l’échange. Dans ce cas, l’échange ne peut pas être considéré comme volontaire. Tout au plus peut-on faire don de son corps par le sacrifice volontaire, mais le don n’est pas un échange.

      Avec la GPA, c’est bien l’enfant qui fait l’objet d’un échange de propriété complète, au mépris absolu de sa nature. Au nom d’une prétendue dignité de la femme, on considère l’enfant comme l’usufruit de sa mère, comme s’il s’agissait d’une banale production de son patrimoine individuel. La femme est sans doute libre de son corps, jamais de celui de son enfant. Le corps de l’enfant ne peut pas être confondu avec le corps de la mère. Si on pose le contraire, l’enfant devient objet, esclave de la volonté des adultes qui contreviennent magistralement à la liberté définie comme étant la possibilité de faire ce qu’on veut tant qu’on ne nuit pas à autrui. C’est la responsabilité supérieure de l’Etat régalien, non d’interdire la GPA qui n’est qu’une technique, mais bien de sanctionner avec la plus grande sévérité les acheteurs d’enfants, esclavagistes des temps modernes, de telle manière qu’on soit définitivement assuré qu’ils ne puissent jamais recommencer.

      • Au delà de votre commentaire lucide, vous imaginez ce que peut penser l’enfant quand il sera en age de comprendre ?
        Quel structure de pensée peut il construire ?

        • @l’ordure

          Parce que vous vous ne pouvez imaginer rien d’autre que votre propre façon de vivre la chose … et en plus dans votre corps et votre vécu de maintenant.

          • Peut etre, mais j’imagine pas le sentiment que pourrait générer quelqu’un qui comprend qu’il est né parcequ’on a payé, ou que quelqu’un voulait se faire de l’argent.
            ça n’enlève rien au fait que l’enfant puisse s’épanouir et etre heureux, d’ailleurs il est fort probable que l’enfant soit plus heureux dans un couple homo que chez certains cassosses et autres immatures.

            Ce qui me dérange dans cette histoire, c’est qu’il y a énormément d’enfant postulant à l’adoption, donc moi j’envisagerais la GPA lorsque les orphelinat seront vide ; sauf si le but est autre.

            • @l’ordure
              « Ce qui me dérange dans cette histoire, c’est qu’il y a énormément d’enfant postulant à l’adoption, donc moi j’envisagerais la GPA lorsque les orphelinat seront vide ; sauf si le but est autre. »

              Si l’adoption est plus facile, plus rapide (et moins chère) que la GPA, la balance s’équilibrera d’elle-même. Pour autant bloquer la GPA parce que l’adoption est mal foutu me semble non pertinent, car une évolution des mentalités bénéficiera aux deux choix, alors qu’à l’inverse le status quo sera maintenu.

      •  » C’est la responsabilité supérieure de l’Etat régalien, non d’interdire la GPA qui n’est qu’une technique, mais bien de sanctionner avec la plus grande sévérité les acheteurs d’enfants, esclavagistes des temps modernes, de telle manière qu’on soit définitivement assuré qu’ils ne puissent jamais recommencer. »

        Je suis assez d’accord….

      • @Cavaignac , merci pour votre post , précis et documenté .

  • Comment peut on dire que la GPA n’est pas une marchandisation de la femme
    Si on l’admettait on devrait aussi admettre l’esclavage volontaire ou provoqué ,comme liberté de disposer de son corps

    • « Comment peut on dire que la GPA n’est pas une marchandisation de la femme »

      Parce que c’est une marchandisation de l’enfant…

      Que la femme soit en ceinte pour la raison qui a regarde, ce n’est pas le probléme.

  • début d’eugénisme ?

  • Evidemment, dans cette même logique on dit oui à la prostitution, puisque la femme doit pouvoir jouir de son corps comme elle l’entend…
    Enfin j’ai plutôt envie de corriger par « comme vous l’entendez ».

    Très cyniquement vous voyez toujours le rapport à la liberté avec l’exploitation du corps parce que ça vous arrange.

