Éolien : le coup de la pale ?

Avec la complicité de l’ADEME et des DREAL, le territoire français est devenu un eldorado pour les promoteurs de toutes sortes.

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Parc éolien CC NguyenDai

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Éolien : le coup de la pale ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 12 octobre 2014
- A +

Par Thierry Levent.

Parc éolien CC NguyenDaiLa transitude énergétique impitoyable est en marche. Ségolène, royale durant les débats parlementaires, et ses amis groupusculaires d’EE-LV qu’il faut choyer en vue des futures échéances électorales, sont en train d’imposer au pays un avenir énergétique idéologique non pragmatique.  Les médias s’esbaudissent sur la réduction de la part du nucléaire de 75 à 50% en laissant largement s’exprimer les écologistes et les représentants des principales ONG environnementales, formidables courroies de transmission permettant une désinformation virile. Des médias compatissants avec les leaders d’opinion écologistes et un noyautage des sphères de décision au plus haut niveau, disqualifient immédiatement toute velléité d’opposition citoyenne aux décisions en cours.

L’éolien industriel est l’exemple le plus accompli de ce tour de passe-passe antidémocratique enrobé d’un emballage vert opaque. Avec la complicité de l’ADEME et des DREAL, le territoire français est devenu un eldorado pour les promoteurs de toutes sortes. Le dernier colloque du Syndicat des Energies Renouvelables (SER) confirme bien que les portes du business éolien sont largement ouvertes au mépris des territoires, des citoyens, de la biodiversité, de notre déficit abyssal, etc.

Ainsi donc, la procédure unique est considérée comme acquise, comme l’est le soutien des DREAL et des préfets de région. La procédure anti-recours (instance unique) et la limitation drastique des délais devraient considérablement restreindre les possibilités d’action des riverains, encore plus mis devant le fait accompli qu’auparavant. Le SER, avec l’aide de la ministre actuelle de l’environnement,  compte sur le Plan d’Efficacité Énergétique début 2015 pour que tout soit bouclé et irréversible. L’objectif miraculeux est un 2050 avec 100 % d’électricité d’EnR. L’impératif de la filière éolienne est de boucler le plus vite possible tous les dispositifs avant de prochaines élections, car le seul risque qu’ils entrevoient est un revirement politique. Le directeur général de l’énergie et du climat du ministère de l’environnement précisait, lors de ce colloque, que tout serait bouclé début 2015. Ceci comblant d’aise le représentant du SER qui espère que, comme à Waterloo, les anti-éoliens perdront la bataille en «lançant la cavalerie au mauvais moment». Tout ceci en dit long sur le degré de connivence des différentes parties impliquées. Rappelons, par exemple, que les soi-disant débats citoyens autour des Schémas Régionaux Climat-Air-Energie  étaient une farce : porte ouverte aux promoteurs, au SER, aux bonnes ONG environnementales  mais fermées aux opposants un peu trop remuants. La validation dite citoyenne (re) via internet permettait tout au plus d’ajouter une virgule, voire de corriger une conjugaison dans un document rédigé d’avance, idem pour les conclusions.

Et les gens dans tout ça ? Aucune importance, le sauvetage de la planète passe avant toute autre considération. Quelques journalistes commencent enfin à faire remonter à la surface l’envers du décor et l’impact des « fermes éoliennes » sur les populations1

La fumeuse transition énergétique en débat, va laisser des traces dans le paysage. Ce projet de loi ressemble à un marchandage se jouant sur le dos des citoyens. La non suppression de l’ICPE, unique levier pour juguler le délire implantatoire éolien, a été retirée à la condition d’un « assouplissement » des règles, entendez par là la possibilité d’implanter des machines de 180 mètres de haut à moins de 500 mètres des habitations. Nous pouvons imaginer ce qu’endurent les populations locales réduites au simple rôle d’indigènes ruraux locaux. Étrangement ceci ne déclenche aucune réaction forcement épidermique chez José Bové, Cécile Duflot, Corinne Lepage ou une présidente du WWF pourtant très soucieux(euses) du bien être des populations. Y aurait-il des bons et des mauvais sauvages ? Il faut dire que Denis Baupin et Cécile Duflot souhaitent que les éoliennes industrielles soient aussi faciles à mettre en place qu’un cabanon de jardin (amendement Ref 1575) !

La parade pour tenter d’amadouer les ronchons et faire avaler la pilule, c’est LE-FINANCEMENT-PARTICIPATIF. Celui-ci ne bénéficiera qu’à ceux qui ont les moyens d’investir dans le mépris le plus total de la majorité qui en est bien incapable. De l’écologie bobo dans toute sa splendeur. Qui a dit que celle-ci était contre la lutte des classes ?

Les indignations sanitaires sélectives sont toujours d’actualité. Celles soulevées par l’impact de l’éolien industriel sur les populations riveraines ne sont évidemment pas à l’ordre du jour.

Conclusion

Collusions, conflits d’intérêt, mensonges et désinformation durable autour de l’éolien, idem pour le reste d’ailleurs. La note électorale risque d’être salée, mais les dégâts seront bien réels et eux aussi durables.

Heureusement, nos députés viennent encore de ne pas sauver la planète en interdisant l’utilisation des sacs en plastique. C’est à ce genre de détail que l’on se rend compte du niveau stratosphérique du débat politique.

En attendant le syndrome de Thévenoud risque de frapper beaucoup de monde : la phobie écologico-urticarienne risque d’exploser. Vite, que Marisol Touraine s’investisse en vue d’une épidémie qui se profile !