    Seulement a t’on évalué l’impact psychologique sur la femme qui se prostitue, ou loue son ventre ?
    Aujourd’hui l’argument avancé est que ce n’est pas de l’esclavagisme, mais pour le confort d’autrui.

    J’ai du mal à croire que cet « altruisme » va rendre heureuse cette maman (oui, maman elle sera, qu’on le veuille ou non) qui va ensuite abandonner le fruit de son ventre comme un caca dans la cuvette des chiottes, comme une femme abandonne sa croupe au passant anonyme pour survivre dans ce monde débile et pervers.

    C’est du ultra capitalisme. C’est écœurant…

    Les gens sont fous

    • @Mike

      Je crois que vous faites l’erreur habituelle des ados, « jugez de ce que font les autres uniquement par son propre prisme de valeur, celui-ci déformant forcément, parce que vous avez un avis sur tout définitif »

      A aucun moment dans votre argumentation, vous n’envisagez qu’une personne puisse être heureuse dans la prostitution ou dans la GPA. C’est obligatoirement impossible puisque vous n’arrivez pas à le concevoir …

      C’est bien vous qui êtes écœurant à projeter sur les autres votre nombrilisme.

      « Les gens sont fous » mais ne le savent pas, alors comment pourraient-il en être malheureux ?

    • « a t’on évalué »

      Qui ça « on »?

      Qui est habilité pour faire ça?

  • Alors, en dehors de toutes ces superbes considérations éthiques et théoriques, je ne vous apprend rien en vous disant que nous sommes dans un pays ou tout est subventionné.

    Aujourd’hui, pour lancer une GPA, une femme doit subir un traitement hormonal et une FIV dont le cout est en gros de 4 100 euros par opération de ce genre. Certes vous allez me dire « oh mais cela doit être auto financé » sauf que il est bien evidement que dés que cette loi sera passée, tous les couples de lesbiennes pour ne prendre qu’elles seront le lendemain , légalement, dans les salles d’insemination et il n’est PREVU NUL PART que cela doivent être auto financé. Donc, surcout allant directement à la sécu.

    Donc, au lieu de se palucher sur des considérations d’ethique personnelle, et dans la mesure ou tout le monde est relativement d’accord sur le « stop aux gabégies de l’Etat » , je me demande pourquoi diable la trampe de libertairiens que je croise semble temps aprés temps applaudir à cette encore riche idée de se payer des trucs sur le dos de la collectivité. Sauf à vraiment penser en terme d’anarcap et du « comme ça ça ira encore plus vite », je vois pas bien l’idée sous jacente?

    • pas sûr que la sécu finance cela ??

      La sécu finance l’aide à la procréation dans la mesure où c’est médicalement impossible (stérilité, maladie, risque génétique…) et après plusieurs examens.

      Rien ne nous dit que la sécu va financer ces cas là en intégralité.

      • La régle étant que la sécu finance justement dans la mesure ou ceci devient légal (je pense que deux lesbiennes obtiendront un certificat de stérilité sans pb….), il conviendrait si ce que vous dites est vrai que la loi taubira le prévoit expressement. or nulle mention nulle part.

        Si l’idée est bien que cela devienne LEGAL au nom d’une justice sociale pensée égalitaire, vous pensez bien que la sécu finance.

        • Et, à titre personnel, c’est vraiment un sujet sur lequel seule les femmes devraient être appelées à voter et à DISCUTER. Qu’un mec à peine pubère vienne nous expliquer qu’il est remarquable de pouvoir louer nos utérus, sans même avoir accompagner un processus de grossesse me fait doucement glousser;

          Il faut au moins se montrer plus humble face aux grandes choses de cette terre dont donner la vie et la porter fait partie. Vous ne pouvez pas en parler sans l’avoir vécu au moins de l’intérieur d’un couple.

          Penser que ce rapport serait aussi anodin que de vendre ses cheveux est idiot.

          mais c’est mon avis, de femme et de mère.