  1.  Marianne du 3 au 9 octobre 2014-N° 911.
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  • Cette obsession de vouloir sauver la planète qui d’ailleurs s’ en moque « royalement », est tellement ridicule que cela devrait clore toute discussion. En tout cas merci pour ce billet et pour votre site que je consulte, avec d’autres, très régulièrement.

    • oui, c’est ridicule, mais il ne faut pas clore la discussion, sinon, ce serait leur laisser le champ libre.
      c’est toujours comme ça que ça se passe : si on laisse discuter tranquillement discuter entre eux les vendeurs d’absurdités et les décideurs qui votent l’impôt, si les contribuables payeurs de ces absurdités ne se manifestent pas, la messe est dite par avance.

  • Les éoliennes sont autorisées pour défigurer le paysage, très bien. Mais quid de l’interdiction des forages pour rechercher du gaz et éventuellement du pétrole de roche mère par fracking dont la France regorge ? Parce que ça risque de défigurer le paysage ? Est-ce que Mademoiselle Royal a perçu cette différence, on peut en douter …

  • Après l’introduction, on en a déjà assez lu, de ces lieux communs qui paralysent l’accès au seul futur possible, et on passe de suite à la conclusion …

    Et que penser d’une focalisation de toutes les corruptions qui gangrènent notre pays à 85 % pour s’en prendre à la seule énergie propre qui pourrait conduire notre pays à être enfin indépendant, et enfin aussi capable de donner l’exemple en lieu et place de donner des leçons …

    Pour faire court, sachez Monsieur que l’éolien une fois passées les 10 ou 15 années d’amortissement de l’installation séculaire sera l’énergie la moins chère de la planète … et l’H2 est en train d’arriver enfin pour compenser son intermittence pour des coûts compétitifs …
    Quant à la subjectivité sur les paysages, non seulement il y a bien pire en France, mais encore les éoliennes basses vont arriver …

    Mais tout çà vous ne pouviez le savoir, parce que vous êtes un valet de l’arrière garde de la pensée moderne, et tout simplement vous êtes ignorant de la technique, seule bienfaitrice de l’humanité …

    • Si l’éolien marche aussi bien, pourquoi le subventionner ? Les convaincus comme vous devraient pouvoir en financer le développement, à leurs propres profits et à leurs propres risques.

      • Le nucléaire a été très largement soutenu en ce sens par le passé. Et je suppose que vous devinerez alors la réponse à votre propre question.

        • Ne confondez pas les investissements d’état et les subventions à l’exploitation. Rien, mais absolument rien ni dans le développement actuel des programmes éoliens, ni dans les pays en « avance », ne prouve une échéance pour la fin des subventions.

          – L’éolien est intermittent : il faut donc payer plus cher des centrales conventionnelles. Et les meilleurs sites terrestres ont déjà été exploités…
          – L’éolien marin est extrêmement couteux
          – Le smart grid est couteux et complexe

          Au final, plus on continue vers l’éolien, plus il faudra le subventionner, sans résoudre ni l’indépendance des ressources, ni la sécurité au cas où effectivement le climat deviendrait catastrophique…

          PS: Ne parlez pas des innovations technologiques ! elles sont à sommes nulles dans le comparatif puisque toutes les technologies et nucléaire y compris en bénéficient.

          • C’est tout à fait normal que l’on ai opté pour les subventions d’exploitation. Et votre dernier argument est discutable.

            • ben oui, normal quoi
              et puis ,que ne ferait-on pas pour sauver les ours polaires?

              moi, je trouve cela :pas normal

              En Allemagne, selon les sources, cela va leur coûter, jusqu’en 2020, après on n’a même aucune idée, entre 1000 et 5000 milliards
              et cerise sur le gâteau, tous les acteurs de l’énergie électrique, y compris dans l’éolien, sans en graves difficultés financières, et comme si cela ne suffisait pas, leur réseau est devenu « fragile »

              http://notrickszone.com/2014/10/08/german-federal-analysis-sees-massive-threats-to-security-and-reliability-of-electric-power-supply-system/

              C’est combien encore la dette de la France?

              j’sais pas, mais moi, cela commence à très sérieusement m’énerver, alors vos commentaires à la noix, basta

              • Vous êtes trop radical sur la question. Et sur toutes les autres questions, que voulez vous, tout ce qui tourne autour de votre mantra « réchauffement climatique », votre allergie « environnement » et votre défouloir « énergie renouvelable », on sait à l’avance votre pensée (unique).

                • Theodoric, on sait à l’avance votre pensée (unique).

                  • Bien au contraire. Je ne suis pas contre le nucléaire ou les ogm (vos sujets de prédilection), ça vous va? Par contre vous, on sait d’avance pour tout sujet.

                    • vous avez raison, je suis trop radical

                      l’invité de Mr. le président, Schwartzi est bien plus « ouvert » à la discussion non?

                      Et quand on confronte votre blabla de camelot avec la réalité, on se doit d’écouter avec attention vos idioties,après tout vous êtes dans le camp des « bons »

                      Mais vous qui êtes à la pointe de la technique, qui nous bassine avec ses solutions à la noix de stockage d’électricité(comme si les gens qui sont en charge vous avaient attendu)pourquoi ne pas donner un petit coup de main à nos amis teutons, car ils ont quelques menus problèmes pour raccorder leur nouveau jouet( et quel jouet,de quoi payer nos pensions pendant 10 ans)Bard, en mer du nord,au réseau.
                      cela a déjà coûté au bas mot 300 millions en pertes de production, et on n’entrevoit pas de solution.
                      Mais avec Theo, tout est si simple non?