        • Non justement en quoi 2 lesbiennes serait déclarées stériles ??
          la stérilité est médicale, mécanique, vérifiable.

          L’homosexualité n’est pas synonyme de stérilité, mais d’impossibilité d’amorcer le processus de reproduction naturelle à cause de l’orientation des sujets.
          C’est très différent donc.

          Vos lesbiennes, si elles vont voir le loup, elles vont remettre en cause leur stérilité croyez moi.
          D’ailleurs il y a certaines lesbiennes qui n’hésitent pas à faire appel à un ami consentant pour procréer…

          • Mais enfin, c’est bien là tout le principe de la loi taubira! Le couple est de facto stérile au sein du couple même. Deux lesbiennes laissées seules ne peuvent concevoir. De la même façon que le mariage a été requalifié comme non plus deux personnes de sexe opposées mais deux personnes tout court, alors, la notion de stérilité sera définie comme biologique ou consubstantiel au couple gay, qui par extention, pourraient béneficier des dispositions relatives aux couples biologiquement stérile.

            C’est tout le principe de la Loi Taubira!!!

      • On parle de stérilité sociale en ce moment si ca vous avait échapper.
        La novlangue…

  • « De nombreux libéraux rejoignent cette cause anti-GPA/PM »

    Euh, ça, ça metonnerait! Par définition, un libéral ne peut être contre la liberté de disposer librement de son corps.
    Après il peut y avoir des gens qui essaient de faire croire qu’ils sont libéraux alors que ce sont des conservateurs libéraux uniquement sur le plan économique (et encore, avec ces énergumènes, cela est souvent à géométrie variable).

    Les libéraux-conservateurs peuvent être contre sur le plan strictement privé, mais

    • Oops, mon doigt a rippé sur le bouton, je reprends: Les libéraux-conservateurs peuvent être contre sur le plan strictement privé, mais ils ne peuvent être pour l’interdiction, sinon ce ne sont pas des libéraux, par définition.

      Mais vu le nombre de commentaires, j’imagine que les trolls droiteux et gauchos qui ne peuvent s’empêcher de s’occuper de ce qui ne les regarde pas et de régenter la vie des autres ont débarqué en masse sur CP, comme c’est malheureusement de plus en plus souvent le cas sur CP. Ce doit être la rançon de la gloire…

      • Si j’achète une personne, ca ne te regardes pas donc tu te la boucle j’ai bien compris ? Ca ne sert a rien de te réfugier derrière ton libéralisme pour affirmer une position. Le libéralisme n’explique pas tout et des débats peuvent subsister.
        Qui est tu pour affirmer que le débat sur le fait que la GPA soit un trafic d’être humains ou non n’a pas lieu d’exister ?
        Dans l’actualité nous avons le cas d’un couple qui va porter plainte parce que leur enfant (né de PMA) est métisse.
        Moi je trouve que cela mérite tout de même un débat et un minimum de tolérance plutot que d’adopter un comportement arrogant.

  • Tout enfant est issu de la fusion d’un ovule et d’un spermatozoïde. Tous les enfants du monde, sans aucune exception, a donc une mère naturelle (qui donne l’ovule) et un père naturel (qui donne le spermatozoïde). Bien sûr, il arrive parfois que le père et/ou la mère meurt, et que cette mort prive l’enfant de son droit naturel à grandir entouré de ses parents. Mais de plus en plus souvent, ce n’est pas la mort qui prive l’enfant de ses parents naturels : c’est une conspiration d’adultes, organisée, et couverte par l’Etat. Et cela ne date pas de la PMA. L’accouchement sous X est déjà en soi une conspiration d’adultes, contre l’enfant, une conspiration du secret et du mensonge, couverte par l’Etat. Les adoptés à la recherche de leurs origines en savent quelque chose. Plus généralement, cette conspiration est la conviction d’une certaine classe d’adultes que les enfants – à l’instar des esclaves – doivent être considérés comme des objets. Des objets dont les adultes sont les propriétaires, en vertu d’une légitimité accordée par l’Etat esclavagiste aux adultes en question. Une fois considérés comme des objets, les enfants n’ont évidemment plus que les droits qu’ont les objets en général, càd aucun. A l’inverse, ils sont sont eux-mêmes les objets des droits-à d’autrui, les objets du « droit à l’enfant » accordé par l’Etat aux adultes. Dans une société de moi-y’en-a-avoir-droit-à, les enfants sont des joujous dont l’unique fonction est de servir d’objets de satisfaction et de plaisir pour les adultes.

  • Apparement l’article a permis de debusquer des reacs qui se croyaient liberaux. et bien, je fais desormais parti de ces reacs la. Pour parler plus serieusement, je suis heureux aujourd’hui de n’etre pas un libertarien quand je constate a quel extremite peut arriver les libertariens.
    On dirait que pour les libertariens, le liberalisme est une religion exclusive. peu importe les valeurs traditionnelles, culturelles, civilisationnelles ou religieuses qui ont contribuer a forger ma personnalite et le societe dans laquelle je vis, au nom du liberalisme, je ne dois pas manifester mon opposition a la gpa. je dois garder mon opinion pour moi meme et me contenter que de m’appliquer mes valeurs dans ma propre vie. pas de projet en societe sauf pour combattre l’Etat, juste moi et mes biens.
    si c’est ca le liberalisme, je prefere virer reac et me moquer des quolibets de ces « liberaux » qui acclament l’auteur de cet article. mais voila, le libertarianisme n’est pas le liberalisme. il n’est trop souvent qu’une vision de la liberte naive et dangereusement deconnecter des realites.
    pardonnez le nombre innombrable de fautes. je dois me coltiner un clavier qwerty

  • bin voyons! et les femmes qui se prostituent font ca par choix! c’etait medecine nucleaire ou tapin……..ce sera bien evidemment un choix pour la gpa, pas de profils pauvres, non. et puis nous les femmes, on est des rocs, passer 9 mois avec un enfant qu’on sent grandir en nous, ca nous fait rien, aucun risque d’attachement avec depression ensuite (baby blues?) et comme ces femmes ne seront pas en situation precaire elles enchaineront tranquillement accouchement seances de psy….. non, vraiment un choix libre et heureux!

    • @spc

      Encore une personne incapable d’admettre qu’elle ne représente qu’elle même. Que nous avons tous des parcours et des sensibilités différentes, qui nous amènent à faire des choix. Nos propres choix. Et que personne n’a à nous dicter « ses » choix.

  • Assez d’accord avec la plupart des répliques ici, visiblement l’auteur n’a pas la moindre idée de ce qu’est pour une mère de porter un enfant, un peu d’humilité face au sujet ne serait pas de trop.

    Par ailleurs, certains me font glousser quand ils peuvent dire qui est libéral ou qui ne l’est pas. Ca me fait penser un peu aux gauchos qui se battent en permanence pour savoir qui est vraiment de gauche…

    Plus sérieusement, le débat porte bien sur ce qui peut être éthiquement considéré comme une marchandise ou un service qui peut être rémunéré. Un enfant ne peut pas être considérér comme une marchandise. Dans le cas d’une GPA, l’enfant est conçu spécialement pour être « donné » à un autre couple alors qu’une adoption peut être vue comme un paliatif à un enfant qui ne peut pas être élevé par ses parents naturels.

    On voit d’ailleurs des usines de mères porteuses se mettre en place en Inde pour de riches gays américains ou bien récemment un couple australien qui a renvoyé un enfant car il n’eétait pas conforme à leurs exigeances.

    Je sais ce commentaire paraît surement « réac » (mot typique des gauchistes d’ailleurs) mais je pense que lorsque une relation introduit dans le deal un enfant, c’est à dire, une personne humaine non responsable, on ne peut pas faire ce que l’on veut. Le désir d’enfant ne peut pas faire force de loi au même titre qu’un désir d’acheter une télévision.