                      A force, on a du mal à ne pas vous insulter, comme on le ferait avec n’importe quel escroc qui vous déleste de votre porte feuille

                    • Theodoric , non je ne suis pas dogmatique comme vous.
                      S’il faut faire attention, cela doit être justifié. Ce qui très rarement le cas.

                    • Allons joletaxi, vous frôlez l’incident diplomatique. Je ne prétend rien. Je pose le débat, sinon cet endroit serait qu’un immense monologue incestueux d’auto flagornerie.

                    • le temps du débat est terminé

                      si,quand bien même les « sachants » avaient mis en garde de l’obstacle technique insurmontable, dans un contexte d’hystérie anti CO2, on pouvait imaginer que tous les moyens, même les plus insensés et ruineux se justifiaient, voire s’imposaient.
                      Mais depuis, les beaux modèles qui ont suscité cette folie ont montré leur débacle, et la clique des climastrologues est dans le brouillard, il suffit de lire leurs justifications sur « l’hiatus » ou l’extend de la banquise antarctique.
                      Qui plus est, on découvre que cette engeance a trafiqué les relevés, ne parlons même pas des « découvertes » statistiques de Mann,un article récent pose d’ailleurs la question de savoir où est la limite entre l(incompétence et la tromperie.
                      Quant à la théorie « peak oil », qui justifierait de devoir dans l’urgence, se précipiter dans la transitude,joyeuse et prometteuse d’emplois, l’exemple US remet les pendules à l’heure, et la chose la plus urgente que nous devons faire… c’est justement de ne rien faire, nul ne sdait quelle sera notre source d’énergie dans 100 ans(si d’ici là, nous ne sommes pas confrontés à un petit âge glaciaire, tout à fait possible)
                      je vous conseille vivement de lire ce petit article de Spencer( un horrible sceptique, qui s’est efforcé sans succès de me convaincre, avec d’autres, de la réalité de la backradiation)

                      http://www.drroyspencer.com/2014/10/climate-change-a-meaningless-artifact-of-technology/

                      et également d’autres considérations plus terre à terre, mais que la secte des pastèques ignore superbement

                      http://www.drroyspencer.com/2014/10/tell-me-why-by-pointman/

                      il arrive un moment où même les plus obtus doivent mettre leur ego en veilleuse, et se tairent

                    • Vous voyez, vous avez un remarquable mode de pensée, qui s’inscrit dans une certaine logique. Vous prétendez le débat terminé, dans le doute, vous proposez de ne rien faire, et tout ceux qui ne sont pas d’accord doivent se taire. Bien! C’est un bon résumé de l’imaginaire anti escrologiste.

                    • dans le doute

                      Ah, il y a des doutes ❓

    • Quand on écrit « sachez Monsieur », il vaut mieux ensuite énoncer des faits que des spéculations utopiques. Les éoliennes ne sont pas séculaires, et si on les amortit sur 20 ans au plus, c’est bien qu’on considère que leur valeur résiduelle au bout de cette durée est trop faible et aléatoire pour ne pas être négligée. Et quand on dit qu’on les amortit, c’est avec des calculs faux, qui oublient que l’électricité se négocie à prix cassés quand elles produisent et ne vaut le tarif moyen ou plus que quand elles ne produisent pas. Quant à l’hydrogène, ça fait 30 ans qu’il est en train d’arriver, ça durera bien encore 30 autres, à moins qu’on ne trouve autre chose. Donc attendons de voir.

      Et si je crois que la technique est bienfaitrice de l’humanité, elle l’est sûrement moins que le raisonnement logique, par exemple, ou encore la modestie. J’ai toujours vu que l’arrogance était l’arme des ignares aux actions catastrophiques.

    • @œil de Caïn: quand les arguments font défaut, il ne reste que l’attaque ad hominem. L’insulte.
      Dans une cour de récréation, Caïn, on vous dirait d’aller vous asseoir au calme pour réfléchir.

      Quant à moi, victime prochaine d’éolienne, j’ai pu vérifier dans le Maine et Loire la collusion entre promoteurs, élus et administration et je ne peux que féliciter et remercier l’auteur de cet article

    • 15 années d’amortissement, sans entretien, sans défaut; sans panne, sans perte du rendement et sans obsolescence 5 ans plus tard ?
      Je rappelle que le pétrole, le charbon et l’uranium aussi, c’est gratuit. C’est l’exploitation qui coute…

      Et tout cela ne résout pas la question de l’intermittence de cette production…

      • bonjour ph11, évidement ,et c’est bien la réalité de l’affaire : Arrive un moment de maintenance obligatoire que le citoyen bénéficiaire de la production d’énergie devra payer ,au prix normal ou lui-même est rémunéré lorsqu’il exerce son métier .
        Curieusement la mise en place des énergies de remplacement me font penser à ces édiles de banlieue qui ordonnèrent la destruction d’immeubles vétustes ,avant de songer à reloger les habitants !

      • Le vent est gratuit. Et intarissable. C’est l’exploitation qui coûte…
        La question de l’intermittence ne se résoudra que par un mix et un bon réseau, tout en travaillant sur les modes de stockage de l’énergie. On lit toujours les mêmes banalités dès qu’on parle de l’éolien.

        • Et l’adaptation du réseau, elle est aussi gratuite ?

          • Je reprenais la sémantique de ph11, alors inutile de posez des questions réthorique.