    Le pire est que cette caricature s’est vérifiée en entendant le chantre du lobby LGBT, Pierre Bergé qui déclare qu’il ne voit pas de différence entre louer ses bras pour travailler à l’usine et louer son ventre. Cela traduit bien la finalité, l’enfant est pour eux un bien de consommation. C’est pour moi inacceptable et à gerber et si cela veut dire être ponctuellement d’accord avec des étatistes finis sur un tel sujet tant pis.

    • « ou bien récemment un couple australien qui a renvoyé un enfant car il n’eétait pas conforme à leurs exigeances. »

      Ce n’est que le début…pour moi l’extension ultime de cela sera l’eugénisme.
      D’un coté des enfants parfait sélectionnés sur catalogue, et de l’autre une reproduction naturelle de plus en plus décadente et médiocre (pb génétique, difficulté à procréer, maladie auto-immune…).

    • Idem, je propose à tout ceux qui ne voient pas la différence de se taper un petit traitement hormonal avec hormones de synthés, Oestrogéne premiére partie de cycle( nausée, fatigue, douleur abdominae) et une seconde partie progestérone (Extreme fatigue, fringales, douleurs à la poitrine, engourdissement des membres inférieurs) , puis de mettre cela face au sacro saint principe de précaution, (sic) et de constater que les femmes ayant subi des traitement hormonaux ont 8 fois plus de « chances » de develloper un cancer du sein.

      On additionne cela au cout de la sécu AUSSI tiens tant qu’on y est

      Et ça c’est pour ce que l’on connait sur les risques des traitements hormonaux

      Pour ceux qui pensent candidement que les femmes en question n’auraient pas besoin des dits traitements( couts je le repete 5 100 euros) aucune insémination n’est pratiquée sans un minimun de stimulation ovarienne (ie hormones)

      Et insemnination est la partie la plus « tendre », le gros du biscuit passe n XY c’est à dire, on enleve sur une mère quand ils sont murs les ovules, on les congèle puis on les reimplante à l’autre (la porteuse) avec une fécondation entre temps. A ce stade, les deux femmes sont stimulées par hormones: la donneurse (pour avoir un maximun d’oeufs) et la porteuse (pour qu’ils tiennent le meixu possible) donc deux femmes ont un possible probléme de cancer du sein et je ne rentre même pas dans les autres cancers( ovarien etc))

      Donc, merci beaucoup pour toutes ces considérations théoriques ,encore une fois mais si monsieur pouvait avoir la bonté de descendre dans le fosse aux lions, il se rendrait compte que non ce n’est pas une formidable avancée et que ce chemin de croix, avec ces risques et ces tourments, il n’ a pas de prix humain. Tout ne VAUT pas quelque chose et certainement pas la VIE.

      • La derniére fois historiquement que des hormones ont été prescrites à large échelle, avec le distilbéne ont a eu; un certain nombre d’anomalies génitales ont été rapportées chez les enfants nés de mères ayant pris du DES pendant leur grossesse (les « enfants DISTILBENE ») : chez les filles, dès la puberté, ont été rapportées des malformations génitales plus ou moins typiques, des risques augmentés de cancer du vagin et de l’utérus (adénocarcinome à cellules claires), et de nombreux cas de stérilité ; chez les garçons, les effets sont moins visibles, mais il a été rapporté des cas de sténose de l’urètre, des kystes de l’épididyme, des malformations de l’urètre (hypospade), des testicules non descendus (cryptorchidie), et des cas d’hypotrophie testiculaire ainsi qu’une diminution de la qualité du sperme (oligospermie).

        Mais le mal était fait, et une génération d’enfants exposés au DES in utero est née entre 1940 et 1980. L’âge de procréer, pour ces enfants, se situe en majeure partie entre 1975 et 2015 : les problèmes génitaux ainsi que les problèmes de stérilité posés par ces enfants devenus adultes représentent un authentique problème de santé publique

        Et evidemment, tout le monde se précipite,

        Je serais curieuse de connaitre les montants que percoivent les gros labo pharmaceutiques en sous main maintenant.

        Ces genies qui nous gouvernent!