            • Le vent est gratuit. Et intarissable. C’est l’exploitation qui coûte…
              La question de l’intermittence ne se résoudra que par un mix et un bon réseau, tout en travaillant sur les modes de stockage de l’énergie.

              et d’ajouter

              On lit toujours les mêmes banalités dès qu’on parle de l’éolien.

              c ‘est du second degré?

              si cela ne nous coûtait pas aussi cher, on pourrait en rire

            • Vous faites énomément de réthorique, rétoTheodoric ❗

        • Et eon musk prévoit de sortir des tesla à 30k€… Allelouia, les heureux optimistes !

        • « La question de l’intermittence ne se résoudra que par un mix et un bon réseau »

          Ben non. La connexion d’un réseau éolien européen ne fonctionnera pas, la volatilité est aussi au niveau continental.
          Quant à un mix gas-EnR, autant faire du gaz tout court.

          « les modes de stockage de l’énergie »

          Ça fait des décennies qu’on nous le promet…

          « On lit toujours les mêmes banalités dès qu’on parle de l’éolien. »

          Les faits sont têtus…

          • Remplacer un système viable par un système non viable – mais voulu par dogme depuis que des gens ont rêvé de ce type de production dans les années 60 – en ordonnant aux ingénieurs de faire un système viable, c’est la logique typique des idéologues totalitaires…
            C’est exactement ce que Mao a fait en Chine.

            L’écologie, c’est la politique du Grand Bond en Avant, mais sans électricité…

          • Attention, si l’on pouvait stocker sans pertes l’énergie électrique, les ENR seraient une solution très intéressante, ce n’est évidemment pas le cas et aucune révolution technique dans ce domaine n’est à l’aube de se produire.

            • Vous décrétez des affirmations sorties du chapeau. On parle de stockage. A t-on vraiment mis les moyen? Non. Et de nombreux systèmes voient le jours.

                • Je vous fait un bilan sur le stockage de chaleur/électricité:
                  Capacité, Super-condensateur, SMES, Hydrogène, Biogaz, Azote liquide, amidon, glycogène, CAES, volant à inertie, accumulateur hydroélectrique, énergie potentielle, batteries, piles à combustibles, et surtout système à chaleur sensible, chaleur latente et réaction thermochimique.

                  • Oui, la super-cap c’est l’avenir, si la capacité est plus grande (2 à 4 x) pour le même prix.
                    Les barrages, ce n’est pas idiot, mais vous avez des écolos qui luttent contre, sinon la plupart des vallées sont déjà habitées.
                    Les batteries, c’est très bien pour l’habitat isolé, sinon, pour l’existant, il faudrait démolir, car il faut un espace non négligeable.
                    L’hydrogène, le problème, c’est que l’atome est trop fin pour être emprisonné, il a tendance à s’échapper.
                    Le volant à inertie, c’est bon pour quelques heures.
                    Pour le reste, je sais, ce n’est pas forcément stupide, c’est à voir selon.

    • Comment s’étonner de lire des âneries dans les blogs alors que les media officiels en sont les premiers pourvoyeurs !

      La dernière sur France Info hier : la voiture-avion ! Commentaire extasié sur un gadget sans avenir suivi de sa petite touche écolo : il faudra mettre des moteurs électriques ! On n’est déjà pas capable de faire une voiture électrique à cause du poids, du volume et de la faible capacité des batteries et nos braves journalistes nous font croire qu’on pourrait faire voler des avions !

      Dans la lutte obsessionnelle contre le nucléaire, les escrologistes ont réussi à lobotomiser l’opinion. Pourtant, n’importe qui a démonté sa batterie de voiture sait pourtant bien combien pèse la capacité de faire tourner quelques dizaines de secondes son moteur pour démarrer. Qu’importe, on va remplacer les centrales nucléaires, le chauffage thermique et les moteurs à combustion par des piles (rechargeables sinon c’est pas durable) !

      Monde de crétins !

    • @Oeildecain

      Je suis d’accord avec vous sur un point, l’argument du paysage est très subjectif. Si c’était le seul défaut des éoliennes, il serait facilement pardonnable.

      Par contre, l’article, développe aussi l’argument de la gène pour les riverains quand les éoliennes sont très proches de leurs habitations. Cet argument me parait parfaitement valable.

      Ensuite, d’un point de vue technique, la supériorité des éoliennes est loin d’être aussi évidente que ce que vous pensez.
      L’Espagne a déjà atteint les objectifs que les France se fixe. Les Espagnols ont établi un moratoire sur le nucléaire qui ne représente plus que 30% de la production électrique, l’éolien atteint lui aussi 30% et le reste est assuré par des centrales au gaz qui compensent l’intermittence du vent.

      Au final, l’Espagne a autant de contraintes que la France au niveau du nucléaire, en particulier au niveau des déchets. Les volumes de déchets radioactifs importent peu, c’est le fait de devoir les gérer tout court qui est compliqué.
      Malgré sont superbe parc éolien, les émissions de gaz carboniques restent également élevées (bien plus qu’en France) à cause des centrales à gaz. Les prix de l’électricité sont également supérieurs à ceux que l’on retrouve en France.

      Enfin, si par H2 vous faites allusion à la fusion nucléaire, ce sera en effet une excellente source d’énergie mais je ne vois pas l’intérêt de la combiner à l’éolien. Si cette énergie tient ses promesses, elle produira de l’énergie propre à partir d’un carburant abondant et peu couteux. Il n’y a aucune raison dans cette hypothèse de continuer à utiliser des éoliennes.

      • Dire que l’argument paysage est subjectif est une façon de discréditer les riverains d’éoliennes.
        Rien de subjectif : l’administration elle même reconnaît cette réalité en classant les territoires en 2 catégories dans les schéma régionaux éoliens.
        D’un côté les paysages à préserver de l’éolien, de l’autre les paysages de seconde catégorie qui peuvent être « animés » d’éoliennes.

    • Sachez Monsieur que nombre de citoyens et d’élus ont conscience de la destruction de notre environnement au nom de l’écologie…

      Qu’éoliennes et panneaux photovoltaïques ne couvriront jamais nos besoins en électricité et que faute d’y parvenir nous allons brûler nos forêts avec des rendements énergétiques d’ un niveau ridiculement faible !

      Que brûlera-t’on après au nom de l’Ecologie ?

      Telle l’île de Pâques, notre planète dénudée laissera-t’elle apparaître les statues ( éoliennes ) d’une civilisation disparue, totems des disciples des éolistes, inspirés par le courant d’air.

      http://www.voxeurop.eu/fr/content/article/3658131-le-bois-le-combustible-du-futur

      « Quelle source d’énergie renouvelable est la plus importante pour l’Union Européenne ? L’énergie solaire peut-être ? (L’Europe possède les trois quarts des installations d’énergie solaire photovoltaïque). L’énergie éolienne ? (L’Allemagne a triplé sa capacité éolienne au cours des dix dernières années). La réponse est : ni l’un ni l’autre. Le combustible renouvelable le plus utilisé en Europe est de loin le bois.

      …/… L’UE souhaite produire 20% de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici à 2020 et serait loin d’y arriver si elle comptait uniquement sur le solaire et l’éolien. »

      Voila donc comment la France et l’Europe entendent atteindre les objectifs 2020 …

      http://www.actu-environnement.com/ae/news/megacentrale-biomasse-gardanne-eon-fne-elus-importation-bois-21052.php4

      « Le projet de centrale biomasse de Gardanne (Bouches-du-Rhône) fait couler beaucoup d’encre depuis qu’un arrêté ministériel daté du 29 février 2012 a autorisé E.ON Provence Biomasse, filiale de la société allemande E.ON, à exploiter une installation de production d’électricité de 150 mégawatts (MW) en lieu et place de la tranche 4 de la centrale thermique, qui fonctionne au charbon deux à trois mois par an pour couvrir les pointes électriques de la région. Un projet polémique car la vocation d’une centrale à bois est de produire à la fois chaleur et électricité. « Le rendement du process E-ON de production d’électricité à partir de biomasse n’est que d’environ 30%, sans valorisation de la chaleur produite, ce qui constitue une aberration écologique et un gaspillage notoire de la ressource », s’indignent les élus des réserves de Biosphère du Lubéron et du Pays de Lure.
      Cette installation répond à un appel d’offre lancé en 2010, à l’époque où Nathalie Kosciusko-Morizet était ministre de l’Ecologie. Selon France Nature Environnement (FNE), qui corrobore le point de vue des élus locaux, cet appel d’offre « comportait une erreur regrettable » car ne remplissait pas les critères de rendement énergétique minimal du fait qu’il ne s’agissait pas d’un projet de cogénération. Pourquoi une telle dérogation ? Le motif officiel en était que la région PACA est en bout de ligne, à l’instar de la Bretagne. Considérées comme des « îles » électriques, PACA et Bretagne font l’objet d’une possibilité de dérogation pour de la production électrique pure (sans cogénération). « C’est dans cette dérogation que la société E.ON s’est engouffrée », rappelle FNE dans un courrier adressé au ministre de l’Ecologie, Philippe Martin, le 20 février dernier.

      …/…
      Absence de logique territoriale

      Le plan d’approvisionnement est en cours de discussion dans le cadre du Comité régional biomasse. « Vu l’ampleur de la demande en combustible, durant les 10 premières années, une part proche de 40% sera importée du Canada et d’autres pays aussi lointains, ce qui est particulièrement mal venu pour des projets qui se veulent locaux. A l’heure où la Commission européenne se penche sur l’élaboration d’une directive sur les critères de durabilité de la biomasse solide et du biogaz, visant en particulier les risques dus aux importations de biomasse, le modèle présenté par E.ON représente une impasse au regard des objectifs de développement des énergies renouvelables en Europe. A partir de 2024, il faudra un million de tonnes par an qui se répartiront en plaquettes provenant de France pour 76%, mais le rayon d’approvisionnement visé est de 400 km, preuve de la très grande difficulté à approvisionner une telle quantité », récapitulent Bruno Genty et Maryse Arditi de FNE.
      La seule fourniture de bois régional ne suffira donc pas à couvrir les besoins de l’ogre que sera la centrale d’E.ON à Gardanne, qui absorbera à terme un million de tonnes de bois par an. Ce qui excède largement les capacités de production de bois énergie de PACA estimées au mieux à 700.000 tonnes/an. Les contraintes sur la ressource (accès aux forêts, protections environnementales, morcellement de la propriété, conflits d’usage…) conduisent E.ON à compter largement sur l’importation, et sur une filière déchets verts en devenir. Le partenariat récemment signé avec le Parc national des Cévennes n’apaise pas les inquiétudes des élus du territoire de la réserve Biosphère de Lubéron-Lure, qui, dans une déclaration commune, dénoncent dans leurs principes et dans leurs conséquences les projets de méga-centrales. Sous couvert d’utiliser une ressource renouvelable, ces projets surdimensionnés contribuent au gaspillage énergétique et condamnent la France à importer de la biomasse. A contrario, les élus « défendent la priorité à l’alimentation des chaufferies des collectivités rurales ou des petites unités urbaines visant à l’indépendance et à l’autonomie énergétique nationale ».