  • Une naissance par PMA qui ne convient pas au critère des parents (l’enfant est métisse quel horreur), ces derniers portent plainte.
    Mince alors, il y a une coquille dans le monde des bisounours qu’on veut nous imposer ?

    http://www.aleteia.org/fr/societe/article/un-couple-de-lesbiennes-a-un-bebe-metis-et-porte-plainte-5839150351646720

  • Je trouve votre texte très juste. Je ne comprends pas très bien le conservatisme de plus en plus manifeste dans nos sociétés.

    Pourquoi interdirions nous le droit aux femmes de disposer de leurs corps ? Même si les conséquences de ce choix sont fatalement beaucoup plus lourdes à porter pour la femme qui les acceptent en quoi est-ce fondamentalement différents du don ( ou de la vente ) de sperme ?

    Un femme qui serait prête contre rémunération à porter le bébé d’un autre couple qui ne pourrait pas en avoir, je trouve ceci absolument admirable d’ailleurs ceci ce fait dans d’autres pays sans problème.

    Et puis ceux qui ne souhaitent pas y avoir recours on ne les y obligent pas …

    Je ne comprends rien à l’argumentation de ceux qui y sont opposés. Les seuls arguments pour être contre sont des arguments de conservatisme qui sous prétexte d’essayer de garder des « repères » s’interdisent tous progrès de civilisation.

  • Mouais, le débat public a ceci de pesant qu’il finit par donner mal à la tête. le commerce du corps est un sujet en soi. Il ne s’agit pas la de la liberté des femmes de disposer de leurs corps. Je ne pense pas qu’une femme prêterait son utérus si elle avait d’autres moyens de subsistance dans se vie. Rien que l`q j epense que vous posez votre argumentation sur des affirmations qui méritent un peu moins de hâte.

    Ensuite ce qu’il ressort de ces mouvements que vous critiquez c’est le rejet d’une évolution de la législation et de l’état vers une volonté de casser les shéma traditionnels. Le mariage pour tous n’était rien d’autre qu’une volonté de marquer un coup médiatique. Finalement il n’apporte rien sur le plan juridique par rapport au PACS c’est juste une volonté de marquer et de choquer.

    Les ABCD de l’égalité et autres inepsies du genre ont fait leur entrée dans l’éducation. La convention signée pour l’école primaire par le gouvernement socialiste précise très clairement qu’une des nouvelles vocations de l’enseignement primaire est d’éduquer les enfants à la sexualité en appliquant « les résultats des études de genre »

    Hors dans les fait il n’existe aucune étude sérieuse de genre. La principale matrice dans notre pays reste science po ce qui montre à quel point nous avons affaire à une doctrine politique bien plus qu’à une véritable science. Judith Butler, trans américain dont les ouvrages torturés séduisent une population de pseudo intellectuels subventionnés est à l’origine de tout cela. Elle plaide dans un de ses ouvrages pour destructurer le genre dans la société pour que des gens comme elle puisse trouver leur place dans la société. Elle a été porté par une frange extrémiste du militantisme féministe et transexuel qui a réussi à faire entendre sa voix dans un système corrompu.

    Cette affaire est grave elle se dissémine de partout sous différentes formes. Mariage pour tous, GPA, ABCD de l’égalité sont tous des éléments qui segmentés peuvent avoir une justification mais qui, mis ensemble témoigne d’un des constructivisme les plus dangereux sur la base d’une dosctrine conçue par des esprits dérangés et portés par une minorité extrêment active qui viennent de donner des idées à une pseudo élite d’imbéciles diplômés qui ne se rendent même pas compte qu’ils sont en train de donner la sexualité des enfants de ce pays à l’expérientation de fous furieux.

    Je sais qu’il y a la semaine du genre à science po, les soirées du genre etc … c’est cool, c’est marrant mais à un moment donné il faut ouvrir les yeux. Si la société doit évoluer elle le fera d’elle même et librement. que l’on veuille manipuler à ce point l’enfance de ce pays en se saisissant de la formation de leur intégrité démontre simplement la corruption et la dangerosité du pouvoir en place.