      …/…

      Le coût du projet et son financement par les contribuables font également débat, dans ce que Rémy Carrodano, président du collectif Vigilance gaz à Gardanne, appelle « une vaste opération de hold up de l’argent public », alors que ce dossier a été monté « en catimini, sans concertation avec les acteurs locaux ».

    • Tout cela rentrerait en ordre si on arrêtait de subventionner comme on le fait l’éolien. Alors des investisseurs sérieux qui visent le long terme s’engageraient et on cesserait d’avoir tous ces profiteurs à tous les niveaux qui veulent bénéficier d’un effet d’aubaine.

    • Les éoliennes sont d’une rentabilité désastreuse. Et leur durée de vie est assez limitée (environ 20 ans) et qui paiera pour les démanteler? On critique le nucléaire, mais au moins cela représente un investissement de masse, une production assurée et une durée de vie importante, ce qui reste certainement beaucoup plus rationnel et rentable que l’éolien. Sans compter qu’à puissance égale, l’emprise au sol et sur le paysage est certainement beaucoup plus faible pour une centrale nucléaire.
      En plus, quand j’entends les réticences des écolos sur le projet ITER, qui est l’avenir du nucléaire, c’est-à-dire sans ses inconvénients (déchets radioactifs et pénurie de combustible), je me demande ce que veulent vraiment les écologistes…

    • qui paralysent l’accès au seul futur possible??? sans blague?

      vive les éoliennes! et non non non non à l’obligation d’achat de leur jus à tarif fixe.

      « en guise d’exemple » que penser des émissions de CO2 par watt produit en france?
      on peut comparer aux bons élèves écologiques?

  • Certains zigotos devraient être interpellés pour obstruction et destruction du développement économique du pays.

    • M.LABRANCHE,vous parlez des promoteurs, bien sûr :
      Il y a en France, au 30 juin 2014, 8592 MW éoliens installés. (source : commissariat général au développement durable n°551 août 2014)
      Part de l’éolien dans CSPE pour 2014 : 854 millions d’euros prélevés sur nos factures EDF. (source : Délibération de la Commission de régulation de l’énergie du 9 octobre 2013, page 4).

      Chaque MW installé nous coûte près de 100 000 € (854 000 000 :8592= 99 394 000€).

      Chaque éolienne de 2MW coûte à la collectivité près de 200 000 € par an.
      L’éolien appauvrit la FRANCE. Avons -nous les moyens de financer cette fantaisie ?

      • La puissance installée en éolien est une chose, mais la production dépend du facteur de charge, qui est de 23% en France, ce qui correspond à une puissance utile de 1976 MW. Il y a pire; si l’éolien produit en HC, alors que la demande est couverte par le mix traditionnel, EDF est obligé de racheter cette production inutile et la revend à perte. Inversement, en hiver, par temps froid, quand un anticyclone couvre notre pays, alors que la demande est maximale, l’éolien ne produite quasiment rien.

        Donc son utilité, au regard des coûts directs et indirects, est nul.

        Mais cela, Madame le Ministre et les politiques ne veulent pas le savoir, car, n’est-ce-pas, il faut bien sauver la planète des effets maléfiques du gaz satanique (que le nucléaire ne produit pas…). Nos « élites » (hum, hum…) marchent sur la tête…

      • La part de l’éolien sur les charges de la CSPE est de 12%, soit 0.0014€/kWh. Un ménage français paie donc en moyenne 4 euros par an, alors arrêtez d’exagérer les faits.

        • @Theodoric

          Ah bon, mais ça représente combien de millions d’euros par an la part de l’éolien dans le montant de la CSPE ???

          • C’est écrit en haut. Et je parle des ménages (hors chauffage électrique).

            • @Théodoric

              Il y a 66 millions de français, donc si l’éolien coûte 854 millions en CSPE, cela représente 13 euros par personnes, enfants compris…

              • En fait Théodoric ignore que les collectivités avec les impôts et taxes locales nous font payer la CSPE de l’éclairage des rues, des stades et autres équipements collectifs, donc indirectement mais sûrement nous cotisons à la CSPE, même celles et ceux qui pourraient s’alimenter avec leur propre production électrique stockée avec des batteries…

                • A P ignore qu’il n’y a pas que les ménages qui paient la CSPE avec votre petite division….

                  • @Théodoric

                    Non je ne l’ignore aucunement puisque je relève que les collectivités aussi payent pour, ainsi que les petites et moyennes entreprises, les grosses bénéficiant d’un régime spécial

                    http://www.fournisseurs-electricite.com/actu-de-lelectricite/29964-cspe-bonne-nouvelle-pour-les-entreprises-electro-intensives

                    Des entreprises étouffées par des charges croissantes et qui perdent de la compétitivité.

                    Alors Théodoric pense-t’il que les petites entreprises comme les collectivités ne répercutent pas ces charges ( électriques ) sur les consommateurs de base, parmi lesquels 11 millions de précaires énergétiques?

                    Quoiqu’il en soit ce sont bien 854 millions d’euros que les français voient s’envoler cette année pour financer l’électricité éolienne qui ne produit qu’à peine plus de 1 % de notre consommation, donc en produisant 100 % en éolien, il faut compter une participation de 85,4 milliards par an, voilà pourquoi l’on va nous obliger à couper notre conso avec les compteurs « dinky ».

                    • Mais relativisez à la facture d’hydrocarbure que chaque français paie.. elle est facile quand même, 854 millions c’est énorme !! C’est une goutte d’eau.

          • Part de l’éolien dans CSPE pour 2014 : 854 millions d’euros prélevés sur nos factures EDF. (source : Délibération de la Commission de régulation de l’énergie du 9 octobre 2013, page 4).
            854 millions pour une seule année !
            Un véritable impôt .

      • Mme Clémence. Merci de ces chiffres alarmants. Par zigotos svp lire ces Khmers verts. Mes excuses pour cette confusion.
        C’est le même scénario au Québec. Nous avons des surplus d’hydro électricité pour 20 ans. Nous payons Trans Canada Energy de millions de $$$ par année pour ne pas faire fonctionner une station thermique au gaz, le tout pour 20 ans.
        Nos prix Nobel nous imposent des éoliennes et l’obligation pour Hydro Québec d’acheter leur production au triple du prix.
        C’est la paupérisation du Québec. Nous avons du pétrole et du gaz a profusion. Mais non les Khmers verts sont a l’œuvre.
        Je viens de visionner la vidéo de George Carlton »Sauvons la planète » ca vaut la peine.

  • @oeildecain
    Analyse stratosphérique fleurant une idéologie d’un autre âge agrémentée de termes finalement assez rigolos type « valet de… », mais assez datés
    Pour une fois qu’un écolo nous fait l’apologie du progrès technique, elle également empreinte de la vision fin 19° siècle (le scientisme et la technique qui allait tout résoudre), goûtons ce pur moment d’anachronisme par les temps qui courent .
    Bravo, nous attendons la suite.
    Cordialement
    Nb: les éoliennes basses le sont tellement que personne ne semble réellement emballé, en particulier les promoteurs.

    • « les éoliennes basses le sont tellement que personne ne semble réellement emballé, en particulier les promoteurs. »

      Surtout que pour obtenir de la puissance et de la régularité, il faudrait plutôt monter en altitude…

      • Les meilleurs sites ont forcément été choisis en premier.
        Il reste donc maintenant les sites à contraintes : la mer, la montagne, la population, l’éloignement, … bref tout ce qui concourt à une augmentation des coûts.

  • Ne sous estimez pas la puissance administrative française :pour avoir voulu faire les choses « dans les règles » mon père a dû remplir un dossier de 96 pages pour construire un bête abri de jardin. Sans permis de construire.
    Donc s’il est aussi « facile » de construire une éolienne nos paysages ne devraient pas trop souffrir.

    • Evidemment, il faut en moyenne 7 ans pour réaliser un tel projet.

      • Mais en ce moment, à l’assemblée, se livre un grand combat pour simplifier les procédures et surtout limiter voir rendre impossibles les recours.

        L’argent public n’étant pas renouvelable, chaque euro engagé pour soutenir nos promoteurs éoliens manquera cruellement dans des domaines comme l’isolation des habitations, infiniment plus créateur d’emploi et dont l’impact sur les émissions de CO2 n’est plus à démontrer.

  • Comme la cohérence de nos escrologistes et de nos politiques n’existe pas (où es-tu, ô siècle des Lumières ?), ils considèrent que la biomasse (l’agromasse) est une source d’énergie durable et nécessaire. Or l’agromasse est utilisée soit par la combustion de bois-énergie, soit par la production et la combustion de méthane, qui, toutes deux, envoient dans l’atmosphère du C02, ce gaz satanique, qui est aussi l’EPO de la végétation (mais cela leur importe peu, car le dogme des khmers verts a décidé une fois pour toutes que c’est un polluant, ce qui démontre leur ignorance crasse).

    • « où es-tu, ô siècle des Lumières ? »

      Ca dépend du vent ! Quand il n’y en a pas, c’est le siècle de l’obscurité.

      Vivement le grand black-out que l’on remette quelques pendules à l’heure. Avec un peu de chance, l’effet domino s’étendra à une bonne partie de l’Europe. S’ils mettent 3 jours à redémarrer le bazar (plus de lumière, plus de chauffage – circulateur arrêté, ni même de cuisine pour beaucoup) , il ne fera pas bon parler d’éoliennes en public.

  • L’inconvénient de ces commentaires d’articles est la disproportion entre les « intellectuels philosophes » et les techniques professionnels : et on ne peut pas passer son temps à vulgariser les techniques machinistes et économiques …

    Alors en guise de dernière contribution, il faut savoir que les 2/3 du prix d’une éolienne sont le dossier d’installation et les parties fixes qui s’amortissent sur 10, 15 ou 20 ans et sont l’immobilier séculaire qu’il n’est absolument pas nécessaire de démonter : il existe encore des éoliennes qui ont passé 80 et même 100 ans, qui sont encore debout …
    Reste ensuite les parties mécaniques mobiles qui sont sujettes à entretien et à renouvellement vers 20 ans : seule la remise à neuf pourra être prise en compte pour la comptabilité de la production électrique, soit 1/3 du prix actuel …

    C’est cela la réalité de l’éolien et cela fait peur à tout le monde des décideurs, car son bas prix va tout bouleverser …

    Et avec la poussée mondiale de l’hydrogène ( H2 ), que notre pays a contrecarré longtemps, tous les fossiles sont morts à moyen terme …

    Mais pour savoir tout çà, il faut suivre l’innovation mondiale, d’ailleurs énormément publiée et décrite dans les bulletin électroniques du ministère des finances de la France …

    A bon entendeur, Salut !

    • Tant qu’on ne peut pas stocker efficacement l’électricité, l’éolien est compliqué à gérer ET polluant (à cause des intermittences), sans parler des coûts.
      En conséquence, pourquoi les écolos n’appliquent pas le même principe de sureté qu’ils exigent pour d’autres technologies ?