  • Il serait bien de sélectionner les articles et d’empêcher les enfants de s’exprimer. Alors certes je suis libéral mais bon, ce n’est pas pour autant que dans la rue, avisant une femme forte, je m’écrie « Oh qu’est-ce que vous êtes grosse madame ! ». La liberté ce n’est pas cela, c’est plus compliqué.

    Cet article, sous couvert de libéralisme, est affligeant. Mais bon l’auteur n’a que 22 ans et on peut lui pardonner. A notre époque c’est encore une post-adolescence.

  • Excellent article.
    Sous de grands arguments moralisateurs au nom du bien de l’enfant, des bien pensants d’inspiration religieuse ou marxiste interdisent aux femmes (et aux hommes) le droit de disposer de leur corps et des produits de leurs corps.
    Le paradoxe peu mentionné de tout cela est que les arguments en faveur des enfants sont complètement mensongers.
    Le monde anglo-saxon et scandinave a, dans le domaine de la GPA 30 ans de recul, dans celui de la PMA, presque 50 ans, c’est à dire qu’il existe déjà sans doute une centaine de millier d’enfants nés de la GPA, peut-être plusieurs millions nés de la PMA dite « commerciale » rien que dans le monde anglo-saxon.
    Ce système commercial est d’ailleurs très sain car il n’exclut pas la possibilité d’accès aux origines et permet lorsque les parties le désirent que des liens subsistent par exemple entre géniteur/se (sperme et ovocyte), surrogate mother (mère porteuse) et parents légaux, c’est une question d’entente et de contrat.
    Il y a d’ailleurs beaucoup de très belles histoires comme il y en avait dans nos pays dans les siècles passés avec les nourrices allaitantes, au temps où cela n’était pas interdit.
    Des drames de la PMA et de la GPA ? exceptionnellement… d’ailleurs les journaux se jettent dessus comme des vautours… la réalité c’est qu’il y en a incommensurablement moins en pourcentage que dans le domaine des naissances dites « naturelles » où les histoires d’enfants délaissés, abandonnés, battus, maltraités, etc, abondent…
    D’ailleurs, la situation est assez paradoxale aux USA, lorsque l’on soulève que les enfants issus de la PMA et de la GPA deviennent des adultes qui réussissent particulièrement bien et sont très équilibrés, les opposants (des extrémistes religieux comme ici) s’empressent de dire, « oui mais on ne peut rien en conclure sur le fond car ces enfants ont été particulièrement désirés et choyés et élevés dans des milieux aisés ».
    Bizarre, comme argument…
    Sur le fond, le plus important n’est-il pas qu’un enfant soit particulièrement désiré, choyé et élevé dans un milieu où il ne manquera de rien ?

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Shōgun est un bon rappel que le seul but moral d’un gouvernement est de protéger nos droits individuels, pas de les piétiner.

 

Article original paru dans la Foundation for Economic Education.

Ma femme et moi sommes en train de terminer Shōgun, la nouvelle minisérie de FX sur Hulu basée sur le livre de James Clavell paru en 1975. Shōgun est l'un des premiers livres qui m'a vraiment captivé. Je l'ai lu pour la première fois à l'âge de 13 ans, et je n'ai pas pu le lâcher.

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Alors que le débat ressurgit ces derniers jours avec l’adoption par le Parlement européen d’une directive associant pour la première fois la Gestation Pour Autrui (GPA) à la traite d'êtres humains, il n’est pas inutile de revenir sur la question.

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Un article de Philbert Carbon.

La Fondation Valéry Giscard d’Estaing – dont le « but est de faire connaître la période de l’histoire politique, économique et sociale de la France et de l’Europe durant laquelle Valéry Giscard d’Estaing a joué un rôle déterminant et plus particulièrement la période de son septennat » – a organisé le 6 décembre 2023 un colloque intitulé : « 45 ans après les lois Scrivener, quelle protection du consommateur à l’heure des plateformes et de la data ? ».

 

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