      Il y a là une contradiction qui ne peut s’expliquer que par l’idéologie, mère de la mauvaise foi.

    • L’adresse des bulletins mentionnés par Oeildecaïn :
      http://www.bulletins-electroniques.com/
      Ce n’est pas le ministère des finances mais celui des affaires étrangères qui édite ce bulletin fort intéressant. Je ne doute pas que sa lecture attentive éclairera certains commentateurs (et auteurs) notamment en ce qui concerne le stockage de l’énergie.

      • Soit concret : combien ça coute, quand sera-ce disponible ?
        Réponse : jamais moins cher qu’une STEP, dont le kWh stocké/déstocké coute 1/4 de celui d’une installation de production de même puissance
        🙂
        Et il en faut, des STEP, pour stocker l’équivalent de la production d’une journée d’une centrale standard 1 GWe, ou d’une journée d’EDF (au moins 500 GWh). Toi qui est si malin je te laisse calculer le cubage d’eau à remonter de 100 m (par exemple) que ça représente, en négligeant les pertes … et tu pourra comparer ça par exemple au débit de la Seine et au volume du Der-chantecoq …

        • Lui concret ? Ne rêvons pas comme lui même si c’est parfois sympathique.

          Concrètement, on ne saura pas avant 10 ans … ou jamais. Et il n’y aura pas assez de mines de sel, ni de vallées inhabités pour couvrir 10% des besoins.

        • Je ne peux pas être plus concret : les articles et les liens sont sur le site que j’ai mentionné.
          A vous de les lire, et le cas échéant, de les discuter.
          Mais le pouvez-vous ?
          Quand je lis que selon vous le kWh produit par une STEP coûte le quart de celui installation de pure production de même puissance, j’ai de sérieux doutes sur vos capacités. Ou alors vous vous exprimez mal. Je vous laisse chercher l’erreur.

    • Les « techniques professionnels » ce qu’ils comprennent, c’est que leur fiabilité est un cauchemear.

      http://www.nrel.gov/wind/grc/publications.html

    • « cela fait peur à tout le monde des décideurs »
      « Et avec la poussée mondiale de l’hydrogène ( H2 ), que notre pays a contrecarré longtemps, tous les fossiles sont morts à moyen terme … »

      Un gars qui se pose en « technique professionnel » qui vient nous ramener DEUX théories du complot + le délire de Rifkin sur l’économie hydrogène (ce gaz instockable , explosif, et produit moins cher à partir de pétrole qu’à partir d’électricité même gratuite …)

      • et utilise pour tamponner une production électrique intermittente d’un parc éolien censé assurer la majeure partie de la consommation nationale ..ben voyons suffit de le dire…

      • ce gaz instockable , explosif

        Et cela ne changera pas, à moins d’inventer un nouvel atome ou réseaux ne laissant pas passer l’hydrogène.
        Savants cosinus, à vous de cogiter …

    • L’hydrogène H2 est produit industriellement avec des hydrocarbures, on ne connait pas d’autres techniques rentables et vous savez quoi ? Le déchet de cette production….. C’est du CO2.

    • le problème numéro 1 du vent est l’intermittence.. mais réfléchissez donc un peu prenez la consommation électrique française et expliquez par exemple ce qu’il faudrait comme installer éoliennes et machins a dihydrogène pour produire cela .. attention le vent est « européen » la carte je refile à mon voisin est inutilisable.

      bien sur habitués à raisonner en parasites et à ne pas avoir à se soucier de qui diable peut avoir besoin du jus qu’on produit , vous pouvez voir la vie en rose…

      et moi je vais passer dans les maisons proposer dl’eau à tarif ultra concurrentiel…par rapport au robinet…

      mais bon j’amène tout en camion de 30 m3 quand ça me chante et le client se démerde.

  • La subvention à l’exploitation est une réponse simpliste à un système éolien pervers !
    Dans le couple à 3 : représentant du peuple, exploitant, écolo, celui qui peut se faire avoir est celui qui paie.
    Or dans l’éolien, la gratuité apparente de l’énergie fait croire au payeur que la solution proposée finira par atteindre la date du seuil de rentabilité.
    Mais rien -rien -rien actuellement de concret hormis des promesses, ne fixe une telle date qui semble ressembler à l’horizon indépassable ! La table de casino au long terme…

    Les gains de l’éolien se trouvent du coté d’opportunités inquantifiables : l’apparence d’action des politiques, l’état stratège, l’inflation pour bercy, l’idéologie des écolos,

    La solution: Le référendum avec une prise de responsabilité clair ! Si vous voulez l’éolien, alors adoptez en les conséquences immédiatement dans vos habitudes de vie et votre épargne !

  • Notons de plus que le prochain prix de l’éolien marin devrait atteindre 232 € le MWG/heures, soit deux fois et demi le prix cible d’il y a deux ou trois ans, de 90 € ! C’est donc 98 fois le coût de production de l’électricité nucléaire, pour une énergie intermittente. Autrement dit, une ruine économique assurée qui pèsera sur l’économie française toute entière, déjà bien mal en point.

    Les promoteurs du SER, bien sûr, exigent d’avoir préalablement l’assurance que tous les tarifs antérieurs à terre seront garantis, pour financer leurs profits sur perte de la collectivité.

    Enfin, notons qu’il a été admis, lors de ce colloque, que seule l’énergie nucléaire était décarbonée ! La transition énergétique n’est donc bien qu’un leurre à objet d’enrichissement personnel.

  • Erreur : il faut bien sûr lire 6 fois, et non 98 fois, dans mon précédent message.

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